Pose Mag 8

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NUMÉRO 8

CULTURE MODE ET TENDANCES 1


EDITORIAL Pour rompre avec la tristesse automnale, il semblerait que l’équipe de Pose Mag ait eu envie de changements. Tout d’abord, vous l’aurez sans doute remarqué, ce nouveau numéro est en ligne plus tôt que prévu. C’est tout simplement parce qu’on mourrait d’impatience de vous faire partager nos dernières aventures. En effet, il y a quelques jours, on a donné rendez-vous à Jared Leto et son groupe Thirty Seconds To Mars à l’Hôtel Murano à Paris, pour une séance photo et une interview. L’ambiance était détendue, à tel point que Jared a fini par demander l’appareil de notre photographe Rachel pour photographier notre équipe ! Ambiance relax également lors de notre rencontre avec le groupe Skip The Use, et l’acteur Dimitri Storoge, récemment nominé aux Césars. Mais ce n’est pas tout. Matthieu, qui a rejoint notre équipe depuis quelques temps a eu aussi envie de bouleverser les codes, et d’effectuer une séance mode avec un appareil argentique. Servan, quant à lui, est parti faire sa séance à la campagne, et en a profité pour jouer au frisbee avec la modèle. Plume a fait son retour et vous raconte sa retraite. Pauline a harcelé les fashionistas à la sortie des défilés pour les photographier. Julien a réussi à imposer une sélection shopping masculine, histoire de faire comprendre à nos rédactrices que la mode n’a pas une visée féminine uniquement. Antoine a préparé son hibernation en se réfugiant sous une multitude de plaids dénichés dans sa sélection déco. Marie et Krystel ont décidé d’aborder tous les sujets en pensant théorie vs pratique... Et hélas, il semblerait qu’ils n’aient pas retrouvés leurs esprits pour le prochain numéro qui sera en ligne fin décembre, et qui sera consacré aux fêtes de fin d’année. D’ici là, je vous laisse découvrir ce huitième numéro de Pose Mag, et vous délecter de ces 150 pages de mode, de culture et de tendances ! Enrique Lemercier Directeur de la publication / rédacteur en chef / : Enrique Lemercier Photographies : Julien Cozzolino, Pauline Darley, Matthieu Dortomb, Servan Edern Ilyne, Amel Kerkeni, et Rachel Saddedine Rédaction : Deborah Bannwarth, Antoine Bertoni, Aude Bertrand Koubi, Fabien Furst, Armelle Haegy, Marie Jablonski, Enrique Lemercier, Malou cheveux courts, Krystel Madelaine, Vanessa Montalbano, Marie Parent, Plume E. Heters, Marine Revel, Cécilia Rowe, Julien Zimmermann Graphisme : Marion Kalimeris Correctrice : Corinne Garcia Remerciements : Jared Leto et son groupe Thirty Seconds To Mars, Skip The Use, Dimitri Storoge, l’équipe de l’agence A&K Communication, l’agence Lisa Kajita et Coralie Kerbellec (Polydor/Universal Music) pour leur confiance. L’Hôtel Thoumieux, l’Hôtel Murano et le Bar 1979 à Paris pour leur accueil. © 2011. Tous droits réservés. Pose Mag, marque déposée. Représentant légal: Enrique Lemercier La reproduction même partielle des articles, textes et photographies parues dans Pose Mag est interdite sans autorisation écrite préalable de directeur de la publication. La rédaction n’est pas responsable des textes et images publiées qui engagent la seule responsabilité de leur auteur. Les marques et adresses qui figurent dans les pages rédactionnelles de ce numéro sont données à titre d’information, sans but publicitaire. Ce magazine ne peut être vendu. Si vous souhaitez rejoindre notre équipe de rédacteurs, écrivez à redac.pose@gmail.com 2


SOMMAIRE

MODE Streetstyle

Poses de rue p.14

Edito

Hypernuit p.38

Zoom sur

Appelez-moi Karl p.58

En couverture

30 Seconds To Mars p.68

Edito

Frisbee p.98

Interview

Sarah Lespagnol p110

Edito

CRÉDIT PHOTO RACHEL SADDEDINE

Breathless p.118

Edito

undress me p136

CULTURE Interview

Skip The Use p.20

Zoom sur

Pan Am Playboy Club p.32

Interview

Dimitri Stroroge p.54

Interview

30 Seconds To Mars p.68

Sélection DVD

DVD Musicaux : la sélection de la rédaction... p.134

ET AUSSI...

En théorie - En Pratique

Détox, Nouvel An, Noël, cadeaux p.65

Chronique

Les 10 hommes de notre vie p.88

La Pose Lecture Découvrez la toute première Pose Lecture p.112

Homme, Femme, Mode d’emploi ! L’Hommes est dans l’Action, la Femme dans l’anticipation p.114

Chronique

La retraite à 30 ans p.132

TENDANCE&STYLE Sélection shopping Rainow Warrior II p.8

Décoration

Pose décoration spéciale plaids p.60

La minute pose Je suis venue te dire que je m’en vais p.146

La pose postale les calendriers de l’Avent et l’émision Prêt-à-poter tout de suite p.148

Beauté Pose beauté p.62

Tendances Vis ton style... ou pas ! p.84

Sélection shopping Une pose automnale masculine p.92

Zoom sur Les pièges mode de l’hiver p.116

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contributeurs RÉDACTEURS Marie Jablonski Diplômée de l’ISCOM, j’ai travaillé aux pôles beauté de nombreuses agences de presse parisiennes avant de devenir journaliste beauté. Je suis une inconditionnelle des comédies romantiques de Meg Ryan mais aussi la fille cachée d’Indiana Jones ! Je peux partir à l’autre bout du monde sur un coup de tête avec pour seul bagage mon sac à main. Mon rêve le plus fou ? Élever des éléphanteaux en Thaïlande. Krystel Madelaine Si je dis que j’aime « How I met your mother », la mode et les bébés animaux, c’est cliché ? Bon alors disons plutôt que je mets le feu à n’importe quel dancefloor (Gilbert Montagné/Beyoncé même combat), que je rêve de faire le tour du monde et que j’ai une passion inexpliquée pour la moutarde. Community manager dans la vie (j’adore cette expression), j’aime aussi écrire, j’ai même une fâcheuse tendance à l’incontinence rédactionnelle... http://jesensquecematin.over-blog.com/

Antoine Bertoni Etudiant en M2 Droit des Affaires, Antoine vous propose comme à son habitude une Pose Postale, telle le phare de vos doutes et de vos interrogations. Et pour ce 8ème numéro, il poursuit ses recherches décoratives pour étoffer votre intérieur de jolies choses. Pas de ça entre nous, vous l’adorez ne dites pas le contraire.

Cécilia Rowe Artiste pluridisciplinaire basée à Paris, endossant tour à tour la veste de journaliste, photographe, chanteuse et performeuse scénique. Pin-up dans l’âme, son univers coloré rend hommage au style rétro et vintage des icônes hollywoodiennes d’antan. www.ceciliarowe.com Aude Bertrand Koubi Toujours dans la lune, souvent pétillante, parfois craquante et trop souvent passionnée. Folle de mode, de cuisine, de voyages, de mode, je l’ai déjà dit, tant pis ! Pour la mode, aucune répétition n’est trop belle. Je vis mode, je dors mode, je suis mode ! www.thelittleworldoffashion.fr 4


Vanessa Montalbano 23 ans, Parisienne, journaliste, workaholic, ambitieuse, audacieuse, insolente, cynique, exigeante, froide, candide, passionnée, attachante. "http://montalbanovanessa.wordpress.com/"

Marine Revel On m’appelle Ma ma ma ma et on ne peut pas lire mon visage de Poker. On peut en revanche parcourir ma prose sur Pose Mag, tout en se délestant d’une quantité d’argent non négligeable. Je n’hésite pas à tenir un discours engagé - la pauvreté c’est dégueulasse - voilà, c’est dit.

Deborah Bannwarth Ne le dites à personne, mais je suis Superwoman: comédienne/assistante d’un prof d’anglais aveugle/habilleuse sur les défilés de mode/ lindy hoppeuse... Je suis «multi-capelines» en fait. L’année prochaine, j’irai chercher ma Palme d’Or. Mais en attendant, j’y vais gaiement de mon petit commentaire, et de ma petite vacherie, parfois. http://danslesacdunefille.jimdo.com/billets-d-humeur/ Julien Zimmermann Il a fait de sa curiosité pour l’actualité culturelle, un précepte de vie. Un coup de cœur et il vous en fait le récit avec passion et fougue. Il propose dans ce numéro une sélection shopping automnale pour homme.

Malou Cheveux Courts Passionnée d’écriture et férue de robes, je suis la créatrice d’un blog où la mode côtoie le cinéma, et où les livres font du pied à des questions existentielles aussi profondes que «comment résister au chocolat ?» et «comment se motiver à shaker son body pour avoir un corps de déesse ?», parce que c’est toujours bien de se moquer de soi-même ! http://malou-cheveuxcourtschiffonsandco.blogspot.com/ 5


Marie Parent Community manager, blogueuse, «liseuse de magazines», fan de True Blood, compte se marier avec Eric Northman d’ici quelques temps. C’est un vampire ? M’en fous! Compte monter les marches de Cannes un jour (même si je ne travaille pas dans le Cinéma) et remporter un Oscar pour l’ensemble de ma carrière (je m’entraîne toutes les semaines pour mon discours, un vase à la main). www.laventuriere.com Armelle HAEGY (pseudo Armelle H.) est rédactrice freelance presse écrite, ainsi qu’auteure de plusieurs ouvrages. Elle collabore également au blog Pose Mag : Culture, Interview et chronique hebdo «Homme, Femme, Mode d’Emploi». Elle a d’ailleurs sorti un livre dernièrement qui regroupe une sélection de chroniques et interviews qu’elle a réalisées pour notre support : « Rédactrice pour Pose Mag ! » (Editions Baudelaire). http://armelleh.com/

Plume E. Heters Elle traine un peu trop dans la rue, et puis elle en fait des histoires. Et des images aussi. www.petiteplume.fr

Fabien Furst Passionné par l’industrie du disque au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, je travaille actuellement au lancement de mon premier site internet consacré à l’actualité musicale… En attendant l’ouverture de « Fabien Furst Music Entertainment », vous pouvez me suivre ma page Facebook, facebook. com/fabienfurstmusic et sur Twitter @fabienfurst !

Correctrice

Corinne Garcia Passionnée par les voyages et la lecture, j’ai vécu plusieurs années aux Etats-Unis et j’habite aujourd’hui à Ottawa au Canada. J’aime surfer sur les blogs et les webzines de toutes sortes. Anglais, français, peu m’importe, j’aime naviguer d’une langue à l’autre. Mon petit côté perfectionniste pour l’orthographe me vaut le surnom de MissTypo. http://www.facebook.com/pages/MissTypo/174094189312829 6


PHOTOGRAPHES Rachel Saddedine Photographe freelance basée sur Paris. Sans cesse influencée par la musique, le cinéma et ses icônes, c’est dans la mode et le portrait qu’elle développe son travail de photographe. Elle recherche des ambiances, des attitudes, des gueules, et à en tirer ce qu’elle y voit. http://rachelsaddedine.com Matthieu Dortomb Après des cours aux Beaux Arts et son BTS de graphisme en poche, il s’installe à Paris pour acquérir une expérience plus complète. Ses photographies sont souvent reconnaissables par leur côté ludique, coloré et décalé. Matthieu Dortomb insulfe de la poésie à travers des tapisseries rétros, des jouets, du maquillage... jouant ainsi sur notre rapport nostalgique à l’enfance. www.matthieudortomb.com Julien Cozzolino Assistant et retoucheur dans un studio, puis photographe diplômé, Julien Cozzolino mélange tout les techniques acquises durant ses différentes expériences professionnelles et personnelles et puise son inspiration chez les grands maitres de la photo de mode tels que Helmut Newton, Guy Bourdin, Peter Lindberg, Patrick Demarchier... www.juliencozzolino.com Amel Kerkeni C’est le théâtre, l’esthétique de la mise en scène et sa force symbolique qui m’ont amenée vers la photographie. Lors de mon tout premier cours en chambre noire, en développant une ancienne pellicule, j’ai eu un choc: j’ai vu mon grandpère, décédé, apparaître dans le révélateur. La photographie ne m’a alors plus lâché. J’aime créer une atmosphère et les thèmes que je traite sont en rapport avec ce que je vis, ce qui me touche, ce qui m’obsède. http://amel-kerkeni.com Servan- edern llyne C’est à 23 ans et après une formation en design graphic que je m’expatrie en Belgique pour y suivre des cours de photo à l’ESA de St Luc. Bière moins chère, tuning, fricadelle et autres distractions locale : les sources d’inspirations ne manquent pas ici... Belgique is Magic ! www.servanedernilyne.com Pauline Darley Photographe sur Paris, j’ai suivi des études en communication et effectué des stages vers le monde de l’image pour m’ouvrir à un environnement photographique. J’aime créer avec l’humain et composer en mode et portraits. Pour résumer mon travail en photographie je pourrais citer plusieurs mots : symbolisme, ambiances, émotions mais surtout passion. http://paulinedarley.com/ 7


TENDANCE&STYLE /Sélection shopping

Rainbow Warrior I I Souvenez-vous, cet été Pose Mag vous proposait d’affronter la tendance Color Block avec son aide et vous avait proposé une sélection sur le thème de l’arc-en-ciel. Cet hiver, si l’on n’est plus tout à fait dans la démarche d’une opposition franche et massive de couleurs chatoyantes, on n’est pas tout à fait non plus dans la tradition noir-gris-blanc qui dominait autrefois sur les trottoirs en hiver. L’heure est plus ou moins à la fantaisie et les jolies couleurs de l’été ont amorcé leur métamorphose. Pose Mag a retrouvé pour vous les homologues automne/hiver de nos hits estivaux. Bleu Canard Pas facile tous les jours de dompter une couleur si particulière. Pourtant, le bleu canard est une audace qu’il faut tenter cet hiver! Que ce soit par petites touches, à l’aide d’accessoires bien choisis, ou plus franchement avec une jolie veste, si le coeur vous en dit, vous ne pouvez pas vous tromper!

Vernis Topshop 5£

Veste Topshop 55£

Etui iPhone Miu Miu 95 € €€€ Turban Asos 13,05 € € 8


Citrouille Halloween est loin derrière nous et pourtant! Le Potiron a la cote, on apprécie sa petite touche orangée lumineuse sur nos tenues. Gare toutefois au total look cucurbitacée, pas évident tous les jours. Etui iPad Burberry 375€ €

Collier Antik Batik 130€ €

Manteau Sonia by Sonia Rykiel 490 € €

Ballerines Jil Sander 295€ € 9


Vert Sapin Nul besoin d’attendre que Noël frappe à votre porte pour oser le vert! Vous aurez remarqué en vous promenant dans les grandes enseignes que toutes proposent le fameux Slim vert, déclinaison de la tendance gambettes smarties de notre été. Avec le vert, ce n’est pas le choix qui va vous manquer, c’est une des couleurs phares de la saison et il est très facile à apprivoiser. J’ai personnellement dû sacrément me freiner pour ne pas en gaver mon armoire! A mon humble avis, s’il ne devait en rester qu’un, ce serait lui. Surtout si vous avez la chance d’arborer une crinière flamboyante. Robe Asos 58,70 € €

T-Shirt Sandro 90 € €

Sac Zara 119,95€ €

Etui iPad Phillip Lim 705€ € 10


op Topshop 30£

Manteau Tophsop 98£

Chaussettes Hunter 25€ €

Bordeaux Autre gros hit de l’hiver avec le vert sapin, le bordeaux envahi nos penderies. Très facile à aborder également, il propose des nuances souvent très subtiles, que l’on va adorer ou détester. Mon coup de coeur revient aux couvres-chefs bordeaux, qui donnent une allure folle pour presque pas un rond!

