Remue Méninges

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remue mĂŠninges


Sténopé, la photo humble ~ Clément Mahé Adepte des procédés photographiques argentiques et d’une simplicité volontaire au quotidien, le sténopé m’a permis de conjuguer démarche artistique et plaisir de l’expérimentation. Une boîte à chaussure ou un pot à lait percé d’un trou devient ainsi une boîte à photos, à poser dans un coin. Attendre, plus ou moins longtemps et découvrir ce que le temps a imprimé sur le papier. La capture de l’instant soumis aux aléas de l’exposition et du cadrage au pifomètre, l’imperfection de l’image comme condition de l’exercice, la surprise révélée en négatif en quelques minutes. L’humilité face à la lumière, au temps et au hasard.


Préambule Le Conseil de développement a décidé d’apporter, à sa manière, sa contribution à “Destinations 2030” , vaste réflexion lancée par la CARENE sur l’avenir de l’agglomération à l’horizon 2030. Intitulée “2030 les Visions Citoyennes”, la démarche du Conseil a cherché à laisser place à l’imagination et à la diversité d’expression des membres pour qu’ils fassent part de leurs rêves, de leurs craintes et des futurs envisageables pour l’agglomération. Après “Sur le vif” , “Remue méninges” est la deuxième contribution du Conseil de développement à “Destinations 2030”. Elle est le résultat des travaux menés, entre novembre 2011 et mai 2012, par un groupe de 22 membres du Conseil siégeant en leur nom propre. Le groupe avait comme objectif, à partir d’une question, de produire des idées nouvelles, originales et concrètes selon la méthode du “remue méninge écrit tournant”. Cette méthode créative repose sur les principes d’une forte participation, d’une égalité d’opportunité d’expression, d’une suspension du jugement (“avocat de l’ange”), d’une recherche la plus étendue possible et du “laisser aller” des membres. Ainsi, les suggestions en apparence absurdes et fantaisistes sont admises durant la phase de production et de stimulation mutuelles. “Remue méninges” rassemble l’ensemble des idées émises par le groupe : entre VISIONS, REVES et UTOPIES de l’agglomération nazairienne en 2030. Les sténopés sont de Clément Mahé, photographe amateur, citoyen volontaire au Conseil de développement. Guy Couillaud et Alain Geffroy, personnalités qualifiées.

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Comment organiser l’augmentation de la population sur notre territoire à l’horizon 2030, tout en préservant l’environnement et en veillant à la mixité sociale ?

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…on “habitait collectif” en 2030 ?

…on favorisait l’intergénérationnel ? Un lieu d’information et d’échanges de services intergénérationnels est créé et permet à toute personne, notamment aux seniors, de proposer un logement à son domicile en échange de services rendus.

…on densifiait l’habitat ? Les parcelles appartenant à des seniors sont urbanisées en autorisant la construction de logements pour des jeunes couples à revenus modestes en échange de services rendus.

…on créait des commerces dans les étages ? Des bâtiments de plusieurs étages sont construits ou aménagés pour accueillir à la fois des logements à loyers modérés ainsi que des commerces, des activités artisanales de biens de consommation, des animations culturelles tout public et des espaces verts (arbres et murs végétalisés).

…on installait la nature sur les toits ? Des espaces de verdures sont prévus sur les toits des bâtiments (administrations, entreprises, ...) alliant loisirs et productions maraîchères (jardins familiaux, ruches, ...).


…on construisait des îlots en mer et en Brière ? En veillant à ne pas interférer sur l’écosystème, des îlots sont construits en mer sur des barges mobiles pouvant être reliées entre elles. Pour préserver les terres hautes de Brière, des îlots sont également construits sur pilotis et sur les zones humides à moins d’un mètre NGF (Nivellement Général de la France).

…on inventait la ville des “cellules et corridors verts” ? La ville est divisée en “cellules” comprenant chacune les logements ainsi que des services, commerces et équipements pour l’ensemble des habitants. Les “cellules” sont reliées par des “corridors” verts (transports doux, allées piétonnes, coulées vertes) permettant les déplacements doux. Les voitures sont laissées en périphérie, l’accès aux “cellules” se faisant par transports collectifs gratuits.

