L’Écho de Cap-Rouge • septembre 2015 • Vol. 6 • No 5 by Prime Marketing

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Septembre 2015 • vol. 6 numéro 5

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Le mensuel qui vous informe à Cap-Rouge, Pointe-de-Sainte-Foy et les Bocages

L'Écho prend le pouls des commerçants

Vent de fraicheur au Plaza Provancher Stéphane Ledien

Page 11

Thomas Brassard

Fermeture du Provigo de Cap-Rouge

Une décision réversible ? Page 5

a le vent dans les voiles Page 20 Stéphane Ledien

Nos élus municipaux se prononcent

Jeune artiste Carougeois

Stéphane Ledien

Page 2-3 Bilan de mi-parcours

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JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE

| septembre 2015 | volume 6 • numéro 5

Actualité Par Stéphane Ledien stephane@leseditionsprime.ca

Nos conseillers municipaux : bilan à mi-parcours

Deux années bien remplies À pied d’œuvre depuis des mois sur des dossiers plus ou moins sensibles du secteur, les conseillers municipaux Anne Corriveau et Laurent Proulx sont arrivés à mi-mandat. Rencontre et bilan.

Anne Corriveau : une élue « tenace » Celle qui est aussi présidente du Comité de toponymie et du Comité de commémoration se voit d’abord comme une femme de terrain très proche de sa communauté. « Les gens sont toujours étonnés lorsque je les rappelle après qu’ils m’aient laissé un message », raconte-t-elle. « Je me fais un devoir de répondre aux citoyens. » Même si elle n’intervient en principe que dans le quartier de la Pointe-de-Sainte-Foy, son territoire d’action inclut aussi le secteur Chaudière. De quoi être bien occupée, car cette partie

de Cap-Rouge a cristallisé ces dernières années de nombreuses exaspérations. Rien, pourtant, ne semble la décourager : l’élue se dit « patiente » et « tenace ».

Petits et grands chantiers L’objectif qu’elle s’est fixé pour 2016 ? Réduire la dette. Au reste, les dossiers ouverts depuis son élection « avancent ». « On règle les choses. » Parfois relativement vite : par exemple, la réfection de la chaussée de Blaise-Pascal. Ou encore, l’éclairage à l’angle du boulevard de la Chaudière et de la rue Joseph-Bédard, réclamé par des parents

inquiets. Des broussailles et des arbustes situés en bordure ont aussi été fauchés, pour améliorer la visibilité de l’endroit. Autre chantier bouclé : les feux tricolores à l’intersection de la côte de Cap-Rouge et de la rue Louis-Francœur. Un dispositif qui permettra de réguler l’attente des automobilistes arrivant du chemin Saint-Louis. Du côté du parc Noirefontaine, « pas nécessairement attendu par la population », la conseillère nuance l’enthousiasme local : ainsi, des résidents trouvent regrettable qu’il faille remplacer les jeux en place. « C’est une question de normes et de sécurité », explique Anne

Corriveau. D’autres évoquent une éventuelle perturbation du cadre de vie, mais l’élue insiste : « ce sont des aires pour les plus jeunes ». Prévus pour septembre, les travaux débuteront par contre en octobre ; un report dû aux vacances d’une partie des équipes cet été. « Ça fait partie de la vie ! D’un côté, on fait plaisir et de l’autre, on crée de l’impatience. »

Par-delà les frontières Anne Corriveau ajoute aussi à son bilan l’intervention d’urgence pour la réfection des berges de la plage Jacques-Cartier. Et

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ÉDITEUR : Michel Beaulieu michel@platinecommunication.com directrice artistique : Marie Chantal Boutin mc@leseditionsprime.ca adjointe de direction : Julie Boissinot julie@leseditionsprime.ca

Journaliste en chef : Malory Lepage malory@leseditionsprime.ca JOURNALISTES : Stéphane Ledien et André Juneau et Pierre Blais

COLLABORATEURS : André Juneau, Philippe Lapeyrie, Ghyslaine Perron, Patricia Deguara, Guillaume Tremblay Gaudin COrrectrice : Claire Robitaille

IMPRESSION : Transcontinental DÉPÔT LÉGAL : Bibliothèque TIRAGE : 15 000 exemplaires nationale du Québec *Veuillez noter que pour être publiée, l’opinion du lecteur doit être signée.

Conseillère municipale de la Pointe-de-Sainte-Foy, Anne Corriveau a dans son district une partie du territoire considéré comme carougeois, notamment le secteur Chaudière. Elle est aussi présidente du Comité de toponymie et présidente du Comité de commémoration. même si « on tombe là dans le district » de son collègue Laurent Proulx, elle explique être fière de son implication pour l’appellation de la passerelle de la Poterie et l’installation au printemps prochain de la statue de Jacques Cartier au parc Jean-Déry. Quand on évoque le dossier « brûlant » du secteur Chaudière, la conseillère ne se laisse pas déconcerter : « c’est le ministère qui donnera son accord au promoteur. Mais il y a une attente sociale. Je veux y voir implantés un bâtiment de services et un parc. » L’élue reconnaît que rien n’est simple dans ce projet. Malgré tout « assez satisfaite » de ses deux premières années de mandat, elle se donne le défi de demeurer « le plus disponible possible » pour la suite. « Je vais arriver à mes fins dans une grande bulle de rêve ! »

cas de sinistre, de leur bien au meilleur prix. Autre réussite : l’abaissement à 15 mètres de la hauteur réglementaire des bâtiments prévus à la construction, quel que soit le zonage. Seule exception, dont le zonage date d’avant les fusions municipales : le fameux projet au coin des rues Saint-Félix et des Maires-Lessard. D’abord autorisé à 25 mètres, le développement immobilier a été limité à 20 mètres. « Dans cette histoire, j’ai écouté les citoyens », rappelle le conseiller. « J’ai fait le plus que je pouvais. » En cas de construction des tours à condominiums, il s’engage néanmoins « à agir au mieux » pour la sécurité routière et le stationnement.

Présence accrue Être « accessible et joignable », voilà la priorité que Laurent Proulx s’est donnée. Fier d’œuvrer occasionnellement comme bénévole pour la préparation de paniers ali-

Révisions et visions Laurent Proulx rappelle qu’il a permis à certains résidents de sortir des zones considérées comme inondables. « Des situations débloquées » qui garantissent aux propriétaires des maisons concernées sur le bord du f leuve une revente, ou reconstruction en

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mentaires au MSCCR ou toute une journée de fin de semaine au festival DécouvrArts, l’élu fait aussi sa « ronde dans les commerces de proximité » et cherche à concilier « esprit de quartier et développement économique ». Un point que la fermeture du supermarché Provigo (voir notre article à ce sujet) vient quelque peu assombrir. En attendant d’intervenir , sans doute, « pour redynamiser le secteur du mail », le conseiller s’attaque à d’autres chantiers : le garage municipal et une meilleure desserte des autobus. Dans le premier cas, « le dossier suit son cours ». « Si un projet est développé, il le sera dans le respect des citoyens. » Dans le second, le conseiller promet « des annonces concrètes » pour l’amélioration des transports par autobus dans le secteur. « Les choses ne sont Conseiller municipal de Cap-Rouge-Laurentien, pas encore décidées, mais j’encourage les Laurent Proulx est aussi président du Conseil gens à écrire au RTC pour leur faire part de d’agglomération de Québec. leurs préoccupations. »

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Laurent Proulx : un conseiller « toujours sur le terrain » On peut dire que Laurent Proulx a cultivé ses relations avec le district. L’un des premiers « gros dossiers » sur lequel il est intervenu avait trait à l’entretien des parcs et à la f loraison du secteur. « Quand je suis arrivé en poste, j’ai insisté pour que l’entretien soit au niveau », raconte-t-il. Côté « terre », toujours, la rénovation et l’aménagement paysager du Parc nautique représentent l’une des fiertés de son mandat. Il prévoit d’ailleurs de prolonger cet embellissement côté f leuve. « Vers la grève et l’entrée de la plage, c’est un coin qui manque d’amour. » Le conseiller de Cap-Rouge-Laurentien ne manque pas d’idées ni d’ambitions. « Je fais beaucoup de gestion de proximité. » L’hiver dernier, il a embarqué en pleine nuit à bord d’une des déneigeuses de la Ville pour repérer les endroits problématiques et penser aux résolutions à prendre rapidement avant « une bordée de neige significative à l’heure de pointe ». Il réitérera l’expérience l’hiver prochain.

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Actualité Par Stéphane Ledien stephane@leseditionsprime.ca

Projet de développement du secteur Chaudière

Du nouveau concernant le projet de développement dans le secteur Chaudière : la Ville a récemment vendu tous ses lots au propriétaire et gestionnaire d’immeubles Cominar. La balle est désormais dans le camp de ce dernier, qui doit s’entendre avec le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC). En jeu : 36 hectares de zones humides d’intérêt à préserver.

e secteur qui s’étend de l’autoroute Félix-Leclerc au boulevard du Versant Nord et de l’autoroute Duplessis à l’avenue Le Gendre représente une superficie de 166 hectares, que la Ville possédait en partie. Celle-ci a néanmoins revendu ses lots au promoteur Cominar. Le procès-verbal de la séance ordinaire du conseil de la Ville de Québec qui s’est tenue le 19 mai 2015 fait ainsi état de l’acceptation par la municipalité d’« une offre d’achat d’un immeuble connu et désigné comme étant les lots 1 696 507 et 1 696 508 et une partie des lots 3 586 234 et 3 586 235 du cadastre du Québec ». Point crucial : 36 hectares sont considérés comme milieux humides d’intérêt jouant un rôle majeur pour la diversité écologique du territoire. Un inventaire f loristique du secteur effec-

tué en 2008 répertoriait notamment une érablière rouge, une prairie humide et des sanguinaires du Canada, espèce de plante désignée vulnérable.

