LibĂŠrez-vous de vos Mauvaises Habitudes
1 | Page
Libérez-vous de vos Mauvaises Habitudes
Licence L’auteur s’est efforcé d’être aussi précis et complet que possible lors de la création de cet ouvrage, malgré ceci, il ne peut en aucun cas garantir ou représenter l’exactitude du contenu de cet ouvrage dû à l’évolution et à la mutation rapide et constante d’Internet. Bien que tout ait été fait afin de vérifier les informations contenues dans cet ouvrage, l’auteur n’assume aucune responsabilité concernant des erreurs, des omissions, d’une interprétation ou d’une compréhension contraire du sujet développé. Toutes formes d’offenses éventuellement ressenties par des personnes, peuples ou organisations seraient purement involontaires. Dans les livres pratiques de Conseil, comme dans toute autre chose, il n’est fait aucune garantie de revenu. Les lecteurs sont avertis et doivent faire appel à leur propre jugement à propos de leurs propres capacités à agir en conséquence. Ce livre n’est pas destiné à l’utilisation en tant que source légale en droits des affaires, de comptabilité ou de conseil financiers. Les lecteurs sont invités à faire appel à des services professionnels compétents en matière de législation, droit des affaires, comptabilité ou dans le conseil financier. Cet ebook est protégé par un copyright, veuillez vous référer à la licence jointe pour connaître vos droits d’utilisation et d’exploitation. Vous pouvez imprimer cet ebook si cela vous en facilite la lecture, mais pensez aussi à la nature et à notre environnement.
2 | Page
Libérez-vous de vos Mauvaises Habitudes
Sommaire Les Gens Peuvent-Ils Vraiment Changer ?.............................................4 Se donner de nouvelles priorités.......................................................6 Les six étapes du processus d’autochangement ....................................8 Étape 1....................................................................................11 Enlever vos œillères.................................................................11 Un comportement autodestructeur............................................12 Des relations d’entraide..........................................................13
3 | Page
Alice : « Pourriez vous m’indiquer, s’il vous plaît, le chemin que je dois prendre en partant d’ici ? » Le chat du Cheshire : « Cela dépend avant tout de l’endroit où vous voulez aller. » Alice au Pays des Merveilles
Les Gens Peuvent-Ils Vraiment Changer ? David sait où il veut aller : il veut aller à El Paso, au Texas.
Je dirai que David a environ soixante ans. Cela fait trois mois qu’il dort sur le trottoir en face de la gare. Je ne sais pas depuis combien de temps David est sans-abri. C’est un éclopé d’Amérique - souffrant de lésion cérébrale le rendant incapable de prendre soin de lui et de faire face aux aléas de la vie. Il aime converser, même si vous devez vous répéter plusieurs fois avant qu'il puisse vous comprendre : David est de plus en plus sourd. Un jour, j'ai essayé de l'emmener dans un refuge pour SDF. Tout ce qu'il avait à faire était de monter dans ma camionnette. Il devait prendre une décision : monter à bord ou rester dans la rue. La bonne décision entamerait probablement le cycle de guérison et de changement, mais c’était bien plus que David ne pouvait faire ce matin-là. Il a décidé de rester dans la rue et d’y attendre son voyage imaginaire pour El Paso. Quand je rencontre des gens comme David, je me dis que Lewis Carroll n'a rien inventé quand il a écrit Alice aux pays des merveilles. J'ai rencontré beaucoup de gens qui sont dans la vie réelle de vrais Chats de Cheshire, de Chapeliers Fous et de Reines de Cœur. Je côtoie tous les jours des gens dont les vies et les familles ont été déchirées à cause des mauvaises habitudes, des personnes qui sont dépendantes de la cigarette, de l’alcool, de la drogue, celles qui dépensent sans compter, qui mangent trop et qui souffrent d’anxiété chronique, des pessimistes, celles qui remettent tout à plus tard et celles qui ne se pardonnent pas leurs erreurs du passé. J’ai vu à quel point les mauvaises habitudes peuvent empêcher un individu de mener une vie heureuse et saine. Tout autour de vous, vous verrez des gens qui cherchent à savoir pourquoi ils sont malheureux et ils veulent savoir comment y remédier. Chaque type de mauvaise habitude s‘est vu attribuer une émission télévisée ou un livre, en passant par les programmes de perte de poids rapides et des leçons de vingt minutes de pensées positives pour venir à bout d’une dépression. Nous sommes constamment bombardés de programmes qui promettent moins d’efforts pour des résultats immédiats : perdez rapidement du poids tout en mangeant autant que vous voulez. Une efficacité garantie ! Et puis quoi encore ? De nos jours, nous sommes submergés de solutions et plus il y a de solutions, plus il est difficile d’en trouver une qui fonctionne. Beaucoup de personnes ont tant de fois échouées qu’elles sont sur le point de baisser les bras.
