le magazine qui rend hommage aux beautés colossales
Sexo
Premier
soir
PAGES Mode dans le placard des plumpettes
Scoop
Kaoutar
s’est mariée ! VERY FAT TRIP, TRANSPIRE, & BEAUTY, PASSE EN CABINE, IN THE KITCHEN, MÉLOMANE, ET SI ON SURFAIT CE SOIR…
w e i v r e t n I Témoignage s o r g x e n d’u
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L’édito 500
Comment perdre grammes en deux secondes !
Tous ce qu’il faut savoir sur le régime du D Vomito r
L’été sera chaud... avec
-10 kilos !
Fuyez toutes ces injonctions et feuilletez Plump !
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ous voici au 7ème numéro de Plump. Il y a quelque temps, nous annoncions la mise en vente de la version papier de ce numéro. Or, vous pourrez constater qu’il est encore gratuit et en ligne ! Nous travaillons d’arrache-pied pour que Plump puisse atterrir un jour entre vos mains. Patience... Dans ce numéro, un ancien gros se livre au détour de quelques questions : un témoignage sans tabou. Nous avons fait la connaissance d’Angélique Delestré, héroïne d’Ange & Like, web série pertinente et impertinente ! Attention ! Il y a aussi du scoop, en page 44 ! Les essentiels sont toujours au rendez-vous : beauté, sport, tendances, cuisine, musique et web, etc... Bon hiver et à très vite ! On vous aime ! Julie & Laurène
Plump // Chefs de projet : Julie Conduché et Laurène Hoffmann // Modèles rubrique Mode : Anaïs, Aurélie, Cassandre, Julia, Ludivine et Nina // Photographe rubrique Mode : Ophelie Mingau // Illustratrice rubriques Very Fat Trip, Transpire et Chaud devant : Pauline de Turckheim // Maquettiste : Julie Conduché // Correctrices : Coralie Roussel et Véronique Blot // Rédacteurs : Sarah Nathan, Marion Salaün, Aude Premier, Rosa Philadelphia, Marion Lamarque, Audrey Bourret, Jérémie Hummel, Julie Conduché, Laurène Hoffmann, Sophie Blot (http://lostinmykitchen.blogspot.fr), Monampersand.com, Audrey Gaillard (http://big-or-not-to-big.over-blog.com/), Cyril Trigoust, Véronique Blot. © Plump - 2014 Le magazine et chacun des éléments qui le composent (les marques, graphismes, textes, photographies...) relèvent de la législation française et internationale notamment celle relative aux droits d’auteur, aux bases de données et à la propriété intellectuelle. En particulier, la marque PLUMP qui est enregistrée à titre de marque en France. Toutes les autres marques citées sont la propriété de leurs titulaires respectifs. Toute reproduction, représentation, publication, transmission, ou plus généralement toute exploitation non autorisée du magazine et/ou de ses éléments engage votre responsabilité et est susceptible d’entraîner des poursuites judiciaires, notamment pour contrefaçon. Tout lien avec ce magazine doit faire l’objet d’une autorisation préalable de PLUMP. Contact : juloproject@gmail.com • http://plump-lemag.blogspot.fr • https://www.facebook.com/plumplemag
Socio Comment apprendre le geek en 3 niveaux Chaud devant Premier Soir, espoir ! Transpire Aqua quoi ? & Beauty Tradition beauté du monde : le layering japonais expliqué Passe en cabine Quoi de neuf dans mon dressing ? Entreview Angélique Delestré Mode 6 bombes, 6 thèmes, 6 looks G uys F*CK ME, I’m fabulous (même en hiver) Entreview Avant, j’étais gros. Mais ça, c’était avant B reaking news Kaoutar et Géraud Is in the kitchen Les recettes gourmandes de Plump DIY Je fabrique ma déco de Noël ! Websurfer Et si on surfait ce soir ? Melomane Bouge ton boule ! Aime et partage Les kifs de la rédac Aime et partage Les kifs de la rédac spécial créateurs Dit merci
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Sommaire
6 10 12 14 16 18 20 24 38 40 44 48 52 54 56 58 60 62
Very fat trip Tour d’horizon américain
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ip r t t a f y r e
tour d’horizon am Comment aborder un sujet aussi sensible que celui de l’obésité sans prendre en compte cet idéal promu par l’identité américaine, traversant des prairies étendues, des montagnes rouges et des champs de maïs transformés en labyrinthes géants où l’on joue à se perdre avec tant d’insouciance au milieu d’OGM ?
L
a conquête infinie de cette terre de liberté appelle le gouvernement à mettre en place de nombreuses réglementations sur la nourriture pour contrôler l’obésité. La vraie question est de savoir à qui profite le crime. Je suis une citoyenne en terre hostile, une exploratrice sans carte, sans compas dans ce vaste pays, terrain vague et à la fois fertile. Je parle une toute autre langue, pense et agis d’une toute autre manière. Mon rapport à la nourriture est aux antipodes des habitudes américaines. L’Amérique est une gloutonne passionnée. C’est une maîtresse capricieuse, gargantuesque, qui se laisse lentement tenter par le bio et les produits dits « naturels » bien qu’il lui soit encore difficile de la définir en ces termes.
temps, c’est de l’argent. Oui, et c’est loin de n’être qu’un mythe. C’est exactement pour cela que les habitudes alimentaires se doivent de s’aligner sur cet objectif monétaire qui gouverne tout ici. Les Américains se nourrissent par pure nécessité d’être performants au travail. Le repas doit donc être Prêt-à-manger (nom d’ailleurs donné à une chaîne de sandwicheries « à la française ») et les fast-food sont la marque de fabrique de cet état d’esprit. Si Henry Ford a été le pionnier du processus de la manufacture de l’automobile, la junk food est aujourd’hui accessible tous les 10 mètres, offrant une solution économique pour assouvir sa faim tout en faisant entrer en collision les concepts de nourriture et de nutrition.
« Les Américains préfèrent avoir le contrôle sur leur consommation de manière individuelle plutôt que de devoir accepter des mesures gouvernementales globales. »
Avant d’habiter aux États-Unis, j’entendais la France gentiment rire des proverbes comme : « Time is money ». J’en ai définitivement pris toute la mesure en me fondant dans cette culture si différente et si éloignée de la mienne. Le
Les supermarchés gigantesques fournissent des aliments à haute teneur en sucre, en sel et en graisse. Les lobbies alimentaires, tous en compétition, ont lentement habitué la population à consommer des produits fabriqués à moindre coût et incitant toujours plus à la surconsomma-
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éricain tion. On remplace le bon sucre par du fructose car il coûte moins cher et surtout, parce qu’il crée une addiction qui permet à l’industrie alimentaire de faire des bénéfices énormes. Une partie de cet argent lui permet alors de sponsoriser les campagnes électorales des gouvernants, pieds et poings liés par les désirs des géants de l’agroalimentaire. Pire encore, le fait que les gens deviennent alors obèses, au point d’en créer des maladies, profite bien sûr aux industries pharmaceutiques et au système de santé. De nombreux documentaires, comme Food Inc., ont permitsd’alerter la population quant au pouvoir de l’industrie alimentaire sur un gouvernement encore relativement passif face aux mesures à prendre pour éveiller les consciences. Les étiquettes sur les produits et les certifications bio sont présentes, bien que le procédé ne soit pas complètement transparent. Les campagnes publicitaires sur la consommation de produits frais et bons pour la santé sont bien moins actives qu’en France. Les interventions dans les écoles sont réservées à certains établissements tenus par des directeurs soucieux et conscients de la santé des enfants, mais c’est loin d’être une majorité. Seul le sport est mis en avant plus que tout, pour des raisons historiques autant que sociales. Problème de l’État libéral ? Pas seulement.
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Certains Américains engagés et ouverts au monde me disent que l’obésité peut et doit être contrôlée par l’individu lui-même : « Je ne blâme pas le gouvernement, car tout est écrit sur les étiquettes des produits que nous achetons. Mais l’État ne peut pas forcer les gens à l’écouter, ce ne sont que des suggestions. Certaines personnes sont incapables de suivre les informations nutritionnelles, ce n’est pas dans leur culture ni dans leur éducation. L’Américain n’aime pas qu’on lui dicte quoi faire. S’il ne suit pas l’Apport Journalier Recommandé, c’est de sa faute s’il devient obèse. S’il peut s’acheter des cigarettes et de l’alcool qui ne sont pas des produits essentiels, il n’a pas d’excuse pour ne pas investir dans une nourriture plus saine. » D’autres aimeraient plus d’intervention de l’État sur la chose, mais sans grand espoir que cela se réalise vu l’interdépendance qui existe entre le gouvernement et les lobbies alimentaires mais aussi pour des raisons sociétaires. « Les gens auraient le pouvoir de faire changer les mœurs en arrêtant d’acheter ces produits. Mais ils n’en ont pas le désir, ni la volonté. Ils sont trop habitués à un mode de consommation dans lequel ils se complaisent. Le gouvernement évite de prendre des mesures impopulaires risquant de mettre ses électeurs à dos. » Il est donc limité dans ses actions contre l’obésité non seulement par l’industrie agroalimentaire, pour des raisons monétaires, mais aussi par l’opinion publique qui n’est pas encore tout à fait prête à changer ses habitudes. Néanmoins, on voit depuis quelques années de plus en plus de mouvements individuels en faveur d’une nourriture plus saine. Les farmer’s
Site web Chicago farmers market
markets (équivalent de nos marchés) font fureur, même s’ils sont encore peu et saisonniers. Des jardinières urbaines se vendent comme des petits pains pour permettre aux gens de la ville de faire pousser quelques légumes frais. Les magasins bio ne font que grandir, prêchant une nourriture plus équilibrée et mieux contrôlée. Les Américains préfèrent avoir le contrôle sur leur consommation de manière individuelle plutôt que de devoir accepter des mesures gouvernementales globales. « C’est leur choix de décider de mieux se nourrir ou pas. Je n’ai pas envie de payer des taxes pour quelqu’un qui ne sait pas maîtriser son alimentation. C’est ce qui se passe quand le gouvernement régule la santé. Je ne veux pas payer pour l’incapacité des gens. » Le problème de l’obésité est donc d’abord un problème personnel qui se résoudra par une prise de conscience individuelle. On est bien loin des idéaux français en matière de règles alimentaires… Sarah Nathan
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LE CARNET D’ADRESSES D’UN HABITANT
www.editionsnomades.com
Socio
Comment apprendre
le geek
Le geek est tendance et vous avez peut-être déjà succombé à son charme si particulier. Désolée de vous l’annoncer mais votre boyfriend a eu une vie avant vous, vous arrivez donc dans un univers que vous ne comprenez pas. Pas de panique, ce petit guide est fait pour vous !