Des attentes et des questions Quelles solutions sont envisageables pour les milieux humides, maintenant que le promoteur possède la totalité du terrain ? L’offre d’achat stipule que Cominar devra négocier, avec le ministère concerné, « les mesures de compensation exigées pour les milieux humides se trouvant sur l’immeuble ». Mais les modalités de l’offre pourraient ne plus être acceptables pour l’une ou l’autre des parties, « selon le type, la teneur et l’ampleur des mesures » exigées par l’administration. La question économique entre en ligne de compte. À terme,

le développement implique des chantiers, donc du travail, donc des revenus. Sans compter que certains résidents s’inquiètent de ce qui pourrait être construit là. Le zonage reste résidentiel et aucun permis n’a été déposé, mais qui peut prédire que des tours à condominiums, forcément source d’aff luence routière, n’y seront pas érigées ?

Du côté du MDDELCC Interrogé sur les « mesures de compensation » envisageables, le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques s’en tient aux règles préliminaires. « Nous n’avons reçu aucune demande de certificat d’autorisation pour un projet de construction à cet endroit », déclare Frédé-

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Suite d’un dossier sensible Des développements résidentiels sont envisagés le long du boulevard de la Chaudière, entre l’autoroute Duplessis et l’avenue Le Gendre. La Ville a vendu au promoteur les terrains qu’elle possédait, y compris les parcelles comportant des zones humides d’intérêt. ric Fournier, responsable des communications du MDDELCC pour la région, entre autres, de la Capitale-Nationale. L’interlocuteur précise que, pour réaliser des travaux dans un milieu humide, le promoteur « doit au préalable obtenir un certificat d’autorisation en vertu de l’article 22 de la Loi sur la qualité de l’environnement (LQE). » Lorsque le ministère aura reçu cette demande, il l’analysera selon les critères établis. « La séquence éviter – minimiser – compenser sera appliquée », ajoute Frédéric Fournier. Affaire à suivre.

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Actualité Par Stéphane Ledien stephane@leseditionsprime.ca

Coup dur pour le secteur

Fermeture du Provigo de Cap-Rouge Stéphane Ledien

nion avec le chef de cabinet du maire à ce sujet ». De son côté, la très active et engagée Linda Even, elle-même ex-commerçante, appelle à une mobilisation générale. Au moment d’écrire ces lignes, un comité de citoyens « parti de la paroisse » se

Peu fréquenté ces dernières années, le supermarché Provigo du Mail Cap-Rouge a beaucoup souffert de la concurrence du IGA situé sur Jean-Gauvin. En septembre, le groupe Les Compagnies Loblaw limitée confirmait « la fermeture du magasin [...] à effet le 11 novembre prochain ».

rassemblait autour du MSCCR. « Nous allons d’abord essayer d’obtenir un délai pour changer la rentabilité du magasin », expliquait alors Linda Even. Tout n’est peut-être pas joué : unissez-vous pour la sauvegarde de votre supermarché !

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Peu après la rentrée, la nouvelle est tombée : le supermarché Provigo du Mail Cap-Rouge fermera définitivement ses portes le 11 novembre prochain. Passé le choc de cette révélation aux tristes conséquences économiques, élus et résidents ont décidé de réagir, chacun à leur manière, pour la sauvegarde du magasin.

L’

an dernier, une rumeur de « refonte » du supermarché situé dans le Mail avait tourné court : après vérification, on apprit que l’enseigne ne bénéficierait pas de la dynamique des nouveaux magasins « Provigo Le Marché ». Fallait-il déjà y voir une désaffection du groupe Les Compagnies Loblaw limitée pour l’établissement ? De fait, l’endroit semblait souvent désert, même aux heures de pointe. Manque d’esthétique, concurrence du IGA des Sources situé sur Jean-Gauvin (lequel était jugé « plus attrayant »), fréquentation en baisse dans un centre d’achat lui-même boudé par la population du secteur : rien ne semblait pouvoir inverser la tendance. Le jeudi 10 septembre dernier, le couperet est tombé : le personnel a appris que le magasin fermerait bientôt ses portes.

Douloureuse confirmation Johanne Héroux, directrice principale aux Affaires corporatives et communications pour Les Compagnies Loblaw limitée, confirme « la fermeture du magasin Provigo de Cap-Rouge, à effet le 11 novembre prochain ». « Cette décision VITRES

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difficile ne fut pas prise à la légère, compte tenu de la longue histoire de ce magasin et des liens étroits tissés avec sa clientèle et ses employés », écrit-elle dans une réponse adressée au journal. « La décision se fonde sur des motifs purement économiques étant donné la faible rentabilité du magasin ces dernières années, ainsi que la concurrence accrue dans la région. » La responsable indique aussi que la société remercie la clientèle qui lui est restée fidèle et tient à s’excuser « pour tout inconvénient que la fermeture pourrait entraîner ». Elle assure par ailleurs que Loblaw verra à ce que les employés « soient traités de manière équitable et [se voient] offrir de généreuses indemnités ».

Dr Simon Gauthier Dre Anie Vigneault Dre Julie Dufresne-Lapointe D Marie-Eve Lamoureux re

Déceptions et mobilisation À l’annonce de la nouvelle, le conseiller municipal de Cap-Rouge-Laurentien Laurent Proulx a réagi avec émotion. « Ça me fait beaucoup de peine. Des gens ont perdu leur emploi et ça me préoccupe. » L’élu s’est déclaré prêt à faire ce qui était en son pouvoir pour redynamiser le quartier. Tout en reconnaissant disposer de « possibilités d’intervention limitées », il prévoyait sous peu « une réu-

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Conseil de Quartier de Cap-Rouge : séance du 15 septembre 2015

Déception et inquiétudes

André Juneau

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Le projet de changement de zonage en faveur de la Maison Blanchette a reçu un accueil unanimement favorable au Conseil. Deux dossiers principaux ont été traités, soit le changement de zonage pour la Maison Blanchette et la fermeture du Provigo. Les dossiers de la sécurité routière, d’Anacolor, des monticules de terre rue Louise-Fiset, du garage municipal, du développement secteur chaudière et du parc nautique ont pris de longues vacances et devront être réexaminés lors de la réunion d’octobre. Par André Juneau

Demande de changement de zonage – Maison Blanchette Le Conseil de quartier doit produire un avis sur les demandes de changement de zonage. Mme Joëlle Carpentier, urbaniste à la Ville de Québec, a présenté le projet de changement de zonage favorisant la Maison Blanchette. Il s’agissait d’ajouter l’usage C1 : « Services administratifs avec limitation de superficie à un L’urbaniste Joëlle Carpentier prenait part à cette séance maximum de 500 m2 par établissement ». du Conseil afin de présenter le projet de changement Les réponses fournies par l’urbaniste ont de zonage touchant la Maison Blanchette. rassuré l’assistance et le Conseil de quartier a présenté à l’unanimité un avis favorable. Dossier de la fermeture du Provigo de Cap- un réexamen de l’amende, mais le ministère de Rouge l’Environnement effectue un suivi systématique Un groupe nouvellement formé, le Comité des plaintes. de sauvegarde du Provigo, est intervenu afin Période d’information des membres du conseil d’évaluer comment le Conseil de quartier et municipal la ville pourraient les aider. Essentiellement, La conseillère Anne Corriveau souligne les membres du Comité de sauvegarde et les la réalisation des travaux rue Blaise-Pascal, intervenants déplorent la perte d’une épicerie l’autorisation obtenue pour réaliser 200 mètres de quartier, qui fait particulièrement mal aux de travaux à la Plage Jacques-Cartier, l’inspersonnes à mobilité réduite et à ceux qui doivent tallation de feux de circulation angle Chemin se déplacer à pied. Également, on s’inquiète que Sainte-Foy et Louis-Francoeur, et précise que la fermeture de Provigo puisse mettre en péril la les jeux au parc Noirefontaine ont été retirés, survie du centre commercial et, conséquemment, car ils sont devenus hors-norme, mais que les la vie de quartier dans ce secteur de Cap-Rouge. travaux d’aménagement devraient débuter fin septembre comme prévu.

André Juneau

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Suivi des dossiers en progression

Sécurité routière : On projette toujours de réaliser une opération de sécurité routière dans Cap-Rouge en octobre, avec ou sans l’intervention du Service de police de la Ville de Québec. Usine Anacolor : Vérification faite, Anacolor n’a pas demandé de permis d’agrandissement. Des travaux ont été effectués afin de colmater le toit et de prévenir les émanations des gaz faisant l’objet de plaintes. Par contre, la firme a refusé de faire le suivi de l’air ambiant et a demandé

Questions du public Des citoyens s’interrogent sur la pollution potentielle de la rivière du Cap-Rouge par l’eau de pluie provenant des monticules de terre contaminée de la rue Louise-Fiset et souhaitent un suivi. Par ailleurs, dans la foulée de la fermeture de Provigo d’autres s’interrogent sur la possibilité d’une amélioration de la desserte du RTC dans Cap-Rouge. Dans les deux cas les élus vont assurer le suivi.

