Conférence Annuelle Santé et Bien-être dans les bâtiments Mardi 6 décembre 2016 17 avril 2014
T OUS CONCERNÉS , TOUS ACTEURS Claire-Sophie COEUDEVEZ Directrice associée MEDIECO Conseil & Formation
Soline COLLIN Chargée de mission Santé-Bâtiment Ville et Aménagement Durable
Thierry ROCHE Architecte Urbaniste
Pierre QUINIO Directeur de Pôle Rénovation, Amallia Développement Immobilier GIE
Arthur BRAC Gérant et fondateur, Metiista
S ANTÉ & B IEN - ÊTRE
Construire pour l’Homme
psychique La santé en 3D physique
social
Environnement thermique
Environnement hygrométrique
Environnement lumineux
Bâtiment & Santé,
Environnement électromagnétique
De multiples facteurs
Environnement acoustique
+ Qualité d’accueil + Qualité d’usage + Qualité des espaces + Qualité esthétique
Qualité de l’eau Qualité de l’air
FOCUS SUR DIFFÉRENTES THÉMATIQUES
L’ IMPACT MAJEUR DE L’ HUMIDITÉ RELATIVE
> 65 %
< 30 %
Moisissures Acariens Émissions des matériaux
Sécheresse gorge, nez, yeux, peau, mucus Respiratoire
Électricité statique
© CSTB
L E CONFORT THERMIQUE , U N
DES EFFETS
L E S P L U S I M M É D I AT S E T D I R E C T D E L ’ E N V I R O N N E M E N T Paramètres de confort thermique
Échanges thermiques 35 % Rayonnement
Température des parois
Vitesse de l’air
Pertes de chaleur 24 % Évaporation sudation respiration
Humidité
35 % Convection
Métabolisme
6 % Réchauffement de la nourriture ingérée
Température de l’air
Habillement
sensibilité aux parois qui nous entourent
60 % des pertes de chaleurs du corps humain
1 % Conduction Source : S. Déoux. Bâtir pour la santé des enfants, 2010
L E CONFORT THERMIQUE , U N
DES EFFETS
L E S P L U S I M M É D I AT S E T D I R E C T D E L ’ E N V I R O N N E M E N T
ü Sensation de froid l’hiver : problème du 19 °C o
La température conventionnelle ne convient pas à toutes les activités à une température pour des économies d’énergie et non de confort
Source : Construire sain. Guide à l’usage des maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre pour la construction et la rénovation. Ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement. Novembre 2011
L’ ENVIRONNEMENT SONORE PROCURE PLUS QUE DU CONFORT • Fatigue auditive • Action neurovégétative : le stress • Effets cardio-vasculaires : hypertension artérielle • Tensions musculaires… • Perturbation du sommeil
• Action sur la communication orale • Perturbation des échanges
• Diminution de concentration, mémoire, attention, confidentialité • Bruits intenses : augmentation de la vulnérabilité de l’oreille - à certains substances chimiques (solvants, CO) - à des médicaments : antibiotiques, diurétiques
LA
LU M I È R E N AT U R E L L E , U N E I N F O R M AT I O N T E M P O R E L L E Changement dynamique d’intensité et de composition spectrale de la lumière naturelle - au cours de la journée - au cours de l’année Maintien du contact avec le monde extérieur
10000 K
lumière boréale
9000 K 8000 K 7000 K 6000 K
ciel couvert lumière tropicale soleil à midi en été
5000 K
Variation de la température de couleur au cours d’une journée
4000 K 3000 K 2000 K 1000 K 0K
lumière du jour clair de lune
ampoule halogène ampoule ordinaire bougie soleil levant ou couchant
L A LUMIÈRE NATURELLE , POUR RÉPONDRE AUX BESOINS DES OCCUPANTS Action sur les performances visuelles
Lumière naturelle
Action biologique et physiologique • de l’intensité de lumière • du spectre • de la durée d’exposition
La régulation de diverses réponses biologiques Ø Circadiennes, rythmées par l’alternance quotidienne lumière-obscurité Stimulation de l’horloge biologique 8 Sommeil 8 Variation de la température corporelle 8 Sécrétions hormonales dont la mélatonine sécrétée uniquement dans l’obscurité
Ø Neuroendocriniennes Ø Neurocomportementales : humeur …
photorécepteur rétinien découvert au XXIe s cellules ganglionnaires rétiniennes intrinsèquement photosensibles
L E RETOUR DE T HIERRY ROCHE A RCHITECTE
Architecte urbaniste
U NE VISION GLOBALE DE L’ ENVIRONNEMENT §Une stratégie énergétique À partir de 4 axes de réflexion: o Un bâtiment répondant aux critères du label Passivhauss avec un besoin de chauffage inferieur à 15kwh/m2/an (CG67:144kwh/m2/an) o Des système énergétiques performants qui conduisent à une nouvelle répartition de la facture énergétique o La maîtrise des consommations énergétiques spécifiques o Une production supérieure aux consommations
