Mon Courrier - Avril 2017

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Magazine des abonnés du Courrier picard du mercredi 3 mai 2017 - Ne peut être vendu séparément - Directeur de la publication : Jean-Dominique LAVAZAIS. Imprimerie Presse Flamande, 55 rue du Milieu - 59523 Hazebrouck.

rrier

Le magazine des abonnés du Courrier picard

DANS CE NUMÉRO :

LES COULISSES DU JOURNAL Suivez la Rédaction lors des élections 2017

PARTENARIAT Mégacité et le Courrier picard, partenaires depuis de nombreuses années

BONS PLANS

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L'éditorial Bertrand Meinnel adjoint au rédacteur en chef

LES COULISSES...DES ÉLECTIONS

Tous aux urnes

Élections : la Rédaction mobilisée L’année 2017 est riche en actualité politique avec deux élections : la présidentielle et les législatives. Des rendez-vous importants qui mobilisent la Rédaction pour une information claire, impartiale mais sans oublier la proximité.

RÉGION

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COURRIER PICARD

COURRIER PICARD

MARDI 18 AVRIL 2017

MARDI 18 AVRIL 2017

RÉGION

7 JUSTICE : “PEUT ET DOIT MIEUX FAIRE” Le bilan du quinquennat Hollande en matière de justice est irrémédiablement terni par sa petite phrase sur la « lâcheté de l’institution » dans le livre Un président ne devrait pas dire ça. Dommage, car de l’avis général, ces cinq ans ont marqué un progrès, au moins par rapport à son prédécesseur Nicolas Sarkozy, qui avait fini par exaspérer les plus à droite des magistrats. « C’est une phrase malheureuse mais isolée », tempère Caroline Brissiaud, déléguée régionale de En parlant d’une « institution judiciaire en voie de clochardisal’Union Syndicale de la tion, le Garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas a frappé les Magistrature (USM) en esprits en avril 2016. Picardie. Pour le reste, elle convient que cette mandature est revenue « sur la déplorable habitude de fustiger la justice à chaque fait divers ». L’abolition des peines planchers ou du tribunal correctionnel pour mineurs ou l’oubli pur et simple du projet de jury populaire au tribunal correctionnel illustrent selon cette magistrate amiénoise la fin de la « défiance systématique » à l’encontre des juges. Pour autant, elle liste ces occasions manquées qui faisaient pourtant partie des promesses du candidat Hollande : la réforme de l’ordonnance de 1945 sur la justice des mineurs, celle du conseil supérieur de la magistrature ainsi que la réforme constitutionnelle qui aurait garanti l’indépendance du parquet. « Nous restons loin des standards européens en la matière », regrette-telle. Son confrère Benoît Delepoulle, délégué-adjoint, acquiesce : « Ce sont autant d’occasions manquées. Or on ne sait jamais qui sera au pouvoir ensuite… » Sur les moyens alloués, la France reste une très mauvaise élève. Là encore, les représentants du syndicat majoritaire pointent un progrès tardif, qu’ils datent de l’arrivée de Jean-Jacques Urvoas place Vendôme, en janvier 2016. « Il a parlé d’institution judiciaire en voie de clochardisation, ce sont des mots très forts », se souvient Caroline Brissiaud. Benoît Delepoulle parle de « timides progrès. Mais plus un, quand il faudrait plus dix, c’est déjà mieux que moins un… » Là encore, il semble que le quinquennat Hollande n’ait fait que réparer les dégâts du mandat de Sarkozy. « Les promotions à la sortie de l’école de la magistrature sont en hausse, mais après la baisse constante jusqu’en 2012, on ne fait que compenser les départs en retraite », pointe le juge. Au final, on propose aux magistrats une appréciation : « Bien mais peut mieux faire ». Sourires. « Il y a eu des efforts mais on part de tellement loin », soupire Mme Brissiaud. Alors… « Bien mais doit beaucoup mieux faire », conclut M. Delepoulle.

DOSSIER 11/12 : SÉCURITÉ ET ÉTAT D’URGENCE

LE TERRORISME NE NOUS A PAS ÉPARGNÉS Le quinquennat de François Hollande a commencé par les émeutes d’Amiens-Nord, il s’est poursuivi par des attentats meurtriers. LES FAITS ● Dans le cadre de la campagne présidentielle, le « Courrier picard » propose une série de 12 reportages thématiques au cœur de la Picardie. ● Objectif : voir comment la politique de François Hollande a été perçue par les Picards. ● Aujourd’hui, les questions de sécurité. ● Prochaine et dernière parution le 21 avril, sur le thème de la santé.

