Gratuit
Octobre 2015 • vol. 6 numéro 6
Pour tout trouver à cap-rouge caprouge.ca
Le mensuel qui vous informe à Cap-Rouge, Pointe-de-Sainte-Foy et les Bocages
Domaine de l'Érable rouge
Mobilisation générale pour la vie du quartier
Page 3
Stéphane Ledien
Où trouver nos services ?
Alliance SSF et Zone Rouge
Sports d'endurance à l'honneur ! Page 23
parce que dans chaque communauté il y a des rêves, des projets et des gens pour les réaliser. Découvrez notre contribution dans la communauté carougeoise et CRSA caissedecaprouge.com
Pierre Blais
CLSC et soins de santé
Service « Plein de vie » De grands cœurs pour les proches Page 18 aidants
Stéphane Ledien
Stéphane Ledien
PageS 4-5
La Vie Chiropratique fête ses 10 ans!
Une clinique multi-disciplinaire SAVIEZ-VOUS QUE? Soins adaptés à chacun
Depuis son ouverture en 2005, La Vie Chiropratique est en constante évolution. Cette clinique compte actuellement trois docteur(e)s en chiropratique gradué(e)s de l’Université du Québec à Trois-Rivières, deux bacheliers en kinésiologie qui préparent des programmes d’exercices d’étirement, de renforcement et de correction posturale, un massothérapeute sportif, un orthésiste et trois assistantes chiropratiques. « Nous travaillons en équipe dans le but d’amener nos patients à atteindre plus rapidement leurs objectifs de santé », explique le Dr Pépin, chiropraticien. « D’ailleurs, notre clinique travaille conjointement avec plusieurs autres professionnels de la santé tels que des acupuncteurs, médecins, physiothérapeutes et naturopathes », ajoute celui-ci.
Notre équipe
• • • • •
Les chiropraticiens de La Vie Chiropratique possèdent une ses soins par des : certification en pédiatrie et prennent soin de centaines d’enfants à titre préventif ou souffrant entres autres de maux Conférences santé d’oreilles, de coliques, de scoliose, de problèmes respiratoires ou De par leurs formations multiples, ils soignent aussi bien Conseilsen ergonomiedigestifs. PROMOTION des athlètes de haut niveau que des personnes plus sédentaires qui désirent retrouver une meilleure qualité de vie. « Notre clinique Exercicespersonnalisésoffre des soins adaptés Examen à vos besoinscomplet et à votre état de santé. Nous préparons nos recommandations en fonction de vos Validehabitudes sur Suivis d’orthèses plantaires de vie et de vos objectifs à court ou à long terme », de: précise mention Dre Lemay, chiropraticienne. La clinique offre des soins d’urgence, publipostage Suppléments nutritionnels de prévention et de correction du lundi au jeudi de 8h à 19h. septembre
Particularités des services
La Vie Chiropratique se différencie de plusieurs autres cliniques par l’utilisation de radiographies d’outils diagnostiques permettant une évaluation neurologique entièrement informatisée. Ces analyses permettent aux patients de constater leurs progrès et de mieux comprendre les soins proposés. Les trois chiropraticiens se différencient également des autres par l’approche en correction posturale qui consiste à rétablir l’alignement et les courbes optimales de la colonne vertébrale en utilisant des exercices correctifs posturaux et des appareils à traction segmentaire. « De cette manière, nous pouvons aider plusieurs personnes souffrant de maux de tête chroniques, entorses lombaires à répétition, tensions entre les omoplates, douleurs aux épaules, etc. », confirme le Dre Moreau, chiropraticienne. La Vie Chiropratique offre des soins traditionnels avec les mains ou avec des outils à percussions électroniques. Elle propose des conférences sur différents sujets reliés à la santé comme la nutrition, l’exercice physique, la posture, la gestion du stress et est souvent invitée, à titre d’expert, à rédiger des articles dans certains quotidiens et à participer à des chroniques télévisées.
50
$
Valeur d 65$ Implication communautaire e1
2014
La Vie Chiropratique s’implique activement dans sa communauté depuis 2005 et offre des vérifications de posture et de sacs à dos lors de la rentrée scolaire, des évaluations de l’ergonomie de postes de travail au sein de grandes entreprises et des conférences santé dans plusieurs institutions. L’engagement de la clinique a même dépassé les frontières puisque ces chiropraticiens ont organisé et participé à deux missions humanitaires en Bolivie et en Haïti afin de prodiguer des soins chiropratiques aux plus démunis. Depuis ce temps, est né l’organisme Chiropratique Sans Frontières qui offre huit missions chiropratiques chaque année.
Depuis déjà 10 ans, la clinique La Vie Chiropratique se démarque par son approche personnalisée, ses services multidisciplinaires et ses outils diagnostiques à la fine pointe des dernières technologies.
418 653-0050 | laviechiropratique.com
volume 6 • numéro 6 | octobre 2015 |
JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE
| www.caprouge.ca | 3
Actualité Par Stéphane Ledien stephane@leseditionsprime.ca
CLSC et soins médicaux de proximité
La croix et la bannière ! «
À quoi sert le CLSC de Cap-Rouge ? » L’interrogation circule au sein de la communauté. À moins de vouloir remplacer votre carte d’assurance maladie ou de solliciter une consultation psychosociale, le Centre de santé et de services sociaux du secteur ne peut pas faire grand-chose pour vous. Seul public bénéficiant de soins plus larges : les enfants âgés de 5 ans et moins (pour la vaccination), et les adolescents à qui s’adresse la « clinique jeunesse ». On s’explique mal les raisons de l’exclusion du reste du public. Joint par courriel, le CSSS de la Vieille-Capitale, dont dépend le CLSC de Cap-Rouge, n’a pas répondu à nos questions.
D’autres priorités Il est clair que le centre ne satisfait pas les attentes des résidents. « Après une profonde entaille à la main, on m’a recousu aux urgences », témoigne un Carougeois qui
préfère rester anonyme. « Je pouvais me faire retirer les fils dans n’importe quel CLSC. Mais pas à Cap-Rouge ; il a fallu que j’aille à celui de Sainte-Foy-Sillery, situé sur le chemin Sainte-Foy. » Soit à presque 7 kilomètres de là. Par l’autobus, l’aventure s’avère pénible aux heures creuses. En voiture, des frais de stationnement s’ajoutent au périple. Plutôt insensé quand on pense qu’un CLSC se trouve près de chez nous, et avec toutes les commodités requises.
Détresse des aînés Même scepticisme chez les aînés. Présidente sortante de la SHCR et bénévole pour le service Plein de vie aux proches aidants, Louise Slater regrette l’absence de soins infirmiers au CLSC. Et du côté des cliniques médicales publiques ? « Il n’y en a aucune sur ce qui correspondait au territoire original de Cap-Rouge », précise-t-elle. En voyant un
Stéphane Ledien
Malgré la présence au mail d’un CLSC ouvert 5 jours sur 7, peu de services de santé sont offerts dans le secteur, sauf pour les plus jeunes. Où se rendre pour des soins médicaux ? Où aller quand on n’a pas de médecin de famille ? Bonnes questions.
Ouvert du lundi au vendredi aux heures de bureau habituelles, le CLSC de Cap-Rouge-Saint-Augustin ne brille pas par l’étendue de ses services de soins médicaux. peu plus large, le site santecapitalenationale.gouv.qc.ca propose le GMF (centre médical) l’Hétrière (sur rendez-vous) au 3520, rue de l’Hêtrière, donc à Saint-Augustin. À moins de 3 km à vol d’oiseau, la seule clinique-réseau offrant des consultations médicales sans rendez-vous 7 jours par semaine est le GMF (clinique médicale) Saint-Louis, au 3165, chemin Saint-Louis. Reste qu’il faut pouvoir s’y rendre. Heu-
reusement, le Mouvement des Services à la Communauté du Cap-Rouge propose aux personnes âgées un service de transport et d’accompagnement chez le médecin et à l’hôpital, moyennant de légers frais. « Le bénévole conduit l’aîné mais reste aussi à ses côtés dans la bâtisse médicale, comme le ferait un parent » explique Catherine Giroux, directrice du MSCCR. Enfin un point rassurant !
SKI ALPIN • SKI DE FOND Spécialiste en bootfitting
La boutique spécialisée à Québec
10
$
de rabais
sur entretien de ski ou planche à neige avec la technologie Valide jusqu’au 15 novembre 2015
4 | www.caprouge.ca |
JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE
| octobre 2015 | volume 6 • numéro 6
Actualité Par Stéphane Ledien stephane@leseditionsprime.ca
Regroupement de citoyens du domaine de l’Érable rouge
À la croisée des revendications Vague de protestations du côté du domaine de l’Érable rouge : d’une part, des mères s’indignent du manque constant de sécurité pour la traversée des écoliers à l’intersection du boulevard de la Chaudière et de la rue Joseph-E. Bédard. D’autre part, les citoyens du secteur se disent exaspérés par l’éternel report du projet d’aménagement du parc de la Chaudière. L’Écho est allé à la rencontre de cette communauté tissée serrée.
Malgré l’installation récente d’un lampadaire, l’intersection du boulevard de la Chaudière et de la rue Joseph-E. Bédard reste au centre de toutes les inquiétudes parentales. par la gauche ceux qui auraient le malheur de s’arrêter pour laisser passer tout ce beau monde. Les enfants se retrouvent ainsi parfois pris « en sandwich » entre deux, sinon trois voitures ! Un autobus scolaire pourrait régler ce problème, mais ces élèves n’y ont pas droit. Pourquoi pas un brigadier, alors ? « La Commission scolaire des Découvreurs considère
Stéphane Ledien
Sujet sensible depuis des mois, l’intersection Chaudière / Joseph-E. Bédard continue de cristalliser les frustrations. L’ajout d’un lampadaire au-dessus de l’abribus, de même que les travaux de défrichage de la végétation qui cachait la luminosité, n’ont pas changé la donne. Depuis 5 ans, un réseau de « parents actifs » interpelle la municipalité à propos du danger que représente la traversée de ce carrefour. « Nos garçons du secondaire partent après nous », explique Michèle Vallières, l’une des mamans en colère. « Ça n’a rien de rassurant. Ils nous disent qu’ils ont des difficultés à se rendre de l’autre côté de la rue pour prendre l’autobus du RTC. » Aux heures de pointe, un flot ininterrompu de véhicules contraint les jeunes à attendre parfois jusqu’à dix minutes. Le soir, l’endroit n’est guère plus sécuritaire. Sans compter les automobilistes qui doublent
Stéphane Ledien
Boulevard de la Chaudière / rue Joseph-E. Bédard : Attention, carrefour dangereux !
