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Jardin

REGARDS C R É AT I F S

E/HIVER 2018 - N° 27 - 2,60e AUTOMN

Des fleurs au jardin

Osez les mariages de saison Jardin d’intérieur

Eclatant fittonia

Déco

Tendances et astuces

Animalerie

Choisir le meilleur couchage pour chien

Edito Profiter des douceurs et des couleurs de l’automne pour refleurir son jardin : l’automne arrive et tous ses plaisirs jardiniers avec ! Découvrez les coreopsis, rudbeckias et échinacées, reines des couleurs de l’hiver en p.4/5, et apprenez à associer bisanuelles et bulbes pour toujours plus de couleurs en p.14/15. Si vous avez plutôt envie de créer un jardin sec, c’est en p.8 et pour les gourmands qui souhaiteraient créer une fraiseraie, retrouvez nos conseils en p.22/23. Avant, pensez à améliorer la terre de votre potager (p.32/33) notamment à l’aide de votre propre compost (p.18). Si les premiers froid se font sentir et que vous êtes bien au chaud, voyagez dans les jardins en découvrant les arbres nuages en p.38/39. Côté intérieur, redécouvrez les magnifiques couleurs du fittonia en p.40-41, choisissez la plante verte idéale pour une pièce sombre en p.34/35, ou faites sécher les fleurs du jardin pour prolonger les plaisirs estivaux grâce à nos conseils en p.44/45. Pour créer en famille, retrouvez nos idées d’utilisation de caisses en bois p.52/53. Au sujet de nos amis les animaux, nous vous aidons à choisir le meilleur couchage pour votre chien en p.58/59, et à trouver les plantes idéales pour créer un paysage aquatique à vos poissons en p.56. Afin de protéger au mieux les oiseaux du jardin du froid, apprenez comment les nourrir en p.64.

REGARDS C R É AT I F S

Nous vous souhaitons une bonne lecture, que votre automne soit riche en activités au jardin, et n’oubliez pas à l’approche des Fêtes de fin d’année que toutes les idées cadeaux sont chez VillaVerde.

AUTOMNE/HIVER 2018 - N° 27 Toujours plus de nouveautés et de conseils sur villaverde.fr Suivez-nous sur :

Des américaines sans souci

Les bruyères : reines de l’hiver

Créer un jardin sec

Découvrez les conifères nains

10 bons gestes pour préparer l’hiver

Bisanuelles et bubles se marient

Législation

Compost : l’or noir des jardiniers

Shopping jardin

Créer une fraiseraie : c’est maintenant !

Inspirations artistiques végétales

Un amaryllis pour des années

Les fruits à chair sanguine

Serre de jardin : stop aux idées reçues

Enrichir la terre de son jardin

Plantes d’intérieur de l’ombre

Découvrez le potimarron

Niwaki : découvrez les arbres nuages

Jardin d’intérieur : ces éclatants Fittonias

Décorer des feuilles d’automne

Le grand retour des fleurs séchées

Déco : esprit Factory

Tendance déco contemporaine

Déco : si on adoptait le style tropical?

DIY : Des caisses en bois dans toute la maison

Chats : découvrez 3 races surprenantes

Plantes faciles pour paysage aquatique

Choisir le meilleur couchage pour nos chiens

Chats et chiens : mieux les nourrir

Shopping animalerie

Nourrir sainement les oiseaux du jardin

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Magazine semestriel édité par : SAS SEVEA, Parc St Hubert, 23 rue du Creuzat, 38080 L’Isle d’Abeau Direction de la publication : Coralie Dayras Conception, réalisation : Armelle Petit - 06 59 86 69 15 Rédaction : Rosenn Le Page, Coralie Dayras, Camille Bernard, Paola Nardelli Crédits photos et illustrations : Adobe Stock, Biosgarden, Ronan Kerloch Tirage moyen : 50 000 exemplaires Les dessins, photos et produits sont présentés à titre indicatif et ne constituent en rien des documents contractuels. Ne pas jeter sur la voie publique.

Le jardin

Des fleurs au jardin

Coréopsis, échinacéas et rudbeckias Des américaines sans souci Même si vous ne connaissez pas le nom de ces fleurs généreuses, leurs corolles vous sont familières. Elles sont devenues communes dans le fleurissement estival des espaces verts publics. Essayez-les au jardin, vous serez conquis !

Rudbeckias, échinacéas et coréopsis sont des cousines américaines des asters. Si elles accompagnent ses dernières dans les massifs d’automne, elles resplendissent aussi tout l’été. Leur floraison se remarque par son abondance et sa longueur. Ils s’épanouissent de l’été à l’automne et parfois même davantage, le coréopsis débutant parfois sa floraison en mai !

A chacun son rôle Les coréopsis portent leurs fleurs «papillon » sur des tiges fines : ils ondulent au moindre souffle, surtout les plus grands qui atteignent parfois 80 cm de haut (Coreopsis grandiflora, C. verticillata) et apportent de la légèreté à vos massifs. Les rudbeckias se caractérisent par leur robustesse : leurs tiges solides, dressées, forment, des touffes denses de fleurs en bouquet, un peu comme les grandes marguerites. Ils donnent du relief dans les massifs. Les échinacéas se reconnaissent tout de suite à leurs pétales légèrement retombants donnant à leur corolles en marguerite une drôle de forme en cône : on dirait un volant de badminton. Leur touffe évasée ajoute du volume aux massifs. Rudbeckias et 4

Le jardin

Prolongez le plaisir Les cœurs bombés des rudbeckias et des échinacéas sont décoratifs au jardin en hiver mais aussi à la maison. Faites-en sécher dans le courant de l’été. Cueillez les fleurs à complète maturité : n’attendez pas que les pétales fanent. Eliminez les pétales comme si vous effeuillez une marguerite. Réunissez les tiges en botte par 10 à 12 maximum. Suspendez la tête en bas dans un endroit sec, aéré et à l’ombre. En séchant, ils gardent leur aspect velouté Le Rudbeckia qui fait leur charme. Ils apporteront hirta, annuel, une touche d’originalité à vos « décos » produit des corolles de Noël par exemple. simples ou doubles, parfois très grandes et surtout arborent de belles nuances de couleurs cuivrées, pourprées, orangées sur ses pétales. échinacées sont facilement repérables à leurs gros cœurs proéminents : les premiers sont brun sombre, comme veloutés et les seconds, les plus gros, sont brun roux avec des reflets comme s’ils étaient irisés. Chez les échinacéas, les fleurs doubles perdent leur cœur bombé, alors qu’il reste présent chez les rudbeckias doubles.

Vivace ou annuel Tous trois sont parfaitement rustiques chez nous. Les échinacéas sont vivaces. En sol riche, bien drainé et surtout frais en été, ils durent longtemps, mais très sensibles aux excès (sol trop sec ou trop humide), ils peuvent se montrer éphémères. Coréopsis et rudbeckias sont annuels ou vivaces selon les espèces. Le Coreopsis tinctoria est la version annuelle des coréopsis. Il se reconnait au disque pourpre qui encercle son cœur jaune alors que les coréopsis vivaces arborent des fleurs jaunes ou, plus rarement, roses (C. rosea). Vous visez…

Du soleil, mais pas trop ! Ce sont des stars qui ne jouent pas les divas. Elles aiment le soleil, mais pas trop brûlant. Dans le Midi, elles préfèreront les expositions sud-ouest ou sud-est. Elles apprécient les sols riches et bien drainés. Le coréopsis est le plus tolérant sur la nature du sol : il s’adapte à tous les types de terrain. Le Coréopsis grandiflora pousse – et fleurit généreusement – même en sol sec et calcaire. Plantez-les au printemps ou à l’automne (dans les régions aux hivers pas trop rudes). Il est inutile de couper les fleurs fanées : ils perdent naturellement leurs pétales. En cas de sécheresse estivale, arrosez copieusement et régulièrement l’échinacéa pour prolonger sa floraison et sa durée de vie dans vos massif. Quand la floraison de ces belles américaines devient moins abondante, il est temps de les diviser, au printemps.

Choisissez…

Notre conseil…

Les plus grandes fleurs

Les rudbeckias annuels (R. hirta) et Rudbeckia nitida

Leurs corolles font entre 10 et 12 cm de diamètre, voire davantage pour certains rudbeckias annuels comme “Sonora” ou “Indian Summer”. Impressionnant !

La floraison la plus longue

Les coréopsis

Ils s’épanouissent de juin aux gelées sans discontinuer.

Les plus hautes

Le Rudbeckia nitida ou R. laciniata

Vigoureux, ils culminent entre 1,50 et 1,80 m de haut. Même si leurs tiges sont solides, il vaut mieux prévoir un tuteurage discret.

Les fleurs les plus insolites Les échinacéas à fleurs doubles

Le cœur brun qui est leur marque de fabrique disparait au profit de pétales contorsionnés : c’est très surprenant !

La plus grande variété de coloris

Longtemps cantonner au rose et au blanc, ils se trouvent maintenant en orange, écarlate, jaune… Il ne manque que les nuances de bleus.

Les échinacéas

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Au balcon... ou au jardin

Les bruyères

colorent l’hiver

Quand tout est gris dehors, les couleurs délicates et raffinées des bruyères d’hiver vous réchaufferont. Leur floraison « longue durée » vous promet un beau jardin tout l’hiver. Plantez-les dès l’automne… Au jardin, les bruyères forment rapidement des tapis roses, blancs ou carmin. Leurs délicates clochettes bravent le froid, la neige et le gel. Et leur floraison, très appréciée des abeilles, est vraiment de longue durée : les dernières fanent avec l’arrivée de beaux jours, en avril. Certaines bruyères prolongent même le décor au-delà de leur floraison arborant un feuillage également coloré jaune cuivré, vert jaune, panaché d’or ou de crème.

A chacune sa fleur De l’automne au printemps, trois espèces de bruyères font le show. Les bruyères communes (Calluna vulgaris) sont les plus hautes, mais les moins tolérantes au froid. Elles sont typiques des landes au sol acide. Leurs fleurs rappellent de petites étoiles.

Certaines ont même des fleurs qui ne s’ouvrent pas et gardent leur bel aspect très longtemps. Les plus précoces s’épanouissent dès août, mais c’est bien l’automne qu’elles resplendissent. Si vos hivers sont très froids et humides, préférez les bruyères des neiges ou bruyère alpine (Erica carnea) : Originaire des Alpes, elle forme des tapis très ras, et ses fleurs sont ovales et bien renflées. Leurs corolles forment un étui de protection pour le fruit qu’elles renferment. Les bruyères darleyensis (Erica x darleyensis), plus hautes, jusque 50 cm en pleine floraison pour certaines, sont également très rustiques. Ce sont des hybrides de la précédente aux corolles très semblables, les plus florifères de toutes les bruyères. Dans les régions à climat doux, les premières clochettes s’ouvrent dès Noël.

La bonne compagne Installez vos bruyères au pied des arbustes à feuillage persistant ou d’espèces à l’écorce décorative. En bordure de massifs, associées à des graminées comme la fétuque bleue ou les carex panachés, elles gagnent en légèreté. En compagnie de pin nains (Pinus mugo) ou des genévriers colonnaires comme la variété “Sentinel”, elles évoquent un paysage rocailleux de montagne. Avec des fougères, elles évoquent les sous-bois. Et si vous n’avez pas de jardin, elles prospèrent aussi en jardinière et pot pour agrémenter votre rebord de fenêtre ou votre balcon. Avec un accompagnement similaire : lierre, graminées à feuillage persistant, petits conifères… 6

Le jardin

Faciles à entretenir Les bruyères d’hiver seront au rendez-vous des frimas, au moins une dizaine d’années. C’est une arme redoutable contre les mauvaises herbes : elles forment rapidement une couverture dense du sol les empêchant de pousser. Plantez-les au soleil ou sous un ombrage léger en veillant à trouver un emplacement légèrement humide, en groupe de 3 à 5 plants de la même variété pour avoir un effet rapide. La bruyère commune préfère les sols acides à neutres. En revanche les bruyères des neiges et les bruyères darleyensis tolèrent des terres un peu calcaires. Un bon drainage du terrain renforce leur résistance au froid. A la plantation, ajoutez un peu sable à la terre en place si votre terrain est lourd. En pot, utilisez un mélange de terre de bruyère et

Les bruyères prospèrent aussi en jardinière et pot pour agrémenter votre rebord de fenêtre ou votre balcon.

de compost à parts égales. Et n’oubliez une bonne couche de drainage au fond du contenant ! Pour maintenir un tapis bien dense, taillez-les légèrement après la floraison pour éliminer les fleurs fanées et étalez une bonne couche de compost à leur base chaque printemps. C’est là tous les soins qu’elles vous demanderont.

Spécial récup’ Dans les régions où elle pousse à l’état sauvage, la bruyère servait traditionnellement, à confectionner des balais ou des litières. Si vous en avez beaucoup dans votre jardin, faites sécher vos déchets de tailles. Vous pourrez en tapisser le fond des cageots où vous conserverez vos légumes d’hiver (carottes, navets…). L’air circulant ainsi autour de vos légumes limite les risques de pourrissement.

Votre calendrier des floraisons Votre bruyère

Bruyère commune ou callune

(Calluna vulgaris)

Bruyère darleyensis

(Erica x darleyensis)

SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE

En fleurs

DÉCEMBRE JANVIER FÉVRIER

En fleurs

MARS AVRIL

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Au jardin

Elles se rient

du sec

Les graminées, bien choisies, vous aideront à mettre en valeur un endroit écrasé de soleil où les fleurs végètent. Quelques galets, des ardoises et elles vous y offriront un décor « 4 saisons ».