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anvier 2015. Deux terroristes, les frères Kouachi, s’attaquent au journal Charlie Hebdo à Paris. Ils assassinent douze personnes. La Picardie devient alors le théâtre d’une chasse à l’homme hors-norme. Des centaines de gendarmes du GIGN et de policiers du GIPN, tous encagoulés, traquent les frères qui se cachent dans la campagne du côté de Villers-Cotterêts pendant un jour et une nuit. Les habitants sont cloîtrés chez eux. Les terroristes sortiront finalement du bois dans l’Oise, à Montagny-SainteFélicité, où ils braqueront une Compiégnoise pour lui voler sa voiture. Novembre 2015. Ce sont les terribles attentats au Bataclan à Paris. Thomas, un Amiénois de 32

ans, est tué, tout comme Éric, 47 ans, de la Chapelle-en-Serval (Oise). Brice, de Marcelcave (Somme) est grièvement touché à la tête. Chloé, de Saint-Quentin, est également blessée. La Picardie est touchée dans sa chair. Depuis, si la région n’a pas été le théâtre d’attaque terroriste, l’état d’urgence mise en place par le gouvernement s’est imposé dans le quotidien. Encore davantage après l’attentat au camion de Nice en juillet 2016 et celui du marché de Noël de Berlin en décembre 2016. « C’est un véritable changement culturel, d’organisation dans la vie quotidienne même si la vie doit continuer », commente cet acteur de la sécurité. Les militaires de l’opération Sentinelle font désormais partie du décor, dans les lieux sensibles (aéroport de Beauvais, lieux de culte), ou lors de diverses grandes manifestations qui font désormais l’objet d’une sécurisation renforcée. L’état d’urgence, c’est également un gros travail des services de renseignement pour repérer des Picards jugés à risque. Dans l’Oise en 2016, 29 perquisitions administratives ont lieu (67 en 2015). Et dans les tribunaux picards, plusieurs dizaines de cas d’apologie du terrorisme ont été jugés (six personnes écrouées en 2016 dans l’Oise).

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« Si les chiffres et les évolutions sont bons, on sait que cela peut dégénérer à n’importe quel moment »

LES AUTRES POINTS

Un acteur de la sécurité Difficile de parler sécurité en Picardie ces cinq dernières années sans revenir à août 2012. Alors que François Hollande n’est élu que depuis quelques mois, Amiens fait la une de tous les journaux. Après les émeutes urbaines de 2005 nées à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), celles de 2007 (Villiers-le-Bel dans le Val d’Oise) et de 2010 à Grenoble (Isère), gérées sous l’ère Sarkozy, les quartiers nord d’Amiens s’embrasent. Plus d’une centaine de jeunes s’en prennent à la police, qui essuie des coups de fusil, incendient gymnase, écoles… Le ministre de l’intérieur, Manuel Valls, doit faire face à un accueil houleux à Amiens. « Arrêtez de fuir ! Répondez à nos questions ! Rendez-nous nos droits ! », lui lance un Amiénois. Mars 2017. Le gymnase Jean-Bouin à Amiens-Nord, en cours de réhabilitation après un premier incendie, est détruit par les flammes. C’est un nouvel incendie volon-

Quelle contrainte pénale ?

Les militiaires de l’opération Sentinelle sur le marché de Noël d’Amiens : ils sont désormais mobilisés sur toutes les manifestations importantes. (Photo d’archives FRED HASLIN)

LE MALAISE DES POLICIERS QUI VEULENT « FAIRE LEUR TRAVAIL » Difficile de manifester quand on est policier ou gendarme. Le malaise, grandissant chez eux, a transpiré ces derniers mois avec des manifestations de policiers (une quarantaine à Amiens en octobre) et une mobilisation inédite sur les réseaux sociaux. On se souvient de toutes ces photos de flics en colère, de dos, qui ont fleuri sur Facebook à la même période. « On dénonce les conditions de travail, de manière assez large », témoigne Sébastien, 39 ans, policier dans les Hauts-de-France. Après l’agression de quatre policiers à Viry-Châtillon le 8 octobre, l’homme a intégré le mouvement « Flics français indépendants », qui se veut sans appartenance politique ou syndicale. « Dans le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie, nous sommes plusieurs centaines », explique le policier. Le collectif dénonce les tâches administratives trop lourdes, le manque de reconnaissance, demande l’arrêt de la politique du chiffre, entre autres. Il dit stop aux clichés des policiers et tout ce que cela engendre : « Nous sommes de plus en plus ciblés par les violences sur le terrain, il faut que cela cesse. »

taire. Un échec pour la politique sécuritaire de Hollande ?

AMIENS-NORD S’EST BIEN CALMÉ

Le raccourci n’est pas permis. En cinq ans, si tout n’est pas réglé, la situation s’est améliorée dans les quartiers nord. C’est qu’AmiensNord a été classée en zone de sécurité prioritaire (ZSP), dès la mise en place de ce dispositif en septembre 2012. Toutes les semaines, les responsables de la sécurité se réunissent avec le préfet et le procureur pour faire un point sur cette zone. Mairie, bailleurs sociaux, établissements scolaires, transpor-

teurs publics, etc., sont inclus dans le dispositif. Un chiffre parmi d’autres : 476 faits de violences urbaines ont été constatés en 2012 contre 164 en 2016. À Méru, Chambly et Creil dans l’Oise, villes elles aussi classées en ZSP, les résultats sont également probants. L’année 2016 s’est achevée sur une baisse générale de la délinquance. Du côté des acteurs de la sécurité, on reste cependant prudents : « Il faut faire preuve de beaucoup d’humilité. Si les chiffres et les évolutions sont bons, on sait que cela peut dégénérer à n’importe quel moment », explique l’un d’eux.