…on créait des zones verticales de loisirs et de cultures ? Les entreprises sont installées en périphérie. Les espaces libérés permettent de créer des zones verticales de loisirs et de cultures. Les friches urbaines et industrielles sont utilisées pour créer des lieux dédiés à la culture et aux commerces.

…on imposait la mixité sociale ? Des outils sont créés permettant : - de contraindre les promoteurs immobiliers à réaliser des projets garantissant une mixité sociale dont 20 % de logements dédiés aux seniors et aux personnes handicapées, - de garantir un prix au m2 égale et accessible pour tous à l’échelle de l’agglomération - d’offrir, à l’échelle d’un quartier, des services diversifiés répondant aux besoins de tous les habitants - de créer des logements modulables en fonction des temps de vie

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Comment rendre l’agglomération nazairienne attractive pour les populations jeunes à l’horizon 2030 ?

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…on créait une Maison de l’emploi et de la formation ? Une maison de l’emploi et de la formation est installée dans la zone de Brais. Elle permet de dynamiser les échanges entre les entreprises, les établissements de formation et les (futurs) professionnels, de favoriser les parcours, de repérer les besoins et les offres d’emplois. Des conférences sont organisées où les chefs d’entreprise viennent présenter leur métier, leur parcours professionnel et leur entreprise. Un fonds documentaire et des outils informatiques sont en accès libre. Un lieu de restauration permet les rencontres et les échanges d’expériences. Pour inciter les populations jeunes à venir vivre dans l’agglomération, un site internet, géré par des jeunes, recense les emplois et les logements disponibles sur le bassin d’emploi.

…on inventait le “squat de la création“ ? Un lieu de la création artistique, ouvert au public en journée et la nuit, est créé. Ce lieu “où il se passe toujours quelque chose “ est facilement accessible avec des navettes gratuites. Il est géré et animé par des artistes proposant aux habitants des ateliers de peinture, de sculpture, ... Les meilleures œuvres sont exposées dans des lieux publics à l’échelle de la Loire-Atlantique.

…on installait une base de loisirs au Bois Joalland ? Une base de loisirs est créée au Bois Joalland. Elle comprend des lieux pour se restaurer et se divertir en journée et en nocturne ainsi que des activités nautiques. Des transports en commun et des pistes cyclables permettent à tous les habitants de l’agglomération d’y accéder.

…on facilitait la garde d’enfants partout et pour tous ? Un accueil des bébés et des enfants est organisé à tous les moments de la journée et de l’année avec, à l’échelle de l’agglomération : des crèches et haltes garderies pour tout le monde et dans toutes les communes sans condition d’emploi, des horaires étendus pour les emplois atypiques, des crèches dans les entreprises, de l’accueil occasionnel et de l’accueil d’urgence, de l’accueil lors des réunions professionnelles.

…on rendait possible “l’Université en ligne “ ? Les formations initiales et continues sont développées sur Saint-Nazaire en décentralisant des filières de Nantes et en prévoyant des possibilités d’enseignement à distance dans les communes de l’agglomération (visioconférences, documents en ligne, site internet interactif, …). 10 | 28


…on révélait une agglomération rayonnante ? L’agglomération nazairienne est attractive mais les jeunes ne le savent pas forcément. Les atouts de l’agglomération sont mis en exergue à travers une émission périodique sur Télénantes et des interviews d’habitants diffusés aux niveaux national et international. Le site internet CARENE devient interactif et participatif avec des blogs citoyens, un compte twitter et une mise à disposition des données publiques (open data). Un évènement international est créé : festival du roman noir, festival de l’art contemporain, festival des droits des femmes, … Un film DVD est réalisé par un cinéaste présentant, au travers d’une intrigue, les attraits de l’agglomération. Le DVD, sous licence libre, est diffusé en boucle dans les hôtels de l’agglomération, en France voire en Europe, sur les sites de la CARENE, des communes, de la Région, ...

