Portfolio Cyndelle Renneson

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Portfolio Cyndelle Renneson - Architectee



CYNDELLE RENNESON 30/03/1990

F O RM AT I O N S

5 Boulevard Barthélémy 1000 Bruxelles

2013 - 2015

Master d’Architecture à La Cambre ULB Mention : Grande distinction

rennesoncyndelle@gmail.com Mobile : 0496. 64.88.91

2009 - 2013

Bachelier d’Architecture à La Cambre ULB Mention : Distinction

2008 - 2009

Bachelier en communication à l’ULB

2008

Diplôme CESS Section : Scientifiques - Mathématiques

E X P E R I E NC ES STAGE S OUEST Architecture - 2015 - Octobre/Novembre Collaboration au concours du centre culturel de cohésion sociale et de logements sociaux de Saint-Josse Participation au développement du projet et réalisation d’images.

51N4E - 2015 - Août/Septembre Collaboration dans le cadre du concours pour le Musée d’art moderne et contemporain de Bruxelles Programmation du musée. Réalisation de documents graphiques. Elaboration du Booklet du concours.

A.V.Architecture - 2014 - Août Elaboration d’un permis d’urbanisme pour le magasin La Champagnotèque. Réalisation des documents graphiques. Relevé métrique. Remise du PU à la ville de Bruxelles.

B+ Architecture - 2012 - 2013- ( 2 mois ) Luxembourg

EMP LOI S JCDecaux - 2014 - 2013 ( 2 mois ) Assistante pour le département marketing Mise à jour de la base donnée des panneaux publicitaires. Elaboration d’un Booklet de photographies

Advanced Logic Technology - 2010 - Juillet Luxembourg

Gestion / Organisation de données Excel. Aspect pratique lié au montage/ soudage de certaines cartes informatiques.

C O N C O URS MOMA Bruxelles - 2015 Participation au sein de l’agence 51N4E, REBEL, AWB Phase 2 : programmation Lauréat : Deuxième prix

WAT UNESCO BINZHOU CHINA - 2014 Concours pour le développement de la zone économique de Binzhou ( Chine ) Lauréat : Deuxième prix

COMPETENCES LA NGUE S Anglais Allemand

I NF ORM ATI QUE Microsoft Office Autocad Archicad Photoshop Indesign Illustrator Artlantis Sketchup



TABLE DES MATIERES La culture en maillot Wat_Unesco Binzhou China Bibliothèque de Cambridge Wild Urban Landscape Réalisations diverses Dessins

p. 4 p.26 p.38 p.48 p.54 p.60

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La culture en maillot

Collaboration : ThĂŠophile FlĂŠcheux, Thibault Gauin, Margaux Levecq


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Ce projet de fin d’étude se porte sur la réaffectation du bâtiment Citroën en musée d’art contemporain à travers trois préoccupations majeures et complémentaires que sont : L’hybridité face à l’élitisme Le génie du lieu La création d’un outil convivial novateur

L’hybridité face à l’élitisme Aujourd’hui le musée d’art contemporain est un archétype urbain, comme le tramway, le réaménagement des quais, ou encore l’aéroport. Chaque ville d’une certaine importance désire le sien, afin de développer son image et son attractivité. Cependant, il s’agit à la différence d’un tramway, d’un outil public élitaire, du fait qu’il ne s’adresse principalement qu’à deux types de personnes : les visiteurs de musée (que des études regroupent en quatre profils) soit 8 à 10% de la population et les touristes. Ce public restreint est essentiel pour une ville, mais nous ne considérons pas cela comme suffisant pour assurer au bâtiment son urbanité et par extension, sa viabilité. En effet, une bonne majorité de la population locale n’est pas ou ne se sent pas concernée. Bruxelles doit profiter de son « retard » pour éviter que ce musée ne devienne sa propre fin, une réponse standardisée, mais plutôt une réponse contemporaine et novatrice. Ce musée se doit de toucher sa propre ville et s’adresser à tous, d’autant plus que le tourisme d’aujourd’hui évolue et recherche la rencontre de l’habitant, de la culture, des habitudes. 6

Nous pensons que par un enrichissement programmatique, une hybridité appropriée aux besoins bruxellois, le projet peut devenir un catalyseur social entrecroisant plusieurs échelles de publics de par leur localité (quartier, ville, pays, international) et leurs centres d’intérêt. La mixité sociale que cherche la Région Bruxelloise dans sa politique de logement doit se traduire dans l’élaboration d’édifices publics nouveaux. Ainsi prenons-nous le parti d’hybrider le musée avec une piscine. Presque à l’opposé du musée tant dans sa fréquentation (bâtiment qui touche près de 80% de ses riverains) que dans son image, cette alliance entre sacré et profane est porteuse d’une certaine totalité entre la culture de l’esprit et la culture du corps. Des publics habituellement séparés auront ainsi la possibilité de se croiser et de bénéficier d’une offre culturelle vers laquelle ils n’iraient pas forcément. Cette alliance répond à une analyse du lieu, du génie du lieu.