Chapeau Pachacuti 60€ € 11


Aubergine Je ne vous le cache pas, j’ai énormément de mal avec tout ce qui touche à la couleur violette en règle générale. Toutefois, l’aubergine peut très vite avoir ce petit côté élégant et audacieux lorsqu’il est porté judicieusement. Il fera des merveilles sur une jolie brune avec de beaux accessoires noirs. Moi je suis blonde, donc je suis surtout frustrée.

Combinaison River Island 52,18 €

Robe Love 34£

€Bague Yves Saint Laurent 145 € Rouge à lèvres Illasmaqua 20,22€ € 12


Moutarde Amorcée l’hiver dernier, la tendance jaune moutarde fait de la résistance pour l’A/H 11/12. Mais qui dit amorcée l’année dernière, dit grande prudence, ne commencez pas à accumuler tout un tas de pièces en vous disant qu’il n’y a que Maille qui vous aille, au risque de devoir tout porter à la croix rouge à la fin de la saison. Robe Asos 45,66€ €

Sac Jérôme Dreyfuss 370 € €

Pantalon See by Chloé 286,99€ €

Caban Asos 110,88€ €

Marine Revel 13


MODE / STREETSTYLE

Poses de rue

Lors de la dernière semaine de la mode parisienne, notre photographe Pauline Darley a arpenté les défilés, appareil à la main, et en a profité pour vous rapporter des images des plus beaux looks de rue. 14


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crÉdir photo : Pauline Darley 19


CULTURE / INTERVIEW

Skip the Use

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Un groupe. Cinq musiciens. Un rock énergique à la prose anglophone efficace. Un état d’esprit ouvert et une accessibilité déconcertante. Ne vous méprenez pas sur l’identité du groupe Skip the Use. Ils nous viennent du Ch’Nord. Mais ils n’en ont gardé que la franchise. Pose Mag est allé à la rencontre de Mat Bastard et Yann Stefani, respectivement chanteur et guitariste du groupe, pour nous parler de ce qui les touche, les inspire et les motive. Comment a débuté le groupe Skip The Use ? Mat Bastard: On a commencé il y a un peu moins de trois ans avec un groupe punk. En enregistrant notre troisième album au sein de ce groupe, quelques morceaux différents ont émergé. De là, on s’est posé des questions et on s’est dit que ce serait bien de faire autre chose. On a donc décidé de réaliser un nouveau projet et de redémarrer à zéro. Yann Stefani: Notre premier projet s’appelait Carving et était composé exactement des mêmes membres que Skip The Use. Lorsque l’on est arrivé en studio, avec Carving, notre producteur belge nous a demandé d’essayer de nouvelles choses et on s’est pris au jeu. Le résultat qui en est sorti était réellement différent de ce que l’on faisait avant. Ce n’était donc pas possible de continuer avec le même nom de groupe. Le punk a un état d’esprit assez droit. Si on commençait à faire des chansons plus cools et plus abouties, cela aurait été un peu bizarre. On s’est donc naturellement dit “On est reparti. On fait un nouveau groupe”. Comment définiriez-vous votre style musical ? Yann: On est assez large d’esprit. C’est du rock assez énergique. On est là pour faire danser les gens. C’est un peu une boîte de nuit, mais en version rock, avec des gens qui bougent sur scène. Après, on ne va pas jusqu’à définir notre style comme du “Post-Rock-Funk-Punk”... je ne pense pas que cela puisse être étiqueté comme cela. Comment tu l’étiquetterais, Mat? Mat: Je ne parle pas français... (rire) Je n’aime pas les étiquettes. Je trouve cela naze de ranger les groupes dans des tiroirs. Cela arrange juste les gens qui ne font pas de musique. Nous, on essaie de faire de la musique qui fait danser. Après, on n’en a rien à faire de savoir dans quelle catégorie de musique le public veut nous ranger. Tant que cela fait bouger les gens, on est content. Quelles sont vos références musicales ? Yann: C’est encore une fois assez large mais dans notre style, on aime bien le côté rock d’un groupe comme The Hives. Dans la nouvelle génération de groupe, on aime bien le côté dansant du groupe Gossip. Il vous manque quand même une fille pour faire Gossip... Yann: Il ne nous manque pas qu’une fille, d’ailleurs. Peut-être quelques kilos aussi... (rire). Mat: Nos références, cela peut être autant les Rolling Stones que des groupes comme Justice ou Daft Punk. James Brown... on aime vraiment beaucoup de choses. Tout ce qui possède une énergie fédératrice 22


capable de faire danser les gens nous inspire. Même des styles plus durs, comme de la musique métal. On peut être aussi sensible à cette énergie-là. On est aussi fan de Trepalium par exemple... (rire). Non, ce n’est pas vrai. A la fin de notre entrevue, on vous demandera de trouver où on a menti durant l’interview. Premier indice: on n’est pas fan de Trepalium. Qu’est-ce qui vous inspire plus généralement lorsque vous composez ? Mat: Tout ce qui a un rapport avec la sociologie primaire la plus basse qu’il puisse exister. Les gens qui nous côtoient... On est un groupe très populaire au sens premier du terme et on a envie de rester làdedans. On n’a pas envie de partir en digression, de polémiquer sur des sujets dont on n’a rien à faire. On fait des chansons qui parlent de la vie et de choses simples car nous sommes des gens simples. En partant de ce niveau-là et des choses qui nous touchent, on peut aborder tous les sujets: la politique, l’environnement, le futur, le passé, l’histoire, la religion, les peuples, la fête, les femmes, les hommes, les chiens, les chats... On n’est pas “hype”. D’ailleurs, qu’est-ce que cela veut dire “être hype”? En tout cas, on n’a pas envie de faire partie d’une élite. Au contraire, on se sent très bien au fond du trou. Vous revendiquez fièrement vos origines lilloises. Vous êtes donc des ch’tis dans l’âme ? Yann: Non, ce n’est pas une fierté d’être Ch’tis. C’est connoté, dès que l’on dit “ch’tis”. On a tout de suite l’impression que l’on va parler comme ça, alors que nous ne sommes pas comme ça [N.B.: dit-il en prenant l’accent du Nord]. Certes, on est content de faire du rock comme on le fait et de sortir de Lille. Mais ça ne va pas plus loin que cela. Sur scène, Mat aime bien raconter que l’on amène le soleil partout où l’on va. Mais ce n’est pas vrai. On ne le ramène pas du Nord. Mat: On aime bien le côté populaire du Nord-Pas de Calais. Par rapport à ce que l’on disait auparavant, c’est sûr que c’est une région très populaire et nous, on se sent bien là-dedans. Après, on y associe des histoires familiales et les racines que l’on y a. C’est plutôt de cela dont on est fiers. Maintenant, on n’est pas un groupe régionaliste. On a tendance à cataloguer les gens du Nord-Pas de Calais comme des personnes bêtes, au chômage, qui ont été et qui ne seront plus. Nous, on est juste fiers de montrer que ce n’est pas le cas. Il se passe beaucoup d’évènements dans la région, des choses très actuelles. On revendique plutôt notre région comme faisant partie d’un pays et que cette région n’est pas si différente que la région parisienne, bordelaise ou toulousaine.

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Vous vous êtes déjà beaucoup produits sur scène. Quel est votre meilleure souvenir à ce jour ? Mat: C’était au festival Solidays car Coralie [N.B.: l’attachée de presse du groupe Skip The Use] n’avait pas mis de culotte et était bien emmerdée toute la journée. On a bien rigolé. Yann: C’était mignon... Plus sérieusement sur ce sujet et au-delà de la culotte, Solidays a vraiment été notre meilleur souvenir. Il y avait énormément de monde et les gens faisaient les fous. Cela nous a énormément marqués. Aussi bien cette année sur la scène principale que l’année dernière. Mais il y en a d’autres aussi. Notamment, lorsque l’on est parti à l’étranger. Par exemple, en Allemagne, dix mille personnes étaient présentes au premier concert que l’on a fait. On espère bien y retourner. C’est d’ailleurs pour ça que l’on se donne autant. On a envie d’aller partout, de s’exporter en Europe. Qu’avez-vous ressenti lorsque l’on vous a appris que vous feriez la première partie de Rage Against The Machine ? Yann: Max, notre batteur, a vu une annonce pour un concours dont le prix était de faire la première partie de Rage Against The Machine. On y a participé. Il y avait beaucoup de groupes en compétition et on a gagné. Ils nous ont pris mais on l’a su seulement trois jours avant la date du concert. On n’avait que trois-quatre morceaux à présenter. Mat: On l’a fait. C’était bien mais on n’a pas eu le temps de réaliser. Par contre, lorsque l’on est arrivé sur place et que l’on a vu RATM jouer, c’était surtout cela qui était génial pour nous. On n’a jamais été dans le fanatisme absolu. On passe autant des bons moments avec un groupe mythique comme Rage Against The Machine qu’avec le groupe Shaka Ponk parce que ce sont des potes. Ce qui était intéressant avec RATM, c’était le côté très abouti de leur show. C’est très instructif quand on fait de la musique d’assister à des concerts comme ça. Pareil avec Muse. C’était des expériences très enrichissantes. Encore, avec Muse, cela peut encore se reproduire à l’avenir. Mais pour RATM, il s’agissait de la tournée de reformation du groupe. On savait qu’après ça, ce serait fini. Yann: Cette expérience nous a quand même motivés pour la suite. Il y avait énormément de monde devant la scène, tous hypnotisés par la musique. Voir quarante mille personnes qui sautaient de partout, c’était assez effrayant. Mais à la fin, on se dit qu’on voudrait faire ça toute notre vie... Mat:... jusqu’à ce que l’on ait des enfants. (rire) Pour vous, était-ce une évidence de ne chanter qu’en anglais? Mat: On avait essayé une fois de chanter en français, avec Carving, mais ça ne nous avait pas plu. Le français n’est pas une langue que l’on maîtrise au point de faire des beaux morceaux avec. On a toujours eu cette envie aussi de s’exporter plus facilement à l’étranger, de sortir de notre pays. Ne pas s’emprisonner et pas tellement envie aussi de faire partie de la grande famille de la chanson française, avec laquelle on n’a aucune affinité. 27


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Quel est votre rapport à la mode ? Est-ce que votre style vestimentaire est étudié ou totalement improvisé ? Mat: Honnêtement, cela dépend de chacun. Là, nous ne sommes que deux à pouvoir répondre parmi les cinq membres du groupe. On n’a pas tous le même rapport à la mode et aux vêtements. Moi, je suis fan de mode depuis toujours. De stylisme, de Haute Couture. J’adore les tissus, les chasseurs de tendance, les défilés, les collections. Je suis ce sujet à fond. Je regarde “La mode, la mode, la mode” sur Paris Premiere et la Fashion Week. C’est vraiment passionnel. J’adore ce que fait Karl Lagarfeld, certains cuirs chez Balenciaga. En terme de défilés, j’aime beaucoup Jean-Paul Gaultier même si j’avoue être très très Chanel. Aimer leur univers et ce qu’il font depuis toujours. Ce sont vraiment eux qui utilisent le plus de matières et réalisent un énorme travail sur les tissus. Yann: Moi, par contre, par rapport à ça, je vous avouerai que je préfère les gens tout nus... (rire) Non, j’ai toujours aimé ce qui se fait dans le monde du skateboard par rapport à la mode. J’avais beaucoup apprécié la mode des grands pantalons. On s’habillait n’importe comment et on trouvait ça super. Mat: Je pense que la mode, c’est passionel. Soit tu es dedans, soit tu ne l’es pas. Pour moi, être “fashionista”, c’est avoir de l’argent et faire les magasins, ce qui est différent du fait d’aimer la mode. Parmi tout ce que j’ai cité auparavant, j’ai deux-trois pièces Lagarfeld et c’est tout. Je ne peux pas en avoir plus. Maintenant, ça ne m’empêche pas de regarder un défilé et d’apprécier une collection. Mais il y a des marques beaucoup plus accessibles, qui sont beaucoup plus grand public, dont on peut admirer le travail aussi. Mais on n’a pas tous ce même rapport à la mode dans le groupe. Pour tout vous dire, les autres membres en ont un peu rien à faire. (rire) Quels sont vos projets pour la suite ? Mat: Pour moi, ce serait de faire un deuxième enfant... (rire) Yann: C’est vrai que l’on a chacun notre vie privée aussi. Mat fait des choses que l’on ne faisait pas avant, comme faire des enfants. Mais musicalement, on compose beaucoup actuellement. Notre nouvel album sort le 30 Janvier 2011... Mat: 2012... 2012. Yann: Le 30 Janvier 2012, exactement. Et il va vraiment être terrible! On ne sait pas encore trop comment cela va se passer, ce qu’il y aura dedans et comment il va s’appeler mais on y arrive bientôt! Mat: La sortie de l’album, c’est déjà un gros boulot. Mais il va falloir assurer la tournée durant toute l’année ensuite. En France, dans un premier temps. Puis, l’étranger. On est conscient qu’au début, ce sera surtout des petites incartades. Le but du jeu, ce sera de s’implanter dans d’autres pays après la France. Mais il y a tout un travail à effectuer autour de ça. Il y aura des surprises dans cet album ? Mat: Il y aura un duo avec ma fille... (rire) On a eu des idées mais au final, on va faire les choses nousmêmes. Ce n’était déjà pas évident, à la base, de faire cet album. On va déjà aller au bout pour le sortir. Pour la suite, on verra. 30


Avez quels artistes aimeriez-vous enregistrer des titres ? Yann: On aimerait bien avoir Rick Rubin comme producteur. Il s’est occupé d’artistes comme Johnny Cash, Slayer, Red Hot Chili Peppers. Il a produit notamment le dernier album de Gossip. Bref, c’est super intéressant ce que je raconte... Mat: Attends, il faut faire un lien avec Pose Mag... Alors on aimerait sortir un album produit par Rick Rubin, remixé par Justice. Coralie, elle peut faire ce qu’elle veut. On voudrait être habillés par Karl Lagarfeld et ma fille par Bonpoint. Et tout le monde est content.