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ublié le geek du fond de la classe plutôt binoclar et associal. Infiltré dans toutes les strates de notre société, le geek est devenu tendance. Il travaille dans un secteur porteur et son rôle est essentiel pour bon nombre d’entreprises.
Geek level 1 : le geek amateur Le geek amateur est un petit curieux. Il a joué à Tetris pendant son enfance et a découvert les Pokémon sur la Game Boy pocket. Jouer c’est un peu sa madeleine de Proust. Même si les jeux ont évolué et que nos hommes peuvent s’acheter les dernières consoles, ils ont encore ce petit côté enfantin qui fait tout leur charme. Pour preuve, ils s’amusent des vidéos de petits chats sur YouTube ou encore des reprises de Games of Thrones en son 8 bits (sons synthétisés sur ordinateur ou console). Une idée de sortie cette semaine ? Le geek
level 1 adore les films à gros budget, plus il y a d’effets spéciaux ou de super-héros, mieux c’est. Et vous savez quoi, on s’y habitue ! Il porte des t-shirts rigolos qui parodient Mario, Pacman ou Star Wars. Une idée de cadeau, offrez-lui le t-shirt pierre/feuille/ciseaux/lézard/ Spock à la sauce The Big Bang Theory : http://www.coindugeek.com. Même s’il ne répond pas immédiatement à tous vos textos, il change de smartphone tous les 2 ans et connaît toutes les fonctions de l’appareil. Si au départ, il s’est un peu fait avoir par le marketing d’Apple, il ne jure maintenant que par les téléphones Android…
Geek level 2 : le geek culturel Tout ce qui faisait partie, il y a quelques années encore, de la culture underground du geek est révélé au grand jour. Le geek culturel n’est plus seul ! Des séries comme The Big Bang Theory
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en font l’apologie et de nombreux jeunes gens se reconnaissent dans cette bande d’amis aux traits à peine forcés : Star Trek, comics, conventions Star Wars, super héros, jeux vidéo… Tout y est ! S’il ne doit choisir qu’un livre, Le Guide du voyageur galactique est sa bible. Sachez simplement que 42 est la réponse au sens de la vie. Si vous connaissez la version 2010 de Tron, ne vous en vantez pas, il vous faut visionner l’original de 1982 réalisé par Steven Lisberger pour acquérir un semblant de crédibilité aux yeux du geek culturel. Et tant qu’à faire, foncez voir tous les Star Wars (mais préférez la première trilogie : épisodes IV, V et VI). Il lui arrivera de faire des soirées Lan ou même des week-ends entiers pour les plus assidus. Attention, ce n’est pas un nom de code pour aller dans un club de strip-tease, il s’agit simplement d’une soirée jeux vidéo entre potes où tous les ordinateurs sont reliés en réseau.
Geel level 3 : le geek professionnel Le niveau 2 passe dans la catégorie des professionnels et le domaine est vaste. Attention, ne confondez pas un développeur et un réparateur d’imprimante ! Le geek pro travaille dans une hotline, comme webmaster, DSI (directeur du service informatique), ou administrateur de base de données… Dans un premier temps, ne brûlez pas les étapes et suivez les conseils du level 1 et 2 pour le comprendre. Il parle en code mais désolée pour vous, ce n’est pas un agent secret. Même si la formule suivante a du sens pour lui 01100010011010010111001 1011011110111010101110011, il n’ira pas se battre contre des méchants pour défendre son pays, sauf si c’est un dans un jeu, évidemment. Il a commencé à jouer au RPG (Role-Playing Game : jeu de rôle) avec un maître du jeu, un dé et son imagination. La console n’est venue qu’après. Plus jeune, il dépensait son argent de poche dans un cybercafé pour jouer à Starcraft ou Call of Duty jusqu’aux jeux massivement multi-joueurs, que l’on appelle MMORPG. Rassurez-vous, le geek a beaucoup d’humour et se poile devant le site DTC http://danstonchat.
com/ (anciennement bash.fr pour frimer auprès des plus âgés) ou le tumblr Les joies du code http://lesjoiesducode.fr/. Découvrez les easter eggs, ces « œufs de Pâques » cachent une animation, un message dans vos sites internet ou dans les jeux. Vous n’en aviez jamais entendu parler ? Si vous utilisez Google Chrome, tapez « do a barrel roll » dans le moteur de recherche et soyez renversée, essayez de taper « askew » et vous aurez le mal de mer… Sur le même principe, le Konami code est l’un des codes les plus connus de la communauté de joueurs. Il se glisse dans un jeu vidéo pour permettre de nouvelles fonctions et devient un clin d’œil sur certains sites internet. Pour votre information personnelle, le voici : touches Haut-Haut-Bas-Bas-Gauche-DroiteGauche-Droite-B-A. Et bien sûr, Internet Explorer (IE), c’est le mal. Changez de moteur de recherche et ne discutez pas, car vous aurez forcément tort. Et si malgré toutes les cartes que nous vous offrons, vous ne comprenez toujours pas tout, posez-lui des questions. Rien ne lui fera plus plaisir que de vous prêter ses Comics ou de visionner avec vous les 220 épisodes de Naruto, les 373 épisodes de Naruto Shippuden et les 600 épisodes de One Piece. Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter bon courage ! Marion Salaün
Et pour en savoir plus Les chaines télévisées de référence : Game One et Nolife Le reportage La revanche des geeks disponible sur YouTube
La série The Big Bang Theory
t n a v e d d u Cha
Premier soir, espoir !
Ca y est, j’ouvre la porte, la clé tourne dans la serrure. J’ai une trouille pas possible et des nœuds dans le ventre. Heureusement que j’ai rangé tout à l’heure. Enfin, à peu près quoi. Disons qu’au moins c’est propre.
I
l me suit dans l’entrée, regarde autour de lui d’un air poli : « C’est joli, chez toi ». Si c’était moche, ça serait pareil ; on n’est pas dans D&co. Je pose mon sac dans l’entrée le plus naturellement du monde, comme s’il y avait tous les jours un porte-clés vide prêt à recevoir de vraies clés, et non mes vieux tickets de caisse roulés en boule. Je me dirige vers le coin cuisine : « Tu veux boire quelque chose ? » Dis oui, dis oui, dis oui. Parce que moi, j’ai dramatiquement besoin d’un verre de vin. « Avec plaisir, la même chose que toi. » Je sors les deux verres à pied que j’ai pris soin de laver tout à l’heure et une bouteille de blanc habilement mise au frais il y a deux heures. Je le vois se balader lentement dans la pièce, tripoter un truc par-ci par-là, et j’ai un petit rire un peu nerveux : « Désolée, c’est pas super bien rangé ». Très bon ça, il va penser que là c’est mon appart pas rangé au lieu de mon appart rangé, je vais passer pour une fille ordonnée, et qui n’aime pas les gens qui rangent ? Personne. Je le rejoins au milieu du salon et lui tends son verre, un peu maladroitement. Il accepte et on prend une gorgée debout, comme des ados à une boum, aucun de nous deux n’osant s’asseoir. Je finis par m’installer sur le canapé, il me rejoint timidement. On papote un peu. Subtilement, je tourne mon corps vers lui, en mode langage corporel inconscient. Je termine mon verre au plus vite, pour qu’on puisse passer à autre chose. Je regarde avec espoir le niveau du sien qui diminue. C’est ridicule. Pourquoi suis-je autant pressée tout d’un coup ? On n’est pas bien, là, à se faire la
conversation, à se découvrir un peu, à faire connaissance ? Mouais. Ça ira mieux après qu’on ait couché ensemble quand même. Bon, ça y est, il termine son verre et le pose sur la table basse devant nous. La conversation s’étiole, ralentit, meurt peu à peu dans une douce langueur. On échange un regard, il avance sa main. On s’embrasse doucement sur le canapé. Une copine m’a dit un jour qu’un baiser en disait long sur la manière de faire l’amour. J’essaie de me faire un avis, mais pas grand-chose ne me vient. Il bouge sa main vers ma hanche mais moi je bouge tout court, pour éviter qu’elle n’atterrisse pile sur mon bourrelet : « On va dans ma chambre ? » Bravo, très subtil, très classe. On se lève et on fait les trois mètres qui nous séparent du lit en nous tenant par la main comme des gamins. Ah oui, c’est vrai, il va falloir se déshabiller. Pendant qu’on s’embrasse encore, je fais un check mental de ma tenue. La robe, c’est relou, mais bon, ça va aller. Eh mince, les collants. Je m’étais dit que je les enlèverai avant mais j’ai oublié. Au moins j’ai assorti le soutien-gorge au bas, c’est déjà ça. Vite, une diversion : je commence à lui enlever son t-shirt, qu’il doit inévitablement finir par ôter luimême. Pendant ce temps, j’empoigne le collant et je le déroule d’un seul mouvement décidé, tout en faisant valser mes cheveux pour attirer son œil autre part. Pouf, plus de collants, il est en boule au pied du lit. Mission accomplie. J’enlève ma robe le plus gracieusement possible, mais évidemment je me coince la tête dedans, en plus je suis assise toute pliée en deux, pour bien
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faire ressortir le ventre, au secours, mais pourquoi il ne m’aide pas ? Ouf c’est bon, j’ai sorti la tête du tissu. Dans l’intervalle il a ôté son jean et surtout ses chaussettes, bien vu l’ami, tu as évité la faute de goût. On se repaluche un peu partout et je sens ses doigts lutter avec l’accroche du soutiengorge. Vraiment lutter. Bon, j’ai compris, je vais mettre la main à la pâte en passant mes bras derrière mon dos. C’est vrai que c’est pas facile. Mince, mais c’est coincé ou quoi ? Ah non, c’est bon, libération. La culotte c’est plus simple.