La fontaine de Jouvence, Cranach

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Le génie du lieu En tant qu’édifie public majeur, le Musée se doit d’être ancré et d’interagir avec son site, résonner avec lui. La question de « que veux dire un Musée au bord du canal ? » a été le moteur de notre analyse qui nous a amené à nous préoccuper du rapport entre Bruxelles et son eau. Il s’avère que le canal est le dernier vestige apparent de l’eau à Bruxelles, et que nous nous trouvons actuellement entre ce dernier et la Senne, enterrée sous la voie publique. À travers une lecture historique, nous avons pu voir que le rapport entre Bruxelles et son eau a toujours été tiraillé entre les enjeux économiques et les loisirs, malgré des décisions extrêmes comme l’a été le voûtement de la Senne à la fin du XIXe siècle. Ce bâtiment des années 30 est contemporain d’une réappropriation ludique de l’eau, tant par le canotage, les joutes bruxelloises, ou la baignade dans le canal malgré l’interdiction municipale. C’est à travers ce fantasme de l’eau que nous proposons l’hybridation avec une piscine, dont la diversité sociale est un atout précieux, et dont le parc actuel est insuffisant. Le lieu c’est aussi l’espace public environnant. Le bâtiment Citroën se situe à un endroit stratégique du pentagone bientôt allégé de sa circulation par l’élargissement en quadrilatère. Il se place aussi entre deux espaces forts que sont le canal et le parc Maximilien (ancienne allée verte) qu’il est intéressant et nécessaire de relier et de réaménager. Aussi proposons-nous une ébauche de réaménagement qui pourrait s’étendre jusqu’à la porte de Ninove au Sud et jusqu’au port au Nord. Mitoyen au KAAI, voisin de la ferme 8

pédagogique et d’une école, un rapport particulier est à définir avec ces édifices publics, facilité par l’enrichissement programmatique hybridité. Le lieu c’est enfin le bâtiment-même. Témoin de la période industrielle de Bruxelles, réputé le plus bel édifice Citroën, il fait partie intégrante du patrimoine de la ville. Sa cathédrale de verre regarde vers le centre. Son enveloppe, tel un rideau lui donne un caractère de boîte mystérieuse. Son axe transversal de circulation constitue une jonction privilégiée en latence entre le parc et le canal.

Un musée au bord du Canal


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Un outil convivial novateur L’hybridité et le génie du lieu permettent

d’envisager un équipement public complexe et novateur, qui réponde à la fois à la problématique de l’image de la ville et aux attentes urbaines contemporaines. Ainsi notre attitude peut se résumer par cette image, où l’on mélange l’art au quotidien, sans tomber dans la banalisation ou le cabotinage. Ce bâtiment propose ainsi de nouvelles interactions possibles entre des lieux, des espaces et des personnes. Il incarne un outil convivial, pour reprendre l’expression du penseur de l’écologie politique Ivan Illich. Ainsi il « garantit à chacun l’accès le plus large et le plus libre aux outils de la communauté, à la seule condition de ne pas léser l’égale liberté d’accès d’autrui ». Cela suppose une hybridité suggestive et non obligatoire ou vulgarisée, l’esquisse au lieu de la certitude. L’architecture n’a pas de réponse dogmatique à donner, mais à favoriser un fourmillement d’usages et de contacts possibles qui font la ville.

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L’eau et l’art sont à la fois fédérateurs et répulsifs. L’expérience offerte par cette hybridité inattendue suscite le franchissement, le dépassement de la peur de l’eau et de l’angoisse du musée, l’angoisse de l’autre. Par leur association, piscine


et musée profitent du public de l’autre et sont aptes à les mélanger en un troisième public. L’hybridité suggestive ne doit donc pas s’imposer mais s’offrir au fil du parcours du citoyen qui reste libre de s’en saisir ou non. Si elle répond à la privation provoquée par l’élitisme, elle doit se garder de l’excès inverse qui serait une pratique forcée. Nous avons donc élaboré une hybridité suggestive à travers un certain nombre de principes architecturaux.

La définition de lieux différents et autonomes La vitrine : Ce volume exceptionnel est l’image du bâtiment dans la ville, son symbole. La rue intérieure : est un lieu de rencontre a nimé et partagé entre les espaces publics, les programmes et les publics. Les oeuvres : sont le musée en tant que tel, qui se développe en deux expositions : permanente et temporaire Les Bains : sont l’espace de piscine. Ce dernier est organisé en trois temps parlant aux autres lieux qui l’entourent : Un bassin de plongeon en rapport avec la rue intérieure, des bains chauds et froids autour d’un bassin central et du musée, enfin un bassin de nage de 50m de long en belvédère sur l’espace public et le canal.

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Un travail des seuils et des frontières en quatre temps L’hybridité suggestive dont nous venons de parler se construit à partir des deux lieux principaux que sont les Bains et le Musée et de leurs parcours respectifs qui vont peu à peu se croiser. Les quatre temps sont : -Introduction : Musée et Bains débutent leurs parcours de manière autonome, et affirme leur structure propre, leur identité. L’hybridité est d’abord associative, les deux programmes sont au sein d’un même bâtiment sans s’imbriquer.

espace hétérotopique prend place au coeur du projet, et amène à la création d’un nouveau lieu au programme particulier : un centre d’art contemporain. L’art repousse les barrières physiques pour investir les bains dans un espace expérimental où visiteur et baigneur se confondent. L’art et l’eau se glissent dans une relation d’intimité entre l’esprit et le corps, et des créations in situ par des artistes invités ou en résidence côtoient nageurs et visiteurs.