Ces trois mères de famille appellent à des mesures concrètes pour réglementer la circulation automobile et sécuriser la traversée du boulevard de la Chaudière à hauteur de la rue Joseph-E. Bédard. De gauche à droite : Sonia Carrier, Michèle Vallières, Catherine Filion. qu’au secondaire, les jeunes sont des adultes », précise, avec un brin de déception, Michèle Vallières.
Des plaintes et des plans « On se sent prisonniers du quartier » fait remarquer Catherine Filion, une autre mère sur le pied de guerre. « Personne ne nous laisse traverser ! » Déjà trois accidents ont eu lieu, dont un en septembre. Un policier dépêché à quelques reprises a dressé des constats d’in-
fraction. Malgré tout, le problème persiste. La commission scolaire a demandé à ce qu’un signal protégé soit installé pour les piétons. La requête est semble-t-il restée lettre morte. « Un technicien de la circulation m’a même appelée », témoigne Michèle Vallières. « Il a passé en revue les possibilités. À la fin, il n’en restait plus beaucoup ! » Un feu tricolore ? Cela nécessiterait des années d’attente et l’aval du ministère des Transports. Un arrêt ? Des employés municipaux sont venus
Prévoyez le retour de l’hiver ! Confiez-nous l’entretien de vos manteaux Kanuk - North Face - Canada Goose Rudsak - Chlorophyle - et plus...
Lavage et nettoyage sur place Visa, Mastercard et débit acceptés *Nous acceptons les coupons de nos concurrents. Certaines conditions s’appliquent.
811, route Jean-Gauvin, Québec G1X 4V9
418 Le journal L’Écho du Lac
est publié et édité par Les Éditions Platine
1025, boulevard du Lac, #230 Québec (Québec) G3X 0X1 info@leseditionsprime.ca
Publicité :
Jean-Simon Jalbert 581 985-5087
871-6967
ÉDITEUR : Michel Beaulieu michel@platinecommunication.com directrice artistique : Marie Chantal Boutin mc@leseditionsprime.ca adjointe de direction : Julie Boissinot julie@leseditionsprime.ca
Journaliste en chef : Malory Lepage malory@leseditionsprime.ca JOURNALISTES : Stéphane Ledien et Pierre Blais
COLLABORATEURS : André Juneau, Philippe Lapeyrie, Andréanne Martin, Patricia Deguara, CBRCR et Manuel Thivierge COrrectrice : Claire Robitaille
IMPRESSION : Transcontinental DÉPÔT LÉGAL : Bibliothèque TIRAGE : 15 000 exemplaires nationale du Québec *Veuillez noter que pour être publiée, l’opinion du lecteur doit être signée.
volume 6 • numéro 6 | octobre 2015 |
JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE
« lourde », « lente » et dotée d’un « langage technocratique ». De confirmations en rencontres (2012), d’une annonce (un investissement de 350 000 $) à une autre (report pour causes techniques) en 2013, le feuilleton s’avère loin d’être terminé. « Si on pouvait au moins avoir des jeux pour les 6-12 ans » lâchent, à bout de souffle, les habitants désillusionnés.
Droit de réponse Stéphane Ledien
Sensible au mécontentement des citoyens, Anne Corriveau s’avoue surprise. « Aucun
Parole d’élue Interrogée, la Conseillère municipale de la Pointe-de-Sainte-Foy Anne Corriveau reconnaît que le dossier est « sensible ». Elle assure qu’elle va redemander une étude concernant le trafic routier aux heures de pointe pointe, et en appelle au dialogue. Concrètement, l’élue annonce qu’un cinémomètre avec radar sera installé dès le 19 octobre entre Le Gendre et Saint-Félix. « Le boulevard de la Chaudière fait partie des artères prioritaires », dit-elle. Elle rappelle aussi que des lampadaires ont été changés sur la partie urbaine, mais que le secteur Joseph-E. Bédard et celui de Le Gendre, plus « rural », requièrent encore une sensibilisation des conducteurs.
Projet du Parc de la chaudière : une histoire sans fin
Autre sujet d’exaspération : l’éternel report des travaux d’aménagement du parc de la
Ganache vanille
membre de ce groupe citoyen n’a jamais communiqué avec moi en personne », explique-t-elle. « J’invite les gens à me rencontrer ! » Bien déterminée à améliorer la vie du secteur, la conseillère municipale affirme être « consciente des déceptions ». Si le parc n’avance pas, dit-elle, c’est parce qu’il y a toutes sortes de discussions au niveau du budget et du Programme triennal d’immobilisations. « C’est encore le statu quo. Mais je veux travailler avec les gens plutôt que contre eux. »
Joyeux
Une communauté soudée face à l’adversité : même si la parole est portée par une poignée de résidents, ce sont toutes les familles du domaine qui tiennent à faire entendre leurs voix. pour effectuer des relevés quant à l’affluence et les chiffres ne justifient apparemment pas un autre panneau. « Ils viennent aux heures creuses ! » s’offusquent les résidentes. 18 plaintes ont récemment été envoyées à la Division de la gestion du territoire. Quand la Ville les questionne sur ce qu’elles veulent, ces mamans indignées rétorquent que c’est aux autorités de proposer une solution, pas aux citoyens. « Qu’est-ce qu’ils attendent pour agir ? Un accident mortel ? »
| www.caprouge.ca | 5
Halloween
Chaudière. Alors qu’un chantier vient d’être entamé au parc Noirefontaine, les résidents du domaine de l’Érable rouge se sentent délaissés. « On nous balade depuis 10 ans ! », s’exclame l’un des porte-paroles du regroupement des citoyens, qui préfère garder l’anonymat pour des raisons professionnelles. Maintenant que le promoteur Cominar possède tous les terrains constructibles juste en face du domaine, l’horizon du parc s’en trouve repoussé. Un état de fait que regrette Michèle Vallières, également engagée dans le processus de revendication. « Les choses aboutiront quand le futur développement prendra forme. Nous sommes à la merci d’un avenir indéterminé ! »
Brossez bien vos dents !
Dr Simon Gauthier Dre Anie Vigneault Dre Julie Dufresne-Lapointe Dre Marie-Eve Lamoureux
Du passé faisons table rase ? Parce qu’il suit le dossier depuis ses débuts, le « Monsieur X » à la tête du regroupement de citoyens affiche un désabusement compréhensible. « On veut y croire » dit-il, « mais je pense surtout qu’on nous laisse croire que tout va bien aller ». Les notes qu’il a préparées sont éloquentes. En 2005, le parc était déjà planifié. En 2008 et 2010, deux vagues de mobilisation avaient permis de communiquer avec les élus et fonctionnaires locaux. Des demandes précises (une patinoire, de nouvelles aires de jeux et une signalisation routière appropriée) avaient été présentées en 2010 lors de la réunion du Conseil d’arrondissement, suivies d’une pétition ayant recueilli plus de 400 signatures. Depuis, de nombreuses démarches ont été entreprises par les citoyens. « Mais rien ne s’est concrétisé ! » Notre interlocuteur discret dénonce une organisation
confiture bleuet et framboise
ganache chocolat au lait
ganache pistache
Prenez rendez-vous ! 418 872-3780 / www.centredentairegl.com Dentisterie familiale / 2240, Jules-Verne, Québec / info@centredentairegl.com
Ganache chocolat noir
LA PISCINE EST FERMÉE MAIS C’EST TROP TÔT POUR LE SKI ?
Nous avons une pizza pour ça!
Les macarons du Chic Alors assurément votre plus belle trouvaille d’Halloween ! * Quantité limitée. Les personnages peuvent changer selon les emballages.
6 | www.caprouge.ca |
JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE
| octobre 2015 | volume 6 • numéro 6
Actualité Par Malory Lepage malory@leseditionsprime.ca
L’école L’Arbrisseau a emboîté le pas
Les Trottibus : sécuritaires, verts et populaires ! C
e n’est pas comme enseignante – elle fait de la suppléance à la Commission scolaire des Découvreurs – mais bien comme parent bénévole que Mme Cormier s’est impliquée dans ce projet. Après avoir reçu 70 réponses positives à la suite d’un sondage d’intérêt des parents envers ce type de transport, elle a réussi à convaincre la direction de l’école de la viabilité de celui-ci. « Il y a un enjeu important de sécurité. […] L’an passé, une brigadière s’est fait frapper à la hanche [par une automobile], et ça a fait peur », souligne-t-elle. Les Trottibus représentent donc un moyen supplémentaire de protéger les enfants des dangers de la circulation routière. « C’est une façon encadrée et sécuritaire pour les petits de marcher jusqu’à l’école », soutient Mme Cormier. De plus, en réduisant le nombre d’autos circulant autour de l’école, on diminue par la
bande les risques d’accident. En effet, « la majorité des jeunes qui prennent le Trottibus se rendaient à l’école en auto », révèle Mme Cormier, d’après un sondage mené auprès des parents. Le trajet le plus long se situe à 1,2 km de l’école. Les bénévoles partent de la maison la plus éloignée pour suivre un chemin tracé par Mme Cormier, passant ainsi prendre tous les enfants du circuit sur leur passage. La circulation se fait en rang, avec « un bénévole à l’avant, et un à l’arrière ». En raison des conditions météo hivernales, les Trottibus arrêtent leurs opérations le 1er décembre et reprennent après la relâche. En tant que maman, Mme Cormier trouve ce projet « rassurant », car elle sait que ses enfants « vont prendre le Trottibus, que quelqu’un va les attendre, même si on habite proche de l’école ». Elle remarque
également le sentiment d’appartenance envers l’école et la fierté que les jeunes ont pour leur Trottibus. Ceux-ci possèdent une carte d’embarquement, qui est poinçonnée à chaque transport, et les bénévoles sont identifiés par des dossards et une « patte de mousse ». La demande pour les Trottibus étant croissante, Mme Cormier est toujours à la recherche de bénévoles – parents, retraités ou autres – afin d’accompagner les petits à l’école. Celle-ci mentionne que les horaires sont faits pour accommoder tout le monde, selon la disponibilité de chacun. Si vous êtes intéressé, vous pouvez communiquer directement Catherine Cormier, en compagnie de jeunes « trottineurs » avec Mme Cormier à catherine. de l'école L'Arbrisseau. cormier@cabn.net.
courtoisie
Déjà implantés dans certaines écoles primaires de la région, les Trottibus ont démarré à l’école L’Arbrisseau, le mois dernier. Ce concept d’autobus pédestre permet à quelque 45 jeunes répartis en cinq trajets de se déplacer en toute sécurité, à l’aide de deux bénévoles par tracé. L’instigatrice de ce projet Catherine Cormier se dit très satisfaite des résultats de son initiative, quelques semaines après sa mise en place. « Il y a beaucoup de demandes, c’est très positif. »
volume 6 • numéro 6 | octobre 2015 |
JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE
| www.caprouge.ca | 7
Éditorial Par André Juneau
La petite part de Québec pour la planète Notre pauvre planète Terre montre davantage chaque jour des signes de vieillissement et de stress importants. Dans ce contexte, on doit s’attarder sur les ressources qu’elle nous offre, particulièrement sur la ressource eau.
