POTAGER
le plus simple au monde Tous les meilleurs trucs enfin rassemblĂŠs
demander à DEV si choisie
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L’art de jardiner dans le plaisir et la simplicité ! Quel bonheur de voir apparaître chaque printemps les toutes premières feuilles de son potager, et quelle fierté de mordre à belles dents dans un fruit ou un légume que l’on a soi-même cultivé ! De nos jours, grâce aux nouvelles techniques de culture et aux accessoires parfaitement adaptés au quotidien des familles, le jardinage est plus que jamais à la portée de tous. La preuve ? Il s’adresse désormais tant à ceux qui possèdent une vaste cour qu’à ceux qui profitent d’un petit balcon en ville ! Si le jardinage connaît un tel regain de popularité ces dernières années, c’est notamment parce que l’on s'efforce de manger local, bio et écolo. Fini la production de gaz à effet de serre liés au transport, exit les pesticides et les récipients de plastique ! À ce chapitre, faire passer nos légumes directement du potager à notre assiette n’a pas d’égal ! D’ailleurs, ouste le gaspillage alimentaire : en ayant à portée de main son propre potager, il est possible de récolter uniquement la quantité de légumes dont on a besoin jour après jour et, bien sûr, de mettre en conserve ou de congeler ce qu’il en reste à la fin de la saison pour en profiter toute l’année. Et tout ça, c’est sans compter que de plus en plus d’études avancent que le jardinage a un effet bénéfique sur le moral et la santé ! Que vous croyiez déjà tout savoir de cet art ou que vous en soyez à vos premières armes, ce livre bondé d’astuces saura certainement vous en apprendre davantage et vous éclairer tout au long de vos activités de jardinage. À vos pelles, prêts, jardinez !
L’équipe de la rédaction
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Faire son potager à partir de zéro
Vous en êtes à votre tout premier potager ? Avant de lever la première pelletée de terre, suivez nos conseils d’experts pour faire un choix éclairé quant à l’emplacement et au type de potager qui vous conviendront le mieux !
L’emplacement idéal pour le potager Une erreur fréquente des nouveaux jardiniers consiste à laisser le hasard ou l’esthétisme décider de l’emplacement du potager. En fait, un potager bien positionné est le premier pas vers une récolte de fruits, de légumes et de fines herbes abondante ! Dans chaque cour et sur chaque balcon, il existe un emplacement de prédilection pour l’installation de son potager : une brève analyse des critères suivants vous permettra de le déterminer.
LE TRUC DU jardinier
1 L’ensoleillement
A priori, il n’existe pas d’endroit trop ensoleillé pour faire son potager. Puisque la grande majorité des légumes préfèrent le plein soleil – même si certains peuvent se contenter de mi-ombre –, il est toujours préférable que le potager profite d’un maximum d’ensoleillement par jour, soit idéalement 8 heures et minimalement 6 heures. En effet, les plantes potagères sont plus exigeantes en ensoleillement que les vivaces et les annuelles. Bien sûr, certains spécimens, particulièrement ceux qui ont tendance à monter rapidement en graines, comme les laitues, ont aussi besoin d’ombre. Or, pour leur en offrir suffisamment, il suffira de positionner près d’eux d’autres légumes poussant en hauteur. Ces derniers agiront ainsi comme des parasols, et ce, de manière tout à fait naturelle. Vive la bonne cohabitation !
Lorsque vous aurez prévu passer une journée entière à la maison et que le soleil sera au rendez-vous, installez des piquets aux quatre coins de l’emplacement convoité pour votre potager. Vérifiez d’heure en heure si ces piquets sont ensoleillés et notez bien à quelles heures ils le sont : cela vous aidera à déterminer si l’endroit profi te de suffisamment de soleil pour y aménager votre potager ainsi qu’à déterminer quels spécimens planter à quel endroit dans le potager en fonction de leurs besoins en ensoleillement. Toutefois, comme la présence de feuilles dans les arbres influence l’ensoleillement dans la cour, notez qu’il vaut mieux eff ectuer ce test vers la fin de l’été, lorsque les arbres sont bien garnis.
Photos : Shutterstock.
Mesurer le degré d’ensoleillement
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LE TRUC DU jardinier
2 Le vent
Si toutes les plantes potagères préfèrent grandir dans un endroit dégagé et à l’abri des vents, certaines, comme les poivrons, y sont à ce point sensibles que les bourrasques peuvent être fatales. Pour que votre potager soit bien protégé des vents, il convient d’orienter celui-ci au nord-sud. Un coup d’œil à une boussole vous orientera !
Protéger son potager du vent Oubliez d’emblée les clôtures, car elles feraient de l’ombre au potager ! Une astuce fréquente pour protéger le potager du vent consiste à planter une petite haie d’arbres fruitiers près de ce dernier, comme une série de framboisiers, de cassissiers ou de groseilliers. Ni trop hauts ni trop denses, ceux-ci pourront freiner en partie les bourrasques tout en laissant passer les rayons du soleil. Cela dit, évitez à tout prix de planter ces arbres fruitiers trop près du potager, car leurs rhizomes (leurs tiges souterraines) pourraient l’envahir en peu de temps.