D’autres ont renoncé depuis longtemps.
Se donner de nouvelles priorités Est-il possible de se défaire des mauvaises habitudes ? Est-ce que les personnes peuvent vraiment changer de façon significative et durable ? Estce que je peux changer ? La réponse à chacune de ces questions est « oui ». Toutefois, vous ne changerez pas en 24 heures comme le garantissent les programmes et les manuels d’aide personnelle. Ma recherche, ainsi que mon expérience personnelle et mon bon sens me disent que tout le monde peut changer, mais je sais qu’une personne a besoin d’une raison convaincante pour changer. Que veut dire changer ? Changer signifie se donner de nouvelles priorités, adopter une nouvelle attitude. David se retrouve dans la rue en attendant une solution qui n’existe pas, alors que la solution se trouve juste sous son nez sans qu’il s’en rende compte. Je ne sais pas à quel moment sa capacité auditive a commencé à se détériorer. Ni même sa vue, car j’ai l’impression que cela fait un bon nombre d’années qu’il est aveugle. Je ne connais pas son vécu, mais je suppose qu’il est composé de mauvaises habitudes et de mauvaises décisions. Son histoire doit être remplie de personnes malintentionnées et de situations malheureuses. Mais, à un moment donné, nous devons nous débarrasser des facteurs, des personnes et des situations qui nous ont influencés. Nous concentrer sur le passé ne nous sera aujourd’hui d'aucune utilité. À un moment donné, nous devons assumer la responsabilité de nos vies. Je pense que ce sont les mauvaises habitudes et les mauvaises décisions qui ont amené David à ce stade, jour après jour et année après année, jusqu'à ce qu’il touche le fond. Cela se passe toujours comme ça. Apprendre à se débarrasser des mauvaises habitudes commence par pendre conscience que nous sommes la cause de nos émotions. Je suis la principale cause de mes problèmes. Dès que je réalise cela, je suis prêt à intégrer le processus d’autochangement qui m’aidera à me débarrasser des mauvaises habitudes qui m’empêchent de vivre pleinement. Et lorsque je me débarrasse de mes mauvaises habitudes, les personnes qui m’entourent n’auront plus à côtoyer la personne que j’étais auparavant. Tout le monde peut apporter des changements superficiels en soi, mais se défaire d’une habitude destructrice, comme le fait de fumer ou de trop manger, nécessite un changement profond et durable. Une mauvaise
habitude est comme un iceberg, vous ne pouvez pas la changer si vous ne vous concentrez que sur la partie visible. Franz Kafka disait : « un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous. » Chaque livre ou programme qui a pour but d’aider les personnes à se défaire de leurs mauvaises habitudes doit révéler la partie qui, comme l’iceberg, n’est pas perceptible à la surface. Vous ne pourrez pas vous défaire de toutes vos habitudes en un jour, mais si vous adoptez une approche méthodique, vous vous débarrasserez petit à petit de ces mauvaises habitudes bien plus vite que vous ne l’auriez cru. Cela vous demandera toutefois beaucoup d’efforts. Vous ne pouvez pas manger ce que vous voulez et perdre du poids, peu importe le nombre de fois ou vous entendrez dire cela à la télévision. Mais vous pouvez perdre du poids, vous pouvez apprendre à apprécier les repas équilibrés bien plus que les repas non équilibrés que vous avez l’habitude de manger. David s’est refermé sur lui-même. La source de son problème semble ne pas lui donner le choix : il évite de se prendre en main. Pour profiter des avantages qui s’offrent à lui comme des repas quotidiens, une douche, des vêtements propres, un lit, des soins médicaux, de la compagnie, et tout ce qu’un travailleur social peut lui procurer, un ticket pour El Paso par exemple, il doit sortir de sa propre prison. Mais David est convaincu qu’il ne peut se rendre dans un refuge, car en y allant il pourrait manquer son voyage pour El Paso. C’est de cette façon que les gens construisent leur propre prison et se retrouvent pris au piège. Je parle de cas extrêmes dans ce rapport, parce que j’en vois tous les jours. Mais je pense aussi que ces cas facilitent les choses pour faire face aux véritables problèmes et aux défis auxquels les individus sont confrontés et qui ne nuisent pas forcement à leurs vies. David n’est pas conscient de tous les mécanismes élaborés qu’il a construits pour se voiler la face, mais il se les cache tout de même. Pour se débarrasser des mauvaises habitudes, il ne faut pas nier la vérité. Les personnes qui mangent à outrance, les fumeurs et celles qui remettent tout à plus tard ont bien plus de choses en commun avec David qu’elles ne le pensent. Nous nous donnons beaucoup de mal pour nous voiler la face à propos de la nature destructrice de nos mauvaises habitudes. Bien souvent, des vies et des familles se brisent avant que nous ne prenions conscience des cages qui nous maintiennent prisonniers d’une attitude autodestructrice.