N
ous avons déjà traité du sujet, mais l’évolution du dossier eau potable prend une nouvelle orientation. Des problèmes à traiter éventuellement, l’eau doit désormais porter le label « URGENT ». Le réchauffement climatique fait son œuvre progressivement et sournoisement : sécheresse dans l’Ouest canadien et américain, baisse du niveau des Grands Lacs, prélèvement abusif des multinationales dans la nappe phréatique, accroissement de la pollution des réserves d’eau et envahissement de celles-ci par des ressources indésirables. Un article du Journal de Montréal signé Anne Caroline Desplanques nous apprenait que les Québécois sont parmi les plus grands consommateurs d’eau au monde. Ces données, vieilles d’un an déjà, révèlent que la consommation domestique par habitant est de 386 litres au Québec vs 329 litres au Canada. Mais la donnée la plus intéressante est que 56% de la consommation est attribuable à la consommation résidentielle. Que fait-on à la Ville de Québec pour contrôler cet élément du problème ? On a bien un règlement sur l’arrosage, maintes fois décrié, qui semble totalement inefficace puisque, bon an mal an, selon le Réseau Environnement, les Québécois doublent leur consommation l’été et consacrent les deux tiers de celle-ci à l’arrosage des pelouses. Mais plusieurs initiatives valables ont été mises de l’avant, tel le règlement 67 de l’agglomération sur l’eau potable, un effort supplémentaire a été consenti pour la réhabilitation du réseau de distribution, des travaux importants ont été réalisés à l’usine de filtration de Sainte-Foy et à la station de pompage de Cap-Rouge, l’installation de compteurs d’eau dans les industries et les initiatives pour assurer la protection du lac Saint-Charles. Pourquoi la Ville de Québec ne réhabiliterait-elle pas l’outil qui a déjà fait ses preuves comme élément efficace du contrôle de la consommation résidentielle, le compteur d’eau ? Cap-Rouge possède déjà un historique d’utilisation puisque la grande majorité des résidences de Cap-Rouge sont équipées d’un compteur d’eau qu’une décision administrative de la Ville de Québec a transformé en objet de collection. En fusionnant les villes de banlieue, Québec aurait au moins dû retenir les initiatives efficaces et valables dans les villes fusionnées. Pourquoi la Ville de Québec ne ferait-elle pas sa petite part pour la planète en contrôlant la consommation résidentielle, le 56% de l’utilisation de la ressource ? Pourquoi ne pas redonner progressivement aux compteurs d’eau déjà installés leur vocation d’origine ? Pourquoi dès maintenant ne pas remettre un compteur d’eau lors de l’émission de chaque nouveau permis ? Pourquoi ne pas étendre progressivement l’installation des compteurs d’eau dans l’ensemble de la ville ? Il
faut franchir cette nouvelle étape et ne surtout pas utiliser la gaffe montréalaise du contrat des compteurs d’eau comme excuse pour ne rien faire et ne pas compter sur l’eau martienne.
M
Nous connaissons tous la fierté de notre maire pour la réalisation de l’amphithéâtre. Il faut souhaiter qu’il développe le même intérêt pour le dossier des compteurs d’eau, un succès
assuré, la fierté pour Québec de tout mettre en œuvre pour protéger l’eau potable sur son territoire, la fierté de faire sa petite part pour la planète.
Maddie Mode Madeleine Labrecque
me La 10è
st
paire e
! ! ! e t i u t Gra
Venez nous voir! Kiosque #721
2900, Chemin St-Louis, Québec (Qc) G1W 4R7 www.boutiquemaddie.com
418-651-3751
8 | www.caprouge.ca |
JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE
| octobre 2015 | volume 6 • numéro 6
Profession
Par Malory Lepage malory@leseditionsprime.ca
Jean Nadeau, « gentil distributeur de coups de pied au derrière »
Un métier pas comme les autres ! Ce mois-ci, on découvre une profession plutôt inusitée. Conférencier, oui, mais avant tout le Carougeois Jean Nadeau se définit comme un « gentil distributeur de coups de pied au derrière ». À l’image d’un « post-it audacieux », son but est de rappeler aux gens qu’ils sont capables de parvenir à leurs objectifs, à condition d’être « lucides et pragmatiques » dans leurs ambitions. tête qu’il monte sur scène pour parler aux gens. Au-delà de la motivation et de l’inspiration, il veut plutôt inciter les gens à passer à l’action. « Je n’ai pas de problème avec la motivation, mais elle ne viendra pas de quelqu’un d’autre : elle vient de
nous-mêmes », souligne-t-il. Si affronter la vérité peut s’avérer douloureux, c’est selon lui la façon la plus efficace d’évoluer. « Quand je monte sur scène, mon approche est beaucoup plus féroce. Je dis aux gens ce que je pense qu’ils devraient
courtoisie
P
arfois critiqué en raison des réactions que suscitent ses propos, Jean a fait sa place dans le milieu par son franc-parler. « Réagir », « réf léchir » et « agir » sont les mots d’ordre du conférencier : c’est avec ces objectifs en
Le conférencier carougeois a décidé d’immortaliser ses paroles dans le livre « J’ai pas de temps à perdre… Et vous ? », sorti en mars dernier. entendre, même si ce n’est pas toujours cute, de façon à les rendre inconfortables avec ce qu’ils savent vouloir changer de leur vie. » Il ajoute qu’une bonne dose d’humour est également nécessaire pour faire passer le message plus en douceur. Derrière le conférencier, Jean se décrit comme un « hédoniste » : « Je cherche mon plaisir avant tout, pourvu que ça ne devienne pas le déplaisir de quelqu’un d’autre ». Selon lui, il faut arrêter de faire passer le bonheur des autres avant soi, puisque « personne d’autre que nousmêmes ne peut nous rendre heureux ». S’il aspire à se consacrer uniquement à sa carrière de conférencier éventuellement, Jean a également une entreprise d’organisation de congrès. En effet, ce Carougeois qui « distribue gentiment des coups de pieds au derrière » depuis maintenant huit ans est issu du monde du marketing et de l’événementiel. Ce ne sont pas les études, mais son intérêt pour les gens et ses aptitudes à communiquer qui l’ont mené vers la scène. Dans son cheminement vers ce métier, il a donc développé sa propre méthode à travers les lectures et ses expériences de vie. Aujourd’hui, il est heureux de « générer des actions » en s’adressant au personnel dans les entreprises et aussi au grand public. Il a récemment donné une conférence à Paris, et souhaite d’ailleurs développer cette dimension internationale de sa carrière. On pourra également le voir en action avec Jean-Marc Chaput le 4 novembre prochain dans leur conférence intitulée « Les deux politiquement incorrects du Québec sur une même scène ! ». jeannadeau.net facebook.com/jeancoupdepied
10 | www.caprouge.ca |
JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE
| octobre 2015 | volume 6 • numéro 6
Babillard Jeunesse
Académique
Sport
Loisirs
arts
communauté
Par Malory Lepage malory@leseditionsprime.ca
ainsi le 7e jeune du Club Véga à l’emporter. Âgé de 13 ans, il est en secondaire 2 au PEI à l’école de Rochebelle. Notons qu’Arnaud est également le premier jeune à remporter 3 coupes Véga en 5 participations aux mini expos astro du Club Véga. Félicitations !
Club d’astronomie Véga de Cap-Rouge
Arnaud Larue remporte le prix Pléiades de la FAAQ
Arnaud Larue a remporté ce samedi le Prix Pléiades provincial de la Fédération des astronomes amateurs du Québec (FAAQ), remis au congrès à Drummondville. Le prix récompense un jeune de moins de 18 ans s’étant illustré dans l’astronomie au Québec. Arnaud devient
Les dates à retenir
Agenda d’octobre de La Symbiose Course/Marche en Symbiose
Le 3 octobre dernier a eu lieu la première édition Course/Marche en symbiose sur le sentier de la plage Jacques-Cartier à CapRouge. La MDJ souhaite remercier les participants et les nombreux bénévoles ayant contribué au succès de l’événement, et vous dit à l’an prochain !
courtoisie
Halloween
Arnaud Larue reçoit le prix Pléiades de la part de la présidente de la FAAQ Louise Ouellet et de la récipiendaire de l’an dernier Clara Scattolin.
Cette année encore, la MDJ de Cap-Rouge participe à l’Halloween au parc des Écores, avec la collaboration du Conseil de bassin de la rivière du Cap-Rouge et la Maison Léon-Provancher, la société Historique de Cap-Rouge. Cette année, venez visiter notre grange hantée, le colloque annuel de nos sorcières qui, comme l’an passé, saura vous donner des frissons à coup sûrs.
id e arma rienc ou b ec expé n a Barmerché av rech
Assemblée générale annuelle C’est avec plaisir que la Maison des jeunes de Cap-Rouge inc. vous invite à son AGA : Mercredi 11 novembre 2015 à 19 h à la Maison des jeunes de Cap-Rouge inc., 1210 rue Provancher Québec Les points suivants seront notamment abordés au cours de cette soirée : • Modification aux règlements généraux • Présentation du Rapport d’activités 2014-2015 • Dépôt des états financiers vérifiés au 31 août 2015 • Dévoilement des principales orientations 2015-2016 • Élections au conseil d’administration : 3 sièges disponibles (sièges adultes). • Une collation, des jus et du café seront offerts. « Bâtir un milieu de vie favorisant notre milieu, c’est un travail d’équipe et vous en faites partie. Votre opinion est importante et contribue à éclairer les décisions prises pour et avec les jeunes. En espérant vous retrouver en grand nombre lors de l’assemblée générale annuelle, je vous prie d’accepter mes plus sincères salutations. » - Michel Boissel, coordonnateur.