Jouez l’écrin minéral Misez tout sur l’aridité et optez pour un paillage minéral qui rappellera les sols caillouteux, les rocailles où ces herbes folles aiment à batifoler. Les briques concassées ajouteront à leur côté « campagne », parfait avec les cheveux d’ange. Les galets ou graviers, blancs ou gris clair, apporteront une touche « bord de mer », accentuée par des espèces aux feuilles bleutées telles la fétuque bleue et l’avoine vivace. Les ardoises ou les graviers anthracite donnent un style contemporain surtout si vous choisissez des graminées à la silhouette graphique comme le calamagrostis. Pour laisser la part belle à ces paillages décoratifs, plantez vos graminées en ilot en laissant de larges espaces vides entre chaque groupe. Osez les mélanges de couleurs. Ne reléguez pas forcément les plus hautes en fond de massif.

Depuis quelques années, les graminées sont entrées dans les jardins. Ceux qui les ont expérimentés savent quelle grâce leur présence apporte aux massifs de fleurs. Mais n’avez-vous jamais envisagé de les considérer comme des vedettes ? Elles n’ont pas leur pareil pour donner du charme, du naturel à un endroit écrasé de soleil. Parmi elles, vous trouverez les plantes les plus résistantes à la sécheresse. Nous vous en proposons une sélection des plus décoratives, qui vous permettront de composer un décor évolutif d’une saison à l’autre. Au printemps, c’est le vert tendre et rafraîchissant de leurs C’est malin jeunes feuilles ; puis viennent Après avoir travaillé le sol de votre jardin leurs épis tout en légèreté ; sec, couvrez la terre avec un feutre horticole avec l’automne, celles au ou géotextile. Vous empêcherez les mauvaises feuillage caduc prennent herbes de pousser : les graminées ne sont pas de lumineuses teintes toujours faciles à désherber. Votre paillage blondes ; durant l’hiver, minéral ne s’enfoncera pas dans la terre. Faites leurs silhouettes une découpe en croix dans le feutre à l’endroit ourlées de givre sont où vous souhaitez planter vos graminées. fascinantes. 8

Le jardin

La plus naturelle

Les meilleures pour le « sec »

Le cheveu d’ange (Stipa tenuifolia) aux fines feuilles souples en touffe évasée, vert tendre, puis blondes, se balance au moindre souffle. Elle se ressème spontanément. 30 à 50 (fleurs) cm de haut.

La plus spectaculaire

La plus bleue

L’avoine vivace (Helictotrichon sempervirens) est à feuilles persistantes et bleues, à la silhouette sphérique comme la fétuque, mais en version XXL. Haut. max en fleurs : 40 à 120 cm.

La fétuque bleue (Festuca glauca) est remarquable pour ses fines feuilles persistantes et sa silhouette naturellement en dôme. Elle donnera de la couleur à votre jardin sec en hiver. Haut. max en fleurs : 15 à 20 cm.

La plus volumineuse

La plus étonnante

La plus douce

La brize ou amourette (Briza media) produit des panicules de petits épis en cœur qui oscillent à la moindre brise : ce qui lui vaut le surnom de « hochet du vent ». Haut. max en fleurs : 20 à 50 cm.

L’herbe aux écouvillons (Pennisetum alopecuroides) se reconnait à ses épis plumeux, blanc rosé, si doux au toucher et ses feuilles souples. Haut. max en fleurs : 60 à 90 cm.

La belle d’automne

Le roseau de Chine (Miscanthus sinensis) croit en gerbe majestueuse que ses épis argentés viennent couronner à l’automne. Arrosez-le en cas de sécheresse estivale. Haut. max en fleurs : 1,5 à 2 m.

Le barbon (Andropogon gerardii), à la silhouette en gerbe serrée, reste discret jusque l’automne où elle se pare de nuances orange à rouge pourpré. Haut. max en fleurs : 70 à 150 cm.

La calamagrostis (Calamagrostis acutiflora) arbore de grands épis très gracieux, crème, brunissant. Ils restent très spectaculaires en hiver. Haut. max en fleurs : 40 à 100 cm.

La plus haute

Au balcon... ou au jardin

Conifères

Faites-en des joyaux

Ils sont petits, à la silhouette insolite. Ils assurent le décor 12 mois sur 12 avec leurs aiguilles ou écailles permanents. Les conifères nains sont précieux pour vos balcons, terrasses, rebords de fenêtre et même jardin. 10 Le jardin

Les conifères nains ressemblent à des bonsaïs ou des arbustes sculptés en topiaire, naturellement, sans qu’il soit nécessaire de les tailler. Vous disposez là de plantes d’exception à mettre en valeur. Ils forment une boule régulière telle l’épinette du Canada (Picea glauca) “Globe” ou le cyprès de Lawson (Chamaecyparis lawsoniana) “Green Globe” ; un dôme semblable à un coussin comme le sapin de Norvège (Picea abies) “Little Gem” ou le cryptoméria de Vilmorin (Cryptomeria japonica) “Vilmoriniana”. Ils se dressent vers le ciel comme une colonne étroite : le fuseau étroit, jaune d’or du genévrier commun (Juniperus communis) “Gold Cone” est impressionnant ; celui de la sapinette blanche (Picea glauca) “Sanders Bleu” a le charme des miniatures. Ils s’étalent en tapis comme le sapin de Corée (Abies koreana) “Green Carpet” aux superbes cônes violacés ou le sapin nain de Grèce (Abies cephalonica “Nana”). Les espèces bleues comme l’épicéa du Colorado (Picea pungens) “Prostata” ou le genévrier commun (Juniperus communis) “Blue Chip”, poussent, en général, plus lentement encore. Leur teinte insolite se marie bien avec un univers contemporain ou très dépouillé d’inspiration zen.

Un écrin pour ces bijoux Ces conifères remarquables méritent un écrin à la hauteur de leur esthétique. Cultivez-les de préférence en pot : il sera plus facile de les mettre en valeur. Choisissez soigneusement leur contenant. Son diamètre ne doit pas excéder celui du conifère de 5 à 6 cm quand il s’agit de forme en boule ou fuselée. Les formes étalées, en tapis, paraîtront encore plus originales dans les contenants hauts. Osez la répétition : 2 ou 3 pots avec le même conifère, placés côte à côte, feront davantage d’effet, surtout sur une grande terrasse. Si vous les installez au jardin, la rocaille est naturellement une bonne place mais pensez aussi à leur créer un décor spécifique : un massif sur graviers ou galets, une scène japonisante…

Soins minimum Plantez-les à l’automne ou au printemps. Les pins et les épicéas sont les mieux adaptés aux expositions bien ensoleillées. En revanche, les faux cyprès, ou chamaecyparis, et les sapins préfèrent une ombre légère à un emplacement trop brûlant. Utilisez un mélange de bon terreau (deux tiers) et de terre de bruyère (un tiers) pour les planter. N’oubliez pas une bonne couche de drainage au fond des pots. Pour éviter la déformation de leur silhouette, éliminez la neige qui s’accumule dessus. C’est là avec un arrosage régulier (lorsqu’ils sont en pot) les seuls soins qu’ils vous réclameront, une fois plantés.

A chacune de vos envies, un conifère nain… Pour remplacer une boule de buis topiaire, optez pour l’épinette du Canada (Picea glauca) “Globe”, le cryptoméria du Japon (Cryptomeria japonica) “Compressa” devant bronze en hiver, le cyprès de Lawson (Chamaecyparis lawsoniana) “Green Globe”, au feuillage très dense, ou le sapin baumier (Abies balsamea) ‘Nana’ qui préfère les situations légèrement ombragées. Pour imiter un bonsaï, plantez un pin noir nain (Pinus nigra “Pierrick Bregeon”) greffé sur tige. Pour simuler des cônes comme les ifs en topiaire, préférez la sapinette blanche (Picea glauca) ‘Sanders Bleu’, un mini cône de 50 cm de haut ou le sapin bleu du Colorado nain (Abies concolor “Archer’s Dwarf”). Pour un effet « tapis », plantez un genévrier commun (Juniperus communis) “Green Carpet” au feuillage changeant de couleurs avec les saisons, un genévrier des sables (Juniperus conferta) “Blue Pacific”, comme « collé » au sol, un genévrier couché nain (Juniperus procumbens ‘Nana’) aux pousses vert pomme, ou un sapin nain de Grèce (Abies cephalonica “Nana” ou “Meyers Dwarf”), d’un beau vert foncé, spécial « petits espaces » avec ses 30 cm de haut sur 60 cm de large. Pour de la couleur même l’hiver, choisissez le genévrier commun (Juniperus communis) “Gold Cone”, jaune d’or, en cône, le sapin noble (Abies procera) “Blue Hexe”, bleu, sphérique ou l’étonnant genévrier écailleux (Juniperus squamata) “Dream Joy”, aux jeunes pousses jaunes sur feuillage bleuté, tapissant.

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Jardin pratique

Préparez l’hiver Vos

bons réflexes Froid, pluie, neige, gel… les plantes sont mises à l’épreuve en hiver. Il suffit de presque rien pour les aider à mieux affronter cette saison difficile. Apprenez les gestes qui leur feront du bien…

Ne pas couper les restes de végétation

Surtout dans les régions aux hivers froids. Les restes secs de vos fleurs vivaces protègent leurs souches des grands froids et offrent aussi des refuges à la faune. Et, ce qui ne gâte rien, certains, comme ceux des sédums ou des rudbeckias, ont beaucoup de charme quand le givre ou la glace les fait scintiller. Attendez l’apparition des premières jeunes pousses pour couper tout au ras du sol.

Ramasser les feuilles mortes

C’est une manne pour tout le jardin, surtout en cette saison. Elles vous fournissent un matériau efficace et gratuit de protection contre les froids. Faites-les sécher en tas avant de les utiliser. Le plus facile est de façonner un cylindre large en grillage à poules fixé sur 3 à 4 piquets bien ancrés dans le sol. Entreposez toutes vos feuilles mortes dedans, pour le séchage. 12

Le jardin

Pailler vos productions d’hiver

Poireaux, mâche, épinards, chicorées… il reste encore quelques légumes d’hiver au potager. Ils résistent bien au froid, mais le gel peut interrompre vos récoltes momentanément. Pour l’éviter, couvrez le sol autour d’eux d’une bonne couche de feuilles mortes. Vous pourrez ainsi récolter même par grand froid.

Ôter les soucoupes

Il n’y a pas pire ennemi pour vos plantes en pot que l’humidité excessive. Placez vos pots si possible sous un auvent, au moins le plus possible à l’abri des pluies. Enlevez les soucoupes de dessous les pots et surélevez-les de quelques centimètres en glissant quelques pierres en dessous (prenez garde qu’ils restent bien stables pour autant !). Ainsi l’eau en excès pourra-t-elle s’évacuer facilement.

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Installer les protections tôt

N’attendez pas les grands froids pour installer des voiles d’hivernage autour des parties aériennes de vos plantes frileuses. Vous le feriez dans la précipitation et vous enfermeriez cet air froid dans vos emballages. Enveloppez vos plantes quand les températures sont encore au-dessus du zéro. Laissez ouvertes en haut les protections des plantes à feuillage persistant : vous ne les fermerez que durant les périodes très froides.

Etaler du compost sur le potager

Recouvrez votre potager ou la surface d’un futur massif de fleurs avec une couche de 6 à 8 cm de compost bien décomposé ou de fumier et laissez les vers de terre enfouir les matières organiques pendant l’hiver. Au printemps, ils auront incorporé votre compost ou fumier sans que vous ayez davantage à intervenir !

Préserver la pelouse du tassement

L’hiver est la saison (en principe !) des intempéries : pluie, neige… contribuent à gorger la terre d’eau. Si vous allez et venez sur votre pelouse quand le sol est très humide, vous tasserez la terre. Vous risquez de voir les mousses se développer. Si vous ne pouvez éviter de marcher sur votre gazon en hiver, posez sur l’herbe quelques planches qui vous permettront d’y cheminer par tous les temps sans compacter le sol.

Balayer la neige

La neige est nocive lorsqu’elle s’accumule sur les branches et les feuilles des arbres et arbustes à feuillage persistant. Si elle reste longtemps, elle peut brûler les feuilles. Son poids déforme les branches (ou les casse) : elle peut détruire l’harmonie d’un sujet taillé en topiaire. Aussi est-il important de la faire tomber : un simple balai suffit si vous le faites tout de suite après la chute de neige.

Lier les conifères en fuseau

Il serait dommage que la neige ou la glace déforme la silhouette fuselée de votre cyprès de Florence, genévrier ‘Skyrocket’ ou autres conifères en fuseau. Pour l’éviter, fixez une corde à la base du tronc au ras du sol et enroulez-la en spirale autour de votre conifère sans trop serrer jusqu’à la base de sa flèche où vous la nouerez. Vous pouvez laisser ce dispositif en permanence à condition de vérifier régulièrement que les nœuds de la corde, en haut et en bas, ne serrent pas trop le tronc.

Protéger vos rosiers

Les rosiers sont rustiques dans la plupart de nos régions. Mais ils ont un point faible : leur point de greffe. Vous le reconnaîtrez à ce renflement à la base des branches de votre rosier. Préservez-le du froid en remontant la terre en butte à la base de vos rosiers en buisson. Pour les formes sur tige, enveloppez l’ensemble du tronc et la base des branches dans du plastique à bulles ou du voile d’hivernage. Dans les régions froides, attendez le printemps pour tailler vos rosiers.