La thérapie professionnelle fonctionne-t-elle ? Est-ce qu’elle peut les aider à se défaire de leurs mauvaises habitudes avant que ces dernières ne détruisent leurs vies ? Le taux marginal est surprenant : 45 % des patients qui ont recours à un thérapeute professionnel abandonnent la thérapie après deux ou trois séances. Est-ce que les programmes sont efficaces ? Des millions de fumeurs ont définitivement cessé de fumer sans suivre aucun programme. D’un autre côté, ceux qui ont essayé un programme pour arrêter de fumer n’ont pas arrêté, peu importe le nombre de programmes différents qu’ils ont essayé. Des recherches montrent que pour chaque personne qui arrête de fumer en suivant un programme, au moins vingt personnes qui arrêtent de leur plein gré. Quelle conclusion pouvons-nous en tirer ? Je pense que c’est très clair. Vous avez plus de chance de vous défaire de vos mauvaises habitudes en étant votre propre conseiller et en créant votre propre programme. Ce livre a pour but de vous donner les informations et les stratégies qui vous aideront à vous débarrasser de vos mauvaises habitudes. Des millions de personnes ont pu se défaire de leurs mauvaises habitudes, alors pourquoi pas vous?
Les six étapes du processus d’autochangement Le fait de changer n’est pas une éventualité, c’est un processus. Le changement a lieu à travers un ensemble d’étapes et la plupart de ceux qui réussissent ont échoué au moins une fois avant. Avoir uniquement la volonté ne suffira pas. Vous devez comprendre comment fonctionne le cycle du changement pour ne pas substituer une mauvaise habitude par une autre. C’est malheureusement ce qui arrive souvent lorsque des ex-fumeurs reportent leur dépendance sur la nourriture. Pour réussir, il faut avoir la bonne information et savoir s’en servir. Les chercheurs ont d’autochangement : 1. Le déni 2. La conscience
identifié
six
étapes
claires
dans
le
processus
3. La préparation 4. L’action 5. L’entretien 6. La renonciation Pour la plupart des gens, le processus pour se défaire d’une mauvaise habitude n’est pas un parcours facile. Ceux qui ont pu changer suivent un parcours qui ressemble à une spirale. Ils avancent, ils retournent à la première étape, puis reviennent à la deuxième étape de l’engagement une à deux fois avant de se défaire de l’habitude pour toujours. On ne se défait pas d’une habitude du jour au lendemain. Si une personne n’est pas prête pour aller de l’avant, la mettre à l’épreuve lui donnera l’impression d’échec. Elle pourra même finir par devenir plus dépendante des mauvaises habitudes qu’elle ne l’était avant qu’elle n’essaye de s’en défaire. Si elle se sent coupable et culpabilise d’avoir échoué à se défaire de ses habitudes, cela lui paraîtra encore plus difficile de prendre un engagement la prochaine fois. Nous avons déjà vu des cas similaires. Plusieurs d’entre nous ont dû faire face à la frustration d’essayer de se défaire d’une mauvaise habitude. Comme dit Mark Twain : « Cesser de fumer est la chose la plus aisée qu’il soit. J’en sais quelque chose ; je l’ai fait cinquante fois ! », si cela vous semble familier, ce livre vous est dédié. Quelles que soient vos mauvaises habitudes, vous avez maintes fois dû essayer de vous en défaire. Cette fois-ci, c’est différent, parce que vous comprendrez que le fait de se défaire d’une mauvaise habitude est un processus, pas une éventualité. Vous aurez la connaissance et l’assurance pour réussir cette fois-ci. Pouvez-vous réellement changer ? Pouvez-vous vraiment vous défaire de vos mauvaises habitudes ? Des millions de personnes dans le monde sont les preuves vivantes de votre capacité à réussir. Ce guide vous montrera comment faire. Mais tout comme Alice, pour atteindre votre objectif vous devez savoir dans quelle direction vous voulez aller. Pour plusieurs personnes, c’est la partie la plus difficile. Comme David, elles sont coincées. Pour vous défaire d’une mauvaise habitude, il faut commencer par enlever vos œillères.