Activités et sports adaptés C’est encore le temps de vous inscrire aux activités et sports adaptés ! Pour la troisième année consécutive, les jeunes de la MDJ de Cap-Rouge participent environ une fois par mois à des activités avec des élèves de l’école
Madeleine Bergeron. Ce sont des activités comme le hockey paranordique, le basket-ball en fauteuil roulant ou une soirée jeux vidéo à l’école Madeleine Bergeron, qui permettent de sensibiliser les jeunes de la MDJ et qui favorisent la création de liens d’amitié entre les deux groupes de participants.
La cuisine fait son bouillon de culture C’est avec joie que nous annonçons le retour du projet « La cuisine fait son bouillon de culture » à notre programmation. Celui-ci à pour objectif de développer l’intérêt des jeunes pour le patrimoine culinaire étranger, de favoriser l’ouverture à la culture étrangère, de promouvoir l’intégration de nouveaux citoyens ainsi que d’apprendre et approfondir différentes techniques culinaires tout en s’amusant. « C’est un projet très apprécié par les jeunes de la MDJ. Surveillez donc sur notre site Internet la date de la première soirée et inscrivez-vous rapidement, car les places sont limitées ! Nous invitons également les citoyens de culture étrangère à venir donner leurs noms s’ils désirent faire de la cuisine avec les jeunes, parler de leur pays d’origine. » - Michel Boissel, coordonnateur. Pour participer à l’une ou l’autre des activités, pour vous impliquer ou pour toute autre question, contactez M. Michel Boissel au 418-650-7780 https ://www.facebook.com/mdj.caprouge http ://www.lasymbiose.com/
Réservez pour votre party des Fêtes ! Informez-vous sur nos forfaits clé en main
• MENU BUFFET OU À LA CARTE • SPÉCIAUX SUR CONSOMMATION • SERVICE DE DÉCORATION • MUSIQUE DJ OU AVEC GROUPE • SERVICE DE RACCOMPAGNEMENT
201, route 138, St-Augustin (angle De Rotterdam)
Venez vous amuser chez nous ! Capacité de 70 personnes Jeux de fléchettes Vidéo-poker
courtoisie
NOUS OFFRONS :
Billard
Relais de motoneige
418 878-5321
Un beau groupe de gens actifs à la course du 3 octobre dernier. Pour voir les photos et les gagnants : www.lasymbiose.com ou Course/Marche en Symbiose sur Facebook.
volume 6 • numéro 6 | octobre 2015 |
JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE
| www.caprouge.ca | 11
les échos de l’écho
Par Malory Lepage malory@leseditionsprime.ca
Caroline Grégoire
L’astronomie vous intéresse ?
courtoisie
Un cours d’astronomie pour débutants sera offert cet hiver par un spécialiste qui vous donnera des connaissances de base pour bien débuter en astronomie. Il n’est pas nécessaire d’avoir des connaissances scientifiques ni équipement pour participer à cette formation. Un incontournable pour tout astronome amateur qui désire améliorer ses connaissances !
Pour le futur des jeunes universitaires
Les Caisses Desjardins de la région voient plus loin
La designer Gabrielle Desgagné a joué le noir et le cuir, l’une de ses combinaisons signature, dans ce look aux allures équestres.
Lancement de la collection AH 2015
Au chaud tout en style avec Jax n Joe
Début des cours : novembre 2015 Coût : 130 $ (100 $ lecteurs de L’Écho de Cap-Rouge) Durée : 2 mois (cours de base + 6 soirées d’observation) Information et inscription : Eric Gagnon, 418 682-0184
Le 24 septembre dernier au Club de golf Cap-Rouge avait lieu le Défilé Automne/Hiver 2015 de la griffe Carougeoise Jax n Joe, où se côtoyaient le chic et le style. La designer Gabrielle Desgagné y a présenté les pièces phares de la saison, toujours en féminité, sans sacrifier le confort.
Le 11 septembre dernier, les Caisses Desjardins de la région de Québec-Kamouraska Chaudière-Appalaches ont contribué à la campagne de la Fondation de l’UQAR avec un don philanthropique de 1,3 million de dollars. Cela se traduira par différentes initiatives, dont la mise sur pied de bourses de persévérance, un programme de bourses pour les personnes qui vont au centre d’aide à la réussite, un appui pour que les étudiants puissent eux-mêmes entreprendre des projets. L’argent permettra aussi d’appuyer les professeurs qui démarrent leur carrière de recherche.
courtoisie
Une invitation de Jumelage St-Félix
Concert-bénéfice « De Vienne à New York sur un air de valse »
La mezzo-soprano Manon Lefrançois fera voyager les spectateurs lors de ce concert-bénéfice.
Quoi ? Concert-bénéfice de Manon Lefrançois, présenté par Jumelage St-Félix Où ? À l’église de Cap-Rouge Quand ? Vendredi 30 octobre 2015, à 19 h 30 Coût : 20 $. Les billets sont en prévente à la Maison Paroissiale ou sur réservation, en composant le 418-871-3142. Ils seront également en vente le soir du spectacle au coût de 25 $.
La cause Jumelage St-Félix/San Marcos, fondé à Cap-Rouge en 2003, soutient des organismes de la ville de San Marcos au Honduras depuis ce temps. San Marcos est une petite ville de 7 000 citadins entourée de 68 petites communautés; au total la population s’élève à 25 000 habitants. La grande majorité des hameaux n’ont pas l’électricité, ni l’eau courante, ni les services d’égouts.
courtoisie
Le projet
Nouvelle Coop de Ste-Foy
IGA débarque dans le Campanile ! Le 7 octobre dernier, la direction de Sobeys Québec, la présidente de la Coop Mme Huguette Lamontagne, tous les membres du conseil d’administration, le directeur général M. Raymond Lapointe et son équipe ont souligné la fin des travaux et l’ouverture du magasin situé au 3700 rue du Campanile. À la suite d’un investissement de plus de 3 millions de dollars, l’équipe du magasin accueille ses clients et ses membres dans un établissement au goût du jour de près de 16 000 pieds carrés, créant 55 nouveaux emplois dans la région.
Une Coop au cœur de sa communauté La Coopérative est née en 1975 et fête actuellement sa 40e année d’existence, dont près de 30 ans sous la bannière IGA. À travers ce nouveau magasin, elle opère donc un deuxième point de service au bénéfice des 12 000 résidents à proximité et de ses 17 000 membres de la succursale IGA située sur de Bourgogne. Le magasin propose l’atmosphère de marché public propre à la bannière IGA. Il offre aussi des chocolats fins ainsi que des mets cuisinés sur place pour pouvoir dîner sur le pouce ou récupérer un souper chaud pour le soir. Par ailleurs, le magasin s’est doté d’un stationnement de 50 places au sous-sol, accessible à même le magasin IGA.
Ainsi, le concert-bénéfice organisé vise à appuyer l’ADECT, qui veut répondre à la demande des habitants de El Boquerón, une petite communauté de 358 habitants, pour la construction d’au moins 40 latrines. El Boquerón est situé à quelque 12 km de San Marcos. Les principales activités économiques de la région sont l’agriculture de subsistance, la culture des céréales de base, la culture des légumes, l’élevage et les petits commerces. Ce hameau est desservi par un système d’énergie électrique que les habitants ont payé en grande partie par eux-mêmes. L’an passé, ils se sont installé un réservoir et des tuyaux pour que l’eau arrive par gravité à la grande majorité des maisons. Un petit conseil de citoyens assure le bon fonctionnement. Cependant, El Boquerón est dépourvu d’un système d’évacuation des eaux usées (égouts) et d’assainissement basique, comme des latrines. Tout cela provoque des problèmes de pollution de l’environnement et entraîne un risque élevé que l’eau consommée par la communauté puisse être contaminée par des excréments humains.
Chantelait à Cap-Rouge
Service de consultation en allaitement Il est possible de rencontrer une consultante en lactation certifiée afin de vous aider lors de problématiques liées à l’allaitement. Ce service est gratuit et disponible sur rendez-vous. Lieu : 1487 rue Provancher, (Plaza Provancher) 2e étage, local 206, Cap-Rouge, Qc G1Y 2S2 Pour prendre rendez-vous : 418 877-5333 www.chantelait.org chantelait@videotron.ca
12 | www.caprouge.ca |
JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE
| octobre 2015 | volume 6 • numéro 6
Activités d’automne dans le secteur
Balades, culture et chasse au trésor
Stéphane Ledien
Les feuilles ont bruni et, comme le disait la chanson, « se ramassent à la pelle ». Pas de quoi s’ennuyer pour autant ! Pendant que notre joli secteur déploie ses splendides couleurs automnales, un beau programme de sorties extérieures et d’activités intérieures se dessine à l’horizon.
Jusqu’à la fin du mois de novembre, la Maison Léon-Provancher propose des « géorallyes ». Deux circuits sont possibles : une chasse au trésor dans le Vieux-Cap-Rouge et une autre au Parc Cartier-Roberval. Par Stéphane Ledien stephane@leseditionsprime.ca
RABAI$ LES JOURNÉES FOLLES
Grattez jusqu`à 200 $ de rabais sur un abonnement annuel Obtenez jusqu’à 100 $ de rabais sur l’entraînement privé *détails à la réception. Informez-vous à nos conseillers
Q
uoi faire à Cap-Rouge cet automne ? Plein de choses ! D’abord, des balades à pied sur les sentiers de la rivière du Cap-Rouge. Accessible à tous, ce parcours linéaire de 7 km longe la rivière et « ses rapides, que l’on traversera à plusieurs reprises grâce à des passerelles », rappelle le site internet BaliseQC. Divisé en trois secteurs non contigus, il nécessite d’emprunter quelques rues, mais permet aussi d’admirer la flore locale en passant par des boisés peuplés de saules, de bouleaux et de pruches. Les amateurs de vélo pourront de leur côté effectuer quelques tours plaisants, ne serait-ce qu’en pédalant le long du boulevard de la Chaudière : tout au bout, le domaine de l’Érable rouge offre un spectacle de couleurs flamboyantes. À noter aussi que c’est à CapRouge que débute, à son extrémité sud-ouest, le Corridor du littoral. Avec près de 50 kilomètres de piste asphaltée et balisée, celui-ci représente la plus longue piste cyclable de la ville de Québec. Destination : les Chutes Montmorency !
Des « géorallyes » pour toute la famille Tous les samedis d’octobre et de novembre, la Maison-Léon Provancher propose aux familles de parcourir le Vieux-Cap-Rouge selon les indications d’un GPS. Histoire, patrimoine, architecture et vie d’autrefois sont sollicités au fil d’un « jeu de recherche » étalé sur 14 points d’arrêt, soit environ 1,5 km de marche. Autre géorallye, lancé l’an dernier : le circuit du Parc Cartier-Roberval, invitation à la découverte du site du premier essai de colonisation française en Amérique du Nord. Entre voyage dans le temps et observation de la faune et d’arbres plus que centenaires, cette exploration promet des activités surprenantes.
