Végane, MAIS PAS PLATE ! avec
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MOT DE JESSIE
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Je mangeais de la viande et buvais un grand verre de lait chaque jour. Bien que mes repas étaient simples, j’ai eu la chance d’avoir une mère et une grand-mère qui cuisinaient pour moi. Soupe Lipton, fromage coupé en cubes, pâtes, patates pilées, viande et carottes formaient la plupart de mes repas.
n sortant d’Occupation Double, jamais je n’aurais imaginé l’impact qu’a eu mon passage à l’émission. Je reçois encore des messages par centaines de gens qui s’intéressent au véganisme et, toutes les fois, ça me touche profondément. Comme mon implication se fait à travers ma vie avec PH, j’ai réussi à trouver un équilibre entre mon activisme et le partage de solutions et d’alternatives. Ensemble, on réussit à créer un changement, que ce soit pour les animaux, pour la santé des humains ou pour la planète.
Côté bouffe, c’est certainement ma grand-mère qui m’a le plus influencée. Elle m’a transmis son appétit. Pour moi, un repas n’était pas complet sans une soupe en entrée et un gâteau comme dessert. J’ai toujours aimé manger, mais mon désir de cuisiner ne s’est développé que beaucoup plus tard dans ma vie. Le critère que je recherchais en premier lorsque venait le temps de cuisiner : la simplicité de la recette. Cette simplicité est au cœur de notre livre.
En partageant ma vie avec PH, et en la montrant en partie au public, je peux démontrer à toutes et à tous comment ce mode de vie est positif. Quand j’ai découvert celui-ci, lentement mais sûrement, j’étais seule. Je n’avais pas la chance de côtoyer au quotidien quelqu’un de plus informé que moi à ce sujet, contrairement à PH.
Depuis ma transition, j’ai côtoyé des véganes de tous les horizons. J’ai parcouru l’Amérique, et j’ai découvert l’étendue des possibles de ce type de cuisine. J’ai ramené cette connaissance avec moi. Toutes ces saveurs dans mon quotidien. Certains le voient comme une restriction, mais c’est en fait une ouverture. Une ouverture vers l’inconnu. Revoir certaines de nos habitudes et aller vers un monde plus beau. Un monde où la tolérance et la justice peuvent rimer avec saveur et plaisir. C’est faire du mieux possible, le plus souvent possible, pour vivre avec compassion envers soi-même et envers les autres humains, les animaux et l’environnement.
À mon rythme, je me suis éduquée sur le véganisme. Par étapes. Ça a pris plusieurs années avant que je puisse me dire végane. Changer de mode de vie peut être excitant, mais peut aussi faire peur parfois. Si j’avais eu en ma possession un livre comme celui que vous tenez dans vos mains, ma transition aurait été grandement facilitée. C’est pour cette raison que le projet de livre de recettes m’attirait tant. Je voulais offrir quelque chose qui faciliterait la vie, qui donnerait les outils, les informations et les idées que j’aurais aimé avoir il y a plusieurs années.
Dans mon cas, c’est ma curiosité qui s’en voit rassasiée. Je découvre de nouvelles choses tous les jours, de nouveaux aliments. Mon alimentation est plus diversifiée qu’elle ne l’a jamais été.
En regardant mon parcours, mon éducation, mes influences et les traditions de ma famille, on n’aurait pas pu prédire que j’embrasserais le mouvement du véganisme. J’ai grandi en campagne, entre le Lac-Etchemin et Sainte-Marie de Beauce. Mon entourage se composait principalement de chasseurs, de fermiers. De grands consommateurs de produits d’origine animale.
Avec ce livre, vous serez en mesure de diversifier la vôtre. Et croyez-moi… vous ne regretterez rien.
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Manger 100 % végétal
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Consommer exclusivement des aliments d’origine végétale, c’est accessible à tous et moins compliqué qu’on le pense ! Pour vous le démontrer, nous avons fait appel à Anne-Marie Roy, diététiste-nutritionniste, avec qui Jessie et PH ont suivi une formation de douze semaines afin de s’introduire aux bases de l’alimentation végétale. Apprenez-en plus sur ce mode d’alimentation qui vous fera découvrir de nouveaux aliments, de nouvelles saveurs et de nouvelles façons de cuisiner, et ce, dans la simplicité ! Merci à Anne-Marie Roy, diététiste-nutritionniste diplômée de l’Université Laval (Clinique Renversante, cliniquerenversante.com), pour sa précieuse collaboration.