Étape 1 « Ils abordent chaque idée comme un problème, ils n’ont pratiquement aucune notion de ce qu’est un vrai problème. » G.K Chesterton
Enlever vos œillères À l’âge de 72 ans, Jean est un râleur chronique. J’ai appris, il y a longtemps, que je n’ai plus besoin d’acheter de journal ou de regarder la télévision pour savoir ce qui ne va pas dans le monde : il y a beaucoup de personnes comme Jean qui me diront ce qui ne va pas. Se plaindre, être médisant, critiquer et être pessimiste sont les habitudes des plus dangereuses pour la santé. Petit à petit, la pensée négative ronge la santé d’une personne et élimine toute possibilité de bonheur. Si une personne proche de vous est toujours mécontente, critique ou pessimiste, votre bien-être est en danger. Vous plaindre des choses indépendantes de votre volonté est une des mauvaises habitudes les plus dévastatrices. Je sais que c’est pourtant ce que la majorité des gens font. Nous nous plaignons du temps, nous parlons des célébrités qui font la une de la presse à scandale, nous critiquons le gouvernement, ou plutôt tous les gouvernements, pour tout ce qui ne va pas dans ce monde. Nous plaindre de toutes les choses qui sont hors de notre contrôle est une façon efficace d’éviter d’affronter les choses pour lesquelles nous ne pouvons pas trouver de solutions. En passant son temps à se plaindre des choses qu’il ne pouvait changer, Jean évitait de faire face à son pessimisme et à son amertume. Jean voulait que les autres changent. Il accuse les autres d’être responsables de ses problèmes ; ses parents, son ancien associé, le gouvernement, l’économie locale. Dans son état actuel, il ne comprend toujours pas que tout cela n’a rien à voir avec le fait qu’il soit malheureux, et que tout est dû à son habitude de culpabiliser les autres pour tout ce qui ne va pas dans sa vie. Jean n’a aucune habitude qui mette sa santé en danger. Il ne fume pas, ne boit pas, ne se drogue pas et ne mange pas à outrance. Mais sa santé se détériore et il redoute d’avoir besoin d’une intervention chirurgicale. Même si ses pensées négatives n’ont aucun lien avec le cancer ou une maladie du
cœur, les chercheurs ont prouvé que le ressentiment, l’amertume et la haine peuvent être mortels. Jean pense qu’il n’a aucune raison de changer son attitude ou son comportement. C’est l’exemple classique d’une personne qui ne peut pas cerner la véritable cause de sa tristesse. Jean vit dans le déni. Le déni est la première étape dans le cycle de l’autochangement. La majorité des gens dont la santé, le bonheur ou les relations sont affectés par une mauvaise habitude passent des mois, voire des années, à refuser d’admettre la gravité de leur problème. Ceux qui se retrouvent dans cette étape partagent les similarités suivantes : •
Ils refusent d’admettre qu’ils ont un problème grave.
•
Ils refusent de changer et deviennent agressifs s’ils sont confrontés au besoin de changer.
•
Ils ont une sensation de mal-être et de désespoir, même s’ils semblent mener une vie normale et bien remplie en apparence.