fèrerai pas trop trop ». Son visage se fronce de plaisir et j’en déduis que la partie de jambes en l’air est finalement terminée d’une façon plus classique. J’ai raté un épisode ? Ça se trouve, c’est devenu standard, le coup des seins ? Pourquoi personne ne m’a rien dit ? Je suis toujours la dernière au courant. Il me fait un bisou sur les cheveux, murmure « C’était bien », et s’endort la joue contre l’oreiller, ma tête sur ton torse.
« Dans l’intervalle il a ôté son jean et surtout ses chaussettes, bien vu l’ami, tu as évité la faute de goût ! »
Au bout d’un moment, il s’agit de penser pratique : « Tu as des capotes ? Il soupire : Ah oui, mais elles sont dans mon manteau ». Il quitte le matelas qui grince et traverse mon appart à poil pour récupérer le précieux plastique. Pendant ce temps, je fais un petit check-up mental : ça se passe plutôt bien, non ? Il est marrant, sympa, je n’ai pas envie de lui dire de partir tout de suite : premier bilan positif. Le voilà qui revient, la capote aux dents, en train de déchiqueter l’emballage. Ca y est, feu vert, passons aux choses sérieuses. C’est quand même plutôt chouette de commencer en se regardant dans les yeux, c’est plus cordial, c’est un premier round d’observation. On a l’air à peu près sur la même longueur d’ondes, parfait. « Tu te mets sur moi ? » Oh non, le relou. C’est crevant d’être dessus, tout le monde sait ça. Je prends position à contrecœur, fatiguée d’avance. Allez, en piste. Finalement, c’est pas si mal, c’est même plutôt très bien. Pour ma part, ce serait le moment idéal pour que ça se termine, je sens que je ne vais pas réussir à jouir cette fois-là, donc j’avoue, je simule un peu quoi. C’est pour la bonne cause ! Il y est presque, je le vois sur son visage. Ravie, je compte clore ma performance quand soudain : « Je peux finir sur tes seins ? » Wow, wow, jeune homme. On n’a pas gardé les cochons ensemble. Que répondre dans ces cas-là ? Dans le doute, je tente : « Hmm, je ne pré-
Quant à moi, je me relève discrètement au bout d’un quart d’heure pour passer à la salle de bains, histoire d’éviter la cystite de trois jours après. Puis je vais me recoucher à côté de lui, un peu circonspecte, en essayant de m’analyser pour savoir ce que je ressens. Globalement, c’est positif, à part la note de fin dont je ne sais que penser. Pourquoi il a dit ça ? Est-ce qu’il s’est dit que j’étais super open comme fille? Si oui, fautil bien ou mal le prendre ? On verra bien. Carpe Diem etc. Je ferme les yeux puis les ouvre à nouveau brutalement : mince, qu’est-ce que je vais bien pouvoir lui donner au petit-déjeuner ? Aude Premier
tr
e r i p ans
Aqua Quoi ? Qu’est-ce que Rosa ne ferait pas pour vous ? Elle a bravé l’odeur de la serpillère javélisée et le pédiluve afin d’expérimenter l’aquagym. Loin des sports extrêmes... Quoique ?
« T
u as pris ton maillot de bain Rosa ? ». C’est ma belle-mère qui me demande ça, les yeux pleins d’espoir. « Euh, non, Martine il fait -10 °C dehors donc bizarrement je l’ai laissé dans ma commode ». « C’est dommage car je voulais t’emmener faire de l’aquagym. C’est Nathalie, une de mes amies qui en est la prof ! ». Mais oui, belle-maman, avec plaisir, vous venez de décrire mon rêve le plus fou : étriquée dans un maillot de bain pratique donc moche, pédalant sur place, et tout ça dans une eau aussi chaude que la mer du Nord ! Autant me demander de vous tricoter une écharpe avec des moufles !
Leçon 1 : mettre de l’eau dans son vin ! Le lendemain matin, je trouve sur mon lit un maillot de bain une pièce, bleu nuit avec des fleurs jaunes. Je l’avais oublié celui-ci, tiens ! Ici même, chez mes beaux-parents lors d’un court séjour. Je pensais qu’ils l’avaient brûlé en même temps que leur rêve de voir leur fils épouser une blonde longiligne, dotée d’atouts multiples. Comme quoi, tout espoir n’est pas perdu… Inutile de trouver une bonne excuse, Martine m’attend déjà près de la voiture. Quinze minutes
plus tard, me voici au bord de la piscine, et de l’anévrisme : j’ai cette sensation étrange de déjà vu. Nous sommes en 1992, j’ai 12 ans et suis bourrée de complexes, boudinée dans mon maillot Arena. Encore un satané cours de natation pour lequel ma mère n’a pas voulu me faire un mot d’excuse… Mais je me rends vite compte qu’autour du bassin, nous sommes toutes les mêmes : les corps ne sont pas parfaits, certaines sont plus jeunes que moi mais d’autres ont l’âge d’être ma mère (ou ma belle-mère ravie de retrouver ses copines).
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Leçon 2 : ne pas se retrouver le bec dans le bassin ! Je me glisse doucement mais sûrement dans une eau à 29 °C. Mon corps est immergé jusqu’au niveau de ma poitrine. Pauline, la trentaine épanouie me glisse un « tu vas voir, au début on se sent mal à l’aise mais ensuite, on se prend pour Flipper ! ». « Oui comme un dauphin mais sans cellulite ! » renchérit Simone, mamie énergique qui m’assure que depuis qu’elle a commencé les cours l’année dernière, elle a beau appuyer sur ses cuisses, elle ne voit plus ses capitons ! Le cours va durer une trentaine de minutes sous les directives d’une Nathalie survoltée et d’une bande son qui mêle du Happy ou du Alexandrie, Alexandra. Groovy baby la Nathalie ! On commence par des mouvements circulaires des bras, des jambes. Rien de bien compliqué pour l’instant. On répète plusieurs fois d’affilée les mouvements. Ensuite on saute sur place, en écartant les jambes et les bras. Puis on boxe, on donne des coups dans l’eau, on court sur place. Bizarrement, on doit déjà être dans l’eau depuis une quinzaine de minutes, et je ne me sens pas fatiguée, je ne sens même pas mes muscles travailler !
par des étirements dans l’eau, accrochée au rebord du bassin. J’en sors rincée (c’est le cas de le dire) : je n’ai aucune fatigue musculaire ni l’impression d’avoir fait du sport, et pourtant je me sens vidée. L’effet
« … Autour du bassin, nous sommes toutes les mêmes : les corps ne sont pas parfaits, certaines sont plus jeunes que moi mais d’autres ont l’âge d’être ma mère ! »
Leçon 3 : se sentir comme un mérou dans le chlore « Dans l’eau, ton corps ne pèse plus qu’un tiers de son poids ! Tu as l’impression d’être légère et tu ne sens même pas que ton corps travaille deux fois plus pour lutter contre la résistance de l’eau ! » Camille est une aquagymeuse épanouie qui vient deux fois par semaine (apparemment une formule efficace pour retrouver un tonus musculaire après son accouchement). On continue par d’autres mouvements mais cette fois-ci avec des boudins en mousse et là ça se complique un peu mais la bonne ambiance rend l’exercice agréable. Je termine la séance
de l’eau doit y être aussi pour quelque chose. Je croise ma belle-mère au vestiaire : « Rosa, c’était super ! Je te sens prête pour le cours de Pilates qu’organise ma copine Josie. Je prends rendez-vous pour la semaine prochaine ?! ». Et si être belle-fille c’était aussi du sport ? Rosa Philadelphia
Le matos Pour éviter les années collège et son lot de complexes, voici quelques idées shopping : Maillot de bain graphique // Castaluna, 39,99 € Maillot de bain violet/ rose NABAIJI // Décathlon, 14,95 €
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ty u a e &b
Tradition beauté du monde
Le layering japonais expliqué Plump, toujours à la recherche des dernières innovations en matière de mode et de beauté, s’est penché sur les traditions de beauté des femmes à travers le monde et plus particulièrement sur les traditions japonaises et la pratique du layering ou technique du millefeuille. Intriguant ? Innovant ? Exotique ? Oui, tout à la fois ! Plump décrypte. Marion Lamarque
KÉSAKO ?
Le layering, littéralement « disposition en couches » est une pratique de beauté japonaise qui consiste à appliquer des couches consécutives de produit dans le but d’apporter à la peau une flopée d’actifs embellissants. En pratique cela se traduit par un soin visage en 6 étapes à réaliser le soir et le matin.
