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COMPARER ? JUSQU’OÙ SE

« Collaborer est plus important qu’être premier »

Vous voilà arrivé à la fin de l’année, et les nouvelles sont bonnes : votre entreprise a réalisé d’importants bénéfices. Votre patron vous annonce que vous allez toucher une prime équivalente à trois mois de salaire ! Bien sûr, vous êtes tout heureux et songez déjà aux belles vacances que vous allez pouvoir vous offrir. Mais pile à ce moment votre voisin de bureau entre et vous annonce qu’il a touché l’équivalent de six mois. Une sensation de brûlure vous perfore l’estomac, tout votre plaisir est gâché. Nous ne semblons apprécier les choses que par comparaison. Et cela nous empoisonne la vie. Comment nous libérer de cette tendance qui nous colle à la peau ? Ce dossier vous donne des clés pour user des comparaisons plus intelligemment. Le but n’est pas de les éliminer – c’est impossible –, mais de les limiter au strict nécessaire et de ne surtout pas se focaliser dessus. Par exemple, en se demandant si l’on a soimême progressé à l’aune de ses propres exigences, ou en apprenant à réguler les émotions négatives qu’on ressent dans les situations de comparaison défavorable. Car à trop se comparer, on en oublie parfois de savourer.

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Sébastien Bohler

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