Toutes les personnes ayant une mauvaise habitude destructrice sont également en détresse. Les recherches montrent que 50 % des drogués ont une forme de dépression. Le malheur d’autrui console le malheureux : bien souvent, nous sommes proches des personnes qui ont les mêmes mauvaises habitudes que nous. En passant du temps dans un bar, les gens se convainquent que c’est normal de se relaxer après une journée stressante, car tous ceux présents dans le bar font la même chose. Les recherches prouvent que les personnes qui sont cliniquement obèses sont moins susceptibles de perdre du poids s’ils côtoient d’autres personnes cliniquement obèses.
Un comportement autodestructeur Les gens sont si obstinés à vouloir préserver de façon inconsciente leurs mauvaises habitudes qu’ils refusent toutes formes d’aides, même si leurs vies en dépendent. Dans Changing for Good (Changer pour de bon), James Prochaska fait état d’une expérience surprenante réalisée par un zoologiste appelé Calhoun. Au lieu d’utiliser des souris blanches et des rats apprivoisés dans ses recherches, Calhoun a analysé des souris sauvages pour avoir un aperçu de la façon dont elles s’efforcent de maintenir le contrôle sur leur propre comportement.
Au cours d’une expérience, Calhoun a donné aux souris un interrupteur électrique qui leur permettait de choisir entre : une faible lumière, une lumière vive ou pas de lumière dans leurs cages. Lorsqu’elles avaient le choix, les souris évitaient les lumières vives et l’obscurité, elles optaient pour une lumière faible. Mais lorsque le chercheur les éclairait d’une lumière faible, les souris l’éteignaient. Puis, elles optaient pour une lumière vive ou pour l’obscurité. Dans une autre expérience, les souris devaient contrôler un interrupteur qui activait une roue, cette roue était la seule façon pour elles de faire de l’exercice. Les souris enfermées doivent courir pendant huit heures pour être en bonne santé. Sans aucune incitation, les souris se mirent sur le tapis et coururent plusieurs fois par jour. Lorsque le chercheur mettait la roue en marche, les souris l’éteignirent, même si la première partie de l’expérience démontrait clairement que les souris voulaient et avaient besoin de faire de l’exercice. Prochaska appela cette attitude « la liberté insensée. » Les souris de laboratoire sont trop apprivoisées pour manifester ce genre d’attitude. Prochaska fait remarquer que les souris sauvages « ont besoin de contrôler leur attitude, même si c’est au détriment de leur santé ».
Des relations d’entraide Les personnes désespérées n’arrivent plus à maitriser leurs problèmes, ce qui signifie qu’elles ont aussi perdu le contrôle de leurs vies. Sans aucune aide, elles arrivent rarement à la seconde étape. Les conseillers, les thérapeutes et les assistants ont appris que l’affrontement n’aide pas une personne à passer de l’étape 1 à l’étape 2. Harceler la personne en question ne sert à rien. Le fait de la laisser faire, ou de l’accompagner pour éviter l’affrontement, renforce son déni du problème en renforçant sa conviction que ce qu’elle fait est juste. Les gens ont besoin d’être confrontés à une réaction à laquelle ils ne s’attendaient pas pour pouvoir enlever leurs œillères. C’est un fait qui n’a pas changé depuis 3000 ans, comme le démontre l’histoire suivante. Le roi David était un des héros de l’ancien Israël. Il était le chef de son peuple, un grand guerrier, un musicien accompli et un des plus grands poètes de l’Antiquité. Lorsqu’il était encore un jeune berger, responsable du troupeau de son père, il a tué un ours et un lion à mains nues. Quand il n’était qu’un adolescent, il a tué Goliath sur le champ de bataille.