Stéphane Ledien
14 AU 18 NOVEMBRE 2015
Tant que les beaux jours le permettent, pourquoi ne pas profiter des pistes cyclables du secteur ? C’est à Cap-Rouge que commence notamment le célèbre Corridor du littoral.
Évasions intérieures Envie de rêver « au chaud » ? Les amateurs d’art pourront visiter, sur rendez-vous, l’atelier de l’artiste peintre hyperréaliste LO, connu à l’international pour ses marines plus vraies que nature. La Société historique du Cap-Rouge proposera quant à elle une conférence d’Yves Hébert sur les ponts de glace, jeudi 19 novembre à 19 h 30. Au Centre communautaire aussi aura lieu dimanche 8 novembre le bazar jouets annuel du MSCCR. Entre 300 et 400 personnes sont attendues ! Côté technologie, à la bibliothèque Roger-Lemelin se tiendront une « exploration des différentes applications » de l’iPad le 29 octobre et une initiation « à la tablette et au cellulaire Android » le 12 novembre. Toujours à la bibliothèque, dimanche 25 octobre à 14h, un dîner fantôme avec « une heure de conte spectaculaire » sera servi aux 3-6 ans. Sans compter un atelier carterie pour adultes et adolescents mardi 17 novembre. Ceux qui, enfin, n’ont peur de rien se rendront dans la grange hantée montée par la Mdj La Symbiose au parc des Écores, samedi 31 octobre.
volume 6 • numéro 6 | octobre 2015 |
JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE
| www.caprouge.ca | 13
La famille Deguara, « de cœur et d’action »
Plus de 20 ans d’expérience en immobilier Dans le domaine de l’immobilier et bien au-delà, la famille Deguara a su faire sa place et se bâtir une solide réputation. Patricia et son frère Jean-Michel Deguara, leur mère Denise Roy Deguara ainsi que Catherine Loiselle forment une équipe pour qui le service client est une priorité, tout en ayant à cœur de faire rayonner leur milieu. notamment en occupant la présidence d’honneur pour la maison Le Portail et en soutenant la Fondation Chevalerie Passion. De plus, elle réalise des levées de fonds prenant souvent la forme de cocktails de gens d’affaires, joignant ainsi l’utile à l’agréable. « C’est important de
donner au suivant », souligne-t-elle. Aider les femmes est une cause qui lui tient à cœur, puisque « c’est aussi aider leurs enfants, qui sont les adultes de demain ». deguara.com
NOUVEAU DANS LE SECTEUR ST-AUGUSTIN/CAP-ROUGE
courtoisie
Une nouvelle adresse pour vos besoins en Médecine Esthétique.
De gauche à droite : Patricia Deguara, Denise Roy Deguara, Jean-Michel Deguara et Catherine Loiselle.
PRIX SPÉCIAUX DE DÉMARRAGE Informez-vous ! Par Malory Lepage malory@leseditionsprime.ca
P
atricia Deguara et sa mère travaillent ensemble depuis 21 ans, tandis que son frère s’est joint à l’équipe il y a une quinzaine d’années. Une grande synergie familiale habite l’équipe. « On n’a pas besoin de s’expliquer des choses », affirme-t-elle, « on travaille de la même façon ». Catherine Loiselle a de son côté joint les rangs plus récemment : « Elle a les mêmes valeurs que nous et a les mêmes façons de faire ». Leur premier objectif ? « Satisfaire la clientèle. » Si Internet rend les acheteurs et les vendeurs plus informés, Mme Deguara souligne le rôle clé des courtiers dans ce type de processus. « On est là pour les seconder, pour faire de leur achat un investissement qui soit fructueux dans le futur. » Selon elle, le produit doit nous « ressembler » et doit « évoluer en fonction de nos besoins ».
Un déclic inattendu C’est un concours de circonstances qui a amené Mme Deguara à pratiquer le courtage. « J’ai fait mon bac en relations industrielles et on m’a offert un emploi en santé et sécurité », raconte la Carougeoise. « Quand je me suis rendu compte que ma tâche était
de travailler derrière un bureau à remplir des papiers, je me suis dit que ce n’était pas fait pour moi. » Élevée dans le commerce familial, en restauration, le « contact avec les gens » représente un élément crucial dans son quotidien. C’est pourquoi elle a décliné l’offre, pour chercher un autre défi. « Ma mère travaillait déjà dans l’immobilier, et c’est pour lui donner un coup de main que j’ai pris mon cours. » Avec trois transactions à son actif avant même d’avoir terminé son cours, elle a rapidement réalisé que ce monde lui plaisait. « Ça fait 21 ans et j’ai toujours la piqûre de bien servir mes clients. Pour moi, trouver la bonne propriété est un défi personnel », affirme-t-elle, ajoutant que la satisfaction du client la « propulse » à toujours « obtenir de plus hauts résultats ».
« Donner au suivant » Soucieuse de redonner à son milieu, Mme Deguara ne lésine pas sur les efforts afin de créer des opportunités de réseautage pour les intéressés, c’est pourquoi elle a bâti le groupe de gens d’affaires les Bâtisseurs urbains. « Ça vient dynamiser notre marché en général, en offrant un bassin d’acheteurs plus grand et en amenant des opportunités avec de nouveaux vendeurs. » De plus, elle s’est impliquée au sein de diverses causes au fil des années,
VOUS SOUHAITEZ : • Améliorer certains traits ou rides du visage qui vous donnent un air faussement fatigué, triste ou fâché • Rajeunir votre apparence de quelques années sans chirurgie • Améliorer votre beauté naturelle avec quelques injections ciblées
Évaluations et traitements effectués par Dre Johanne Landry md, omnipraticienne
• Entretenir votre peau et prendre soin de vous • Des résultats naturels et harmonieux
RENDEZ-VOUS EN LIGNE OU SUR LE SITE INTERNET WWW.STUDIOMEDICART.COM info@studiomedicart.com 581 888-8088 3201, rue Delisle, Saint-Augustin-de-Desmaures
GRATUIT
VALEUR DE 75$
SUR PRÉSENTATION DE CETTE PUBLICITÉ OBTENEZ UNE CONSULTATION MÉDICO-ESTHÉTIQUE COMPLÈTE
VOTRE PARTY DE BUREAU, C’EST ICI ! RÉSERVEZ DÈS MAINTENANT Salle à manger Comptoir Brunch du weekend Traiteur
955, Jean-Gauvin
418 704-7043
www.lesboucanes.com
U A E V VOUS NOU EZ DE CH S È R P
CUISINE ITALIENNE VASTE SÉLECTION DE VINS
MÉG
IN. DU À 2 M SSIS DUPLE E R T A CEN
MENU CONCOCTÉ PA R L E R É P U T É C H E F MARIO GAGNON
D É G U S T E Z L’ E X C L U S I V E ESCALOPE DE VEAU SUR OS DU COMMANDANT
DÉCOUVREZ UN RESTO UNIQUE À AMBIANCE AÉRIENNE! v e a u
s u r
o s
-
t a r t a r e s
-
p â t e s
-
p i z z a s
RÉSERVEZ VOTRE TABLE : 418.204.2145 | COMPLEXECH.COM/RESTO-BAR SITUÉ AU COMPLEXE CAPITALE HÉLICOPTÈRE: 1688, ROUTE DE L’AÉROPORT, QUÉBEC, QC G2G 0K1
volume 6 • numéro 6 | octobre 2015 |
JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE
| www.caprouge.ca | 15
chronique vin
Par Philippe Lapeyrie www.philippelapeyrie.com
La fameuse bouteille ouverte... Une fois la bouteille débouchée, le vin est bon combien de temps ? Avouez que cette question vous est aussi déjà passée par la tête ! Il faut comprendre qu’une bouteille de vin ouverte s’oxydera à court, à moyen ou à long terme en contact avec l’air. On peut faire le lien avec une pomme que vous venez de croquer. La chair de cette dernière va foncer au contact de l’air. Ce phénomène se nomme l’oxydation et c’est la même chose pour le vin. Le vieillissement sous bois est un autre point important. Un vin qui a séjourné quelques mois en barrique aura déjà quelque peu « respiré », car le vin subit une légère oxydation lorsqu’il vieillit en fût de chêne. Pour contrer la dégradation trop rapide d’une bouteille ouverte, vous pouvez retirer l’air dans la bouteille avec une pompe que vous trouverez en boutique spécialisée. Sinon, je vous recommande de lui remettre son bouchon et de la placer au frigo. Le tout aura pour but de ralentir quelque peu l’oxydation du vin. Quelqu’un m’a déjà demandé si son vin pouvait être encore bon plusieurs semaines après s’être fait tirer le bouchon. Je lui ai tout simplement répondu que si cette fiole avait été bonne au moment de la déboucher, elle n’aurait probablemetnt pas été oubliée si longtemps... Un bon flacon se boit sans être laissé de côté pendant des semaines, non ? Les bons vins, on les boit, on ne les laisse pas de côté pendant des semaines...
Douro 2013 Altano - Symington Douro - Portugal Code : 579862 Prix : 12,95 $ Servir à 15 degrés.
Servir avec un simple « spag » aux boulettes de viande ou pâté chinois arrosé d’un petit trait de ketchup.
Vous ne toucherez probablement pas le firmament ibérique avec ce cru portugais d’entrée de gamme mais rien ne fait défaut et le vin est impeccable pour moins de 13 huards. Sans avoir les invitants et modernes parfums d’une Syrah australienne, d’un Malbec argentin ou d’un Cabernet américain, ce vin est différent et il charme par sa souplesse en bouche. C’est frais, facile, primaire et vachement honnête pour le prix demandé.
courtoisie
A
lors je répète la fameuse question qui revient si souvent : « Une fois ouverte, une bouteille de vin peut être bonne combien de temps ? » Cela dépend de différents facteurs. Premièrement, le cépage, car certaines variétés de raisins sont plus oxydatives que d’autres. Un exemple facile : une bouteille de Sauvignon blanc pourra se conserver pendant plusieurs jours dans la porte du frigo avant de tourner au vinaigre. Dans le cas contraire, la plupart des cuvées faites de Grenache seront pratiquement imbuvables une journée ou deux après leur ouverture. Un autre facteur très important est l’âge du vin. Une bouteille de plus de 5-6 ans sera davantage fragile et vulnérable une fois ouverte. Alors qu’un jeune millésime pourra habituellement se conserver un plus long laps de temps une fois le bouchon expulsé.