…on organisait “les tours catalanes” à Saint-Nazaire ? Une ou deux fois par an, des rencontres sportives entre tous les jeunes des différentes communes de l’agglomération nazairienne sont organisées. Ces rencontres, sans être de haut niveau, seraient spectaculaires -à l’exemple des tours catalanes, festives et mettraient en avant le sport féminin autant que le sport masculin : compétition nautique sur l’estuaire à partir de bateaux réalisés en temps limité par les jeunes, course de ballons dirigeables, …

…on développait les rencontres culturelles et festives ? Des lieux de diffusion culturelle et de rencontres, facilement accessibles avec les transports en commun, sont développés dans l’agglomération (par exemple, un skate parc associé à un café théâtre sur le toit de la base sous-marine, dans le port du Brivet ou de Penhoët). Des concessions de 6 mois à un an sont accordées à des créateurs et des restaurateurs qui initient ensemble des évènements.

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Que peut-on imaginer, de façon concrète, pour faire de l’agglomération nazairienne une “cité d’eau et de nature” en 2030 ?

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…on plantait “des arbres à palabres” à Saint-Nazaire ? Le programme local de l’habitat inclut des surfaces dédiées à la nature et à la biodiversité. Par exemple, il est prévu pour chaque immeuble des terrasses ou balcons organisés en potagers ou jardins d’agrément. Les arbres existants sont préservés selon la règle d’un arbre au moins pour 5 logements. Des nichoirs à oiseaux sont intégrés dans les constructions. L’eau de pluie est récupérée et des composteurs ou lombriculteurs sont installés pour chaque bâtiment. Les constructions en pisé sont réintroduites. Les toits terrasses des bâtiments sont végétalisés et reliés entre eux par des passerelles. Les règles locales d’urbanisme permettent aux habitants volontaires de reconquérir les délaissés communaux avec des espèces introduites ou naturellement présentes dans le milieu naturel. Des essences locales sont plantées dans la ville (frêne, chêne, …). Des arbres à palabres sont installés dans chaque quartier. Comme en Afrique, ils constituent des lieux de rencontre, à l’ombre duquel les habitants s’expriment sur la vie en société, les problèmes du quartier, la politique. Ce sont aussi des lieux où les enfants viennent écouter des histoires racontées par d’autres habitants. Un observatoire de la biodiversité est créé pour veiller aux équilibres écologiques.

…on créait une maison de l’eau ? Les toits des bâtiments sont plats et accessibles à tous. Ils sont végétalisés tout comme les murs avec des essences locales variées. Ils forment un paysage naturel harmonieux. Des citernes collectives de récupération d’eau sont installées dans tous les bâtiments publics et privés. L’eau récupérée permet de créer un rideau de pluie qui tombe depuis le toit de la base sous-marine jusque dans le port. Un éclairage nocturne est installé. Une maison de l’eau à vocation pédagogique permet de lutter contre le gaspillage.


…on faisait de l’agglomération nazairienne une “île aux canaux” ?

L’agglomération nazairienne est une “île” quadrillée de canaux. Ces canaux créés, éventuellement par substitution aux voies automobiles existantes, sont doublés d’un réseau de voies piétonnes et cyclables et connectés aux communautés voisines. Des navettes fluviales -accessibles aux vélos- sont mises en place sur la Loire entre Paimbœuf <> Saint-Brevin-les-Pins et Saint-Nazaire. Un système de location de véhicules électriques terrestres et amphibiens est organisé pour relier les voies d’eau et les routes. Ces véhicules sont silencieux et écologiques. Certains sont tractés par des chevaux de halage. Des stations, sous forme de quais flottants, sont créées. Des zones de stationnement pour vélos et des parkings relais pour les voitures sont prévus. Sur ces voies d’eau, des bateaux stationnaires sont aménagés en lieux de vie, loisirs, culture, services, … La fête des chalands fleuris de Saint-André des Eaux est étendue au territoire de la CARENE. Une fête de l’écrevisse est organisée. Le long des voies cyclables, des parcours de santé pour les enfants et les adultes sont créés à partir de la nature existante (arbres couchés, balançoires dans les arbres, accro branches, …). Les voies d’eau sont peuplées de poissons tandis que la pêche et les pêcheries sont favorisées. La végétalisation des berges est assurée. Les voies cyclables sont aménagées et entretenues de façon naturelle, sans goudron et sans produits phytosanitaires. La qualité de l’eau et la biodiversité font l’objet d’une surveillance scientifique. 15 | 28