Dans les quartiers picards, c’est finalement à Compiègne que le quinquennat s’achève avec un goût de défaite. Le Clos-des-Roses, non inclus dans les ZSP, est gangrené par les trafics de drogue. Des affrontements entre jeunes et police ont fait la une de l’actualité. Fait inédit : le président de l’Opac a décidé de reloger les occupants de trois cages d’escalier hors de ce quartier, estimant que leur sécurité n’était pas garantie. Cette situation donne lieu à un vrai bras de fer avec le préfet de l’Oise et le maire (LR) Philippe Marini, en total désaccord avec cette démarche.

GAUTIER LECARDONNEL

La contrainte pénale devait être la pierre angulaire de la politique de Christiane Taubira, Garde des Sceaux pendant quatre des cinq ans du mandat de François Hollande. Dans les faits, cette alternative à l’emprisonnement est très peu prononcée par les juges. « Tout simplement parce que les moyens des services pénitentiaires d’insertion et de probation n’ont pas suivi. Il aurait fallu les multiplier par deux ou trois ! » analyse le juge Delepoulle. Résultat : un millier de contraintes pénales prononcées par an contre un objectif de 8 000 à 20 000 exprimé par la Chancellerie en 2014.

Des moyens encore insuffisants « La France compte 10,5 juges et 2,8 procureurs pour 100 000 habitants, contre respectivement 20,7 et 11,3 en moyenne européenne », regrette Caroline Brissiaud. Le budget de la justice a augmenté de 14 % pendant le quinquennat. 2 100 emplois ont été créés (administration pénitentiaire incluse). Il s’établissait en 2016 à 8,19 milliards d’euros.

Des prisons toujours surpeuplées Au 1er mars 2017, la France comptait 69 430 personnes derrière les barreaux. Le taux de surpopulation est d’environ 120 %. Récemment, le tribunal administratif a condamné l’État pour faute de vigilance suite au suicide d’un détenu, en mars 2011, à la maison d’arrêt d’Amiens. TRE05.

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L

es élections sont des moments importants dans la vie d’un pays et de ses citoyens. Pour vivre pleinement et sans fausse note les débats d’idées qui accompagnent ces périodes, il faut savoir faire le tri entre les informations réelles, les rumeurs, les raccourcis qui dénaturent la réalité, l’intox… Pas facile de s’y retrouver surtout dans le flot d’informations véhiculé aujourd’hui sur les réseaux sociaux. Les journaux ont un rôle important à jouer pour offrir au lecteur une information claire et impartiale, mais aussi apporter des éclairages pour aider chacun à faire son propre choix en toute conscience. Le journal papier permet de prendre le temps de lire et de comprendre, loin du tumulte.

DÉCRYPTER LES GRANDS THÈMES

Depuis plus de deux mois, les équipes de la Rédaction traitent l’information relative à l’élection présidentielle. Une série de doubles pages a ainsi été publiée pour revenir sur les grands thèmes de la campagne mettant en lumière les changements survenus lors du dernier quinquennat mais toujours en privilégiant un éclairage local. Terrorisme, rythmes scolaires, pacteresponsabilité, immigration… Une façon de mettre en avant les espoirs et les craintes des Picards, qu’ils soient chefs d’entreprise, membres du tissu associatif ou simples citoyens… Un cahier spécial Présidentielle a également été publié le 19 avril, à 5 jours du premier tour, reprenant le programme et les principales mesures annoncées des onze candidats. Une synthèse claire pour comprendre les orientations de chacun sur les thèmes majeurs : emploi/chômage, retraite, envi-

CAHIER SPÉCIAL

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Une série de doubles pages sur les grands thèmes de la présidentielle a été publiée en privilégiant toujours un angle local. Suivi d’un cahier spécial sur le programme des candidats. COURRIER PICARD MERCREDI 19 AVRIL 2017

CAHIER SPÉCIAL

COURRIER PICARD MERCREDI 19 AVRIL 2017

CES THÈMES QUI DIVISENT LES CANDIDATS

Énergie Les cinq principaux candidats souhaitent tous l’essor des énergies renouvelables mais se divisent sur leur rythme de développement et le nucléaire. Benoît Hamon prône l’abandon progressif de l’atome d’ici 25 ans avec une électricité issue à 50 % du nucléaire d’ici 2025, comme le prévoit la loi, et 100 % renouvelable en 2050. Il favoriserait la production citoyenne d’énergie. Emmanuel Macron reprend l’objectif de 50 % de nucléaire en 2025 (dont la fermeture de Fessenheim) et, pour la suite, attend l’avis de l’Autorité de sûreté du nucléaire de 2018 sur la prolongation des centrales au-delà de 40 ans. L’État « encouragera l’investissement privé » dans l’éolien et le photovoltaïque. Jean-Luc Mélenchon prône la fermeture des centrales sur 25 ans et 100 % de renouvelables en 2050. Il nationaliserait EDF et Engie. Pour François Fillon, il faut « moderniser le parc nucléaire pour en prolonger la durée d’exploitation » et autoriser l’autoconsommation. Marine Le Pen veut aussi garder Fessenheim et booster le nucléaire. Elle soutiendrait la filière hydrogène mais décréterait « un moratoire sur l’éolien ».

Temps de travail, assurance chômage, retraite, santé, agriculture, transports… Autant de sujets du quotidien sur lesquels les candidats ont des avis bien tranchés.

