BRUXELLES FAIT LE MUR
P
L’HUMOUR S’INVITE AU MIMA
LE PAYSAGE URBAIN REPREND VIE
t r a ozaa k
le breaartistique
Magritte
L’ANNÉE SE DÉVOILE
1.
ÉDITO
Depuis longtemps déjà, l’idée de créer un magazine avait germée en mon esprit et comme une plante qu’il faut nourrir afin qu’elle puisse sortir, grandir et s’épanouir à l’air libre, je n’ai cessé de l’arroser, aboutissant aujourd’hui à la création de ce dernier. Pozaaart, le break artistique a l’envie de vous faire découvrir, redécouvrir, partager, apprendre, aimer ce que Bruxelles, et de manière générale la Belgique, a de meilleur en matière d’art. Tenu par la plume d’une passionnée, bienvenue dans ce premier numéro. L’on se prend parfois à voyager au gré des ruelles, marchant là où nos pieds veulent nous mener. On commence dès lors par découvrir les différents humours, tantôt noir tantôt satirique, de l’exposition ART IS COMIC. Ensuite, on part à la recherche d’une figure indissociable du mouvement surréaliste belge duquel nous fêtons, cette année, le cinquantenaire de sa disparition. Puis, on se laisse suprendre par l’omniprésence du street art dans les rues bruxelloises avant de s’arrêter devant la tête fleurie du Manneken Pis. Notre périple nous emmène finalement vers d’autres horizons, encore méconnus mais qui ne tarderont pas à se dévoiler durant le mois.
eden
SOMMAIRE 05
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04 - Les statues fleurissent
13 - Il était une fois, une fois
05 - Mixity Wall
14 - Renc’art
06 - L’année Magritte
16 - Isaac Cordal
07 - Atomium meets surrealism
18 - Un musée à ciel ouvert
08 - Art is Comic
19 - À la carte
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Les statues, vestiges de notre histoire, pièces incontournables de notre patrimoine, peuplent les quatre coins de nos villes mais reçoivent-elles toujours l’attention qu’elles méritent ? Geoffroy Mottart, artiste floral dont le jardin se trouve à Forest, tente de remédier à ce problème : « Mon métier de fleuriste me donne l’opportunité de redonner une nouvelle vie, un nouveau souffle d’originalité à ces statues oubliées qui ne suscitent plus l’intérêt des passant, tout en fleurissant les lieux publics ». Pour ce faire, il réalise des installations florales qu’il débute en atelier et termine à même la pierre, des compositions qui intriguent, surprennent et apportent une dimension sociale chère à l’artiste. Des oeuvres qui sont également éphémères puisque composées d’une centaine de fleurs, elles vivent au rythme de la nature. Cette initiative, ce « clin d’oeil au passé » comme dirait l’artiste, permet donc à la fois de découvrir son travail que de redécouvrir ces objets de notre décor quotidien, en leur donnant la chance de se dévoiler à nouveau.
Geoffroy Mottart à l’oeuvre
Manneken Pis 08/2017
Depuis janvier, il collabore avec Bruzz TV dans le cadre du projet «Nothing but flowers». Charles Buls (ci-contre) était la première réalisation de l’artiste.
4 © GeoffroyMottart
© GeoffroyMottart
LES STATUES FLEURISSENT
MIXITY WALL
1 SAINT-JOSSE-TEN-NOODE
AVENUE ROGIER 263
PLACE SAINT-LAZARE 1
Bruxelles « LGBT » par Okuda (Espagne)
BRUXELLES
SCHAERBEEK
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Bruxelles « Ville intergénérationelle » par Nean (Belgique)
RUE DE BIRMINGHAM 355
ANDERLECHT
RUE COPPENS 18/20
SAINT-GILLES
RUE DES ETUDIANTS 34
Bruxelles « Capitale européenne » par Frau Isa (Autriche)
2 AUDERGHEM
BOULEVARD DU TRIOMPHE 77
4 FOREST
Bruxelles « Ville monde » par Samuel Idmtal (Belgique) et Orlando Kintero (Colombie)
RUE JEAN-BAPTISTE VANPÉ 74
Cet été, Bruxelles, centre de l’Europe et coeur du monde où vibrent de multiples cultures, a accueilli quatre des huit fresques intialement prévues et mettant en avant sa diversité. L’ASBL Urbana Project, commissionnée pour l’occasion, a convié une dizaine d’artistes venus de tous horizons pour oeuvrer autour de ce thème et égayer les murs de plusieurs communes bruxelloises.