Propos recueillis par Cécilia Rowe Photographe : Rachel Saddedine Merci à l’équipe du Bar 1979 à Paris pour leur accueil

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CULTURE / ZOOM SUR

Pan Am & The Playboy Club délicieusement vintage La Pan American World Airways fut une compagnie aérienne Américaine des années 30 jusqu’en 1991. Célèbre et prestigieuse, synonyme d’innovation, de modernité, elle est toujours iconique dans l’imagination populaire. On l’a vue notamment dans Arrête-moi si tu peux ou Aviator. Aujourd’hui on lui prête une image glamour, avec toute la délicieuse nostalgie qu’on peut avoir des sixties, à travers la série Pan Am. On se laisse charmer par une esthétique d’une perfection étudiée (uniformes identiques, postures et démarches synchronisées, sourires de publicité), souvenirs idéalisés d’une époque que certains d’entre nous n’ont pas connue. Si la comparaison est inévitable avec Mad Men, au-delà d’une ambiance rétro séduisante –l’histoire se passe en 1963, il n’y a ­pas grand-chose en commun. Les détracteurs diront que Jack Orman profite de l’engouement suscité, les critiques que cette époque est utilisée en miroir de la nôtre. De notre côté, on en profite pour se pencher sur l’uniforme des hôtesses de l’air via les compagnies Pan Am et Air France. Il est intéressant de placer côte à côte l’uniforme de la Pan Am dans les années 60 et ceux utilisés dans la série. Le modèle de base a été respecté, tout juste modifié dans les détails pour les besoins de la fiction : bibi un brin malicieux, cou à peine plus dévoilé, bleu plus éclatant, longueur de jupe relevée de quelques centimètres.

Les actrices de la série. 32


Les uniformes utilisés par la Pan Am dans les années 60.

Les différentes évolutions de l’uniforme Panam : 1969-71, 71-75, 75-80, 81 C’est dans les années 30 qu’un personnel de bord apparaît, tant pour le service que pour rassurer les passagers à grand renfort de cacahuètes et martinis. Rappelons qu’à l’époque, prendre l’avion est un défi au danger et le confort quasi i­nexistant. L’uniforme Air France, alors créé par la couturière Georgette Rénal, nie tous les fantasmes liés au métier : c’est un sobre tailleur de serge bleu pétrole, qu’on imagine trop épais et urticant dans le cou. Avant cela, le personnel était invité à piocher dans sa propre garde-robe pour se constituer sa tenue de travail. C’est dans un souci d’unité et de légitimité qu’on a constitué un trousseau pour les hôtesses : ainsi habillées, elles sont reconnaissables et affirment leur statut. En 1951, Georgette de Trèze féminise l’uniforme sous l’influence de la silhouette New Look de Dior : taille marquée, poitrine mise en valeur. Les hôtesses deviennent le symbole de l’idéal d’élégance, qui avait été oublié avec la seconde guerre mondiale. S’en suit un défilé de collaborations toutes prestigieuses avec les couturiers Français qui se prêteront à l’exercice. Jean Patou, Christian Dior, Cristobal Balenciaga, Pierre Balmain, Nina Ricci, Christian Lacroix, nombreux sont les créateurs à avoir habillé ces femmes considérées comme des ambassadrices du raffinement et de la prestance à la Française.

Deux tenues Air France en 1963, dessinées par Christian Dior 33


Au-delà du fantasme populaire et vulgaire de l’hôtesse de l’air, on peut voir en ces femmes une icône qui a intéressé de près les créateurs, et ce avant l’ère des collaborations à tout prix. La série Pan Am, nous offre, au moins visuellement, une image d’Epinal qui sent bon cette soif de liberté et de voyage. Air France 1969 par Cristobal Balenciaga

Christian Lacroix, 2002

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Carven pour Air France 1987

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The Playboy Club, la série Tout comme leurs collègues de l’air, les femmes travaillant dans les Playboy clubs, ouverts dès 1960 étaient pour l’époque un modèle de liberté et d’indépendance. Jeunes, belles et bien payées, elles s’offraient une vie bien différente du modèle social Américain des années 60.

Autre série nostalgique, autre fantasme féminin, The Playboy Club est loin de plaire. Malgré un teaser séduisant, l’histoire du fameux Playboy Club d’Hugh Heffner, on a annoncé dans la foulée l’annulation de la diffusion de la première saison. Les booties des Bunny Girls confinées dans des combinaisons de satin et ornées d’un pompon n’auront donc pas convaincu.

Hugh Heffner et ses Bunnies dans les années 60 Si la série ne le fait pas, il est intéressant de se pencher sur l’histoire des clubs de Playboy Industries. Novateurs quant aux conditions de travail, leur souci de qualité et de bienséance exigeât un choix pointu des filles, sélectionnées lors d’audition, et un suivi appliqué : pesée avant chaque service, interdiction d’avoir des relations avec les clients ou de donner son nom, savoir connaître 143 marques d’alcool, ou réaliser plus de 20 décorations de cocktails. Les Bunnies devaient suivre un entrainement à leur arrivée, où elles recevaient une sorte de manuel de la parfaite Bunny, ainsi que leur costume. 36


Fait sur mesure, le costume est composé d’un corset en satin, d’un col avec nœud papillon, de manchettes, d’une queue et des oreilles de lapin, de collants noirs et de talons hauts. Il fut le premier uniforme de service enregistré au bureau des brevets et des marques Américain. Au départ de la serveuse, chaque tenue était restituée. Aujourd’hui deux costumes sont exposés au Smithsonian à Washington et au Chicago History Museum. Mais les Bunnies n’appartiennent pas encore tout à fait au passé. En 2006, Playboy réouvre un club à Las Vegas. A cette occasion, il fait appel au créateur Italien Roberto Cavalli pour dépoussiérer le costume de lapin, qui a alors 40 ans. Tout en conservant l’identité du logo Playboy –oreilles de lapin et détails de costume de ville, Cavalli a rendu la Bunny plus moderne, plus femme fatale. C’est une guerrière sexy, prêt à reconquérir le marché masculin et leur prouver que le lapin n’est pas complètement désuet.

Malgré ce lifting qui leur a ôté ce charme vintage, on tire nos chapeaux bas à ces filles, parce que pour servir des verres en bas résille et oreilles de lapin en satin, il ne suffit pas d’avoir un physique avantageux, mais aussi pas mal d’humilité.

Vanessa Montalbano 37


MODE / EDITO

HYPERNUIT photos : Matthieu Dortomb assistant : Luke Pradal stylisme : Anaïs Delcroix (Anet Vintage Club) make up : juliette le fevre modèles : Anthony @Major, James @ Eyemodels, Marius et Juliette remerciements : www.lecorner.fr et www. anetvintageclub.com

Chemise Hugo Boss, veste et noeud pap’ vintage 38


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Jean APC, chemise Acne, cravate Gucci, blouson vintage

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Top col claudine Le Corner

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Chemise Hugo Boss, blouson Scott 42


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T-shirt loup vintage

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Top dorĂŠ Le Corner, veste vintage, collier renard Le Corner

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Jean APC, t-shirt vintage 48


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Chemise Anet Vintage Club

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Top Anet Vintage Club 52


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CULTURE / INTERVIEW

DIMITRI STOROGE

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Comédien, mais également grand passionné de musique, Dimitri Storoge sera à l’affiche dès le 30 Novembre dans le film « LES LYONNAIS » d’Olivier Marchal, auprès de Gérard Lanvin, Tchéky Karyo, Daniel Duval, Lionnel Astier et Valeria Cavalli. Après 36 Quai des Orfèvres et MR 73, le réalisateur nous campe ici une fresque criminelle doublée d’une belle histoire d’amitié. Il nous replonge dans les années 70, à l’époque du Grand Banditisme avec le Gang des Lyonnais dont l’ascension prendra fin en 1974, lors d’une arrestation mémorable. Dimitri bonjour ! Vous n’étiez pas très fixé sur votre parcours professionnel, dites-moi ! Avocat, flic, pompier… L’alternative que vous offre le métier d’acteur vous comble finalement, en vous offrant la possibilité de vous réaliser à travers toutes ces fonctions. Ce sont les ambitions de tous les gamins, non ? Le métier d’acteur m’a permis de découvrir le revers du décor en rentrant dans la peau des personnages. Tout n’était pas aussi rose que dans mes rêves d’enfant. Seul le titre est valorisant ! Quels sont vos acteurs de référence et vos films cultes ? Question délicate… J’ai néanmoins une admiration sans faille pour Robert Downey Junior, cet acteur américain, qui dégage un tel sens de l’humanité. J’ai adoré son interprétation dans Iron Man (2008). Je suis fan également de Ryan Gosling. Son rôle de professeur dépressif drogué dans Half Nelson (2006) m’a littéralement bluffé. Mon emploi du temps ne m’a pas encore permis d’aller voir son dernier film Drive, mais je vais y remédier rapidement. Olivier Marchal vous propose d’interpréter Edmond Vidal jeune, dit Momon. Rôle principal que vous partagez avec Gérard Lanvin. Qu’est-ce qui vous a séduit dans ce projet ?

Mon agent m’avait contacté pour me signaler qu’Olivier Marchal me proposait un rôle dans son prochain polar. J’en fus très touché. À la lecture du scénario, j’ai aussitôt adhéré au projet. Olivier m’avait remarqué lors de la diffusion d’Action Directe de Laurence Katrian pour TF1, en 2007. Nous nous étions alors rencontrés à sa demande, et lors de notre entretien il me fit part de son projet de me faire travailler, lors d’une prochaine réalisation. Je n’ai évidemment pas refusé ! Deux ans s’étaient néanmoins écoulés… Quel est votre regard sur le gang des lyonnais après vous en êtes imprégné durant le tournage ? J’ai eu une chance énorme de pouvoir rencontrer Edmond Vidal du Gang des Lyonnais, qui est un mec humain, un grand-père si touchant. Il ne ressemble en rien à l’image du voyou que je me faisais. Il nous a fait part de son ressenti, de plusieurs détails qui nous rendraient plus crédibles face à la caméra. Il m’a également offert son livre afin que je m’imprègne de son histoire et du rôle que m’avait confié Olivier. Vous imaginez ? Ce petit gitan s’est retrouvé en prison du jour au lendemain, parce qu’il avait volé une cagette de cerises… Il n’est pas né voyou, non. Son incarcération l’a mené tout droit à l’école du crime et sa vie a dès lors basculé. Lui qui envisageait d’ouvrir un magasin de jouets en sortant de taule… 55


Quels sont les points communs entre Momon et Dimitri ? Sens de la famille et de l’amitié, une loyauté sans faille, les valeurs simples, la fierté de ses origines ? À vrai dire, je ne me suis jamais posé la question ! Alors reprenons…. Le sens de la famille et de l’amitié ? Evidemment ! La fierté de mes origines russes ? Egalement. Le goût des valeurs simples ? Alors là… Sommes-nous toujours en accord avec ce que nous dicte notre moralité ?... C’est un sujet délicat ! Quels ont été vos rapports avec Gérard Lanvin et vos autres partenaires durant le tournage ? Avec Gérard, nous défendions le même rôle, il portait donc un regard bienveillant sur ma prestation. Il était très souvent présent sur le tournage, en attente. C’est un acteur sensationnel, un homme intègre et disponible ! Il était le Parrain, et j’étais le grand frère ! Les rapports entretenus avec mes autres partenaires étaient tout aussi appréciables. J’ai réellement apprécié de travailler avec toute l’équipe. On jouait au gendarme et au voleur, on se tirait dessus, on se frappait également, mais à chaque fin de journée quel plaisir de partager un verre ensemble ! Dimitri Storoge : voyou ou beau mec ? Comment vous définiriez-vous ? Je n’ai pas la trempe nécessaire pour être voyou. Beau mec ? Je ne sais pas. Demandez autour de vous ! lol ! Cinéma, théâtre, télévision… Êtes-vous un acteur comblé ? Pas encore. Il me faut travailler davantage. C’est un objectif à atteindre que je repousse sans cesse, et qui est comparable aux athlètes de haut niveau qui fixent la barre toujours plus loin. Quels sont vos projets actuellement ? Je viens de terminer les représentations de La Mouette de Tchekhov, au grand théâtre du Luxembourg, dans laquelle j’interprétais Treplev. J’attends la sortie prochaine des Lyonnais. J’ai également de nombreux projets, mais rien de très concret dans l’immédiat, donc je n’en dirai pas plus. Quelle est votre qualité première ? Et votre défaut ? Ma qualité première ?…Un défaut ?... Pas facile comme question. Je suis « sans concession » ! Avez-vous une addiction particulière ? Mon fils de 7 mois. Quel est votre idéal féminin ? Ma femme. J’en suis très admiratif. Elle est auteure et présentatrice de l’émission « Paris tout compris » sur France 3. En quoi consistent vos soirées entre amis ? À parler pendant des heures en buvant des canons. Quel rapport entretenez-vous avec la musique ? La musique est indispensable à ma vie ! Actuellement, j’écoute Kinks, un groupe de rock anglais des années 60/70, et je berce mon fils avec leurs magnifiques ballades. 56


Côté mode, vous êtes plutôt chic ou choc ? Choc ! Je suis fan de blousons en cuir et de motos évidemment ! Vous partez en voyage, quels sont vos indispensables ? Mon téléphone, mon portable pour écouter ma musique et des bouquins. Quelle situation peut vous déstabiliser ? L’émotion, comme celle que j’ai ressentie lors de la naissance de notre fils. Une déflagration absolue ! Votre dernière colère ? Contre les cons ! Et bien le voilà mon gros défaut : co lé ri que ! Des cons j’en rencontre tous les jours, pas vous ? lol ! Votre notoriété vous pèse ou vous flatte au contraire ? Je suis super flatté !

A l’heure où nous bouclons le magazine, nous apprenons que Dimitri Storoge est préselectionné pour les Césars dans la catégorie «Meilleur Espoir». Toutes nos félicitations !

Propos recueillis par Armelle H. Credit photo : Jean Marie Marion 57


CULTURE / ZOOM SUR

Appelez moi “Karl”

Gloire à notre illustre héros !!!! Au nom de toutes les fashionistas fauchées comme les blés, de celles qui se ruinent chez H&M parce que bon c’est trop cool de pouvoir s’acheter plein de fringues d’un coup sans trop culpabiliser mais qui, parfois, se laissent aller vers le luxe en achetant avec leurs économies UNE seule et unique pièce de créateur parce que bon... soyons honnêtes ça coûte une blinde... OUI toutes ensemble nous te remercions ohhhhh Grand Karl Lagerfeld qui a compris que la crise, c’est pour tout le monde ! Et ce n’est pas 1 mais 2 lignes de vêtements et accessoires grand public que Karl va mettre en place afin de « rendre le luxe accessible »... #karlontekiffe Le pré-lancement de la collection sobrement nommée « Karl » est prévu le 25 janvier pendant les défilés parisiens Haute Couture, qui se dérouleront du 23 au 26 janvier 2012. Moi je dis YOUPI ! Cerise sur le gâteau, le 28 février aura lieu le lancement de la boutique en ligne karllagerfeld.com avec un flot continu de nouveaux produits (vous vous êtes évanouies ? Parce que moi oui) Karl Lagerfeld lancera également la ligne « Karl Lagerfeld Paris » lors de la Fashion Week parisienne printemps-été 2013 (ça semble loin, oui je sais) Enfin voilà, notre maître à toutes a compris que nous aussi on avait le droit d’accéder à son talent, tout comme Marc Jacobs avec sa ligne « Marc by Marc Jacobs » (allez ! vous pouvez me dire que vous avez également le stylo rouge à lèvres ?) Bref les filles, il ne vous reste plus qu’à vous inscrire sur www.karllagerfeld.com pour recevoir des informations sur le lancement. On en reparle en 2012 ! Marie Parent 58


FAGUO, jeune marque créative et dynamique, attentive à sa démarche et à ses choix, vient rencontrer la tradition et le savoir-faire des tissus écossais JOHNSTONS of Elgin. En résulte une collection de deux modèles aux couleurs chaudes, aux effets soignés, réalisée dans un tweed d’Écosse d’une qualité exceptionnelle.