§Une approche de gestion raisonnée et créative Limitation des charges: o Gestion de l’eau: récupération des eaux pluviales pour jardin et sanitaires (urinoirs secs) o Mutualisation d’espaces ou de matériels o Mise en place d’une gouvernance de gestion et de décisions
§ Une approche Santé
À partir de 3 axes de réflexion: o Qualité de l’air (ventilation) o Faible émissivité des matériaux en COV, limitation du formaldéhyde o Qualité des ambiances lumineuses, sonores et chromatiques
U NE VISION GLOBALE DE Lâ&#x20AC;&#x2122; ENVIRONNEMENT
DISPOSITIF « REX BÂTIMENTS PERFORMANTS » FOCUS SUR QAI ET CONFORTS
En partenariat avec
Chargée de mission Santé-Bâtiment Ville et Aménagement Durable
É TUDE REX B ÂTIMENTS PERFORMANTS FOCUS SANTÉ ET CONFORTS Partenariat
PRÉSENTATION
• 19 bâtiments visités
en présence des acteurs Pathologies, origines, bonnes pratiques
• Focus 2016 : QAI et conforts avec élaboration d’un protocole de mesures terrains
• Valorisation Atelier 08/09/16 à Annecy Rapport de restitution des enseignements Fiches opération Reportage chantier
logement tertiaire scolaire culturel
É TUDE REX B ÂTIMENTS PERFORMANTS FOCUS SANTÉ ET CONFORTS ENSEIGNEMENTS
Des retours sur les techniques employées
• L’éclairage à ne pas réduire au simple éclairement • Un confort thermique d’été encore difficile à maîtriser • La ventilation : une technologie au-delà du cadre réglementaire • L’acoustique pourrait bénéficier d’un traitement plus anticipé • Construire sain et économe : c’est possible !
É TUDE REX B ÂTIMENTS PERFORMANTS FOCUS SANTÉ ET CONFORTS ENSEIGNEMENTS
L’impact de la gouvernance du projet
• L’importance capitale de la précision du programme et de ses ambitions • Des écarts de compétences notables entre les différents acteurs • Le bâtiment doit vivre après sa livraison : suivi, usagers et maintenance
• Les « inter-phases » à ne pas négliger :
choix de la MOE, choix des entreprises, réception du bâtiment
Tous les acteurs sont impliqués, à chaque étape. Chacun à son rôle à jouer !
L A QAI, UN ENJEU DE SANTÃ&#x2030; PUBLIQUE
Les multiples enjeux de la qualité de l’air intérieur Un besoin vital
Un impact sanitaire majeur Le radon, en France, = 2 388 cancers du poumons/an (ANSES,2014)
En France, 14 162 décès/an liés aux particules de l’air intérieur (ANSES,2014)
AIR Un réel enjeu économique Plus pollué à l’extérieur qu’à l’intérieur
6 polluants de l’air intérieur = 19 milliards €/an (= 630 €/secondes) en France (ANSES,2014)
LES SOURCES DE POLLUTIONS EXTÉRIEURES Trafic automobile
Agriculture
CO
PESTICIDES
BENZÈNE AMMONIAC
NOX PARTICULES
PARTICULES
COV
Industries
Végétation
COV RADON
Chauffage au bois
Sous-sol Source (de gauche à droite) : www.ville-pierre-benite.fr, www.rtl.fr, www.gerbeaud.com, www.enviro2b.com, www.fiabitat.com
LES SOURCES DE POLLUTIONS INTÉRIEURES
CO H2O
CO2 COV
BENZÈNE ALLERGÈNES
NH3
PARTICULES
NO2
FORMALDÉHYDE
Photos www.pasolo.com www.poelesabois.com
T OUS ACTEURS D â&#x20AC;&#x2122; UNE MEILLEURE QAI ! MO MOE CT Entreprises Acteurs de la QAI
OPC
Occupants
SPS
AMO
Programmiste
L’ INITIATIVE DE P IERRE QUINIO POUR L ’ AMÉLIORATION DE LA QAI
Directeur de Pôle Rénovation, Amallia Développement Immobilier GIE
Appel à Manifestation d’Intérêt « MANAG’R » Lyon 9 Rénovation « Gorge de Loup » 71 logements
Alliade Habitat, acteur de l’habitat durable • Le maître d’ouvrage : Alliade Habitat, un acteur engagé de l’économie sociale et solidaire 1ère ESH en Rhône Alpes et 1er bailleur de la métropole de Lyon ~ 32 000 logements. Entreprise RSE, certifiée ISO 9001 • Le rôle d’Amallia Développement Immobilier : Le GIE du groupe Amallia qui assiste les structures immobilières pour le montage, la conduite et le suivi des opérations immobilières. Avec une double certification : ISO 9001 et ISO 14001. Les principaux objectifs : • limiter les risques et les nuisances causés aux riverains du chantier ; • limiter les risques sur la santé des ouvriers ; • limiter les pollutions de proximité.