Étape n° 1 : l’huile démaquillante
Étape n° 3 : la lotion tonique
La femme japonaise se démaquille systématiquement les yeux et le visage à l’huile démaquillante. Exit les laits, lotions ou autres eaux micellaires, c’est l’huile ou rien ! Quand on y réfléchit, c’est plutôt logique : quoi de mieux pour enlever le gras du maquillage que… du gras ; et quel produit est ultra gras ? L’huile !
Cette étape va permettre de rincer la peau et donc d’éliminer de sa surface les restes de produit nettoyant et de calcaire de l’eau. De plus c’est à partir de cette étape que les produits vont devenir traitants. On choisit donc sa lotion tonique en fonction de son type de peau.
Étape n° 2 : le gel nettoyant
Étape n° 4 : le sérum
L’étape précédente a permis de bien démaquiller la peau ; mais l’huile ne nettoie pas, en tout cas elle n’élimine pas correctement les impuretés accumulées toute la journée comme les poussières, le sébum, les cellules mortes, la pollution, etc. Pour cela, la peau a besoin d’un bon nettoyage avec un gel doux sans savon, rincé à l’eau. La peau est à présent démaquillée et nettoyée, elle est donc parfaitement propre et prête à recevoir les soins spécifiques.
Au Japon, le sérum est automatique, tous les jours, matin et soir, on l’applique sous la crème de jour et de nuit. Ses actions ou sa texture sont choisies en fonction du type de peau : nourrissant et riche pour peau sèche ; hydratant et léger pour peau déshydratée ; purifiant, matifiant avec texture gel pour peau grasse ; apaisant et cocooning pour peau sensible…
Peau grasse, mixte, à imperfections
Huile démaquillante // ÜNT - Floraison // FP 150 ml // 13,50 € • Gel nettoyant // CLARINS - Doux Nettoyant Moussant Peaux mixtes ou grasses // Tube 100 ml //22,60 € • Lotion tonique // MELVITA - eau florale de lavande // Spray 200 ml // 9,50 € • Sérum // ABSOLUTION - La solution + contrôle // FP 15 ml // 47 € • Crème de jour // BIODERMA - Sebium Mat // Tube 40 ml //11 € - Crème de nuit: AROMAZONE Huile de noisette // Flacon 100 ml // 9 € • Contour des yeux // CLINIQUE - Sérum roll-on anti poches yeux // Roll-on 15 ml // 32,50 €
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Huile démaquillante // BODY SHOP - Huile nettoyante soyeuse camomille // FP 200 ml // 15€ •
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Étape n° 5 : le contour des yeux
Étape n° 6 : la crème de jour/nuit
Le layering n’oublie pas nos yeux, miroir de l’âme parait-il ! Le contour des yeux peut être très spécifique (anti-cernes, anti-poches, anti-rides) ou plus général (rafraichissant, prévention anti-âge, embellisseur, illuminateur…). L’important est de choisir un produit agréable à porter, qui sait se faire oublier, qui pénètre facilement et rapidement pour permettre un maquillage rapide le matin, et un bon traitement la nuit !
C’est la partie « classique » du soin, celle que l’on pratique toutes quotidiennement. Il s’agit de trouver un soin « ni trop sec ni trop gras », qui hydrate toute la journée tout en respectant son type de peau. Le layering prévoit un produit pour le jour et pour la nuit, mais il est tout à fait possible d’utiliser le même, si vous avez la chance d’avoir trouvé LA crème qui vous convient.
Notre avis
Tout ceci semble contraignant au premier abord : cela demande du temps (6 étapes à respecter deux fois par jour), et surtout un sacré budget beauté ! Pas facile de respecter à la lettre toutes ces étapes avec nos emplois du temps de femmes actives ! En ce qui concerne les bienfaits apportés à la peau, difficile de savoir comment celle-ci pourrait réagir face à ce raz-de-marée soudain de produits cosmétiques ! Il est toujours bien et bon de prendre soin de sa peau, mais parfois trop en faire peut avoir un effet boomerang inattendu… Quoi qu’il en soit, ne perdons pas de vue qu’au Japon, cette pratique de beauté est un véritable art de vivre, une tradition ancrée, et quand on voit les jolis teints frais des Japonaises, on se dit, pourquoi ne pas essayer !
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ion Notre sélect
e n i b n ca
e e ss pa
Quoi de neuf dans mon dressing ?
Si cet hiver on peut aisément remettre les vêtements que l’on a achetés l’année dernière, on peut bien craquer pour quelques pièces Ô combien indispensables pour embellir la saison et mettre un peu de fun dans sa garde-robe. Par Audrey Bourret - www.myprettylittleboudoir.blogspot.fr
Le top en cuir
Le cuir est indémodable en jupe, robe ou blouson mais cette fois-ci il se décline en chemise ou petit top et c’est THE pièce incontournable car elle se marie parfaitement avec toutes sortes de tenues pour un look cool, rock ou sexy. Qu’il soit large ou cintré, il ira parfaitement sur un jean. On adore le top avec empiècements en cuir porté en dessous d’un gros gilet en laine.
Navabi
K
K
Zizzi
Castaluna
La cape
S’il y a bien une pièce indispensable cet hiver c’est un bon manteau, et cette saison on se la joue petit chaperon rouge… ou pas selon la couleur choisie. La cape ayant une forme ample elle sied à toutes les morphologies. Si on est petite, on la prend plutôt courte pour ne pas qu'elle arrive trop en dessous du fessier sinon il n’y a pas de restriction.
K
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Violeta
Une tenue sixties
K
C’est le retour des années 60 cette saison, alors si vous n’êtes pas fan de la chemise imprimée sixties et du look flower power, vous pouvez opter pour le chic du style Courrège avec une jupe ou robe trapèze. Pour être vraiment sixties il faut que ladite jupe ou robe soit plutôt unie ou bicolore et qu’elle ait des poches sur le devant.
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Asos
La robe néoprène
Le néoprène, c’est cette matière hybride utilisée pour les combinaisons de plongée, bizarre peut-être, mais au final la matière est épaisse et chaude c’est donc une bonne alternative à la laine. Le néoprène a aussi beaucoup de tenue c’est d’autant mieux quand la robe a de jolis volumes. Le must c’est de la choisir zippée sur le devant.
K
Asos
Le détail léopard
Catherine Deneuve a dit un jour : « Le léopard c’est vulgaire mais il faut toujours en avoir un peu dans son placard ». Alors si Catherine le dit… On adopte une touche féline sur des chaussures, un foulard ou un top mais on fuit absolument le vêtement complètement imprimé. Nous ne sommes pas racistes, on accepte aussi les copains du léopard : le tigre, le zèbre…
K
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Violeta
New Look
Violeta
Le pantalon bordeaux
Bordeaux is the new black ! On se lâche, marre du noir, on s’achète un pantalon couleur lie de vin pour changer un peu. On le conjugue de préférence avec un haut noir ou une chemise en jean. Pour les moins téméraires, on le porte sur un pull, une chemise, une jupe ou un sac mais sachez une chose : vous ne pourrez pas passer à coté de cette couleur !
K
w e i v e Entr
© Crazymage
Ange & Like
& e L g i k n e A Entre Angélique Delestré et son personnage dans Ange & Like, la ressemblance est mince (lol !). Nous avons voulu connaître un peu plus cette jeune actrice drôlement douée. Vous connaissez l’adage : « Quand Plump aime, Plump partage ! »
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Bonjour Angélique ! Plump est fan d’Ange & Like, la websérie dans laquelle tu joues. Pour celles et ceux qui ne te connaitraient pas encore, peux-tu te présenter en quelques mots ? Et moi je suis fan de PLUMP !!! Angélique, 27 ans, originaire du Nord de la France, je vis actuellement à Lille et je travaille à Pôle Emploi. Oui, j’ai bien dit Pôle Emploi ! Mais je suis surtout comédienne, je joue dans la websérie Ange & Like qui a démarré en février dernier !
Comment es-tu devenue actrice ?
Tes rondeurs ont-elles été une difficulté pour décrocher ce rôle ? Pour La Guerre des Miss, les rondeurs faisaient partie du rôle, alors dans ce cas là bien précis, je pense que ça m’a peut-être aidé ! Mais j’étais moins ronde à cette époque !
« Le problème, c’est que si aucun réalisateur ou producteur n’a les « couilles » de faire jouer des actrices rondes pour leurs premiers rôles, ça ne changera jamais ! »
Très jeune, je faisais déjà du théâtre et au fil des années, mon envie de jouer s’est intensifiée ! Alors après mon Bac L option théâtre, option tu vas galérer si tu fais ce métier, option faut-il coucher pour réussir, option tu vas bouffer des pâtes toute ta vie, j’ai intégré une école d’art dramatique : Les Enfants Terribles. Ce furent de belles années d’apprentissage de ce métier et je sentais bien que cela faisait partie de moi et que je ne pourrais plus me passer de jouer.
Beaucoup d’acteurs avec des rondeurs expriment certaines difficultés à décrocher autre chose que des rôles « de gros ». Est-ce une réalité pour toi ? Oui, c’est une réalité que je déplore ! Dans l’esprit des gens, on ne peut jouer que les rigolotes, les bonnes copines… Alors que le cinéma c’est la vie, et dans la vie je vois plus de femmes rondes que de femmes taille 36 !
Oui, notamment en 2009, j’ai eu la chance de jouer dans le film La Guerre des Miss de Patrice Leconte. J’avais le rôle de la candidate Déborah, qui souhaite participer à l’élection de miss, mais qui n’a pas le profil et qui se met à danser sans qu’on ne lui ai rien demandé ! Je me suis éclatée ! C’est un souvenir incroyable. Pour la première fois de ma vie, je me sentais à ma place, je faisais ce que j’aimais et en plus avec des personnes formidables, comme Patrice Leconte. C’est un réalisateur passionné, bienveillant et talentueux.
