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VOL. 36, NO 3 |
SEPTEMBRE 2024
SUPPLÉMENT DE LA TERRE DE CHEZ NOUS
ÉDITEUR
L a Terre de chez nous
L’Union des producteurs agricoles 555, boul. Roland-Therrien, bur. 100 Longueuil (Québec) J4H 3Y9 450 679-8483 magazines@laterre.ca www.laterre.ca
DIRECTEUR
Charles Couture
COMITÉ DIRECTEUR
Gaétan Boudreault (FPFQ)
Luc Goulet (PPAQ)
Vincent Miville (FPFQ)
Joël Vaudeville (PPAQ)
RÉDACTRICE EN CHEF
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CHEFFE DE PUPITRE
Julie Desbiens
JOURNALISTES
Maurice Gagnon
Marie-France Létourneau
Johanne Martin
CORRECTION-RÉVISION
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COLLABORATEURS
Camille Bonhomme
Mélissa Cournoyer
Sarah-Maude Raymond
Marc-André Rhéaume
CONCEPTION GRAPHIQUE
La Terre de chez nous Judith Boivin-Robert
DIRECTRICE DE PRODUCTION
Brigit Bujnowski
INFOGRAPHIE
Geneviève Gay, Dana Labonté, Nancy Litjens, Stéphanie Tétreault
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DIRECTEUR DES VENTES
Marc Mancini, poste 7262
AGENTES À LA PUBLICITÉ
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Marie-Josée Farrese, poste 7398
Sans frais : 1 877 237-9826
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TIRAGE ET ABONNEMENTS 1 877 679-7809
IMPRESSION
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DÉPÔT LÉGAL
4 VALORISATION DES PLASTIQUES ACÉRICOLES : IL Y A PLACE À L’AMÉLIORATION
6 L’IMPOSSIBILITÉ FORESTIÈRE
ACTUALITÉS
8 BILAN DU CONGRÈS 2024 DE LA FPFQ
MERCI À NOS PARTENAIRES
PUBLICATION DU RAPPORT SUR L’AVENIR DE LA FORÊT
9 43 906 ENTAILLES ALLOUÉES POUR
LA RELÈVE!
C’EST LE MOMENT DE METTRE LA TOURNÉE DES RÉGIONS À VOTRE AGENDA
FORMATION POUR LES NOUVEAUX PRODUCTEURS
PRODUCTION
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1180-4270
PHOTO PAGE COUVERTURE
Dominique Pépin
PROCHAINE PARUTION
30 octobre 2024
DATE DE RÉSERVATION PUBLICITAIRE
2 octobre 2024
MATÉRIEL PUBLICITAIRE
9 octobre 2024
Ce magazine est publié quatre fois par année. Dans la présente publication, le générique masculin est employé sans discrimination et uniquement dans le but d’alléger le texte.
PRODUCTION
UN PROJET PILOTE POUR FREINER LA LIVRÉE DES FORÊTS À lire en page 12
10 L’INSTALLATION D’ÉRABLIÈRES, UN SERVICE EN PLEIN ESSOR
REVENUS
16 LE SECTEUR FORESTIER CONFRONTÉ À UN NOUVEAU DÉFI DE TRAÇABILITÉ
20 CRUCIAL DE BIEN ENTRETENIR SES CHEMINS FORESTIERS
En juin 2023, l’entrée en vigueur de la disposition du Règlement sur la récupération et la valorisation de produits par les entreprises (RRVPE) a imposé de nouvelles règles concernant la récupération des plastiques agricoles. Les produits acéricoles sont maintenant assujettis au programme Responsabilité élargie des producteurs (REP).
L’objectif est de responsabiliser les entreprises quant à la récupération et à la valorisation des produits qu’elles mettent en marché. L’Association des manufacturiers de l’industrie de l’érable (AMIE), l’organisme qui représente les équipementiers acéricoles, a con é l’administration du programme de récupération et de valorisation des plastiques acéricoles à l’organisme AgriRécup.
Pour nancer le tout, les acériculteurs et les acéricultrices du Québec paient depuis plus d’un an un écofrais de 0,35 $ le kilo sur le plastique acéricole, c’est-à-dire les plastiques de tubulures, de chalumeaux, de maîtres-lignes et de raccords.
Le résultat n’est pas encore à la hauteur. En 2023, 573 tonnes de plastiques acéricoles ont été récupérées, tandis qu’en 2022, c’était 525 tonnes. Nous sommes encore loin du compte alors qu’il y aurait jusqu’à 3 000 tonnes de plastique acéricole récupérable annuellement.