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TENDANCE / DECORATION

Pose décoration Il fait froid. Vous avez beau mettre du chauffage, il n’en est rien. Vous avez froid. Cette Pose décoration est une ode à la chaleur, au confort et au bien-être. Sortez votre tasse de chocolat chaud et vos gros pulls, je vous emmène dans un monde où la chaleur est reine. Ne vous inquiétez pas, je ne vous emmène pas bien loin. Donnez-moi votre main, fermez les yeux, laissez-vous guider vers l’univers magique du plaid.

Couverture Zara Home, « Josh » 89,99 euros

Plaid Linvosges « Terre du Nord » 35,40 euros.

Plaid Cocktail scandinave, Kelowna. 55 euros 60


Plaid Decoclico « Edimbourg » 169 euros

Plaid So Home, réversible, façon peau lainée, « bombardier ». 39,90 euros.

Plaid Decoclico « torsade d’agneau » 120 euros

Plaid Delamaison microfibre embosse, imitation reptile 79 euros

Antoine Bertoni 61


TENDANCE / Beauté

POse beauté Collection Noël Giorgio Armani

La marque de luxe Giorgio Armani s’est inspirée des années 30 afin de réaliser sa collection Noël. Ici pas de couleurs flamboyantes, pas de paillettes, mais des teintes plutôt nude et irisées, perlées. Megan Fox égérie Giorgio Armani Beauty

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Pour sa palette teint et yeux la marque a été jusqu’à créer un boîtier entièrement couvert de nacre véritable. Le luxe dans toute sa splendeur… La palette n’a été réalisée qu’en 3000 exemplaires, nul doute que cet objet rare, fruit de toutes les convoitises sera difficile à trouver.


Une bouche tendance et chic Longue tenue le célèbre gloss Armani se décline en quatre nuances cette saison : bois de rose, rouge amarante, velouté et terre de Sienne. Bois de rose est notre teinte ‘chouchou’ puisqu’après test ce gloss convient vraiment à toutes les carnations. Il sublimera donc toutes les lèvres de manière discrète : «méfiez-vous dons des apparences bien que ce gloss violet semble difficilement portable, il n’en est rien».

Un regard pétillant... La palette Armani de cette saison, met à l’honneur trois couleurs pastels : ivoire, lavande et taupe. Les teintes sont toutes légèrement irisées ce qui apporte une touche de ‘fête’ à cette palette. Les fards très concentrés en pigment lumineux créent de nombreux reflets tout en restant discret ce qui permet un beau maquillage du regard de jour comme de nuit sans jamais être ‘’too much’’. La teinte lavande est notre favorite car il s’agit là d’une teinte que l’on ne retrouve pas souvent dans les palettes de maquillage et qui pourtant met en valeur tous les regards. A essayer absolument ! Vous laisserez-vous tenter par cette superbe collection Noël de Giorgio Armani ? Partirez vous à la recherche de la palette teint et yeux recouverte de madre perla ? 63


Coffret Chubby de Clinique A l’occasion des fêtes de fin d’année, Clinique vient de relancer ses célèbres Chubby Sticks mais cette fois-ci en version ‘mini’.Les chubby sticks sont des crayons à lèvres hydratants, riches en antioxydant permettant d’apportant du peps à toutes les lèvres ! Quatre couleurs acidulées nous sont proposées : Lotta Love, Mega Melon, Woppin’ Watermelon ou Super Strawberry de quoi apporter une touche de gaité à nos tristes journées d’hiver.

Les Chubby Sticks sont vendus dans une jolie trousse argentée, ce qui en fait un cadeau parfait à offrir ou à s’offrir.

Notre teinte de Chubby Sticks favorite ? Watermelon ! Pour des lèvres gourmandes qui sentent bon l’été. Vous laisserez-vous tenter par les adorables Chubby de Clinique ?

Marie Jablonski 64


ET AUSSI...

POSE THEORIQUE POSE PRATIQUE Le Nouvel An En théorie Aaaaaahhhhhhh le jour de l’an… sonnez hautbois résonnez musette ! A peine le temps de dire « ouf » que vous avez déjà 40 invitations plus alléchantes les unes que les autres : soirée entre amis, champagne, foie gras, élégance et distinction / soirée branchouille dans un lieu hors du commun (genre je sais pas… une fusée) où Florence and the Machine chantent à tue-tête, et que je claque la bise à tous les people de la soirée, Edouard Baer m’entraine dans un rock endiablé (parce que oui en théorie Edouard Baer passe le révéillon avec moi) blablabla… Perchée sur mes Louboutin, j’enfile ma plus belle robe, mon homme porte un costume taillé sur lui (bref une bombasse), on ne sait pas encore où le vent va nous porter mais tu sais quoi Baby, ça va swinguer !!! Oh Yeah !!! En pratique Vous détestez le nouvel an, vous n’y pouvez rien, c’est comme ça. Et lorsque le 1er Novembre on commence à vous demander « Et toi tu fais quoi pour le nouvel an ? » vous écarquillez les yeux et avez juste envie de répondre « Mais P….. c’est dans 2 mois t’as rien d’autre à faire dans ta vie que de prévoir un événement pourri ?????? » Bref vous perdez vos amis les uns après les autres qui ne comprennent pas que vous soyez aussi peu enchantée à l’idée de penser à une soirée qui se passera dans 2 mois !!!!!!!!! J-3 avant le 31 décembre, vous vous retrouvez sans invitations et vous commencez à vous dire que « Bon va bien falloir faire quelque chose ». Vous ouvrez votre carnet d’adresses, vous appelez tout le monde… et la seule personne qui a l’air enchanté de vous recevoir est « Bobo » votre ami hippie qui vit dans la montagne et qui vous propose une soirée raclette. Mouais bon va pour Bobo (personne ne veut de vous de toute façon). Evidemment au lieu des Louboutin vous avez enfilé des chaussures de rando. Bobo vous a vu arriver avec votre robe de réveillon, a explosé de rire et vous a demandé d’enfiler une polaire (my god vous voulez mourir). Vous passez donc un réveillon pourri, en compagnie de joueurs de djembé, fumeurs de … (enfin vous voyez). Dépitée, vous tirez sur une cigarette que l’on vous tend, 3 minutes plus tard vous chantez « No woman no cry » avec les amis de Bobo (dont un qui ressemble un peu à Edouard Baer au final). Le réveillon n’est pas si catastrophique mais l’année prochaine, promis, vous accepterez le réveillon proposé le 1er novembre !

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Acheter les cadeaux de Noël

EN THÉORIE

J’ai une liste de cadeaux pour tout le monde, du tonton Bernard à l’élu de mon cœur, en passant par la concierge (j’ai grand cœur)

EN PRATIQUE

Ça le fait d’offrir un lot de chèque cadeaux la FNAC ? (En plus c’est mixte, pratique) Ils font un tarif de groupe ?

Mon cœur fond comme chamallow au barbecue à la vue des poupées Bratz et autres jeux de société « Qui est-ce qui est-ce ? »

Mais ils n’ont pas fini de nous bassiner avec leurs publicités et leurs catalogues pour mioches ! Est-ce que j’ai une tête à acheter chez Joué Club ?

Mes oreilles frétillent d’allégresse quand j’entends la douce voix de crooner de Tino Rossi

En fait c’est un peu comme «It’s a small world» à Euro Disney, ou comme une vilaine grippe qui revient chaque hiver...Oui Tino Rossi, tu es une vilaine grippe !

Tu rentres dans un magasin, et là, tu as des paillettes dans tes yeux, de la joie dans ton cœur : la décoration de Noël, il n’y a que ça de vrai !

«Haaaaa, dites à ce lutin d’arrêter de me poursuivre ou je porte plainte pour harcèlement. Et ce père Noël là, vous êtes sûr qu’il marche au jus d’orange ?»

Avec le sentiment du devoir accompli, tu rentres chez toi satisfait, un sourire aux lèvres en pensant aux mines réjouies de tes proches quand ils ouvriront leurs paquets

«Ce sèche-cheveux offert avec ma commande VPC, ça sera pour tata, ce dico gagné grâce aux produits Père Dodu ça sera pour Nono» (je ne l’aime pas trop Nono) Sinon je ne suis pas radine hein !

«Alors ça te plaît ? C’est pile ce que tu voulais ? Tu sais, ça fait longtemps que je mène mon enquête»

«Bon au pire tu peux te faire rembourser et j’ai vu, ça part super bien sur le Bon Coin ce genre de babiole»

Marie Parent et Krystel Madelaine 66


Les fêtes de Noêl

EN THÉORIE

Noël : une vraie fête de famille traditionnelle, authentique, un moment précieux...

Superbe la déco, et quel merveilleux sapin ! Un vrai retour en enfance !

Foie Gras, Huîtres, Chapon, huuuuum ma diète pré-orgie de Noël a payé, c’est l’heure d’être récompensée ! Je suis raisonnable : de petites quantités pour tout apprécier et j’alterne verre d’eau et verre de vin (je l’ai lu dans Pose Mag) pour éviter d’être pompette (oui car aux fêtes de famille on n’est pas saoule, on est pompette) Tous les membres de la famille, du dernier né au vénérable aïeul, se retrouvent autour d’une même table, quel émouvant tableau ! Cette fois pas de CD ringard, le cousin John-John (puisque tel est son nom de scène) a été réquisitionné pour mettre le feu au dancefloor RAI-SON-NABLE ! Pas (trop) d’excès et vous voilà fraîche comme une rose pour votre jogging matinal Les jours qui suivent Noël, quoi de mieux qu’une petite soupe détox pour vous remettre de vos exploits ? Rien, je vous le dis !

EN PRATIQUE

Rien qu’à l’idée de laJosiane débattant des élections avec cousin Norbert, et des coquilles d’huîtres qui ne manqueront pas de voler, ça me donne des aigreurs d’estomac ! «Haha regarde Félix (le chat) grimpe sur le sapin» kling, bam klang (pas facile de faire les onomatopées) Le Kebab de ce midi, ce n’était peut-être pas une bonne idée ! Enfin bon, un petit sandwich au foie gras ça passe toujours... BOUM ha... ba voilà ! En fait j’alterne le rouge et le blanc, ça marche aussi non ?Et puis tout compte fait, le casse-croûte de fois gras, il passe moyen

«Bon mémé, quand est-ce que tu vas nous piquer un roupillon que la fête commence vraiment ?» «Le petit bonhomme en mousseuuuuuh» Ça guinche sévère !

«Burp»

Tu n’aimes pas le gâchis, alors les 10 kilos de dinde qui restent : en sandwich, en tourte, en quiche, en cake, peu importe la forme (légère comme tu peux le constater) pourvu qu’il n’en reste plus une miette ! 67


Thirty Seconds to Mars Il y a des artistes qui dégagent une telle aura, que lorsqu’ils entrent dans la pièce, tout le monde se fige. 13 heures sonnent aux portes de l’Hôtel Murano, au design futuriste détonant avec l’esprit du quartier. Un peu anxieuse, l’équipe de Pose Mag se tient prête à recevoir le groupe Thirty Seconds To Mars pour réaliser séance photo et interview. Les rires nerveux fusent. Puis soudain, chacun à leur tour, les membres du groupe arrivent. Jared Leto est le dernier à faire honneur de sa présence. Et là, biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip... ... Suite à une crise de groupisme aggravé, déclenchée par un clin d’oeil de Jared Leto, nous avons dû censurer les propos tenus par Cécilia Rowe en introduction. Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée.

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Pourquoi appeler votre groupe Thirty Seconds to Mars ? Jared Leto: On nous le demande sans arrêt. Cela fait plus de dix ans que nous répondons à cette question. Imaginez un peu... C’est devenu une sorte d’habitude pour nous. Je vais vous expliquer pourquoi: Thirty Seconds to Mars est un nom qui interroge plutôt que de donner des réponses. C’est un nom différent, inventif. Tout cela décrit assez bien notre musique également. Cela peut être très abstrait, tout comme fonctionner au sens propre. Notre nom fait référence à un certain sens de l’immédiat, de l’urgent. Il retranscrit bien l’énergie dégagée. Puisque vous abordez le sujet, comment décrivez-vous plus particulièrement votre musique ? Jared: Je n’essaie pas de décrire notre musique. Je pense que c’est aux autres de la décrire. Pour moi, ce serait comme décrire la subjectivité des sentiments. Les gens sont plus à même de parler de notre musique que nous. Pouvez-vous nous rappeler comment l’aventure a débuté ? Jared: Nous jouons de la musique depuis le plus jeune âge. Mais c’est en 1998 que nous signons notre premier contrat avec une maison de disques. C’était il y a 13 ans déjà... Quel regard avez-vous sur votre parcours ? Jared: C’est génial car aujourd’hui, nous en sommes à notre troisième album, nommé “This is war”. Nous sommes sur le point de tout boucler pour ce nouvel album. Cela fait deux ans que nous sommes en tournée. Nous avons joué plus de 300 concerts. C’est plus que n’importe quel groupe pour la promotion d’un seul album. C’est à ce titre que nous allons d’ailleurs bientôt recevoir une récompense. Vous êtes sans arrêt sur la route en tournée. Comment le vivez-vous ? Tomo: Nous adorons être en tournée. C’était notre rêve depuis toujours et aujourd’hui, nous savourons chaque seconde qui passe. C’est très fatiguant mais... Shannon: C’est juste fantastique ! Nous avons la chance d’être là à Paris. Il y a quelques jours nous étions en Pologne... Tomo: Lituanie, Lettonie,... tous ces endroits que l’on n’aurait jamais imaginé visiter un jour et où nous pouvons aller grâce à notre musique et à cette tournée en particulier. Avez-vous justement le temps de découvrir les villes dans lesquelles vous vous produisez ? Tomo: Cela nous arrive. Quand nous restons quelques jours, nous prenons le temps de sortir et de découvrir la culture locale de la même façon que les gens qui la vivent au quotidien, pas comme des touristes. Cette fois-ci, nous avons pu profiter de Paris. Pour ma part, je connais très mal la ville, contrairement à Jared et Shannon qui ont déjà eu l’occasion d’en voir un peu plus. Paris est l’une des meilleures villes du monde. 71