-Tension : Prise de conscience de l’autre partie, sans en percevoir véritablement l’activité mais la structure et le volume. - Failles : Au fil de leur développement, Musée et Bains s’enroulent. Des brèches s’ouvrent par lesquelles l’un devient le paysage de l’autre. Dans ce premier dialogue inattendu et entrecoupé, le visiteur et le baigneur se confrontent visuellement et mesurent leur proximité. La porosité partielle établie entre les deux espaces compose un cadavre exquis poétique où les codes sociaux s’entrechoquent et où l’art et les bains s’attisent La fusion transforme les failles en ouvertures pour une hybridité totale entre les bains et l’art. Cet 15


Ces principes s’appuient sur un certain nombre de gestes architecturaux :

Une promenade architecturale comme incitation au virage Au-delà de la fusion qui restera fonction de la volonté du directeur et du commissaire d’exposition, la promenade architecturale apporte une seconde manière de favoriser le croisement des publics. C’est ce que nous appelons le virage. Il s’incarne par une continuité inhabituelle de la promenade. Deux noeuds de circulation relient la fin d’un parcours au début de l’autre afin que le visiteur et le baigneur puissent être libres de poursuivre leur propre chemin : enfiler ou enlever le maillot, découvrir l’une des deux expositions, profiter des lieux de rencontre, aller dans l’espace public. L’idée est de favoriser un circuit long plutôt qu’un circuit court à l’instar des médiathèques créées en France sous Mitterrand afin d’enrichir le programme des bibliothèques en l’ouvrant au plus grand nombre. Nouveau point névralgique du centre de Bruxelles, il devient un endroit où l’on peut aller sans savoir exactement ce que l’on va y faire, un outil commun de partage, d’activités et de surprises. 16

- Le premier geste est patrimonial. Il s’agit d’évider la vitrine de ses plateaux afin de rétablir l’esprit d’origine et de révéler cet espace qui est une oeuvre à lui tout seul. En continuité avec cela, nous avons composé notre projet à partir de la trame existante des façades et des lumières pour garder l’identité forte de ce bâtiment et son impact urbain. - Le second geste est paysager. La rue intérieure que nous établissons, pont entre le parc et le canal, fait entrer le paysage à l’intérieur par une mise en scène métaphorique. Le parc devient une serre, le canal devient le plongeon, grâce au creusement du bassin qui permet de faire monter le plongeoir de 6m à hauteur de regard pour les personnes qui déambulent dans la rue. Ouvert à tous, cet espace est une clé de lecture cruciale dans la compréhension du bâtiment, reliant tous les programmes qu’il révèle, tout comme les deux escaliers de virage du parcours. - Le troisième geste s’adresse à l’imaginaire collectif des bruxellois et au fantasme de l’eau. Le bassin de 50m situé à l’angle Nord du bâtiment se surélève à hauteur du


soubassement, en belvédère sur l’eau du canal. - Le quatrième geste touche à la muséographie. Le passage d’un niveau à l’autre des expositions est comme un entracte, situé au pincement du centre d’art et du bassin de 50m. En pleine hauteur et pleine lumière, il permet aux visiteurs du permanent et du temporaire de se croiser visuellement sur deux passerelles entre trois eaux. Ils entendront la rumeur des bruits du grand bassin, sentiront l’humidité de l’air, apprécieront l’intimité des bains chauds et apercevront les oeuvres du centre d’art. Concernant l’exposition permanente, la composition des salles répond à une ébauche d’organisation d’une partie des oeuvres de la collection des musées royaux que vous pouvez voir en détail dans cette publication.

en projection, visible parfaitement depuis le centre. À cet endroit, l’eau est à une hauteur où l’on n’a pas pied, et où l’on se tient en suspension entre le vide du fond et l’infini du ciel. Très libre, il permet une richesse d’interventions artistiques pouvant croiser l’activité des bains et du musée.

- Le cinquième et dernier geste est le centre d’art. Endroit fondamental du bâtiment, il structure les bains comme le musée. Les bains se greffent à lui comme des excroissances, et le musée vient s’enrouler autour de lui sur deux niveaux. Lieu de tous les possibles, lieu de la fusion, nous avons dessiné une architecture très simple et minutieuse comme un appel entre le sol et le ciel. Les deux structures de pierre et de métal s’hybrident. Un grand bassin rond se dessine comme une lentille d’eau par un mouvement doux du socle qui se creuse en pente légère, transition du carré vers le cercle. En toiture, le cercle s’y découpe 17


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Plans

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REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

22 HAUTE TENSION

CHAUFFERIE BASSE TENSION

VENTILATION

REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF


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REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

Local

poussettes

TRANSIT QUARANTAINE

EMBALLAGE/DEBALLAGE TRAITEMENT

REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

SECURITE

CONSERVATION TECHNIQUE

SALLE POLYVALENTE BASSIN

BASSIN

BASSIN

BASSIN 2.24

REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF


REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

24 REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF


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WAT_UNESCO BINZHOU Chine Lauréat du 2ème prix MASTER 1

Collaboration : Martin TANGUAY, Chi Miao MIAO, Yang XIDONG


Située dans la province du Shandong, sur les berges du fleuve Jaune, la Ville de Binzhou est un territoire en pleine mutation. Zone agricole il y a à peine plus d’une décennie, Binzhou est devenue une ville de plus de 3 millions d’habitants sous l’impulsion donnée par l’ouverture de la Zone de développement économique au début des années 2000 et la découverte du vaste gisement pétrolier Shengli, le deuxième plus important de Chine. Face à une telle expansion, la Ville de Binzhou vise à créer un nouveau secteur urbanisé à l’ouest de la ville actuelle qui pourrait accueillir 35 000 habitants sur un territoire d’environ 4.4 km2.