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Éditorial Par André Juneau

La lumière au bout du tunnel ? Depuis des années, les utilisateurs du boulevard de la Chaudière entre la rue Ernest-Fortier et Blaise-Pascal doivent composer avec une artère aux allures de routes rurales avec fossé d’un côté, accotement en terre de l’autre, chaussée étroite, signalisation déficiente et circulation en constante progression. C’est que la Ville de Québec attend qu’un promoteur se pointe pour assurer le développement du secteur Chaudière avant de mettre en œuvre la réfection du boulevard.

écemment, nous croyions que la lumière apparaissait au bout du tunnel. En effet, la ville amorcera bientôt l’aménagement du parc Noirefontaine. Par ailleurs, nous apprenions que la ville a vendu ses terrains à l’est d’Edward-Staveley et qu’un promoteur se pointerait pour réaliser le développement attendu depuis plusieurs années et donner enfin plus d’allure à ce secteur en friche. Mais rien n’est acquis. Selon certains, il semble que le secteur renferme des milieux humides de la plus haute importance. Si à une époque on n’accordait pas ou peu de place à l’évaluation environnementale, les temps ont changé. Dans le cas du secteur Chaudière, les orientations en aménage-

ment et en environnement ont clairement été indiquées dans le document « Concept de développement du secteur Chaudière, phase 1 ». On retient par exemple : « Conserver les milieux naturels qui offrent la plus grande valeur et assurer leur pérennité ». Est-ce que le milieu humide identifié par un groupuscule a une valeur qui justifie d’imposer de nouveaux délais au développement du secteur et surtout au réaménagement du boulevard de la Chaudière ? À la limite, est-ce que l’élimination de ces milieux humides risque de compromettre la qualité de l’environnement de l’ensemble du secteur ? La réponse à cette question est à quelques pas de là où l’on dispose d’un exemple remarquable d’équilibre entre le besoin de

Si à une époque on n’accordait pas ou peu de place à l’évaluation environnementale, les temps ont changé. » l’homme et la protection de son environnement. Qu’était donc la Ville de Cap-Rouge avant son développement ? Des terres agricoles, un peuplement de feuillus typique de la vallée du Saint-Laurent et même, sur le plateau, une ferme expérimentale. Il y avait une faune naturelle correspondant à ce type d’écosystème, des sols riches, des sols plus pauvres, des milieux humides, bref une nature de grande qualité. Les responsables du développement de Cap-Rouge ont autorisé celui-ci, mais ont fixé des normes très sévères pour la protection de l’ensemble du territoire afin que les résidents disposent d’un milieu de vie en harmonie avec sa nature. Aujourd’hui, on n’y voit que des habitations en milieu forestier avec toute la richesse que procure cet écosystème. Des

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résidents qui peuvent profiter de l’ombre des arbres, du chant des oiseaux au réveil et de la présence d’une faune diversifiée. De plus, les rives aménagées de la rivière du Cap-Rouge renferment un écosystème d’une extrême richesse accessible à tous par le sentier qui le traverse. Ne représente-t-il pas une option aux milieux humides du secteur Chaudière, le cas échéant ? Le concept de développement suggère de : « Conserver des aires continues de milieux naturels et les mettre en réseaux », une assurance pour les futurs résidents du secteur Chaudière d’un environnement de haute qualité. En d’autres mots, prolonger la qualité du développement à l’exemple de Cap-Rouge, des secteurs Les Sources et de l’Érable Rouge par une vision globale et non une microvision de l’environnement.

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Par Malory Lepage

L’entraineur-chef Alain Coderre (au centre), les entraineurs adjoints Rémi DesBecquets et Ghislain Boivin (respectivement, aux extrémités). En haut : Amély Migneault, Catherine Martel, Anaïs Coderre, Coralie Boivin, Mégan Harvey (capitaine), Julie Ruel (Cap-Rouge), Virginie Gagnon (Cap-Rouge), Audrey Deschênes; En bas : Laurie-Ann Dion, Maude DesBecquets, Hélène Parent, Jessica Grenier (gardienne), Solveigh Michaud, Émily Boulet, Sara-Ève Toffoli, et Mégane Légaré.

Une belle saison pour Julie Ruel et Virginie Gagnon !

Les Carougeoises Julie Ruel et Virginie Gagnon de l’équipe de soccer Mistral U15F#1-D1 ont connu une superbe saison, dont le point culminant fut la finale de la ligue régionale. « C ette belle gang de filles de 15 ans a remporté la finale de la Ligue de soccer régionale de Québec (LSRQ) dans leur catégorie, qui s’est tenue à Beauport le 22 août dernier », déclare l’entraineur adjoint Ghislain Boivin. L’autre point fort de la saison fut leur « participation à la première édition du Tournoi de soccer Marie-Ève Nault de Shawinigan, tournoi uniquement pour les filles de 9 à 16 ans ». Dû à un manque d’inscriptions, l’équipe U15 a dû se mesurer à des équipes U16. « Et nous avons remporté l’or ! », s’exclame l’entraineur m.Boivin. Félicitations à nos deux jeunes Carougeoises et à leur équipe pour cette belle saison !

Activités de La Symbiose Course/Marche en Symbiose Que ce soit pour marcher ou courir, La Symbiose vous invite à parcourir 4 ou 8 km, le 3 octobre prochain. Les fonds amassés serviront à soutenir les jeunes qui fréquentent la MDJ, en leur permettant de réaliser différents projets et activités enrichissants. L’inscription est possible jusqu’au matin même de la course, au coût de 25 $ pour le 4 km et de 35 $ pour le 8 km. Prenez note que votre temps sera chronométré, qu’un goûter d’après-course vous sera offert et que vous courez la chance de remporter des prix de présence. Plaisir garanti ! Pour plus d’informations, voir l’événement sur Facebook : Course/Marche en Symbiose ou rendez-vous au www.lasymbiose.com

Taxi Le Taxi MDJ sera de retour dès le mardi 13 octobre, et ce, jusqu’à la fin avril. Le fonctionnement est très simple : les jeunes appellent à la MDJ avant 17 h pour qu’un intervenant aille les chercher chez eux, et ensuite ceux-ci quittent la MDJ vers 20 h pour aller les reporter à la maison. Coût : 6 $ par mois ou 1 $ par aller-retour. Le taxi est en fonction les mardis, mercredis et jeudis soirs. Pour plus d’information : 415-650-7780

Quelques-uns des cadets du 2600 de Rochebelle qui vous invitent à prendre le départ avec Jean Soulard le 26 septembre prochain. de l’équipe Québec à Coaticook. Vincent a lancé contre les Ailes du Québec (U16) dans la ronde préliminaire et la finale contre la Colombie-Britannique. Pendant tout le championnat, il n’a accordé qu’un seul point mérité en 10 manches et 1/3, en plus de retirer 12 frappeurs sur trois prises. Le Carougeois a également été élu meilleur

joueur défensif du Championnat canadien U18. Il a également bien performé à sa première saison avec les Diamants de Québec, à 17 ans, avec une moyenne de 2.66 points mérités par partie en 65 manches et 2/3 lancées. À noter que les frappeurs ont une moyenne au bâton de .209 contre Vincent lorsqu’il lance. Félicitations Vincent !

Une course pas comme les autres

2e édition de la course Topfun 2600

Le 26 septembre prochain se tiendra la course Topfun 2600, à la Base de plein air de SainteFoy. Organisée par le Corps de cadets 2600 de Rochebelle, c’est le chef réputé et grand adepte de la course à pied Jean Soulard qui agira à titre de porte-parole pour la 2e édition de cet événement offert au grand public. Sur une distance de 5 km, différents obs- Vincent Ruel s’est démarqué tout au long de son été au baseball. tacles se dresseront devant vous et vous feront vivre plusieurs sensations. Après avoir rampé, sauté, glissé... et cherché, vous franchirez la ligne d’arrivée, content d’avoir été à la hauteur. Parmi les nouveautés cette année, en plus d’un parcours renouvelé, les jeunes de moins de 10 ans pourront prendre le départ accompagnés d’un adulte. Dans la journée, il sera possible de s’initier à l’escalade et au biathlon (tir au laser si la température le permet) avec le Club de biathlon civil Courcelette. L’équipe Transformation du monde de la paroisse Pour s’inscrire à un prix très abordable à Saint-Félix de Cap-Rouge vous invite à une confécette journée qui promet, rendez-vous au www.cadets2600.com/topfun/. C’est un renrence-projection du film documentaire dez-vous ! L’heureux naufrage, le jeudi 1er octobre 19 h 30, à l’église

L’heureux naufrage – L’ère du vide d’une société post-chrétienne

Un été sous le signe du succès pour Vincent Ruel

Avant de quitter le bercail pour le Monroe College le 4 septembre dernier, Vincent Ruel a participé au Championnat canadien U18, se déroulant du 13 au 17 août, comme lanceur

Saint-Félix de Cap-Rouge. La projection sera suivie d’une conférence de Marc Pelchat, prêtre, vicaire général au Diocèse de Québec, qui répondra également aux questions du public.