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Quel est votre meilleur souvenir sur scène ? Tomo: C’est difficile de choisir un seul souvenir... Jared: La nuit dernière au Zénith était pas mal (ndlr: le 11 Novembre dernier). Tomo: Oui, hier, c’était extraordinaire. C’est probablement le meilleur concert que l’on ait donné. Le public français est l’un des meilleurs. Les gens sont passionnés. Ils adorent chanter. Ils sont incroyables. Hier, l’ambiance était électrique et je suppose que ce sera encore le cas ce soir et aux concerts suivants car nous sommes en France. A ce jour, quelle est la chanson dont vous êtes le plus fier et pourquoi ? Jared: “Night of the Hunter” est probablement la chanson qui nous représente le mieux et dont la réflexion est la plus poussée. Avec quel artiste voudriez-vous enregistrer un titre ? Jared: Avec Björk, cela serait intéressant. Tomo: Je suis d’accord. Vos voix s’accorderaient bien ensemble. Jared: J’adorerais vivre cette expérience. C’est une très grande chanteuse. Jared et Shannon, est-ce toujours facile d’être frères lorsque l’on est dans le même groupe? Shannon: Non, ce n’est pas toujours évident mais on s’amuse bien ensemble. D’ailleurs, ce n’est pas facile d’être dans le même groupe avec qui que ce soit. Il y a toujours des hauts et des bas. Mais c’est une expérience à vivre. Je ne l’aurais pas fait autrement. Je partage une vision de la vie avec une personne qui m’est chère. Quand le groupe a commencé à jouer, vous désiriez qu’il soit connu pour sa musique et non pour la célébrité de Jared. Maintenant que la notoriété du groupe n’est plus à prouver, diriezvous “mission accomplie” ? Jared: Je dirais qu’une partie de la mission est accomplie. En évoluant, d’autres batailles se jouent. On peut en gagner une mais en perdre une autre. De nouvelles se présentent. Je pense que de nouveaux défis apparaissent à chaque pas en avant que l’on fait en tant qu’artiste. C’est un flux continuel de défis, petits comme grands. Shannon vient d’arrêter de fumer. C’est un combat. (rire) Shannon: J’en suis à mon dixième jour... Faites-vous attention à votre image, à ce que vous portez et comment définiriez-vous votre style ? Jared: Je ne fais pas vraiment attention. Sincèrement, je me suis réveillé tout à l’heure et j’ai pris les premiers vêtements qui se trouvaient près de mon lit. 73


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Tomo: Ce matin, j’ai ouvert les yeux et je me suis dit “j’ai une veste, je vais la mettre”. C’est la vérité. Parfois, on nous demande de porter certains vêtements pour des occasions particulières mais autrement, nous choisissons ce que nous portons. Nous les achetons. Personne ne s’en occupe pour nous. A propos d’esthétisme, vos clips vidéo sont toujours très recherchés et élaborés, avec un scénario, une histoire un peu extraordinaire. Est-ce toujours important d’aborder vos clips de cette façon ? Jared: Les clips vidéo sont très importants à nos yeux. C’est toujours une occasion pour nous de vivre des expériences intéressantes et d’apprendre de nouvelles choses. Vous entamez actuellement une tournée partout en France. Qu’est-ce qui vous vient à l’esprit quand on vous parle de notre pays ? Jared: A vrai dire, beaucoup de choses. Nous adorons Paris ainsi que beaucoup d’autres villes en France. Nous nous sommes produits à Lille, Clermont-Ferrand, Toulouse, etc. Nous sommes sur le point de faire une tournée dans la France entière: Nantes, Amneville, Marseille, Lyon, Bordeaux. Peu de groupes américains peuvent se vanter d’aller dans autant de villes françaises. C’est bien de pouvoir découvrir autant d’endroits. Quelles sont vos projets pour la suite ? Jared: Nous avons beaucoup de projets. En réalité, nous sommes toujours occupés, d’une façon ou d’une autre. Actuellement, la tournée est ce qui nous prend le plus de temps et nous en avons jusqu’à la deuxième semaine de décembre. Nous allons aussi recevoir le prix Guiness des records pour avoir été le groupe ayant réalisé le plus grand nombre de concerts pour la promotion d’un seul album. C’est fou ! Un nouveau chapitre s’ouvre ensuite. Un dernier mot pour les lecteurs de Pose Mag et tous vos fans français? Jared: Merci à toutes les personnes qui sont venues assister à nos concerts. Merci à tous de votre soutien. Je t’aime. Merci. A bientôt (ndlr: dit à la française).

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Photographe: Rachel Saddedine Assistante: Cécilia Rowe Make-up: Mathilde Passeri Hair : Félix Puget Réalisation: Enrique Lemercier Merci à l’Hôtel Murano pour leur accueil et à l’agence A&K Communication. Propos recueillis par Cécilia Rowe 83


TENDANCE

Vis ton style ! Ou pas... Suffit-il de copier les fashionistas pour être lookée ? Et si on allait plus loin en faisant de notre style vestimentaire un mode de vie, qu’est-ce que ça donnerait ? On a toutes un style, une certaine façon de s’habiller, des fringues et accessoires vers lesquels on se tourne toujours comme si une attirance magnétique nous poussait à aller vers eux plutôt que d’autres. Ce style dans lequel on se sent bien nous procure une identité fashion qui se résume le plus souvent à un seul mot : on est hippie, BCBG, rock, rétro, ou encore romantique... Avoir un style c’est bien, avoir du style c’est mieux, et vivre son style c’est quoi ?

Romantique Si tu arbores fièrement une fleur dans tes longs cheveux bouclés, que le blanc est ta couleur fétiche même lors d’un enterrement et que les froufrous prennent trop de place dans ton armoire, tu es une romantique qui porte sur le monde une vision naïve et créative capable de transformer les chars en carrosses et les cactus en coquelicots. Ton homme, celui qui te rendra heureuse pour toujours, te donnera des enfants merveilleux aussi mignons qu’intelligents et te couvrira de surprises plusieurs fois par an, se présentera à toi lors d’une soirée à thème où tu joueras la princesse et lui le chevalier moulé dans des collants blancs surmontés d’une armure qu’il brisera pour toi... Ou pas... Tu peux aussi mettre des collants noirs opaques sous une robe blanche en dentelle transparente, et avouer à ta copine que ta date de la veille était “un grand moment d’emmerde avec un connard de première” parce que même en jurant, tu restes une princesse. 84


Rétro Si tu as un look rétro dominé par les cols claudines, les robes trapèzes et que tu ériges Tara Jarmon en déesse du style, tu écoutes sans doute Françoise Hardy en attendant ton Dutronc (la version jeune), et en te répétant que les tomates avaient plus de goût quand elles étaient cultivées dans le champ d’à côté. Tu vis dans la nostalgie de l’avant, l’avant polaire immonde, l’avant Ipad et l’avant je-commande-au-resto-chinois-parce-que-je-ne-saispas-faire-cuire-des-pâtes. Pendant tes virées shopping où tu recherches désespérément chacune des tenues que Grace Kelly porte dans Fenêtre sur Cour, tu pestes contre les jeunes filles qui laissent entrevoir leur string sous leur jean ultra serrés, et tu fais une pause dans un salon de thé tenu par une famille depuis plusieurs générations avec en vedette les gâteaux de ta grand-mère. Ou pas... Tu peux aussi te montrer rebelle parfois en associant une pièce sage avec un perfecto très rock parce que tu ne renies pas ton époque, bien qu’elle se délite constamment devant tes yeux mélancoliques. 85


Rock Si tu as des boots noires à clous toujours vissées à tes pieds, si le pantalon de cuir colle à tes jambes en permanence et si tu laisses tes cheveux mener leur vie comme ils l’entendent sans jamais essayer de les dompter, tu fais certainement tourner en boucle les Rolling Stones et Aerosmith dans ton Ipod en déhanchant ton bassin façon Sting quand il chante So lonely, et toi aussi, même quand tu es entourée d’une horde de potes, tu te sens seule, seule avec l’envie de sortir ta guitare pour te ressourcer. Tu rêves d’enfourcher ta propre moto de rockeuse et de faire la route 66, pas pour croiser Johnny mais pour vivre l’esprit rock avec ton bandana rouge qui protège ta gorge du vent poussiéreux de l’Arizona. Tu refuses de fourrer un quelconque cupcake so girly dans ta bouche d’où sortent exclusivement des cris enroués et des fuck quand tes doigts ripent sur les cordes de ta basse. Ou pas... Tu peux aussi être glamour en te hissant sur des stilettos tout en restant branchée sur les amplis de tes stars préférées. Parce que rock ne rime pas forcément et exclusivement avec santiags au bruit de ferraille.

Hippie Si tu es adepte des pantalons pattes d’eph’, des tee-shirts à franges et des headbands en cuir, si tu es Antik Batik à la vie à la mort, tu refuses certainement d’entrer dans un système compétitif où pour gagner il faut écraser les autres. La période faste de Woodstock est révolue, mais tu rêves encore d’un renouveau hippie avec Amour et Fraternité pour mots d’ordre. Tu ne fais rien, si ce n’est fumer des pétards à longueur de journée pour oublier que le monde pourri dans lequel on vit a tué l’esprit peace and love au profit d’un nouveau credo « indigne-toi en parka, mais ne crie pas ». Ou pas... Tu peux aussi être parfaitement intégrée dans la société tout en défendant un certain idéal que dévoilent les fringues recouvrant ton corps. (Ici, indiquons accessoirement que tu n’es pas obligée de faire quoi que ce soit d’illégal pour t’inscrire dans le mouvement hippie et exprimer les convictions qui vont avec). 86


Sportif Si tu voues un culte aux Converse, que les tee-shirts Puma et les pantalons éponges Juicy Couture sont légion dans ta garde-robe, tu es une cliente régulière des salles de sport où tu aimes tantôt courir devant un miroir pour admirer tes jambes parfaitement fuselées tantôt suivre les pas d’une prof hystérique sur de la musique dance ou latino (j’ai failli écrire pop mais c’était trop facile... et surtout faire du step sur du Justin Bieber, c’est pas évident) qui te dit « maintenant, va falloir shaker ton body ». Tu privilégies le confort au joli et tu ignores ce que “baisse des bourses” veut dire, ou alors si, mais tu donnes à cette information une signification tout autre que celle dont sont friands les économistes. En matière de cuisine, les sucres lents sont pour toi succulents, et les éclairs au chocolat sont trop gras et font trop de dégâts pour que tu y succombes. Ou pas... Tu peux aussi surprendre en arborant fièrement une petite robe liberty sans pour autant laisser tes All Star au placard. Parce que sport et féminité ne sont pas antinomiques, et tu le sais ! Je pourrais poursuivre cette liste en décortiquant tous les autres styles, je pourrais continuer dans la voie du stéréotype et devenir une classificatrice professionnelle qui passe son temps à mettre les gens qu’elle croise dans des cases toutes faites en devinant ce qu’ils mangent, ce qu’ils regardent à la télé, quelle musique a leur préférence ou encore quelle cuisine remplit le plus souvent leur ventre, je pourrais... Mais je ne le ferai pas. Le style, c’est une affaire très personnelle qui ne regarde que toi. Tu peux être lookée sans pour autant sombrer dans le cliché aussi facile qu’inutile. Tu peux aussi choisir d’associer tes fringues à un mode de vie, à condition que tu te sentes bien dans tes baskets, stilettos, boots cloutées, ballerines, derbies ou compensées... A toi de jouer ! crédit photo : www.vitrines-parisiennes.com

Malou Cheveux Courts 87


Les 10 hommes de notre vie Il n’y a pas si longtemps, j’ai reçu des nouvelles d’un type que j’aime bien appeler «l’Homme de ma vie». Je n’ai pas peur de l’appeler comme ça parce que j’ai conscience que la notion en ellemême est un leurre. Des «Hommes de nos vies», il y a en bien plus qu’un seul exemplaire. J’en ai personnellement décompté 10, au bas mot. J’aime bien les nombres ronds.

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1. Notre premier amour Celui-là, il a souvent le meilleur rôle. Malgré le fait qu’il nous ait brisé le coeur, il bénéficie toujours dans notre imaginaire d’un reflet magnifié. Il sert aussi d’instrument de mesure, c’est un peu le bol gradué de notre vie amoureuse. Absolument tous les garçons qui seront passés après lui souffriront de la comparaison. Et même s’ils sont fondamentalement géniaux, notre premier amour sera toujours meilleur dans un domaine. Et ils le détestent.

qualités. En plus d’être la personne la plus drôle de notre entourage, c’est également la plus sage. Là où notre meilleur ami nous donnera son opinion, nécessairement biaisée, de mec-hétéro-qui-estpassé-par-là, sur la situation, notre meilleur ami gay saura prendre le recul nécessaire et nous offrir une solution objective et détachée (bon ok, il va souvent nous dire ce que nous avons envie d’entendre...). Sans parler de l’éventail élargi de sujets pouvant être abordés avec lui.

2. Notre meilleur ami 4. Notre ex encombrant Nos petits amis le détestent encore plus que notre premier amour, parce que lui, ce n’est pas un fantôme. Il est présent dans notre vie. Comment ça «omniprésent»? Vous parlez des coups de fils, des centaines de textos et des allusions quotidiens? Messieurs, cessez d’être jaloux, si notre meilleur ami est notre meilleur ami, c’est que quelque part dans l’équation, il ne remplissait pas un critère pour prendre votre place. Soufflez deux secondes, pendant que nous lui passons un coup de fil pour lui raconter votre dernier délire paranoïaque à son sujet.

Celui qui ne nous a jamais oublié, qui réapparaît régulièrement, comme un caillou dans notre chaussure. Toujours prêt à subtilement évoquer le fait qu’il s’est débarrassé de ce petit défaut que nous lui reprochions et pour lequel nous l’avons quitté. A quel point sa vie est formidable en ce moment (quel dommage que nous n’en fassions pas partie!). Après quelques banalités échangées, il n’hésitera pas à fondre en larme, à se rouler à nos pieds et à nous demander de bien vouloir de lui à nouveau. «Arrête Gaston, tout le monde nous regarde»...

3. Notre meilleur ami gay 5. Ce type magnifique qu’on Les avantages du meilleur ami ne reverra jamais sans l’inconvénient de la jalousie de l’officiel. Pratique et esthétique, C’est un amour de vacances, le meilleur ami gay a toutes les une histoire sans lendemain... 90

POURQUOI? Il sentait pourtant si bon le sable chaud, ce petit étranger au sourire impeccable. Pourquoi les hommes ne sont pas comme ça dans la vie quotidienne? Quel phénomène naturel fait que ces spécimens ne soient dénichables qu’à des milliers de kilomètre de chez nous? La vie est trop injuste, nous ne le reverrons jamais et nous mourrons seules et tristes, étreignant les photos de notre voyage au Mexique, de préférence celles où il est au second plan (pur hasard, rien à voir avec le fait que nos amies l’aient paparazzé pour notre compte pendant 10 jours. 6. Notre banquier Passons rapidement sur cet individu. Il est tout de même nécessaire d’y faire référence puisque le monsieur en question est au courant de nos moindre faits et gestes. Il sait où nous achetons nos cigarettes, où nous partons en vacances, à quelle fréquence nous achetons des vêtements, le montant de notre loyer, et il est également au courant du fait que nous n’hésitons pas à creuser notre découvert pour un bon resto. Il sait également que nous avons payé le sac à main hors de prix, avec lequel nous frimons allègrement, en plusieurs fois. Ce n’est donc pas la peine de faire sa petite maligne à la banque.