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Créations au jardin

Mariage de saison Vous aimez les printemps qui changent ? Chaque année vous avez envie d’harmonies fleuries différentes ? Les fleurs bulbeuses et les bisannuelles sont pour vous. Plantez-les de septembre à novembre !

Ces fleurs printanières s’épanouissent en corolles colorées et spectaculaires de janvier à mai selon les variétés choisies. Les fleurs bulbeuses à floraison printanière ont une floraison brève, mais très spectaculaire. En associant diverses espèces, vous aurez des fleurs de janvier à mai. Les crocus botaniques et les perce-neige sont les premiers à fleurir. Les tulipes tardives, les doubles, les muscaris ou les scilles terminent la saison des bulbes à floraison printanière. Les bisannuelles – pâquerettes, giroflées ravenelles, primevères, pensées, myosotis… - jouent moins les stars, mais leur floraison s’étale sur plusieurs mois, de mars à mai pour la plupart. Les championnes sont les pensées à petites fleurs capables de s’épanouir dès septembre – octobre et de continuer à fleurir tout l’hiver en dehors des périodes de grands froids pour achever leur floraison en mai avec les dernières tulipes. 14

Le jardin

Une jardinière longue durée Envie de fleurs qui égaieront votre rebord de fenêtre de l’automne au printemps ? Procurez-vous une jardinière assez profonde (18 à 20 cm de haut). Mariez fleurs bulbeuses diverses mais n’excédant pas 30 à 35 cm de haut, bisannuelles (au moins une pensée à petites fleurs pour avoir de la couleur tout de suite) et vivaces à feuillage persistants (carex, heuchère, lierre panaché…). 1 Etalez au fond de la jardinière une couche de drainage (billes d’argile, graviers…). Recouvrez de 6 à 8 cm de bon terreau. 2 Posez vos bulbes pointe vers le haut assez serré, presque à se toucher. Recouvrez de terreau.

Faites évoluer l’ambiance En associant bulbes et bisannuelles, vous obtiendrez des massifs qui changeront d’aspect mois après mois. Vous pouvez même faire évoluer l’harmonie des couleurs et l’ambiance générale de votre massif en mélangeant différents espèces de bulbes. Par exemple, avec une base de pensées à petites fleurs bleues, mauves ou violettes, mariez des crocus pour un ensemble bleu

BULBES : Tulipe, jacinthe BISANNUELLES : Pâquerette, primevère des jardins, giroflée ravenelle

BULBES : Anémone blanda, cyclamen de Naples, fritillaire, jacinthe, scille, tulipe BISANNUELLES : Myosotis, pâquerette, pensée à grosses fleurs, primevère des jardins

ton sur ton entre février et mars ; ajoutez des narcisses jaune vif et vous aurez un mélange plus tonique entre mars et avril ; enfin, des tulipes roses, pourpres et blanches apporteront une ambiance romantiques dès avril et jusqu’aux portes de l’été. Bisannuelles et fleurs bulbeuses s’installent dès l’automne. Elles ont, les unes et les autres, besoin d’être exposées au froid de l’hiver pour fleurir.

BULBES : Anémone blanda, crocus, iphéion, iris de hollande, jacinthe, muscari, narcisse, ornithogale nutans (étoile de Bethléem), perce-neige, puschkinia, scille, tulipe BISANNUELLES : Giroflée ravenelle, Myosotis, pâquerette, primevère des jardins

BULBES : Fritillaire impériale, jacinthe, tulipee BISANNUELLES : Giroflée ravenelle, primevère des jardins

Des goûts et des couleurs Le printemps est une saison romantique. Jouez les associations de couleurs en camaïeu, élégantes et raffinées. Aidez-vous de notre cercle chromatique pour choisir votre harmonie préférée.

BULBES : Anémone blanda, crocus, tulipe BISANNUELLES : Pensée à grosses et petites fleurs, primevère des jardins

BULBES : Crocus, jacinthe, tulipe BISANNUELLES : Pensée à grosses et petites fleurs, primevère des jardins

BULBES : Crocus, éranthis, fritillaire impériale, jacinthe, narcisse,tulipe BISANNUELLES : Giroflée ravenelle, pensée à grosses et petites fleurs, primevère des jardins

3 Dépotez et placez ensuite vos plantes bisannuelles et vivaces à feuillage. Comblez les vides entre les plantes avec du terreau en tassant bien avec les doigts entre les mottes. Arrosez et installez sur votre rebord de fenêtre. Un arrosage une fois par semaine devrait suffire. Arrêtez complètement les arrosages pendant les périodes de grands froids.

Créez un massif naturel Les fleurs en rang d’oignon des parterres municipaux du siècle dernier, c’est fini. Le jardin se veut naturel. Pas besoin forcément d’y introduire des graminées ou autres plantes très « nature ». Il suffit parfois d’une disposition harmonieuse pour donner cette sensation champêtre… 1 Entre fin septembre et début novembre, préparez votre massif en décompactant la terre avec une fourche biologique. Apporter de l’engrais n’est pas nécessaire. Si vous installez votre massif dans la pelouse, ôtez la couche de terre contenant les racines des graminées et remplacez-la par du compost. 2 Plantez vos fleurs bisannuelles en godet en ayant pris soin de les faire tremper dans une cuvette d’eau quelques minutes avant la plantation. Disposez-les sur l’ensemble de la surface en évitant les alignements. Arrosez sans excès après la plantation. 3 Mélangez les bulbes que vous souhaitez dans le massif et jetez-les par poignée sur toute la surface. Plantez-les un à un avec un plantoir à bulbe cylindrique là où ils sont tombés. C’est la garantie d’obtenir un ensemble très naturel lors de la floraison. N’arrosez pas après la plantation des bulbes.

BULBES : Anémone blanda, iphéion, jacinthe, muscari, puschkinia, scille BISANNUELLES : Myosotis, pensée à petites fleurs

Le jardin 15

Jardin pratique

Arrêt

des produits phytosanitaires de synthèse

Votée en juillet 2015, dans l’optique de protéger notre santé et notre environnement, la Loi de Transition énergétique prévoit un durcissement de la réglementation concernant la vente et l’utilisation des produits phytosanitaires. Les pesticides de synthèse seront interdit à compter du 1er janvier 2019, voici quelques explications.

16 Le jardin

C’est quoi un produit phytosanitaire ? Herbicides, fongicides, insecticides, acaricides... en bref les pesticides auxquels s’ajoutent les engrais désherbants et anti-mousses. Par produits phytosanitaires, on désigne tous les produits ou substances actifs issus de synthèse chimique et destinés à soigner ou prévenir les maladies des végétaux.

Que dit la règlementation sur les jardins ? Pour les particuliers, il sera interdit d’acheter, de détenir et d’utiliser des produits phytosanitaires, à compter du 1er janvier 2019, sauf si ces produits sont considérés comme produits de biocontrôle, ou autorisés en l’Agriculture biologique, ou classés à faible risque. Les pesticides utilisés par des jardiniers amateurs doivent impérativement avoir la mention EAJ (Emploi autorisé dans les jardins).

Comment décrypter les étiquettes des produits ? À chaque spécialité commerciale correspond un numéro d’autorisation de mise sur le marché (AMM), qui figure en bonne place sur l’emballage. La réglementation limite l’application des produits phytosanitaires aux seuls usages pour lesquels ils sont homologués. Chaque spécialité commerciale est autorisée pour : un type de culture (céréales...) ; un type de parasite (puceron...), de maladie (mildiou) ou d’adventice ; une dose d’emploi ; des conditions d’application. Ces indications figurent sur l’étiquette du produit.

Comment remplacer les produits phytosanitaires de synthèse ? Afin de pallier cette interdiction, on peut d’ores et déjà passer à d’autres produits plus respectueux de l’environnement et de l’humain. Les produits de biocontrôle, ceux à faible risque comme les purins d’ortie ou de consoude, et les produits autorisés en agriculture biologique sont des alternatives intéressantes. Renseignez-vous sur la rotation des cultures, la gestion de la fumure, et n’oubliez pas les organismes auxiliaires comme les insectes, qui vous aideront dans cette lutte contre les ravageurs. Le paillage et les tontes hautes font également partie des solutions efficaces.

INFO Plus de 317 collectivités ou communes ont été labellisées «Terre saine, communes sans pesticides» par l’agence française pour la Biodiversité. Il permet de distinguer les collectivités territoriales exemplaires en termes de gestion sans pesticide de leurs jardins, leurs espaces végétalisés et leurs infrastructure.

Le jardin 17

Jardin pratique

L’or noir

des jardiniers en points clés Elément majeur du jardinage naturel, le compost s’inscrit dans une démarche de recyclage et d’un fonctionnement de plus en plus autonome de nos foyers. Il permet de réduire la quantité d’ordures produite par votre foyer (et par votre jardin), et vous produirez un fertilisant 100 % naturel ! Ensemble de matières organiques qu’on valorise en les laissant se décomposer, le compost est le meilleur des terreaux : riche et naturel.

Avec quel matériel ?

Pourquoi composter ?

Etape 4 : protégez bien votre compost de l’humidité (d’où l’importance du couvercle).

1 C’est écologique et économique pratique en terme de gestions 2 C’est de déchets

3 C’est bon pour les végétaux et la planète

U n bac (acheté en jardinerie ou fabriqué maison) assez haut et agrémenté d’un couvercle V os déchets ménagers et du jardin (voir ci-contre)

Comment bien faire ? Etape 1 : trouvez un lieu proche de la cuisine, accessible, et non bétonné. Etape 2 : fragmentez et mélangez bien les déchets riches en azote (déchets humides) et ceux riches en carbone (déchets secs). La proportion idéale est d’un tiers de déchets bruns pour deux tiers de déchets verts. Etape 3 : aérez régulièrement (toutes les 3 à 4 semaines) à l’aide d’une fourche afin d’apporter de l’oxygène et de contrôler l’humidité.

Etape 5 : gardez patience, le compost n’est utilisable qu’au bout de 8 mois de fermentation minimum.

Comment savoir si le compost est prêt ? Un bon compost est de couleur très foncée, quasiment noir. Il sent bon, avec une odeur proche de celle de la terre ou des sous-bois. Dans l’ensemble, lorsque le compost est à maturité, les matières compostées ne sont plus identifiables,

A noter : En réalisant un compost maison, vous pouvez réduire jusqu’a 30% de vos déchets ménagers ! 18 Le jardin

Qu’est-ce que j’y mets ?

JE METS Les déchets ménagers l es épluchures et restes cuisinés de fruits et légumes (les écorces dures de bananes et melons seront coupées en petits morceaux, on limite les agrumes) les feuilles et sachets de thé le marc de café avec le filtre les coquilles d’œufs qui seront émiettées le papier essuie-tout et les mouchoirs blancs le papier journal et les cartons exempts de produits polluants la cendre de bois la sciure et les copeaux de bois

Les déchets du jardin l es feuilles mortes les fleurs fanées les tontes de gazon (mais pas à chaque tonte car l’herbe tondue a tendance à former une matière visqueuse) les tailles de haies les petits bois ligneux de taille et les trognons de choux broyés les mauvaises herbes sarclées et non montées en graines la terre des potées les pousses d’orties non montées en graines (un véritable activateur de compost naturel) la paille et le foin

JE NE METS PAS Les déchets ménagers l es viandes et poissons, os et arêtes les magazines et prospectus les contenus des sacs d’aspirateur les huile et graisses le pain et les biscottes les produits laitiers les litières du chat les cendres de charbon

Les déchets du jardin l e gros bois ou le bois traité les tailles de thuyas et de conifères la terre et le sable tous les plants de légumes infestés par la maladie les mauvaises herbes montées en graines les végétaux traités par des pesticides

Shopping

jardin

1 Aspirateur-Souffleur électrique GC-EL 3000 E. Rendez les corvées de ramassage des feuilles plus agréables grâce à cet aspirateur-souffleur doté d’une sangle réglable et d’un grand tube d’aspiration en 2 pièces. Puissance d’aspiration 840 m³/h Sac de ramassage 45 litres avec témoin de remplissage. EINHELL

2 Lombric Compost. Amendement organique, utilisable en agriculture biologique, il est 10 fois plus riche que le fumier traditionnel ! Le sac de 20 kg. TONUSOL 3 Gants MAXIMA Homme et Femme. Ideaux pour la plantation, ils sont intégralement enduits de nitriles, protègent intégralement la main de l’humidité et conviennent ainsi aux personnes allergiques au latex. Fermeture ajustable au poignet. ROSTAING

4 Roule-plante en bois. Facilitez-vous la vie grâce aux 4 roulettes ergonomiques fixées dans traverses de bois : anti arrachage et amortisseur. Teinture aqueuse naturelle. Existe en formes rondes et carrées, en nombreuses dimensions. Fabriqué en France. Diam. 30 cm - Peut supporter jusqu’à 80 kg. LOUIS MOULIN 5 Roule-plante Contemporain. Pour déplacer aisément tous vos pots et poteries, doté de 4 roulettes, il est en métal noir et peut servir en intérieur comme en extérieur. Fabriqué en France. Diam. 30 cm - Peut supporter jusqu’à 100 kg. LOUIS MOULIN

20 Le jardin

6 Gamme Luminéral. La gamme se compose de galets (blancs et noirs), graviers (blancs et noirs) et d’inserts lumineux (couleur Jade et Agathe), afin d’éclairer vos espaces extérieurs et décorations intérieures naturellement. PRADIER 7 Gazon synthétique STUNT. Idéal pour aménager une terrasse où un balcon en un clin d’œil. Existe en 4 tons de couleurs. Haut. de fibre 20 mm. GREEN TOUCH 7

8 Balai XL. Idéal pour balayer facilement les végétaux et déchets sur une grande largueur de 65 cm. FISKARS 9 Jardinière Double bac sur pieds hauts et amovibles. Composée d’un bac avec réserve d’eau 9 L, d’un panier intérieur avec aération optimale favorisant le développement racinaire, d’un système de trop plein et d’une tablette de rangement. Fabriqué en France en plastique recyclable. Dim. 81 x 39 x 80 cm. MV INDUSTRIE

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A u potager

Envie des fraises ?