© Crazymage
En dehors d’Ange & Like, as-tu participé à d’autres projets en tant qu’actrice ?
w e i v e Entr Je me souviens de ce que mon prof de théâtre me disait à l’époque : « Pour les rôles au théâtre, ça peut passer, mais si tu ne maigris pas, tu ne feras jamais de cinéma ! » Ça m’avait bouleversé, je ne comprenais pas l’idée que les portes puissent rester fermées à cause de mes rondeurs ! Le problème, c’est que si aucun réalisateur ou producteur n’a les « couilles » de faire jouer des actrices rondes pour leurs premiers rôles, ça ne changera jamais !
Parlons un peu d’Ange & Like ! Comment cette série est-elle née ? C’est un long cheminement en fait. Après La Guerre des Miss, j’ai écris et joué mon one woman show, je ne l’ai pas joué beaucoup de fois car mon papa est décédé peu de temps après, en 2009, et j’étais anéantie. J’ai arrêté de jouer, et cela durant plus de 4 ans. Et puis l’été dernier, j’étais en vacances avec Axel, mon meilleur ami (qui travaille pour FastandCrazy qui produit Ange & Like). On délirait beaucoup et on s’amusait à improviser sur des conneries, il devait sentir chez moi mon envie folle de rejouer : j’étais prête ! Il m’a poussé à reprendre et m’a proposé de faire quelque chose ensemble. À notre retour sur Paris, il m’a fait rencontrer Raphaël (le réalisateur et producteur) qui m’a fait confiance. De là, j’ai rencontré Éloïse (scénariste) avec qui j’écris les épisodes d’Ange & Like. À partir de là, l’aventure a commencé !
Les sujets abordés sont-ils inspirés par ton propre vécu ? Complètement ! Presque tout est du vécu ! Soit du vécu, soit ce que je rêve de vivre ! Par exemple, pour l’épisode Les Régimes, c’était pour moi indispensable d’en parler car ça fait ou plutôt ça a fait partie de moi. Je voulais dédramatiser et dire qu’on perd un temps précieux à faire ses putains de régimes draconiens ! Si j’attends d’être mince pour vivre des choses et
prendre du plaisir, je risque d’attendre longtemps.
Nous avons fait rapidement le parallèle entre le personnage d’Ange & Like et Bridget Jones. Nous avons toutes un côté looseuse en nous, plus ou moins assumé. Qu’est-ce qui t’a poussé à te dévoiler sans tabou ? C’est ça, de ne plus perdre de temps ! Après ces quelques années compliquées, je n’avais plus rien à perdre alors je me suis lancée sans tabou ! Et il y a effectivement un côté looseuse chez Ange & Like que j’ai peut être accentué, mais en même temps il reflète beaucoup ce que je vis, et je voulais m’en servir pour faire rire !
Tu sembles très à l’aise dans ton corps et ta tête, as-tu une recette à conseiller à toutes celles qui vivent mal avec leurs rondeurs ? Prendre soin de soi, rester féminine, trouver les tenues qui nous mettent en valeur ! Je donne peut-être l’impression d’être à l’aise dans mon corps mais ce n’est pas tous les jours évident. J’ai décidé de tout faire pour me sentir bien, c’est un entrainement quotidien que je conseille à toutes ! J’essaie de mettre mes atouts en avant et de dissimuler mes défauts ! J’ai découvert par exemple, la sous-robe moulante qui te permet de mettre des robes et de te sentir trop bien ! Faut juste pas trop respirer ! Et regardez les Nicki Minaj, Kim Kardashian, elles se font opérer pour avoir un gros boul, alors que chez moi c’est naturel ! Je vous le dis les filles, on revient dans la course, les rondeurs redeviennent tendances !
Si tu devais être un épisode ou une scène d’Ange & Like, ce serait laquelle ? Pour mon côté éternelle amoureuse, ce serait la scène au canal Saint-Martin, dans l’épisode Amoureuse avec François (Thomas Drelon), mon mec dans la série. Mon premier baiser devant une caméra ! Et plus fun, la scène dans
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« J’ai décidé de tout faire pour me sentir bien, c’est un entrainement quotidien que je conseille à toutes ! »
Et si tu devais être une comédie romantique américaine ? Bridget Jones sans hésiter. Pour pouvoir embrasser Colin Firth à poil sous la neige !
Que retiens-tu de cette expérience tant d’un point de vue personnel que professionnel ? D’un point de vue personnel, ça m’a permis d’oser, de retrouver confiance en moi et ça m’apporte beaucoup de joies et de plaisir. Professionnellement, ça m’a remis en selle définitivement. Je suis de retour sur la route des castings et des projets ! J’espère aussi qu’Ange & Like donnera envie à d’autres de me faire jouer !
À quand Ange & Like dans les salles ?
© David Ekue
Ah ! Ce serait ÉNORME ! En tout cas, ce que je peux dire, pour les prochains épisodes c’est que nous allons changer le format, nous concentrer sur les scènes de fiction pour en faire une véritable série ! Et aussi faire plus d’épisodes !
Entre nous
Le film qui te fait pleurer/triper à coup sûr ? P.S : I love you (de Richard LaGravenese)
La chanson qui te met la patate pour toute la journée ? « Ride on time » de Black Box
Ton expression/
insulte favorite ? Oh my god !
À voir
Retrouvez toutes les vidéos sur www.youtube. com/AngeLikeTv
© Crazymage
l’épisode Les Régimes, où je danse sur Beyonce dans la rue. J’ai adoré faire ça, je ne voulais plus m’arrêter de danser et de me frotter à tous les poteaux de Paris. Et sur le dernier épisode, 50 nuances d’orgasmes, j’ai réalisé mon fantasme avec mon Mr Grey, attaché sur la croix.
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ns ouvrir le dressing io ul vo us no o, ér m Pour ce nu rtir de petits thèmes pa À . es al ss lo co s de six bombe look en se servant un té oc nc co t on imposés, elles vous leur dressing. naturellement dans shot us down ! » « Bang ! Bang ! They
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Nina // blogueuse : http://limagineriedenina.blogspot.fr // Look imposĂŠ : Glam Rock
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29//PLUMP#7 Ludivine // Modèe pour Plump // Look imposé : «Date» de rupture (ou comment laisser un bon souvenir à son ex !)
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Cassandre // Actrice et modèle plus size // Look imposé : Rétro style
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33//PLUMP#7 Anaïs // Blogueuse : http://anaispenelope.blogspot.fr // Look imposé : week-end à la campagne
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Julia // Modèle plus size // Look imposÊ : sexy Halloween
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37//PLUMP#7 Aurélie // Modèle pour Plump // Look imposé : 70’s style
guys
F*cK ME,
I’m fabulous
Le terrible moment où il faut dire au revoir aux mini shorts dans la rue est arrivé. Il n’est même plus possible de s’accrocher au doux espoir d’une journée spéciale où les températures mettraient un gros doigt à la société secrète des miss météo et grimperaient aussi haut que les arbres tout nus d’automne. Non, c’est fini. Lâchez prise, parce que l’hiver regorge d’autres surprises ! Enfin, sauf de jambes à mater, ça c’est fini fini. Jérémie Hummel
© laartist - Istockphoto.com
(même en hiver)
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Surprise colorée Cette saison, le vert s’invite. Enfin, pas n’importe lequel. Personne n’a envie de vous voir sortir de chez vous déguisé en strapontin de métro. Non, c’est le vert sombre qui règne. Kaki, émeraude... Il s’accordera avec tout, évitez juste le total look. Une autre valeur sûre est le camel. Il a déjà fait ses preuves, donc pas trop de risques de ce côté là non plus, surtout si vous le complétez avec du bleu, façon jean ou juste marine. ASOS
H&M
Surprise collée serrée Non je ne parle pas de danse, mais de coupe de pantalon. Vous l’aurez sûrement compris, je parle de slim ! À vous les gambettes élancées qui affineront votre silhouette, et plus d’excuses puisque vous serez en plein dans la tendance ! Ce n’est plus réservé aux jeans d’ailleurs, mettez des petites touches de slim dans vos chinos, vos pantalons à pince et même pour les plus fous d’entre vous, les joggings ! ASOS DICKIES
Surprise câlinée Encore une fois, un titre mensonger ! Bouh, c’est vil ! Non, je ne vous parle pas de vous accessoiriser avec votre cher(e) et tendre autour du cou, ce serait malvenu. Non, je parle ici d’une étreinte plus légère. Celle d’une écharpe, d’un chèche, d’une étole et toutes leurs autres amies. Et quand on est doté d’une colossale morphologie en M comme magnifaïque, on aime ces accessoires énormes, bruyants pour qu’ils vivent sur soi ! Et ça tombe bien, c’est pile poil la tendance hivernale ! Les écharpes ont triplé de taille et se portent comme des demi-capes, négligemment posées sur une épaule. Et hop, vous avez le style et de quoi vous changer en superman en cas de problèmes !
ZARA
w e i v e Entr
Avant, j’étais gros. Mais ça, c’était avant Être gros, voire obèse, n’est ni une fatalité ni un choix. Il y a différentes manières de l’être : parfois c’est naturel, parfois c’est la conséquence d’une maladie ou simplement une envie de dévorer son assiette comme on dévore la vie ! Mais assumer, c’est une autre histoire. Surtout quand la souffrance prend le dessus. Plump a croisé la route de Pierre-Édouard, beau garçon, accessible et communicatif, voire extraverti. En apparence, rien ne soupçonne que cet homme a été obèse. Il nous raconte, sans tabou, pourquoi il a fait le choix de ne plus l’être.
Bonjour Pierre-Édouard, peux-tu te présenter en quelques mots ? J’ai bientôt 30 ans, je suis comédien, musicien et interprète à la radio. Je suis plutôt enthousiaste et entrepreneur en général. J’aime surtout croquer la vie à pleines dents, voire parfois la brûler par les deux bouts...