Un après-midi, le roi monta sur le toit de sa maison et vit une belle femme qui se baignait non loin. Il envoya immédiatement ses hommes pour savoir qui était cette femme. Son nom était Bethsabée. C’était la femme d’un soldat appelé Ourias le Hittite, le soldat le plus brave et le plus loyal d’Israël. David profita de l’absence d’Ourias le Hittite, qui était en bataille contre un des nombreux ennemis d’Israël, pour demander qu’on aille chercher Bethsabée. Il coucha avec elle, elle tomba enceinte. Le roi voulait éloigner Ourias de son chemin. L’armée israélienne assiégeait alors une ville ennemie. David envoya une lettre au commandant de son armée, Joab, dans laquelle il ordonna de tuer Ourias. Il demanda à Toab d’envoyer Ourias se battre et puis de se replier avec les autres soldats en laissant Ourias seul. Joab a exécuté les ordres du roi et Ourias fut tué dans une bataille. David a fait de Bethsabée son épouse, et elle lui donna un fils. Il y a des choses, ici qui sont bien pires que le fait de fumer, de trop dépenser, d’être pessimiste et de manger à outrance : la traîtrise et le meurtre. Et tout a démarré avec le voyeurisme de David, une chose odieuse en elle-même. Comment dire à un roi qu’il développe des habitudes dangereuses ? Si vous pensez que c’est difficile de faire enlever ses œillères à un membre de votre famille, imaginez ce que le Prophète Nathan a enduré. Nathan savait ce qui se passait et, en qualité de Prophète, c’était de son devoir d’aider le roi à ouvrir les yeux. Nathan n’a pas directement affronté David. Au lieu de cela, il a raconté au roi une histoire à propos de deux hommes qui vivaient dans la même ville. L’un était riche, l’autre était pauvre. Celui qui était riche avait de nombreux troupeaux et de biens, tandis que celui qui était pauvre ne possédait qu’un seul agneau comme unique bien. Le pauvre homme aimait son agneau comme son enfant. Un soir, le riche homme avait besoin d’un agneau pour un dîner. Au lieu de sacrifier un des agneaux de son troupeau, il prit l’agneau du pauvre homme. Lorsque le roi David apprit cela, il était furieux, il pensait que Nathan lui racontait une véritable histoire à propos de deux hommes de son royaume. « Celui qui a fait cela mérite d’être tué » dit le roi. Alors, Nathan dit à David : « Vous êtes cette personne ».
David écouta l’histoire de Nathan, et il ouvrit les yeux. Pourquoi ne pouvonsnous pas mieux écouter ? Pourquoi n’arrivons-nous pas à voir nos défauts tandis que les autres peuvent si facilement les voir ? C’est si facile de savoir quand les autres sont dans le déni alors qu’il est impossible d’admettre que nous passons par cette étape. En se basant sur la thérapie moderne, le Prophète Nathan entretenait une relation d’entraide avec le roi David. Il a affronté David, mais il n’a pas agi de façon directe et agressive. En agissant d’une façon dont David ne s’attendait pas, il a semé le doute en lui. C’est ce qui a permis à David d’ouvrir les yeux. L’incertitude est ce qui nous pousse à chercher des options. Nathan savait qu’il était impossible de changer une personne, mais vous pouvez la motiver afin qu’elle change. Si vous voulez mener à bien votre mission d’entraide, le mieux est de soutenir cette personne durant son processus de changement, et non pas de l’agresser et de la rejeter. Il est difficile d’être toujours aussi judicieux que Nathan. Mais il y a toujours une façon d’aider une personne à ouvrir les yeux sans s’engager dans un affrontement agressif, qui porte très souvent préjudice à toutes les personnes concernées. Si une personne proche de vous est dans le déni, vous saurez comment faire pour l’aider après avoir lu cela. Ne l’approuvez pas, ne cédez pas, et évitez de l’affronter de façon directe. La meilleure chose à faire est de lui donner ce livre. Lorsqu’elle lira l’histoire de Nathan et du roi, elle sera peut-être prête à dire « Je suis cette personne ». Si vous ressentez le besoin de vous défaire d’une mauvaise habitude, vous êtes déjà à l’étape 2.
-----------------------------------------------------------------------------C’est ici la fin de cet extrait du livre « Mauvaises habitudes : enfin libre ! ». Afin de prendre connaissance de l’intégralité de cet ebook, je vous invite à vous visiter la page de présentation de l’ebook complet en cliquant sur le lien ci-dessous : http://vasur.fr/l7orv Je vous donne rendez-vous de l’autre côté. Amicalement, Patrick http://www.chassez-vos-mauvaises-habitudes.fr/
PS: Ce livre est l'un des nombreux ouvrages disponibles dans la collection du Cercle des Droits de Label Privé. N'hésitez pas à y jeter un oeil à l'occasion.
PS2 : Si vous appréciez la lecture et les surprises, inscrivez-vous sur GratuiBook et recevez gratuitement chaque semaine un nouveau livre dans son intégralité.