7. Notre chat/chien un garçon, qui serait son exacte réplique, mais en mieux, parce que porteur de 50% de nos gènes. Si ce n’est ni l’un, ni l’autre, ce n’est pas grave, parce qu’on veut 9. Notre papa quand même l’épouser 1 seconde Est-il vraiment besoin de rappeler et demi après l’avoir rencontré et pourquoi notre papa est dans le mettre toute la fratrie en route dans classement des hommes de notre la foulée. Parce qu’il est tellement vie? Peut-être parce que, comme génial qu’il réussi à nous faire notre premier amour, il nous oublier les 9 autres instantanément, sert de référence absolue. Nous et, accessoirement, la totalité des cherchons soit sa réplique exacte, 6,999,998 autres êtres humains sur soit son opposé parfait, mais, la planète. quoi qu’il en soit, la totalités des Marine Revel relations que nous entretenons avec tous les autres hommes de Credit photo : Matthieu notre vie est façonnée par rapport Dortomb / Modèle : à celle que nous entretenons avec Nicolas Simoes nos pères. N’avons-nous toute pas les pires appréhensions au moment de présenter nos fiancés à l’autorité paternelle? Cela est d’autant plus vrai si l’autorité en question est 8. Le vendeur de chez Sandro militaire/policier, et qu’il possède à la maison des armes à feu Il connaît notre taille de jean (la susceptibles d’endommager à vie vraie), notre silhouette et ses notre tout nouveau joujou. défauts et il a également un idée approximative de l’étendue de nos 10. L’Homme de notre vie Il mérite qu’on en parle, puisque c’est souvent lui qui partage notre lit en période de vache maigre. Nous sommes aux petits soins pour lui, nous lui passons absolument TOUT et nous lui parlons comme s’il comprenait tout. Parfois même attendons-nous une réponse de sa part. Nous l’aimons parce que c’est le seul être vivant dont nous sommes certaines de la fidélité inconditionnelle. Il est au centre de toutes nos attentions, parce qu’il est tellement mignon qu’on pourrait passer des heures à le contempler. Il s’agit donc d’un nouvel ennemi pour ces messieurs, et le chat/chien l’a bien compris. Il n’hésite pas à narguer le jeune homme en venant se blottir contre nous, lui lançant au passage un regard hautain qui a tout d’un «on en reparlera quand elle t’aimera autant que moi».

ressources. C’est un peu comme un membre de notre famille, puisqu’on le voit plusieurs fois par semaine, dès qu’on a un moment de libre et que l’on part flâner en ville. A force, il sait quoi nous proposer pour être sûr de faire son chiffre et tant que la chose nous plaît et qu’on se sent jolie dedans, la relation nous convient telle qu’elle est. On essaie coûte

que coûte de se le mettre dans la poche, des fois qu’il nous fasse profiter de ses 40% de réduction...

Si nous avons beaucoup de chance, c’est un peu un mélange parfait entre notre premier amour, notre meilleur ami, notre papa, ce type magnifique et le vendeur de chez Sandro (c’est-à-dire qu’il peut nous procurer un avantage pécuniaire non négligeable). Nous voulons lui faire deux enfants, un garçon et une fille, mais surtout 91


tendance & style / Sélection SHOPPING

Une pose automnale masculine Les premières feuilles qui tombent sous les frimas, voici l’automne qui fait une entrée fracassante, avec son lot d’hésitations vestimentaires que nous pouvons avoir, nous (aussi) les hommes le matin. Je mets quoi avec quoi ? Ça avec ça ? Non plutôt ça ! Il commence à faire froid mais pas assez pour sortir la grosse doudoune en plume d’oie (ou synthétique) ou le duffle coat porté sur un pull bien chaud qui pique. Que porter alors pour être à la fois tendance sans être trop apprêté ? Un trench ou une veste varsity ? Ce petit pull jacquard ou ce maxi cardigan ? Un chino oui (basique) mais dans quel wcoloris ? Des bottines ou pas ? Futiles mais essentielles, Pose Mag répond à toutes ces questions et plus encore. Une sélection shopping pour vous assurer un peu de chaleur et de style pour les semaines à venir.

Imperméable, veste ou blouson, à vous de faire votre choix mais garder en tête que la sobriété doit être de mise pour qu’il aille avec tout et notamment des vêtements plus colorés. Marine, noir et camel /beige en pôle position. Le cardigan « cable knit » ou torsadé. Il est parfait pour remplacer une veste lorsqu’il fait froid mais pas assez pour sortir un manteau La maille torsadée et chinée lui confère un côté rustique qui s’adaptera à beaucoup de styles encore faut-il savoir le porter correctement à savoir pas trop large mais non plus pas trop moulant.

Macintosh bleu royal, Melinda Gloss, 380 € €, L’Exception 92


Cardigan épais en laine, 199,95 €, Scotch Soda

Veste Teddy en alpaca, Monsieur Larcenaire, 280 € €, Mr Porter

Cardigan veste irlandaise beige, 69,90 € €, Zara

Blouson bleu versus en laine avec col en mouton, 385 € €, Sandro 93


Pantalon chino carrot fit couleur rouille, 41 € €, ASOS

Chino un jour, chino toujours. Le fameux pantalon en toile est devenu désormais un basique. Il sera parfait en cette saison de le prendre coloré afin d’égayer vos journées qui raccourcissent et s’assombrissent. Opter pour les tons rouille, aubergine, moutarde et pour les plus frileux le beige est autorisé. N’hésitez pas non plus à prendre un chino en velours.

Pantalon chino en twill violet, Farah Vintage, 75 €, Urban Outfitters

Pantalon en velours carrot fitcouleur tabac, £ 38, Topman 94


Pull en laine bordeaux à motifs jacquard blancs, YMC, 180 € €, My-Wardrobe

Pull en jacquard, bleu, rouge et blanc, 39,95 € €, Zara

Un des éléments majeurs du vestiaire masculin de cette saison est pull à motifs jacwwquard ou « Fairisle ». Il est partout et à tous les prix mais attention à choisir le bon mélange de couleur/motifs et surtout à ne pas avoir trop de motifs ou trop gros sous peine de ressembler à un guignol.

Pull col roulé à motif jacquard, 51 €, ASOS 95


Petite sélection accessoires

Echarpe à carreaux épais, Johnstons, 30 €, ASOS

Sac à dos « Little American » en toile marron, Herschel, 105 €, Urban Outfitters

Bonnet bleu torsadé à pompon rouge, £ 12, Topman

Clarks original desert boots en toile cirée marron, £ 80, Topman

Bonnet de marin torsadé bordeaux, Topman, £ 10

Bottines marron « Sherlock » en cuir et toile, £ 65, Topman 96


A éviter Porter une écharpe oversized de 3 mètres de long si on est de petit gabarit ou très fine sous peine de provoquer un déséquilibre de la silhouette et de tanguer d’avant en arrière, bien plus que de raison. Il peut s’ensuivre un tassement des vertèbres. Les gros ou les coups de taureau, attention à ne pas accentuer votre handicap. Les pantalons drop crotch ou sarouels, appellez-ça comme vous voulez, mais ne les portez pas et encore moins ceux en jersey moltonné. Ça défie toutes les règles de la mode, de l’ésthétisme et du bon goût et ce n’est pas pratique à porter Les modeux incontinents y trouveront peut être leur compte : quelques feuilles mortes et c’est parti pour une bonne paillasse. La nature. Il y a les cols en V, les ronds, les scoops, les en U, les cheminées, les roulés (ça pourrait être une chanson de Pierre Perret) et bien d’autres , tous, avec de plus ou moins bien rendu une fois portés. Et puis il y a le col bénitier qui sur cintre ou sur homme est affligeant. Col informe, fluide et donc sans tenue. Il ressemble plus à une énorme excroissance de peau après liposuccion en Bulgarie qu’à un col, clé de voute d’un pull ou du sweat. Tiens j’ai un trop plein de tissu et si je le mettais au niveau du cou ! Ce genre de col est à réserver uniquement aux pélicans de la mode et à Edouard Balladur qui, à n’en pas douter , ne sera plus gêné dans ses mouvements de gorge. En allant même jusqu’à improviser un petit hula houp de la glotte. Une veste bien coupée, cintrée comme il faut, 2 ou 3 boutons, dans une belle matière et c’est le rêve. Une veste avec capuche et revers zippés intégrés, on déchante. 2 en 1. Qui a eu l’idée de cette adjonction imbécile et inélégante ? Il arguera sûrement de la praticité et la technicité (gain chaleur) de son oeuvre, nous de la vaste blague qui consiste à fermer la fermeture éclair de sa veste, puis les boutons et enfin de tirer sur les 2 extrémités du lacet de serrage de la capuche.

julien Zimmermann

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Frisbee

photographe : Servan-Edern Ilyne modèle : Lucie Mathieux @ Flag Models Agency stylisme : Ysterike X Jessica Turquin HMUA : Marie Gonçalvès assistants : Victor Pattyn, Juliette Lefèvre 98


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Rencontre avec la créatrice de la marque Ysterike, Sarah Lespagnol

Après vous avoir fait découvert ses créations dans l’édito précédent, Pose Mag a décidé de vous en dire plus sur Sarah Lespagnol. Sarah est une jeune créatrice qui monte. Sa marque nommée Ysterike séduit en effet de plus en plus de jeunes femmes. Après son diplôme de styliste/modéliste, elle intègre le bureau de style de La Redoute, puis travaille quelques mois aux côtés de la créatrice Valérie Barkowski en Inde. Après un séjour en Italie, pour y retrouver ses origines, elle décide lors de son retour en France de créer sa propre marque. Tu as décidé de créer ta marque début 2010. Comment t’est venue cette idée ? Un matin en me levant ! Non du tout, en Inde surtout, beaucoup. Je me suis souvent retrouver seule. Cette « isolation » / « solitude » m’a permise de faire le point sur moi, ma vie et mes envies. Aussi il vous arrive de voir ou de vivre certaines choses. J’ai décidé à ce moment là de ne pas perdre de temps. Et là c’est comme une thérapie, un rêve, une évidence. Ysterike est cette évidence. De quand date ta passion pour la mode ? Trop tôt, à l’époque sans doute où ma maman me prenait pour une poupée. Italienne elle a toujours portait une attention particulière à mon « accoutrement ». Aussi petite, le dessin fût mon meilleur ami pendant de longues années, j’ai très rapidement eu ce penchant à dessiner des vêtements. Quels sont les créateurs que tu admires ? Miu Miu, Carven, Charles Anastase, Peter Jensen, Christopher Kane, Proenza Schouler. 110


Si tu devais définir Ysterike en trois mots... Ludique, décomplexée & girly exacerbée . Quelles personnalités aimerais-tu habiller ? Chloe Sevigny. Est-ce que tu crées des pièces pour ta garde-robe personnelle ? Non malheureusement, par manque de temps. Pourquoi ce nom « Ysterike ». C’est en référence à un des traits de ta personnalité ?! Certainement ! Quel est le profil type de la cliente Ysterike ? La cliente Ysterike n’a pas encore oublié qu’acheter un vêtement (au delà d’être un budget) est avant tout un plaisir. Alors c’est un achat coup de cœur, limite proche du coup de foudre. En sachant que les quantités de production sont assez petites, les références sont très vite sold out. J’ai clairement pu voir l’engouement de certaines références et la déception de mes clientes quant au stock limité. Ce sont les avantages & les inconvénients d’une petite structure comme la mienne. Si tu n’avais pas souhaité créer ta marque, pour quelle Maison aurais-tu aimé travailler ? Miu Miu. Que penses-tu des jeunes créateurs comme Maxime Simoëns ou encore Alexandre Vauthier qui se lancent directement dans la Haute Couture ? Je pense que c’est ambitieux et qu’ils sont très bien entourés. Est-ce que cela ne te tente pas ? Non pas vraiment peut être plus tard, pour l’instant j’ai choisi ce créneau que je pense émergeant, des jeunes créateurs de prêt à porter. On va dire qu’à l’heure actuelle ma trésorerie ne me permet pas d’avoir la folie des grandeurs. Petit à petit l’oiseau fera son nid ! Quels sont tes projets jusqu’à la fin de l’année ? Dessiner la 4eme collection AH 12.13, lui donner vie, l’immortaliser (photos), la vendre (salons). Donc faire les nouveaux patronages, prototypes, shoot de collection, préparation des salons. Fiches techniques et lancer la production de PE 12. Ainsi qu’une petite surprise type Op commerciale limitée pour la fin de l’année. Et pour finir, sur du long terme, où te vois-tu dans dix ans ? On en reparle dans 10 ans ?!

Pour découvrir la marque Ysterike : http://ysterike.com/ et l’e-shop : http://shop.ysterike. com/

Propos recueillis par Enrique Lemercier Credit photo : Keffer 111


Pose Lecture Qui a dit que nous étions une génération geek, sans livres ni bibliothèque. Qui a dit que lire un livre était out, que plus rien d’intéressant ne s’y trouvait. La pose lecture c’est un peu notre moment détente, notre havre de rêverie, notre eldorado des mots. Pour ce premier article, la pose lecture risque de vous énerver ou vous faire bien rire selon votre degré d’impulsivité. On va voyager dans le temps, attachez vos ceintures mesdames, sortez votre tenue la plus 60’s qui soit, et hop on file sur les bancs de l’école, plumes au doigts et bonnet d’âne pas loin du tableau noir.