Plantez-les ! Dans la fraîcheur du début d’automne, les fraisiers nouvellement plantés s’enracinent avec vigueur. Ils seront prêts à produire en abondance dès le printemps prochain.

Les fraises du jardin, croquées sans délai, ont un goût que l’on ne retrouve pas dans celles du commerce. Sucrées, parfumées, acidulées, elles sont à la portée de tous les jardiniers… Pour récolter 22 Le jardin

en abondance et longtemps, associez variétés non remontantes et remontantes. Les premières produisent des fruits une fois par an entre mai et juillet. Les plus précoces comme la “Gariguette” se cueillent à peine trois semaines après l’apparition des premières fleurs. Les secondes se récoltent pratiquement en continu de juin à octobre. Pour une famille de 4 personnes, comptez 25 à 30 plants de fraisiers dont un quart à un tiers de variétés non remontantes et le reste en variétés remontantes. Vous pourrez ainsi satisfaire la gourmandise des petits et des grands en desserts et faire des confitures et coulis pour prolonger le plaisir des fraises au-delà de la récolte.

Evitez le désherbage !

Pour avoir de belles fraises, fertilisez-les dès la plantation !

Soignez la plantation Pour vous garantir des belles récoltes, choisissez le bon emplacement pour votre fraiseraie. Il faut du soleil et de la chaleur, mais pas de sécheresse. Dans le Midi, installez-la dans un endroit ombragé aux heures les plus chaudes de la journée. Travaillez le sol de leur futur emplacement en profondeur. Les fraisiers sont des gourmands : incorporez une couche de 6 à 8 cm de compost à la terre. La période de plantation idéale est entre la mi-août et la mi- octobre , mais vous pouvez aussi planter des fraisiers entre mars et avril. Les variétés non remontantes se plantent de préférence en début d’automne.

Quelle variété ? Remontante ? Pour récolter …

Préférez les plants bien trapus, pas trop haut, si possible sans fleurs. S’il y en a, vous les couperez à la plantation. Plantez vos fraisiers de telle façon que le collet, jonction entre feuilles et racines, affleure la surface du sol. Tassez fortement autour de chaque fraisier et arrosez abondamment lorsque tous les fraisiers sont plantés.

Si vous installez votre fraiseraie sur une partie de votre pelouse, paillez-la avec du film plastique biodégradable. Il vous préservera la première année des repousses de graminées parmi vos fraisiers. Sa durée de vie n’excède généralement pas plus de 3 à 5 mois. Par la suite vos fraisiers seront suffisamment couvrants pour gêner la pousse des mauvaises herbes, cependant continuez à les pailler avec des écorces, de la paillette de lin ou de la paille. En plus de conserver l’humidité, le paillage isole le fruit du sol et gêne les limaces. Indispensable !

Faites tourner Bons voisinages, bonne santé ! Les fraisiers peuvent produire des fraises plusieurs années de suite. Cependant ils s’épuisent vite. Au-delà de la troisième année de culture, la récolte devient moins abondante. Il faut remplacer vos fraisiers tous les 3 ans. Vous planterez les nouveaux à un autre endroit que celui utilisé précédemment. Afin d’éviter les risques de maladies des racines, ne replantez pas de fraisiers au même endroit avant 3 ans.

Quels fruits ?

Charlotte

oui

De juin à octobre

Gros, fermes, grenat, très abondants, à la saveur de fraises des bois

Ciflorette

non

De mai à juillet

Moyens, allongés, bien rouges, fondants et parfumés

Cijosée

oui

De juin à octobre

Moyens, coniques, acidulés et juteux

Cirafine

oui

De juin à octobre

Moyens, allongés, fermes, très parfumés, goût de fraises des bois

Gariguette

non

De mai à juin

Moyens, allongés, acidulés, très parfumés

Gento

oui

De juin à octobre

Gros, coniques, parfumés, fermes

Maestro

oui

De juin à octobre

Gros, coniques, sucrés, fermes, abondants

Mara des bois

oui

De juin à octobre

Petits, très parfumés, goût de fraises des bois

Ostara

oui

De juin à octobre

Moyens, fermes, acidulés, abondants

Rabunda

oui

De juin à octobre

Gros, très sucrés, abondants

Pour prévenir la pourriture grise ou botrytis qui tache le feuillage de brun et le recouvre d’un feutrage gris, cultivez de l’ail entre vos rangs de fraisiers ou à proximité. Intercalez leurs caïeux entre vos rangs de fraisiers. Les myosotis plantés avec les fraisiers ont la réputation de les préserver de l’anthonome, minuscule insecte qui se nourrit de pollen et pond ses œufs dans les fleurs de fraisiers en mai. Par ailleurs, les fleurettes azur attirent, en plus les insectes pollinisateurs en début de saison : vos fraises seront plus nombreuses. Entourez-en votre fraiseraie chaque année à l’automne.

A chacun sa fraise “Charlotte”, “Gariguette” et “Mara des Bois” sont vos variétés favorites. Nous vous en proposons d’autres aux saveurs intéressantes pour varier les plaisirs. Osez les mélanges dans votre fraiseraie.

Le jardin 23

Inspirations

Quand le végétal

inspire les artistes Si de tout temps l’homme à su tirer parti des merveilleuses matières premières que nous offre Dame Nature, l’idée de s’en servir comme matière artistique perdure et se développe de plus en plus. Les œuvres d’art produites dans des cadres naturels comme celles issues du Land Art ont su trouver leur public, mais la nature peut aussi rentrer dans nos intérieurs, grâce à ces artistes qui se servent de matériaux issus de leur environnement.

24 Le jardin

De nouveaux métiers émergent de ces pratiques (plasticien végétal, artiste botanique...) et de nombreux lieux historiques proposent un espace lié au développement des activités artistiques. C’est comme cela que depuis 10 ans, le Domaine de Chaumont sur Loire organise des manifestations au sein de son Centre d’art et de nature. Vous connaissez sûrement les topiaires, ces arbres taillés afin d’obtenir une forme définie, vous avez sans doutes déjà vu des œuvres fleuries telles que les corsos d’agrumes lors des fêtes niçoises, mais connaissez-vous «l’articulture» ou «bioarchitecture»? Ce concept mêle art, architecture et agriculture, dans l’objectif de lier nature et esprit. L’idée est de construire le paysage harmonieusement en y intégrant des éléments naturels guidés dans leurs étapes d’évolution afin de coller au mieux à l’environnement dans lequel ils sont intégrés.

Le Mukimono Cet art traditionnel japonais consiste à réaliser de véritables œuvres artistiques avec des fruits et ou des légumes taillés ou ciselés finement.

Le jardin 25

Jardin d’intérieur

Une amaryllis

pour des années !

Avec ses grosses fleurs flamboyantes ou striées, et sa vitesse de croissance peu commune, l’amaryllis réchauffe les cœurs en plein hiver. Très facile à cultiver, voici quelques astuces pour bien la conserver et surtout pour la faire refleurir !

26 Le jardin

En premier lieu, sachez que plus le bulbe est gros, plus vous aurez de hampes florales (tiges fleuries). Plantez-le en décembre ou janvier, dans un pot lourd d’un diamètre légèrement plus grand que celui du bulbe, en l’enterrant de moitié. N’hésitez pas à ajouter un peu de sable au terreau pour lui assurer un meilleur drainage. L’arrosage doit maintenir la terre légèrement humide. En attendant la floraison, qui a lieu 6 à 8 semaines après la plantation, placez votre amaryllis dans un endroit chaud et ensoleillé jusqu’à l’éclosion des premières fleurs. Afin de prolonger la floraison, placez alors le pot dans un endroit plus frais (idéalement 18/20 °C).

Et après la floraison ? Lorsque la dernière fleur fanera, coupez la tige florale à 5 cm de sa base, en faisant bien attention de ne pas couper les feuilles. Continuez à arroser en ajoutant une fois toutes les deux semaines un engrais liquide, et placez l’amaryllis dans un endroit très ensoleillé. En septembre, quand la période de repos commence, diminuez doucement les arrosages afin d’assécher les feuilles, puis coupez-les au niveau du bulbe. Arrosez une dernière fois avant d’entreposer le bulbe au frais (12 à 15 °C), à l’abris du soleil, pour une période de 10 à 12 semaines sans arrosage. Une fois cette période de repos terminée, le cycle de floraison recommence.

Au verger

Ils voient tout en rouge

Pommes et pêches sanguines s’affichent en rouge plus ou moins intense dans nos assiettes. Ces fruits originaux sont excellents pour notre santé. C’est le moment de les planter.

La chair rouge des pommes et pêches sanguines est très attractive : elle met en appétit. Cette coloration insolite apporte davantage de parfum et une agréable acidité qui vous apprécierez en les croquant crues, mais aussi en les cuisinant en tartes ou compotes.

28 Le jardin

Pêche de vigne, une tradition Les pêches sanguines étaient très anciennement cultivées dans les régions viticoles. Elles sont aussi appelées « pêche de vigne », reconnaissables à leur peau très duveteuse. Les vignerons en plantaient très souvent un pied à l’extrémité de leurs rangs de vigne. Plus sensibles à l’oïdium que la vigne, ils donnaient le signal pour un traitement préventif contre cette maladie susceptible d’attaquer les raisins. Aujourd’hui la mécanisation a fait disparaître ses fruitiers qui offraient leurs fruits à maturité tardive aux vendangeurs. Le pêcher de vigne est un arbre très vigoureux et très florifère qui faut tailler régulièrement. A côté de ces variétés anciennes que l’on trouve sous le nom de « pêche de vigne », des nouveautés vous sont proposées : “Sanguine de Savoie”, à la chair rouge avec un halo blanc rosé, au parfum de violette et “Sanguine Vineuse”, très proche de la pêche de vigne à petits fruits à la chaire pourpre en pourtour contrastant avec le halo blanc qui entoure le noyau.

Au jardin, ils sont faciles

Pomme sanguine, une nouveauté En revanche, les pommes sanguines sont de création plus récente. Il existe en Asie des pommes sauvages à chair rouge, mais sans intérêt gustatif. Elles ont été croisées

avec des variétés sucrées pour créer un nouveau type de fruits. Ces croisements ont abouti à une série de pommiers à chair plus ou moins rouge. Ils sont résistants aux maladies, notamment à la tavelure et arbore en avril une ravissante floraison rose carmin. Ces pommiers arrivent à maturité entre la mi-août et la fin septembre.

Trous de plantation : pourquoi préparer ? Les arbres et les arbustes s’installent au jardin pour longtemps. Creuser le trou de plantation à l’avance est important pour ameublir et enrichir la terre et, ainsi, faciliter la croissance rapide des racines après plantation. Ce sont elles qui fixent solidement l’arbre ou l’arbuste au sol quand elles sont bien développées. C’est utile car ces végétaux de grande taille offrent une grosse prise aux vents et doivent y résister. Par ailleurs, comme chez tous les végétaux, leurs racines prélèvent l’eau et les éléments nutritifs dans le sol : du fait de leur dimension ils en demandent beaucoup. Au moins 3 semaines avant la plantation, creusez pour chaque sujet un trou plus vaste que le volume de ses racines : 50 à 60 cm en tous sens. Remisez la terre extraite sur une bâche plastique à côté du trou et mélangez-y autant de compost. Plantez le tuteur s’il est nécessaire dans la terre dure au fond du trou de plantation et refermez le trou sans tasser avec le mélange terre – compost préparé. Au moment de la plantation, vous creuserez un trou juste suffisant pour contenir les racines à l’endroit préparé.

Ces fruits à chair rouge sont rares (et souvent onéreux) sur les étals. Pour les déguster en abondance, installez-en dans votre jardin. Cet hiver, après la chute des feuilles, c’est le meilleur moment. Choisissez-leur un emplacement dégagé, bien ensoleillé. Souvent autofertiles, les uns et les autres, il n’est pas nécessaire d’en planter plusieurs pour récolter de nombreux fruits. A floraison et maturité tardive, les pêchers sanguins s’adaptent bien même au nord de la Loire. Dans les régions les plus froides, choisissez-leur l’endroit le plus abrité de votre jardin. Les pommiers sanguins, eux, sont très rustiques, partout en France.

Bon pour la santé La coloration rouge de ces fruits est due à une teneur forte en anthocyanes, un colorant rouge aux propriétés anti-oxydantes et anti-inflammatoires. Ils protègent l’organisme de certains cancers et vous aideront à combattre vos rhumes ! www.villaverde.fr 29

Aménagement du jardin

Serre de jardin

Balayez vos idées reçues

Une petite serre dans votre jardin vous permettra de semer fleurs et légumes frileux dès la fin de l’hiver, de cultiver des tomates avides de chaleur dans les régions les moins propices, d’abriter du froid vos plantes gélives cultivées en pot. Avec un peu d’habileté, il est possible d’en installer une soi-même grâce aux kits très bien conçus que l’on trouve dans nos jardineries. 30 Le jardin

J’ai besoin d’un permis de construire Non, ce n’est pas nécessaire. Si votre serre fait moins de 5 m² et moins d’1,80 m de haut, vous n’avez pas besoin de demander l’autorisation de l’installer sur votre propriété. En revanche, si elle excède les 5 m2 et / ou dépasse 1,80 m, vous devez faire une déclaration préalable de travaux auprès de votre mairie. Le maire ou le préfet, selon les cas, doit vous répondre dans un délai d’un à deux mois (selon les communes) pour s’y opposer ou vous demander de modifier votre projet. Si vous êtes dans un secteur protégé, renseignez-vous en mairie sur les démarches spécifiques à effectuer.