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LE TEMPS DE TRAVAIL

Sujet récurrent de la campagne, le temps de travail divise profondément les candidats. Qu’il s’agisse de l’augmenter ou de le baisser, comment entendent-ils procéder ? François Fillon est le seul à vouloir supprimer la référence à la durée légale de 35 heures. Il renvoie la définition de la durée du travail, et donc du seuil de déclenchement des heures supplémentaires, à la négociation d’entreprise, ou de branche pour les plus petites. Après un an ou dix-huit mois d’expérience, une nouvelle durée légale sera fixée au vu de ce qui aura été négocié. Dans la fonction publique, il prévoit des négociations par secteur pour passer à 39 heures. Sans supprimer les 35 heures, Emmanuel Macron souhaite « redonner de la souplesse » en fonction des secteurs et des entreprises. Il propose que les accords de branche et d’entreprise majoritaires fixent une durée pouvant déroger à la loi, et donc le niveau de majoration des heures supplémentaires. Marine Le Pen n’autorisera, elle, que les négociations de branche pour allonger le temps de travail. À l’opposé, Benoît Hamon et JeanLuc Mélenchon prônent une réduction mais en maintenant les 35 heures légales. Le candidat socialiste évoque des incitations à diminuer le temps de travail. Sur le modèle des lois de Robien, les entreprises qui s’engageraient dans une réduction du

III LES AUTRES POINTS

POLITIQUE

temps de travail (32 heures, semaine de quatre jours, temps partiel…) verraient leurs cotisations sociales diminuer. Celui de La France insoumise veut une sixième semaine de congés payés, favoriser la semaine de quatre jours et appliquer les 32 heures pour les travailleurs de nuit et métiers « pénibles ». Il veut également limiter le forfait-jour aux seuls cadres dirigeants et revenir sur les élargissements du travail du dimanche.

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L’ASSURANCE CHÔMAGE

L’avenir de l’assurance chômage divise les candidats à la présidentielle, alors que de nouvelles règles doivent entrer en vigueur en septembre. La logique de Benoît Hamon (PS) et Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) s’oppose à celle de François Fillon (LR). À travers sa « sécurité sociale intégrale », M. Mélenchon promet d’indemniser tous les chômeurs, « dès le premier jour » et « même les démissionnaires ». Aujourd’hui, seulement 43 % des inscrits à Pôle emploi sont indemnisés par l’Unedic, notamment parce qu’il faut avoir cotisé quatre mois sur les 28 derniers pour être éligible. Benoît Hamon, qui ne prévoit pas de modifier l’indemnisation, mise, lui, sur son « revenu universel d’existence » pour augmenter le revenu des chômeurs. Il « s’additionnerait aux allocations », qui entreraient « dans la base de calcul du revenu universel », explique Julia Cagé, sa conseillère économique. À l’inverse, François Fillon veut introduire une « dégressivité » des allocations et accroître les sanctions, peu appliquées aujourd’hui, contre les chômeurs qui ne recherchent pas d’emploi. Objectif : « Inciter au retour à l’emploi », selon son équipe. Emmanuel Macron propose une voie intermédiaire, avec de nouveaux droits, comme l’indemnisa-

Transports La fiscalité du diesel – classé cancérogène par l’OMS – doit être alignée sur celle de l’essence d’ici 2022 pour Macron, favorable à une prime de 1 000 euros pour l’achat d’un véhicule électrique ou hybride, neuf ou d’occasion, remplaçant un vieux diesel. Hamon préconise la fin de cet avantage fiscal et une sortie du diesel d’ici 2025 pour les voitures neuves. Il annonce une écotaxe pour les poids lourds (confiée aux régions). À terme, « il faudra arrêter de produire des véhicules diesel », dit Mélenchon, qui prône aussi ferroutage, cabotage maritime et une « taxe kilométrique » à la frontière intégrant le coût écologique des produits importés. Il veut revenir sur les bus Macron quand ils concurrencent les TER. Sans précision, Fillon veut « renforcer le processus progressif de diminution de la part du diesel ». Pour Le Pen, pas question d’une réforme de la fiscalité qui pénaliserait les « classes modestes ».

tion des démissionnaires, en contrepartie d’un contrôle accru. Le candidat d’En Marche ! veut étoffer les équipes de contrôle de Pôle emploi, qui passeraient « de 200 à 1 000 agents », et rendre les sanctions plus efficientes et graduées. Seul Emmanuel Macron veut ouvertement « reprendre en main le pilotage du régime » d’indemnisation chômage, aujourd’hui entre les mains des partenaires sociaux. Ces derniers se sont accordés fin mars sur de nouvelles règles d’assurance chômage. L’accord doit permettre, en année de croisière, d’économiser 891 millions d’euros, en jouant sur les règles d’indemnisation des seniors et sur la formule de calcul des allocations, et de générer 270 millions d’euros de recettes nouvelles, grâce à une légère hausse des cotisations patronales.