Quelle a été ta Plump expérience et comment l’as-tu vécue ? J’ai commencé à prendre du poids à l’âge de 5-6 ans, à partir de là j’étais en surpoids et ça a continué très régulièrement jusqu’à mes 19 ans. Je mesure alors 1 m 75 pour 132 kg, je m’apprête à intégrer les Cours Florent suite à l’obtention d’un BAC L. Ma prise de poids a vraiment été organique, je n’ai pas eu une période en particulier où j’ai radicalement grossi, j’ai juste passé 13 ans de ma vie à « gonfler » petit à petit, jusqu’à LA prise de conscience.
132 kg, il faut les porter ! As-tu souffert physiquement ? Bien sûr. J’ai eu des problèmes de santé, notamment cardio-vasculaires très tôt, dès l’âge de 14 ans. Sans même parler de la souffrance ressentie au moindre effort physique. C’est pour ça que je me suis réfugié bien au chaud derrière un poste de télévision pendant 15 ans de ma vie. J’ai intégré un club de football américain à l’âge de 15 ans, ce qui, sans me faire perdre de poids, m’a fait un bien fou au moral. L’intégration sociale au sein d’un groupe, quel qu’il soit est un atout énorme dans la vie d’un jeune en surpoids.
Comment les gens, proches ou pas, ont-ils réagi face à cette prise de poids ? T’es-tu senti différent et en as-tu souffert ? Différent c’est évident. Surtout à ces âges là ! À l’école, le rapport avec mes camarades de classe
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« Le regard des autres, à l’adolescence, c’est une torture de tous les instants. »
w e i v e Entr a été un enfer quotidien pendant 10 bonnes années. Et puis le sport m’a permis de m’affirmer et d’être plus en mesure de répondre aux différents jugements extérieurs. Le regard des autres, à l’adolescence, c’est une torture de tous les instants.
Et avec les filles, le surpoids a t-il été un obstacle ? Terrible ! Et pour un sentimental comme moi, l’enfer !! Je me suis construit au travers de l’échec amoureux et du rejet social. Ça m’a obligé à me forger une carapace très épaisse et un sérieux sens de l’humour ! Les jeunes filles sont assez superficielles en général, mais les jeunes hommes le sont encore bien plus j’ai l’impression, je ne leur jette donc pas la pierre... Et puis les choses changent, heureusement.
Après l’adolescence, arrive un jour la nécessité de trouver sa voie professionnelle. Est-ce que le surpoids a été un frein pour la trouver ? Au début non, car je voulais faire de la radio et que j’en avais le physique ! Et puis mon orientation à changer, très certainement à cause de mes passions pour les petits et grands écrans.
Parle-nous du fameux déclic. Qu’est-ce qui t’a motivé ? Il était hors de question pour moi d’être un comédien relégué aux rôles de « gros ». Ce métier est régi par les apparences. Arrivé au bac, juste avant d’entamer mes études d’art dramatique, il était temps pour moi de perdre une cinquantaine de kilos. J’ai attaqué un régime en avril et en octobre j’avais perdu une grosse quarantaine de kilos, ce qui m’a permis de subir une abdominoplastie avant de commencer les Cours Florent.
Le sport a pris une grande place dans ta vie, as-tu d’autres trucs et astuces qui t’ont aidé à perdre du poids ? La COCAÏNE !!! (rires). Blague à part, voilà un *
produit qui peut faire radicalement perdre du poids mais que je ne conseille absolument pas... Mes passions pour le cinéma, le théâtre et la musique me tiennent en forme, mon métier m’oblige à rester en forme ! Pour paraphraser Mick Jagger : « Nobody likes a fat Rock Star ! ». Le sport est vraiment très important, surtout trouver celui qu’on aime ! J’ai toujours été réfractaire au sport, jusqu’à ce que je découvre la Capoeira. Là, j’ai compris pour la première fois que le sport n’était pas qu’une nécessité, mais également un plaisir indéfinissable, à condition de trouver le sien. Ça a changé ma vie, tout le monde devrait trouver son sport car de là nait l’équilibre. Du moins je pense.
En dehors du sport (et de la coke, donc…), qu’as-tu changé/amélioré dans ta vie pour perdre ces 50 kg ? Toutes mes habitudes alimentaires ! Enclencher la perte de poids c’est un choc brutal. Il faut malmener ses habitudes afin de transformer l’assimilation des aliments par son organisme. Une fois la perte effectuée il faut alors stabiliser son poids de croisière, et ça c’est un peu compliqué parce qu’à ce moment là, en général, on commence à perdre patience. Et puis une fois qu’on est débarrassé de son surpoids, on a envie de profiter de la vie, mais ça demande encore un peu d’efforts...
T’es-tu senti soutenu par tes proches ? As-tu eu besoin d’un soutien médical ? Soutenu, oui ! Plus que jamais par ma famille qui attendait ça depuis des années ! Et suivi par un médecin généraliste fantastique qui a créé lui même sa méthode (proche de Dukan). Deux ans passés à le voir régulièrement. Je lui dois beaucoup à ce toubib... Être suivi c’est important, le voyage est trop long et difficile pour l’aborder tout seul.
Quel regard portes-tu sur les beautés colossales ? Un regard gourmand bien sûr ! Une femme c’est
beaucoup plus que trois numéros ridicules séparés par des traits d’union. Chez une femme c’est la confiance en soi, l’intelligence (chez moi ça se traduit par l’humour) et le sex-appeal qui compte. Une femme ronde ça ne veut rien dire. Une femme ronde qui prend soin d’elle, qui sait mettre en valeur ses atouts, s’habiller, se maquiller et qui s’assume comme elle est, il n’y a rien de plus séduisant et même excitant ! Et puis pour moi, en tant que méditerranéen, les formes c’est très important.
Quel message aurais-tu envie de faire passer ? Plusieurs en fait. D’abord, la perte de poids est à la portée de tout le monde, c’est juste une prise de conscience, un déclic, comme arrêter de fumer. Seulement personne ne peut l’avoir à votre place, il faut qu’il vienne de vous et naturellement. Ensuite, la perte de poids n’est pas un miracle, c’est une transformation PHYSIQUE ! J’insiste car beaucoup pensent que la vie change du tout au tout immédiatement après avoir
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maigri, c’est faux. La transformation est psychologiquement plus compliquée : on se voit toujours gros, l’attitude des autres change, il faut s’y adapter ce qui n’est pas si évident que ça... Bref, le travail continue et on se rend vite compte que tous nos problèmes ne viennent pas que du surpoids. Nous évoluons dans une société complexe et correspondre aux standards de « normalité » physique n’est pas la seule condition à remplir. Enfin j’en appelle à l’entourage : arrêtez d’essayer sans cesse de changer les gens autour de vous ! Vous faites non seulement du mal aux gens que vous aimez et qui sont en surpoids, mais vous ne leur rendez absolument pas service malgré vos bonnes intentions ; comme je l’ai dit plus tôt, la prise de conscience doit être personnelle pour fonctionner. Si on essaye de faire plaisir à quelqu’un, la perte de poids ne peut être effective. Du moins je crois ! Propos recueillis par Julie Conduché et Laurène Hoffmann
© David Ekue
© Sarah Desti
« Mes passions pour le cinéma, le théâtre et la musique me tiennent en forme, mon métier m’oblige à rester en forme ! »
a t u o Ka ĂŠ &G
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ar d u a r é
Vous connaissez peut-être l’affection particulière que nous portons à Kaoutar Mouhim (voir interview Plump n° 5). C’est pourquoi nous ne pouvions passer à côté de l’événement de sa vie : Kaoutar s’est mariée !
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Tout commence le samedi matin. À son réveil, elle trouve sur le bar un étrange Rubiks cube dont certaines faces comportent des lettres. Une fois reconstitué, un mystérieux « bel-ami » s’inscrit sur la face. Une fois l’œuvre de Maupassant localisée dans la bibliothèque, elle découvre, glissés entre les pages, une lettre et un billet de transport valable pour la journée. La missive l’invite à se rendre au 13 rue de la paix dans les plus brefs délais et à s’adresser à une certaine Sophie. Sans s’apercevoir qu’elle est épiée le long de son parcours, elle arrive devant une célèbre enseigne de joaillerie française. Elle y retrouve son contact, qui, à sa grande surprise lui remet non pas un bijou, mais une nouvelle enveloppe : « RDV chez la mère Catherine à Montmartre ». Direction ce restaurant typique proche du Sacré-Cœur. Arrivée sur place, elle demande si une nouvelle lettre l’attend ou si M. Marechal est présent. Après consultation du carnet de réservation, effectivement une table est préparée pour M. Marechal, qui l’attend. Elle pense le retrouver, mais nouvelle surprise, ce n’est pas le même Marechal qui se trouve à la table, mais son frère ! Il va lui tenir compagnie pour le déjeuner et faire plus ample connaissance avec elle. Une petite marche digestive s’engage sur la place du Tertre où le frère complice propose qu’elle se fasse faire un portrait en clin d’œil à cette journée exceptionnelle. Quelques dizaines de minutes plus tard, l’artiste lui remet son portrait ainsi qu’une nouvelle et dernière enveloppe scellée… Ce message l’invite à se rendre dans un palace parisien où il l’attendait enfin. Ils trinquent au champagne, il peut se mettre à genoux, lui déclarer sa flamme et lui demander d’être sa femme. Lors de leur première soirée passée ensemble, aidée par quelques verres, elle lui avait proposé qu’ils aillent se marier, « pour le délire ! ». Sa blague s’est transformée en vœu, réalisé le 19 août 2014 ! Longue vie remplie de bonheur à Kaoutar et Géraud ! Julie Conduché avec la précieuse confiance de Kaoutar et Géraud Photos : Charles Roussel
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ans cette belle histoire digne d’une bonne comédie romantique américaine, le nombre 19 et Las Vegas ont une grande importance. Leur première rencontre a lieu à Las Vegas le 19 février 2013, dans le cadre du Curve, (salon de lingerie américain). Elle, mannequin pour un exposant, lui, représentant d’une autre marque. Ils font simplement connaissance au détour des allées du salon. Lors d’une seconde rencontre, six mois plus tard (le 19 août 2013 !), toujours à Las Vegas, ils passent une journée ensemble et le charme semble agir. Le hasard les a un peu aidés et leur a permis de se retrouver un soir dans le même restaurant. Il l’invite alors à le rejoindre à une soirée privée dans un club de la ville. Elle, toujours très professionnelle, hésite à sortir pendant cette semaine de travail mais ne regrettera jamais d’avoir accepté. Ce fût la soirée de leur premier baiser, et depuis, ils ne se sont plus jamais quittés ! À femme exceptionnelle, demande en mariage exceptionnelle, à Paris… le 19 avril 2014. Il se devait d’être à la hauteur de l’engagement qu’il allait lui demander. Ce samedi de weekend Pascal serait donc le théâtre de sa demande en mariage. Qui dit Pâques dit la traditionnelle chasse aux œufs : elle allait donc devoir s’acquitter d’une chasse à la bague à travers la capitale.