La poser sur une dalle de béton est obligatoire Tout dépend de son usage. Pour entreposer des jeunes semis ou des plantes pour l’hiver, il est préférable d’isoler les plantes du sol en recouvrant la terre d’un feutre horticole et d’une bonne couche de graviers ou avec une dalle de béton. Pour y cultiver des plantes, laissez la terre nue.

Sa meilleure place, c’est en plein soleil Pas forcément, il faut vous méfier de la chaleur estivale, surtout dans les régions très ensoleillées. Plus votre serre reçoit de soleil, plus elle se réchauffe vite au printemps. Choisissez-lui un emplacement qui n’est pas ombragé par des constructions ou des arbres, en hiver ou au tout début du printemps. Dans la plupart des régions, placez l’ouverture vers le sud et les deux plus grands côtés, vers l’est et l’ouest. Dans les régions les moins ensoleillées et très ventées, placez l’un des grands côtés vers le sud, les pignons sont alors orientés à l’est et à l’ouest ce qui offre une meilleure résistance aux vents violents.

Le verre, c’est mieux que le plastique pour les plantes Le verre est, en effet, le matériau traditionnel. Bien transparent, il offre aux plantes un éclairage maximal, mais il est fragile. Plus il est épais, plus il est isolant. Le verre horticole, de 3 à 4 mm d’épaisseur, est moins isolant et moins résistant que le verre trempé. Ce dernier, employé dans des épaisseurs similaires, est plus lourd. Sur les modèles en verre, préférez les portes coulissantes qui évitent que les portes battent et cassent le verre. De plus en plus, on lui substitue le polycarbonate, moins onéreux, plus résistant, plus léger et plus facile à installer. En simple paroi, il est pratiquement aussi transparent que le verre, mais il est souvent employé en double paroi pour une isolation optimale surtout dans les régions froides. Il provoque une condensation plus importante que le verre et perd sa transparence en vieillissant. Il faudra le changer régulièrement.

Sans chauffage, ce n’est pas très utile Le chauffage n’est pas du tout obligatoire. La serre emmagasine la chaleur du soleil le jour et la conserve pour la nuit. C’est l’effet de serre : les rayons du soleil réchauffent tout ce qui se trouve à l’intérieur (air, mobilier, murs, sol) ; la nuit, ces éléments émettent des rayons infrarouges que le verre ne laisse pas ressortir. Même sans chauffage, une serre permet d’apporter davantage de chaleur aux plantes et de les protéger des grandes variations de températures entre le jour et la nuit.

Jardin pratique

Sol entretenu,

belles récoltes ! C’est la qualité de votre sol qui fera vos récoltes. Si vous ne pouvez pas la changer, vous pouvez l’améliorer pour produire davantage de légumes et de fruits. Tâtez la terre de votre potager pour la connaître. Prenez-en un peu, bien humide, dans les mains et confectionnez un boudin en la roulant entre vos paumes. S’il est bien compact, votre sol est argileux. Lourde, il colle aux outils quand il est humide, retient l’eau (et les éléments nutritifs) et se fendille en cas de sécheresse. Contenant beaucoup de particules fines, ils sont sujets au tassement. Si votre boudin a tendance à s’effriter, votre sol est limoneux. Doux et meuble, il ne crisse pas avec les outils et forme une croûte en cas de fortes intempéries. En 32 Le jardin

couvrant votre sol en permanence, vous éviterez la formation de cette couche imperméable. Si vous ne parvenez même pas à former un boudin, votre terrain est sableux. Rugueuse, faisant crisser les outils à son contact, sans consistance, elle ne retient pas du tout l’eau d’arrosage ou de pluie (et pas non plus les nutriments). Le sol idéal pour le potager contient entre 50 et 70 % de sable, 10 à 20 % d’argile, 5 à 10 % de calcaire et 3 à 6 % d’humus (matières organiques) : il retient l’eau (et les éléments nutritifs), mais pas trop, il ne se tasse pas et se travaille facilement.

Activez la décomposition Avec un minimum d’entretien, les matières organiques se décomposeront plus vite dans votre tas de compost. Couvrez votre tas de compost en été afin de préserver son degré d’humidité. Arrosez avec 10 litres d’eau environ, 1 fois tous les 10 jours au moins en été. Ajoutez un activateur de compost, par exemple du purin d’ortie dilué à 10 %, dans l’eau d’arrosage une fois par mois entre juillet et septembre. Retournez votre tas de compost après 4 à 5 mois de maturation pour l’aérer.

Bon indicateur, le pH La qualité de la terre, c’est aussi à sa teneur en calcaire mesurée par son pH. Lorsqu’il est compris entre 6 et 7,5, les fruits et les légumes se développent bien. S’il est inférieur à 6, sélectionnez des espèces qui tolèrent les sols acides comme les fraisiers, le maïs, les navets, les pommes de terre, la rhubarbe... S’il est supérieur à 7,5, évitez les fraisiers très sensibles à la chlorose, un jaunissement du feuillage dû à une carence en fer, mais cultivez des carottes, des betteraves, des choux, des fèves, du panais... Dans nos jardineries, vous trouverez des kits très pratiques pour mesurer le pH de votre sol.

Fertilité à entretenir La fertilité du sol, c’est aussi sa teneur en matières organiques (humus). Elles sont indispensables à la vie de la faune du sol (vers de terre et micro-organismes). Pour améliorer et conserver la quantité de matières organiques présentes dans votre potager, apportez régulièrement du compost : il contient la plupart des nutriments nécessaire aux fruits et aux

légumes. En outre, il rend la terre plus légère et perméable : elle emmagasine mieux l’eau et les nutriments. Il ne coûte rien quand il est issu du recyclage des déchets de votre jardin - feuilles, branchages broyés et tontes de gazon – et de la cuisine - épluchures de fruits et de légumes, marc de café, feuilles de thé...

Quel sol, quelle action ? Mon sol est…

Je choisis…

Pour…

Je l’emploie…

Argileux (lourd)

Des paillages organiques type paillis de lin, de chanvre… ou des tontes de gazon sèches

Alléger la terre

En couverture du sol durant la saison de production à incorporer à l’automne

Compacté

Un engrais vert de type crucifères

Aérer le sol sans effort grâce au réseau de racines très étendu de ces plantes

En semis en fin d’été et début d’automne quand les récoltes libèrent de la place

Sableux

Du compost bien décomposé et des paillages organiques

Lui permettre de retenir mieux l’eau et les nutriments au niveau des racines

En couverture du sol permanente

Calcaire

Du compost

Ramener le pH vers la neutralité (6 à 7,5)

Fréquemment en l’étalant en couche épaisse à l’automne

Limoneux

Du compost bien décomposé et des paillages organiques

Eviter la formation d’une croûte imperméable

En couverture du sol permanente

Pauvre

Du fumier

L’enrichir en matières organiques

En le compostant 4 à 6 mois avant usage ou en l’étalant à l’automne sur la surface à améliorer. Je l’incorpore au printemps à la terre en surface par griffage. Dose préconisée : 300 à 600 g /m2

Du compost bien décomposé

L’enrichir en matières organiques

Acide

Un amendement calcaire cristallisé ou de la chaux éteinte.

En l’enfouissant avec la griffe sur toute la surface du potager. Dose préconisée : 100 g / m2

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Jardin d’intérieur

Du vert

pour l’ombre

Aux feux de la rampe, aglaonema, schefflera, caoutchouc, monstera… préfèrent la lumière douce. Profitez-en pour habiller de verdure ces coins un peu sombres que l’on aurait tendance à délaisser !

Des plantes capables de vivre dans des endroits même faiblement éclairés par la lumière du jour tel le dessous d’un escalier, une entrée vitrée d’un verre opaque, une alcôve dans le fond d’une pièce, une salle de bain à la vitre opacifiée… Cela existe ! Certaines espèces exotiques ne voudraient pour rien au monde croître en pleine lumière. Au fin fond de leur forêt vierge 34 Le jardin

originelle, l’ombre, elles connaissent. La lumière qui parvient au sol est tamisée par les feuillages denses des arbres qui les surplombent. Ces plantes, originaires des sous-bois tropicaux, préfèrent être cultivées dans des pièces moyennement éclairées, aux ouvertures orientées vers l’est ou l’ouest (mi-ombre) ou encore le nord (ombre).

Classiques revisités Chacun a en tête le fameux caoutchouc, vedette des halls sombres il y a bien des années, vigoureux malgré les mauvais traitements ou l’absence de lumière… Sa version panachée aux feuilles éclaboussées d’ivoire ou celle buissonnante à petites feuilles du nom de “Mélany”, renouvellent bien son style. Les grandes feuilles d’un philodendron pourpre ou l’allure intrigante d’un zamioculcas se glisseront dans les intérieurs contemporains avec bonheur. Les espèces aux feuillages panachées de clair comme les aglaonemas, scheffleras… seront comme une lumière pour vos recoins sombres. Attention cependant, ils demanderont un emplacement un peu plus lumineux que leurs cousins verts. C’est parfait pour une niche à mettre en valeur dans un mur de pierres par exemple. Et si vous êtes fans de la couleur, certains fleurissent même dans ses situations peu lumineuses comme les anthuriums.

Certaines espèces exotiques ne voudraient pour rien au monde croître en pleine lumière.

Entretien mini, plaisir maxi ! Ce n’est pas parce qu’elles prospèrent dans un coin sombre qu’il faut les oublier. Robustes, elles demandent très peu d’entretien, mais un minimum de soins les rendra encore plus belles. Nettoyez les feuilles régulièrement pour les débarrasser de la poussière : elle gêne l’absorption de la lumière et comme il y en a peu, mieux vaut que les feuilles puissent en absorber un maximum ! Arrosez seulement lorsque le terreau est sec en surface : ce ne sont pas des assoiffées. Leurs tiges ou leurs feuilles s’affaissent ? Vous avez oublié de les arroser ! Trempez-leur pot quelques minutes dans un seau d’eau (à température ambiante de préférence).

Plantes stars Laissez la part belle aux feuillages et fleurs, préférez un mobilier léger, sellettes ou tables basses métalliques par exemple. Des couleurs sombres, des matières sobres pour la mise en scène, meubles et cachepots, renforceront l’éclat des plantes. Une lampe apportera un halo de couleurs chaudes qui va bien au vert. Regroupez-les également : la végétation sera ainsi plus présente.

Donnez-leur de l’engrais liquide régulièrement en pleine saison. Rempotez-les uniquement quand les racines ont complètement envahi le pot.

Belles de l’ombre, pleines de charme Elles sont nombreuses et variées. Il y a sûrement une plante, supportant les endroits peu éclairés, qui répondra à vos aspirations. Aidez-vous de notre tableau pour trouver votre perle rare…

J’ai envie…

Je choisis

Du blanc et un miroir Peindre les murs en blanc tend à augmenter la clarté de l’endroit : la lumière des ouvertures est réfléchit dans sa plus grande partie sur les plantes présentes. Un miroir placé en face de l’ouverture multipliera par deux la luminosité. Je fais attention à…

De fleurs

Le clivia

Le mettre au régime sec à l’automne pour stimuler la floraison.

D’exotisme

Le zamioculca

L’arroser sans excès sinon il risque de pourrir.

Le philodendron

Nettoyer régulièrement ses grandes feuilles qui accumulent la poussière.

L’alocasia

Lui donner une ambiance humide et chaude.

Le calathea

Le placer dans une pièce humide

Le schefflera panaché

L’installer en plein air (à l’ombre !) en été.

L’aglaonéma

La rempoter dans un pot plus large que haut : elle forme des touffes généreuses.

Le Scindapsus / pothos

Sa sève qui est très toxique, à éloigner des enfants.

Le cissus

Le mettre en suspension ou le poser sur une sellette.

L’aralia du Japon

Le placer dans une pièce fraîche.

Le tradescantia

Le placer en hauteur pour profiter de son port retombant

Le caoutchouc

Ne pas trop l’arroser sinon il perd ses feuilles.

Le monstéra

Le tailler régulièrement pour qu’il garde un port buissonnant.

De « lumière »

De naturel

De plantes increvables

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A u potager

Le potimarron, une cucurbitacée

à découvrir Légume d’automne par excellence, le potimarron est reconnaissable à ses gros fruits en forme de poire ou de toupie, oscillant de l’orange foncé au rouge brique. Apprécié pour sa saveur légèrement sucrée proche de la purée de châtaignes, il est très riche en vitamine A (9 fois plus qu’une carotte), en acides aminés et acides gras insaturés. Alors lancez-vous dans la culture du potimarron !

Le semer

Dans le courant du mois d’avril, il est recommandé de semer les potimarrons en godets de tourbe remplis de terreau. Semer 3 graines par godet, pointe vers le bas, arroser en pluie fine et conserver à la lumière, entre 15 et 20°C. Ne garder qu’une seule pousse par godet, la plus vive. Dans les régions plus chaudes, on peut semer en pleine terre début mai. Faire des trous de 20 cm de profond, remplis de terreau et de compost, espacés de 1,5 à 2 mètres. Y mettre 3 graines et ne conserver que le plant le plus robuste.