LUC GOULET
PRÉSIDENT DES PRODUCTEURS ET PRODUCTRICES ACÉRICOLES DU QUÉBEC
Les acériculteurs et les acéricultrices du Québec sont très préoccupés par la récupération et la valorisation des plastiques acéricoles. Cependant, les possibilités de valorisation sont limitées. La tubulure est transformée en ocons pour la fabrication de tubulures pour l’irrigation. Les chalumeaux et autres connexions sont acheminés vers un processus de valorisation énergétique. La recherche et le développement pour la valorisation des plastiques acéricoles sont essentiels a n d’augmenter le volume de produits récupérés. On doit trouver des débouchés pour accroître la proportion de plastiques acéricoles valorisés. Le gouvernement du Québec a un rôle à jouer à cet égard, en soutien du travail de la lière acéricole. La localisation des sites de collecte de tubulures est inadéquate dans plusieurs régions du Québec. Certains sites sont très loin des érablières exploitées et des lieux de production acéricole. Le nombre de sites de collecte est également insuf sant pour couvrir l’ensemble des régions acéricoles. AgriRécup doit développer un service accessible à toutes les érablières, et ce, quelle que soit leur localisation. Ce n’est pas aux producteurs et productrices acéricoles d’assumer des frais supplémentaires pour le transport des plastiques vers les lieux de collecte. Il y a urgence d’agir dès cette année pour déployer une plus grande offre de points de dépôt à travers le Québec.
Les Producteurs et productrices acéricoles du Québec demandent à AgriRécup et à l’AMIE de rendre public, chaque année, un bilan des sommes perçues par les écofrais et de leur utilisation. La transparence est une valeur importante pour nous. Les écofrais perçus doivent servir à augmenter l’offre de services de collecte de plastiques acéricoles et la valorisation de ces plastiques. Nous croyons fermement que le partage de l’information nancière est essentiel pour obtenir l’adhésion des acériculteurs et des acéricultrices et de toute la lière acéricole. C’est tous ensemble que nous serons en mesure d’agir pour améliorer les pratiques environnementales.
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SU PÉ RIE URE ,FAB RIQ UÉE AVEC
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UN SAVOIR- FAIR EEXCE PT IO NNEL.
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Chaque année, près de 150 000 camions chargés de bois sillonnent les forêts privées du Québec pour alimenter plus de 200 usines de transformation. À leur vue, plusieurs concitoyens pourraient craindre une exploitation déraisonnée de la ressource. Il faut dire que les cicatrices de L’Erreur boréale ne sont pas toutes guéries, ayant été récemment ravivées par les plaies du caribou forestier.
Pourtant, me croiriez-vous si je vous disais que malgré l’appétit insatiable des forestières, les forêts privées n’ont cessé de croître depuis plus de 50 ans? Le volume de bois sur pied de ces forêts a presque doublé depuis le premier inventaire écoforestier réalisé entre 1970 et 1983 par le ministère des Forêts. Le cinquième inventaire en cours de réalisation permet de constater que le boisement de friches, les nombreux investissements sylvicoles et la maturation des peuplements forestiers ont généré une quantité phénoménale de matière première dans nos boisés.
À cela s’ajoute un niveau de récolte modéré, puisque bien en deçà de la possibilité forestière. Ces savants calculs réalisés par des forestiers permettent d’évaluer le niveau maximal de récolte de bois qu’il est possible de prélever sans compromettre la pérennité de la ressource forestière. Autrement dit, récolter les intérêts sans compromettre le capital.
C’est pourquoi votre fédération s’implique actuellement à évaluer la possibilité forestière par groupe d’essences dans les différentes régions du Québec à mesure que deviennent disponibles les données du cinquième inventaire écoforestier. Collaborant avec le ministère des Ressources naturelles et des Forêts et des rmes de consultants, la Fédération des producteurs forestiers du Québec (FPFQ) est à pied d’œuvre pour proposer cette solution de calcul à l’ensemble des agences régionales de mise en valeur des forêts privées.
J’espère que ces calculs sauront rassurer tous ceux qui craindraient une exploitation déraisonnable de la ressource par les forestiers. Individuellement et collectivement, il est de notre devoir d’assurer le renouvellement de la forêt, sa productivité et son utilisation diversi ée pour les générations actuelles et à venir. Il est aussi de notre intérêt d’empêcher sa surexploitation. Or, bon an mal an, nous prélevons moins de la moitié de la possibilité forestière en forêt privée.
PRODUCTEUR
Ainsi, notre plus grand dé ne consiste plus systématiquement à chercher à se conformer à la possibilité forestière, mais plutôt à trouver des moyens pour tendre vers elle. Outre les marchés du bois sans débouchés ou bien l’environnement réglementaire de plus en plus complexe et contraignant pour le producteur, le manque de relève diminue peu à peu la capacité de récolter du bois dans les forêts privées. J’encourage donc tous les propriétaires forestiers, que leur objectif premier soit la production de bois ou la conservation des milieux naturels, à participer activement à l’aménagement forestier. Il faudra trouver le moyen d’inverser cette tendance grandissante du capital boisé laissé à perte, car ce n’est plus le concept de possibilité forestière que nous chercherons à évaluer, mais bien celui de l’impossibilité forestière, à mesure que les contraintes à l’aménagement durable des forêts se multiplieront.
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Les 6 et 7 juin derniers s’est tenu à Saint-Georges le congrès annuel de la Fédération des producteurs forestiers du Québec (FPFQ). Cet événement a été une occasion unique d’aborder avec énergie le dossier de la bioéconomie en forêt privée. Les conférenciers ont entretenu l’audience sur différents sujets tels que la construction en bois, le biochar, les biocombustibles forestiers et la place de la foresterie dans la lutte aux changements climatiques. Organisé en partenariat avec l’Association des propriétaires de boisés de la Beauce, le congrès a permis à cette dernière de mettre en lumière un projet d’usine de bioénergie et de biochar de façon à s’attaquer directement au problème généralisé du bois sans preneur en forêt privée.