Vincent Cotnoir

Soccer U15 Féminin

Josée Nadeau

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Par Malory Lepage malory@leseditionsprime.ca

Les activités de septembre Conférence gratuite sur la maladie d’Alzheimer

Au profit des enfants handicapés

Un élan tout droit dans la coupe

courtoisie

Mouvement des services à la communauté de Cap-Rouge

Malgré un ciel incertain, la 8e édition de la Classique de golf de la Fondation Élan a connu un succès Le député de Jean-Talon Sébastien Proulx, Alain Côté, qui a dépassé toutes les prévisions, incluant celles de la météo ! Tous s’étaient donné rendez-vous ancien joueur des Nordiques de Québec, Annie Gagnon, au Club de golf de Cap-Rouge le 25 août dernier afin de donner leur meilleur élan — un geste du directrice générale de la Fondation Élan, ainsi que les cœur envers des jeunes souvent laissés pour compte. Grâce à la participation et à la générosité des usagers Sophie, Thomas et Marie-Xavier. joueurs, partenaires, fournisseurs sur le parcours et nombreux bénévoles, une somme de 37 300 $ a été amassée pour la cause. La totalité de cette somme est entièrement dévolue aux 4 700 enfants usagers de l’Institut de réadaptation en déficience physique de Québec (IRDPQ). Cet événement de prestige contribue concrètement au financement de nombreux projets de réaménagement de salles de thérapies, de même qu’à l’acquisition de matériel pour tous ces jeunes qui présentent une déficience physique, visuelle, auditive, du langage ou encore du spectre de l’autisme.

Le MSCCR vous invite à une conférence gratuite sur la maladie d’Alzheimer pour mieux la comprendre. Il arrive à tous d’oublier le nom d’une personne ou d’égarer un objet, mais comment faire la différence entre ces oublis bénins et le début de la maladie d’Alzheimer ? Cette conférence a pour but d’apporter certains éclairages sur la maladie, les facteurs de risques, les symptômes, le diagnostic et les moyens de protection. Offerte en collaboration avec la Société d’Alzheimer de Québec, l’événement se tiendra le mercredi 7 octobre à 13 h L’École de danse L’Espace Danse fête cette année son 10e anniversaire. L’organisme au Centre communautaire de Cap-Rouge : 4473, à but non lucratif, qui a vu le jour en juin 2006, compte aujourd’hui quelque 550 St-Félix. RSVP au 418-641-6643 ou au msccr@ élèves. Cela en fait l’une des écoles de formation loisir en danse les plus vastes de bellnet.ca. Bienvenue à tous ! la région de Québec. Les cours, qui ont lieu à différents endroits dans Cap-Rouge et Saint-Augustin-de-Desmaures, touchent une clientèle très vaste, de tous âges : Bazar bébé et maternité danse créative, ballet classique, jazz, hip-hop, mise en forme et Zumba font partie de Le bazar saisonnier des articles de bébé et materla programmation de l’établissement. De plus, on y retrouve depuis quelques années nité du MSCCR aura lieu le 27 septembre de 9 h des cours à vocation spéciale AÉR-AUTISTE, dispensés par la première professeure à 12 h au Centre communautaire de Cap-Rouge. canadienne et seule francophone certifiée AMT - Thérapie du mouvement pour Le moment idéal pour les jeunes familles de se Autistes, Mme Hélène Duchesne. procurer des vêtements et de gros articles indisEn ce 10e anniversaire, l’École tient à remercier ses professeurs et son conseil pensables à la venue d’un poupon. Information : La troupe Espace danse senior dans le feu de l'action, lors d'un spectacle. d’administration. 418-641-6643 www.eddespacedanse.com

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L’École de danse L’espace Danse fête ses 10 ans !

volume 6 • numéro 5 | septembre 2015 |

Du nouveau au Plaza Provancher

Relève locale

JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE

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TABLEAU D’HONNEUR de votre député de Louis-Hébert,

SAM HAMAD

L’école Madeleine-Bergeron déménage dans le comté de Louis-Hébert

J’ai été heureux d’annoncer l’attribution d’une aide gouvernementale de 4,75 M $ à la Commission scolaire des Découvreurs pour le réaménagement du bâtiment des Grandes-Marées, situé dans ma circonscription, pour y accueillir les élèves de 4 à 21 ans de l’école Madeleine-Bergeron qui présentent des déficiences motrices associées à une déficience intellectuelle moyenne, sévère ou profonde. Une très bonne nouvelle pour les élèves, leur famille et la communauté!

Stéphane Ledien

Sur la photo, je suis accompagné dans l’ordre habituel : Damien de Halleux (commissaire scolaire), Roseline Drolet (commissaire scolaire),Jean-Philippe Bouchard (commissaire-parent), Mary Fortier (commissaire scolaire), Réjeanne Beaulieu (commissaire scolaire), Maxim Pilote (directeur de l’école Madeleine-Bergeron), Alain Fortier (président de la CSDD et président du C.E.), Gaston Dionne (vice-président de la CSDD et membre du C.E), Luc Doval (directeur de programme au CIUSSS), Caroline Dubois (chef de programme au CIUSSS) et Reynald Deraspe (directeur général de la CSDD).

Félix Vaillancourt (à gauche), Pascal Bernier (à droite) et Sébastien Falardeau sont les trois nouveaux gérants copropriétaires du Pub St-Olivier. Ils ont entrepris d’importants travaux et démarches pour relancer l’établissement et lui assurer une bonne réputation.

Réaménagement de la bibliothèque de l’école l’Arbrisseau

J’ai eu le plaisir de participer financièrement au réaménagement de la bibliothèque de l’école l’Arbrisseau de Cap-Rouge. La nouvelle bibliothèque sera dans un local plus accueillant, plus grand et plus aéré, dans le but de favoriser le développement de la lecture et permettre l’animation de plusieurs ateliers éducatifs. C’est mon directeur de bureau de circonscription, François Prémont, qui a remis le chèque à Madame Hélène Bélanger, directrice de l’école l’Arbrisseau.

Coup de jeune pour le pub

stephane@leseditionsprime.ca

a rumeur filait bon train depuis des mois. Vérification faite auprès des commerçants et du propriétaire de l’ensemble des lieux Robert Tardif, le Plaza Provancher est bien à vendre. Et ce, même si aucune pancarte n’annonce la possibilité d’une transaction. Pour quelles raisons ? Le bailleur n’a pas répondu. « Vous savez, cela fait des années que l’endroit est à vendre », précise France Langis, de la joaillerie Créations Langis. L’ex-bijoutière, qui travaille aujourd’hui pour le compte de sa fille Véronique LeBlanc, ne changerait pas d’emplacement pour rien au monde. « Nous avons une belle clientèle, fidèle depuis dix ans, et le commerce se porte bien. On est vraiment au bon endroit ! »

Bonnes situations

J’ai eu le plaisir d’aider financièrement le Collège des Compagnons à la mise en place de 4 projets éducatifs, soit l’aide aux devoirs, Cartes heuristiques, Défi Compagnons et le projet Passeport. Ces projets aideront les jeunes à développer leurs habiletés et leurs compétences ainsi que leurs sens des responsabilités et de l’organisation.

Sur la photo, mon directeur de bureau de circonscription, François Prémont, remet le chèque à Sébastien Simard, directeur général du Collège des Compagnons, il sont accompagnés de quelques élèves du collège.

Même si aucune mention « à vendre » n’apparaît sur la bâtisse, le Plaza Provancher pourrait un jour prochain changer de mains. Informés depuis un certain temps, les commerçants locataires ne semblent toutefois pas s’en préoccuper. L’heure est à l’enthousiasme général, d’autant que les nouveaux copropriétaires et gérants du Pub St-Olivier ont fait subir au bar une véritable cure de rajeunissement. Par Stéphane Ledien

Plein de projets au Collège des Compagnons

Installé là depuis 18 ans, le « St-O » ne jouissait pas d’une bonne réputation ces derniers temps : fermetures tardives, concerts bruyants, clients éméchés... Repris au mois de juin par Félix Vaillancourt, Pascal Bernier et Sébastien Falardeau, tous les trois âgés de 27 à 30 ans et formés en gestion de commerce et d’hôtellerie, l’établissement a rouvert ses portes en août, après avoir fait l’objet d’une complète rénovation. Résultat : un espace aéré, beaucoup plus lumineux et accueillant, et un service revu à la hausse. Désormais, des écrans parsèment la salle, et les vendredis soirs, des chansonniers viennent animer les lieux. Des humoristes sont aussi au programme. « Nous avons mis beaucoup d’amour dans ce bar », résume Félix Vaillancourt, qui confie avoir renforcé la sécurité à l’entrée et travaillé de concert avec le service de police de la Ville. Le dossier du Plaza Provancher est donc à suivre !

Début de la saison d’automne des Loisirs Laurentien

Sur la photo dans l’ordre habituel :Mme Céline Guérin (trésorière), Mme Céline Auclair (secrétaire), Mme Dolène Carrier (administratrice), M. Fernand Lambert (président), Ihssane El Ghernati (attachée politique de mon bureau de comté), M. Benoît Lemieux (vice-président) et Mme Hélène Simon (administratrice).

La programmation des activités d’automne des Loisirs Laurentien a été lancée au Centre communautaire Champigny. Pour l’occasion Ihssane El Ghernati, mon attachée politique, a remis au président M. Fernand Lambert ma contribution pour la poursuite des activités de l’organisme. Un grand merci aux membres du conseil d’administration des Loisirs Laurentien pour leur dévouement et leur implication auprès de la population de Louis-Hébert.