Le repiquer En mai, une fois tout risque de gelée passé, dans un endroit bien ensoleillé, à l’abri du vent. Le potimarron est particulièrement gourmand. Planter les plants, espacés de 1,5 à 2 m. Certains jardiniers installent leur pied de potimarron dans un coin du jardin et ils courront tout autour du potager. Tasser le sol et arroser. On peut pailler dès le début, le potimarron se montrant souvent assoiffé au coeur de l’été. 36 Le jardin

L’entretenir Mi-juin, quand 4 ou 5 feuilles auront fait leur apparition, les couper au dessus de la deuxième. Une façon de faire naître une nouvelle tige pour obtenir des fruits charnus. Quand les fruits apparaissent, tailler encore à deux feuilles au dessus des fruits. Renouveler l’opération régulièrement. Ainsi, la plante donnera des fruits à la chair ferme et dense. On peut compter 4 à 5 potimarrons par pied, de 1 à 4 kg chacun. Pour éviter qu’ils ne pourrissent, les placer dès le début de leur maturation sur une planche, une ardoise ou une tuile.

Le récolter Le fruit arrive à maturité entre septembre et novembre, et doit être récolté avant les premières gelées. Trois critères permettent d’être sur que le fruit est mûr : la peau est d’un beau orangé foncé à brique, le pédoncule s’est durci et asséché, les feuilles ont jauni. Pour mieux les conserver, il faut couper le pédoncule à 15 cm et laisser les fruits en place pendant une petite semaine avant de les rentrer.

Le conserver Le potimarron peut être conservé de trois à six mois après sa récolte, voire plus, dans un endroit sec et ventilé, à une température comprise entre 10 à 15°C. Mieux il sera conservé, plus sa teneur en sucres et vitamines augmentera. Le mieux est de les récolter tous en même temps.

Déco du jardin

Vous avez dit

“niwaki”

La taille en nuage, ou niwaki, est un héritage de l’art des jardins japonais. Par cette technique d’élagage, les jardiniers nippons adaptent la silhouette et le volume d’un arbre au paysage qu’ils cherchent à recréer dans le jardin. La taille en nuage donne de la légèreté aux arbres et de la transparence dans leur feuillage. Elle met en lumière l’écorce et le dessin des branches et du tronc. Elle transforme le végétal en sculpture. Mais à la différence de l’art topiaire, elle magnifie la nature et n’essaie de transformer totalement la silhouette du végétal. Un arbre en nuage n’est pas non plus un bonsaï bien que visuellement, ils se ressemblent. Contrairement au bonsaï, l’arbre « niwaki » pousse en pleine terre et n’est pas nanifié. Sa taille modérée, le plus souvent, est due à l’emploi de variétés naturellement naines. 38 Le jardin

La nature magnifiée La taille en nuage est particulièrement adaptée aux espèces, le plus souvent à feuillage persistant, dont l’écorce et le branchage sont aussi intéressants que les feuilles. Le « vert » n’est là que pour souligner une silhouette remarquable. Elle est souvent pratiquée sur des sujets âgés, en place depuis longtemps et qui ont adopté une silhouette remarquable naturelle, sous l’influence des plantes voisines, des intempéries ou tout autre facteur. Il arrive aussi que certaines branches

soient haubanées afin de leur imprimer un mouvement particulier qui équilibrera la silhouette. Cette taille pratiquée par les jardiniers japonais soulève depuis quelques années un engouement des jardiniers occidentaux. Certains en ont même appliqué les principes à des espèces cultivées communément chez nous, voire indigènes, montrant ainsi la possible application de cette technique à un grand nombre d’arbres et d’arbustes. Vous êtes pressé ? Votre jardin est nouveau ? Achetez un sujet déjà formé dont vous conserverez l’esthétique par une taille régulière.

La création vous tente ? Sélectionnez dans votre jardin un arbre ou un arbuste âgé avec une charpente vigoureuse (branches de fort diamètre). Comptez entre 5 et 10 ans avant d’obtenir un arbre en nuage bien sculpté, selon sa taille au départ. Otez sur le tronc les ramifications grêles jusque 20 à 30 cm en dessous de l’extrémité. Conservez et dénudez les grosses branches sur un tiers de leur longueur. Sélectionnez les branches à conserver en observant votre sujet sous plusieurs points de vue : elles ne doivent pas se croiser, mais être bien réparties dans l’espace. Eliminez toutes les autres en les coupant au ras du tronc. Recoupez chaque branche conservée si nécessaire pour obtenir une silhouette harmonieuse. Enfin, éliminez leur feuillage sauf sur les 30 à 60 cm de leur extrémité. Taillez ce dernier approximativement en forme de nuage arrondi.

Un joyau à isoler

Supprimez toutes les pousses qui apparaissent sur le tronc et les branches aux endroits dénudés ; conservez une forme nette aux « nuages » de feuillage en les taillant régulièrement (au moins 2 fois par an). Si votre jardin possède des arbres ou des arbustes déjà âgés, essayez-vous à cette taille artistique (voir encadré).

Un arbre taillé en nuage est une pièce unique qui, selon sa taille, s’adapte aux petits comme aux grands jardins. Quel que soit l’endroit, il sera la vedette mise en valeur par un écrin végétal ou minéral. Ce sont de parfaits aboutissements de perspective, des ornements de pelouse ou de jardins japonisants sur paillage minéral. L’existence d’un tel arbre dans votre jardin lui donnera automatiquement un petit air asiatique pour peu que vous y ajoutiez un oshi-odoshi, ces fontaines basculantes en bambou et quelques azalées japonaises sur fond de graviers blancs !

Les meilleurs candidats Le trio gagnant des plus utilisés : e pin, si possible avec de petites aiguilles comme les pins des montagnes L (Pinus mugo et ses variétés) ou le pin blanc du Japon (Pinus parviflora) Le houx de préférence à petites feuilles (Ilex crenata) e genévrier commun surtout les formes rampantes (‘Green Carpet’, L ‘Repanda’…) qui prennent des allures insolites avec l’âge.

Mais vous pouvez aussi essayer avec : e chêne vert et son feuillage argenté au revers, dans le Midi ou, dans L les jardins abrités partout ailleurs e cyprès de Lawson, les variétés les plus petites comme ‘Ellwood’s Pillar’ L ou ‘Minima Aurea’ très lumineux. e cryptoméria du Japon à la silhouette très graphique, naturellement L japonisante que la taille en nuage mettra en valeur. ’if dont l’usage classique en topiaire fait oublier la beauté de son L écorce rougeâtre. Le thuya à la croissance assez rapide qui satisfera les impatients.

Le jardin 39

Jardin d’intérieur

Osez

les fittonias Cette petite plante d’intérieur, ne dépassant guère 15 cm de haut, se fait surtout remarquer par son feuillage aux couleurs éclatantes. Les nervures blanches, roses ou rouges contrastent joliment avec le vert du limbe. Elle vous tente ? Faites connaissance... D’où vient-il ? Les premiers fittonias ont été découverts au Pérou (et ramenés en Europe) à la fin du XIXe siècle. Ils prospèrent comme couvre-sol, dans les forêts tropicales humides d’Amérique du Sud, de la Colombie à la Bolivie.

Y a-t-il plusieurs variétés ? Comme plante d’intérieur, il en existe de nombreuses espèces. Le fittonia dispose d’une palette de couleurs extrêmement riche et variée. Du vert clair au rouge foncé, il se décline dans des tons très diverses, et devient de ce fait très apprécié pour les créations florales. En hiver, les couleurs du fittonia apporteront de la chaleur à vos tables de repas et autres consoles.

Quelle place lui choisir ? Ce n’est pas une plante de lumière. A l’origine, elle vit sous les frondaisons denses des arbres tropicaux. Autant dire que le soleil direct, elle déteste ! C’est la plante parfaite pour les pièces aux ouvertures vers l’est ou le nord-est, voire le nord. Comme elle apprécie l’humidité ambiante, elle prospère bien dans les salles de bain si elles possèdent une fenêtre.

A quelle fréquence l’arroser ? De ses origines tropicales, il a gardé le goût d’une humidité constante. Conservez toujours son terreau humide mais pas détrempé. Vous pouvez aussi vaporiser ses feuilles avec un jet doux. Utilisez de l’eau non calcaire de préférence et surtout à température ambiante. Posez son pot à proximité, par exemple, d’une fontaine d’appartement ou d’un brumisateur d’intérieur, afin d’entretenir une hygrométrie élevée autour de lui. Si l’air est trop sec, ses feuilles deviennent ternes et sèchent : c’est là la seule « maladie » que peut développer cette plante robuste ! 40 Le jardin

A-t-il besoin d’engrais ? Juste pendant la belle saison, de mars à septembre. Ajoutez alors un peu d’engrais pour plantes vertes (en respectant les doses préconisées sur l’emballage) dans son eau d’arrosage une fois tous les 15 jours.

Est-ce que je dois le tailler ? Ce n’est pas une obligation, mais couper régulièrement quelques centimètres à l’extrémité des tiges favorise l’émission de jeunes rameaux. Ce sont eux qui portent les feuilles les plus colorées. Votre plante sera plus esthétique. Par ailleurs, vous lui conserverez une silhouette compacte. Taillez votre fittonia 2 à 3 fois durant sa période de croissance entre mai et août. L’hiver, par manque de lumière, il arrive que ses tiges s’allongent exagérément et que leurs feuilles soient de plus en plus espacées. Si c’est le cas, au début du printemps, raccourcissez ses tiges d’au moins la moitié de leur longueur.

Faut-il le rempoter souvent ? C’est une plante qui pousse lentement. Il n’est pas utile de la rempoter plus d’une fois tous les 3 ans en lui choisissant un contenant peu profond et plutôt large qui convient mieux à sa silhouette étalée. Vous pouvez aussi le rempoter en suspension et laisser ses tiges pousser suffisamment pour qu’elles retombent sur les bords. Utilisez un terreau pour plantes vertes.

Et en terrarium, c’est possible ? Il trouve en terrarium des conditions de vie idéales notamment une atmosphère humide qui lui rappelle son milieu naturel. De plus, comme il pousse lentement et se contente de peu de lumière, c’est le candidat parfait !

st-ce que je peux le mettre dehors E en été ? Les fittonias sont à l’aise à des températures comprises entre 18 et 24°C voire un peu plus si l’ambiance est humide. Il n’y a pas de problème à lui faire passer l’été dehors à condition de le mettre à l’ombre et dans un endroit frais. Posez-le sur un plateau de graviers qui vous maintiendrez toujours mouillés. Vous pouvez aussi mouiller le sol alentour tous les soirs pour créer une ambiance humide autour de lui.

Avec quelles plantes l’associer ? Le fittonia a les mêmes exigences que les fougères. Ce couvre-sol coloré fait un bel écrin aux fougères nid d’oiseau (Asplenium nidus) : il met en valeur leur silhouette en cornet. Mariez-le également aux surprenants calathéas aux feuilles zébrées, tachetées, panachées selon les variétés. Il apportera aussi une touche originale, planté au pied d’un monstéra.

Le jardin 41

A vous de jouer !

Quand

les feuilles d’automne se font matière artistique La nature nous inspire, et nous offre une matière première exceptionnelle afin de laisser libre cours à notre imagination créative. Avec les feuilles d’automne qui se parent de couleurs vives exceptionnelles, vous pouvez concocter une décoration saisonnière, facile à réaliser en famille. Outre le classique décalcomanie des feuilles sur un papier que l’on colorie ou peint, voici deux nouvelles idées.

Cadre de feuilles d’automne Dessiner sur des feuilles, pourquoi ne pas y avoir pensé avant ? A l’heure des tendances déco graphiques, dans l’esprit ethnique ou contemporain, laissez libre votre pinceau vous guider pour parer les feuilles ramassées de motifs divers et variés. Ensuite, assemblez ces feuilles et composez-en un cadre déco de toute beauté !

Couronne de porte A l’aide d’éléments végétaux ramassés tout au long de vos promenades en forêt, vous pourrez composer une couronne de porte à la manière de celles de Noël. Réunissez feuilles de différentes couleurs, baies sur leurs branches, bogues et glands tombés au sol, et composez une création florale qui apportera chaleur et couleurs à votre entrée.

42 Le jardin

Décoration végétale

Fleur séchée

ne fâne jamais

Placées sur le devant de la scène des tendances 2018, les fleurs séchées et leurs branchages font leur grand retour et retrouvent leur place parmi nos objets de décoration. 44 Le jardin

Les fleurs et pétales séchés s’adaptent aujourd’hui à tous les styles d’intérieur.

Ambiance bohème, décoration scandinave ou design chic, la fleur séchée est synonyme de poésie et apporte la petite touche de délicatesse, aux couleurs pastel et délavées, à la décoration. Longtemps mises de côté et trop souvent associés à des attrapes-poussières ou des ringardises, les fleurs et pétales séchés s’adaptent aujourd’hui à tous les styles d’intérieur. Lavande, hortensia, pivoines, fleurs de coton… elles ont toutes leur place dans nos intérieurs. Certaines plantes parfument l’air ambiant, comme la rose, d’autres offrent une légère odeur de foin. Les fleurs séchées s’adaptent à toutes vos envies. Simplement placées dans un vase déposé sur une commode ou une table, elles apportent un certain charme à la pièce. Il est tout aussi possible de protéger vos fleurs sous verre de façon à créer des cadres façons herbiers entièrement personnalisés. Ce qui reste le plus simple, c’est de les suspendre. Cela peut se faire n’importe où : grâce à une poutre apparente, le long d’un mur, sur le contour d’un miroir… libre à vous de composer votre décoration !