3 Les arbres
LE TRUC DU jardinier
Votre terrain comporte des arbres ? Il est primordial que votre potager soit aménagé loin de ceux-ci, d’autant plus s’il s’agit d’arbres imposants tels que des érables, des saules, des marronniers, des bouleaux, des épinettes ou des peupliers. Ces arbres produiront en effet de l’ombre sur le potager, en plus de le priver de l’arrosage naturel engendré par les averses et de lui faire compétition sur le plan des nutriments nécessaires à la croissance des plantes potagères. Sans compter que leurs longues et vaillantes racines risquent de se faufiler jusqu’au potager et de vous obliger à désherber encore plus régulièrement. Bref, pour éviter tous ces problèmes, calculez une distance d’au moins cinq mètres entre le potager et les arbres.
Vérifier l’étendue des racines Pour savoir si les racines de vos arbres se rendent jusqu’à l’emplacement prévu pour votre potager, enfoncez une pelle à jardin dans le sol à cet endroit. En règle générale, les racines s’étendent jusqu’à un tiers plus loin que l’envergure de l’arbre. Si vous vous heurtez à des racines ligneuses ‒ celles qui forment la structure du système racinaire et qui ressemblent à des branches ‒, hélas, vous devrez vous en éloigner davantage.
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Fruits & légumes 66
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Fruits & légumes
Brocoli Nom commun : brocoli Nom latin : Brassica oleracea var. italica Famille : brassicacées Type : légume-fleur Type de sol : riche, frais et bien drainé Exposition : plein soleil Arrosage : régulier Plantation : pour du brocoli hâtif, on sème à l’intérieur 8 semaines avant le dernier gel. On repique les semis au jardin 2 semaines avant le dernier gel, autour de la mi-mai, en prenant soin de recouvrir les tiges de 2,5 cm de terre et d’utiliser un abri (cloche, couverture flottante) pour les protéger du gel et des ravageurs. On peut retirer l’abri dès la mi-juin. Pour du brocoli tardif, on sème directement à l’extérieur 2 semaines avant le dernier gel. Dans les deux cas, on ajoute du compost et on utilise un engrais qui contient de l’azote. Profondeur des semis : 0,6 mm Distance entre les plants au potager : 50 cm Hauteur : 60 cm Parties comestibles : tiges, feuilles et boutons de fleurs immatures (têtes de brocoli)
Récolte : on récolte la tête principale du brocoli lorsque celle-ci est bien verte et que sa taille est d’environ 8 à 10 cm. On doit la cueillir sans attendre que le vert ne s’éclaircisse, changement qui indique que les fleurs écloront (les têtes de brocoli sont des boutons de fleurs immatures). Si on laisse le plant en terre après la première récolte, on peut espérer d’autres pousses latérales plus petites, mais comestibles. Maturité des plants : de 50 à 80 jours Sensibilité : altise du chou, mouche du chou, mildiou et pucerons. Effectuer une rotation chaque année, utiliser une couverture flottante au printemps et éviter d’arroser le feuillage (voir les pages 192 à 201). Variétés recommandées : ‘Early Emerald’ (hâtif), ‘Goliath’ (hâtif), ‘Arcadia’ (tardif), ‘Marathon’ (tardif) et ‘Purple Peacock’ (violet, très rustique, résistant aux insectes). En cuisine : les fleurons de brocoli peuvent servir de crudités ou de base pour une salade de légumes croquante. Ils sont aussi souvent cuits à la vapeur et mangés en accompagnement des viandes et des poissons. On peut également les intégrer aux potages, aux pâtes, aux omelettes et même aux smoothies verts. Les pieds de brocolis sont eux aussi comestibles, à condition de les éplucher.
jardinier
Éviter la chaleur Puisque le brocoli ne supporte ni la sécheresse ni la canicule, il faut toujours ajouter une couche de paillis au pied des plants pour maintenir le sol humide.
Se débarrasser des vers Votre brocoli fraîchement cueilli est rempli de vers ? Pas de panique ! Il suffi t de le faire tremper de 20 à 25 minutes dans l’eau salée. Ainsi, les vers se délogeront facilement et remonteront à la surface.
Photo page de droite : Shutterstock.
LES TRUCS DU
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Fines herbes
Cari Nom commun : cari Nom latin : Helichrysum italicum (immortelle d’Italie) Famille : astéracées Catégorie : annuelle Type de culture : pots ou potager Type de sol : bien drainé, riche ou pauvre Exposition : plein soleil, tolère la mi-ombre Arrosage : modéré
Partie comestible : feuilles Récolte : à l’aide d’un sécateur propre, couper les tiges à la base du plant et récolter les feuilles. Sensibilité : oïdium. Supprimer rapidement les parties atteintes d’oïdium pour éviter que le champignon ne se propage (voir les pages 192 à 201).