Une fois sera coutume !
Spécial Pizza garnie 14,99 $ Votre source de réconfort pour le temps des Fêtes !
4328, rue St-Félix, Cap-Rouge, 650-2644
16 | www.caprouge.ca |
JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE
| octobre 2015 | volume 6 • numéro 6
SPÉCIAL halloween Par Andréanne Martin, Nutritionniste – Diététiste nutrisimple.com
Sachez exploiter les légumes d’automne
L’automne s’est installé graduellement cette année, au plaisir de tous ! Des journées ensoleillées pour s’afférer à la cueillette des pommes, mais également à celle des courges et citrouilles ! Ces légumes d’automne aux multiples attraits nutritionnels se conservent merveilleusement bien, vous permettant d’en faire de bonnes réserves dans le but de les cuisiner tout au long de la saison froide.
A
tinguent des courges d’été par leur contenu inférieur en eau, assurant une meilleure conservation, leur chair colorée et plus gouteuse, leur pelure plus épaisse et, bien sûr, non comestible.
u supermarché, vous croiserez diverses variétés de courges d’hiver, les plus communes étant la courge butternut, la courge spaghetti, la courge poivrée et la citrouille. Elles se dis-
pixabay.com
Quel est votre style ? Hubbard, poivrée, spaghetti ou butternut ? Récoltez, cuisinez et savourez !
Leurs atouts La couleur orangée typique des courges d’hiver nous permet de les catégoriser comme étant une excellente source d’antioxydants. Riches en vitamine C, on en fait de précieux alliés pour don-
ner de la vigueur à notre système immunitaire. Considérées davantage comme un substitut de produits céréaliers de par la quantité de glucides (sucre) qu’elles contiennent, on leur attribue les vertus des légumes grâce à leur forte teneur en fibres, assurant ainsi une excellente santé intestinale et cardio-vasculaire.
Conservation Lorsque les courges sont fraiches et encore intactes, elles peuvent se conserver jusqu’à 3 mois à la température de la pièce. Une fois cuite, la durée de conservation au réfrigérateur est d’environ 3 jours. Comme la majorité des autres légumes, si on prend le temps de les blanchir, elles se conservent très bien au congélateur jusqu’à 1 an.
Comment les apprêter ?
gastronomie asiatique à emporter PROFITEZ DE NOS FORFAITS EN TOUT TEMPS
Forfait pour 2
à 23,
95 $
Forfait pour 4
à 49,
95 $
CHOIX DE PLATS SANTÉ PRÊTS EN 5 MINUTES. Rouleaux impériaux Entrée pour 2, ou de printemps, won ton frit ou aux arachides, soupes, poulet général tao, crevettes basilic, 2 entrées pour 4, 2 plats principaux poulet gingembre, saumon citronnelle, porc caramel, pad thaï, légumes 4 sauté plats de principaux, et bien plus ! 2 accompagnements 4 accompagnements, 4 poudings tapioca et biscuits de fortune
Les peler ! Si la peau n’est pas trop épaisse, vous pouvez la retirer à l’aide d’un économe. Dans le cas contraire, il vaudrait mieux la laisser en place, cuire la courge (voir prochain paragraphe) et retirer la pelure une fois la courge cuite.
La cuisson Les courges peuvent être cuites au four, entières, en autant que celles-ci soient percées à l’aide d’une fourchette. Le temps de cuisson peut varier (une courge moyenne peut prendre 90 à 120 minutes au four à 325°F pour une cuisson parfaite). Il est également possible de couper la chair de la courge en morceaux et de les faire cuire à la vapeur, afin de ne pas perdre toutes ces bonnes vitamines dans l’eau de cuisson. Ne pas oublier les graines ! Peu importe la courge, les graines que l’on récupère lorsqu’on en vide le centre peuvent être séchées, assaisonnées, huilées et rôties au four.
Les cuisiner !
4307, rue Saint-Félix, Cap-Rouge | 418 659-2332 CAP-ROUGE – QUÉBEC www.maisonthailandaise.com
Les courges s’intègrent aussi bien dans les recettes sucrées que salées. Du côté sucré, on pense aux tartes, muffins et biscuits où leur présence constitue la saveur principale du produit, ou encore la purée qu’on en fait peut servir à remplacer une partie du gras et du sucre. Côté repas, elles peuvent servir de base à la confection d’un potage, remplacer la pomme de terre ou le rutabaga dans les ragouts, substituer les purées traditionnelles et, lorsque sautées à la poêle avec quelques pacanes caramélisées, elles deviennent un délicieux accompagnement à la place du riz et du couscous. Mon coup de cœur : la courge spaghetti qui devient la base sur laquelle on dépose notre sauce à spaghetti familiale tout en s’offrant le plaisir de faire gratiner le tout ! Découvrez d’autres idées de recettes sur nutrisimple.com !
volume 6 • numéro 6 | octobre 2015 |
JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE
| www.caprouge.ca | 17
SPÉCIAL halloween Par Raphaël Leblond, Chargé de projets au CBRCR info@cbrcr.org
Une activité familiale gratuite à ne pas manquer !
U
ne première pour le soir d’Halloween ! Pour cette 3e édition 2015, on vous attend pour faire vibrer le plancher de danse avec la « Zumba des monstres » organisée par Énergie-Cardio et la Caisse populaire Desjardins de Cap-Rouge qui vous offre aussi la possibilité de participer au Concours Desjardins « de la famille la mieux costumée ». Avec encore plus d’espace cette année, la Maison des Frissons, animée par la Maison Léon-Provancher, vous plongera dans un monde
animalier à découvrir et qui fera frémir petits et grands. Votre cœur est bien accroché ? Les jeunes de La Symbiose vous ont concocté une « rencontre avec la sorcière ». Une épreuve réservée aux plus courageux. Vous pourrez aussi, le temps d’une petite marche, vous émerveiller de l’ambiance mystérieuse d’un court tronçon des sentiers de la rivière du Cap Rouge, spécialement éclairé et animé pour l’occasion par le CBRCR. Les Hurons-Wendat vous offriront une pause détente avec la sagesse de leurs contes et légendes.
i c i e c n e m m o tTouut ccommence ici To
Les sentiers de la rivière du Cap-Rouge, entre autres, habiteront les festivités « Halloweenesques ». Les activités prendront fin vers 21h. L’événement se déroulera beau temps, mauvais temps (sauf s’il y a de forts vents). En cas de pluie, des chapiteaux abriteront la totalité des activités.
Rappel de la Fondation d’aide à l’athlète carougeois
Inscriptions en cours pour les bourses
Convivialité et ambiance monstre assurée ! Venez profiter de cette belle soirée familiale pour la soirée d’Halloween. L’activité se déroulera de 17 h à 21 h au parc des Écores, situé en arrière du mail de Cap-Rouge.
Par Malory Lepage malory@leseditionsprime.ca
La Fondation d’aide à l’athlète carougeois désire rappeler aux athlètes qu’ils ont jusqu’au 28 octobre prochain pour soumettre leur candidature pour l’obtention d’une bourse. Vous trouverez les documents nécessaires ainsi que le formulaire d’inscription à l’adresse suivante : http ://www.fondationathletecarougeois.ca.
Le Séminaire Saint-François (SSF) s’est donné pour mission de faire éclore Le Séminaire Saint-François (SSF) les nombreux talents de ses élèves. Tous les Le Séminaire Saint-François s’est donné pour mission de(SSF) faire éclore élèves admis. Le test classement no s’estnombreux donné sont pour mission de élèves. faire de éclore les talents de ses Tous les permet d’évaluer leurs besoins les nombreux talents ses Touspour les leur off élèves sont admis. Le de test deélèves. classement nous une formation élèves sont admis.leurs Leappropriée. test de classement permet d’évaluer besoins pour leur nous offrir >6287063 >6287063
À Cap-Rouge, l’Halloween se fête le samedi 31 octobre de 17 h à 21 h au Parc des Écores. Pour la troisième année consécutive, la Maison Léon-Provancher, la Maison des jeunes La Symbiose, le Conseil de quartier de Cap-Rouge et le Conseil de bassin de la rivière du Cap Rouge vous offrent une soirée d’Halloween où frissons et éducation se mêleront. C’est grâce à la collaboration de la Caisse populaire Desjardins de Cap-Rouge ainsi qu’au soutien de l’arrondissement Ste-Foy – Sillery – Cap-Rouge et de la Ville de Québec que, cette année encore, l’entrée aux festivités sera gratuite. L’an passé, c’est plus de 1 200 monstres et sorcières, grands et petits, qui ont profité de cette soirée. On vous donne rendez-vous ! Pour plus d’information : www.halloweencaprouge.com
Malory Lepage
Halloween dans les sentiers de la rivière du Cap-Rouge
permet d’évaluer leurs besoins pour leur offrir une formation appropriée. une formation appropriée.
TESTS DE CLASSEMENT
TESTS DE CLASSEMENT pour les futurs élèves TESTS CLASSEMENT pour lesDE futurs re élèves re la 1 secondaire pour futurs élèves secondaire de la de 1les re 24 octobre secondaire de la le 1octobre le 24 2015 2015 ethde 13hhetà 17 h et le 24 octobre 2015 de 8 hde à8 12hhàet12 deh13 à 17 de 8 hleoctobre à31 12 octobre h et2015 de 132015 h à 17 h et le 31 le 31 octobre 2015 de 8 hde à8 12hhà 12 h de 8 h à 12 h
Pour inscription, Pour inscription, adressez-vous à Mme Hélène Pour inscription, me Matte adressez-vous me à M au 418-872-0611. Matte Matte adressez-vous à M HélèneHélène au 418-872-0611. au 418-872-0611. 4900, rue Saint-Félix, Saint-Augustin-de-Desmaures rue Saint-Félix, 4900, 4900, rue Saint-Félix, www.ss-f.com ss-f.com Saint-Augustin-de-Desmaures Saint-Augustin-de-Desmaures www.ss-f.com www.ss-f.com ss-f.com ss-f.com
18 | www.caprouge.ca |
JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE
| octobre 2015 | volume 6 • numéro 6
« Plein de vie » : service aux proches aidants offert par le MSCCR
Un répit et un suivi
Proches aidants de personnes malades, accordez-vous un peu de répit : il existe à Cap-Rouge un service d’accompagnement à domicile gratuit. Assuré depuis 2006 par des bénévoles formés et assujettis à un code d’éthique, « Plein de vie » propose aussi des visites d’amitié pour les aînés, chez eux ou en résidence
stephane@leseditionsprime.ca
A
ccompagner des malades en fin de vie, des personnes en soins palliatifs ou en convalescence, mais aussi des résidents atteints de maladie dégénérative : telle est l’implication des bénévoles du service Plein de vie. Un soutien de trois ou quatre heures par semaine proposé par le Mouvement des services à la communauté de Cap-Rouge. « Ces malades comme leurs proches aidants ont besoin de quelqu’un », explique Louise Slater, l’une des « accompagnatrices » engagées dans le programme. « Les premiers sont incapables de rester seuls. Pour les seconds, c’est très lourd et il leur faut du répit. » La bénévole précise qu’il y a beaucoup de demandes pour la maladie d’Alzheimer. Afin de rester attentifs aux besoins des personnes, tous les intervenants ont donc suivi une formation à la Société d’Alzheimer du Canada.
