Conte de cailloux.
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Pierre Rebichon
Qui voit verra !
LES ÉDITIONS CONTE LÀ-DESSUS ! http://www.rebichon.fr
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Qui voit verra ! RĂŠflexion(s). http://www.rebichon.fr
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« Qui voit verrat...»
Comme me le dit souvent un ami sûr : Donne tout ce qui te passe par la tête, ignore le conformisme et les idées reçues ; laisse les troupeaux aux vaches, aux moutons, c’est la « verrat-cité » qui compte ! Dans cette ferme de mots où les fumiers sont rares, où vêlent des messages d’espoir, de naissances en mise bas, elle nous fait lever la tête (et ça le “ veau ”, comme l’aurait dit une de nos copines de “ l’eau réal ”). Oui, c’est réel, c’est en marche, pour aujourd’hui ou pour demain : la qualité sera reconnue, la créativité aussi, où qu’elle se trouve. Au sol comme aux cieux. La queue de Mickey qui tournoie au-dessus du manège de notre labeur quotidien et qui ne cesse de nous échapper, (alors qu’on aurait bien besoin de reconnaissance) , il paraît qu’on va l’attraper bientôt, ça va changer . Oui, ça vient et, comme le proclame José, on va enfin droit vers le commerce équitable. Le pays où le fournisseur , si petit soit-il, sera aussi respecté que le client.
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Ce petit conte véridique pourrait en être une illustration. Avez-vous remarqué les graviers de la couverture, ce sol que l’on méprise souvent ? Certains (quelle vulgarité !) leur crachent dessus, d’autres, en roulant à tombeau ouvert, les font éclater aux quatre coins... Oui, on considère souvent le sol comme le morne bitume de nos jours ordinaires…Mais, stop ! scrutons mieux ce banal plancher des vaches (ou des cochons), le plus au sol qui soit, celui qui arrête nos chutes au plus bas. Arrêt sur image ! Vous ne voyez toujours rien ? Dommage ! un monde vous sourit et vous l’ignoreriez ?
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Mais revenons à nos moutons (qui d’ailleurs, souvenezvous, étaient un verrat au début de notre propos), car j’espère que cette longue digression ne vous aura pas lassés. Donc, une impulsion me fait à nouveau observer le sol.
Et là… Magie ! Un gravier nous sourit. Il est là, au milieu de ses camarades embitumés, roulés, concassés… Généreuse surprise que j’ai voulu fixer, notamment en mémoire de mon père, parti depuis, et qui a partagé avec moi ce moment de bonheur. Un petit caillou qui rit sous nos pieds, un espace d’espoir . Car si l’angoisse, la tristesse, nous font baisser la tête et le regard, c’est parfois au plus bas que la vie nous offre un message d’espérance. Ce petit gravier en est la démonstration.
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Depuis lors, il est devenu la pierre la plus précieuse au monde et fait aujourd’hui partie de mes bijoux de famille (jalousement préservés comme on peut s’en douter !). Il est sous la protection de milliers de lasers et rayons X, hors des regards , à l’abri dans son écrin (de cheval). Il fallait bien que je clôture mon conte par une image fermière, comme il a commencé. Je me devais de le sceller (de cheval, bis) d’un bon mot , d’un calembour comme je les aime, n’en déplaise à certains.
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Si vous trouvez, vous aussi, une pierre aussi précieusement banale, merci de nous contacter. Nous nous ferons un plaisir de raconter aussi son histoire . Nous attendons le récit de vos découvertes à :
rebichon@gmail.com
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...à mon Père Jean Rebichon.
Je certifie sur l’honneur que ce gravier de silex est naturel, sans aucune intervention de peinture ou de marquage... c’est fou, je dessine souvent des personnages avec ce style de sourire. (voir les références des travaux sur le site : www.zimages.fr) Pierre Rebichon.
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La face cachĂŠe de la Pierre.
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Face pile sans âme particulière.
Reportage sur le vif en photos numériques © www.rebichon.fr tous droits réservés pour tous pays y compris ceux auquels vous n'avez pas pensé !