En soirée, le prix Henri-Paul-Gagnon a été remis à Martin J. Côté, qui a œuvré pendant 23 ans en syndicalisme forestier, tout d’abord comme administrateur, puis comme président du Syndicat des propriétaires forestiers de la région de Québec. Encore aujourd’hui, même s’il n’est plus administrateur du Syndicat, il demeure un membre actif de l’organisation, s’entretient régulièrement avec les producteurs forestiers de sa région et les représente encore èrement auprès du syndicat local de l’Union des producteurs agricoles. Pour voir le congrès 2024 en images, consultez foretprivee.ca
Nous tenons à remercier chaleureusement nos partenaires prestige et majeur pour leur appui au congrès 2024.
Le rapport synthèse des Tables de ré exion sur l’avenir de la forêt a été publié le 28 juin dernier par la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette Vézina. Le rapport contient plusieurs préoccupations et recommandations pour une meilleure valorisation de la forêt privée et des producteurs forestiers. À cet effet, les intervenants consultés recommandent que « l’État investisse davantage de ressources dans la forêt privée pour utiliser son plein potentiel, reconnaisse son importance stratégique dans les politiques ainsi que son rôle dans un contexte de changements climatiques. De plus, plusieurs suggestions visent des améliorations au cadre légal et réglementaire a n de l’alléger et d’être davantage en phase avec la science forestière, ce qui permettrait de faciliter le travail des intervenants du milieu municipal et forestier et d’optimiser les retombées sociales, économiques et environnementales ». La Fédération des producteurs forestiers du Québec et les syndicats de producteurs forestiers régionaux poursuivront leur collaboration avec le ministère des Ressources naturelles et des Forêts et les partenaires du secteur pour voir à mettre en place des actions concrètes pour mieux valoriser la gestion durable des forêts privées et soutenir les producteurs forestiers.
Le 5 août 2024, les Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) ont procédé au tirage annuel d’entailles de contingent pour la relève. Le programme, qui a comme objectif de soutenir les jeunes de 40 ans et moins dans leurs projets acéricoles, a fait 9 chanceux. Cette année, un total de 43 906 entailles ont été octroyées pour le démarrage d’entreprises. Lors de l’événement, le président des PPAQ, Luc Goulet, a rappelé l’importance du tirage de la relève pour assurer la pérennité de la lière acéricole. David Beauvais, président de la Fédération de la relève agricole du Québec, était également présent. Depuis sa mise en place en 2016, 68 nouvelles entreprises de la relève ont été créées grâce à ce programme annuel d’émission de contingent. Cela représente 455132 entailles en production.
Les représentants des PPAQ prendront la route cet automne pour la tournée des régions du Québec. C’est l’occasion pour les producteurs et productrices de se regrouper avec leurs syndicats régionaux.
Les principaux dossiers d’actualité qui seront à l’agenda sont les ventes, le classement, le contingentement, le Guide des bonnes pratiques de production du sirop d’érable en vrac, les problèmes en forêt publique et en forêt privée, les catastrophes naturelles, la taxation foncière des érablières, la négociation de la convention de mise en marché du sirop d’érable en vrac, la promotion et le développement des marchés à l’international et le programme de revalorisation des plastiques acéricoles. La tournée des régions se déroulera du 23 septembre au 22 octobre. Consultez la section Événements du site ppaq.ca ou numérisez le code QR pour tous les détails.
Les PPAQ ont mis sur pied une nouvelle formation en ligne ayant pour but d’accompagner les nouveaux producteurs et productrices dans leur démarche de commercialisation et de les aider à comprendre les étapes de la mise en marché collective du sirop. Durant cette formation, qui peut être suivie de façon discontinue, le fonctionnement des PPAQ, la mise en marché collective, le contingentement, le classement et le paiement sont décortiqués et expliqués de façon interactive. Cette formation est actuellement offerte par vagues aux nouveaux producteurs ayant obtenu du contingent en 2021 et 2023. Les producteurs concernés auront accès à la formation dans les mois à venir.
À
l’origine du service d’installation proposé par Dominique Pépin et Francis Roy : un besoin bien présent chez les acériculteurs, mais surtout, la volonté de conserver la main-d’œuvre de l’entreprise à l’année. Il y a six ans, les deux beaux-frères lançaient of ciellement Les installations Érablière Roy & Pépin.
JOHANNE MARTIN
COLLABORATION SPÉCIALE
«A u départ, nous sommes des producteurs. Nous avons développé une expertise en installation à force d’en faire pour nous, raconte Dominique. En grossissant au l du temps, avec de plus en plus d’entailles, nous avions besoin de main-d’œuvre et nous voulions garder notre personnel toute l’année, non pas seulement à temps partiel. C’est comme ça que Les installations Érablière Roy & Pépin a vu le jour. »
Située à Saint-Côme-Linière, en Chaudière-Appalaches, l’entreprise se distingue aujourd’hui d’Érablière Roy & Pépin, créée en 2008 lorsque le père de Dominique a choisi de prendre sa retraite et que le ls et le gendre de celui-ci se sont associés a n d’assurer la relève. À l’époque, 30 000 entailles étaient en exploitation, un nombre qui, 16 ans plus tard, s’élève à 70 000, bientôt 140 000 avec l’acquisition en cours.