Profession compassion Une quinzaine de bénévoles donnent chaque semaine de leur temps et de leur présence à Plein de vie. « On travaille toujours par paire, on ne s’éparpille pas » précise Louise Slater. L’équipe se compose surtout de femmes aînées, anciennes enseignantes, infirmières ou professionnelles des relations humaines. Du côté des demandeurs, Louise Slater invite la population à « ne pas se gêner ». Une famille ou un proche aidant de malade en fin de vie qui habite le territoire comprenant « Cap-Rouge, la Pointe-deSainte-Foy jusqu’à Duplessis, et jusqu’au Lac Saint-Augustin » peut bénéficier gratuitement du service. Il suffit d’en faire la requête au MSCCR. Après quoi, la bénévole Monique Auger effectue une visite et évalue les besoins, humains, mais non médicaux, de la personne souffrante. « On accompagne les gens », répètent en chœur les deux volontaires : « on les aime; on veut faire en sorte qu’ils soient bien. »
Stéphane Ledien
Par Stéphane Ledien
Toutes deux bénévoles pour le service Plein de vie au Mouvement des services à la communauté de Cap-Rouge, Louise Slater (à gauche) et Monique Auger (à droite) se voient comme des accompagnatrices. « On a le cœur grand ouvert ! » disent-elles.
Tenir compagnie Au quotidien, Plein de vie se manifeste par des attentions et des échanges chaleureux : veiller les malades, partir avec eux en promenade, leur faire la lecture ou la conversation. « Tout pour raviver la mémoire. » Cela va même jusqu’à tricoter ensemble, regarder la télévision ou des albums de photos. « On remarque quelque chose qui les représente dans leur propre maison et ça crée une ouverture », raconte Monique Auger. Les mourants aussi bénéficient de
cette généreuse prévenance. Louise Slater confie en avoir accompagné trois depuis 2006. « Je les porte encore dans mon cœur. » Auprès d’eux comme auprès de tous les autres malades, elle et sa collègue avouent avec émotion avoir « appris à vivre le moment présent ». « Nous accompagnons la vie qui est là », résume Louise Slater. « On a le cœur prêt, grand ouvert ! » Information : www.msccr.com/plein_de_ vie.html
volume 6 • numéro 6 | octobre 2015 |
JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE
| www.caprouge.ca | 19
immobilier Patricia Deguara
Pensez-vous vraiment économiser en vendant vous-même votre propriété ? Il est certain que l’idée de vendre seul votre demeure et d’économiser les frais de courtage peut sembler attrayante. Mais comment un vendeur peut-il être certain d’épargner en vendant directement sa propriété quand il ne sait même pas s’il en a obtenu le maximum ? Sur quoi se base-t-il pour en déterminer la valeur ?
A
ctuellement, le marché est en mouvance. La détermination du prix de mise en marché est une étape cruciale. Et le juste prix d’une propriété est délicat à fixer, car il incombe de connaître parfaitement le marché et d’avoir l’expertise pour l’analyser. La compétence va bien au-delà de l’examen des propriétés vendues du secteur, il faut aussi connaître le prix séducteur pour l’acheteur cible de votre maison. Avez-vous la certitude de ne pas vous tromper dans l’évaluation que vous faites de votre propriété ? Souvent, comme vendeur, nous sommes biaisés. Le stress et l’émotion liés à la vente de notre propriété peuvent nuire autant positivement que négativement à l’analyse que l’on peut faire de la valeur de notre maison. Même phénomène lors de la négociation. Une distance émotionnelle est nécessaire pour aller chercher le meilleur prix lors des discussions avec l’acheteur.
Lorsque l’on parle d’économie de commission, sur quel pourcentage de rétribution un vendeur base-t-il son calcul ? Question tout aussi intéressante à poser à l’acheteur. Pensez-vous acheter une aubaine en vous dirigeant vers un direct du proprio ? Sur quoi vous appuyez-vous pour analyser le prix à payer d’une propriété ? Avez-vous véritablement les moyens de vous tromper dans l’acquisition souvent la plus importante de votre vie ? Il est évident que vendre sa maison directement requiert du temps et de la disponibilité. Mais recourir au service d’un courtier immobilier n’est pas qu’une solution de facilité. Cela demande du talent, vendre une propriété ! Avoir la capacité de rédiger des annonces et des descriptions invitantes, savoir les diffuser pour capter notre acheteur potentiel. Dans la même veine, saisir un acquéreur volatile et clore une transaction demande de réels dons en vente et en arguments persuasifs. Avezvous réellement ces qualités ?
Et, est-ce vraiment une économie de ne pas dormir l’esprit tranquille ? Car en fait de protection juridique, en vendant directement, vous vous mettez vous-même en danger. Qui a effectué les vérifications auprès des instances compétentes comme le bureau de la publicité des droits, le Registre foncier, les autorisations municipales pour s’assurer que le vendeur a bel et bien le droit de vendre, que les documents sont conformes et que le niveau légal soit respecté ? La déclaration du vendeur est-elle remplie avec diligence ? Les titres de propriété sont-ils clairs ? La propriété a-t-elle été inspectée par un professionnel ? Y a-t-il un puits, une fosse septique à vérifier ? Même son de cloche pour l’achat d’une copropriété. Avez-vous fait vérifier la déclaration de copropriété, les états financiers et les procès-verbaux avant que l’entente ne soit finale ? Évidemment, personne n’a envie d’avoir à se trouver un bon avocat. Est-ce vraiment coûteux de transiger avec un
courtier ? Surtout qu’au final, votre courtier est payé aux résultats. Rien à débourser avant que vous ne soyez pleinement satisfait de ses services. Vous y gagnerez en temps et en énergie. Vous pouvez vous fier sur votre courtier compétent : il s’occupera de tout ! Il sait parfaitement remplir tous les formulaires légaux pour vous protéger. Saviez-vous que 70 000 transactions au Québec passent entre les mains d’un courtier immobilier ? Vous désirez une évaluation gratuite de votre propriété ? Contactez-moi ! Avec moi et mon équipe, en plus d’économiser de l’argent, du temps et bien des tracas, vous découvrirez des gens de coeur et de passion. Une équipe dynamique qui travaille avec vigueur pour satisfaire les plus hautes exigences de nos clients. Notre passion est communicatrice et crée des étincelles heureuses. L’approche Deguara... c’est magique ! Et ça ne coûte pas plus cher de travailler avec les meilleurs !
20 | www.caprouge.ca |
JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE
| octobre 2015 | volume 6 • numéro 6
culturel Par Stéphane Ledien stephane@leseditionsprime.ca
Une nouvelle auteure dans nos contrées
Une vie pleine de rebondissements I
l n’y a pas d’âge pour se réinventer. Parlez-en à Josette Desmarais. À 75 ans, cette Carougeoise vient de se lancer dans l’écriture de romans. Une entreprise démarrée en 2014 avec la rédaction puis la parution de ses mémoires, intitulées Une vie bien assaisonnée. L’élégante dame s’y raconte sans concession, de son enfance puis de sa jeunesse marquée par un esprit rebelle dans une société québécoise alors très conformiste, aux aléas de la maladie de Parkinson. Entre ces deux « cycles » d’une existence « olé olé », Josette Desmarais évoque ses moments forts, ses succès et les défis d’une liberté chèrement acquise.
« Une battante » Josette Desmarais a toujours travaillé pour elle-même. Quand, dans les années soixante, elle s’est mariée avec un homme qui cherchait à être « le patron », l’union
n’a pas duré malgré la naissance de deux enfants. Le divorce n’était pas chose facile pour une femme à cette époque. « Je me suis reconnu une réelle indépendance et j’ai ouvert ma garderie », raconte-t-elle. Pour rester avec ses bouts de chou et « en garder d’autres ». Mais aussi par désir d’entreprendre. Elle a alors fondé l’Association des propriétaires de garderies privées du Québec, qu’elle a revendue deux décennies plus tard, en 1982. Un deuxième mariage, une « aventure » avec un ministre fédéral, puis le drame de l’alcoolisme : l’intrigue de sa vie a connu bien des rebondissements. « Je me suis prise en main il y a 33 ans en entrant chez les AA et je n’ai plus jamais rebu une goutte. »
Tout un roman Après avoir cédé à un homme d’affaires de Toronto le modèle d’une garderie, encore
une, pour les enfants dont les parents fréquentaient les Centres d’orientation et de formation des immigrés, Josette Desmarais s’est offert un tour du monde. Et ensuite ? 15 ans de pratique de la massothérapie et, en 2000, un déménagement à Québec et 12 ans de courtage immobilier. Ouf ! La voici entrée dans une nouvelle phase, celle de l’écriture de romans, une « routine de 3 à 4 heures par jour ». Son suspense La main du hasard met en scène un avocat criminaliste dont la demi-sœur se fait kidnapper. Intervention d’un ami détective privé, cadavres à foison et « enquête troublante » : rien ne manque à ce récit « écrit en deux mois ». À 75 ans, Josette Desmarais n’a pas fini de relever des Surtout pas l’inspiration : une suite défis. Dernier en date : l’écriture de livres. Après une autobiographie sans concession parue en 2014, elle a devrait paraître en mars 2016. signé au printemps dernier un roman à suspense, La La main du hasard, Éditions Véritas Main du hasard. Québec.
Stéphane Ledien
« Rien n’est acquis, surtout pas la vie » annonce, en guise de sous-titre, le premier chapitre de son récent roman à suspense La main du hasard. Josette Desmarais sait de quoi elle parle : au cours de son existence, elle a vécu bien des aventures, entre lancement d’un réseau de garderies et tour du monde sur les océans. Nouvelle péripétie : sa carrière naissante de romancière.
NE SIGNEZ RIEN SANS VENIR NOUS VOIR!