Plantation : les semences de cari ne sont pas Variété recommandée : ‘Serotinum’ (buissonnant, offertes dans les jardineries. On se adapté à la culture en pot) procure donc de jeunes plants que En cuisine : les feuilles de cari frais Le l’on transfère dans des pots ou peuvent aromatiser la crème sure saviez-vous ? directement au potager une fois et les mayonnaises parfumées pour les risques de gel passés. Le cari est considéré accompagner des crudités ou du pain comme une vivace dans Distance entre les plants : 30 cm naan, par exemple. Elles peuvent son pays d’origine (l’Italie), également aromatiser les salades Hauteur : 25 cm mais comme une annuelle de macaronis et les garnitures ici. Pourquoi ? En raison des à sandwich à base de poulet. conditions climatiques, Les branches munies de feuilles qui ne sont pas les peuvent rehausser les divers mijotés à mêmes ! l’indienne (ne pas oublier de retirer les branches à la fin de la cuisson).
LE TRUC DU
jardinier Nombre de jardiniers cultivent l’Helichrysum italicum pour profiter de ses fleurs jaunes à capitules qui dégagent une forte odeur de cari et qui durent très longtemps, d’où son nom commun « immortelle d’Italie ». En le faisant sécher la tête en bas à l’intérieur, vous obtiendrez un joli bouquet odorant qui égayera votre décor pendant plusieurs mois. Et si vous ne souhaitez pas vous créer un bouquet, taillez quand même les fleurs lorsqu’elles sèchent : vous aiderez ainsi le plant à se régénérer. À la fin de l’été, vous pouvez rentrer votre plant de cari à l’intérieur et tenter de le faire survivre jusqu’au retour de la belle saison, et ce, même s’il s’agit d’une plante annuelle !
Photo : Shutterstock.
Récolter les fleurs
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Ciboulette Nom commun : ciboulette Nom latin : Allium schoenoprasum Famille : amaryllidacées Semences : lorsque les fleurs de la ciboulette sont séchées, on les froisse avec les doigts pour en cueillir les graines.
Catégorie : vivace Zone de rusticité : 3
Sensibilité : pourrissement des bulbes dû à l’excès d’humidité. Porter une attention particulière au drainage (voir les pages 192 à 201).
Type de culture : pots ou potager Type de sol : bien drainé Exposition : soleil, mi-ombre
Variétés recommandées : ‘Groleau’ (saveur prononcée, feuilles tubulaires, fleurs violettes) et ciboulette à l’ail (Allium tuberosum), aussi appelée «ciboulette chinoise» (goût d’ail, feuilles aplaties, fleurs blanches).
Arrosage : modéré Semis : semer à l’intérieur dès la mi-mars ou à l’extérieur dès la mi-mai. Il est possible de multiplier la ciboulette par division au printemps et à l’automne.
En cuisine : la ciboulette traditionnelle peut remplacer l’oignon vert dans les salades, les vinaigrettes et les sauces aromatisées. Une fois finement ciselées, les tiges tubulaires forment de petites rondelles parfumées qui donnent un look chic aux tartares, aux tapas et aux huîtres. Le goût de la ciboulette à l’ail se rapproche plutôt de celui des gousses d’ail. On l’utilise donc en remplacement de l’ail, en prenant soin de l’ajouter en fin de cuisson, puisque son goût s’altère à la chaleur.
Distance entre les plants : 30 cm Hauteur : de 30 à 45 cm Parties comestibles : feuilles, fleurs et graines Récolte : lorsque le plant atteint de 15 à 20 cm de hauteur, on taille les tiges à l’aide d’un sécateur propre à environ 5 cm du sol. Les fleurs sont aussi comestibles.
LES TRUCS DU
jardinier
Prolonger la saison Pour profi ter de ciboulette fraîche une partie de l’hiver, faites-en pousser dans un pot et laissez ce dernier geler une ou deux fois à l’extérieur avant de le rentrer, vers la fin novembre ou le début décembre. La ciboulette étant de nature rustique, si vous la rentrez après lui avoir fait subir une gelée, elle agira comme si le printemps était arrivé et produira à nouveau dès le mois de décembre.
Ornementale, mais envahissante ! La ciboulette traditionnelle (fleurs violettes) et la ciboulette à l’ail (fleurs blanches) sont si jolies que les jardiniers s’en servent souvent comme variété ornementale dans les platebandes plutôt que de les inclure au potager ou dans des bacs à fines herbes. Toutefois, sachez que ces variétés peuvent devenir envahissantes si vous ne coupez pas leurs fleurs lorsqu’elles commencent à faner (signe que les capsules de graines mûrissent) et que les semences tomberont éventuellement au sol. Pailler le sol est un autre bon moyen de prévenir l’envahissement.
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