Avant de nous plonger dans un workshop de dix jours, ma coéquipière de Bruxelles et moimême avons entrepris comme amorce de ce concours, l’étude des différents territoires participants. Cette étude s’est matérialisée à travers la création de cartes typologiques mettant en exergue un élément du paysage. Pour chaque ville, la composition de strates se matérialise par le prisme des cartes épurées. Ainsi, des points de convergences et de divergences eurent été relevé de chacune des cultures paysagères singulières à chaque pays : l’eau, l’agriculture, le bâti, le réseau routier. Le croisement des cartes fut la deuxième étape de cette approche méthodologique. Les relations qui s’immiscent entre les divers strates furent mises en exergue par la combinaison de ces éléments. Cette méthode utilisée auparavant par l’urbaniste Bas Smet, aura permis, dès notre arrivée à l’Université du Shandong, d’émettre des éléments de réflexions à tous les étudiants participants, prémices au lancement du workshop en définitive. 27


Territoire Bruxelles

Hydrographie Bruxelles L’histoire de Bruxelles est marquée par une lutte constante et une domination, voire une répression progressive des zones humides de la vallée de la Senne. De nombreuses toponymies bruxelloises évoquent l’ancien rapport à l’eau de la ville (broek = marais). Bruxelles a grandi sur trois sites, le premier port de la Senne et les deux collines voisines. Son industrie ainsi que son économie se sont développées en fond de vallée. Un réseau de rues étroites accueillant des commerces, des ateliers, des moulins à papier et à grain, des tanneries et un grand nombre de brasseries, des blanchisseries et autres entreprises industrielles verront ainsi le jour. Au XIXe siècle, cette ville à l’allure médiévale est surpeuplée et la Senne est accusée de tous les maux, en particulier de propager le choléra. C’est dans ce contexte que les autorités de la ville décident de son voûtement. Aujourdhui, on en devine encore la trace dans le tissue urbain mais elle évoque toujours un égoût nauséabond, et elle est biologiquement morte en aval de Bruxelles. Le canal Charleroi-Bruxelles, qui longe la Senne qui en est le déversoir, est aussi constitutive de l’image de la ville par rapport à l’eau. Le canal marque ,en effet une rupture dans la perception urbaine et constitue une limite pour de nombreux bruxellois, et ce alors que le quartier

Bâti Bruxelles Une part importante du bâti, y compris dans les quartiers centraux, est composée de maisons anciennes de trois étages en moyenne, dotées, parfois d’un rez-de-chaussée surélevé au-dessus de cuisines ou caves habitables donnant, vers la rue, par des fenêtres en soupirail. Ce type d’immeuble, dit « unifamilial », est aujourd’hui souvent divisé, aux étages, en appartements distincts voués à la location. La largeur en est, le plus souvent, de sept mètres, mais la profondeur peut aller jusqu’à 15 mètres prolongés par des jardins étroits entre de hauts murs. Cet habitat forme des îlots fermés selon une configuration fréquente, depuis le XVIe siècle, dans toutes les villes belges et dans le nord-ouest de la France. Dans certains quartiers il existe aussi de nombreux hôtels de maître parfois encore habités par de « grandes familles », mais aussi souvent convertis en habitat multiple ou en sièges sociaux. Après la Première Guerre mondiale, les destructions ainsi que la forte croissance démographique due à l’afflux de nouveaux habitants venus des autres régions du pays provoquent une crise du logement et une extension rapide des surfaces construites. C’est le début des constructions de logements sociaux et de cités-jardins en périphérie de l’agglomération.

du canal est en plein essor.

Territoire Binzhou

Hydrographie Binzhou

Bâti Binzhou

Binzhou se trouve sur un terrain inondable don’t les flux sont canalisés par de nombreux canaux. La ville se trouve entre le fleuve Jaune (Huang He), le deuxième plus long fleuve de Chine qui porte le nom de la couleur des particules d’argile en suspension ; et l’un de ses affluents principaux, la Rivière Tuhai. Le fleuve Jaune se jette dans la mer après Jinan, la capitale du Shandong. Les canaux d’irigation font partie de l’identité du paysage agricole, par railleurs très plat. Ces canaux millénaires ont contribué à l’élaboration des methods ag-

Le traditionnel habitat familial à cour carrée prédomine dans les centres villageois. Ce type d’habitat traditionnel se characterise par une cour centrale commune aux habitants de la maison. Les différentes pieces s’agencent autour de cette cour et bénéficient d’un accès direct à la cour sous un passage couvert. Les habitats s’agglomèrent de manière assez dense formant des centres villageois

ricoles locales.

Territoire Montréal

Territoire Paris

Hydrographie Montréal

Batis Montréal

Montréal est le centre culturel et financier et la plus grande ville du Québec et la deuxième plus grande agglomération du Canada. La majeure partie de la ville est située sur l’île de Montréal, dans l’archipel d’Hochelaga, à la confluence du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Outaouais. La ville occupe la plus grande partie de l’île de Montréal, la plus grande de l’archipel. Le nom Montréal provient de Mons regalis, c’est-à-dire mont Royal en latin. Le centre historique de la ville, aussi appelée le Vieux-Montréal, se situe sur les rives du fleuve Saint-Laurent, à quelques kilomètres en aval des rapides de Lachine. L’hypercentre est situé sur une terrasse entre le fleuve et le versant sud du mont Royal, qui culmine à 234m et est le seul élément marquant d’un relief peu accidenté. En effet, il s’agit d’une colline montérégienne, formée par le refroidissement rapide d’une montée de magma dans la croûte terrestre,