JEEP CHEROKEE 2015 * **
PNEUS D'HIVER EN CADEAU À L'ACHAT D'UN MODÈLE 2015 EN INVENTAIRE *
*CONCERNE LE JEEP CHEROKEE SPORT 2015 4X2 (KLTL74 + 24A) À PARTIR DE 24 995$. FINANCEMENT À PARTIR DE 0% SUR 72 MOIS. LE TAUX DE FINANCEMENT EST CONDITIONNEL À L’ACCEPTATION AU CRÉDIT. *ALLOCATION MAXIMUM DE 500$ POUR L’ACHAT DE PNEUS D’HIVER. LES PRIX INCLUENT LE TRANSPORT, LA PRÉPARATION, LES FRAIS DE RDPRM, LA TAXE FÉDÉRALE SUR LE CLIMATISEUR AINSI QUE LES DROITS SUR LES PNEUS NEUFS. TAXES EN SUS. LES PRIX PEUVENT CHANGER SANS PRÉAVIS SELON LES PROGRAMMES DU MANUFACTURIER. PUBLICITÉ PRODUITE ET OU IMPRIMÉE EN OCTOBRE 2015. AUCUNS FRAIS SUPPLÉMENTAIRES. POUR UN TEMPS LIMITÉ. PHOTOS À TITRE INDICATIF SEULEMENT. CERTAINES CONDITIONS S’APPLIQUENT. DÉTAILS EN SALLE DE MONTRE.
22 | www.caprouge.ca |
JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE
| octobre 2015 | volume 6 • numéro 6
santé Par Manuel Thivierge B. Sc., Kinésiologue et Masso-kinésiothérapeute m.thivierge@zonerouge.ca
Le rôle de l’activité physique dans le traitement de l’arthrose V
oici les dernières statistiques qui représentent la prévalence à traver s le C a nad a s elon la Société de l’arthrite :
• 13 % des Canadiens adultes souffrent d’arthrose, ce qui équivaut environ à 3 millions d’habitants • La dégradation des articulations en raison
de l’arthrose est la cause de plus de 80 % des arthroplasties de la hanche et de plus de 90 % des arthroplasties du genou. • L’articulation la plus atteinte par cette
SPÉCIAL ROUGE
D ’AU TO M N E JUSQU’AU 31 OCTOBRE 2015
ROULER TOUT L’HIVER SUR UN SYSTÈME D’ENTRAÎNEMENT INTÉRIEUR DE VÉLO UNIQUE AU MONDE !
COMBINEZ
+ ET OBTENEZ
15 % DE RABAIS SUR LES 2 ABONNEMENTS
photodune
L’arthrose est une maladie rhumatologique de plus en en plus présente à travers le monde. Elle se définit par une dégénérescence articulaire touchant le cartilage, l’os sous-chondral et les tissus avoisinants. L’arthrose est considérée comme la forme d’arthrite la plus répandue. Bien qu’il n’y ait pas encore de remède pour la pathologie, mis à part la chirurgie dans certains cas avancés, l’activité physique peut servir à titre de traitement pour les personnes souffrantes.
pathologie est le genou, dans environ 30 % des cas. Puisque la région de la hanche et celle du genou sont celles qui supportent le poids du corps, ce sont celles qui sont le plus souvent atteintes. On pense souvent que l’arthrose se présente avec l’âge, mais la vérité est qu’elle n’est pas due au vieillissement physique du corps humain. La réaction inflammatoire est en fait la conséquence de la dégénérescence du cartilage articulaire, ce qui provque de la friction entre les os et entraine ainsi un processus inflammatoire pour les tissus voisins de l’articulation (muscles, ligaments, tendons). Cette réaction amène beaucoup de limitations au niveau des activités de la vie quotidienne ainsi que de la douleur vive. La pathologie est souvent intermittente avec des phases douloureuses et non douloureuses. Lorsque vous êtes en phase aiguë, il suffit d’utiliser une méthode antalgique comme l’application de glace environ 15 à 20 minutes sur l’articulation pour ainsi diminuer l’inflammation et la douleur. Par la suite, il faut commencer un programme de réadaptation bien encadré par un professionnel de la santé. Le kinésiologue a pour rôle d'aider les clients aux prises avec cette pathologie par des exercices thérapeutiques et de prévenir les risques de récidives. Tel qu’il a été démontré dans une étude scientifique1, lorsque la pathologie est prise en charge par des exercices spécifiques, les bienfaits pour l’articulation peuvent se faire sentir en quelques semaines tels que : • Une meilleure proprioception articulaire • Une réduction de la douleur • Une augmentation de la force • Une meilleure qualité de vie C’est pour cette raison que l’intervention du kinésiologue est primordiale dans le traitement de l’arthrose. Le programme prescrit visera l’amélioration de la stabilité articulaire par un renforcement des muscles entourant l’articulation tout en travaillant vers une remise en forme graduelle. Il est aussi possible de travailler conjointement avec d’autres professionnels de la santé (médecin, physiothérapeute, etc.) pour un meilleur encadrement. Ainsi, l’activité physique est un traitement efficace, lorsque bien encadrée par un professionnel de la santé. N’hésitez pas à consulter un kinésiologue qui prend à cœur votre santé. 1. Bosomworth, N.J.(2009).«Exercise and knee osteoarthritis : benefits or hazard?». Clinical Review. Canadian Family Physician, volume 55. P.871-877
T 418 800-0260 zonerouge.ca 3679, rue de l’Hétrière, Saint-Augustin-de-Desmaures QC G3A 1X1
Sources : http://www.arthrite.ca/ (consulté le 24 février2015) Bergeron&others. 2008. Pathologie médicale de l’appareil locomoteur. Maloine. 1440 pages Drouin, J. Pedneault, D. Poirier, R. (2011).Les exercices qui vous soignent, Tome 1. Les éditions de l’homme. 250 pages. Bosomworth, N.J.(2009).«Exercise and knee osteoarthritis : benefits or hazard?». Clinical Review. Canadian Family Physician, volume 55. P.871-877
volume 6 • numéro 6 | octobre 2015 |
JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE
| www.caprouge.ca | 23
SPORTS
Une nouvelle concentration sportive au SSF
Les sports d’endurance en vedette Depuis le début de l’année scolaire 2015-2016, les élèves du Séminaire Saint-François ont la possibilité de s’inscrire dans une nouvelle concentration sportive : celle des sports d’endurance. Ainsi, des jeunes provenant de diverses disciplines se côtoient plusieurs fois par semaine pour améliorer leur forme physique et devenir des athlètes plus responsables. Par Pierre Blais Pierre Blais
pierre_blais@icloud.com
a
Les jeunes athlètes du SSF s’entraînent sous l’œil attentif des kinésiologues de Zone Rouge.
Nouvelle saison de hockey mineur à CRSA.
Le nouvel aréna frappe l’imaginaire Le hockey mineur de Cap-Rouge et Saint-Augustin-de-Desmaures a connu un épisode marquant de sa longue histoire au début de l’automne : après des décennies passées à l’aréna Acti-Vital, l’organisme déménageait ses pénates à l’autre bout de la municipalité défusionnée, dans un tout nouvel aréna de deux glaces. Voilà un bien bel endroit pour présenter encore une fois cette année le tournoi Atome et Pee-Wee de CRSA au mois de novembre !
C’
est maintenant fait, l’Acti-Vital n’est qu’un souvenir du passé. Les utilisateurs de longue date se souviendront encore longtemps de ce temple du hockey, qui était toutefois arrivé en fin de vie utile. C’est pourquoi la Ville de Saint-Augustin a fait construire un nouveau complexe multidisciplinaire au cœur de la partie « village » de son territoire, un édifice qui abrite non seulement deux patinoires, mais aussi une piscine intérieure. Mais comme l’Acti-Vital comptait déjà deux patinoires, il serait faux de penser que l’offre est maintenant plus étendue dans le nouveau complexe. « Je n’ai pas plus d’heures de glace à distribuer », tranche Richard Cayouette, directeur-général de l’organisme Hockey mineur CRSA, mettant du coup un frein à une croyance répandue dans le monde du hockey de cette partie de Québec. Parce qu’il n’y a que 24 heures dans une journée, M. Cayouette doit effectivement
Pierre Blais
pierre_blais@icloud.com
composer avec un bloc d’heures semblable à l’an dernier. « Même qu’avec le Blizzard du Séminaire-Saint-François, qui joue maintenant ses matchs locaux à Saint-Augustin et le Cégep Sainte-Foy qui joue au PEPS, où on a des heures, on se retrouve parfois avec moins de plages horaires à offrir », explique-t-il, soulignant que plus de 600 joueurs sont inscrits au hockey à CRSA.
Le nouvel aréna de Saint-Augustin accueille aussi les joueurs de Cap-Rouge.
Une avancée majeure S’il ne peut augmenter le nombre d’activités pour les équipes locales (elles profitent généralement d’une pratique par semaine, en plus des matchs), monsieur Cayouette souligne tout de même que le passage dans un nouveau complexe améliore énormément l’expérience des joueurs et spectateurs. « Ce sera beaucoup mieux pour le tournoi à la fin novembre », cite-t-il en exemple. « Il y a environ 500 places assises sur la glace A et 250 sur la glace B. » Ce tournoi, qui affiche complet depuis la mi-septembre déjà, en sera à sa quatrième édition et comptera 32 équipes de calibre Atome et Pee-Wee C. L’organisation de l’événement
Pierre Blais
Par Pierre Blais
Richard Cayouette est le directeur-général du hockey mineur de CRSA. de 2015 est d’ailleurs facilitée par le nouvel édifice, parce que les deux glaces pourront être utilisées de la même façon. « Avant, tant en saison qu’en tournoi, j’essayais de placer le plus d’activités possible sur la glace A », lancet-il en rappelant que la glace B de l’Acti-Vital n’avait rien d’invitant pour les parents et les joueurs. « Maintenant, je ne suis pas gêné d’utiliser les deux ! »
Du son ! Autre mesure concrète améliorée dans le nouvel aréna : la sonorisation est excessivement meilleure qu’à l’Acti-Vital. « On tient beaucoup à la musique pour l’ambiance, mais aussi pour camouf ler des escalades verbales », malheureusement typiques du hockey. Tous comptes faits, le nouveau complexe a certainement moins de cachet que le vieil Acti-Vital, mais force est d’admettre que l’expérience générale est aujourd’hui de bien meilleure qualité qu’à pareille date l’an dernier !
retour aux collectivités
Dons et commanDites
la Fondation desjardins
parce que dans chaque communauté il y a des rêves, des projets et des gens pour les réaliser. Découvrez notre contribution dans la communauté carougeoise et CRSA caissedecaprouge.com