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…on inventait “la nature accessible et collective” ? En ville, la nature est accessible pour tous à pied dans un rayon de moins de 500 mètres avec des parcs, des espaces verts, des “espaces barbecue”, ... Les espaces verts collectifs sont privilégiés. Les jardins individuels sont mis en commun. Des potagers biologiques sont créés et encadrés par des maraîchers professionnels. Les productions font l’objet d’échanges entre jardiniers.

…la ville de Saint-Nazaire se dotait d’un port de plaisance et de pêche ? Une zone de pêche et de plaisance est créée à Méan Penhoët et sur le port de Saint-Nazaire à partir des bassins existants. La végétation occulte au maximum la structure du port. Un espace permet la vente les produits de la pêche à la débarque des bateaux. Une charte environnementale impose des “bonnes pratiques” aux pêcheurs et plaisanciers (carburants non polluants, recyclage des déchets, …) et permet la préservation de la ressource halieutique.

…Cuneix avait son belvédère ? Un belvédère est construit sur le site de Cuneix (préalablement dépollué), en bordure du marais de Brière. L’ensemble des chemins pédestres et équestres ainsi que les canaux de l’agglomération sont interconnectés de la Vilaine à la Loire. Une table d’orientation et des panneaux pédagogiques sont installés pour évoquer la faune, la flore, le patrimoine et l’histoire de la Brière. Un marais salant miniature et pédagogique est créé.



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Que peut-on imaginer, de façon concrète, pour diversifier l’économie de l’agglomération nazairienne à l’horizon 2030 ?

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…on fabriquait des perches de ski à Saint-Nazaire ? Le développement d’entreprises de recyclage et d’insertion est favorisé sur le territoire. Des ressourceries sont créées à partir des déchets, du démantèlement des avions, des navires, des éoliennes et des entreprises désaffectées. De nouvelles activités économiques voient le jour grâce aux matériaux récupérés. Par exemple, une entreprise de fabrication de perches de ski est créée. Sa production est envoyée dans les Pyrénées par la mer. Un atelier de recyclage de vêtements produit des habits “vintage” dignes des grands noms de la haute couture. Un défilé de mode permet de faire connaître les produits et de communiquer sur le recyclage comme moyen de diversifier l’économie. Une filière de récupération et de valorisation des métaux précieux issus des déchets électriques et électroniques est lancée.

…on mettait en synergie les zones d’activité ? Les zones d’activité du territoire sont développées et organisées en synergie. Elles rassemblent, chacune, des entreprises ayant des liens de production. Par exemple, la zone de Cadréan accueille des entreprises chargées du démantèlement des avions et des navires avec récupération des métaux. Un inventaire des déchets industriels est réalisé. Il permet de recenser les matériaux qui peuvent devenir des matières premières pour d’autres entreprises locales.

…Saint-Nazaire devenait une “ville escale” ? Saint-Nazaire devient une “ville escale” pour les bateaux de croisière. Des escales de 24h ou 48h permettent aux touristes de découvrir les marais salants, la Brière, les sites de production (STX, Airbus), de remonter l’estuaire jusqu’à Nantes et de visiter les îles de Noirmoutier, Belle-Île, etc. Une gare maritime est créée à l’emplacement de la raffinerie de Donges qui vient de fermer.