« Depuis la reprise, nous avons toujours racheté; environ une érablière aux deux ans, précise l’acériculteur. Aux 70 000 entailles détenues au Québec s’ajouteront prochainement 70 000 autres aux États-Unis. C’est quasiment fait, il ne reste plus qu’à passer chez le notaire! Nous avons actuellement une douzaine d’employés. Au sud de la frontière, quatre travailleurs étrangers vont se greffer à l’entreprise. »
Une production qui prend de l’ampleur, d’excellents rendements, un recrutement plutôt aisé en raison des conditions offertes aux membres de l’équipe : il n’en fallait pas plus pour que la bonne réputation de l’Érablière Roy & Pépin rapporte. Même avant 2018, plusieurs acériculteurs du secteur font appel aux services de Francis Roy et Dominique Pépin pour effectuer certaines installations sur leur exploitation.
« Il y a un client pour qui c’est la septième année où nous réalisons des travaux, signale Dominique. Ceux qui ont de la dif -
culté à avoir de la main-d’œuvre ou qui ne veulent pas s’occuper d’installer leur tubulure, leurs relâcheurs, leur séparateur ou de connecter leurs bassins, par exemple, nous nous en chargeons pour eux. Nous touchons un peu à tout, car toutes ces tâches, nous les faisons chez nous. »
Les installations Érablière Roy & Pépin proposent aussi des services de bûchage, de débroussaillage, d’entaillage et de désentaillage. Selon l’envergure des projets confiés, le nombre de clients peut varier d’une année à l’autre. En 2024, du début de juin jusqu’à la période des Fêtes, une douzaine d’acériculteurs – qui exploitent entre 500 et 20 000 entailles – recourront au soutien de l’entreprise beauceronne.
« DE
MAIS IL Y A PLUS D’OUVRAGE À
FAIRE QUE CE QUE SONT CAPABLES
D’ABSORBER LES INSTALLATEURS. »
– DOMINIQUE PÉPIN
« Nous avons commencé à faire des installations pour des amis, des voisins, puis le cercle s’est graduellement élargi. La plupart du temps, nous travaillons dans la Beauce, mais nous nous rendons maintenant jusqu’en Estrie. Ça fait trois ans que nous allons également en Montérégie. Il y aurait possibilité de s’éloigner plus, mais pour des motifs familiaux, nous ne le faisons pas », confie l’entrepreneur acéricole.
L’ex-travailleur du domaine de l’imprimerie évoque de « beaux projets aux États-Unis et au Nouveau-Brunswick ». Cependant, il souhaite éviter que les employés qui ont de jeunes enfants soient séparés de leur famille trop longtemps en raison du travail. Il confirme au passage que les besoins sont très présents et qu’il s’agit d’un volet de l’acériculture qui connaît, ces années-ci, une croissance importante.
« Ça fait deux fois depuis trois ans que de nouvelles entailles sont attribuées, ce qui occupe beaucoup de monde comme nous, note Dominique. De la compétition, il en existe, mais il y a plus d’ouvrage à faire que ce que sont capables d’absorber les installateurs. Plusieurs entreprises commencent dans le métier et n’ont pas les compétences, donc dans le marché, il y aurait de la place pour d’autres joueurs. »
BEAUCOUP D’ORGANISATION
La demande est en hausse et Les installations Érablière Roy & Pépin auraient l’occasion de prendre de l’expansion, mais les deux entrepreneurs préfèrent limiter son essor. L’embauche de main-d’œuvre supplémentaire, son maintien en emploi 12 mois par année, la gestion de l’ensemble du personnel, auxquels s’ajoute l’achat d’équipement additionnel, sont des facteurs qui viennent freiner ce genre de visée.
L’équipe arrive chez les clients avec tout le nécessaire pour procéder aux travaux, sauf le matériel à installer.
« Déjà, nos activités exigent beaucoup d’organisation, car il faut prévoir du travail pour toutes les personnes qui sont en place et c’est ce qui est le plus difficile. Nous devons, en plus, être en mesure de composer avec les intempéries qui font assez souvent partie du quotidien. Concernant l’équipement, nous avons besoin de tout ce qui est requis pour l’installation et de remorques pour le transport du matériel. »
Dominique Pépin rappelle au passage que son équipe arrive chez les clients avec tout le nécessaire pour procéder aux travaux. « Du côté des producteurs qui nous engagent, tout ce qu’ils doivent fournir, c’est le matériel à installer », indique l’entrepreneur.
Il y a, bien sûr, tous les nouveaux défis associés à la collecte de l’eau d’érable. « Parfois, nous avons un mandat pour faire du souterrain; c’est quelque chose d’intéressant, de différent et nous possédons une pelle mécanique, lance-t-il. Sinon, c’est bien beau de vouloir en faire davantage, mais encore une fois, il faut y aller avec le monde que nous avons et pouvoir occuper les gens à l’année. »
Tous deux détenteurs d’un diplôme d’études professionnelles en production acéricole obtenu à Saint-Romain en reconnaissance des acquis et en suivant des formations à temps partiel le soir et les fins de semaine, Francis Roy et Dominique Pépin continuent à apprendre et à s’engager. « Francis, par exemple, est président des PPAQ pour la région. Nous nous impliquons, puis nous nous tenons au courant pour rester à jour dans le métier! »
La livrée des forêts n’a plus le champ libre dans certaines érablières du Témiscouata, dans le Bas-SaintLaurent. Un projet pilote y a été réalisé au printemps 2024 a n de réduire, par le biais d’une opération d’arrosage, la présence de cette chenille vorace qui peut dévorer toutes les feuilles d’un arbre en quelques semaines.