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Agriculture Sur les pesticides, Macron interdirait le cumul des fonctions de conseil aux agriculteurs et de vente. Il prévoit 50 % de produits bio/locaux à la cantine d’ici 2022. Hamon veut charger le ministère de la Santé (et non de l’Agriculture) d’homologuer les pesticides. Les plus dangereux seraient interdits. Il vise 50 % de bio à la cantine en 2025, veut mettre de l’ordre dans les réglementations de l’aquaculture. Mélenchon veut une alimentation 100 % bio dans la restauration collective, bannir les pesticides nuisibles. Fillon parle de labels, de « protéger les pollinisateurs » mais défend « moins de normes » pour les agriculteurs. Le Pen veut interdire les importations ne respectant pas les normes françaises de sécurité sanitaire.

LA RETRAITE

Les candidats à l’Élysée divergent sur l’avenir du système de retraite, qui pourrait faire l’objet de nouvelles réformes. Aujourd’hui un salarié du privé peut partir à la retraite à 62 ans s’il a cotisé 41,5 ans (une durée progressivement allongée à 43 ans pour la génération 1973). Voulu par le candidat LR François Fillon, le report de 62 à 65 ans de l’âge minimum de départ à la retraite améliorerait les finances du système à court et moyen termes, mais aurait moins d’effets à long terme, selon le Conseil d’orientation des retraites (COR) : en travaillant plus longtemps, le montant des pensions est plus élevé. Le report de l’âge soulève une difficulté : s’il augmente le taux d’emploi des seniors, il augmente aussi celui de chômage. Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen promettent de revenir à la retraite à 60 ans et de ramener la durée de cotisation à 40 annuités pour une retraite pleine. L’institut

La signalétique permet de retrouver dans le journal les articles traitant des élections.

Onze candidats et une multitude de propositions sur les différentes thématiques qui intéressent les Français. AFP Montaigne, think tank réputé libéral, évalue le coût à 27 milliards d’euros sur cinq ans. ...............................................................

L’allongement de l’espérance de vie, une entrée dans la vie active tardive et un chômage élevé risquent de créer un “déséquilibre démographique” De son côté, Benoît Hamon maintient l’âge de départ à 62 ans et prévoit un don de trimestres validés entre conjoints, pour « favoriser la retraite à taux plein du conjoint qui n’a pas suffisamment de trimestres ».

Quant au compte pénibilité, qui permet, sous conditions, une retraite anticipée, M. Fillon entend l’« abroger », M. Macron le « suspendre » pour une mise en œuvre « de manière adaptée par branche ». Pour ce dernier, un euro cotisé ouvrira les mêmes droits, « quels que soient votre secteur, votre catégorie ou votre statut ». Inspiré du système suédois, ce dispositif consiste à accumuler des points au fil de sa carrière qui seront convertis en euros, en fonction de l’âge de départ : plus on part tard, plus la pension est élevée, avec une prise en compte de la pénibilité. La valeur du point sera calculée en fonction de l’espérance de vie et de la croissance au moment du départ à la retraite.

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ronnement/nucléaire, sécurité/défense, immigration, Europe, fiscalité, santé, éducation, institutions et société.

RELAYER L’INFORMATION NATIONALE ET REMONTER L’INFORMATION LOCALE

L’information nationale est largement présente à travers les pages d’information générale France mais « nous apportons une attention particulière à remonter l’information locale et à rencontrer les principaux candidats lors de leurs déplacements en Picardie ou dans les Hauts-de-France », explique Bertrand Meinnel, adjoint au rédacteur en chef du Courrier picard. Une signalétique particulière a d’ailleurs été mise en place pour identifier les articles en rapport avec les élections au fil des pages du journal. « Nous avons également traité les prises de position des élus locaux et des personnalités. Le but est vraiment de privilégier l’actualité locale pour éclairer les enjeux nationaux. La plus grande difficulté est de rester vigilant pour équilibrer au-

Bâtiment

DES PROMESSES FORTES POUR LA SANTÉ Une fois n’est pas coutume, la santé s’est fait une place dans le débat présidentiel. Le prochain président devra composer avec le déficit de l’Assurance maladie, « mauvaise élève » de la Sécurité sociale. En 2016, il était de 4,8 milliards d’euros, le gouvernement visant 2,6 milliards pour 2017, après un douloureux plan d’économies de 10 milliards sur trois ans. Le double en cinq ans, soit 20 milliards d’euros, c’est l’objectif du candidat de la droite François Fillon pour équilibrer les comptes, contre 15 milliards pour Emmanuel Macron, qui mise notamment sur la prévention. Marine Le Pen, promet, elle, « de pérenniser le financement de la sécu en simplifiant l’administration du système, en luttant contre la gabegie et en investissant dans le numérique ». Tous les candidats veulent améliorer la prise en charge des frais de santé. Mais Jean-Luc Mélenchon promet un tournant radical : le remboursement intégral des soins prescrits par l’Assurance maladie, où seraient « rapatriés » les mutuelles et leurs personnels, notamment grâce à la transformation des primes versées à ces organismes en cotisations sociales. Contraint de revoir sa copie après le tollé