Fête familiale à la Maison des jeunes de Cap-Rouge la Symbiose

Stéphane Ledien

Cet été, c’était la fête familiale à la Maison Quoi qu’il en soit, la perspective d’une vente des jeunes de Cap-Rouge. Pour l’occasion mon prochaine ne semble pas susciter de craintes. attachée politique, Ihssane El Ghernati, en a profité pour remettre notre contribution annuelle à Michel « J’imagine qu’on est protégés », avance France Boissel, coordonnateur, pour la poursuite de Langis. Un optimisme que partage sa voisine plusieurs projets importants qui sont élaborés pour Sur la photo Mon attachée politique, Ihssane El Ghernati, Nancy Laliberté, gérante du salon de coiffure les jeunes, ainsi que des activités de prévention. remet le chèque à Michel Boissel de la Maison des jeunes, ils sont accompagnés de quelques familles et intervenants. Alter Ego. Coiffeuse depuis 23 ans, cette dernière a repris l’établissement en 2013, après y avoir « loué des chaises ». Comme ses pairs, elle avoue n’avoir « aucune idée » de ce qui pourrait Ce tableau est pour vous! advenir du Plaza en cas de cession de l’immeuble. Informez-nous et il nous fera plaisir de Député partager de Louis-Hébert Député de Louis-Hébert « C’est la vie ! », philosophe-t-elle en souriant. vos réalisations avec les citoyens de Ministre du travail Ministre du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale Ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale Elle n’exclut cependant pas d’« aller ailleurs » si Ministre responsable de la région Louis-Hébert. Expédiez l’information à de la Capitale-Nationale le loyer finissait par se montrer exorbitant. En Aux dernières nouvelles, la bâtisse abritant tousJoël les Godin, Conseiller principal par courriel : Bureau de circonscription attendant, les affaires vontCe « très bien ». Un tableau estSans pour commerces vous! du Plaza Provancher était à vendre.joel.godin@assnat.qc.ca 810, route Jean-Gauvin compter que le Pub St-Olivier vient d’être repris fait qui n’inquiète pas les commerçants, y compris Bureau 202 Informez-nous et il nous fera plaisir de partager Québec (Québec) G1X 0B6 Député de Louis-Hébert Bureau de circonscription par trois jeunes entrepreneurs qui ont à cœur les nouveaux venus, très heureux de l’achalandage vos réalisations avec les citoyens de Tél. : 418 810, route Jean-Gauvin, Bureau 202,528-0483 Québec (Québec) G1X 0B6 Ministre du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale d’en faire un bar convivialLouis-Hébert. et respectueux de la l’information à Téléc. : 418 644-1253 Tél. : 418 528-0483 Ministre responsable de la région Expédiez de l’endroit. Téléc. : 418 644-1253 shamad-lohe@mess.gouv.qc.ca de la Capitale-Nationale quiétude du quartier. Joël Godin, Conseiller principal par courriel : shamad-lohe@travail.gouv.qc.ca

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| septembre 2015 | volume 6 • numéro 5

Profession

Par Stéphane Ledien stephane@leseditionsprime.ca

Jean-Sébastien Boucher, avocat en droit des affaires

De main de Maître J

ean-Sébastien Boucher déborde d’énergie. Pas étonnant quand on sait qu’il court des marathons depuis 2001 ! Dans le bureau qu’il occupe certains jours au Centre de formation professionnelle Maurice-Barbeau à Québec, il n’hésite pas à se retrousser les manches avec dynamisme, afin de bien vulgariser sa profession. « J’adore transmettre des connaissances ! » C’est qu’en plus d’être avocat des affaires dans un cabinet à Montréal, l’homme s’avère aussi formateur et conférencier, spécialiste de la création d’entreprises.

« Ni raccourcis, ni tricherie » Quand il a commencé en tant qu’avocat dans ce domaine il y a « presque treize ans », « JS »,

Stéphane Ledien

L’expertise d’un « ténor du barreau » en entrepreneuriat : c’est ainsi qu’on peut schématiser la profession du Carougeois d’origine Jean-Sébastien Boucher. Depuis le début des années 2000, ce diplômé de la Faculté de droit de l’Université Laval se plaît à accompagner les gens d’affaires dans leurs projets d’entreprise, au Québec comme à l’international. Son credo : « toujours se mettre dans la peau du client ».

comme il se surnomme lui-même, est « parti de rien ». Tout au plus avec un Baccalauréat Originaire de Cap-Rouge où il revient régulièrement pour rendre visite à ses parents, Jean-Sébastien en droit en poche, une « discipline qui mène Boucher exerce depuis plus de douze ans comme avocat en droit des affaires. Un métier qui lui permet à plein de professions » dit-il, et « du discer- d’aider les entrepreneurs « chaque jour et de façon concrète ». nement », qualité hautement requise selon lui pour réussir dans ce métier. « Concrétià la rencontre des gens. » Une fois diplômé en ser des gros “deals”, voilà le secret. » Doté Réseautage d’un portefeuille de plus de 500 clients dont « J’ai toujours concentré mon attention sur le droit « avec une spécialisation en valeurs mobicertains officient à Paris, à Marseille, en développement d’affaires », explique l’avocat lières et en fiscalité », l’ancien Carougeois s’est Belgique et à New York, Jean-Sébastien spécialisé en commerce international et en mis à donner des conférences. Lesquelles lui ont Boucher n’a jamais hésité à donner beau- propriété intellectuelle. Il faut croire qu’il a la apporté des clients qui, à leur tour, l’ont référé coup de son temps. « En réalité, s’impliquer négociation dans le sang. Au milieu des années à d’autres. « Je crois beaucoup au réseautage ! » dans les affaires représente la règle numéro 90, alors qu’il habitait encore notre « beau Aujoud’hui, Maître Boucher conseille des un. » Un investissement qui ne regarde pas village », Jean-Sébastien Boucher s’est illustré entrepreneurs d’ici et d’ailleurs. Quand on lui à la dépense au début, surtout quand on sait comme gérant producteur du groupe Les Mail- demande pourquoi il n’exerce pas dans d’autres qu’« une entreprise sur dix disparaît après lots Bleus. « J’ai travaillé avec Musicor. Ça m’a secteurs du droit, sa réponse ne se fait pas cinq ans d’activité ». permis de comprendre qu’il fallait surtout aller attendre : « trop d’émotions ! »

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Un infirmier praticien spécialisé à votre portée

En primeur dans la pratique privée à Québec Désireuse d’offrir un éventail élargi de services à sa clientèle, la Clinique de soins infirmiers de la Capitale accueille en primeur un infirmier praticien spécialisé (IPS) dans son équipe. David Tremblay-Deschênes s’introduit donc comme partenaire associé dans l’organisation, et offrira aux patients des services médicaux de sans rendez-vous pour des problèmes de santé mineurs. Il s’agit d’une première en pratique privée, dans la grande région de Québec.

malory@leseditionsprime.ca

our M. Tremblay-Deschênes, cette actualisation s’inscrit dans une suite logique de son parcours : « Je suis dans le projet [de la clinique] depuis le début. Je crois au rôle de l’infirmier et […] je crois que nous pouvons offrir une belle alternative à ce qui se fait présentement ». Son rôle vient donc compléter le « volet technique » des soins infirmiers en « mettant en valeur le rôle d’évaluation », ce qui bonifie le travail des infirmiers « en terme de soutien », tant « sur le terrain que dans l’offre de services ». Concrètement, l’expertise de M. Tremblay-Deschênes lui permet d’agir pour des cas de santé mineurs comme les « infections respiratoires supérieures et inférieures, symptômes gastro-intestinaux, problèmes d’ordre urinaire et gynécologique simples, traumatismes simples, etc. ». On peut également le consulter pour des chirurgies mineures, comme la « cryothérapie et les points de suture », ou pour nous accompagner dans des changements d’habitudes de vie, par exemple l’ « arrêt tabagique et le bilan de santé ». Il est aussi en mesure d’effectuer les suivis pour des problèmes de santé chroniques comme le « diabète, l’hypertension artérielle, l’ostéoporose, l’asthme » notamment, et pour les besoins préventifs en santé voyage. Travaillant de pair avec des médecins, la Clinique permet d’offrir des services « rapides et personnalisés, avec ou sans rendez-vous ». Pour M. Tremblay-Deschênes, son rôle au sein de l’organisation représente un défi stimulant : « Il y a toutes sortes de défis quotidiens. C’est quelque chose de nouveau, […] nous voulons faire reconnaître qu’on peut travailler vers d’autres horizons [que le secteur public] ». La réponse des gens à la pratique infirmière au privé s’avère positive, selon la présidente de la Clinique de soins infirmiers de la Capitale Mme Isabelle Lechasseur. « La réponse est là, on voit bien le besoin des gens. On voit qu’il y a beaucoup de professionnels [de la santé] qui nous réfèrent. » Tel que décrit par l’Ordre des infirmières du Québec (OIIQ), « Les infirmières praticiennes spécialisées (IPS) sont des infirmières qui possèdent une expérience clinique dans un domaine spécifique et qui ont reçu une formation avancée de 2e cycle en sciences infirmières et en sciences médicales leur permettant de prescrire des tests diagnostiques et des traitements, en plus d’effectuer certaines interventions invasives. La collaboration entre le médecin et l’infirmière praticienne augmente l’accès aux services de santé, favorise les stratégies de promotion de la santé et de prévention de la maladie, et finalement améliore la santé de la population. »

La Clinique de soins infirmiers de la Capitale a de grands projets. Celle-ci collabore présentement avec d’autres groupes d’infirmières et infirmiers pour agrandir son réseau. « À court terme, on travaille à ouvrir d’autres cliniques », déclare Mme Lechasseur.

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Par Malory Lepage

Mme Isabelle Lachasseur et M. David Tremblay-Deschênes travaillent à l’expansion de soins infirmiers de la Capitale.