La planète vous dit “merci !” En plus d’être tendance, la conservation des fleurs s’ancre dans la logique du Slow Flower, un mouvement à la démarche éco-responsable et durable. Observé depuis plusieurs années aux États-Unis puis en Europe, le Slow Flower a pour objectif de réduire les impacts environnementaux et sociaux de notre

consommation, en préférant des produits éco-responsables, locaux, de saison et équitables. Les fleurs sont comme les fruits et légumes, elles ne poussent pas toutes à la même saison et ne proviennent pas toutes des mêmes coins de la planète. Utiliser des fleurs de proximité et de saison réduit les impacts environnementaux dus aux transports de marchandises. De plus en plus de professionnels se mettent à vendre uniquement des fleurs locales du moment et proposent des assortiments de fleurs séchées pour vos intérieurs. Certains fleuristes sont même devenus des spécialistes de la fleur séchée.

Pas besoin d’avoir la main verte En plus d’être écologique, c’est économique : les fleurs fanées se conservent beaucoup plus longtemps qu’un bouquet de fleurs fraîches (allant de 6 mois à 1 an) et ne nécessitent que très peu d’entretien, mis à part un dépoussiérage de temps en temps. Et la bonne nouvelle c’est que même les faire sécher soi-même, c’est facile ! Il faut seulement faire en sorte que toute l’eau qu’elles contiennent soit éliminée. Tout d’abord, il est nécessaire d’ôter les feuilles abîmées, qui elles, vont pourrir. Ensuite, suspendez tête en bas vos tiges dans un espace sombre et sec. Le contact avec la lumière amène à la décoloration de la plante qui devient complètement terne. Il ne reste plus qu’à patienter une vingtaine de jours, selon le type de fleur ou branchage, le temps que l’eau soit totalement évaporée. Au-delà d’être une tendance décoration, faire sécher vos fleurs peut aussi vous permettre de conserver beaucoup plus longtemps vos souvenirs et vos bons moments. Pourquoi ne pas conserver un bouquet de fleurs de mariée, la rose offerte par son amoureux à la Saint Valentin ou encore la dernière petite cueillette florale de votre enfant ? Lancez-vous, et apportez un peu de nostalgie au présent.

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Déco automne hiver

Tendance

Esprit

Factory

Dans un esprit assez masculin par le choix des matières et des couleurs, l’esprit industriel reste au top des tendances déco 2018-2019. Mix parfait de meubles vintage et de pièces neuves, il plait pour son côté brut et épuré.

Le métal, le bois et le cuir ont la part belle.

En terme de matériau, le métal, le bois et le cuir ont la part belle, mettant en valeur le côté brut des ateliers d’artistes et usines désaffectées qui inspirent les créateurs. Si vous avez le temps de chiner, les meubles de métiers et les pièces authentiques ont une valeur inestimable, mais vous trouverez dans votre rayon déco de nombreuses pièces neuves, collant parfaitement à cette thématique. Bannissez les matières plastiques et trop brillantes, l’esprit est au mat : acier, béton, bois brut règneront en Maître parmi des textiles doux comme le mohair. Dans le style industriel / factory, la patine, les traces d’usage et autres petites imperfections ajouteront une vraie valeur ajoutée à vos objets. 46 Le jardin

Pour cultiver l’esprit loft, place aux grands espaces (par défaut plus lumineux), qui permettent l’usage de gammes de couleurs sombres comme les noirs, marrons, gris et aciers. N’hésitez pas à disséminer ça et là quelques objets de décoration en cuivre ou en laiton qui apporteront une note chaleureuse et authentique. Coté textile et vaisselle de table, vous pouvez jouer la carte du dépareillé pour renforcer le coté «chiné». En ce qui concerne les luminaires, une lampe au bras articulé sera l’un des symboles de ce style factory.

Côté

Shopping 2 3 1

1 Lampe boule en métal cuivré. Dim. 23 x 23 x 104 cm. J. LINE 2 Horloge hélice. Dim. 90 cm. AMADEUS 3 Bar Traction avant en métal et bois, coloris noir. Dim. 87 x 37 x 181 cm. J. LINE

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Déco de style

Le contemporain au top des tendances

Comme dans la mode ou le design, différents styles se partagent les tendances décoration du moment. Pour composer une ambiance contemporaine, vous vous appuierez sur des matières modernes et transparentes comme le plastique ou le verre, ainsi que sur le métal. Contemporain rime avec design, couleurs neutres et matières travaillées, afin de conserver une ambiance chaleureuse et néanmoins sophistiquée. Fonctionnalité et esthétique sont les maîtres mots de cette ambiance toute en simplicité, agrémentée de touches d’or et de laiton et de motifs graphiques. La couleur bleu nuit, déclinée sur des velours ou autres matières douces, apporte une touche de vintage qui colle parfaitement au style contemporain.

Côté

Shopping

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1 Bout de canapé en métal mat noir. Dim. 40 x 40 x 61 cm. J. LINE 2 Plateau mosaïque rond. En métal et verre couleur champagne. Diam. 46 cm. J. LINE 3 Coussin Variations. Dim. 40 x 100 cm. AMADEUS 4 Photophores bleu et doré. Décliné en plusieurs dimensions, existe en finion mat ou brillante. 5

Dim. mini 10 x 13 cm. J. LINE

5 Pouf capitonné. Dim. 44 x 44 x 44 cm. J. LINE

48 Le jardin

Déco exotique

Tendance

Esprit

Tropical

En terme de tendances décoration, le style ethnique ressort toujours d’un coté ou d’un autre, et cette année c’est le tropical qui fait fureur. Ambiance équatoriale, décors floraux inspirés des îles lointaines, de quoi voyager depuis chez soi, en se créant un intérieur aux couleurs chatoyantes et aux motifs parés de grandes feuilles exotiques.

Rotin, macramé, lin brut ou bambou

Après les cactus, ananas et autres flamants roses, la tendance exotique continue sur sa lancée avec des motifs inspirés de la luxuriante forêt tropicale. Véritable immersion en milieu naturel, cette décoration s’accorde très bien aux pièces principales de la maison mais aussi aux pièces d’eau. Les matières organiques se prêtent très bien au jeu : rotin, macramé, lin brut ou bambou seront du meilleur effet. En terme de coloris ce sont les bleus et verts profonds qui tiennent le haut de l’affiche, que vous associerez par touche au beige, rose ou orange. Bien évidement, c’est le moment de miser sur les plantes vertes : le monstera retrouve ses lettres de noblesse, suivit par les philodendrons et zamioculcas. Toutes les plantes aux larges feuilles agrémentées d’un pot en laiton ou d’un pot en osier seront du plus bel effet. 50 Le jardin

Si vous craignez un trop plein mais que vous aimez cette tendance déco, inutile de tout recouvrir de papier peint et de changer l’ensemble du mobilier, n’oubliez pas que quelques accessoires seulement peuvent changer une pièce. Quelques coussins, trois ou quatre objets disséminés ça et là ainsi que quelques plantes associées en groupe, donneront tout de suite un coté jungle à votre intérieur. Alors, rendez-vous vite au rayon décoration de votre jardinerie !

Côté

Shopping 3

1 Miroir Cactus. En métal peint façon laiton, effet cuivré. AMADEUS 2 Fauteuil cocktail Metropical. Parfait pour un instant lecture ou une longue soirée, optez pour ce fauteuil aux motifs jungle. AMADEUS

3 Etagère en macramé. Petit rangement mural en bois, métal et macramé, composé de 3 étagères. Dim. 35 x 18 x 49 cm. J. LINE 4 Bougie Jarre - Parfum Noix de coco noire. Coucher de soleil au paradis… La noix de coco puissante, le cèdre et les fleurs des iles vous promettent une soirée paisible. 3 contenances. 25 à 150 heures de combustion. YANKEE CANDLE

5 Poufs Lignes. En jute naturel et coloris blanc, ces poufs assortis complèteront parfaitement votre déco tropicale. Dim. 40 x 40 x 40 cm. J. LINE

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Faîtes-le vous-même !

Personnaliser

sa déco

avec

des caisses en bois

Jusqu’ici uniquement considérés comme pratiques pour le transport, les caisses en bois s’invitent dans nos intérieurs et apportent cette petite touche vintage et authentique, devenue très tendance en décoration. 52 Le jardin

sur roulettes, ou simplement à poser… les possibilités sont nombreuses et à la portée de tous, peu importe le niveau en bricolage. Il est facile de travailler le bois en lui apportant de la couleur, une touche de vernis ou lui donner un aspect vieillit, pour accorder les teintes selon ses goûts et les ambiances de sa maison. De nombreux blogs et magazines proposent des projets de DIY (Do It yourself) en tout genre pour transformer ces caisses en rangements pratiques, esthéthiques et à moindre coût. Et toute la maison y passe, de la salle de bain à la cuisine, en passant même par le jardin. L’idée est simple : se procurer d’anciennes caisses ou cagettes en bois (comme celles utilisées pour transporter le vin ou les pommes… ), les habiller aux couleurs et motifs de votre choix et les assembler afin de créer les meubles de vos envies.

Pas besoin d’être un grand bricoleur pour se lancer dans la confection de rangements décoratifs. Les caisses en bois sont simples à transformer. A empiler, à fixer au mur,

En achetant vos caisses dans nos jardineries, vous serez sûrs de la qualité de vos matériaux et vous pourrez plus facilement accorder vos créations entre elles.

Créer des rangements soi-même a plusieurs avantages : non seulement acheter des caisses en bois coûte moins cher que d’investir dans du mobilier, mais aussi, chacun est libre de personnaliser son intérieur. C’est à vous de créer des rangements uniques, qui vous ressemblent. Une fois assemblés, vos meubles auront l’avantage d’être modulables et de s’adapter à votre environnement et à vos envies de changements. Tout devient possible !

Voici un petit exemple de meuble à construire vous-même ! Pour cela, rien de plus simple, il vous faut : quelques cagettes ou caisses en bois un pot de sous-couche blanche pour boiserie colle à bois ou vis à bois pour perceuse électrique De nombreuses combinaisons sont possibles, à vous de créer votre propre meuble en fonction de vos espaces ! www.villaverde.fr 53

Côté animalerie

Les trois races de chat

les plus en vue

Vous rêvez d’adopter un chat de race et vous ne savez lequel choisir ? Parmi les trois races que nous vous présentons, vous trouverez forcément le chat qui correspond à votre mode de vie et qui s’adaptera à votre environnement. Rencontre avec trois félins domestiques qui s’immiscent en haut de la liste des chats préférés et les plus possédés par les français.

LE BENGAL Couramment appelé chat léopard, il a des racines sibériennes mais vient des Etats-Unis, et n’est qu’un caprice de l’homme qui apprécie ses qualités esthétiques. Sa robe fortement appréciée est composée de tâches plus ou moins rondes qui lui donnent l’apparence d’un félin sauvage. Très athlétique, sa fourrure est épaisse et exceptionnellement douce. Curieux et intelligent, le bengal est un chat de taille moyenne, agile et démonstratif. Particularités : grand bavard, le Bengal réalise toutes sortes de miaulements et vocalises, qui vont du grave à l’aigu, et qui peuvent même parfois faire penser à un animal sauvage.

LE MAINE COON Originaire des Etats-Unis, aux poils longs et gabarit imposant, le maine coon est un chat XL ! Ses oreilles sont dotées de plumets, il a un visage assez carré. De tempérament calme et câlin, c’est un chat qui peut tout à fait convenir dans un foyer avec enfants, encore plus s’il est à la campagne car il est bon chasseur. Parfait mélange de rusticité et d’élégance, le maine coon est aussi doux qu’il est grand. Particularités : un brossage hebdomadaire lui convient. Son poids à l’âge adulte peut atteindre une dizaine de kilos, prenez donc en considération le coût de son alimentation, proportionnelle à sa taille.

54 Le jardin

LE SACRE DE BIRMANIE Son apparence de peluche est due à son pelage doré colourpoint (masques oreilles, pattes et queues bien plus foncées que le pelage principal) et à ses yeux bleus, avec cette spécificité de pattes gantées de blanc qui lui confèrent une démarche délicate. Intelligent et de nature calme, il appréciera tout de même de jouer en votre compagnie, ou de se coucher non loin de vous. Particularités : très sociable, il vit en parfaite harmonie avec d’autres animaux.

Jardin aquatique

Des plantes pour créer

un paysage aquatique Souvent, avant même les poissons, dans un aquarium, ce sont les plantes qui attirent le regard. Des plantes qui apportent une indéniable touche esthétique et décorative mais qui participent aussi au bon équilibre du milieu. En choisissant des plantes faciles à vivre, tout aquariophile, même débutant, favorisera l’épanouissement de ses poissons, qui pourront s’y ébattre, y pondre, s’y cacher, y trouver leur nourriture. Accessoirement, elles dissimulent l’appareillage de l’aquarium. Mais au delà de ce simple aspect esthétique, elles sont primordiales pour le bon équilibre de l’écosystème. Les plantes aquatiques fournissent de l’oxygène, absorbent le gaz carbonique, freinent le développement des algues et, pour la plupart, détiennent des propriétés dépolluantes, entre autres en éliminant les nitrates.

Les plantes aquatiques à plébisciter dans son aquarium Description

Eclairage

Température

Fougère de Java (microsorum pteropus)

Longues feuilles vertes

Lente

Faible à moyen

Echinodorus

Belle et peu exigeante, grand nombre de variétés de couleurs, port étalé. Bleheri parfaite en arrière plan de par sa grande taille et/ou ozellot au premier plan car elle s’étale en poussant.