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L’année René Magritte, l’une des figures de proue du mouvement surréaliste belge, nous quittait le 15 août 1967. Pour célébrer le cinquantième anniversaire de sa mort, Bruxelles a décidé d’inaugurer une Année Magritte en proposant d’innombrables manières de mettre un pied dans son univers : « Le surréel est la réalité qui n’a pas été séparée de son mystère ». Les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique proposeront dès le 13 octobre une « gentille initiation » à l’art contemporain, comme le souligne le directeur Michel Draguet. « Magritte, Broodthaerts et l’art contemporain » entend réunir plusieurs artistes qui ont noué, dès 1980, un dialogue avec l’oeuvre de Magritte. Pour l’occasion, le Musée Magritte prolongera également l’exposition au moyen d’un parcours retraçant l’influence de ce dernier sur les artistes actuels. De plus et durant toute la durée de l’exposition, le musée nous fera aussi l’honneur d’une ouverture quotidienne. Cette (re)découverte du peintre continuera ensuite, au coeur même du symbole de la ville de Bruxelles, l’Atomium. En effet, fêtant lui aussi un anniversaire important, ses soixante ans, l’exposition « Atomium meets surrealism » a pour objectif d’initier ses excursionnistes au surréalisme au travers d’une expérience inédite, une immersion littérale « dans le monde de Magritte ». S’étalant sur trois niveaux, il vous sera permit de voyager au sein de plus d’une de ces oeuvres et ce, dès le 21 septembre prochain. Mais l’Année Magritte ne s’arrêtera pas là, la ville de Bruxelles, elle-même, est également riche en aventures. De nombreux parcours surréalistes, sa Maison-Musée à Jette, le cimetière où git son corps, une fontaine à son effigie et les endroits qu’il a vivement fréquenté du temps de son vivant tels le Greenwich Taverne ou La Fleur en Papier doré, véritable repère du mouvement surréaliste belge au début du siècle passé, restent encore à découvrir.
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atomium meets surrealism
Deux étages ont été réquisitionné pour nous permettre cette rencontre avec Magritte. Une rencontre sortant des carcans habituels puisqu’elle nous permett de, littéralement, entrer et intéragr avec ses oeuvres les plus connues. Elle nous offre l’occasion de véritablement prendre notre temps pour les découvrir, de prendre connaissance de leurs différentes lectures, des symboles récurrents et cachés de l’artiste surréaliste belge. La scénographie y est tirée à quatre épingles nous insérant parfaitement dans son univers atypique. Outre les divers jeux de lumière, les oeuvres sont majoritairement recréées à une échelle grandiose, certaines sont animées et d’autres traversables. Les oeuvres sortent de leur cadre pour tisser des liens avec nous, regardeurs, et c’est chose réussite. Ils ont pris possession de l’espace d’une main de maître, proposant l’une des meilleures manières de mettre les pieds dans l’histoire de Magritte, son oeuvre et son iconographie. « Atomium meets surrealism » est à arpenter jusqu’au 10 septembre prochain.