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| septembre 2015 | volume 6 • numéro 5

Nouveau moteur de recherche immobilier consacré aux acheteurs

Gocaza.ca. À go, trouvez et habitez ! Les acheteurs à la recherche d’une nouvelle propriété peuvent désormais la trouver plus simplement et plus efficacement par le biais d’une seule adresse : Gocaza.ca, le nouveau moteur de recherche immobilier. Gratuit pour l’utilisateur, cet outil performant regroupe près de 99 % des propriétés en vente sur le marché. Par L’Écho de Cap-Rouge leseditionsplatine.com

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chronique vin Par Philippe Lapeyrie www.philippelapeyrie.com

Une saison formidable débute ! Entrer le bois de chauffage, sauter avec les enfants dans les tas de feuilles mortes, mijoter une bonne sauce à « spag » maison, faire du ménage dans le cabanon... J’aime l’automne ! C’est selon moi la plus belle saison pour les épicuriens !

assons donc du revers de la main l’espèce d’été en dent de scie que nous venons de connaitre et saluons candidement le bel automne qui arrivera d’ici quelques semaines. Ce mois-ci, la chronique vino vous propose quelques bonnes « excuses automnales » pour tirer le bouchon d’un ou de deux f lacons avec les gens qui vous sont chers ! Les huitres ! Voici une excellente raison d’ouvrir une bonne quille de blanc ! Servez vos huitres fraiches sur des bulles champenoises bien vigoureuses, un tonifiant Sauvignon Blanc néo-zélandais ou un Vidal complètement sec québécois. Le mariage classique mais combien efficace d’un Muscadet bien tendu du Pays Nantais aux eff luves salines et iodées s’avère également une excellente idée pour savamment escorter ce divin mollusque. Le hockey qui commence ! La saison débute en octobre et les copains viendront f lâner sur le divan pour un convivial match de hockey ? Pour bien accompagner les pilons de poulet, les côtes levées, la pizza

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et les assiettes de nachos, je vous suggère de leur servir une bonne rasade d’un coloré Malbec argentin, d’un structuré Cabernet californien ou d’une Syrah sud-africaine bien jouff lue. Les raclettes et les fondues entre amis ! Une dizaine d’amis qui rigolent autour d’une tablée bien remplie, il n’y a rien de plus plaisant ! Comme ces soirées s’étirent souvent assez tard, passez en

mode fraicheur pour ne pas « paralyser » vos papilles avec des vins trop capiteux, hyper concentrés et inutilement boisés. Optez pour des vins à base de Gamay, tel un bon cru du Beaujolais, un Pinot Noir de climat frais, un Cabernet Franc de la région du Niagara de quelques années ou un fringuant et fruité Valpolicella italien. Les soirées bien collées devant la télé et le foyer ! Lors de vos soirées d’automne,

Envie d’un sourire éclatant pour la rentrée ? Profitez du blanchiment en 1 heure offert à notre clinique.

La santé de vos dents dépend de la qualité des soins et de la confiance en celui ou celle qui vous les procure.

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Servir avec une bavette de boeuf ou un bon pain de viande maison.

vous allez surement passer plus d’heures dans le canapé à regarder vos émissions préférées. Profitez-en donc pour lui chanter la pomme en lui servant un onctueux et pénétrant Cidre de Glace de Montérégie, une divine Vendange Tardive estrienne, ou pourquoi ne pas lui faire faire une romantique balade au pays de Roméo et Juliette en lui offrant un généreux, profond et complexe verre d’Amarone ?

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| septembre 2015 | volume 6 • numéro 5

Chronique financière Par Josée Gaillardetz, directrice, Services aux membres, Caisse populaire de Cap-Rouge

Quatre façons d’éliminer le stress financier à la rentrée scolaire La rentrée scolaire est synonyme de dépenses et, pour plusieurs, elle signifie le début d’une gestion autonome de ses finances personnelles. Ainsi, pour vous permettre de vous concentrer sur l’essentiel, soit vos études, je vous propose quatre façons, toutes simples, d’éliminer le stress de la rentrée :

Faire un budget Il n’y a pas de secret, la base d’une bonne gestion financière est le budget. C’est l’outil qui définit clairement les entrées et les sorties de fonds qui auront lieu durant votre année, vous permettant ainsi de mieux établir vos besoins financiers. Vous verrez rapidement où

Choisir les bons produits financiers Carte de crédit ? Prêts et bourses ? Marge de crédit ? Financement en ligne ? La liste des possibilités de financement est longue et très variée pour la clientèle étudiante. Ainsi, que ce soit pour le financement de vos études ou même pour payer votre nouvel ordinateur, prenez le temps de bien comprendre les avantages de chacun des produits qui vous sont proposés. Encore une fois, votre conseiller jeunesse est là pour vous recommander les produits qui vous permettront une gestion optimale de vos finances.

Respecter ses engagements Vivre à crédit en cumulant cartes et emprunts peut vous coûter très cher. En effet, si vous omettez de payer des comptes, que vous fassiez un chèque sans provision ou même lorsque vous faites faillite, ces événements demeurent pendant plusieurs années, voire même toujours à votre dossier de crédit. Il faut donc adopter les bons comportements immédiatement. Ainsi, avant d’acheter votre dernier coup de cœur à crédit, assurez-vous que vous pouvez rembourser votre dette au moment convenu.

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va votre argent et, surtout, ce que vous devez prioriser comme dépense. Plusieurs institutions financières vous proposent des outils de gestion budgétaire directement sur votre compte en ligne, par exemple Mon Budget dans AccèsD. Rencontrer un conseiller jeunesse dans l’équipe de conseillers de votre institution financière; il y en a probablement un dédié à la jeunesse ! C’est LE spécialiste de la clientèle étudiante. C’est facile d’obtenir un rendez-vous rapidement, selon votre horaire et même selon le mode de communication qui vous convient le mieux. Surtout, n’attendez pas qu’il soit trop tard pour le consulter; votre conseiller est là pour vous accompagner avant et pendant vos études. Lors de votre rencontre, n’oubliez pas d’apporter votre budget, il vous sera fort utile pour établir vos besoins et priorités.

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User d’audace...C’est payant ! Après un long cheminement, vous avez pris la décision de vendre votre propriété. Et comme tout propriétaire-vendeur, ce que vous espérez c’est d’avoir des résultats rapides. Vous voulez aussi être épaulé dans ce processus fastidieux et angoissant. Mais dans le marché actuel, comment trouver un courtier immobilier à la hauteur de vos attentes ?

L’

achat d’une propriété est une décision hautement émotive. Il est donc important de choisir un conseiller qui sera votre fier représentant en s’adaptant aux exigences de la clientèle, tout en livrant un service irréprochable. Être un excellent courtier immobilier exige des qualités d’écoute, de respect, de transparence et d’empathie. Le bouche-à-oreille étant le meilleur levier publicitaire, c’est aussi votre indicateur par excellence pour obtenir des références sur un courtier. Un courtier d’expérience a déjà un bassin d’acheteurs potentiels pour votre propriété. Servez-vous du réseau de contacts privilégié de votre expert en immobilier. Le contexte économique actuel oblige à mettre en place toutes les actions nécessaires pour optimiser les chances de dénicher le bon acheteur pour la bonne propriété. La réalisation d’une vente est la conclusion de

la satisfaction d’une foule de détails. De là l’importance de converger les efforts où ça rapporte : la confiance du client ! Un courtier immobilier qui se distingue s’applique à séduire son client dans le vrai. Avec l’accès à l’information, la clientèle est renseignée et branchée sur les nouveautés en matière d’habitation. Un professionnel de l’immobilier doit être à l’affût des tendances, des courants d’innovation et des modes du milieu. L’inédit est séduisant, tout comme une propriété fraichement mise en marché qui comble en renouveau. Plus encore, votre conseiller immobilier doit être créatif pour concevoir une mise en marché personnalisée en fonction de chaque propriété. Votre propriété est souvent le reflet de vous-même. Vous avez investi dans votre chez-vous et pour aller chercher le meilleur financièrement, il est primordial de mettre en

avant-plan vos extras et ce qui vous démarque. L’unicité est charmante et attrayante. Les acheteurs remarquent le merveilleux d’une propriété raffinée et entretenue. Ils sont fiers de se porter acquéreurs d’une demeure exclusive et exceptionnelle, ne serait-ce que dans ces détails. Pour marier les divergences normales d’un couple à la recherche d’une propriété coup de cœur, rien de mieux que de dénicher une perle rare distinctive. C’est le bonheur retrouvé ! Pour initier la clientèle aux scoops du marché, il faut être soi-même connecté. En janvier 2013, pour dynamiser le marché immobilier de Québec, j’ai été l’initiatrice de la formation des Bâtisseurs Urbains : un club de réseautage immobilier. Ce groupe de spécialistes en immobilier (arpenteur, notaire, architecte, promoteur, etc.) se rassemble pour créer de solides liens d’affaires et provoquer

des opportunités dans notre domaine d’activité. Il est clair que de pouvoir compter sur une équipe performante d’experts est un atout qui me donne une valeur ajoutée et dont ma clientèle bénéficie. Cette étroite collaboration entre les membres de mon groupe est une force que je mets à profit, car chaque membre des Bâtisseurs Urbains est générateur de succès. Ensemble, nous créons une vague énergique dans le marché immobilier de Québec. Grandir et évoluer permet la prospérité ! À grands coups d’audace, d’ingéniosité et de travail, je carbure à satisfaire les exigences de mes clients. Vous aussi pouvez bénéficier de mon savoir-faire et de mon savoir-être pour réaliser vos projets. Constatez qu’il est possible, en travaillant avec mon équipe, d’atteindre les résultats que vous escomptez. Vive les nouveaux projets de la rentrée !