…on créait du pâté de ragondin et de la soupe de jussie ? Les ressources locales sont valorisées dans le domaine de la construction, de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la pharmacologie. Une conserverie maritime produit du pâté de ragondin et d’écrevisse de Louisiane ainsi que de la soupe de jussie. Les algues sont exploitées dans l’agroalimentaire et en pharmacologie. Le noir de Brière est utilisé par les maraîchers comme terreau de qualité, le roseau de Brière, pour les toits de chaume et le chauffage individuel (roselière thermique). L’artisanat et les petites et moyennes entreprises se développent pour répondre à la demande grandissante. 20 | 28


…on développait des activités maritimes et fluviales ? Les activités économiques liées à la mer et à la Loire sont développées (énergie, pêche, aquaculture, …). Un centre de recherche et de technologie associé à ces nouvelles activités économiques est créé. Des mini croisières maritimes et fluviales permettant de découvrir ces dernières sont organisées.

…on encourageait le développement des énergies vertes ? L’économie liée aux énergies vertes (isolation des logements, énergies renouvelables à petite échelle, …) est encouragée. Les petites et moyennes entreprises se spécialisent et se regroupent pour répondre à la demande. Un concours est organisé : il récompense les ingénieurs qui inventent de nouveaux produits à usage individuel avec les technologies locales (mini éoliennes, systèmes de récupération d’eau et d’énergie, systèmes d’évacuation des déchets, systèmes de transport, …). Un pôle de recherche sur les biotechnologies et les énergies marines renouvelables est créé en réseau avec les autres laboratoires en France et dans le monde. Une école d’ingénieur et des formations universitaires voient le jour.

…on créait un centre “Innov’Jeunes” au sein de l’IRT Jules Verne ? La recherche à haut niveau et les entreprises locales (aéronautique, navale, santé, énergies renouvelables, …) sont mises en relation pour créer des unités de production à haute performance technologique. L’Institut de Recherche Technologique Jules Verne de Nantes se développe avec la participation financière des entreprises nazairiennes (Airbus, STX, Total, …) et en partenariat avec le pôle universitaire de Saint-Nazaire. Un centre “Innov ‘Jeunes” au sein de l’IRT Jules Verne permet aux collégiens et lycéens de l’agglomération de proposer des idées nouvelles.

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…une usine de dessalement voyait le jour ? Une usine de dessalement d’eau de mer est créée sur une plateforme au pied des éoliennes. L’eau dessalée est utilisée par les entreprises locales et les agriculteurs. Le sel est récupéré pour l’industrie agroalimentaire.

…on se dotait d’une école d’ingénieurs maritimes ? Les formations liées à la mer sont développées en lien avec les besoins des entreprises locales. Une école d’ingénieurs en maritime est créée en réseau avec les autres écoles existantes à l’échelle nationale et mondiale.

…on implantait une centrale solaire en mer ? Une filière énergie solaire est créée. Des entreprises s’installent sur le territoire pour répondre aux besoins locaux. Un centre de recherche permet à la première centrale solaire maritime de voir le jour.

…on construisait des “blocs cabines” ? L’activité portuaire se diversifie en développant une activité de construction de blocs cabines servant à l’hôtellerie rapide, aux aéroports, aux écoles, aux entreprises et aux maisons d’habitation préfabriquée.

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Remerciements

Un grand merci à tous les participants qui ont accepté, le temps du groupe, d’être “des avocats de l’ange” et à Clément Mahé pour les sténopés.


Crédit photos : © Guy Toublanc / CARENE


Des mots pour le dire… Témoignages des membres du groupe à l’issu des travaux : Une expérience humaine et citoyenne Rencontres - Richesse des échanges - Brassage - Diversité Spontanéité - Humour et bonne humeur - Convivialité Sincérité - Tolérance - Egalité d’expression - Émotions Une méthode nouvelle, féconde et enrichissante » Sortir des cadres convenus » Lâcher prise » Accepter d’être un peu vulnérable » Dépasser les débats contradictoires » Un devoir d’anticipation pour les générations futures » De belles idées autour du “collectif”, du “développement durable”, du “lien social” Quelques regrets et interrogations » Des sujets parfois difficiles » Sommes-nous les plus compétents ? » Des thèmes importants peu ou pas traités : l’éducation, le développement universitaire, la recherche, l’innovation, ... » Un manque de temps pour approfondir les idées » Des idées vraiment nouvelles ? L’imagination à ses limites... Et demain ? » Des idées...qui ne resteront pas lettres mortes ? » Un intérêt grandissant pour la Cité et son développement futur » Une envie de comprendre, de s’impliquer davantage, de développer l’expérience au delà du groupe » Une envie d’aller plus loin, d’explorer d’autres manières de travailler, de vivre d’autres expériences citoyennes