L’architecture à Montréal est caractérisée par son éclectisme. En tant que l’un des plus anciens établissements européens en Amérique du Nord, Montréal conserve la trace d’un passé d’abord français, dont l’architecture vernaculaire s’est solidement implantée avant la révolution industrielle. À compter du xix siècle, l’influence britannique est omniprésente, influence qui devient plus américaine au xxe siècle. Avec les Jeux Olympiques de 1967, Montréal adopte le Style International. L’agglomération de Montréal se compose de 81 villes. Le Vieux-Montréal est une ancienne ville fortifiée, mais les extensions suivent un plan en damier typique des villes nord-américaines. L’habitat dans la première ceinture périphérique est caractérisé par de petites maisons individuelles en brique, surélevées par rapport au niveau de la rue. Ils sont pour la plupart érigés à la première moitié du Xxe siècle. Ils ont souvent été recoupés d’une ruelle pour densifier. Les parcelles rénovées proches

Hyrdrographie Paris Paris est la commune la plus peuplée et la capitale de la France. Elle se situe au centre du Bassin parisien, sur une boucle de la Seine, entre les confluents de celle-ci avec la Marne et l’Oise. La Seine traverse la ville en formant un arc de cercle, y entrant par le sud-est pour en sortir au sud-ouest. Plus de trente ponts permettent de franchir le fleuve, ce qui fait de la Seine un important symbole culturel et historique pour la ville, d’autant que le centre historique se déploie sur ses berges. La ville est également traversée par la Bièvre, aujourd’hui entièrement souterraine, qui arrive du sud, et par le canal Saint-Martin (4,5 kilomètres), inauguré en 1825. Il constitue la partie terminale du canal de l’Ourcq (108 kilomètres) et du canal Saint-Denis (6,6 kilomètres), ouvert en 1821, qui permet de rejoindre la Seine en aval en évitant la traversée de la ville. Il alimente le bassin de la Villette, passe en souterrain sous les boulevards et rejoint la Seine en amont de l’île Saint-Louis. Autrefois, la Seine recevait encore dans Paris un autre affluent : le ruisseau de Ménilmontant qui traversait les faubourgs Saint-Martin et Saint-Denis, passait derrière la Grange-Batelière, continuait en traversant la Ville-l’Evêque et le Roule et se jetait dans la Seine au nord de la colline de Chaillot. À partir du xvie siècle, il fut transformé en égout et devint le Grand Égout. Ainsi, bien que la Seine revête un caractère de symbole, les autres cours d’eau et canaux ont été de par l’histoire vus comme des difficultés ou des voies purement utilitaires.

Territoire Rome

Hydrographie Rome Rome est située dans la région du Latium, au centre de l’Italie, à la confluence de l’Aniene et du Tibre. Le centre historique de Rome est dominé par les sept collines qui se situent toutes sur la rive gauche du Tibre qui traverse la ville en direction du Sud et au milieu duquel se trouve l’île Tibérine. La ville se trouve à 24km de la mer Tyrienne dans laquelle se jette le Tibre après avoir traversé le territoire agricole sous l’égide administrative de la capitale italienne. Le relief accidenté a contribué énormément à la constitution de l’image de la ville, ne serait-ce qu’au niveau de sa mythologie, mais le Tibre est aujourd’hui canalisé, avec bords peu aménagés. En revanche il est constitutif du paysage urbain puisque c’est un repère dans la ville lorsqu’il est perçu depuis les hauteurs.

Bâti Paris Le logement dans Paris intra-muros cache de grandes disparités sociales et économiques entre les arrondissements, notamment en termes de logement social. La construction des grands boulevards parisiens sous Hausmann génère une nouvelle typologie d’immeuble d’appartements plus hauts avec une répartition des typologies d’appartements selon les étages. Cette densification soudaine de l’habitat parisien, ainsi que la création d’une nouvelle typologie à destination des classes sociales supérieures est toujours le témoin de grandes disparités. Les grands axes qui relient le périphérique à la banlieue fonctionnent comme des axes de développement de nouvelles zones d’habitat, ce développement tentaculaire contribue à l’urbanisation continue. La périphérie révèle les mêmes disparités avec des banlieues mal fâmées densément habitées pourvues de barres de logements modernistes ; et d’autres très cossues, moins densément occupées.

Bâti Rome Le vieux centre demeure une des cités historiques les plus grandes du monde, il est divisé en 22 Rioni et comprend environ 300 hôtels, plus de 2 000 palais, 300 églises, 200 fontaines monumentales, plusieurs sites archéologiques, huit parcs, les principaux monuments de la ville, les institutions gouvernementales et des milliers de magasins, bureaux, bars et restaurants. Le reste de la ville est divisé en quartiers urbains qui contiennent la majorité des immeubles modernes. Le tout est entouré par le Grande Raccordo Anulare (G.R.A), l’autoroute périphérique romaine. Au-delà se développent de nouveaux quartiers regroupant les secteurs tertiaires, et les nouveaux quartiers résidentiels débordant largement le périphérique et eux mêmes ceintes par une autoroute.=


Agriculture Bruxelles

Industries Bruxelles

Industri Bruxell

La Région est bâtie à 44,5 %. Seuls 6 % du territoire est constitué de terres agricoles, pâtures, prés, vergers, les eaux ne couvrant que 1,5 % du territoire. En effet, l’ensemble du territoire belge, a fortiori à proximité des grandes villes, est caracterisé par un habitat pavillonnaire peu dense et continu. Toutefois, l’ancien tissu agricole des regions est encore visible en images aériennes. Le secteur de l’agriculture et l’horticulture revêt traditionnellement un caractère familial, mais se caractérise de plus en plus par les extensions, la modernisation et l’élargissement. Les secteurs intensifs représentent la majeure partie de l’agriculture en Flandre : élevages porcins, élevages avicoles, élevages laitiers, cultures de fruits, de légumes et horticulture. En Région wallonne, dans la partie francophone de la Belgique, l’accent est mis sur les cultures et l’élevage extensif lié au sol. La première culture est sans surprise la pomme de terre, cultivée pour son adaptation au climat et au taux d’humidité. Le secteur de l’agriculture est de moins en moins important en tant que source d’emploi et de valeur ajoutée dans l’économie, mais il reste la pierre angulaire de la campagne.