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Art is Comic présenté par le MIMA
Imaginée il y a plus d’un an à l’ouverture du Millenium Iconoclast Museum of Art et au lendemain des attentats de Bruxelles, l’exposition « Art is Comic » convie cinq artistes et un collectif européens à la palette humoristique large, à redonner des couleurs à la grisaille de notre monde. Le rez-de-chaussée constitue la mise en bouche, l’entrée en matière annonçant la suite de ce qui nous attend. On y découvre l’essence même du projet : en faisant entrer l’humour en ses murs, cette troisième exposition devient une réponse à l’angoisse galopante. « L’humour est une jauge sensible de notre degré de liberté » peut-on lire dans sa présentation. Cet humour, ou plutôt ces humours, qu’elle invite, ce sont sept artistes qui nous les font partager. Sept artistes au style bien particulier, celui de la bande dessinée, que l’on peut entrevoir sur l’un des murs de la pièce. Sept artistes aussi qui ont pour habitude de prendre le monde qui les entoure comme sujet et de le dépeindre sur les réseaux sociaux. En effet, c’est avant tout sur ceux-ci que ces créatifs aux messages forts sont connus et reconnus. En rassemblant des communautés de plusieurs millions d’abonnés, ils sont devenus des incontournables du paysage médiatique et désormais, des étages du Mima. Le premier d’entre eux apparaissant devant nos yeux, au pied de l’escalier menant au reste de l’exposition, est le danois HuskMitNavn dont le nom de scène signifie ‘souviens-toi de mon nom’.
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Entre ciel et terre, bleu et vert, blanc et noir, il nous propose une série de personnages comiques placée dans un contexte dès plus rocambolesque, contexte que l’on ne découvre que bien plus tard … Puisque oui, cette oeuvre se déploie sur toute la hauteur de la cage d’escalier accompagnant ainsi notre visite aux niveaux supérieurs.
Une fois la volée de marches enjambée, nous tombons nez à nez avec les réalisations du duo liégeois Mon Colonnel et Spit. Dans une pièce laissant transparaître plusieurs dizaines d’années de souvenirs et d’influences artistiques, ils nous ouvrent les portes d’un univers riche, teinté d’auto-dérision et de culture populaire, au travers de dessins, de sculptures et de céramiques. Des céramiques dont certaines n’ont en vérité d’autre but que de laisser une trace palpable du XXIè siècle, à l’instar des vases antiques, en y reflétant l’un des aspects majeurs de notre temps et de cette exposition : les réseaux sociaux.
On y découvre un flux d’actualité aux motifs séduisants mais aux paroles sombres, pessimistes et parfois vulgaires. Ils sont le reflet de notre société et ils sont loin de nous laisser de glaise. Quelques pas plus loin, une photographie panoramique de l’appartement du bédéiste Brecht Evens nous attend. Il nous invite à entrer dans l’intimité de son processus créatif en dévoilant des brouillons et quelques planches originales de sa prochaine bande dessinée « The City of Belgium» mettant en scène trois histoires légèrement entrelacées se déroulant de nuit, en pleine ville.
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La suite de l’exposition continue au même étage en nous soumettant une troisième oeuvre résolument satirique, celle de Brecht Vandenbroucke qui choisit de dépeindre la comédie humaine. Son conformisme, son consumérisme et son hyper-connectivité n’échappent pas à son imagination et à son humour mordant laissant place à une série d’images criante de vérité. Mais ce n’est pas tout, au centre de cet espace trône également un babyfoot géant, exclusivement conçu pour le Mima, représentant les luttes sociales. Et une question grandit alors en notre esprit : qui, des rouges ou du bleu, domine le jeu ?
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Le second étage, laissant entrer la lumière de plein fouet, devient l’apothéose de l’oeuvre d’HuskMitNavn. Nous voilà finalement éclairés, on comprend enfin la posture prise par ses personnages tout au long de notre cheminement. Ce qui les alarmait, qui les tracassait n’était autre qu’une invasion d’extra-terrestre et le changement imminent qu’elle va imposer. Des transats, mis à notre disposition, nous permettent de contempler, pleinement et en toute tranquillité, la scène s’offrant à nous ainsi que le travail et la ligne claire de l’artiste. Avec la manière dont il s’est accaparé les quelques murs du musée et sa « cathédrale », il serait finalement difficile d’oublier son nom, tout comme ceux des autres participants bien sûr.