MARIE-FRANCE LÉTOURNEAU COLLABORATION SPÉCIALE
Le Club d’encadrement technique de l’acériculture de l’Est est à l’origine de ce projet auquel ont participé 39 entreprises acéricoles, dont plusieurs producteurs bio, regroupées dans le même secteur.
Au final, ce sont quelque 3 600 hectares d’érablières qui ont fait l’objet d’un arrosage par la Société de protection des forêts contre les insectes et maladies (SOPFIM), avec l’accord du ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF), affirme
l’agronome et coordonnatrice du Club, Andréanne Ouellet.
« Le ministère a accepté, pour la première fois au Québec, de faire de l’arrosage autant en forêt privée qu’en forêt publique, et ses lots intramunicipaux », souligne sa collègue, la technicienne en foresterie et responsable du projet pilote, Chantale Francoeur.
Détail : les coûts de l’opération, estimés à 120 $ par hectare, ont été payés en totalité par les producteurs et n’ont fait l’objet d’aucune subvention.
La mise en œuvre du projet n’est pas anodine, car, de façon générale, le MRNF ne recommande pas l’arrosage contre la livrée des forêts, un insecte défoliateur indigène présent en Amérique du Nord depuis 1791, année où la première invasion a été signalée.
« Les peuplements forestiers sont des êtres vivants en soi et ils peuvent se défendre contre leurs ennemis naturels, les insectes et les maladies », fait valoir l’entomologiste au ministère, Pierre Therrien.
Selon lui, les épidémies de livrée des forêts durent environ trois ans dans un peuplement donné, contrairement, par exemple, à celles de la tordeuse des bourgeons de l’épinette, qui peuvent s’étirer sur deux décennies.
« Compte tenu de la courte durée des épidémies de livrée des forêts, on considère qu’il n’y aura pas de mortalité si les arbres sont en santé et qu’il n’est pas nécessaire d’arroser pour protéger le peuplement », explique M. Therrien.
Cela dit, il est bien au fait que certains producteurs décident malgré tout d’aller de l’avant avec cette option. Dans le BasSaint-Laurent, un insecticide biologique, approuvé par les organismes Écocert et Québec Vrai, a été appliqué pour répondre aux besoins des érablières bio.
Les producteurs dont l’érablière est située en terres publiques doivent obtenir le feu vert du bureau régional du MRNF, rappelle Pierre Therrien. Et seule la SOPFIM peut procéder à l’arrosage. Pour contrer les effets de la livrée des forêts, le ministère des Ressources naturelles et des Forêts recommande plutôt de miser sur des mesures préventives, dont la réalisation d’interventions sylvi -
Les chenilles se nourrissent jusqu’à leur maturité, à la mi-juin, puis se transforment en chrysalides dans des cocons jaunâtres. Les papillons émergent vers le début juillet.
coles, pour favoriser la santé du peuplement forestier.
La mouche sarcophage est également un ennemi naturel de la livrée, souligne M. Therrien. Les larves de la mouche se nourrissent de pupes de livrées (cocons), contribuant à en faire chuter les populations.
Selon l’entomologiste, l’appétit de cette chenille qui se déplace en horde est à ce point grand qu’il lui permet de défolier entièrement un arbre. La livrée affectionne particulièrement les peupliers faux-trembles, mais les érables à sucre sont également en tête de liste de ses préférences végétales.
« C’est très spectaculaire, particulièrement à partir de la deuxième année, parce que ça peut manger tout le feuillage d’un arbre, dit M. Therrien. On a l’impression que c’est l’automne! Mais il y a une deuxième feuillaison, qui permet quand même à l’arbre de se préparer pour l’hiver. »
C’est justement pour soutenir ses membres du Témiscouata aux prises avec la livrée des forêts que le Club d’encadrement technique de l’acériculture de l’Est a élaboré un projet pilote pour arroser le secteur où de la défoliation, ainsi que d’importantes masses d’œufs, avaient été notées l’automne dernier.
La livrée des forêts est un insecte défoliateur indigène présent en Amérique du Nord depuis 1791. Les chenilles se déplacent en horde.
Un dossier dûment documenté a été préparé. La SOPFIM a travaillé de façon étroite avec le Club avant, pendant et après l’arrosage, réalisé à la mi-mai. Un
Étonnant paysage dans la municipalité d’Auclair, dans le Témiscouata. À la mijuin 2024, les érables de cette petite montagne étaient défoliés en totalité.
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bilan sera effectué, mais les résultats seraient déjà probants. Les peuplements voisins des superficies arrosées sont défoliés, tandis que ceux visés par le projet pilote ont conservé leurs feuilles, explique Andréanne Ouellet.