Industries

Hydrograph

Agriculture Binzhou

Industries Binzhou

Pilier de l’économie locale, Binzhou est notamment connue pour dongzao (dates d’hiver). Toutefois l’agriculture diminue au profit des industries qui se trouvent en périphérie de la ville.

L’économie de Binzhou est à dominante agraire, toutefois, depuis la découverte de la nappe de pétrole du Shengli, de nombreux territoires ont été annexés par le district du Dongyin, où se trouve la majeure partie de la reserve pétrolière. Ce gisement, qui est le deuxième plus productif en Chine, a une production quotidienne de 650 000 barils/jour. Pour des raisons stratégiques, Binzhou diversifie son économie et cherche à attire des capitaux étrangers dans la ville. Ses grandes industries sont le textile et l’automobile à destination du quartier lowcost. Toutefois, se trouvant sur la Chine côtière, la region du Shandong connait une concurrence croissante (notamment du point de vue de l Préfecture du Shandong du nord

Agriculture Montréal

A l’instar des grandes villes nord-américaines, l’étalement urbain en périphérie de Montréal s’effectue à basse densité (moins de 500 personnes par km2). Cette tendance entraine de forts coûts d’opération et de déplacements ainsi que l’urbanisation de terres agricoles et d’habitats naturels. Ainsi, l’agriculture est sans cesse repoussée aux confins de l’aire urbaine, et les quelques agglomérations mineures croissent et s’étendent également. Toutefois, d’un point de vue historique, l’agriculture dans cette plaine fertile était l’une des activités primordiales de l’ancienne colonie. La morphologie des parcelles agricoles témoigne de leur remaniement et notamment élargissement pour satisfaire les exigences d’une industrie agroalimentaire, toutefois le tracé ancien se ressent toujours par les anciennes voiries et cours d’eau. Le climat québecois étant rigoureux, les cultures s’échelonnent sur les courts mois d’été, en ce qui concerne les céréales, ou alors sous serre, en ce qui concerne les légumes et l’horticulture ornementale. Du côté des productions animales, les ventes les plus élevées ont été générées par le lait, les porcs, les bovins et veaux et les volailles, dans cet ordre (2006). De plus, Montréal est l’une des villes qui expérimente et investit le plus le domaine de l’agriculture urbaine par le biais des jardins collectifs et communautaires et le potager individuel, permis par la faible densité. Un travail important de recensement des ressources alimentaires en ville est également effectué par

Industr Binzho

Industries Montréal

Industr Montré

Montréal est un centre culturel, industriel, commercial et financier très important. Elle est une importante ville portuaire, au débouché de la voie maritime du Saint-Laurent qui la relie aux centres industriels des Grands Lacs. En tant que port le plus important de l’Est du Canada, c’est un point de transbordement pour les céréales, les produits pétroliers, la machinerie et les produits manufacturés. Pour cette raison, la ville fait partie de l’axe principal des chemins de fer canadiens et demeure une ville ferroviaire très importante. Son économie est très diversifiée. Les industries montréalaises incluent les télécommunications, l’aéronautique, la pharmaceutique, les hautes technologies, les études supérieures (avec quatre universités), les jeux vidéo, le textile, la mode, l’électronique, le matériel de transport, le tabac et l’imprimerie. Les zones au sud de la ville le long du SaintLaurent concentrent la majorité des activités industrielles et portuaires. L’accès au fleuve est

diverses associations.

Industries

Hydrograp

Industries Paris La position de Paris, à un carrefour entre les itinéraires commerciaux terrestres et fluviaux et au cœur d’une riche région agricole. la région parisienne est la plus importante région européenne par son PIB. Bien que sa population n’en fasse que la 20ème métropole mondiale, le PIB de l’Île-de-France est le cinquième des grandes métropole du monde après l’aire métropolitaine de Tokyo, le Grand New York, Los Angeles et Osaka. Avec près de 84% d’emplois dans le tertiaire, l’Île-de-France se caractérise par sa place prépondérante dans l’économie nationale et par l’importance du secteur tertiaire. Le centre historique ainsi que les agglomérations de préiphérie concentrent les activités de services, mais les activités économiques se concentrent dans la quartier de la Défense, proche du périphérique. De plus, bien que la région ait subi une forte désindustrialisation, l’Île-deFrance reste la première région industrielle française.

