3 minute read

KLH Ultimate One

TEST KLH

U l t i m ate O n e

Advertisement

Très ancienne marque américaine de Hifi (1957), KLH Audio n'est pas forcément le premier nom qui vient à l’esprit quand on évoque le domaine des casques Hifi. Et pourtant, son Ul�mate One s'est déjà fait une certaine réputa�on outre-Atlan�que. Il s'agit d'un modèle de salon, assez beau et bien fini, avec un transducteur à membrane béryllium, le tout pour à peine 300 euros ! Presque trop

beau pour être vrai. par Guillaume Fourcadier

Une bonne idée, mais pas 100% originale

Avec le KLH Ultimate One, extérieurement, peu de choses sont à jeter, mais nous devons tout de même pointer du doigt la très grande ressemblance de ce casque avec d'autres modèles qui existent déjà sous d'autres marques, et bien plus abordables, comme le SIVGA 007 (déjà testé sur ON-mag). Sur ce qui est une base générale ou partagée (la marque le reconnaît), KLH s'est permis d'améliorer de nombreux points cosmétiques et de fabrication, mais surtout la qualité des transducteurs. Une pratique sans doute pas aussi louable que si le fabricant avait dessiné et développé son casque de A à Z, mais qui n'a rien de nouveau et permet, d'une certaine façon, de réduire les coûts. Simple mais bien conçu, le KLH Ultimate One est développé autour d'une structure en métal léger, avec des coques usinées en ébène et une sellerie (bandeau et coussinets) en cuir d'assez bel effet. Même s’il n’est pas bâti comme un tank, ni n’a la maturité d'un Philips Fidelio X3 par exemple, le KLH Ultimate One est déjà très bien fini. Bon point également, le confort est suffisamment bon pour permettre de longues séances d'écoute. L’Ultimate One n'est pas trop lourd (340 g) et son poids est assez bien réparti. Néanmoins, ses coussinets circum-auriculaires peuvent s'avérer un peu petits pour les grandes oreilles.

Musicalité et puissance

Modèle Hifi ouvert, le KLH Ultimate One intègre en son sein des transducteurs électrodynamiques de 50 mm, avec des membranes annoncées comme étant en pur béryllium. En allant un peu plus dans les détails, il s'agit plus précisément d'une surcouche de béryllium, ce qui est logique dans cette gamme de prix. Dès la première écoute, nous sommes surpris par le parti pris joueur de ce casque. Relativement équilibré dans son ensemble, l'Ultimate One n'en est pas moins d'une grande expressivité, quitte à accentuer légèrement le ressenti des basses fréquences, ces dernières restant à la fois très amples et extrêmement techniques. Une qualité que n'ont pas les aigus, qui malgré un rendu à la fois clair et non agressif, n'ont pas la richesse que peuvent apporter de vraies membranes en béryllium. Très cohérente, la scène sonore reste pourtant intimiste, avec des médiums un peu (trop ?) en retrait. Suffisamment ouverte, l'écoute n'a pas encore la profondeur de celle offerte par un Fidelio X3, ce dernier proposant une meilleure séparation des instruments, une restitution plus détaillée et analytique. Le KLH Ultimate One chante très puissamment, avec un grain analogique, quand le casque de Philips est plus calme et apaisé, un peu plus froid mais plus aéré, plus proche d'une expérience Haute Fidélité. Très polyvalent pour qui accroche à son caractère généreux, le KLH Ultimate One se marie bien avec à peu près tous les amplis casque. Une simple sortie jack 3,5 mm de petit baladeur lui permet déjà de s'exprimer sans entrave. Il s'agit d'un casque maîtrisé et musical auquel il est difficile de trouver de gros défauts.

300 €

Spécifications

•Type : casque Hifi ouvert •Câble en Y •Transducteurs : éléctrodynamiques de 50 mm avec surcouche béryllium •Réponse en fréquence : 18 Hz – 22 kHz •Sensibilité : 97 dB •Poids : 340 g

Notre avis

This article is from: