PrioNouvelles - aout – novembre 2011: volume 2, numéro 6

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Élargir les débouchés pour les jeunes chercheurs en prions voir la page 4

Histoires

du programme de communication scientifique de PrioNet voir la page 8

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Gérer l’empiètement

PrioNouvelles

Volume II, Numéro 6 août – novembre 2011

www.prionetcanada-fr.ca

bulletin d’information de PrioNet Canada

Recherche et élimination des protéines mal repliées Début des travaux sur une immunothérapie de la SLA par Alison Palmer

Tous les jours

deux ou trois Canadiens meurent de la sclérose latérale amyotrophique (SLA), aussi appelée maladie de Lou Gehrig. Quelque 2 500 à 3 000 Canadiens vivent avec cette maladie qui est la cause la plus fréquente de mort neurologique au Canada. Cette maladie se produit lorsque les cellules nerveuses de la moelle épinière et du cerveau, qui contrôlent les muscles, dépérissent. Au stade précoce, les muscles des membres faiblissent, et c’est alors qu’apparaissent les secousses musculaires que l’on associe souvent au début de la maladie. Plus tard, la mobilité disparaît et, lorsque les poumons cessent de fonctionner, la respiration devient aussi très difficile. Aiguillonnés par les récentes découvertes des chercheurs de PrioNet indiquant que les protéines endommagées appelées SOD1 pourraient être à l’origine de cette maladie neurodégénérative dévastatrice, les chercheurs de l’Université Laval se concentrent maintenant sur des solutions. M. JeanPierre Julien, Ph. D., chercheur de PrioNet, et sa collègue, Mme Jasna Kriz, Ph. D., étudient ce lien et travaillent à produire une immunothérapie. Ils ont développé des anticorps qui cherchent et éliminent les « mauvaises » protéines SOD1, c’est-à-dire celles qui n’adoptent pas la structure fonctionnelle, bien définie comme tridimensionnelle,mais qui se replient mal causant ainsi la maladie. M. Julien suite à la page 2 La SLA est la cause la plus fréquente de mort neurologique au Canada.

Dites-m’en plus

Éclaircissement sur la manière dont les collectivités d’utilisateurs mettent la recherche de PrioNet en activité par Sylviane Duval

Où faut-il aller

pour savoir comment les collectivités d’utilisateurs mettent la recherche en activité? Chez PrioNet, le nouveau groupe sur la mobilisation des connaissances (MC) est certes un bon point de départ. « PrioNet a toujours attiré l’attention du secteur agricole canadien parce que l’organisme lui-même a été créé tout spécialement pour aborder la crise de l’ESB », explique M. Nathan Young, Ph. D., de l’Université d’Ottawa. « Compte tenu de l’expansion aux maladies neurodégénératives, le Réseau explore maintenant aussi le monde de la santé humaine, où il doit concurrencer avec les connaissances d’autres domaines pour attirer l’attention d’utilisateurs éventuels. » Il est par conséquent important pour PrioNet d’examiner de plus près de quelle manière les gens reçoivent les connaissances (par les conversations, le capital social, les relations interpersonnelles, etc.) et de quelle manière ces connaissances sont transformées en activité. C’est aussi la raison pour laquelle M. Young, qui dirige un de nos quatre nouveaux projets de MC, analyse les dimensions sociales sur la manière dont les connaissances de PrioNet circulent dans la société. M. Young a commencé par répertorier la présence, la portée et le rôle des connaissances de la recherche de M. Xavier Roucou, Ph. D., à l’Université de Sherbrooke, sur les liens entre la biologie du prion et les maladies neurodégénératives. Le laboratoire de M. Roucou est tout indiqué pour étudier la MC dans le contexte de PrioNet. Les données de référence générées expliqueront le rôle du capital social et des réseaux sociaux dans la canalisation de l’information sur le plan individuel et de la culture et des intérêts organisationnels sur le plan institutionnel. suite à la page 2


Dites-m’en plus

En regardant de plus près, on comprend pourquoi PrioNet étudie la culture et les intérêts d’autres organismes. Certains sont ouverts et de nature entrepreneuriale, d’autres sont par ailleurs fermés et bureaucratiques. L’existence des mécanismes et des attitudes nécessaires pour recevoir ces nouvelles connaissances et agir en conséquence dépend en fait de la culture.

suite de la page 1

« Le rôle des voyages et des cheminements professionnels ne sont, par exemple, pas bien explorés », précise M. Young. Les étudiants de M. Roucou ont voyagé ou ont travaillé dans des laboratoires du gouvernement ou de l’industrie. Ces contacts plantent les graines d’une relation de confiance, ce qui signifie que ces laboratoires travailleront sans doute ensemble à l’avenir. » L’équipe de M. Young recueille la plus grande partie des renseignements au moyen d’entrevues avec les membres du laboratoire de M. Roucou; elle se tournera plus tard vers des organismes externes. Ces entrevues permettent aux chercheurs d’obtenir des renseignements en profondeur, notamment si ces contacts se forment accidentellement ou intentionnellement dans le cadre d’une réunion ou au téléphone.

Nous constatons que le réseau de PrioNet a un véritable impact auprès des chercheurs pour les aider à se mettre en communication et collaborer, surtout au Canada. « Nous pouvons transformer ces renseignements en données pour connaître la structure des contacts; cela nous montrera comment les gens apprennent dans les disciplines spécialisées », explique M. Young. « Nous constatons que le réseau de PrioNet a un véritable impact auprès des chercheurs pour les aider à se mettre en communication et collaborer, surtout au Canada. » Lorsque l’équipe rencontre des organismes comme la Société Alzheimer du Canada et les décideurs gouvernementaux, elle cherche à savoir si on utilise (ou non) les connaissances de PrioNet, ainsi que les besoins et les attentes en ce qui concerne les connaissances et la culture et les intérêts organisationnels.

« Une des choses les plus emballantes de PrioNet », fait remarquer M. Young, « c’est sa pertinence aux groupes de la société et aux secteurs privé et public. Ces groupes ont leurs propres intérêts, ce qui signifie qu’ils réagissent aux connaissances selon leurs objectifs. L’industrie semble vouloir des brevets. Le gouvernement penche en faveur de la réglementation et de politiques, alors que les groupes de la société sont plutôt en quête de services et de défense de causes. » Les données obtenues dans le cadre des entrevues, et du sondage qui aura bientôt lieu auprès du milieu de la recherche en neuroscience et en prions, aideront M. Young à comprendre de quelle manière les connaissances de PrioNet cadrent avec les activités et les priorités organisationnelles, et si elles ont été abordées. L’objectif consiste à examiner d’un œil critique les stratégies existantes de PrioNet en MC et à transformer ces nouvelles données en recommandations concrètes pour améliorer les activités de MC. « PrioNet veut se mobiliser dans la commercialisation, les politiques et la santé des Canadiens au sens large », explique M. Young. « Ce que nous faisons permet de faire avancer le programme et d’aider le Réseau à faire mieux à l’avenir. » ■

M. Nathan Young, Ph. D., est un nouveau membre scientifique de PrioNet et travaille à l’Université d’Ottawa.

Début des travaux sur une immunothérapie de la SLA et Mme Kriz ont signalé avoir augmenté la durée de vie de souris atteintes de SLA auxquelles on avait injecté, dans le système nerveux, les anticorps développés. Au cours de leur recherche, d’autres essais seront faits sur ces anticorpschercheurs-de-protéines-mal-repliées des souris, mais cette fois-ci, M. Julien et son équipe prendront une approche modifiée en faisant appel à la thérapie génique pour insérer le gène correspondant à l’anticorps désiré dans le génome. « Idéalement, on veut injecter les anticorps directement dans le sang, or dans cette approche, seule une petite fraction des anticorps se rend au cerveau et à la moelle épinière où ils sont nécessaires », explique M. Julien. « Nous avons donc pensé à utiliser la thérapie génique pour en modifier le mode de passage. Si on trouve le code de l’anticorps qui se rend directement au système nerveux central sans aide, alors les cellules du système nerveux peuvent produire les anticorps. »

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maladie dans des cellules vivantes. Si elle réussit, cette technique pourra servir à traiter les personnes atteintes de la SLA. « Cette approche est prometteuse pour assurer le passage très spécial d’un anticorps précis. Si la technique fonctionne pour la SLA, elle peut avoir d’importantes implications pour les autres maladies à prions », remarque M. Julien. « Ces maladies comprennent d’autres maladies neurodégénératives causées par des protéines mal repliées comme les maladies d’Alzheimer, de Parkinson et de CreutzfeldtJacob.

M. Jean-Pierre Julien, Ph. D., membre scientifique de PrioNet, et sa collègue Mme Jasna Kriz, Ph. D., travaillent à l’Université Laval à Québec.

Cette étape de la thérapie génique reconfigure les cellules de manière à produire les anticorps qui cherchent et éliminent tout spécialement les protéines mal repliées. Cette approche devrait constamment assurer la concentration d’anticorps nécessaires et bien en imprégner les tissus de l’organisme, deux avantages importants. L’équipe surveillera l’effet du traitement chez une nouvelle souris modèle pour la SLA développée par Mme Kriz. Les chercheurs peuvent ainsi visualiser la progression de la 2

suite de la page 1

La recherche de M. Julien, alliée aux récentes découvertes d’une autre équipe de chercheurs PrioNet de l’Université de la ColombieBritannique et du Vancouver Coastal Health Research Institute, qui a découvert un lien entre le processus des maladies neurodégénératives à prions et la SLA, laisse croire que, pour la première fois, un traitement efficace de ces maladies débilitantes et mortelles pourrait voir le jour. ■

La recherche PrioNet trouve les propriétés de type prion de la SLA Grad, L., Cashman, N.R, et autres, 2011, Intermolecular transmission of superoxide dismutase 1 misfolding in living cells. Actes de la National Academy of Sciences 108(39): p. 16398-16403 Pour lire ces articles en anglais, allez au site Web de PrioNet à : http://www.prionetcanada.ca/impactstories


Gérer l’empiètement

Prévenir la propagation de la MDC du cerf au wapiti par Torah Kachur

M. Ryan Brook, Ph. D.,

« Le recueil d’observations de la faune et les connaissances traditionnelles des gens vivant et travaillant dans ces régions constituent une partie essentielle de ce que nous pouvons faire », précise M. Brook. Il explique que ces renseignements reposent notamment sur la sagesse des communautés autochtones qui partagent leurs terres avec les animaux sauvages et sur les observations des chasseurs, des agriculteurs et d’autres personnes en contact avec les cerfs de Virginie et les wapitis. Ce modèle de participation représente une partie très importante de la recherche, et quelque chose que la majorité des étudiants du premier cycle universitaire peuvent intégrer dans leurs travaux. Le raisonnement est simple : toute stratégie d’intervention ou de prévention pouvant résulter de cette recherche devrait émerger du public et être acceptée par celui-ci ainsi que les parties intéressées au problème parce que la mobilisation précoce est de mise.

de l’Université de la Saskatchewan, est un expert en empiètement. Essentiellement, c’est un écologiste qui sait qu’en connaissant les habitudes migratoires et alimentaires de la faune, on peut déterminer l’endroit où le territoire du cerf et du wapiti empiète l’un sur l’autre entraînant un risque de propagation de la MDC. Cependant, il sait aussi La propagation de la MDC n’est pas seulement un que la présence d’humains empiète sur le territoire des cervidés sauvages et il connaît la richesse des savoirs que les membres problème scientifique qu’il faut étudier et reproduire des diverses communautés peuvent partager. En cherchant au- en laboratoire, mais une véritable menace pour delà de la transmission des prions, il constate que la propagation de la MDC n’est pas seulement un problème scientifique qu’il les agriculteurs, les chasseurs, les décideurs et les faut étudier et reproduire en laboratoire, mais une véritable communautés autochtones. menace pour les agriculteurs, les chasseurs, les décideurs et les communautés autochtones. « Un programme d’éducation scolaire qui est actuellement offert en Saskatchewan et au Manitoba constitue une partie importante du M. Brook dirige une nouvelle concertation financée par PrioNet avec programme. Ce programme d’éducation mobilise les jeunes autochtones des groupes de recherche des Prairies, incluant toutes les disciplines, à apprendre de manière pratique la MDC et l’écologie de la santé de la allant d’écologistes aux vétérinaires et d’experts en sciences sociales aux faune », explique M. Brook. juristes. Tous ces chercheurs estiment que la meilleure façon d’éliminer la propagation de la MDC consiste à comprendre parfaitement les Cette subvention de PrioNet est unique dans son approche de pronombreux facteurs impliqués. Tout d’abord faut-il savoir pourquoi mouvoir la concertation scientifique et s’inscrit exceptionnellement et comment le cerf de Virginie interagit à l’état sauvage. Certaines bien dans la recherche de M. Brook, vu l’importance de mobiliser et données sont produites à partir d’observations et de surveillance de d’intégrer la participation des intervenants pour comprendre la MDC. populations sauvages dotées de colliers avec GPS. Or M. Brook et ses Cette approche est importante pour la mission de PrioNet qui consiste collègues ont utilisé de nouvelles méthodes créatives pour recueillir les à développer des solutions données. Par exemple, les programmes provinciaux d’assurance-récolte efficaces et à contribuer ont des données sur 15 ans les demandes de règlements pour pertes aux réponses juridiques agricoles causées par le cerf de Virginie et le wapiti. et aux politiques relatives aux maladies dévastatrices « Ces données peuvent nous en dire long et permettre aux chercheurs telles que la MDC. ■ de comprendre l’écologie du cerf et du wapiti », explique M. Brook. « Elles nous aident à révéler la fréquence, l’emplacement et les habitudes alimentaires de manière très précise, allant jusqu’à la quantité de nourriture mangée et au quart de section; cette information nous aidera à cerner les modes éventuels de transmission. » M. Brook et son équipe apportent une vaste expérience; des années passées à observer le wapiti à l’état sauvage lui ont appris de quelle manière le cerf et le wapiti interagissent dans les champs d’un agriculteur, notamment près de la version cervidé du point d’eau, notamment la balle de foin. Une première étape toute simple pour prévenir la transmission chez le cerf et le wapiti consiste à parler du facteur de risque avec l’agriculteur et à explorer les implications de la propagation de la MDC. Il sait que les stratégies de gestion efficaces consistent, en grande partie, à travailler avec les populations d’humains qui empiètent sur le territoire du cerf et du wapiti.

M. Ryan Brook, Ph. D., fait des recherches sur la MDC à l’Université de la Saskatchewan.

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Les programmes de PrioNet améliorent la formation et suscitent les contacts Élargir les débouchés pour les jeunes chercheurs en prions par Alison Palmer

C’est au cours

de l’exercice 2011-2012 qu’il y a eu le plus grand nombre de possibilités de formation pour le personnel hautement qualifié (PHQ) de PrioNet, tous programmes de formation confondus. Au cours de la première moitié de l’année, les comités de l’éducation et de la gestion de la recherche avaient déjà approuvé près de 55 000 $ en demandes de formation, pour un total de 59 bourses. Cette nouvelle arrive pendant une année de renouvellement charnière pour PrioNet, période caractérisée par la réflexion, l’évaluation et une planification stratégique. Pendant ce temps, les initiatives de formation de PrioNet ont connu une évolution caractérisée par l’importance portée sur sept programmes distincts répartis en deux cibles : « allez loin » renforçant l’expérience de formation par des conférences, des ateliers et des échanges, et « parle plus fort » encourageant la communication scientifique efficace. Le programme nouvellement rebaptisé de formation et d’échange, qui soutient des visites de formation de PHQ aux autres groupes de recherche partout dans le monde, se joint aux groupes de soutien aux ateliers, de soutien aux conférences et d’échange de connaissances et d’édification de réseaux (accueil d’événements comme des clubs d’écrits scientifiques et des conférenciers) sous l’ombrelle des programmes aidant le PHQ à « aller loin ». Les autres programmes de la série de sept ciblent l’effort de PrioNet de procurer au PHQ les outils pour « parler plus fort » et communiquer sa recherche de manière claire et compréhensible. Ces programmes comprennent le soutien en communication scientifique du Banff Centre qui envoie chaque année le PHQ au programme prisé en communication scientifique du Banff Centre, Écrivez dès maintenant!, occasion pour le PHQ de parfaire ses talents de rédacteur, et sa formation en communication scientifique pour jeunes chercheurs, atelier intime donné chaque année de concert avec la conférence internationale annuelle PRION. De plus, en réponse à des commentaires et à des sondages de l’Association des étudiants et jeunes professionnels, PrioNet a lancé une initiative de soutien professionnel, facette importante ajoutant de la valeur à l’expérience de formation. PrioNet a organisé son premier atelier et salon professionnel qui a accueilli plus de 30 PHQ et neuf employeurs des secteurs privé et public et du monde des universités au School of Business de l’Université de l’Alberta le 18 novembre 2011. On a déjà commencé à planifier l’événement de l’an prochain qui aura lieu le 2 mars 2012 à Ottawa. À l’avenir, les programmes de formation de PrioNet comprendront des bourses de stagiaires de recherche et des stages de partenaires bien connus Mitacs (voir la publicité à droite) ainsi qu’un meilleur soutien pour les occasions d’échange. L’élément clé de cette croissance repose sur la contribution du PHQ et des membres scientifiques de PrioNet. Afin d’augmenter le nombre d’échanges, PrioNet étudie actuellement les compétences que le PHQ désire

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améliorer ou les groupes de recherche précis auxquels il désire rendre visite. Compte tenu de ses connaissances, PrioNet peut utiliser ses relations pour assortir les demandes et susciter des occasions. Si vous désirez partager vos opinions, présentez-vous aux sessions « Office Hour » pour les programmes de formation, aux conférences Web ayant lieu toutes les six semaines selon les demandes de formation ou communiquez avec Alison Palmer, chef de la formation et des communications de PrioNet à apalmer@prionetcanada.ca. Aidez PrioNet à continuer à ajouter de la valeur à l’expérience de formation de son PHQ et à préparer la prochaine génération de chercheurs dans ce domaine très important. ■

Internats Les étudiants des cycles supérieurs et les boursiers en recherche postdoctorale des universités admissibles peuvent faire une demande d’internat pour ce projet pilote.

Armé des dernières nouveautés sur le plan d’outils, de techniques et d’innovations, l’interne apporte une nouvelle perspective et des connaissances spécialisées aux défis de la recherche en santé.

• Les internes passent environ la moitié de leur temps avec l’organisme partenaire; le reste du temps est passé à l’université à faire avancer la recherche sous la direction d’un superviseur de la faculté. • Les projets peuvent varier d’un seul projet de quatre mois à une unité double de huit mois, combinés pour répondre aux besoins de projets plus importants. • Chaque internat de quatre mois peut être étendu sur six mois pour permettre une participation à temps partiel. Pour obtenir plus d’information, prière de communiquer avec Alison Palmer à apalmer@prionetcanada.ca


Témoignages d’appréciation « Voulez-vous rentrer d’un voyage de travail et vous sentir tout à fait regonflé pour reprendre le collier? C’est exactement ce qui m’est arrivé l’été dernier lorsque je suis allé au programme de communication scientifique au Banff Centre avec l’appui de PrioNet. J’ai créé mon premier balado pendant le cours, j’y ai appris à faire un scénario en images et à comment me comporter pendant une entrevue, j’ai écrit un article, je l’ai remis à temps et j’ai eu des commentaires de communicateurs scientifiques professionnels. Mais surtout, après le cours, j’avais soif d’apprendre plus et de revenir au fabuleux travail que j’adore et qui me permet de gagner ma vie. » Programme de communication scientifique du Banff Centre : Anna Weier, Université du Manitoba (Septembre 2011)

Anna Weier, deuxième à droite, avec ses collègues de vulgarisation scientifique.

Derniers récipiendaires de formation Formation et échange

Soutien pour atelier

Jason Yau, de l’Université de Toronto - pour apprendre les techniques de culture de tissus au laboratoire de Mme Valérie Sim, Ph. D., de l’Université de l’Alberta Maxime Béland, de l’Université Sherbrooke - pour exécuter la dissection et les expériences de cultures au laboratoire de M. Marco Prado, Ph. D., à l’Université Western Ontario

(Atelier et salon professionnel à Edmonton le 18 novembre) Kyle Caligiuri, Shantel Gushue, Durdana Islam et Babawale Odunuga de l’Université du Manitoba Kristen Marciniuk de l’Université de la Saskatchewan Valeriy Ostapchenko de l’Université Western Ontario Masoud Yousefi de l’Université de la Colombie-Britannique

« Je viens d’avoir eu la chance de me rendre dans l’une des régions métropolitaines les plus peuplées du monde, New York, pour faire un exposé au Student Conference on Conservation Science (SCCS), qui a eu lieu au musée américain d’histoire naturelle. L’intérêt et les commentaires à la conférence m’ont motivé à approfondir davantage les aspects techniques de ma recherche et à poursuivre les travaux sur les modèles de la MDC. Ce fut ma conférence la plus mémorable et celle qui ma inspirée le plus de mes études supérieures; elle m’a donné un aperçu des plans de conservation dans le monde entier, surtout ceux qui comportent des programmes de lutte contre des maladies. » Soutien pour les conférences : Cherie Dugal, Université de la Saskatchewan (Octobre 2011)

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Par le partenariat à la thérapie Cangene catalyse des solutions canadiennes à la maladie d’Alzheimer par Sandra Haney et Alison Palmer

L’investissement initial de PrioNet visant à appuyer cette recherche faisait partie intégrante de la production des résultats scientifiques nécessaires pour attirer les partenaires de l’industrie « Nous sommes très heureux de ce partenariat avec PrioNet et Dr Cashman » dit John Sedor, président et chef de la direction de Cangene. « Les premiers résultats de la recherche du laboratoire de Dr Cashman, bien qu’à l’étape préliminaire, sont prometteurs pour la mise au point d’une nouvelle immunothérapie. »

Dr Neil Cashman, directeur scientifique de PrioNet

Un traitement efficace pour la maladie d’Alzheimer est à l’horizon, et grâce à une recherche de PrioNet, la science et le développement se déroulent tous les deux ici même, au Canada.

Cangene Corporation de Winnipeg, une des premières et des plus grandes entreprises de biopharmaceutique au Canada, a signé une entente de recherche concertée avec l’Université de la ColombieBritannique (UBC) pour développer la recherche de Dr Neil Cashman, directeur scientifique de PrioNet. La société a commencé à travailler avec UBC sur la cible cernée par les travaux financés par PrioNet de Dr Cashman dans le but de trouver un traitement permettant d’arrêter la progression de la maladie d’Alzheimer. « L’investissement initial de PrioNet visant à appuyer cette recherche faisait partie intégrante de la production des résultats scientifiques nécessaires pour attirer les partenaires de l’industrie », explique Dr Cashman. « Notre partenariat avec Cangene nous aidera à faire avancer cette technologie. » Cangene a commencé à s’intéresser au programme après que Dr Cashman, avec d’autres chercheurs de PrioNet, a pu cibler de manière très précise une forme spéciale « d’oligomères » bêta-amyloïdes, petites agglomérations que Dr Cashman appelle « les méchants » à cause du rôle important qu’elles jouent dans la progression de la maladie d’Alzheimer, tout en épargnant les molécules bêta-amyloïdes normales, base d’une immunothérapie sans danger. Cette approche a déjà été essayée en laboratoire sur des cultures de cellules nerveuses et a donné de bons résultats.

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Selon les statistiques, c’est le bon moment de conclure une telle entente. Un Canadien sur 11, âgé de plus de 65 ans, est actuellement atteint de la maladie d’Alzheimer ou d’une forme connexe de démence. On s’attend à ce que le nombre de personnes vivant avec cette maladie ou une forme connexe de démence atteigne plus que le double, soit 1,1 million de Canadiens au cours des 25 prochaines années. Aujourd’hui, les traitements approuvés ne modifient par le cours de la maladie et ne procurent qu’une réduction temporaire de certains symptômes. Si cette approche est un succès, un traitement pour la maladie d’Alzheimer pourrait être réalité dans les dix ans. Cangene est reconnue pour ses succès à développer et à fabriquer des produits pour les immunothérapies, essentiellement pour les bactérioses et les applications de bio-défense. La majorité de ses produits sont hyper immuns, anticorps spécifiques pour des cibles comme l’hépatite B, le botulisme et l’anthrax. L’entreprise compte environ 700 employés dans six emplacements à travers l’Amérique du Nord. Un de ces employés, Mme Laura Saward, Ph. D., directrice principale de la recherche et développement bio analytique, vient de participer à un atelier et salon professionnels organisé par PrioNet à Edmonton. Cette participation illustre la portée du soutien de Cangene pour la recherche de PrioNet, incluant la formation de la prochaine génération de chercheurs et l’aide à lancer leur carrière, ici même, au Canada. ■


PrioNet présente une nouvelle plateforme de service Des anticorps monoclonaux adaptés aux besoins des membres par Leslie Grad et Alison Palmer

PrioNet Canada

est heureux d’annoncer le prochain partenariat entre le Conseil national de recherches Canada (CNRC) et l’Institut de recherche en biotechnologie (IRB) pour la prestation, à guichet unique, d’anticorps monoclonaux adaptés; l’entente prend la forme d’une nouvelle plateforme pour les membres scientifiques. Cette nouvelle plateforme répond à la grande demande d’anticorps, devenus un outil très important pour la recherche scientifique de base et utilisés dans une panoplie de techniques de biologie moléculaire aidant à visualiser et à quantifier les protéines qui sont d’intérêt. Or, ce qui est encore plus important pour les membres scientifiques, c’est la tendance croissante d’utiliser des anticorps très sélectifs pour détecter les protéines mal repliées, impliquées dans les maladies neurodégénératives et à prions; ces anticorps pourraient d’ailleurs servir de base pour les traitements ciblant ces protéines.

Cette nouvelle plateforme répond à la grande demande d’anticorps, devenus un outil très important pour la recherche scientifique de base. Le Laboratoire de production d’anticorps de l’IRB – CNRC de Montréal accueillera la nouvelle plateforme; ce laboratoire compte plus de 20 ans d’expérience et propose de nombreux services, notamment la production d’anticorps adaptés, le dépistage et le clonage de cellules produisant des anticorps. Le laboratoire intègre les vastes connaissances en production d’anticorps monoclonaux à une variété d’antigènes comme les peptides, les protéines purifiées, les cellules entières, les membranes, les hydrates de carbone et les petites molécules. Photos: Conseil national de recherches Canada

Autres plateformes de PrioNet à l’intention des membres scientifiques • Les modèles animaux et la transgénèse :

développement de souris transgénèses ciblées et de souris K.O. pour études

• La banque de tissus de la maladie débilitante chronique :

accès à des matières conservées et répertoriées du programme de surveillance de la MDC de la Saskatchewan

« Cette nouvelle concertation avec l’IRB – CNRC sera valorisée dans le milieu de la recherche de PrioNet en procurant aux chercheurs des anticorps de grande qualité et les services techniques dont ils ont besoin pour faire avancer leurs travaux », explique Mme Michelle Wong, Ph. D., directrice générale de PrioNet. Ce laboratoire devient la cinquième plateforme de recherche de PrioNet. Contrairement à d’autres laboratoires, ce service repose sur l’utilisation et PrioNet en absorbe les coûts sous forme de forfait. À compter du 1er décembre prochain, le bureau administratif de PrioNet prendra les demandes d’utilisation de la plateforme selon l’ordre d’arrivée, sous réserve de l’approbation du comité de gestion de la recherche. La description complète de la nouvelle plateforme de production d’anticorps monoclonaux adaptés et des services offerts, ainsi que les coordonnées, sont actuellement affichées sur le site Web de PrioNet à www.prionetcanada. ca/platforms. ■

• La pathogenèse et les épreuves biologiques :

accès à des rongeurs inoculés à titre expérimental en confinement biologique

• La production de protéine prion et de plasmide, PrP5 :

production de protéines prions, de protéines amyloïdogéniques, de plasmides, de cellules transformées recombinées, ainsi que des conseils et des protocoles pour la production de protéines recombinées

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Inspiration et contacts après un pèlerinage scientifique Une boursière en recherche postdoctorale fait un exposé à une conférence scientifique inaugurale

est le programme de communication scientifique de PrioNet pour étudiants et autres jeunes professionnels. Visitez le site Web de PrioNet pour connaçitre les détails de la présentation et les dates butoirs suivantes.

par Judith Maxwell Silverman

En janvier dernier, grâce au soutien de PrioNet, j’ai eu l’occasion d’assister à l’atelier international inaugural sur les exosomes à l’Institut Curie de Paris (France). Les exosomes, sous-groupe de ma recherche postdoctorale, sont de petits sacs à membrane (50 nanomètres de diamètre) qui se forment avec les cellules eukaryotiques et qui peuvent transporter des substances d’une cellule à une autre, facilitant ainsi la livraison de la cargaison en plus de communiquer d’une cellule à une autre. Un grand nombre de cellules mammifères produisent ces exosomes, incluant les neurones, les astrocytes et les cellules gliales, cellules constitutives de notre système nerveux central.

Deux éminences, à savoir Mme Graça Raposo, Ph. D., et sa collègue, Mme Clotilde Thery, Ph. D., ont organisé la conférence. Le fait de rencontrer et de parler avec ces deux femmes pleines d’entrain, pionnières et chefs de file dans le domaine des exosomes, a été le point saillant du voyage. Quand j’y pense maintenant, je me rends compte que c’était en quelque sorte un pèlerinage scientifique; mon séjour en France m’a permis de rendre hommage à ceux dont j’ai découvert, admiré et suivi les travaux de près pendant ma jeune carrière de scientifique. La conférence étant petite, les participants ont pu discuter et échanger des conjectures inédites entre collègues et nouveaux amis. Les idées foisonnaient, et ce libre échange a mené à des collaborations et des offres d’emploi. Les scientifiques généralistes du groupe, comme moi, ont appris que les entrepreneurs parmi nous considéraient les exosomes comme des produits prêts à être commercialisés. Les entrepreneurs ont présenté une panoplie d’utilisations thérapeutiques potentielles allant de l’administration de médicaments aux vaccins et à la détection précoce de marqueurs biologiques de maladies. À mon grand bonheur, tous les conférenciers étaient intéressants et excellents. Au fur et à mesure que mon exposé approchait, je me suis préparée, encore et encore, dans l’espoir de susciter la même attention chez mes mentors que celle qu’ils avaient réussi à susciter chez moi. La combinaison magique de chance et de travail dont dépend la recherche a donné ses fruits. Mon exposé a été bien accueilli et on m’a posé de très bonnes questions. Le soir de mon exposé, j’ai été invitée à me joindre aux organisateurs et autres chercheurs principaux pour le dîner. Ils ont parlé de leurs expériences en début de carrière, le travail allié à la chance et l’intelligence supérieure qui les avaient mis sur la voie. Ils ont aussi parlé avec emballement et empressement des découvertes que selon eux j’allais faire « certainement ». Le dîner et la conversation ont été une source d’inspiration et d’encouragement. En fait c’est exactement pour cela qu’il est si important et utile pour les étudiants et les boursiers d’assister à ces conférences. De retour au laboratoire, je comprends mieux le milieu scientifique et les relations personnelles avec les scientifiques qui comptent. ■

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De retour au laboratoire, je comprends mieux le milieu scientifique et les relations personnelles avec les scientifiques qui comptent.

Photo: Martin Dee

Ce qu’il y a d’intéressant pour les membres de PrioNet, c’est que les exosomes sont associés à certaines protéines impliquées dans plusieurs maladies neurodégénératives, notamment la bêta-amyloïde de la maladie d’Alzheimer, la alpha-synucléine de la maladie de Parkinson, la superoxide dismutase de la sclérose latérale amyotrophique et la PrPSc de la maladie à prions. La recherche sur la biologie et le rôle éventuel des exosomes dans le système nerveux en est encore à ses débuts. J’ai assisté à cette conférence pour partager ma recherche même si mon objectif était vraiment de faire progresser mes futures recherches, de savoir ce que mes collègues avaient appris, mais n’avaient pas encore publié, de connaître les opinions et les points de vue des éminences du domaine et de cerner les écarts qu’un jeune scientifique pourrait combler.

Mme Judith Maxwell Silverman, Ph. D., est boursière postdoctorale au laboratoire de Dr Neil Cashman, à l’Université de la Colombie-Britannique. Ses travaux portent sur la compréhension des mécanismes cellulaires responsables de la transmission de cellule à cellule des composés pathogènes de la maladie d’Alzheimer et la SLA; ses travaux portent également sur le développement d’immunothérapies potentielles de lutte contre ces maladies.


Cerf mulet en vedette...

Le dévoilement de la transmission de la MDC vue derrière la caméra par María Fernanda Mejía Salazar

Jeune cerf-mulet âgé de neuf mois à un bloc à lécher à Antelope Creek (Saskatchewan). Photo prise par une caméra activée par un détecteur de mouvement en avril 2010.

La maladie débilitante chronique (MDC)

intrigue le milieu scientifique depuis qu’elle a été détectée dans un centre du Colorado il y a 44 ans. Au début, les chercheurs attribuaient les signes cliniques au stress, à la malnutrition ou à l’empoisonnement. Douze ans plus tard, cet état fait partie de la catégorie des maladies à prions et c’est la seule maladie connue qui infecte à la fois les cerfs sauvages et d’élevage et, pis encore, avec un taux de décès de 100 %. Au fur et à mesure que les prions infectieux s’accumulent dans le cerveau, ils amènent des signes neurologiques clairs, comme la position basse de la tête, la position écartée des jambes, une réactivité réduite et une perte pondérale progressive. Ces animaux meurent habituellement de faim et de pneumonie de déglutition. Lorsque je suis arrivée à Saskatoon, je n’avais qu’une vague idée de la gravité de la situation. Au cours des trois dernières années, j’ai constaté la fréquence de la MDC chez les cerfs de l’étude, passant de 6 % à 33 % sur le territoire de l’étude endémique dans la vallée du bras sud de la rivière Saskatchewan. Les chercheurs font beaucoup d’effort ici pour comprendre cette propagation et promouvoir des pratiques et des politiques de gestion éclairée. Il m’a fallu vraiment moins de cinq minutes pour apprécier le travail du groupe à juste titre. Ensemble, nous cherchons à comprendre l’incidence des habitudes migratoires, de l’utilisation de lieux de rassemblement et de la structure sociale des troupeaux de cerfs-mulets sur la propagation de la maladie.

Au cours des trois dernières années, j’ai

À l’Université de la Saskatchewan, M. Trent Bollinger, Ph. D., et moi examinons de quelle manière les cerfs-mulets d’âge et de catégorie différente utilisent les constaté la fréquence de la MDC chez les sites de l’environnement. Nous savons que les prions qui ont été déposés dans cerfs de l’étude, passant de 6 % à 33 % l’environnement persistent et continuent d’infecter pendant des années les cervidés prédisposés. Cependant, personne n’a encore réussi à quantifier les prions qui se sur le territoire de l’étude endémique trouvent dans l’environnement ou à déterminer la dose infectieuse requise pour rendre un cerf sauvage malade. Donc tout d’abord nous devons démêler de quelle dans la vallée du bras sud de la rivière manière et à quel moment les cerfs utilisent les sites environnementaux sur le Saskatchewan. territoire endémique. Pour ce faire, nous avons installé des caméras avec détecteurs de mouvement à divers endroits depuis 2009, incluant les endroits près des carcasses de cerfs-mulets infectés. Nous avons fait une analyse préliminaire pour explorer le potentiel et les limites des données. Les résultats sont passionnants. Nous avons constaté que les cerfs se rendent moins souvent près des carcasses et beaucoup moins souvent que sur les sentiers naturels et dans les endroits où ils peuvent frotter leurs bois contre des arbres. De plus, les jeunes mâles et les mâles adultes utilisent plus souvent des sources de nourriture anthropiques (blocs à lécher pour le bétail et endroits où le grain s’est déversé). Nous pensons que si ces endroits sont des sources importantes de prions, nos conclusions pourraient en partie expliquer la plus grande fréquence de la MDC chez les mâles du territoire de notre étude et qui sont signalés ailleurs. Je suis à la fois satisfaite et optimiste de cette première étape de l’observation de la vie du cerf-mulet. Ce qui est plus important, c’est qu’en incorporant toutes les données disponibles, nous pourrons tirer de meilleures conclusions sur la manière dont les animaux utilisent ces sites environnementaux selon leur âge et leur sexe. Ces conclusions nous permettront de mieux comprendre la dynamique de la transmission et les tendances de fréquence ce qui nous aidera à préparer de meilleures stratégies de gestion pour éliminer la MDC chez les populations de cerfs sauvages. ■ María Fernanda Mejía Salazar est une étudiante en doctorat à l’Université de la Saskatchewan qui étudie les habitudes migratoires, le comportement social et l’utilisation des sites environnementaux des cerfs sauvages infectés de la MDC.

août - novembre 2011

PrioNouvelles

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Nouvelles du réseau

Événements à venir

Le processus de renouvellement de PrioNet a abouti sur la présentation de la demande le 11 août dernier suivie d’une inspection des lieux par un comité d’experts à Ottawa le 15 septembre dernier. Les résultats de la demande seront annoncés à la nouvelle année.

Protein Folding and Misfolding: Mechanisms and Consequences Les 1 et 2 décembre 2011 Maynooth (Irlande) www.biochemistry.org/Conferences

PrioNet est heureux d’accueillir M. Anthony Phillips, Ph. D., en tant que nouveau membre à son conseil d’administration. M. Phillips est directeur scientifique de l’Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies (INSMT). Trois nouveaux membres se sont joints au comité de la gestion de la recherche : ce sont M. Matt Farrer, Ph. D., professeur au département de médecine génétique à l’Université de la Colombie Britannique, M. Bob Hills, Ph. D., directeur du Secrétariat des EST de la Direction des aliments de la Direction générale des produits de santé et des aliments de Santé Canada et M. Stéphane McLachlan, Ph. D., professeur à la faculté des sciences de l’environnement, de la terre et des ressources à l’Université du Manitoba.

• Le site Web de PrioNet a une nouvelle allure, à www.prionetcanada.ca •

Le rapport annuel 2010-2011 de PrioNet vient de sortir. Il a pour thème Un nouveau monde pour refléter l’évolution de la recherche sur le prion et le transfert des connaissances de PrioNet à d’autres maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson et la SLA.

PrioNet, le Alberta Prion Research Institute (APRI) et le Centre canadien coopératif de la faune ont diffusé un document intitulé Proposal for Canada’s Chronic Wasting Disease Control Strategy (2011), et qui est le résultat d’une série d’ateliers qui ont eu lieu avec des intervenants au printemps 2011. Le document est affiché sur le site Web anglais de PrioNet sous la rubrique des « Nouvelles ».

• Une réunion de réseautage et de concertation entre PrioNet et le APRI est prévue pour les 17 et 18 janvier 2012 à Vancouver. Cette réunion est une occasion unique pour les membres du réseau de se rencontrer en personne et d’avancer leur recherche. • Compte tenu du succès du premier atelier et salon professionnels à Edmonton, PrioNet organisera un deuxième tel événement à Ottawa le 2 mars prochain. (Voir le détail en page 4.)

Visitez prionetcanada-fr.ca pour plus de détails

Assemblée annuelle des Réseaux de centres d’excellence Du 5 au 7 décembre 2011 Ottawa (Ontario) www.nce-rce.gc.ca Protein Folding Dynamics Gordon Research Conference Du 8 au 13 janvier 2012 Ventura (Californie, États-Unis) www.grc.org/ Réunion de réseautage et de concertation PrioNet - APRI Les 17 et 18 janvier 2012 Vancouver (Colombie-Britannique) www.prionetcanada.ca/events 37th Lorne Conference on Protein Structure and Function Conference Du 5 au 9 février 2012 Lorne (Australie) www.lorneproteins.org/ American Association for the Advancement of Science (AAAS) – Réunion annuelle Du 16 au 20 février 2012 Vancouver (Colombie-Britannique) www.aaas.org Atelier et salon professionnels de PrioNet – Ottawa Le 2 mars 2012 Ottawa (Ontario) www.prionetcanada.ca/training PRION 2012 Du 9 au 12 mai 2012 Amsterdam (Pays-Bas) www.prion2012.com/ Conférence international de la Alzheimer’s Association (AAIC) Du 14 au 19 juillet 2012 Vancouver (Colombie-Britannique) www.alz.org/aaic

PrioNouvelles est publié par PrioNet Canada : Suite 200, 2386 East Mall, Université de la Colombie-Britannique, Vancouver, BC, Canada, V6T 1Z3 tél: 604-222-3600 téléc: 604-222-3606 web: www.prionetcanada-fr.ca Pour vous abonner par courriel : admin@prionetcanada.ca

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PrioNet Canada est financée par les Réseaux de centres d’excellence du Canada.


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