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Les recettes a m n r d u e o s g de Plump
Au menu, de quoi satisfaire vos estomacs et ceux de vos convives ! Voici 3 recettes alliant gourmandise et équilibre. À vos fourneaux ! Par Lost In My Kitchen - http://lostinmykitchen.blogspot.fr
Menu
Bricks au crottin de Chavignol, pommes et miel • Petits pois au chorizo, gambas grillées et tuiles parmesan • Cheesecake vanille chocolat sans cuisson
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Bricks au crottin de Chavignol, pommes et miel Pou r 1 6 b r icks 4 pommes type reinette // 15 g de beurre // 2 cc de miel // 2 crottins de Chavignol // 1 paquet de 8 feuilles de brick / Huile d’olive Épluchez les pommes et coupez-les en petits morceaux. Faites fondre le beurre dans une casserole et ajoutez les pommes. Versez 2 cuillères à soupe d’eau et laissez compoter. En fin de cuisson ajoutez le miel.
Préchauffez le four à 180 °C. Découpez une feuille de brick en deux et pliez la demi-partie. Déposez sur une extrémité un peu de pommes au miel et une tranche de crottin de Chavignol. Repliez pour façonner des bricks rectangulaires.
Renouvelez pour les autres bricks. À l’aide d’un pinceau, badigeonnez les bricks. Placez-les sur une plaque de cuisson et enfournez pour 12 Con minutes de cuisson. vous p seil : Dégustez chaud ! o
remp uvez crottinlacer le roque par du fort.
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Petits pois au chorizo, gambas grillées et tuiles parmesan Pou r 4 pe rson n es 400 g de petits pois surgelés // 100 g de chorizo fort // 15 cl de crème liquide entière // 50 g de parmesan râpé // 12 grosses gambas // 2 cc d’huile d’olive // Sel & poivre Faites bouillir de l’eau salée dans une grande casserole. Plongez-y les petits pois surgelés et faites-les cuire à feu moyen pendant 12 minutes. Égouttez les petits pois et réservez. Coupez le chorizo en petits dés. Faites chauffer à feu doux la crème dans une petite casserole et laissez infuser le chorizo. Préchauffez le gril du four. Sur une plaque de cuisson, réalisez 4 tas ronds de parmesan. Placez à peine 5 minutes dans le four pour réaliser les tuiles. Chauffez l’huile d’olive dans une grande poêle et faites-y griller les queues de gambas. Salez et poivrez. Réchauffez les petits pois dans une casserole, nappez de crème au chorizo. Dressez dans des assiettes creuses les petits Con pois au chorizo, vous p seil : o déposez les gamrempl uvez a bas grillées et les pet cer ajoutez une tuile pois p its de parmesan. coq ar des
uillett es.
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Cheesecake vanille chocolat sans cuisson Pou r 4 ch eesecakes i n divi du els 12 sablés bretons // 2 cc de cacao amer // 50 g de beurre demi-sel mou // 20 cl de crème fleurette // 1,5 feuille de gélatine // 1 gousse de vanille // 250 g de mascarpone // 125 g de fromage Philadelphia // 80 g de sucre Mixez les sablés bretons avec le cacao. Ajoutez le beurre demi-sel mou et malaxez avec les doigts pour obtenir une pâte granuleuse. Répartissez les biscuits dans le fond des cercles. Aplatissez bien et laisser refroidir au réfrigérateur. Plongez les feuilles de gélatine dans un bol d’eau froide pour
qu’elle ramollisse. Réservez un peu de crème fleurette. Versez le reste dans un saladier et à l’aide d’un batteur électrique, montez la crème en chantilly bien ferme. Dans une petite casserole, faites chauffer à feu moyen la crème fleurette restante avec la gélatine essorée et les grains de vanille.
Dans un autre saladier, mélangez le mascarpone avec le Philadelphia et le sucre. Versez la crème à la vanille puis incorporez délicatement la chantilly. Répartissez la basse mousseuse sur les biscuits au cacao. Placez au réfrigérateur au moins 2 heures. Avant Ast de déguster, saupouvous puce : drez de cacao en réalise ouvez r une poudre.
base spéculaux oos.
DIY
Je fabrique… ma Déco de Noël !
« Voici venu le temps des rires et des chants, des sapins verts et des cadeaux à faire ! » Oui Casimir aurait pu chanter ça pour fêter Noël. Cette année, aucun stress à avoir, on vous propose un kit tout-en-un : une guirlande, une boîte pour les chocolats et une pochette pour un petit cadeau.
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Pour la guirlande, imprimez la planche de gabarits. Avec la perforatrice découpez les ronds. Scotchez-les sur le fil.
Pour la petite boîte, imprimez le patron. Découpez selon les contours. À l’aide d’un cutter, découpez les deux petites fentes. Assemblez la boîte en rabattant chaque côté vers l’intérieur.
Pour la pochette cadeau, munie du gabarit, découpez selon les contours. Collez les bandelettes blanches vers l’intérieur.
Matér i el Budget : 0 € // Temps : 10 min Les gabarits // du fil épais // des ciseaux, un cutter // de la colle // du scotch // une perforatrice circulaire (5,2 cm de diamètre)
Retrouvez les gabarits sur
monampersand.blogspot.fr
en tapant « kit Noël »
r e f r bSu
We
P r o j e t C r o c o d i le À travers ses dessins, Thomas Mathieu donne la parole aux femmes victimes de harcèlement et de sexisme ordinaire. Sur la base de témoignages réels, l’auteur met en scène ces histoires avec la particularité de représenter les hommes sous forme de crocodile. Le but principal de ce tumblr n’est pas de considérer tous les hommes en agresseurs, mais de se questionner sur ce que peuvent vivre les femmes au quotidien...
http://projetcrocodiles.tumblr.com/
Own Project Une mode pour toutes, sans ghettoïsation, que l’on soit mince ou ronde, petite ou grande, voici ce qui constitue l’essence même d’Own Project, créé par Blandine, diplômée d’une école de mode. Derrière ce concept, une mode enfin égalitaire ! Own Project n’est pas le nom définitif de la marque, mais le projet lui, est bel et bien là, affaire à suivre donc.
http://ownproject.wix.com/own-project
Axolot Avec un « contenu pensé pour susciter l’étonnement », Axolot est un excellent blog (accompagné d’une chaîne YouTube captivante https://www.youtube.com/user/Axolotblog) créé par Patrick Baud qui saura à coup sûr vous captiver ! À travers son site, l’auteur nous emmène à la découverte de faits étranges, d’histoires fabuleuses, de personnalités hors du commun etc. Tout l’intérêt d’Axolot résulte dans le fait que tout ce qui y est écrit est vrai, Patrick Baud réalise un véritable travail de recherche en amont.
http://www.axolot.info/
Bam b i c h o ses Bambichoses, c’est un blog plein de pep’s où il fait bon vivre ! Jolis looks, DIY, cuisine, ou encore jolies tranches de vie, ce site est vraiment plein de vie ! Bambi, la rédactrice, a su créer un très bel univers à travers son blog qui est à découvrir d’urgence !
http://bambichoses.com/
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Des y e u x d e b i t c h A prendre au second degré, « Des yeux de bitch » est un blog BD au nom évocateur qui n’a pas froid aux yeux ! À travers ses dessins soignés, Bérénice nous livre des anecdotes pour le moins croustillantes et hilarantes. Terriblement drôle, « Des yeux de bitch » est à découvrir sans tarder !
http://desyeuxdebitch.wordpress.com/
H é l è n e Cay r e Hélène Cayre est une talentueuse dessinatrice qui partage sur son blog ses magnifiques illustrations ! Sous son coup de crayon graphique et épuré, de sublimes portraits de femmes prennent vie, et c’est un régal que de les contempler...
http://www.helenecayre.com/
M y Ra i n y Day s Ce blog au joli nom est la mine d’or du DIY ! Tenu par Marie, on y trouve de très belles créations à réaliser soi-même. Avec de jolies photos et des explications claires et précises pour chaque tuto, il devient alors facile de s’occuper les mimines les jours de pluie...
http://myrainydays.com
T ê t e d ’ a n ge Tête d’ange, c’est un blog déco à l’univers très coloré et pétillant ! Et pour les jours où nous sommes en panne d’inspiration, ce blog est également une vraie mine d’or : DIY, bricolage, récup etc... Voici de quoi faire le plein d’idées déco, avec en prime un bien joli voyage à travers les superbes photos du blog qui donnent envie.
http://tetedange.canalblog.com/
M ak i n g M ag i q u e Derrière ce nom, se cache un bien joli blog tenu par Haleigh, une jeune américaine qui aime écrire et partager ses photos. Belles tenues, paysages paradisiaques et tranches de vies, ce blog nous propose vraiment un joli voyage à travers de sublimes clichés soignés... «Making Magique», c’est tout un univers... magique !
http://makingmagique.com/
M
e n a m élo
Bouge ton boule
Pop, rock, électro... Tous se bousculent sur cette sélection des meilleurs albums du moment. Suivez le guide. Par Cyril Trigoust - http://watchingmachine.fr/ Aphex Twin Syro
Caribou Our Love
Jamie Cullum Interludes
L’un des plus grands noms de l’électro, mais aussi le personnage le plus énigmatique, revient après 13 ans d’absence. Ce pionnier nous sert un album discipliné, déjà largement entendu. Un non-événement qui a au moins le mérite d’être davantage grand public.