« Art is Comic » s’adresse à tout le monde. Petits et grands y trouveront assurément leur compte. Les uns iront prendre des photos aux côtés des personnages de Jean Jullien ou laisseront parler leur créativité à l’atelier coloriage tandis que les autres continueront leur visite au dernier étage, étage qui leur est réservé. Ils y rencontreront l’humour noir et décapant de l’espagnol Joàn Cornellà, ce dernier s’attaquant aux tabous et à la moralité de la société. En se jouant des règles établies, il met en scène des personnages au sourire figé dans des situations toujours plus grotesques et ce, autant en image qu’en vidéo.
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Par cette exposition, le Mima nous conviait au rire et au sortir de celle-ci, on peut dire que l’invitation est amplement remplie. Chaque artiste vient ajouter sa pierre à l’édifice rendant au projet une structure dès plus solide. L’humour y est bien ancré, tout comme la réflexion d’ailleurs, et ils y resteront encore longtemps puisque « Art is Comic » est à voir jusqu’à la fin de l’année.
39-41 QUAI DU HAINAUT 1080 MOLENBEEK-SAINT-JEAN BRUSSELS, BELGIUM OUVERT DU MERCREDI AU DIMANCHE 10H-18H
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Il était une fois, une fois Non loin de la Grand Place et de Bruxelles-Central se trouve un magasin particulier, lieu dédié aux amoureux de la culture urbaine et aux artistes eux-mêmes, passez la porte du 19, rue de la Madeleine. La marque Montana, fondée en Espagne, produit depuis plus de 20 ans des bombes aérosol qui ont fait son succès, notamment auprès des writers, ces praticiens de l’art graffiti. Depuis plusieurs années, elle est aussi à l’origine d’un autre projet, celui des Montana Shop & Gallery. L’envie de conjuguer la possibilité de trouver dans un seul espace tous les produits MTN et le travail de jeunes artistes talentueux, qu’ils soient locaux ou internationaux, les ont effectivement poussés à développer cette initiative en installant leur premier magasin en 2004, dans la ville natale de la marque, Barcelone. Aujourd’hui, plus de quinze magasins ont vue le jour dans le monde entier, allant de Tokyo à Mexico en passant par Bruxelles.
Et le Montana Shop & Gallery Brussels ne déroge pas à la règle. On y retrouve un concentré de culture urbaine avec de nombreux livres et magazines, les produits MTN évidemment, des Posca et autres articles phare, des Prints et des T-shirts dessinés par des artistes majoritairement belges. De temps en temps aussi, il n’est pas rare de voir exposé, sur ces murs, quelques oeuvres remarquables. Proposant dès lors un shop complet et une vitrine de ce que la Belgique et la scène internationale ont à proposer, le Montana Shop & Gallery Brussels est un lieu incontournable, tenu par des passionnés aussi conviviaux que qualifiés, où il n’est pas rare de rencontrer des artistes venus faire leurs emplettes.
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rt Renc’A
NEAN Le maître du temps Membre du Kingdom Crew et du collectif d’artistes Propaganza, Nean est un autodidacte bruxellois. Aujourd’hui majoritairement muni d’une bombe aérosol, la pratique du graffiti lui a permis de lever le voile sur ce qui deviendra l’élément central de ses réalisations, le portrait. Influencé par la peinture traditionnelle et l’art numérique, il arbore un syle photoréaliste et expérimental. Dans ses travaux les plus personnels, il aborde la question du temps, du temps qui s’écoule luttant avec nos souvenirs, des souvenirs qui se brouillent, se fondent ou s’évaporent. Passant autant par des abérrations chromatiques que des doubles expositions, cet art de la mémoire se confond avec son support. Tout comme celle-ci, le mur veillit, se décrépit mais garde une trace, lointaine ou non, de chaque passsage.