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JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE

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culturel

Rencontre avec le sculpteur Charles Nadeau

Taillé pour l’art Par Stéphane Ledien stephane@leseditionsprime.ca

C’

est dans la jolie maison ancienne située au coin de la Côte de Cap-Rouge et de la rue Provancher que Charles Nadeau s’adonne à la sculpture depuis « environ 15 ans ». Autodidacte tardif dans ce domaine, le Carougeois relie volontiers ses débuts artistiques aux « vibrations qui résonnent » dans la charmante demeure, autrefois galerie et boutique d’encadrement. « Je me suis installé là en 2001 », raconte celui qui habite le secteur depuis 33 ans. « Cette maison ressemble à celle dans laquelle j’ai grandi, au sein d’une famille de 11 enfants. » Mais le vrai déclencheur est à chercher du côté d’une amie qu’il fréquentait à la toute fin des

années 90. « Je lui ai confié que j’aimerais faire de la sculpture. Elle m’a dit : “vasy, essaie”. » Quelques jours plus tard, un Depuis presque 15 ans, Charles Nadeau sculpte toutes sortes de représentations, aussi bien figuratives bloc de pierre à savon dans une main, qu’abstraites. Ses œuvres sont exposées dans une pièce de sa maison transformée en galerie ouverte au une queue de rat dans l’autre, l’aspirant sculpteur a façonné un chat. Et a définiti- public, au 1499 rue Provancher. vement trouvé sa vocation.

« Les pierres me parlent » Travailleur acharné depuis qu’il est tout jeune, Charles Nadeau a derrière lui des études en relations industrielles et en sciences politiques à l’Université Laval, avant une carrière dans le secteur de l’hôtellerie. Rien qui n’ait flirté au final avec son actuel domaine d’expression. « Je suis sportif ; je cours chaque matin depuis que j’ai 11 ans », relate l’artiste. « La sculpture est mon autre soupape. À travers elle, je dévoile mes émotions. » Charles Nadeau part rarement

d’un modèle pour sculpter, même des œuvres figuratives. Tous les thèmes ont la faveur de ses couteaux : des animaux, quelques rares portraits et des abstractions. « J’observe une roche et soudain, j’y vois une forme : alors je la dégage de la matière brute. » Albâtre, pierre africaine, jade italien : aucun matériau n’échappe à sa motivation, même si l’intéressé avoue que le marbre et le granit sont « les plus difficiles à travailler ». Il manie parfois le bois, notamment des morceaux ramassés sur le bord du fleuve. Il s’est aussi

Stéphane Ledien

Il s’est découvert une vocation sur le tard, mais depuis, n’arrête pas de relever tous les défis inhérents au deuxième art : dans son atelier-galerie à l’orée du Vieux-Cap-Rouge, Charles Nadeau réinvente la pierre et les autres matériaux assujettis à ses couteaux.

mis à la glaise il y a deux ans, ainsi qu’au bronze, qui lui permet de reproduire en série certaines pièces, pour des investisseurs collectionneurs. Un procédé qui nécessite la fabrication de quatre moules et tout un travail d’équipe pour la patine par oxydation au chalumeau... Aujourd’hui très sollicité, l’artiste sculpte deux pièces par semaine. Ses mots d’ordre pour progresser chaque jour : « écoute-toi. » Site officiel : www.cestuncharles.com

Rencontre avec le jeune artiste peintre Thomas Brassard

Un talent prometteur

Cap-Rouge reste et restera toujours le repère d’un grand nombre d’artistes peintres. Dernier arrivé au sein de ce cercle prisé : Thomas Brassard. Lauréat d’une bourse décernée par la MDJ La Symbiose lors du Cocktail Osez le rouge, le jeune homme mène déjà une belle carrière, entre expositions locales et cours prodigués au Mouvement d’animation artistique de Cap-Rouge (MAACR).

our lui, l’aventure picturale a commencé alors qu’il étudiait au Cégep. À l’époque, la sensibilité artistique ne trouvait pas grâce à ses yeux. « J’avais des préjugés », témoigne-t-il. « Je trouvais que les préoccupations des artistes manquaient de profondeur. » Pourtant, depuis son jeune âge, Thomas dessinait beaucoup. Au collégial, il s’est essayé à la peinture et ç’a été le déclic. « En trois ans, j’ai pris de l’ampleur. Ma vie future tourne autour de ça, désormais. » Le jeune homme a l’œil. En plus de la peinture et du dessin, le Carougeois de 19 ans explore de temps à autre la sculpture sur bois ou en argile, et la photographie. Mais peindre des tableaux, de même que « le dessin en 2D » demeurent ses passions premières. « Ça me procure énormément de plaisir. Je peins cinq à six heures par

Je cherche à faire une syn-

thèse de ce que je connais et à livrer quelque chose d’original. »

jour, pas toujours de façon régulière », dit-il. « Il y a des jours plus creux. » Mais jamais sans inspiration : dans ses meilleurs moments, Thomas achève un tableau par semaine. Et une vingtaine de dessins au quotidien, comme en atteste son carnet de croquis, véritable « journal intime visuel ».

Perspectives et carrière Étudiant en première année de baccalauréat en design graphique à l’Université Laval, Thomas a choisi de se doter de compétences professionnelles proches de sa vocation. « Au cas où j’éprouverais des difficultés à vivre de mes tableaux plus tard. » Le jeune homme sait

Stéphane Ledien

Par Stéphane Ledien stephane@leseditionsprime.ca

Au printemps, Thomas Brassard s’est vu décerner par la MDJ La Symbiose une « bourse reconnaissance pour un artiste en émergence ». Cette saison-ci, le peintre exposera de plus belle à Cap-Rouge et ailleurs. ce qu’il veut. Ses influences, quant à elles, sont changeantes. On retrouve sur ses toiles « un mélange réaliste / figuratif dans un milieu abstrait ». Thomas s’inspire de l’art urbain et alternatif, et des peintures ancestrales dans les grottes. « Je cherche à faire une synthèse de ce que je connais et à livrer quelque chose d’original. » Si ce grand amateur de l’innovation picassienne aime représenter des sujets actuels, c’est aussi pour mieux témoigner de son époque et « laisser des traces dans le futur ». Le jeune homme s’active pour le déve-

loppement de sa carrière. Il a déjà exposé à la bibliothèque Roger-Lemelin, ainsi qu’à la bibliothèque Monique-Corriveau. Il s’affiche aussi à la coopérative Méduse, mais n’exclut pas d’approcher des galeries, notamment à Baie-Saint-Paul. Plus près d’ici, le MAACR lui a également offert une belle visibilité. Et dès cet automne, il y donnera des cours de dessin destinés aux 8-12 ans, tous les samedis. « J’y avais déjà œuvré en tant qu’aide-professeur bénévole », précise-t-il. Le voici à un nouveau stade de sa vie d’artiste.

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culturel Par Stéphane Ledien stephane@leseditionsprime.ca

Une Carougeoise à la bibliothèque du Conservatoire de musique

« Tous les matins depuis 24 ans, je me lève pour aller travailler et je me dis “j’aime ça !”. » Technicienne en documentation à la bibliothèque du Conservatoire de musique de Québec, la Carougeoise Claire Tremblay a fait de sa passion son métier et de son métier, sa passion !

Stéphane Ledien

La joie de vivre et de travailler !

Résidente de Cap-Rouge, Claire Tremblay est technicienne en documentation à la bibliothèque du Conservatoire de musique de Québec depuis 24 ans. Un travail qui réunit ses deux passions : la musique et la bibliothéconomie.

riginaire du Lac-Saint-Jean, Claire Tremblay est venue s’installer à Québec en 1979 et à Cap-Rouge en 1993. Si elle a derrière elle une formation initiale de technicienne en documentation, elle a également étudié au Conservatoire de musique de 1977 à 1987, en tant que chanteuse soprano. À Chicoutimi les deux premières années, puis à Québec. Quand elle en est sortie diplômée, elle a enseigné le chant en privé pendant quatre ans, avant de saisir l’opportunité qui a changé sa vie. « J’étais connue au conservatoire. Tout le monde savait que j’avais un DEC en documentation. Un poste s’est ouvert à la bibliothèque, une collègue m’a incitée à proposer ma candidature Et voilà ! » Depuis, la passionnée de musique et de bibliothéconomie (c’est-à-dire la technique de gestion et d’organisation d’une bibliothèque) se dit « choyée par la vie ».

Comme un poisson dans l’eau Au-delà de ses tâches purement techniques, Claire Tremblay effectue beaucoup de références auprès du public. « Ce que j’aime le plus, c’est le catalogage des partitions », explique-t-elle. Saisie informatique, création de la cote du début à la fin de la chaîne documentaire : autant de gestes qui permettent de rendre repérable n’importe quel document. Autre plaisir de la vie professionnelle : aider les étudiants à trouver la partition qu’ils cherchent. Ou plutôt : à trouver la meilleure édition, de la bonne manière, avec les ressources adaptées. Le fait qu’elle ait étudié en chant constitue un plus. Pour repérer les tonalités, mais aussi resituer le titre original d’une œuvre étrangère demandée en français. Claire Tremblay met ainsi à profit ses « Cinq ans d’allemand, d’italien et d’histoire de la musique ». Il arrive même que les étudiants lui chantonnent ou jouent l’air dont ils souhaitent obtenir la partition !

« Un milieu privilégié » Passionnée de bout en bout, Claire Tremblay répète qu’elle adore travailler là, car « le Conservatoire est une merveilleuse école ». Ses partitions préférées ? Le trio final du Chevalier à la rose de Richard Strauss, avec « ces voix de femmes aux drames et aux états d’âme entremêlés ». Verdi reste son compositeur fétiche pour l’opéra. « Et plus précisément, La traviata ! », s’enthousiasme-t-elle. En tant que technicienne, elle a aussi été formée à la littérature. J’adore Le tour d’écrou. Pour l’anecdote, elle a même tenu le rôle de la gouvernante dans l’opéra de Benjamin Britten adapté de la nouvelle d’Henry James. On n’a définitivement aucun mal à la croire lorsqu’elle déclare qu’elle n’a « pas hâte d’être à la retraite » !