Lyon 9 – Gorge de Loup –Programme La réhabilitation concerne les 71 logements collectifs Date de construction : 1954 - Réhabilitation : 1991 Un environnement complexe
Tram-train de l’Ouest Lyonnais Pôle multimodal
Autoroute A6 : Tunnel de Fourvière
Un programme de travaux complet Travaux sur l’enveloppe : thermique, acoustique, étanchéité à l’air Travaux dans les logements : thermique, renouvellement de l’air intérieur, mise aux normes et sécurité Travaux dans les parties communes et extérieurs : attractivité
Ambitions de MANAG’R pour Alliade Habitat Monitoring & collecte de données en OPEN DATA Polluants d’intérêt - PM2,5 - Dioxyde d’azote - Température - Humidité relative - CO2
Autres :
- Station météo - Collecte des données Air Rhône Alpes
Points de mesures:
- Logements - Parties communes - Comparatif extérieur / intérieur
Mesures comparatives de plusieurs systèmes de ventilation en association avec un leader du secteur
L ES SOLUTIONS POUR AMÉLIORER LA QAI
Réduire les transferts des polluants extérieurs
Limiter les sources intérieures de pollution Assurer un renouvellement d’air adapté
Bonne QAI
G ÉRER LE RISQUE RADON
Ü Empêcher la pénétration du radon dans les bâtiments Ü Évacuer le radon
• Réduire la surface de contact sol-bâtiment • Assurer l’étanchéité entre le sol et le bâtiment • Mise en dépression du sous sol • Renouvellement d’air suffisant voire mise en surpression du logement
L IMITER LE TRANSFERT DES POLLUANTS EXTÉRIEURS Filtres particulaires Grossiers, Moyens, Fins
En 2016, suppression des filtres G, M, F au profit d’une efficacité sur PM10, PM2,5 et PM1 (PR NF EN ISO 16890-1 - Filtres à air de ventilation générale. Système de classification du rendement fondé sur les particules en suspension). Disparition de la norme NF EN 779-2012.
Filtres combinés Filtration des particules et des polluants gazeux
Filtres moléculaires Pour polluants gazeux • Charbon actif
LIMITER LES SOURCES INTÉRIEURES DE POLLUTION Choisir des produits de construction, de finition et d’ameublement faiblement émissifs
Limiter les sources de combustion
Vigilance sur le choix des produits d’entretien
ASSURER UN RENOUVELLEMENT D’AIR ADAPTÉ « Ventiliste » Un métier à créer ? Vérifier les performances
Respecter les bonnes pratiques de mise en œuvre
Concevoir le système
TYPE DE DÉFAUTS CONSTATÉS
©VIA-Qualité
Conduit percé
©VIA-Qualité
Réseau d’extraction déconnecté
©VIA-Qualité
©VIA-Qualité
Accessibilité du système
Accessibilité du système
©VIA-Qualité
Absence de détalonnage des portes
Absence de manchettes
VÉRIFIER LES PERFORMANCES À RÉCEPTION
Contrôler les débits d’air
Mesurer les concentrations de polluants dans l’air
L E RETOUR DE T HIERRY ROCHE A RCHITECTE
Président d'A.T.R.Holding et gérant de l'Atelier Thierry Roche & Associés
M AISONS PASSIVES DES H AUTES F EUILLY Q UALITÉ D ’AIR INTÉRIEUR
M AISONS PASSIVES DES H AUTES F EUILLY Q UALITÉ D ’AIR INTÉRIEUR
MISE EN ŒUVRE SUR LE CHANTIER
Contrôle de l’humidité de la chape avant la pose du revêtement de sol Source : Retour d’expériences dans les bâtiments basse consommation Programme « Règles de l’art Grenelle Environnement 2012 » (Rage)
Déshumidificateur de chantier
Aérer le chantier
L’ OCCUPANT, ACTEUR DE SA SANTÉ
Téléchargeable sur les sites internet des partenaires
Merci de votre attention Des questions ? cs.coeudevez.medieco@gmail.com 06 45 44 43 50 www.medieco.fr