Manger végétal, c’est quoi ? Contrairement au végétarien qui élimine la viande, mais qui consomme certains aliments d’origine animale (produits laitiers, poisson et fruits de mer, et parfois œufs), le végétalien se nourrit exclusivement d’aliments d’origine végétale. Le végane s’alimente à la manière du végétalien, mais son engagement va au-delà de l’alimentation : il adopte un mode de vie fondé sur le rejet de toute forme d’exploitation ou de cruauté animale. Cela signifie qu’en plus d’éviter la chair animale et les sous-produits animaux, il refuse de vivre en utilisant des produits qui y sont associés (fourrure, cuir, laine, soie, cosmétiques testés sur les animaux, etc.). Il est intéressant de comprendre les différents types de végétarisme, mais il n’est pas nécessaire de se catégoriser. Il faut « Manger végane plutôt voir ce processus comme une n’est pas synonyme de découverte d’un nouveau mode de vie “ j’arrête de ”, mais plutôt et de nouvelles expériences culinaires. de “ je remplace par” et de “je découvre” ! » – Jessie et PH Mais pourquoi choisir de se tourner vers les végétaux ? Pour des raisons éthiques et environnementales ainsi que pour des raisons de santé, principalement. Les animaux sont des êtres sensibles qui ressentent eux aussi des émotions et de la douleur, et leur exploitation pose un problème d’ordre éthique, moral et politique. Lorsque l’on sait en plus que l’élevage et la production de produits animaux ont de graves conséquences environnementales (production de gaz à effet de serre, déforestation, disparition de certaines espèces, pollution de l’air, des sols et des rivières, gaspillage d’eau, etc.), on peut aussi considérer l’alimentation végétale comme un acte militant écologique.
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En mangeant végétal, on est gagnant !
Pourquoi a-t-on peur de manger végétal ?
Même si les aliments du règne animal sont répandus, il est prouvé qu’il n’est pas nécessaire d’en consommer : les végétaux nous fournissent tout ce dont nous avons besoin pour bénéficier d’une alimentation saine et équilibrée. En plus de fournir des nutriments essentiels au bon fonctionnement de l’organisme, ils procurent plusieurs protecteurs absents des produits animaux : des fibres, des prébiotiques, de même que des phytonutriments reconnus pour améliorer le système immunitaire et la santé cardiovasculaire ainsi que pour leur effet antioxydant, anti-inflammatoire et anti-cancer.
La preuve n’est plus à faire : les produits animaux ne sont pas absolument essentiels à la santé humaine. Dans ce cas, qu’est-ce qui explique que certaines personnes ont peur de végétaliser leur alimentation ? Et d’où viennent les inquiétudes de certains proches à qui on annonce un changement de cet ordre ? Cela s’explique en partie par le fait que la consommation de produits animaux est ancrée dans notre culture. Les cours de nutrition étant absents des écoles, l’industrie alimentaire a plus d’influence sur nous. Or, lorsque l’on mange végétalien, tant que l’on insiste sur la variété et la qualité, il y a très peu de risques de carences, puisque les végétaux à eux seuls peuvent subvenir à nos besoins (à l’exception de la vitamine B12). Dans plusieurs régions du globe, l’alimentation repose sur la consommation de végétaux, Le secret pour et cela n’affecte pas la santé aller chercher tous de ces populations – c’est les nutriments dont le même plutôt le contraire ! corps a besoin et favoriser La clé, c'est de se tenir bien une bonne santé : manger informé en ce qui a trait à diversifi é, coloré et la nutrition afin de dévelople moins transformé per un esprit plus critique et possible ! ainsi de pouvoir faire des choix plus éclairés.