Indu Paris

Agriculture Paris L’agriculture en région parisienne a été repoussée par l’étalement urbain des banlieues, et les vastes aménagement paysagers de loisir de la région. Toutefois historiquement, la vallée de la Seine est très fertile. Par ailleurs, la région revendique le statut de grenier à grain de la France par des cultures industrielles à grande échelle sur un territoire plat peu habité. L’agriculture couvre plus de 50 % du territoire régional, mais elle n’occupe que 7 600 agriculteurs, soit 0,5% de la population active. La proximité d’un marché de 11 millions de consommateurs, la fertilité des sols, la technicité agricole, la mécanisation des exploitations, le développement de la qualité, font que l’Île-de-France demeure une grande région agricole. La production agricole régionale couvre globalement plus de 20 % des besoins du marché francilien, ce qui est très important. Outre les grandes cultures, une caractéristique régionale est la permanence des productions spécialisées péri-urbaines (plantes en pot, plantes à massifs, roses coupées, plantes de pépinières, légumes et frais), bien que celles-ci aient tendance à régresser sous la pression de l’urbanisation, mais l’Île-de-France reste une des premières régions horticoles de France. Les céréales et pois, parmi les meilleurs rendements du pays, constituent, avec la betterave sucrière, l’essentiel de la production. Les cultures maraîchères ou horticoles occupent 40 % de la population active agricole. La production animale ne représente que 8 % de la valeur de la production agricole francilienne.

Indu

Hyd

Agriculture Rome

Industries Rome

Bien que de nombreux espaces extérieurs à la ville semblent dédiés à l’agriculture, une grande partie correspond à des zones inondables et marais-cages. Certaines zones de la périphérie et du territoire environnant sont très densément peuplées, ce qui contraste avec le vide des zones agricoles, réserves naturelles et surfaces sans valeur à l’abandon. L’assainissement des grandes superficies des campagnes romaines a permis le développement d’activités agricoles, dont les principales sont la production de fruits et légumes, la viticulture et l’oléiculture. De nombreuses cultures s’effectuent sous serre, ce qui ponctue le paysage valonné de petites infrastructures basses couvertes de bâches en plastique réfélchissantes.

Rome possède une économie dynamique et diversifiée dans les technologies et les communications, et le secteur des services est prospère. Il produit 6,7 % du PIB national (plus que toute autre ville en Italie). L’activité de Rome croît à un taux plus élevé que dans le reste du pays grâce à son statut de capitale européenne attirante. Le tourisme est une des industries clés de Rome, avec ses nombreux musées. Rome est également le centre de l’industrie italienne du film, grâce aux studios de Cinecittà. De nombreux sièges sociaux d’entreprises, ministères, centres de conférence, stades et musées sont situés dans les quartiers d’affaires de Rome.

Indu Rom

In

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Industries / eau Bruxelles

Industries / bâti Bruxelles

Agriculture / eau Bruxelles

Agriculture

Industries

Bâti

Hydrographie

Hydrographie

Industries

Industries / eau Binzhou

Industries / bâti Binzhou

Bâti

Agriculture

Industries

Industries / eau Montréal

Agriculture / eau Binzhou

Hydrographie

Industries / bâti Paris

Agriculture / eau Montréal

Agriculture Industries

Bâti

Hydrographie

Industries

Hydrographie

Industries / eau Paris

Industries / bâti Montréal

Agriculture / eau Paris

Industries Agriculture

Hydrographie

Bâti

Hydrographie

Industries

Industries / eau Rome

Industries / bâti Rome

Industries

Bâti

Hydrographie

Industries

Agriculture / eau Rome

Agriculture Hydrographie

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Une urbanité agricole

Soucieux de promouvoir la culture agricole de la région du Shandong, le projet propose à la future communauté de Binzhou de vivre et travailler dans un cadre suburbain intégrant un environnement durable à une industrie agricole innovante. L’agriculture peut redevenir attirante pour les résidents, si elle enrichie le style de vie. De l’école primaire à l’institut, en passant par les habitudes de consommation, le marché fermier et les paysages quotidiens, nous souhaitons que la richesse de la tradition et l’ambition du changement positionnent le territoire de Binzhou comme image de marque de l’industrie alimentaire chinois, tout en accroissant les initiatives régionales déjà existantes.

Il y a lieu de profiter de l’omniprésence de l’eau sur le territoire pour développer un nouveau réseau de phyto-filtration et de récupération des eaux de pluie. En plus d’irriguer, il participerait à l’effort de décontamination et accompagnerait les résidents dans leur déplacement en coeur d’îlot. Une industrie agro-alimentaire intégrée participerait à la conservation et la redéfinition du paysage péri-urbain, en plus d’enrichir l’expérience sensorielle et le potentiel de développement durable.

Le projet offre de conserver au coeur de l’îlot, près de 50% de terres servant au développement de l’agriculture à différentes échelles (exploitante, communautaire et domestique), servant également à la recherche et à l’éducation. La boucle du système d’agriculture urbaine (de la production à la consommation à la récupération des déchets) s’insère dans le nouveau modèle socioéconomique de Binzhou. 31



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Axonométrie d’une parcelle réhabilitée


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Bibliothèque de Cambridge MASTER 1

Collaboration : Léone Drapeaud


Ce projet de master 1 se porte sur le réaménagement des abords de la bibliothèques de Cambridge. La question du devenir de la bibliothèque universitaire fut lancée lors d’un concours en 2013, et visait la réinterprétation de l’espace de ce lieu tant fréquenté. Afin de répondre intelligiblement à cette question, notre propos s’est centré essentiellement sur les espaces de pénétration au sein de ce cadre estudiantin. La réinterprétation du “seuil “ au sein de son environnement intérieur tout comme l’approche extérieure nous semblait être une réponse probante.