Pierre Therrien du MRNF souligne que, pour l’heure, il n’a pas été démontré que la présence de la livrée des forêts a un impact sur la production acéricole. Des pertes de rendement auraient cependant été observées chez quelques producteurs du Bas-Saint-Laurent dont les érables ont été défoliés par l’insecte, selon Mme Ouellet.
D’où ce désir de réagir face à cet envahisseur aux manières d’ogre. « L’acériculture est le premier gagnepain dans le Témiscouata », souligne la coordonnatrice du Club. Dans les faits, de toutes les productions agricoles au Témiscouata, l’acériculture est celle qui compte le plus d’entreprises. Elle génère également plus de 60 % des revenus agricoles, selon la MRC locale.
Chose certaine, le projet pilote suscite de l’intérêt, particulièrement dans les régions également aux prises avec des épidémies de livrée des forêts, dont l’Estrie.
« C’est la première fois où j’ai autant d’appels pour ça, affirme le président régional des Producteurs et productrices acéricoles du Québec, Jonathan Blais. On s’intéresse à l’expérience des autres régions. On veut préparer les choses pour l’an prochain. »
Selon M. Blais, la livrée des forêts est surtout présente dans les municipalités situées en bordure de la frontière américaine, dont Audet et Saint-Ludger.
Une opération d’arrosage pourrait être envisagée au printemps 2025. « Avant, on laissait plus aller la nature, dit-il. Mais maintenant, on veut plus protéger nos investissements acéricoles et les peuplements. »
Il n’est d’ailleurs pas exclu que l’expérience soit répétée dans le Bas-Saint-
Laurent l’an prochain. La superficie pourrait être revue à la hausse, avance la technicienne en foresterie Chantale Francoeur.
Des épidémies de livrée des forêts ont également été recensées en 2024 en Abitibi, ainsi qu’au Saguenay–LacSaint-Jean. À ces endroits, les chenilles ont même jeté leur dévolu sur les plants de bleuets.
« Normalement, ces arbustes-là ne sont pas touchés, avance l’entomologiste du MRNF. Mais, si les populations sont fortes et qu’il y a eu beaucoup de défoliation, les chenilles vont manger ce qu’elles peuvent. »
Les chenilles apparaissent généralement au début mai, avec les premières feuilles. Elles se nourrissent jusqu’à leur maturité, à la mi-juin, puis se transforment en chrysalides dans des cocons jaunâtres. Les papillons émergent vers le début juillet. Les femelles pondent par la suite leurs œufs à la cime des arbres. Et le cycle est reparti.
L’Union européenne a récemment adopté une nouvelle législation dont les exigences constitueront un dé de traçabilité pour les industriels forestiers souhaitant pénétrer ce marché regroupant près de 450 millions de consommateurs.
MARC-ANDRÉ RHÉAUME, ING.F. FÉDÉRATION DES PRODUCTEURS FORESTIERS DU QUÉBEC
Àpartir du 30 décembre 2024, sept catégories de produits importés par l’Union européenne, dont le bois et ses dérivés, devront respecter les obligations du Règlement européen contre la déforestation et la dégradation des forêts, communément appelé European Union Deforestation Regulation (EUDR).
Le bois et les produits forestiers exportés devront éviter toute déforestation, être produits conformément à la législation du pays d’origine et accompagnés d’une déclaration de diligence raisonnable incluant une chaîne
de traçabilité. La déforestation se dénit comme la conversion d’une forêt à des ns agricoles. Toutefois, l’EUDR vise aussi à éliminer la dégradation des forêts qui se caractérise par une altération structurelle du couvert forestier (par exemple, des forêts naturelles transformées en plantations).
Ce règlement impose une géolocalisation de la provenance des bois récoltés nécessaires à la fabrication de produits du bois exportés vers l’Union européenne, incluant les pâtes et papiers, les produits d’impression, les meubles ou le bois énergie.
À titre indicatif, le Québec a exporté 347 M$ de produits forestiers sur le marché européen en 2023, soit principalement des pâtes et papiers. Comme l’industrie papetière s’approvisionne essentiellement de résidus des scieries, cette norme obligera aussi ces dernières à documenter l’origine des approvisionnements de bois rond. Il ne sera pas simple de géolocaliser la provenance d’environ 150 000 chargements de bois livrés annuellement à l’industrie forestière par plusieurs milliers de producteurs forestiers en forêt privée.
À certains égards, les syndicats de producteurs forestiers possèdent déjà l’information suf sante pour assurer la conformité de plus des deux tiers des volumes de bois récoltés en raison de leur implication dans la mise en marché des bois. Pour le tiers des volumes restants, un travail supplémentaire sera nécessaire a n d’assurer leur conformité.
Or, pour accéder au marché européen, les exportateurs devront démontrer que l’ensemble de leurs approvisionnements sont conformes. En effet, l’introduction d’une seule bille issue d’une forêt dégradée aurait pour conséquence de polluer l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement et donc d’interdire l’importation des biens produits dans l’Union européenne. Dans tous les cas, la standardisation des informations qui seront recueillies par l’industrie forestière demeurera un grand casse-tête.