suscité par son projet de transférer les « petits risques » aux mutuelles, François Fillon vise désormais, comme Emmanuel Macron, un reste à charge zéro pour les soins dentaires, optiques et les prothèses auditives d’ici à 2022, auquel il rajoute la prise en charge des dépassements d’honoraires par les complémentaires. M. Macron, qui mise sur la concurrence, exclut toute augmentation de leurs tarifs, quand M. Fillon promet une augmentation « maîtrisée » grâce à une agence de régulation. Ce dernier promet aussi le remboursement intégral par la sécu des lunettes pour enfants. Ouvert à l’idée d’une mutuelle publique, selon son équipe, le candidat du Parti socialiste Benoît Hamon veut augmenter la participation de la sécu sur ces postes. Par ailleurs, François Fillon et Marine Le Pen veulent supprimer le tiers payant (dispense d’avance de frais) généralisé, mesure phare de la ministre Marisol Touraine, décriée par les médecins libéraux. Ils s’accordent aussi sur la fin de l’aide médicale d’État (AME, destinée aux étrangers sans papiers), que M. Fillon veut remplacer par une dispense d’avance des frais, limitée aux urgences et maladies graves (hors mineurs).

Mélenchon annonce « un grand plan de rénovation et d’isolation thermique principalement pris en charge par l’État », Hamon un « plan massif », Macron aussi avec, notamment, un audit gratuit des logements les plus énergivores et une prime au début des travaux en lieu et place du crédit d’impôt. Fillon envisage un crédit d’impôt pour favoriser les « éco-matériaux ».

Déchets Fillon veut encourager le recyclage, notamment en réduisant la TVA sur les produits comprenant 50 % de matériaux recyclés. Macron soutient l’économie circulaire – opportunité pour l’emploi – et compte diviser par deux les déchets ménagers mis en décharge en 2025, objectif fixé par la loi en 2015. Hamon et Mélenchon parlent de plan « zéro déchet ». Le premier veut la fin de l’incinération, lutter contre le gaspillage alimentaire, obliger les métropoles à recycler 50 % des déchets à horizon 2022. Le second veut allonger la durée de garantie des produits. TSU02.

tant que possible la présence des différents candidats et de leur parti dans nos pages, dans un souci d’équité », souligne Bertrand Meinnel. Sur le site Internet, en un seul clic, les internautes peuvent aussi retrouver tous les articles traitant des élections qui sont réunis dans une même rubrique accessible dès

la page d’accueil « Présidentielle 2017 ».

ET APRÈS… LES LÉGISLATIVES

Même dispositif prévu pour les législatives avec une signalétique particulière pour identifier les articles au fil des pages et une rubrique spéciale sur le site Internet. « Nous suivrons la campagne avec

Une campagne électorale est toujours un moment fort dans la vie d’une Rédaction. Elle offre un rendez-vous important avec ses lecteurs, à qui nous voulons donner les informations essentielles avant leur choix dans les urnes. Aux journalistes de vivre avec intensité, mais aussi avec distance, cette période où les états-majors politiques sont aux aguets et les militants parfois exaltés. Mais nombreux parmi les citoyens sont ceux qui s’interrogent, doutent, ou voient leurs certitudes chanceler ou basculer. Notre travail est de relater les événements de campagne, et celle de la présidentielle n’en manque pas. Raconter les faits nationaux marquants comme ceux survenus dans notre région et nos cités, en veillant à donner la parole aux habitants comme aux élus ou à des « experts ». Et proposer d’aller plus loin avec des interviews des candidats et des comparaisons de leurs programmes. L’élection présidentielle n’est qu’une étape, que nous vivons aussi en spectateurs, comme chaque Français. Au plan local, nous sommes davantage acteurs avec la campagne des élections législatives qui a déjà débuté. Écrire les enjeux et faits de campagne, sans partipris ni crainte de déplaire, donner la parole à tous, est une période toujours prenante et parfois difficile. Mais parce que le Courrier picard est un journal engagé pour la démocratie et l’expression du suffrage universel, il est essentiel d’aider jour après jour chacun à faire son choix librement et en conscience. Et à l’exprimer dans les urnes. des synthèses sur chaque circonscription relatant les enjeux et présentant les candidats. Des cahiers départementaux sur le bilan des candidats sortants sont également prévus pour éclairer les lecteurs », explique Bertrand Meinnel. De quoi, là encore, avoir les informations essentielles pour que chacun puisse faire son choix.

SOIRÉE ÉLECTORALE : UN BOUCLAGE PAS COMME LES AUTRES Si dans la journée, les électeurs se mobilisent pour aller glisser leur bulletin dans l’urne, les soirs d’élection, toutes les équipes du Courrier picard sont sur le pont pour relayer l’information au plus près du terrain ! À tous les étages, c’est l’effervescence… Les journalistes et les correspondants sont sur place et dans les agences locales en relation constante avec les Mairies et la Préfecture pour collecter les informations. Les assistantes de rédaction saisissent en temps réel les résultats qui tombent commune par commune afin de préparer les pages spéciales à paraître le lendemain. Un travail de fourmi continuera encore le lundi car les résultats bureau par bureau pour les grandes villes paraîtront le mardi suivant.