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Le seuil : méthode démabulatoire et franchissement Le parcours piéton et cycliste depuis la place centrale de Cambridge transite par plusieurs espaces aux typologies très différenciées, depuis le centre médiéval universitaire, en passant par les Backs, jardins paysagers mettant en perspective les collèges, jusqu’au nouveau campus au delà de la rivière Cam. Ce parcours est ponctué de tableaux offrant des perspectives construites, à l’image de la composition des jardins à l’anglaise. Les différents espaces traversés présentent toutefois une similarité dans leur composition. En effet, chacun de ces espaces est constitué d’éléments concentriques, comme les déambulatoires des collèges, ou la série de jardins autonomes le long de la rivière. Ainsi, le caractère concentrique et le modèle du déambulatoire deviennent les deux méthodes de composition du projet. 40

Cette intervention a pour finalité de dynamiser le nouveau campus, constitué à l’heure actuelle d’un bâti hétéroclite et disparâte dans un ensemble d’espaces verts au caractère résiduel et indéfini. La bibliothèque et ses abords deviennent un centre névralgique pour ce campus par le biais d’un réseau de mobilité douce et de nouveaux programmes intégrant des fonctions complémentaires à celles de la bibliothèque exitstante -nouveaux médias, espaces de travail de groupe - mais aussi des fonctions de détente, de culture et de socialisation. Ces fonctions sont implantées dans des pavillons qui, dans le jardin, dialoguent avec les éléments remarquables existants.


CAMPUS

BACKS

CAM

CENTRE HISTORIQUE


Implantation

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Wild Urban Landscape 2ème Bachelier Parution dans le Polaroïd 2011


Situé non loin du canal à Schaerbeek, cet ancien lit de la Senne offre un terrain de friche urbaine intéressant. Enclavé entre d’ancien bâtiments de commerces et les jardins de maisons mitoyennes, cette longue traversée végétale regorge d’inombrables possibilités d’aménagements architecturaux et paysagers. Le projet propose un centre CIVE, un lieu à vocation pédagogique d’échelle locale qui offre aux habitants du quartier un espace d’informations, de débats et de rencontres autour de diverses questions environnementales telles que la consommation énergétique, le traitement de l’eau, la gestion des déchets.

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Drawings as spaces Texte écrit par Sophie Dars à l’occasion de la publication du POLAROÏD

L’abandon comme potention. Dès les débuts, le projet s’est attaché à révéler la friche industrielle, et sa végétalisation sauvage. Le premier geste fut d’entrer en résonance avec le front des murs mitoyens, leurs plis, leurs hauteurs, leurs largeurs. “Shape follows adjoining buildings, and fucntion follows shapes. It creates some compressed and dilated spaces, arranged in a wild urban landscape.” ( Citation de C. Renneson). La séquence des mitoyens est venue naturellement partitionner des espaces qui découlaient de la programmation du CIVE. Un exercice permettant d’aborder le programme de manière dissociée. Un jeu de compression/ dilatation crée une corrélation entre l’architecture et son paysage ( et inversément). Ainsi, à chaque pli du mitoyen correspond un volume, avec son jeu de toiture à double pente, dont la faîtière rejoint systématiquement le point le plus haut, générant des entrées de lumières changeantes, offrant au parcours des ambiances différentes. L’inscription du gabarit, au delà de suivre le tracé du front mitoyen, referme la parcelle à front de rue, au R+1, dessinant un portique. Une double attitude, entre la volonté de clore l’écrin de verdure, et la volonté d’inviter le visiteur en venant souligner l’acceuil et le café en fond de 48

perspective. Le séquençage linéaire des fonctions est déjoué grâce aux dispositifs d’entrées, permettant au bâtiment d’assumer l’autonomie de ses parties. L’entrée principale, au coeur de la parcelle, incite le visiteur à parcourir l’exposition dans un sens, et dans l’autre, à accéder à une salle de lecture/ bookshop avant de profiter du café. La bâtiment est capable d’assumer son rôle de cinéma de quartier, en proposant une petite billeterie à front de rue : la façade découle du dessin de l’escalier menant à la grande salle. Aveugle côté rue, elle s’ouvre sur le jardin et l’exposition à l’étage inférieur. La grande qualité de ce travail tient dans al découverte et l’appropriation d’une pratique d’un architecte, Jan De Vylder, dans l’exercie du dessin comme espace. Le processus du projet s’est inscrit dans l’exercice fastidieux de dispositifs graphiques indiquant la nature presque tactile des matériaux réels utilisés dans la construction : ici, la brique. Dessin et architecture empiètent l’un sur l’autre. La superposition des calques, les collages de photos mêlées aux dessins technique, renvoient à la notion de sédimentation. Les dessins se superposent en forment des couches quelque part entre le papier et la maçonnerie. Une démarche parfaitement justifiée au regard du projet qui s’amuse à superposer le mur mitoyen existant et celui de la nouvelle façade du CIVE. Entre


RUE MASUI

ces deux murs, un autre est glissé dans le projet : son épaisseur incarne mobilier et architecture. Il vient dessiner à la fois les cimaises de l’exposition, la bibliothèque du bookshop, le desk d’ acceuil, le départ d’un escalier, un stock dissimulé etc.. Une ambition d’espace et de matière, une enquêtre sur l’ordinaire, à travers l’utilisation de détails, de couleurs, de formes. Un dessin qui devient matière, prémice d’une interaction entre le dessin et la construction. Jan De Vylder, dans une interview données à Domus, voit d’ailleurs dans le dessin des compagnons critiques ( non pas des instruments de propagande ou de rhétorique). Ils restent délibérément dans un état d’approximation. Un paradoxe? Au contraire, ils sont une invitation à une responsabilité concrète au regard du projet. 49


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RĂŠalisations diverses


RĂŠalisation de photomontages pour Ouest Architecture

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Collaboration avec l’agence 51N4E Concours du MOMA Bruxelles Lauréat du 2ème prix

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Dessins


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