RECHERCHE COLLECTIVE DE SOLUTIONS
Plusieurs organismes travaillent a n de protéger l’accessibilité au marché européen pour les entreprises québécoises. Le ministère des Ressources naturelles et des Forêts développe un outil pour associer le territoire de récolte avec le cadastre ou un point GPS. Le Bureau de promotion des produits du bois du Québec (QWEB) effectue une veille de la réglementation européenne. Il a également mandaté le consortium de recherche FORAC de l’Université Laval a n de trouver des solutions pour gérer les différentes sources de données. La Fédération des producteurs forestiers du Québec (FPFQ) et les syndicats régionaux participeront aux travaux pour trouver des solutions a n de per-
mettre aux producteurs de s’y conformer et protéger leurs parts de marché. Pour le moment, les directives envers les producteurs forestiers et les intervenants en forêt privée ne sont pas encore claires. La FPFQ et les syndicats de producteurs forestiers régionaux informeront les producteurs forestiers des développements concernant ces nouvelles exigences et des solutions pour s’y conformer.
Bien que plusieurs pays membres de l’Union européenne, ainsi que les ÉtatsUnis, aient fait valoir of ciellement leur opposition aux exigences de l’EUDR, une lourde tendance se dessine en ce qui a trait à la traçabilité des bois a n d’être en mesure d’identi er les produits issus d’un aménagement forestier durable. Toutefois, le dé réside dans la recherche de solutions adaptées au contexte de la forêt privée à des coûts raisonnables.
Le dé réside dans la recherche de solutions adaptées au contexte de la forêt privée à des coûts raisonnables.
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L’entretien
des chemins forestiers est une tâche essentielle pour assurer leur fonctionnalité et leur durabilité. Comme le rappelle l’ingénieure forestière Camille Bonhomme, ces chemins représentent un investissement crucial facilitant l’accès aux boisés.
MAURICE GAGNON COLLABORATION SPÉCIALE
Un bon entretien permet non seulement de limiter l’empreinte environnementale, notamment en réduisant les risques d’érosion, mais également d’augmenter la durée de vie des chemins et d’éviter des dépenses importantes dans le futur.
Pour garantir la pérennité de ces infrastructures, il est recommandé d’effectuer une inspection régulière, idéalement une fois par an. Il est aussi essentiel de veiller à ce que la chaussée présente une légère pente convexe, favorisant ainsi l’évacuation de l’eau de la chaussée vers le côté du chemin. Il faut impérativement éviter de circuler sur les chemins lorsque le sol est humide et boueux, car cela peut endommager la structure de la voie. Un bon ensoleillement de la chaussée peut également permettre de mieux assécher les portions problématiques du chemin.
Lors des travaux d’entretien, il est important de ne pas laisser de bourrelets de matériaux sur les côtés du chemin, a n de prévenir les accumulations d’eau et les dommages potentiels qu’ils pourraient causer. En suivant ces conseils, on peut maintenir les
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chemins forestiers en bon état, assurant ainsi un accès sécurisé et durable aux zones boisées. Voici quelques équipements de différentes tailles qui pourront aider les propriétaires de chemins forestiers à mieux les entretenir.
Le DEBVTT13 de BeaverTech offre une coupe déportée vers la droite.
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La gamme de débroussailleuses BeaverTech pour VTT se distingue par son montage à côté du véhicule plutôt qu’à l’arrière. Elle est disponible avec plusieurs modèles de moteur à essence, notamment les versions 13 HP, 14 HP et la 20 HP. Steeve Lessard, propriétaire de Gestion Lessard et distributeur des équipements Beaver Tech, quali e le modèle DEBVTT13 de « robuste, léger et ef cace ». Il est équipé d’un moteur à essence Honda de 13 chevaux avec démarreur électrique, offrant une coupe de 36 pouces entièrement déportée vers la droite. La hauteur de coupe est ajustable entre 5 et 15 pouces, permettant de couper des branches jusqu’à 3 pouces de diamètre. Facile à entretenir, cette débroussailleuse inclut un disque d’affûtage et une formation d’entretien gratuite. Elle est idéale pour les propriétaires de lots à bois, les érablières, les pourvoiries, les sentiers de plein air et tous les secteurs liés à la foresterie.
Pour les travaux de grande envergure, la débroussailleuse pour VTT DEBVTT20 Honda 20 HP devient un outil incontournable. C’est le modèle le plus populaire de sa catégorie, alliant performance et robustesse. « Comme tous les produits BeaverTech, elle est de fabrication 100 % québécoise », souligne le directeur des produits chez BeaverTech Canada, Sébastien Bélanger. Cette débroussailleuse équipée d’un moteur à essence Honda 20 HP 2 cylindres GX630 avec garantie de 2 ans et démarreur électrique offre également une largeur de coupe de 36 pouces et une hauteur de coupe réglable de 5 à 15 pouces. Capables de couper des arbres jusqu’à 3 pouces de diamètre, ses couteaux affûtables, mis en place sans démantèlement, ont une durée de vie de 150 à 200 heures, et un disque d’affûtage est inclus. « Ultraperformant, avec un concept de coupe unique et breveté demandant moins d’énergie, la gamme de produits se démarque des autres sur le marché avec sa conception industrielle et une fabrication de qualité. Le service client est au cœur de nos priorités si chères à BeaverTech et de même chez nos distributeurs », ajoute M. Bélanger. La gamme s’adapte à tout type d’engin, que ce soit un VTT, un tracteur ou une excavatrice, ce qui la rend idéale pour les gros travaux.