La pop électro du Canadien Daniel Snaith éveille en nous la même passion que son album Swim sorti en 2010. Parfois minimaliste, mais jamais simpliste, le travail du son s’inscrit dans des partitions toujours inventives. Une musique exigeante à découvrir d’urgence.
Ce prodige britannique revient à ses premières amours avec douze reprises de grands standards du jazz. De Ray Charles à Nina Simone en passant par Nat King Cole, tout est réinterprété à merveille, notamment le « Don’t let me be misunderstood » avec Gregory Porter.
The Dø Shake Shook Shaken
Leonard Cohen Popular problems
Yodelice Like a million dream
Un immense coup de cœur pour cet album au verbe irrégulier, à en croire le titre, mais au son d’une densité remarquable. Toujours aussi inclassable, the Dø nous sert un cocktail d’émotions intenses dont chaque thème sonne juste. Déjà inoubliable.
Il est des artistes dont la survie est déjà en soi un exploit et mérite tous les éloges. Très peu pour nous. On écoute ce Cohen pour ce qu’il est, un album sans surprise, mais une voix toujours superbe, des mélodies relaxantes et des textes touchants.
Maxime, de son vrai nom, est de ces musiciens dont la présence sur scène pallie les quelques rares moments en suspend reprochés à ses albums studio. Si vous ne devez en posséder qu’un, nul doute qu’il faut prendre ce live. Ou mieux, le voir sur scène.
Lady gaga et Tony Bennett Cheek to cheek
Le groupe ne cache pas sa passion pour Radiohead, et bien leur en prend de l’avouer tant on sent dans ces compositions fines et justes la présence fantomatique d’un Thom Yorke époque In Rainbows. Le résultat est aussi planant qu’enivrant.
Ce n’est pas une surprise, la Lady a une voix en or et un swing de dingue. Le duo avec Bennett est une réussite. On se prend à rêver que son excentricité puérile et vulgaire de reine de la pop soit de l’histoire ancienne tant elle exprime enfin son talent.
Slipknot .5: The Gray chapter
Pink Floyd The endless river
Les 9 de Des Moines reviennent avec une formation revisitée, notamment sans Paul Grey, disparu en 2010 et Joey Jordison, le légendaire batteur. Le ton change, toujours aussi violent, mais avec des teintes plus progressives. Un beau et grand retour !
Nous ne cachons pas dans Plump notre passion pour le progressif, et ce n’est autre que les patrons du genre qui sortent un album en forme d’hommage à Richard Wright, leur claviériste récemment disparu. L’album testament des Floyd, donc indispensable.
Lenny Kravitz Strut « Cinna fait de la musique ? » diront les plus jeunes, élevés à Hunger Games. Eh oui ! Sacrément bonne pour les fans de la première heure. Certes, ça sent les années 1980 et le riff convenu, mais l’album est taillé pour la scène où Lenny brillera une fois de plus.
La machine à surveiller
57//JUIN/JUIL/AOÛT
Alt-j This is all yours
http://watchingmachine.fr/
L’actu ciné, musique, bande dessinée, jeux vidéo, sans fard et sans œillère…
e g a t r a p t ee
Aim
Resto à la maison Qui vient dîner à la maison ce soir ? Mystère car les invités du jour sont d’illustres inconnus ! Mais pas de panique, vous savez déjà que vous avez un point en commun : l’amour pour la bonne cuisine ! Le site Cookening permet à n’importe qui de recevoir des hôtes à sa table pour leur faire découvrir son savoir-faire culinaire. Vous avez soit la possibilité de recevoir et c’est vous qui décidez du menu et de son prix ou soit d’être convive et vous choisissez l’endroit et la spécialité culinaire qui vous tente le plus. L’économie collaborative est en plein boom en ces temps de crise ; ce qui a au moins l’avantage de faire de belles rencontres. https://www.cookening.com/
Nouveauté ch ez Ikea On vous prévient tout de suite, nous déclinons toute responsabilité quant à une éventuelle utilisation excessive de la carte bleue dans le rayon papeterie d’Ikea. Oui vous avez bien lu, Ikea se lance dans la papeterie ! Vous ne ressortirez donc plus du géant suédois qu’avec des bougies et des serviettes en papier (et éventuellement des meubles à monter). À vous les cahiers, bloc-notes aimantés, masking tape, boules décoratives, papiers de soie et papiers cadeaux aux graphismes et aux couleurs qui rendent accros. Vous pouvez rassurer votre banquier, le tout est à prix tout doux. Découvrez toute la collection sur le site d’Ikea http://www.ikea.com/fr
59//PLUMP#6 © Delcourt
Happy par e nts Après son hilarant Happy Sex (exclusivement réservé aux adultes), le papa de Titeuf remet ça avec Happy Parents. C’est souvent politiquement incorrect et à la redac de Plump on adore ça ! De l’échographie incompréhensible au coït sans cesse interrompu par un gamin dont la notion de grasse matinée lui a complètement échappé en passant par les discussions entre parents en frenchglich, ça sent le vécu et tout le monde s’y retrouvera ! Pas besoin d’être parents pour se bidonner devant toutes ces situations cocasses. Happy Parents de Zep aux Éditions Delcourt
Relook i n g vi rtu el Envie d’une nouvelle coupe de cheveux ? Envie de tester une nouvelle manière de se maquiller ? Une paire de lunettes à tester ? Tout est possible grâce au relooking virtuel proposé par le site d’Au féminin. Pour cela il suffit de télécharger une de vos photos et d’actionner toutes les options qui s’offrent à vous. Vous avez la possibilité de sauvegarder vos looks pour comparer celui qui vous irait le mieux. Attention, joujou hyper addictif ; vous aurez envie de transformer toute votre famille et amis ! http://www.aufeminin.com/beaute/relooking-virtuel.asp
Pour vous, déjeuner dans un bus est synonyme de vieux souvenirs de colonies de vacances, de sandwich au pâté, nausées et plus si affinités ?! Oubliez tout de suite cet épisode douloureux et montez à bord du bustronome. À l’intérieur d’un bus tout confort à impériale avec son toit entièrement vitré, vous dégusterez des mets raffinés tout en admirant les plus belles vues de Paris : Notre Dame, l’Opéra Garnier, la Pyramide du Louvre sans oublier l’incontournable Tour Eiffel. Vous vous y voyez déjà ? Est-ce que l’on vous parle alors de la compotée de cèpes et crème prise à la truffe blanche, du carpaccio de St Jacques, pistache, pamplemousse ou alors du cheesecake (notre péché mignon) ananas passion… ? Comptez, quand même, une centaine d’euros pour ce repas d’exception. http://www.bustronome.com/
© 2014 Bustronome
Laissez vos se ns vous transporte r
e g a t r a p t ee
Aim
s r u e t a é r c l a i c é p S
Robe MANUELA // 235€
http://www.annapoe.fr/
Tunique ALICIA // 170€
Veste GRETA // 160€ • Jupe Romy // 155€
Collection A/H 201 4 ANNA.POE X Mimiblogmode Photos © Alain Minary pour Anna POE
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Elles sont là, fraîchement débarquées, les nouvelles collections automne/hiver 2014 de nos créatrices préférées ! Nous ne présentons plus Pauline et Julie, ainsi qu’Anna Poe. Voici nos pièces coups de cœur de cette saison. Sortez vos lunettes de soleil, ça va crépiter ! Par Julie Conduché
Top BERTILDE rose (existe en noir et en blanc) // 119€ • Bermuda ADELE // 179€
Chemise OTTILIE (existe en noir, empiècement dentelle) // 169€ Jupe JOSÉPHINE // 145€
Bague à pampilles et Nude // 32€ • Boucles d’oreille 48€ et 24€
http://paulineetjulie.bigcartel.com/
ROBE DITA Noire // 210€
Collection A/H 201 4 SO QUIET Photos © Christophe Brachet pour Pauline et Julie
! i c r t me
di
« I have a dream » Pour ce numéro particulier, nous souhaitons remercier nos plumpettes qui ont su nous faire confiance et nous ont ouvert plus que leur placard ! Merci à Ophélie qui sait répondre à nos caprices désirs, à nos pigistes/amis/parents, encore et toujours là pour Plump. Merci à Pierre-Edouard, Angélique, Kaoutar et Géraud pour leur confiance, Pauline, Julie, Constance et Véro, toujours auprès de nous. Merci à Stef et Henri. Merci à VOUS, fidèles moteurs qui nous aidez jour après jour à avancer.
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le magazine qui rend hommage aux beautĂŠs colossales
Contact : juloproject@gmail.com http://plump-lemag.blogspot.fr/ Š Plump - 2014