En 1960, il était fourni aux jeunes demoiselles, un manuel d’éducation domestique. Rien que là je sens que déjà vous avez compris le sujet, vous avez aussi saisi que vous alliez halluciner et que vous hésiterez entre rire ou pleurer! Ce manuel comportait de nombreux chapitres avec pour but final, d’être la parfaite Desperate Housewives. Epouse modèle, femme sans cervelle, objet domestique au même titre qu’un vase décorant le salon, femme robot, voilà les termes qui me viennent à l’esprit. Bien sûr à l’époque, la femme venait à peine d’avoir le droit de voter, le droit de signer un chèque et d’avoir un compte, en remettant les choses dans le contexte chronologique, on comprend mieux et encore! Bon revenons à nos moutons de poussière avec notre plumeau! Vous pourriez y lire des choses comme : - Faites en sorte que le souper soit prêt Préparer les choses à l’avance, le soir précédent s’il le faut, afin qu’un délicieux repas l’attende à son retour du travail. C’est une façon de lui faire savoir que vous avez pensé à lui et que vous vous souciez de ses besoins. La plupart des hommes ont faim lorsqu’ils rentrent à la maison et la perspective d’un bon repas (particulièrement leur plat favori) fait partie de la nécessaire chaleur d’un accueil. - Soyez prête Prenez quinze minutes pour vous reposer afin d’être détendue lorsqu’il rentre. Retouchez votre maquillage, mettez un ruban dans vos cheveux et soyez fraîche et avenante. Il a passé la journée en compagnie de gens surchargés de soucis et de travail. Soyez enjouée et un plus intéressante que ces derniers. Sa dure journée a besoin d’être égayée et c’est un de vos devoirs de faire en sorte qu’elle le soit. Bon là je me dois de vous donner mon avis de femme pour le coup! Ce paragraphe si on lit entre les lignes, vous souligne que la femme, elle, n’a pas eu une dure journée, n’a pas de soucis, et n’a pas bossé. Alors que dans un manuel que j’avais trouvé dans une brocante et lu il y a 10 ans de cela, je me rappelle 112


encore des détails du travail demandé à l’épouse parfaite. Comme un passage qui soulignait qu’elle devait récurer le sol à la main et prendre son temps pour occuper sa journée, donc passer plusieurs coups avec plusieurs produits, ou bien mijoter les plats les plus compliqués et les plus longs à cuire. - Ecoutez le Il se peut que vous ayez une douzaine de choses importantes à lui dire, mais son arrivée à la maison n’est pas le moment opportun. Laissez-le parler d’abord, souvenez-vous que ses sujets de conversation sont plus importants que les vôtres. Faites en sorte que la soirée lui appartienne. - Lorsqu’il a fini de souper, débarrassez la table et faites rapidement la vaisselle Si votre mari se propose de vous aider, déclinez son offre car il risquerait de se sentir obligé de la répéter par la suite et après une longue journée de labeur, il n’a nul besoin de travail supplémentaire. Encouragez votre mari à se livrer à ses passe-temps favoris, si vous en avez, faites en sorte de ne pas l’ennuyer en lui parlant, car les centres d’intérêts des femmes sont souvent assez insignifiants comparés à ceux des hommes - Si votre mari suggère l’accouplement Acceptez avec humilité tout en gardant à l’esprit que le plaisir d’un homme est plus important que celui d’une femme, lorsqu’il atteint l’orgasme, un petit gémissement de votre part l’encouragera et sera tout à fait suffisant pour indiquer toute forme de plaisir que vous ayez pu avoir. Un dernier pour la route, je sens que vous n’êtes pas à votre exaspération maximale mesdames, mesdemoiselles. - Vous pouvez alors remonter le réveil Afin d’être debout peu de temps avant lui le matin. Cela vous permettra de tenir sa tasse de thé du matin à sa disposition lorsqu’il se réveillera. Ah je sens que vous êtes au top! Alors je sais ce que vous vous dites, ce n’est pas possible, elle invente! Je me serais dit la même chose, sauf que je vous assure, ce manuel était bien fourni en 1960 aux jeunes filles et un livre existe bel et bien, vous pouvez le trouver je pense dans les brocantes. Ce livre même si il n’est que règles de vie d’un autre temps, est un bon devoir de mémoire sur le passé de notre condition en tant que femme, il permet de mesurer la chance que l’on a actuellement, et surtout de remercier toutes celles qui se sont battues pour qu’aujourd’hui on ait notre place. Je crois que j’ai eu envie de vous parler de ce livre hier matin. J’étais à l’aéroport Paris Orly en attente pour la navette Paris- Marseille et je voyais tous ces hommes en costumes trois pièces attendre pour une dure journée de travail, téléphone et attaché-case à la main. Sur une centaines de personnes présentes, il devait y avoir 5 femmes dans l’assemblée. Je vous laisse en tirer les conclusions qui s’imposent. Le chemin est encore long, et je ne comprend pas pourquoi cet écart persiste. La prochaine pose lecture sera toute aussi croustillante!

Aude Bertrand Koubi Illustration : Clément Dezelus 113


L’Homme est dans L’Action La Femme dans l’Anticipation homme, femme mode d’emploi Et ne venez pas me dire le contraire ! ... Ça fait « cliché » ? Pas du tout ! Laissez-moi vous exposer quelques exemples concrets, dans notre vie de tous les jours. Entretien de sa propre image Les années se suivent et marquent peu à peu notre teint de pêche. Vous regardez votre mère et là, le constat est violent. Comment atténuer ces quelques ridules et évitez qu’elles n’entament votre regard et n’assombrissent votre sourire éclatant ? On fonce chez l’esthéticienne et l’on investit à fond dans les crèmes nourrissantes et liftantes. L’homme déchargera, quant à lui, son trop plein d’adrénaline en se livrant à diverses activités sportives en salle ou à l’extérieur. Il cultive donc la forme tout en travaillant son corps. Mission : remplir le frigo et les placards Evidemment, vous ne manquez pas d’inscrire sur votre ardoise, placée judicieusement à côté du frigo, les réappros indispensables. Un gain de temps pour qui est organisé. OK ce n’est pas votre sortie favorite, mais vous gérez le tout en une heure. Lui et les courses ? Si c’est possible ! Le voilà qui rentre avec vos sacs pleins. Génial ! Mais vous déchantez rapidement, en constatant le nombre de bouteilles (sodas, bières, vins) qu’il a privilégié au dépend de l’alimentaire « solide ». Les cadeaux surprise La femme est la reine du cadeau surprise, et vous le savez ! Durant votre shopping, vous n’hésitez pas à fureter dans le rayon homme, en quête d’une bonne affaire, et d’un cadeau sympa (vestimentaire le plus souvent). Seulement voilà, au fur des années, vous ne parvenez même plus à le surprendre. Dommage ! Quant à lui, le cadeau spontané est tellement inattendu, que vous comptez encore sur le bout de vos doigts, les petits présents qu’il vous a offert, comme ça, sans raison, depuis dix ans. Départ en vacances imminent Une semaine avant le départ, elle liste les différentes petites choses que renfermera sa valise, comme les indispensables à ne pas oublier (les produits solaires, la trousse à pharmacie, l’adaptateur universel pour pouvoir se brancher à l’étranger, la batterie téléphone,…). Son passeport sera posé en évidence sur le bureau et elle aura prévu un peu de change monétaire ou quelques devises, en s’adressant à sa banque. La veille, elle finalisera sa valise avec ses effets personnels : vêtements, chaussures, accessoires et 114


serviettes de plage. Dernière étape ? Le vanity qu’elle prend soin de garnir au fur et à mesure de sa toilette.Quant à lui, deux heures avant le départ lui seront grandement suffisant pour préparer ses bagages. Pas de panique ! L’homme assure tant et si bien qu’il ne faudra pas vous étonner si dès les premières heures, il vous réclame déjà un tube de dentifrice, un coupe-ongles ou votre truc-machinchose qui s’adapte sur la prise de votre chambre pour charger son iPhone. Récupérer les enfants à la sortie de l’école Ils nous arrivent de devoir gérer les impondérables, en demandant une intervention d’urgence à Monsieur. Il râle, mais consent cependant à vous dépanner (à titre exceptionnel) et se charge des plus jeunes à la sortie de l’école. De retour à la maison, chacun s’affaire à ses occupations. Lorsque vous rentrez enfin à la maison, vous découvrez avec stupéfaction, manteaux, chaussures et cartables dans l’entrée. Les enfants ont goûté : la preuve « en live » sur la table de la cuisine. La conclusion est rapide ! Les devoirs ne sont pas faits, la douche n’est pas prise, le couvert non dressé et le dîner reste à faire… C’est alors que l’homme apparaît, tout sourire, vous tenant un verre de ce breuvage que vous appréciez tant… Comment apaiser les tensions dans l’action ? Lui seul le sait ! Si vous n’êtes toujours pas d’accord avec moi, alors une chose est évidente : vous détenez la « perle ». Aussi, je vous conseille de le chérir et de le garder jalousement. Veinarde ! Armelle H.

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TENDANCE / ZOOM SUR

Les pièges mode de l’hiver Comme l’ont si bien dit deux poètes de notre époque : «Autant l’hiver éclate que l’hétéroclite» (Eric et Ramzy pour les non-avertis) Hé bien ça y’est, appel à la population, l’hiver a éclaté, on se les pèle c’est confirmé ! Premier réflexe de survie : privilégier chaleur et confort. Pourtant, étourdie par le froid, endolorie par le gel, notre vigilance est affaiblie et c’est là que, vulnérables, nous tombons les deux pieds dans les pièges modesques hivernaux.

Pour donner un peu de corps à mes recommandations, je me permettrai d’en faire des commandements, somme toute très subjectifs :

1er commandement : «Si le cuissot fourni tu as, les collants en laine tu éviteras !» Que celle qui n’a jamais connu le traumatisme des collants blancs, certes bien chauds, mais qui grattent et te donnent l’impression de ressembler à un gigot ficelé, me jette la première pierre. 2ème commandement : «Ton manteau d’hiver ne sera point trop étriqué, sous peine de suées et d’engoncement avancés» Hé oui, prévoyant, vous pratiquez l’astuce de l’oignon : vous empilez les couches. Cependant, pensez qu’un chatouillis impromptu est vite arrivé, de même qu’une course pour rattraper un bus ou une cohue dans le métro... Bref, privilégiez les manches amples qui laisseront votre sang circuler et vos aisselles aérées, même sous 3 pulls. Car si, en plus, votre écharpe se coince dans votre manche, vous êtes bon pour une bataille acharnée, et croyez-moi, vous n’en sortirez pas vainqueur. 116


3ème commandement : «La règle des 3 couleurs pas plus, tu respecteras» (A part si vous maîtrisez le sujet évidemment). Mise en situation : Vous sortez de votre petit cocon tout transi de froid, alors, dans un ultime réflexe de survie, vous prenez un maximum de gilets avec vous : un fin (rouge), un gros (bleu), un sur-gilet (un concept) moutarde, avant de vous aventurer dans le froid mordant...le tout en faisant fi de votre allure de perroquet !

4ème commandement : «Chaussettes sur tes pieds appellent chaussures fermées !» Frileuse que vous êtes, vous enfilez vos grosses chaussettes, mais modasse avant tout, vous tenez à étrenner vos nouvelles ballerines léopard...Ni une ni deux, vous arrivez bon gré mal gré à associer les deux...et bénéficiez d’une allure de petite écolière en goguette (au mieux) ou de Lucienne des Vamps (au pire). 5ème commandement : «Entre fond de teint et écharpe/col roulé blanc, ton camp tu choisiras» Si comme moi vous camouflez votre teint de bidet hivernal sous le combo fond de teint/poudre/blush (je vous assure, c’est fait très subtilement), éloignez votre petite trogne de tout coloris blanc ou beige sous peine de passer la journée avec la preuve de votre beauté artificielle sous le nez. Alors quelle est l’astuce, pour avoir chaud tout en ayant le look coco ? Les sous-vêtements thermiques pardi. J’entends déjà vos cris d’effrois mais c’est imparable ! Hé oui entre être sexy en public ou dans l’intimité, il faut choisir !

Krystel Madelaine 117


Breathless

Photographe : Amel Kerkeni Model : Anne-Sophie Trébel
 Make-up & Hair : Matvei Droulez
 Stylisme : Emilie Lameire 118


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La retraite à 30 ans

Ou comment j’ai planté tout le monde pendant deux mois. Et sans scrupule. Planter moi j’aime pas ça, mais la fiabilité c’est pas mon truc. Alors un gros plantage de temps en temps, mais en beauté. Se mettre au vert. Ah Paris. Paris. Paris. Paris ta gueule tu me crâmes. Paris je t’aime MAIS. Le Mais annonçant toujours une saloperie se finissant ensuite par un smileys. Paris je t’aime Mais tu me fais du mal  Pais je t’aime Mais tu me saoules, pour de vrai. Tu m’enivres. Tu me bouffes mes nuits et mes jours, tu regorges de tentations et moi, je suis faible, je succombe, je tombe, je me traîne ensuite à tes pieds en te suppliant d’un pass pour l’oubli. Voilà. Je veux l’oubli, et c’est ça que tu me procures, Paris. Alors, sevrage de vernissage aux FashionsJeSaisPasQuoi, finies les lectures et les signatures, fini l’agenda qui n’a de culturel que le nom, j’envoie un mail groupé et je me barre. Loin. Aux abonnées absentes. Je me fugue. En Province, là où cette putain de FuckClef3G passe même pas. Là où même la vie des vaches semble passionnante. Là où je ne vous donnerais pas l’adresse parce que le calme, ça se préserve. Je suis une Parisienne pourtant, une aguerrie, une vraie de naissance, si si, pas une provinciale qui n’y connaît rien, regarde ma ID carte, je suis née dans le 18 ième, Paris je te suis depuis ma naissance j’aurais dû m’habituer mais j’y arrive pas. Alors je me mets au vert. Un mois ou deux. 132


Paris, sois pas jalouse et me blackliste pas des soirées de lancement des macarons saisons printemps été 2012, s’il te plait, sois pas rancunière et me prive pas trop longtemps de tes largesses. Moi fouler les tapis des ventes privées j’aime ça, mais me rouler dans l’herbe et pas que celle des Tuileries aussi. Alors on fait quoi ? Alors je plante tout et tout le monde et je file tête basse, je fais la morte c’est encore ce que je fais de mieux, la morte et la méduse aussi, Paris je vous aime Mais je vous quitte. Je pense à PoseMag, fort, tellement fort que je fais ce papier alors que je m’étais promis le sevrage de ça aussi, pas touche à l‘ordi faible femme, je pense aux autres et à vous qui vous amusez sans moi et ça me donne des envies de revenir , alors je sors bientôt de ma retraite de luxe, Oui Dear, ma chambre est magnifique et je dis tout haut Cher PoseMag Cher Enrique Chers Vous Vous me manquez drôlement aujourd’hui. Je lis dans la presse (je suis coupée de LesGens, pas de LeMonde) des événements et des sorties, je reçois mes notifs FB aussi que j’efface consciencieusement jour après jour, j’en salive j’en bave j’en resalive. Mais le choix d’une retraite avant 66 ans, faut s’y tenir, Dear, et je dois bien ça à mon corps, à ma tête, au bout de mes doigts qui à force de taper sur mon clavier n’avaient plus le temps d’une manucure. N’est ce pas trop classe de pouvoir dire : -Nan je peux je peux pas je suis en retraite, en remise en question de mon moi personnel, et je rentre me creuser à la pelle et peut-être aussi m’enterrer au fond du jardin. Non, Dear, je te salirai pas, t’inquiète. Je reviendrai juste en grande forme tandis que vos mines seront grises d’avoir étudié les in de la saison et que vous m’aurez mis dans les out. En attendant, ChersLecteurs à qui je dois manquer, dites vous que j’écris, je fais des photos, je me retraitise à mort et j’’invente des mots aussi, et puis je brode. Oui, parfaitement, je brode. Je brode à Enrique un repose mug I <3 POSE MAG pour cet hiver. Et je fais des pompons de laine. Vous m’enviez, c’est normal, et dans mon prochain papier je vous donnerai la recette de ces pompons à mettre sur le bout de vos bonnets, on fait main, on fait maison, on fait avec le cœur. Dans le prochain papier vous aurez aussi ma Wish List, parce que Plume a 30 ans et ça se fête, ensuite on a Hannoukkah et on a Noel . J’ai des gouts très modestes. Ce billet à venir ne sera pas sponsorisé, sauf si Apple me contacte. Vous me manquez. PLUME 133


DVD Musicaux La sélection de la rédaction … Si les disques peinent à se vendre en France, ce n’est pas le cas des places de concerts. En effet, certaines stars comme Lady Gaga ou Shakira parviennent à remplir des salles comme le Palais Omnisports de Paris-Bercy en quelques minutes voire secondes ! Si vous n’avez pas eu la chance d’assister au concert de votre artiste favori, pas de panique, de nombreuses sorties DVD sont prévues en cette fin d’année… Découvrez notre sélection…

Beyoncé - At Roseland: Elements of 4 En Août dernier, Beyoncé donnait une série de 4 concerts dans la célèbre salle New-yorkaise, Roseland Ballroom. Les places pour le premier de ces 4 shows s’étaient écoulées en 30 secondes ! Un record ! La chanteuse avait alors annoncé une sortie DVD de cette série de concerts pour la fin de l’année. Chose promise, chose dûe, Beyoncé dévoilera le 29 novembre prochain, le DVD, Live At Roseland: Elements of 4. Au programme de ce DVD Live, l’intégralité du dernier album de Beyoncé, 4, en live accompagnée de ses plus grands tubes en solo ainsi que ceux enregistrés avec les Destiny’s Child. Un DVD incluant un reportage sur Beyoncé et regroupant l’intégralité des clips issus de l’album 4 sera également proposé en bonus. Le DVD idéal en attendant une tournée prévue après le congé maternité de Beyoncé.