Rapide

Moyen à intense 22 à 30°C

6,5 à 8

Cryptocorynes

Nombreuses variétés présentant des feuilles gaufrées, ondulées, colorées de pourpre ou de rouge... Balansae Rapide se placera en arrière-plan, Wendtii et la becketi au premier plan car leurs feuilles se couchent au sol.

Moyen

20 à 30°C

5,5 à 9

Alternantheras

Feuillage à dominante rouge. Elle sera planté en arrière-plan ou sur les côtés car elle monte haut.

Fort

22 à 28°C

5à8

18 à 28°C

6à8

Lilaeopsis Plantes de premier plan à l’effet (mauritania, gazonnant (Mauritania, carolinensis, carolinensis, novae zelandiae...) novae zelandiae...)

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Croissance

Rapide

Moyenne

15 à 28 °C

5à8

Le bien-être des chiens

Comment choisir

le couchage de son chien ? Nos compagnons à quatre pattes apprécient d’avoir leurs propres zones de vie dans la maison. Adeptes de coins chauds, rassurants et calmes, ils ont besoin d’avoir des repères physiques qui leur permettent de rester seuls quand vous vous absentez, tout en étant rassurés et protégés. Qu’il s’agisse de coussins, panières ou niches, les designs et les fonctionnalités ne manquent pas (chauffant, à mémoire de forme, antipuces, à motifs, colorés…). Plusieurs données sont à prendre en compte pour apporter un confort optimal à son chien ou son chat. Une place permanente Le chien a besoin de trouver sa place et ses marques au sein de la famille. Il a tendance à rechercher en permanence de la compagnie et à se balader un peu partout de pièce en pièce si on lui en laisse l’occasion. En termes d’éducation, il faut lui imposer un point de repère. Il doit percevoir son couchage comme son espace de vie, c’est pour cela que sa panière doit être placée à un endroit fixe. Son couchage doit impérativement se trouver au sol, 58 Le jardin

jamais en hauteur, d’une part pour maintenir une certaine hiérarchie entre le maître et le chien, mais aussi parce que selon le gabarit de l’animal il est plus évident qu’il prenne place au sol. Son panier ou coussin doit se trouver dans un coin et surtout pas au milieu d’une pièce, un couloir ou tout autre lieu de passage. Attention tout de même à ne pas le cloisonner dans un espace où il se sentirait exclu.

Pour quel type de couchage opter ? En ce qui concerne le lit en lui-même, peu importe la matière (cuir, fourrure ou tissu) il suffit d’un couchage chaud et confortable. Les jeunes chiens ont tendance à mordiller et peuvent détruire leur panière en un rien de temps. Dans ce cas, il est plus judicieux de préférer le plastique qui est plus robuste. En revanche il faut faire attention à l’osier ou aux matelas en mousse car si l’animal est d’instinct destructeur il risquerait d’en avaler, ce qui lui vaudrait quelques problèmes. En plus, pour les jeunes chiens encore en apprentissage de la propreté, le plastique a l’avantage d’être plus facile à nettoyer, et reste donc le plus hygiénique.

En ce qui concerne les chiens malades ou d’un certain âge, des couchages épais et rembourrés sont conseillés. Il existe par exemple des paniers et coussins orthopédiques à mémoire de forme pour soulager l’animal lorsqu’il est couché grâce à un allègement de la pression.

important. Préférez une niche solide et étanche en bois avec un toit en doublé goudron afin d’empêcher d’éventuelles infiltrations d’eau. Une niche un peu surélevée ou isolée par le dessous est idéale, elle arrêtera le froid et l’humidité. La niche doit impérativement être placée à l’abri du vent et des courants d’air.

Quelle dimension ? Au-delà de la matière, la taille du couchage a toute son importance. Pour bien choisir, mesurez la longueur allant de la base de la queue de votre chien à sa truffe. Ajoutez environ 15 cm pour laisser suffisamment de marge pour que votre chien puisse se retourner aisément. Il faut veiller à ce que le panier ne soit pas trop grand pour éviter à votre animal de se sentir en insécurité. Certains chiens vivent à l’extérieur de la maison mais le couchage est tout aussi

Choisir le couchage n’est pas toujours simple, le plus important est d’observer son animal car tout dépend de son caractère : certains craignent le chaud et préférons des coussins assez fins, d’autres seront plus à l’aide en se lovant en boule dans des panières bien épaisses. Il faut avant tout considérer les préférences, l’âge, la taille et l’état de santé de son compagnon. Et surtout n’hésitez pas à demander aux conseillers présents au rayon animalerie de votre jardinerie !

Nutrition chiens et chats

Mieux manger :

c’est aussi

pour eux !

Comment évoquer l’alimentation des animaux sans évoquer cette tendance de fond majeure qui consiste à mieux manger ? Les variétés, goûts et saveurs proposés sont tellement variés qu’il serait dommage de les en priver.

Aujourd’hui, les fabricants de nourriture pour chiens et chats commercialisent des gammes de plus en plus affinées, qui répondent parfaitement au besoin nutritionnel de chacun, en lien avec sa race, son âge, son stade physiologique ou son mode de vie. Les aliments préparés par les grands fabricants d’aliments pour animaux de compagnie ont fait évoluer positivement la santé de nos animaux.

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La tendance veut aussi que l’on se préoccupe de sa santé et surtout que nous mangions sainement, tout en restant gourmands et en se (ou en leur) faisant plaisir. Il est donc fondamental de faire attention à la quantité donnée, qui doit être adaptée. Aussi, comme il nous arrive de nous octroyer des petits plaisirs (entre ou après les repas), alors pourquoi ne pas le faire pour nos animaux ? Il n’est plus seulement question de se nourrir, mais aussi de se faire plaisir. Le rayon friandises de votre animalerie regorge de propositions gourmandes, mais tout comme pour vous, restez mesurés quant à leur consommation par nos fidèles amis : ces apports alimentaires ne doivent pas déséquilibrer sa ration quotidienne. Dans tous les cas, une alimentation saine et équilibrée aura un impact positif sur le bien être de votre animal.

Le Bio c’est bon pour eux aussi ! Il existe aussi une alimentation BIO pour nos animaux, sans conservateurs, ni colorants, libres de pesticides et d’additifs chimiques. Ces aliments complets qui sont riches en goûts car libres d’exhausteurs garantissent une alimentation 100 % naturelle. Si vous le faites pour vous, faites le pour eux !

Shopping Animalerie

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1 Chatière avec puce électronique. Détectant la puce portée par votre animal, cette chatière s’active uniquement lors du passage de celui-ci. Conçue pour permettre aux chats et chiens de - de 8 kg d’accéder au monde extérieur tout en gardant les intrus hors du foyer. Porte 4 voies : ouverte, entrée seule, sortie seule, fermée. CYNNOTEK 2 Maison de toilette Reina Sift. Maison de toilette très spacieuse pour chats plus grands et/ou plusieurs chats. Nettoyage rapide et facile grâce au tamis : la litière propre séparée par le tamis (adapté aux litières agglomérantes à grains fins et gros) peut être réutilisée. Le filtre à charbon actif ne laisse aucune mauvaise odeur s’échapper du bac. Porte battante transparente. Existe en bleu et taupe. Dimensions : 64 x 46 x 48 cm. SAVIC

3 Led Solar Natur. Cette lampe LED haute performance pour aquariums d’eau douce possède un rendement lumineux maximum pour de belles plantes d’aquarium. Système Plug & Play : clipser ou poser la lampe dans la fixation pour tube, allumer ou réguler la lumière avec la télécommande et sélectionner une des 3 couleurs de lumière. Les lampes JBL LED SOLAR existent en remplacement de toutes les longueurs de tubes. JBL

4 Jouet pour chien Tutti Frutti. Jouet solide et résistant, il flotte sur l’eau. De plus, il dégage une agréable odeur de vanille. Augmentez encore le défi en ajoutant des snacks à l’interieur ! En caoutchouc thermoplastique (TPR). VADIGRAN 5 Coussin rond Milano. Existe en beige, moutarde et gris, disponible en diamètre 50, 70 et 90 cm. ZOLUX

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6 Coussin D&Dhome Cody. Super moelleux, avec couverture intégrée, il est entièrement lavable. Existe en velours gris ou en Jean et en 2 tailles (80 x 50 x 15 cm et 100 x 70 x 15 cm). EUROPET BERNINA

7 IDEAL BALANCE Canine Adult No Grain. Aliment sans céréales parfaitement équilibré avec un taux de protéines de 70% formulé pour répondre aux besoins des chiens de 1 à 6 ans. Poulet/Pomme de terre. Le sac de 12 kg. HILL’S

8 Aliment pour chien - light stérilisé. Aliment complet allégé en matières grasses pour chiens adultes stérilisés, peu actifs ou de races prédisposées à l’embonpoint. Faible teneur en matière grasse et renforcement de la teneur en fibres. Formulé pour assurer le bien-être de votre compagnon. Existe en format 3 kg et 12 kg. MASTERY 9 Medica. Découvrez cette gamme de produits de soins aux formules optimisées pour soigner les maladies des poissons les plus courantes ! Format : 20 ml. TETRA 10 Augusta. Fontaine à jet d’eau fixe couleur cuivre à deux niveaux, le niveau supérieur sert de débordement et est éclairé par des LED. Les oiseaux du secteur utiliseront également volontiers cette fontaine à jet d’eau comme abreuvoir. Cette fontaine classique est rapidement montée et installée, son aspect de cuivre en fait le point de mire de votre terrasse. Avec son propre réservoir d’eau ainsi que la pompe adaptée. En polyrésine. Pompe 350l/h. Dimensions : 74 x 51 x 51 cm. OUTSIDE LIVING

11 Dog Inn 90. Caisse métallique d’intérieur pliable pour chiens, fournie avec fond en plastique. Dotée de grilles et de deux portes renforcées assurant un maximum de sécurité et de ventilation, elle est idéale pour apporter à votre animal un espace privatif dans votre intérieur ou pour le transport de votre compagnon. Peut-être aussi utilisée pour l’éducation des jeunes chiots. Dimensions : 92,7 x 58,1 x 62,5 cm. Existe en 5 tailles : 60, 75, 90, 105 et 120 cm. FERPLAST

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Prendre soin d’eux

Nourrir

sainement

les oiseaux du jardin Alors que l’automne arrive, que les baies, larves d’insectes et graines sont encore présentes, les oiseaux des jardins arrivent encore à se nourrir. Mais comment prendre soin d’eux en hiver quand on sait que leur journée sera consacrée à la recherche de nourriture ? Apportez un plus nutritif aux oiseaux qui occupent votre jardin, et profitez du spectacle en les observant de chez vous.

Une nourriture adaptée à chaque espèce La nourriture des oiseaux variera en fonction de leur bec. Les granivores (moineaux, pinsons, verdiers, bouvreuils, chardonnerets), avec leur bec court, conique mais solide, décortiquent les graines. Les insectivores (mésanges, bergeronnettes, sitelles torchepots, merles, étourneaux, rouge-gorge) ont un bec plus fin et plus fragile. Ils mettent à leur menu des insectes qu’ils attrapent au vol, mais aussi des baies. En hiver, devant la pénurie des proies, la plupart des passereaux insectivores adapteront leur régime alimentaire et deviendront granivores. On doit donc leur donner des aliments riches en hydrates de carbone et en graisse afin qu’ils fassent des réserves de lipides pour affronter les nuits froides. En adoptant les mélanges vendus dans votre jardinerie, constitués de tournesol, de maïs, de millet, parfois mêlées à des graisses végétales, on est sûr de plaire au plus grand nombre. On peut également compléter le menu avec des céréales et graines, des fruits, noix et noisettes, des raisins secs. Pour la petite gourmandise, offrez aux passereaux des ténébrions ou vers de farine qui leur permettront de faire le plein de protéines,

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à un moment de l’année où vers de terre, petits insectes et araignées sont absents. En complément, fournissez leur de l’eau tous les jours pour éviter qu’elle ne gèle.

Multipliez les points de nourrissage Comme tous les oiseaux ne se nourrissent pas de la même façon (le moineau ou le rouge-gorge le font au sol, la mésange est plus acrobate), il faut multiplier les points de nourrissage. En veillant, en premier lieu, à les mettre hors de portée de tous prédateurs. Jeter tout d’abord des graines au sol, à plusieurs endroits pour éviter les bagarres. On peut également poser ou suspendre des mangeoires dont il existe une multitude de formes que ce soit le long d’un mur, sur un balcon ou à un arbre. Ces mangeoires devront être régulièrement nettoyées de toute déjection pour éviter la propagation de certaines maladies. Dans les arbres, on peut également accrocher des boules de graisse. Les mangeoires seront garnies toutes les 24 heures, à heures fixes, le matin et en fin d’après-midi. Enfin, on peut agrémenter son jardin d’arbres ou d’arbustes à baies, tels que le sureau, le sorbier, le houx...

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Faites vos propres

boules

de graisses Voilà une idée qui ravira les enfants : fabriquer de jolies petites confiseries pour les oiseaux du jardin à partir de moules à biscuits, et qui seront faciles à accrocher dehors.

Il vous faut : des mélanges de graines VillaVerde, de la graisse végétale, un peu de ficelle et des moules à biscuits. Mélangez graisse et graines, répartissez le mélange dans les moules et y insérer un morceau de ficelle en forme de boucle. Placez quelques heures au réfrigérateur, démoulez, suspendez !