Les bénéfices d’une alimentation végétale bien équilibrée sont de plus en plus prouvés : de nombreuses études scientifiques ont démontré qu’elle diminue les risques d’obésité, de maladies cardiovasculaires, d’hypertension artérielle, de diabète de type 2 ainsi que de cancer (du côlon et de la prostate, surtout). L’alimentation végétale favorise aussi l’amélioration du bien-être général et l’augmentation de l’espérance de vie. Parmi les études sérieuses ayant permis de tirer ces conclusions, on retient notamment l’EPIC Oxford et la Adventist Health Study-2 (AHS-2). Ces deux études sont toujours en cours et font appel à de grandes cohortes composées d’individus au mode de vie similaire et soucieux de leur santé. La première a vu le jour en 1993 et comprend 65 000 participants du Royaume-Uni ; la seconde est née en 2002 et s’effectue avec la collaboration de 96 000 participants d’Amérique du Nord. Les résultats démontrent clairement qu’une alimentation basée sur les végétaux pourrait aider à prévenir et parfois même renverser certaines maladies chroniques. Si les études cliniques sont plus difficiles à réaliser, les études épidémiologiques permettent quant à elles de connaître les habitudes alimentaires de populations de différentes régions du globe et leur impact sur la santé. Par exemple, les démographes Gianni Pes et Michel Poulain ont identifié des « zones bleues », c’est-à-dire des régions du monde où les gens partagent des caractéristiques communes leur permettant de mener une vie active jusqu’à 90 ans et plus. Il s’agit de régions où l’alimentation Selon l’Academy se base surtout sur les of Nutrition and végétaux. Voici les cinq Dietetics (eatright.org), zones les plus reconnues : l’alimentation végétale convient à tous les cycles de • Loma Linda (Californie) vie : l’enfance, l’adolescence, • Okinawa (Japon) l’âge adulte, la grossesse et • Sardaigne (Italie) l’allaitement. Elle convient • Icarie (Grèce) aussi aux athlètes. • Péninsule de Nicoya (Costa Rica) 15
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DÉJEUNERS Pour les véganes, le déjeuner est très excitant, car c’est l’occasion de mettre de la couleur dans la journée, tout en assurant l’énergie nécessaire pour soutenir n’importe quel style de vie. Souvent, les déjeuners peuvent être préparés à l’avance, ce qui rend le tout encore plus pratique pour la vie qui va de plus en plus vite ! Comme on nous dit depuis que nous sommes tout petits, le déjeuner est le repas le plus important de la journée : raison de plus pour qu’il soit grandiose !
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DÉJEUNERS
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DÉJEUNERS
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Smoothie bowl beurre d’arachide et banane caramélisée PRÉPARATION 15 MINUTES | QUANTITÉ 4 PORTIONS
Par portion : 377 calories ; protéines 6 g ; matières grasses 19 g ; glucides 55 g ; fi bres 6 g ; fer 1 mg ; calcium 145 mg ; sodium 124 mg
625 ml (2 ½ tasses) de bananes congelées coupées en rondelles 375 ml (1 ½ tasse) de boisson aux amandes nature non sucrée 60 ml (¼ de tasse) de beurre d’arachide 5 ml (1 c. à thé) d’extrait de vanille 3 dattes dénoyautées POUR LA GARNITURE : 30 ml (2 c. à soupe) d'huile de noix de coco 1 banane mûre coupée en rondelles 250 ml (1 tasse) de bleuets
1. Dans une poêle, chauffer l’huile de noix de coco à feu moyen. Faire caraméliser les rondelles de banane quelques minutes de chaque côté. Retirer du feu et laisser tiédir. 2. Dans le contenant du mélangeur, déposer les bananes congelées, la boisson aux amandes, le beurre d’arachide, la vanille et les dattes. Émulsionner 1 minute, jusqu’à l’obtention d’une texture homogène. 3. Répartir le smoothie dans quatre bols. Garnir de rondelles de banane caramélisées, de bleuets et de copeaux de noix de coco.
Le beurre d’arachide est le meilleur ami du végane. C’est également mon complément de déjeuner préféré. Jusqu’ à tout récemment, mes déjeuners ne se constituaient presque que de toasts au beurre d’arachide avec des tranches de bananes. C’est pourquoi ce smoothie bowl est le mélange parfait pour moi. En plus du goût de coco, les bananes frites ajoutent une tout autre dimension au beurre d’arachide. Ce bol déjeuner est, pour moi, le déjeuner parfait !
60 ml (¼ de tasse) de copeaux de noix de coco rôtis
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COLLATIONS
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Bretzels
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PRÉPARATION 30 MINUTES | TEMPS DE REPOS 1 HEURE | CUISSON 18 MINUTES | QUANTITÉ 6 BRETZELS Par portion : 230 calories ; protéines 8 g ; matières grasses 2 g ; glucides 42 g ; fi bres 1 g ; fer 2 mg ; calcium 28 mg ; sodium 1 763 mg
180 ml (¾ de tasse) de boisson de soya non sucrée à température ambiante 30 ml (2 c. à soupe) de sirop d’érable 60 ml (¼ de tasse) d’eau 10 ml (2 c. à thé) de sel 15 ml (1 c. à soupe) de levure instantanée à levée rapide 500 ml (2 tasses) de farine tout usage 30 ml (2 c. à soupe) de bicarbonate de soude 5 ml (1 c. à thé) de gros sel POUR LA SAUCE MOUTARDE ET ÉRABLE : 45 ml (3 c. à soupe) de moutarde de Dijon 22,5 ml (1 ½ c. à soupe) de sirop d’érable
1. Dans un petit bol, mélanger les ingrédients de la sauce. Réserver. 2. Dans le contenant du robot culinaire muni d’une lame à pétrir en plastique, verser la boisson de soya, le sirop d’érable, l’eau, le sel et la levure. Mélanger en ajoutant graduellement la farine jusqu’à l’obtention d’une boule de pâte. 3. Sur une surface farinée, pétrir la pâte 5 minutes. 4. Déposer la pâte dans un bol légèrement huilé et couvrir d’une pellicule plastique. Laisser reposer 1 heure dans un endroit chaud. 5. Au moment de la cuisson, préchauffer le four à 230 °C (450 °F). 6. Séparer la pâte en six parts. Façonner chacune des parts en un cylindre d’une longueur de 40 cm (15 ¾ po). 7. Avec chaque cylindre de pâte, former un « U ». Replier le cylindre en croisant les extrémités afi n de créer une forme de bretzel. Sceller les extrémités des bretzels avec un peu d’eau. 8. Dans une grande casserole d’eau bouillante, verser le bicarbonate de soude. Cuire un bretzel à la fois 30 secondes. Assécher sur du papier absorbant. 9. Transférer les bretzels sur une plaque de cuisson tapissée de papier parchemin. Parsemer de gros sel. Presser légèrement pour que le sel adhère à la pâte. 10. Cuire au four de 15 à 20 minutes, jusqu’à ce que les bretzels soient dorés. Servir avec la sauce.