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Qu’est-ce que la masso-kinésiothérapie ? Au Québec, le baccalauréat en kinésiologie/masso-kinésiothérapie est obtenu après une durée de 3 ans à l’Université de Trois-Rivières. L’objet de cette profession de la santé concerne principalement la rééducation fonctionnelle par l’exercice et la thérapie manuelle. Par Guillaume Tremblay Gaudin B.Sc. Kinésiologue/Masso-Kinésiothérapeute

e but premier du masso-kinésiothérapeute est de redonner toute l’amplitude de mouvement ainsi que réduire, voire supprimer la douleur. Le masso-kinésiothérapeute agit en profondeur au niveau musculaire et articulaire en utilisant des techniques de massage très spécifiques; techniques de mobilisation sans contraintes articulaires et d’étirements assistés agissant sur le système musculo-squelettique. Cette approche a pour résultats en particulier : • Amélioration de l’amplitude articulaire; • Augmentation du relâchement musculaire et du confort lors de la réalisation de tâches domestiques ; • Amélioration des performances sportive et/ou professionnelles ; • Correction et maintien actif sans douleur de la posture ; • Acquisition d’une autonomie vers une autoéducation individualisée, en fonction de l’âge, des possibilités et des besoins de chaque personne.

Il traite multiples pathologies allant des maux de tête jusqu’aux douleurs aux pieds. De plus, il peut intervenir au niveau des douleurs chroniques dues à des accidents ou autres sources. Bien que son principal outil soit la thérapie manuelle, il peut utiliser le kinésiotaping, la chaleur, le froid et les exercices, à titre de renforcemtent à des fins de réadaptation.

De plus, il donne des conseils au patient afin qu’il puisse s’autorééduquer et éviter de rencontrer à nouveau les mêmes difficultés. Une des caractéristiques de la formation en masso-kinésiothérapie est une très bonne connaissance de l’anatomie humaine et de sa biomécanique. Cette dernière s’étend à l’appareil respiratoire, cardiovasculaire, musculo-squelettique et neurologique.

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La masso-kinésiothérapie peut vous permettre d’atteindre vos objectifs ainsi qu’une meilleure intégrée globale du corps…»

Agissant tant au niveau préventif que thérapeutique, il occupe une place de premier plan dans le domaine des professions paramédicales. Ce professionnel de la santé vous donnera aussi des conseils sur vos habitudes de vie afin de prolonger les effets béné-

fiques des traitements. Bref, la masso-kinésiothérapie peut vous permettre d’atteindre vos objectifs ainsi qu’une meilleure intégrée globale du corps tout en vous supervisant à travers vos activités de la vie quotidienne et vos performances sportives.

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SPORTS Par Pierre Blais pierre_blais@icloud.com

De Cap-Rouge aux États-Unis pour le baseball

Fabio S. Gagnon a réussi son exil De moins en moins rares sont les athlètes d’élite du Québec qui se rendent dans les universités américaines pour poursuivre leurs rêves de jeunes sportifs. L’adage est encore plus vrai au baseball que dans d’autres sports, avec bon nombre de candidats de la province qui se rendent au pays de l’Oncle Sam afin de « swigner » le bâton. Ce fut le cas du joueur de football Fabio S. Gagnon, un résident de Cap-Rouge qui étudie à Norwich University, et qui a décidé à la toute dernière minute de tourner le dos au football au profit de la balle.

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l faut savoir que lorsque Fabio S. Gagnon s’est renseigné à propos de Norwich University, le plan était clair : étudier en anglais et jouer au football pour cette équipe de division 3. « J’ai été attiré par le programme de football », raconte cet ancien élève et athlète du Séminaire Saint-François. « Je me suis donc rendu sur un site web pour m’inscrire à un programme de bourses et entamer des discussions pour jouer au football. » Mais rapidement, dès la première visite de Gagnon dans sa nouvelle école, l’idée avait changé. « L’entraîneur de football était le même que pour le baseball. Nous avons discuté, et je me suis rendu compte que je voulais davantage jouer au baseball. Il Le Carougeois Fabio S. Gagnon fait preuve d’une aimait le fait que je sois gaucher. » Il a fallu que le jeune athlète convainque grande discipline afin de conserver sa place bien sa mère que de faire du sport dans une méritée au sein de la Norwich University. nouvelle école complètement anglophone était une bonne idée. « Je devais garder des bonnes notes parce que ma bourse d’études Inscrit à la majeure en business et à la est strictement académique. Le sport, c’est mineure en sport management, Gagnon un extra que je voulais vivre, mais l’idée de rêve de devenir directeur des sports d’une base, c’était de garder mes notes en haut de université américaine, ou encore conseil75 % pour conserver ma bourse d’études. » ler sportif pour des athlètes au sein d’une équipe scolaire. « Notre conseiller qui travaille avec l’équipe de baseball est lié aux A’s Une roue qui tourne Le système fonctionnant ainsi, Gagnon d’Oakland, dans le baseball majeur. J’aimedevait aussi conserver des notes élevées pour rais beaucoup obtenir un stage avec les A’s, garder le droit de participer aux activités de ou n’importe quelle équipe ! », avoue celui l’équipe de baseball. Le calcul aurait été le qui a immensément amélioré son anglais en même au football. « Ça ne me le disait plus quelques mois à peine. Choyé par des installations neuves sur vraiment de jouer au football », avoue candidement celui qui évolue pour deux équipes de le campus de sa nouvelle école, Fabio S. baseball de Québec l’été (Junior BB de Lévis Gagnon croit qu’il est dans le meilleur enviet Junior AA de CRSA). « C’est le baseball ronnement possible pour atteindre, un jour, ses objectifs de carrière. qui m’a gardé motivé. »

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JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE

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SPORTS Par Pierre Blais pierre_blais@icloud.com

La fin de l’Acti-vital

Un aréna rempli de souvenirs

l va sans dire, l’Acti-vital était devenu obsolète depuis longtemps. « Nous avions les bandes les plus croches en ville ! », rappelle Pierre-Charles Thibeault, un Carougeois qui a joué tout son hockey mineur dans le mythique aréna, et qui arbitre depuis plus de 15 ans. « Le marqueur qui accueillait les joueurs punis juste à côté de lui, les estrades qui se trouvaient à quelques pouces de la glace, tout était en place pour du folklore propre au hockey », analyse-t-il. L’auteur de ces lignes peut d’ailleurs confirmer que bien des taloches se sont échangées à l’Acti-vital, dans les années 90 notamment. « Certaines saisons, le chauffage stoppait à 22 h et reprenait le lendemain, seulement à 14 h, les jours de semaine », se rappelle pour sa part Frédéric Marquis, responsable du programme sport-études hockey du Séminaire Saint-François. « Je me souviens que quelques matins de janvier et février, quand il faisait -25°C, on embarquait sur la glace avec nos tuques et nos mitaines, comme à la patinoire extérieure ! Parfois, il fallait aussi composer avec du givre sur les baies vitrées ! » D’autres intervenants ont également mentionné la qualité des douches qui laissait à désirer, ou encore du stationnement qui devenait un marécage, le printemps venu.

Anecdotes cocasses, oui, mais aussi nostalgie Pourtant, malgré quelques éléments qui accrochaient au cours des dernières années en raison du délabrement avancé de la bâtisse, plusieurs personnes abordées par le journal nous ont relayé d’excellents souvenirs. « Les machines de jeux vidéo à l’entrée ont marqué tout le monde », rappelle Éric Bouchard, qui fut entraineur pour les équipes Campus et Noroit pendant 15 ans, et arbitre pendant près de 14 ans. « Je me rappelle du jeu Kong Foo Master ! », ajoute-t-il. « Ah, les machines à boules ! », se rappelle Pierre-Charles Thibeault, qui a d’ailleurs joué sous les ordres d’Éric Bouchard à une certaine époque. « C’était vraiment un aréna où il y avait de l’ambiance. Même l’an dernier, lors de la dernière saison, on sentait encore que c’était notre aréna. » Frédéric Marquis, lui, ne se plaindra pas d’avoir déménagé les pénates de son programme au nouvel aréna de Saint-Augustin. Il se rappelle tout de même le début de cette belle aventure. « Dans les premières années du programme de hockey, on passait tellement de temps à l’Acti-vital qu’on s’était fait un lit dans l’infirmerie ! »

Alors que le nouveau Complexe sportif multifonctionnel a démarré ses activités, le bâtiment de l’Acti-vital, lui, fera éventuellement place à une résidence pour personnes âgées.

Pierre Blais

La vague de réfection des arénas dans la région de Québec s’est faite à un rythme impressionnant. Depuis quelques années, de nouvelles glaces ont été construites à Boischatel et sur le boulevard Pierre-Bertrand, sans compter l’Amphiglace de L’Ancienne-Lorette qui a fait place à un nouveau complexe de deux patinoires. Plusieurs autres bâtiments ont été rénovés dans la même foulée, si bien que le secteur Cap-Rouge/Saint-Augustin devait se mettre au goût du jour. N’empêche, plusieurs bons souvenirs demeurent de l’ancien Activital, de l’avenue de l’Hétrière.

Frédéric Marquis est le responsable du programme sport-études du SSF depuis son lancement.

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