Les conférences octobre 2011 › mai 2012 Pour “nourrir” le potentiel créatif des membres, des conférences, ouvertes au public, ont été organisées entre octobre et mai 2012. 4 octobre 2011 : “Démographie : quel portrait de notre territoire à l’horizon 2030 ?” Rencontre avec Olivier CHUPIN, Responsable de la cellule information géographique au Conseil général de Loire-Atlantique 7 novembre 2011 : “Raréfaction des énergies fossiles et réchauffement climatique : quel avenir pour notre territoire ?” Rencontre avec Alban LE FOLL, chef de projets développement durable de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM 44). 9 janvier 2012 : “Parc naturel régional de Brière : quel nouveau projet de territoire pour 2013/2025 ?” Rencontre avec Bernard GUIHÉNEUF, Directeur du Parc de Brière 23 janvier 2012 : “Quel développement durable pour l’estuaire de la Loire ?” Rencontre avec Laure DESPRÉS, Professeure émérite de Sciences Economiques à l’Université de Nantes, Coordinatrice de l’ouvrage collectif “L’estuaire de la Loire : un territoire en développement durable ?”, Presses Universitaires de Rennes, 2009 6 février 2012 : “La ville frugale ou comment inventer un nouveau “mode de ville” à la fois plus convivial, plus économe et plus écologique ?” Rencontre avec Jean HAËNTJENS, économiste et urbaniste, directeur du bureau d’études Urbatopie, auteur de “La ville frugale, un modèle pour préparer l’après pétrole”, Fyp éditions, octobre 2011. 27 février 2012 : “Panorama Culture Numérique” Rencontre avec Julien BELLANGER, chef de projets à PING, Association ressource et pépinière de projets innovants à Nantes 12 mars 212 : “Quelles perspectives économiques pour le bassin d’emploi de Saint-Nazaire ? Quel potentiel de développement des énergies marines renouvelables sur le territoire Presqu’île Estuaire ?” Rencontre avec Bruno Hug DE LARAUZE, Président de la CCI de Région et Christelle CELESTE, Conseillère industrie pour les projets Energies Marines Renouvelables à la CCI Nantes Saint-Nazaire 2 avril 2012 : “L’économie sociale et solidaire : courant alternatif ou levier majeur du développement économique pour nos territoires ?” Rencontre avec Hervé GOUIL, ancien directeur de l’Union Régionale des SCOP de l’ouest, diplômé HEC, créateur et directeur d’Anakena, centre de recherche et d’études pour le développement coopératif, auteur de “Réapprendre à coopérer” aux éditions Yves Michel. 14 mai 2012 : “Richesses ?... Qu’est-ce qui compte le plus pour nous ? De quoi sommes-nous riches ? Et en 2030 ?” - Reportée à la rentrée 2012 Rencontre avec Hélène COMBE, sociologue et politiste, Déléguée générale de l’Observatoire de la Décision Publique, Titulaire de la Chaire “développement humain durable & territoires” de l’Ecole des Mines de Nantes. En savoir plus : les diaporamas des intervenants sont téléchargeables sur www.agglo-carene.fr > rubrique Connaître la CARENE > le Conseil de développement 27 | 28


Conseil de développement de la CARENE Saint-Nazaire Agglomération 4, avenue du Cdt l’Herminier BP 305 44605 Saint-Nazaire cedex tél. 02 51 16 48 07 - fax : 02 40 19 59 20 conseil.developpement@agglo-carene.fr · picto-gramme.fr · 06/2012 · W0303 ·

www.agglo-carene.fr, rubrique : connaître la CARENE

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