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ARTICLE 4
Gestion des eaux pluviales
La gestion sur le site des eaux pluviales, et notamment des eaux d’orage, permet de limiter la pollution des eaux par des rejets mal maîtrisés en aval. En effet, pour faire face à des orages importants, les collectivités sont conduites à surdimensionner réseaux et installations de tra i tement et, parfois, à rejeter sans traitement une partie des eaux affluentes y compris des eaux vannes et usées. Cela représente donc un enjeu économique non négligeable ainsi q u’un facteur important dans l’amélioration de la qualité des espaces et pays ages que procure la mise en place de techniques alternatives de gestion des eaux pluviales.
INDICATEURS DE SUIVI
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RÉDUIRE DE FAÇON SENSIBLE LA QUANTITÉ ET LA POLLUTION DES EAUX PLUVIALES REJETÉES AU RÉSEAU. DÉBIT DE FUITE AU RÉSEAU LIMITÉ À X l/s.hat.
t OBJECTIF
Un débit de fuite moyen à rejeter dans le réseau est fixé pour l’ensemble de la z o n e, en fo n ction de la nature du sol.
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débit de fuite au réseau Le débit de fuite représente le débit des eaux de ruissellement envoyé ve rs le réseau collectif.Sa régulation doit être validée en fonction de la nature du sol et du système de gestion locale des eaux pluviales.
◗
OBJECTIF
◗ quantité d’eau rejetée au réseau Pour chaque parcelle, un suivi des volumes d’eaux pluviales rejetées au réseau est réalisé.
◗ coefficient d’imperméabilisation Le coefficient d’imperméabilisation est le rapp o rt entre la surface imperméable de la zone et la surface totale. En terme de quantité d’eau, il représente le rapport entre les volumes d’eau à traiter et les volumes précipités.
à l’échelle de la zone FAIRE UNE DESCRIPTION DE LA GESTION DES EAUX PLUVIALES SUR LA ZONE ❉
❉ DESCRIPTION DE LA GESTION DES EAUX PLUVIALES SUR LA ZONE
Ce paragraphe a pour objectif de présenter les principes retenus pour la gestion des eaux pluviales sur la zone. Il convient de préc iser les éléments suivants : • le mode de gestion des eaux : si les eaux sont gérées pour tout ou partie à la parcelle ou de m a n i ère globale à l’échelle de la zone, • le devenir des eaux pluviales : infiltration dans le sol (suivant la nature du sol), rejet dans le milieu naturel (eaux superficielles : l a c, c o u rsd’eau, mer,…), ra c c o r d ement au réseau communal… Il convient par ailleurs de préciser l’origine des choix, à savoir si le choix repose sur des r e c o m m a n d a tions réglementaires (RAZ), techniques ou environnementales (nature du sol).
u METHODOLOGIE POUR DETERMINER LE MODE DE GESTION DES EAUX PLUVIALES La gestion des eaux pluviales sur la zone dépend de différents fa c t e u rs qui sont propres au site. On distingue les paramètres suivants : • flux d’eau pluviale généré par le secteur (et parfois son amont), • milieu naturel et sa capacité à recevoir le flux d’eaux pluviales, • existence ou non d’un réseau de collecte dimensionné pour recevoir le flux d’eau pluviale généré par la zone, • contraintes réglementaires (règlement de ZAC, périmètre de protection, SDAGE…) qui peuvent porter sur le type de gestion (collective, p rivative) ; sur l’exutoire final des rejets en refusant tout rejet v e rs le milieu naturel (sol ou eau superficielle) ; sur une technique de tamponnage,… La première approche dans les choix de gestion repose sur l’estimation des volumes d’eau pluviale qui tient compte des paramètres suivants : • données météorologiques (hauteur, i n t e nsité et fréquence des précipitations), • surface imperméabilisée de la zone ou de la parcelle, • topographie du site, • nature des terrains naturels et des surfaces non imperméabilisées (estimation des pertes au …/… ruissellement par infiltration naturelle des eaux).
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