Propriété de Joël Paquet, l’entreprise JP Concept, de Girardville, est spécialisée dans la fabrication d’équipements forestiers robustes et pratiques. Parmi ses produits phares figure la niveleuse MN-PRO, conçue pour être facilement fixée à un VTT. Une fois installée, elle est prête à l’emploi, offrant une solution efficace pour divers travaux de nivelage sur des chemins forestiers. Que ce soit pour des lots privés, des pourvoiries ou des camps de chasse, la MN-PRO s’adapte grâce à ses deux gabarits disponibles de 60 et 72 pouces. Cette niveleuse se distingue par son système de pivot à trois positions, permettant un ajustement facile de la hauteur de la lame. Un gros ressort central assure l’amortissement des chocs, ajoutant à sa robustesse et à sa stabilité. Les utilisateurs de la MN-PRO apprécient également les remorques Magique et Sherpa, conçues et fabriquées par JP Concept. La Magique est particulièrement utile pour le transport de gravier, grâce à son système de vidage par le fond. La Sherpa, quant à elle, est très prisée des chasseurs pour sa capacité à transporter aisément un chevreuil ou un orignal en plus du gravier.
La débroussailleuse Berco 44 po est un équipement performant, fiable et surtout sécuritaire pour effectuer les travaux d’entretien, de nettoyage et de défrichage intensif. « Étant équipée de lames robustes et performantes, elle est l’outil par excellence dont on ne peut se passer pour effectuer ces types de travaux », souligne Chantale Caissy, directrice des ventes chez Bercomac. Reconnue comme étant unique dans sa catégorie, cette débroussailleuse est équipée d’un moteur de 17,5 ou 20 ch Briggs & Stratton et dispose d’un relevage électrique, qui permet d’ajuster la hauteur de la coupe à partir du siège du conducteur. Toutes les commandes (démarreur, embrayage, réglage de la hauteur de coupe, arrêt d’urgence et bras d’accélérateur) se trouvent à même la boîte de contrôle située près de l’opérateur. En matière de sécurité, elle est dotée d’un « saute-obstacle » qui protège le moyeu des dommages pouvant être causés par un obstacle. Les pneus, remplis de scellant, sont protégés par des renforts leur servant de pare-chocs. Un système de contrôle de présence de l’opérateur, lié à son poignet, arrêtera le moteur immédiatement si ce dernier tombe du véhicule. L’installation universelle se fait au moyen d’une boule d’attelage arrière de 2 po.
La débroussailleuse Berco 44 po est un équipement performant, fiable et sécuritaire.
La DOZZ-R révolutionne l’entretien des chemins non asphaltés. Les grattes niveleuses pour tracteur Smart Surface Tools sont réputées pour leur efficacité, et la nouvelle édition DOZZ-R ne fait pas exception. Conçue pour éliminer l’utilisation de machines imposantes, la DOZZ-R répare, entretient et façonne les chemins non asphaltés à moindre coût. Composée de deux sections – une de décompaction à l’avant et une de nivellement à l’arrière –, elle est reliée à un robuste châssis d’acier fixé au système à trois points d’un tracteur. Bastien Bernier, expert en R&D chez Les Équipements Wil-Be, compare son fonctionnement à celui d’une niveleuse motorisée et d’un bulldozer amélioré et plus rapide. La DOZZ-R excelle dans la gestion des roches et cailloux, les séparant de la matière. Elle regroupe aussi les grosses roches, facilitant ainsi le travail. Cet outil polyvalent impressionne même les plus sceptiques. Elle permet de réaliser des économies substantielles en remplaçant les grosses niveleuses. Avec ses multiples formats et poids, la DOZZ-R s’adapte à différents types de véhicules, garantissant une gestion efficace et rapide de la matière. Pour une utilisation optimale, il est crucial de choisir le modèle adapté à votre environnement de travail.
Le tout nouveau Elho Tornado 560 promet de transformer les travaux forestiers avec une portée de travail impressionnante de 5,5 mètres, bien au-delà des capacités des autres modèles sur le marché, selon Luc Moreau, de Machinerie agricole L.S. Son innovation majeure est sa transmission par courroie trapézoïdale, qui étend la portée, et une boîte de vitesses fixée au point de pivotement de la barre latérale, permettant une utilisation à n’importe quel angle. Sa grande déportation latérale permet de traverser des fossés et de travailler en position verticale facilement, offrant une visibilité accrue. Il est livré avec un vérin d’inclinaison pour la tête de coupe. L’angle d’inclinaison atteint 50 degrés. Il est protégé par une soupape de décharge de pression, et est utilisable en position flottante. Le capot avant peut être équipé d’une fonction de levage hydraulique. La tête de coupe est dotée d’un disque en acier, lissant la rotation et maintenant les chaînes en position de travail. Utilisant des chaînes au lieu de couteaux, le Tornado 560 est moins susceptible de s’endommager dans la terre ou les roches. Il est, en outre, apprécié notamment pour l’entretien des bords de champs et des cours d’eau.
Le tout nouveau Elho Tornado 560 promet de transformer les travaux forestiers avec une portée de travail impressionnante.