½ citron (jus)
Notre collation idéale pour écouter un fi lm en amoureux ! On peut sentir l’odeur merveilleuse partout dans l’appartement et, à ce moment précis, on sait que c’est la soirée cinéma qui commence. La mémoire sensorielle y est pour beaucoup, et nous nous assurons de multiplier les occasions d’y faire appel. Rares sont les bretzels qui survivent à cette soirée… – Jessie et PH 62
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REPAS PRINCIPAUX
Poutine Occupation Double
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PRÉPARATION 25 MINUTES | CUISSON 35 MINUTES | QUANTITÉ 4 PORTIONS
gue Par portion : 627 calories ; protéines 30 g ; matières grasses 23 g ; glucides 76 g ; fi bres 7 g ; fer 7 mg ; calcium 159 mg ; sodium 1 631 mg
POUR LES FRITES : 5 à 6 pommes de terre 45 ml (3 c. à soupe) d’huile végétale
1. Préchauffer le four à 220 °C (425 °F). 2. Couper les pommes de terre en bâtonnets. Déposer sur une plaque de cuisson tapissée de papier parchemin. Arroser d’huile et remuer. Cuire au four 30 minutes.
POUR LES GRAINS DE TOFU :
3. Pendant ce temps, défaire le tofu en morceaux de la même taille que celle du fromage en grains.
1 bloc de tofu ferme de 454 g
4. Dans une casserole, porter l’eau à ébullition. Incorporer le gros sel et le vinaigre de cidre. Ajouter le tofu et laisser mijoter 8 minutes. Égoutter.
750 ml (3 tasses) d’eau 45 ml (3 c. à soupe) de gros sel 45 ml (3 c. à soupe) de vinaigre de cidre POUR LA SAUCE : 15 ml (1 c. à soupe) d’huile d’olive ½ petit oignon haché 750 ml (3 tasses) de bouillon de légumes 30 ml (2 c. à soupe) de tamari 30 ml (2 c. à soupe) de pâte de tomates 30 ml (2 c. à soupe) de sirop d’érable 5 ml (1 c. à thé) de vinaigre de cidre 2,5 ml (½ c. à thé) de paprika fumé doux 2,5 ml (½ c. à thé) de thym haché
5. Dans la même casserole, chauffer l’huile d’olive à feu moyen. Cuire l’oignon de 2 à 3 minutes. 6. Incorporer le reste des ingrédients de la sauce dans la casserole, à l’exception de la farine. Porter à ébullition, puis laisser mijoter de 3 à 5 minutes à feu doux. 7. Incorporer graduellement la farine en fouettant et cuire jusqu’à ce que la sauce ait épaissi. 8. Répartir les frites dans les bols. Garnir de grains de tofu et napper de sauce.
Beaucoup de personnes m’ont demandé la recette de la poutine que j’avais concoctée à Occupation Double lors du concours de cuisine. Là-bas, je manquais d’ équipement et d’ ingrédients pour faire justice au véganisme, mais je crois que le résultat a somme toute été très apprécié. Surtout par PH ! En sortant, j’ai retravaillé cette recette avec de nouvelles options et de nouvelles idées afi n de créer l’ultime poutine végane qui comblera tous ceux qui ont peur de s’en ennuyer. Elle est également meilleure pour la santé qu’une poutine traditionnelle, alors ne vous sentez pas mal de terminer vos soirées bien arrosées avec cette recette ! – Jessie
Sel et poivre au goût Assaisonnements italiens ou fumée liquide au goût 60 ml (¼ de tasse) de farine
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