Adele – Live At The Royal Albert Hall On ne présente plus Adele. Son dernier album, « 21 », s’est écoulé à plus de 12 millions d’exemplaires dans le monde dont 500.000 en France ! Si la chanteuse a dû provisoirement annuler sa tournée pour des problèmes de santé, elle sortira tout de même pour les fêtes de fin d’année, un coffret DVD/CD Live de son concert au Royal Albert Hall de Londres. Intitulé, Adele, Live At The Royal Albert Hall, le DVD/CD Live contiendra l’intégralité du concert, regroupant tous les tubes d’Adele, ainsi que les reprises de Bonnie Raitt, I Can’t Make You Love Me et de The Steeldrivers, If It Hadn’t Been For Love. Un reportage sur les coulisses du show sera également proposé en bonus. La sortie de Adele, Live At The Royal Albert Hall est prévue le 28 novembre prochain !

Usher – OMG Tour Live From London Usher a réalisé en 2011 son grand retour sur le devant la scène internationale avec son OMG Tour. Depuis 2004, le prince du R&B n’avait pas donné de tournée mondiale. C’est donc après 92 shows à travers le monde, qu’Usher propose enfin le DVD de ce nouveau spectacle. Capturé à l’O2 Arena de Londres, Usher prouve qu’après 18 ans de carrière, il reste un véritable show man. Du début à la fin, il enchaine ses actuels et anciens tubes accompagnés de chorégraphies plus époustouflantes les unes que les autres. Seul regret, l’absence de l’hommage à Michael Jackson et du célèbre Trading Places où Usher n’hésite pas à charmer une demoiselle de son public. Le DVD, Usher, OMG Tour Live From London, est donc le cadeau de Noel idéal pour tous les fans de R&B et show made in US !

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Britney Spears – Femme Fatale Tour Après l’énorme succès (mais aussi très controversée) en 2009 de sa tournée, The Circus Starring Britney Spears, la Princesse de la Pop est de retour depuis cet été sur les routes du monde entier pour présenter son Femme Fatale Tour. Le DVD de cette 4ème tournée mondiale, filmé à Toronto, propose de redécouvrir les tubes de Britney Spears, I Wanna Go, Till The World Ends pour les plus récents et Baby One More Time, I’m A Slave 4 U, Toxic pour les plus anciens. L’ensemble de ces titres est remixé, accompagné de magnifiques décors mais de chorégraphies plus simplistes que lors des débuts de Britney Spears. Un très bon show à découvrir ou redécouvrir en DVD qui prouve qu’en 13 ans de carrière, Britney Spears n’a cessé d’enchainer les tubes pop que seule elle sait si bien interpréter.

Lady Gaga – The Monster Ball Tour At Madison Square Garden. S’il y a bien une chanteuse qui n’a pas chômé entre 2009 et 2011 c’est bien Lady Gaga. Son Monster Ball Tour aura duré près de deux ans. D’abord présenté dans des salles moyennes sur le continent américain, c’est finalement dans des salles telles que Bercy ou l’O2 de Londres que l’artiste a décidé de proposer son concert. En mai 2011, elle décide d’immortaliser cette interminable tournée avec une diffusion du concert donné en février 2011 au Madison Square Garden de New York sur la chaine Américaine HBO. Pour ceux qui n’auraient pas eu la chance d’assister à l’un des concerts ou de le regarder à la télévision, rassurezvous Lady Gaga le proposera en DVD dès le 28 novembre. Vous pourrez y retrouver des versions inédites, surprenantes des tubes Poker Face, Bad Romance ou encore You & I. A noter que le même jour sortira le coffret Born This Way : The Collection, ainsi que l’album de remix Born This Way : The Remix. Fans de Gaga ? Préparez la carte bancaire !

Shakira - Live From Paris En octobre 2010, Shakira proposait son nouvel album en langue espagnole, Sale El Sol. L’album est principalement un succès en France. Plus de 400.000 exemplaires écoulés en un an ! Un succès confirmé par une tournée mondiale de 107 concerts dont 7 en France. Autant dire que suite à l’accueil du public français pour son album, Shakira n’a pas hésité pour tourner le DVD du « Sun Comes Out Tour » lors de ses deux concerts à Bercy en juin 2011. Au programme, les plus grands tubes de Shakira, de Whenever Wherever à Loca en passant par La Tortura. Notons également sa magnifique reprise du titre de Francis Cabrel, Je l’aime à mourir, qui servira de single promotionnel pour ce DVD en France. Une fois de plus, Shakira prouve que malgré les apparences, elle n’est pas qu’une simple « Bomba Latina » mais une véritable artiste sachant mêler le rock, l’électro et la musique latino et orientale. Shakira, Live From Paris, le DVD idéal pour réchauffer votre hiver !

Fabien Furst 135


Undress Me

Photographe : Julien Cozzolino Model : Samuel Kirenberg @ eye-Models Stylisme : LĂŠonore Couvin Coiffure : Fabien Jacob avec bumble & bumble 136


Costume et chemise Dior vintage, noeud Papillon Givenchy vintage. 137


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Veste de costume Dior vintage

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Costume et chemise

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e Dior vintage, noeud Papillon Moji-Moji by Moji Farhat

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Masque Moji-Moji by Moji Farhat

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Costume et chemise Dior vintage, noeud Papillon Givenchy Vintage, gant Moji-Moji by Moji Farhat 144


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« Je suis venue vous dire que je m’en vais... » la minute pose Ami(e) lecteur/trice, rassure-toi, je ne claque pas la porte au nez de Pose Mag, non non non loin de là, tu vas vite comprendre... Je suis (l’innocente et très démunie) victime d’un harcèlement quasi quotidien qui me pollue atmosphère ! Depuis plusieurs semaines, un sombre individu à la voix rauque m’inonde de coups de téléphone qui me font sursauter, me laisse de terribles messages sur mon répondeur, me noie sous une vague de lettres de menaces toutes plus terrifiantes les unes que les autres, PIRE, il exige que je le rencontre dans la VRAIE-VIE « à l’occasion d’un rendez-vous »… Je tente de le fuir par tous les moyens, dans la rue je rase les murs, le cœur battant, persuadée qu’il me traque et attend le moment propice pour me tomber dessus, sans témoin, dans une ruelle sombre. La nuit je fais des cauchemars interminables dans lesquels il me kidnappe et me jette dans un des cachots du Mont St Michel pour m’y faire subir mille supplices, quand j’ai la chance de pouvoir fermer l’œil, c’està-dire environ un soir sur trois. Le meilleur dans tout ça, c’est que cet homme je le connais, je l’ai même déjà côtoyé à plusieurs reprises… Cet homme c’est…Mon banquier. Faut dire que j’ai déconné. Moins 700 euros sur mon compte au 17 du mois, ça commençait à faire un peu fort. Mais je n’y peu rien : quand une petite robe me fait de l’œil dans une vitrine je ne peux pas lui résister. Un joli sac à main me fait fondre, surtout quand il porte le doux nom de Marc Jacobs. Je suis capable de casser la tirelire de ma sœur de 15 ans pour une occasion à saisir sur « vente-privee.com », et renoncer à un petit top sexy dans une boutique me donne l’impression de laisser au monde un orphelin traumatisé qui pleure quand je lui tourne le dos. Il faut reconnaître quand même que je ne manque pas de cœur ! (C’est un argument à faire valoir auprès du banquier ça non ?). Pour couronner le tout je suis une grosse gourmande, impossible de me refuser un bon chocolat viennois avec de la crème chantilly qui tourbillonne à peu près 15 cm au-dessus du mug quand sonne l’heure du goûter, et comme c’est au Starbucks qu’il est le meilleur … Après ça je culpabilise, donc forcément je dois faire de la gym pour dépenser toutes les calories ingurgitées dans la journée…Et franchement, ça coûte hyper cher un club de gym, au moins un bras ! Mais c’est pour ma santé, j’y suis bien obligée, moi je ne fais que suivre le PNS… Quand la voix de la raison, dans un ultime combat pour me sauver de l’opprobre, tente d’ouvrir mes yeux aveuglés par la convoitise sur le gouffre dans lequel je m’enfonce, je me dis qu’au moins, si je meurs le lendemain, je n’aurai pas à regretter depuis l’Au-delà une privation inutile. Voyez jusqu’où ça va… Et c’est vrai que le tout cumulé…Ça ne peut conduire qu’à une seule et unique situation : la. dech’ totale. Argh. La lucidité, ça fait mal. Évidemment, comme toutes épées de Damoclès qui flottent ténébreusement au-dessus de ma tête 146


coupable, le couperet à fini par tomber : j’ai du en venir à accepter le face à face avec mon stalker… J’ai pourtant tout tenté pour l’esquiver jusqu’au bout, allant même jusqu’à envisager l’envoi d’un mot d’excuses (légèrement bidon) pour échapper au supplice… « Monsieur le très distingué et bienveillant banquier, ici la mère de Mademoiselle B. Ma fille est actuellement atteinte d’une maladie mystérieuse qui lui a fait gonfler la langue au point qu’elle ne puisse plus parler, et un panaris de la taille d’une trompette de la mort l’empêche de se tenir debout. Sachez que c’est avec un grand regret et une profonde tristesse qu’elle est obligée de décliner votre aimable invitation... ». Bon. Au final je trouvai ça un peu bof. Alors j’ai élaboré une autre tactique… J’allais rompre avec mon banquier. Lui dire que le problème ne venait pas de lui mais de moi, que tout était de ma faute mais qu’entre nous ça ne fonctionnait pas, et que j’avais rencontré quelqu’un dans une autre banque. Oui, ça devrait marcher ! Si j’allais voir ailleurs si j’y étais, il ne pourrait plus rien me réclamer ! Ragaillardie par ma nouvelle décision, je me rendis d’un pas décidé à mon rendez-vous. Il y a une seule chose que je n’avais pas prévue. Ou plutôt, que j’avais complètement zappée… Mon ennemi est un canon trentenaire d’environ 1m80 au garrot, a des yeux aussi verts que l’état de Washington (savez bien, là où est tourné le chef d’œuvre « Twilight ») et porte un jean, comment dire, parfaitement bien coupé. Et c’est bien connu : devant un joli garçon ma conviction se dégonfle comme une vulgaire baudruche, je bafouille de façon très pathétique et mes joues s’enflamment de honte. Je n’ai plus qu’a baisser la tête et à admettre presque au bord des larmes que je suis une infâme dépensière doublée d’une midinette frivole et complètement irresponsable qui ne mérite pas sa place dans le monde très adulte des chéquiers et des cartes bleues. Je subis sa morale pendant plus d’une (interminable) demi-heure, fais un tas de promesses que je n’ai pas forcément l’intention de tenir et quand la dernière minute de mon calvaire finit par arriver, je quitte son bureau en fixant le bout de mes chaussures, complètement penaude, mais soulagée d’échapper à ce lieu de l’enfer. Grrrr…. « Je l’aurai la prochaine fois, je l’aurai. »

Déborah Bannwarth 147


La Pose Postale Bonjour, je m’appelle Juliette. Le mois de Noël approche à grands pas et je ne sais pas quel calendrier de l’Avent choisir. Cette année, nous avons l’embarras du choix et je suis un peu perdue. Comment faire ?

Chère Juliette, votre courrier m’a interpellé. J’ai mené mon enquête auprès de plusieurs distributeurs et vous avez raison, les calendriers de l’Avent sont partout et de toute sorte. Je comprends votre stress. Je vais tenter de vous guider afin que vous puissiez faire le choix le plus opportun. En effet, je parle de choix opportun car il s’agit d’un calendrier qui va vous accompagner pendant 25 matins qui seront souvent froids, souvent humides et souvent tristes. Il y a deux écoles du calendrier de l’Avent. Ceux qui aiment les calendriers à bas prix avec une illustration souvent moche et ceux qui aiment les calendriers plus chers avec des chocolats de meilleure qualité. Je ne pourrai vous cacher que je suis un mélange des deux écoles. J’ai un amour certain pour les calendriers à moins d’un euro. Les illustrations sont souvent horribles mais le goût du chocolat fondu dans le plastique est incomparable. De plus, c’est un calendrier qui laisse place à la surprise. Souvent les chocolats se décollent pour se retrouver un peu n’importe où. Si un matin vous n’avez pas votre chocolat, vous êtes sûr que vous le retrouverez dans les jours prochains en train de copiner avec un autre. Les calendriers plus chers laissent moins place au hasard car tout est véritablement compartimenté. Les grandes marques y disposent leurs produits vedettes en miniature. Vous êtes sûr d’être satisfait. Ma solution au problème : achetez deux calendriers. Un vrai où vous respecterez scrupuleusement les dates. Un faux qui vous permettra d’ouvrir le chocolat du 25 au plus vite. Tout le monde sait que le chocolat du 25 est le meilleur. Sur ce point, je me suis toujours demandé pourquoi on avait le meilleur chocolat le jour où on reçoit déjà tout un tas de cadeaux, qu’on est en famille et que tout va bien.

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Bonjour, je suis Nicolas, j’ai découvert grâce à un numéro précédent la chaine Stylia et particulièrement l’émission Prêt-à-porter-tout-de-suite. Une question me tracasse : pourquoi la prêt-à-porter police est-elle aussi méchante ? Cher Nicolas, je me joins à votre plaisir de regarder la chaine Stylia « la télé toujours branchée » et particulièrement l’émission Prêt-à-porter-tout-de-suite qui, à force de combiner les talents, est simplement géniale. Cette saison, Stylia et Grazia se sont associés pour créer la Prêt-à-porter Police. Elisabeth Bost accueille en son royaume Adrienne Ribes, rédactrice adjointe de la rubrique mode et actualité du magazine Grazia et le mystérieux Hari Mata, tout de cagoule vêtu. Cette brigade du bon goût, une fois réunie, a pour fonction première de réprimer et avertir le badaud qui tenté par la nouveauté, voudrait s’aventurer sur des chemins escarpés. La répression des uns permet la prévention des autres. Vous avez donc raison Nicolas, ils sont méchants. La figure emblématique de cette méchanceté est l’énigmatique Harry Matta. Personne ne sait qui il est. Personne ne sait d’où il vient. Personne ne connait sa couleur préférée. Et pourtant, tout le monde boit ses paroles. La raison de cette méchanceté ? A l’heure du n’importe quoi vestimentaire, d’une hype attitude jamais tellement bien maîtrisée et de looks trop recherchés, des voix devaient s’élever et dire non. Si Dora a réussi à arrêter Chippeur de chipper, la Prêt-à-porter police arrive désormais à arrêter Snooki de snookier. Pour cela, nous disons oui, oui à un monde plus sûr grâce à la Prêt-à-porter Police.

Antoine Bertoni

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