EYES-B Le chef d’orchestre Influencé par le freestyle, sa spontanéité et son improvisation, Eyes-B passe très vite du graffiti classique à la peinture abstraite, laissant la lettre derrière lui au profit d’une image dite ‘sonore’. Motivé par la musique, elle vient rythmer chacune de ses compositions en dictant la place du moindre coup de peinture. Pauses, silences, reprises, longueurs et répétitions, il saisit chacune des variations et vient les marquer à la surface, mulitpliant ainsi les couches et donnant à l’ensemble un dynamisme certain. En véritable ‘chef d’orchestre’, Eyes-B donne vie à une symphonie de détails abstraits que l’on ne perçoit rien qu’avec le regard. Nean x Eyes-B Expo : Duality Huberty & Breyne Gallery 33, Place du Châtelain 1000 Bruxelles
ISAAC CORDAL Le 13 septembre dernier, la Ville de Bruxelles a accueilli un nouveau venu afin d’enrichir son PARCOURS Street Art mené par l’Échevine de la Culture depuis 2014, les sculptures d’Isaac Cordal. D’origine espagnol, l’artiste oeuvre depuis plusieurs années sur le projet Cement Eclipses. Il réalise dès lors des petites statuettes d’à peine quinze centimètres ayant pour objectif d’éveiller les consciences et les convictions. Par elles, il tente d’apporter un regarde critique sur la société. Ces sculptures s’insèrent parfaitement dans les recoins, les embrasures, les interstices de la ville offrant un jeu de piste attentif. Elles représentent des femmes et des hommes aux postures pouvant prendre de multiples significations. Du haut de leur perchoir, elles contemplent, isolées, le monde qui nous entoure. Réalisé à l’occasion du Détours Festival, le parcours se déploie tout autour de la Bourse, avant de prendre fin à l’intérieur de la Galerie de la Reine. Il compte une dizaine de statuettes pour la plupart mettant en scène des hommes d’affaires, aux costumes sombres. Au travers de ces scènes, l’artiste évoque « la routine de la société actuelle, la solitude et l’isolement des temps modernes ».
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La ville, un musée à
t er v ou l cie
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À la cARTe Pour les noctambules (et tous les autres)
Pour les (etamateurs du YO tous les autres)
Cette année encore, les musées bruxellois organisent des nocturnes de septembre à décembre. Ouvrant leurs portes chaque jeudi soir, ils vous permettent de découvrir les expositions du moment pour un prix allant de 1,50 à 3€. Et pour célébrer cette nouvelle saison, ce sont le Mima et La Fonderie qui se lancent lors du Grand Vernissage.
Apparu dans les années 70, le hip hop devient très rapidement la tendance principale auprès des jeunes et dans la culture urbaine. Yo Brussels hip-hop Generations a pour ambition de vous immerger dans ce milieu, tout en vous proposant un aperçu de 35 ans de créativité dans la capitale au travers de ses quatre formes de prédilections : la danse, le graffiti, le DJing et le rap.
Au Mima - La Fonderie, le 14/09
Au Bozar, jusqu’au 17/09
Pour(et touslesles autres) riders
Pour les(et tousphotographes les autres)
Le collectif Chalk Custom Board Project, en partenariat avec la galerie The Art Project, lance la première édition du « European Custom Board Show ». Une vingtaine d’artistes sont réunis afin de vous faire découvrir la scène du « custom board », la customisation de planche à la main. Au moyen d’un tas de techniques différentes (aérosol, peinture, sculpture, gravure, ...), ces artistes laissent exprimer leur art sur ce nouveau support.
Pour la première fois en Belgique, le Musée d’Ixelles consacre une rétrospective au photographe français, témoin du XXè siècle, Robert Doisneau. L’exposition offira un tour d’horizon des clichés de l’artiste, des plus illustres à ses tirages méconnus, ainsi qu’un rassemblement de quelques objets personnels. L’occasion de (re)découvrir l’oeuvre de cet humaniste au regard tendre.
The Art project, jusqu’au 22/10
Au Musée d’Ixelles, à partir du 19/10
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ÇA TEAAASE
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De l’art et du pain
Noir et blanc
MRBAB Urbain
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