À partir de 20 heures, l’équipe Web met les premières informations en ligne et retransmet des alertes régulières des journalistes reprenant les évolutions, les réactions et les premiers chiffres qui tombent. Tard dans la nuit, les dernières informations seront mises en pages reprenant les résultats de proximité, pour chaque commune, sur une vingtaine de pages dans les trois éditions départementales. Sans oublier la mobilisation des journalistes qui offriront dès le lendemain aux lecteurs une dizaine de pages d’analyses locales, départementales, régionales et internationales avec les premières réactions à chaud sur les résultats. Un dispositif exceptionnel qui sera à nouveau mis en place pour le second tour de la présidentielle mais également pour les législatives…


PARTENARIAT

Rythmer la vie de la cité avec Mégacité Le Courrier picard est partenaire de nombreux événements orchestrés par le Centre de congrès Mégacité d’Amiens.

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oire exposition de Picardie, Salon habitat immobilier VIVING, Forme beauté et bienêtre, Salon du chocolat, Loisirsland, Chasse pêche et cheval, les événements grand public qui se déroulent à Mégacité font battre le cœur de la ville d’Amiens et de toute la région. Et c’est tout naturellement que le Courrier picard, qui se veut au plus près des habitants de la Picardie et de leurs sorties, est partenaire de nombreuses manifestations et animations portées par le Centre de congrès.

L’INFORMATION RELAYÉE DANS NOS PAGES

Dates, programme complet, parfois même plan détaillé, le Cour-

rier picard offre à ses lecteurs les informations sur les rendez-vous de Mégacité. En famille ou entre amis, le journal permet de préparer sa sortie en toute sérénité et de choisir ses horaires en fonction des animations ou des tarifs promotionnels proposés par le Centre de congrès.

VOTRE QUOTIDIEN GRATUIT LORS DES ÉVÉNEMENTS

Lors des grands rendez-vous de Mégacité, les visiteurs peuvent bénéficier gratuitement de leur quotidien régional déposé en accès libre. En effet, les équipes se mobilisent pour livrer chaque jour de nombreux exemplaires fraîche-

Mégacité accueille régulièrement des salons grand public, prochainement, la Foire exposition de Picardie se déroulera du 3 au 11 juin. ment sortis des presses et apporter gratuitement l’information aux exposants et aux visiteurs des salons.

UN STAND POUR DES ABONNEMENTS À TARIF PRÉFÉRENTIEL

L’équipe du Courrier picard se mo-

bilise également pour être présente sur de nombreuses manifestations, comme dernièrement sur le Salon du chocolat. Venez faire une petite halte sur le stand aux couleurs du Courrier picard qui vous permettra de découvrir nos

HORS-SÉRIES

LA QUESTION DES ABONNÉS LE PRIX DU JOURNAL VA AUGMENTER… QUAND ET DE COMBIEN ? La nouvelle formule du Courrier picard lancée en septembre 2016, accompagnée par la création d’une septième édition locale, a permis toujours plus de proximité, d’engagement et de plaisir de lecture pour les lecteurs. Le nouveau site Internet du journal, lancé en février, a aussi permis un accès libre et rapide à l’information pour les abonnés 7j/7 qui bénéficient gratuitement de ce service. Mais pour cela, le Courrier picard doit investir dans des technologies innovantes, se doter d’expertises et consolider ses équipes locales, au plus près du territoire et de ses habitants. Ces évolutions indispensables nous amènent à faire évoluer nos tarifs à compter du 1er juin, d’un montant de 10 centimes par jour. Le journal du dimanche au jeudi sera donc au prix de 1,20 €, tandis que le vendredi avec le Femina et le samedi avec le TV Magazine, il sera au prix de 1,50 €. Cette augmentation minimale permet de mieux répondre à vos attentes. Les abonnés par prélèvement recevront un courrier avec les nouveaux montants dans les jours qui viennent. N’hésitez pas à contacter le service clients pour toute question ou demande particulière.

produits. Prochain rendez-vous : sur la Foire exposition de Picardie, du 3 au 11 juin, avec de nombreuses animations sur le thème du sport et la présence de Jérémy Stravius, notre champion de natation régional.

Hors-séries en vue… LES PICARDS CÉLÈBRES

Pour ceux qui veulent découvrir toujours plus notre belle région, son histoire, ses trésors et ses traditions, la Rédaction du Courrier picard propose de nouveaux horsséries à paraître prochainement.

Portraits, photos, anecdotes… Ce hors-série vous invite à plonger dans l’histoire de la Picardie à travers les personnalités, hommes et femmes, qui y sont nés ou y ont vécu. Artistes, scientifiques, résistants, entrepreneurs, inventeurs, tous ont marqué le territoire et ont été marqués par la Picardie. Sortie prévue en septembre

NOS BEFFROIS

Les Hauts-de-France ont une richesse patrimoniale exceptionnelle. Les beffrois en sont un exemple remarquable. Ce hors-série met en lumière 44 beffrois dont une quinzaine en Picardie. Sortie prévue en juin

LES EXPRESSIONS PICARDES

BALADES INSOLITES

Les puits tournants de Fréchencourt, l’arbre à loques de Senarpont, la tour florentine à Hirson, autant de lieux insolites qui dévoilent leurs secrets dans le horssérie Balades insolites. Un guide pour découvrir ces sites atypiques et se balader dans les alentours afin de voir d’autres curiosités. Sortie prévue en juin

Le Courrier picard vous invite en balade...

LE PATRIMOINE PICARD TOME II

Suite du premier guide touristique hors des sentiers battus, ce tome II vous invite à découvrir et redécouvrir d’autres sites incontournables ou moins connus à travers anecdotes et informations historiques. Sortie prévue fin août.

Le Picard n’est pas qu’un patois, c’est une langue vivante et vibrante ! À travers des dessins humoristiques, découvrez de nombreuses expressions picardes qui font la richesse de cette langue haute en couleur. Sortie prévue en septembre Hors-séries à découvrir en librairies, en kiosques et sur la boutique Courrier picard. Retrouvez les hors-séries déjà parus et des offres promotionnelles sur : www.boutique-courrier-picard.fr


LES BONS PLANS DES ABONNÉS Ces offres sont réservées aux abonnés du Courrier picard. Vous ne les retrouverez pas ailleurs.

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CHEMIN DE FER DE LA BAIE DE SOMME SAINT-VALERY-SUR-SOMME

LE FAMILISTÈRE DE GUISE GUISE

GET OUT AMIENS

PARC HEROUVAL BOURY-EN-VEXIN

-10 %* sur un billet aller-retour

6 €* la place au lieu de 9 €

2 €* de réduction par personne

1 place achetée = 1 place offerte*

Découvrez de façon originale et authentique les villes et paysages de la Baie de Somme !

Le Familistère de Guise est un musée qui raconte l’aventure d’un idéal.

Adulte : 12,87 € au lieu de 14.30 € Enfant : 9,63 € au lieu de 10.70 €

Cité Familistère 02120 Guise Tél : 03 23 61 35 36 www.familistere.com

Vous n’êtes pas seulement un groupe de détectives piégés dans une salle pleine d’indices, vous êtes aussi la clé de sortie. Vous n’avez que 60 minutes pour percer les mystères !

Retrouvez une plage de sable fin avec des jeux d´eau mais aussi des toboggans, des châteaux gonflables, des montagnes molles, des piscines à balles.

9, rue du Général Leclerc 80000 Amiens - Tél : 09 82 27 17 50

Départementale 915 60240 Boury-en-Vexin Tél : 02 32 55 33 76 - www.herouval.com

Gare de Saint-Valery 80230 Saint-Valery-sur-Somme Tél : 03 22 26 96 96 - www.cfbs.eu

Ouvert tous les jours de 10h à 18h.

Réservation uniquement sur : www.amiens-getout.fr

* Offre non cumulable. Valable jusqu’au 2 juillet 2017 sur présentation de ce coupon.

* Offre non cumulable. Valable jusqu’au 31 août 2017 sur présentation de ce coupon.

* Offre non cumulable. Valable jusqu’au 31 août 2017 sur présentation de ce coupon. Tarifs sur www.amiens-getout.fr

GRIMP A L’ARB PIERREFONDS

VOYAGE PASSION SOMME

L’ÎLE VERTE HIRSON

1 entrée piscine achetée = 1 offerte* 2 €* de réduction sur une entrée + une boisson ou une barre chocolatée offerte Au cœur de la magnifique forêt de Compiègne, venez découvrir nos parcours accrochés sur des arbres centenaires D547 à Pierrefonds Tél : 03 44 86 45 98 - 06 71 06 10 71 www.grimpalarb.fr * Offre non cumulable. Valable jusqu’au 31 août 2017 sur présentation de ce coupon.

Enfants ou adultes, quel que soit votre âge, venez profiter des plaisirs et des bienfaits de l’eau.

-10 %* sur la destination de votre choix Départs depuis votre région : Rivery - Abbeville Noyon - Albert Beauvais - Saint-Quentin Tél : 03 22 70 91 83 www.voyagepassion.com * Offre non cumulable. Valable jusqu’au 31 août 2017 sur présentation de ce coupon.

Tarif communauté** : 4 € et hors communauté : 5 €

L’Île Verte - Centre Aqualudique Bowling - SPA Bien-être ZAC Le Taillis - 02500 Hirson Tél : 03 23 99 39 70

* Offre non cumulable. Valable jusqu’au 31 août 2017 sur présentation de ce coupon.

RENDEZ-VOUS AU MOIS DE SEPTEMBRE POUR DÉCOUVRIR DE NOUVEAUX

BONS PLANS !

Facebook : Ile Verte à Hirson www.cap-ile-verte.com * Offre non cumulable. Valable jusqu’au 30 juin 2017 sur présentation de ce coupon. ** Tarif non cumulable pour les habitants de la Communauté de communes sur présentation d’une carte résidant.

Gagnez une visite à l’imprimerie de la Pilaterie à Marcq-en-Barœul (59) ! Pour jouer c’est simple : répondez à la question suivante et complétez le formulaire ci-dessous, à retourner au : Courrier picard - Jeu des abonnés - 29, rue de la République - CS 41 021 - 80010 Amiens - Cedex 1

Combien de mètres contient une bobine de papier journal ? 1 : 200 m 2 : 15 000 m 3 : 100 000 m Prénom : ..................................................................... Nom : ............................................................................... Adresse : ................................................................................................................................................................... Code postal : ............................................................. Ville : ................................................................................. N° de tél : ................................................................... Mail : .................................................................................

Jeu gratuit et sans obligation d’achat, valable jusqu’au 21 mai 2017. Tirage au sort parmi les bonnes réponses. Les gagnants seront contactés par téléphone fin mai.


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