Novembre 2016 Magazine Business pour les professionnels de l’IT | proximus.be/one
Vision “ Ma devise : dans la vie, il y a des problèmes, des défis et des opportunités. Trois termes identiques, seul l’état d’esprit pour les aborder change.” Erwin Verstraelen, CIO chez AVEVE
À la recherche du nouveau profil IT Dossier
Le recrutement IT
Comment engager, former et développer les bons profils ? Les employés IT sont-ils prêts à découvrir un nouveau mode de travail, à innover, à comprendre le monde de l’entreprise et sont-ils capables d’évoluer au rythme de tous les changements qui touchent l’univers de l’IT ?
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Bienvenue
À la recherche du bon profil La vitesse à laquelle la technologie évolue permet aux entreprises de collaborer différemment. Parallèlement, certaines barrières disparaissent au sein des sociétés : le business et l’IT n’interagissent plus en tant que client et fournisseur, mais deviennent de véritables partenaires. Dans ce contexte, la flexibilité des collaborateurs est essentielle. Bien sûr, vous les soutenez et leur proposez des formations, mais vous attendez aussi qu’ils prennent les devants et se montrent proactifs. La disponibilité des nouvelles technologies joue un rôle important aussi à cet égard. De nos jours, l’apprentissage numérique est un élément crucial de chaque parcours de formation. Les collaborateurs apprennent aussi beaucoup grâce aux communautés numériques, qui leur permettent d’entrer en contact avec des collègues de différents départements, d’échanger leurs expériences, etc. Le recrutement de jeunes collaborateurs crée une nouvelle dynamique dans votre organisation. Une sélection qui, désormais, repose peut-être plus sur les ‘soft skills’ et l’esprit d’initiative que
sur les connaissances techniques. L’époque où les entreprises possédaient leurs propres experts dans tous les domaines est révolue. Tout évolue désormais trop vite pour qu’elles puissent se le permettre. Comment attirer les profils IT dont votre entreprise a besoin ? Et comment pouvons-nous mettre notre expertise à votre service ? Vous le saurez en lisant ce magazine. Bonne lecture !
– Bart Van Den Meersche, Chief Enterprise Market Officer Enterprise Business Unit Proximus
Tendances
Technologie flash pour le stockage externe
Stockage hors site des actifs IT
Impact des UCaaS dans le cloud
En 2019, 75 % du stockage externe passera par la technologie flash. Les disques durs seront remplacés par des unités flash plus économiques. Des innovations (p.ex. TLC 3D NAND) offriront des options flash plus rentables pour héberger des environnements de stockage secondaire.
En 2018, 65 % des actifs IT des entreprises seront stockés hors site dans des data centers de colocation, d’hébergement ou dans le cloud. Un tiers du personnel IT sera constitué de fournisseurs de services tiers. Le rôle du département IT passe de l’approvisionnement à l’administration. Les actifs IT internes des data centers sont gérés par des logiciels.
En 2017, les solutions UC&C dans le cloud représenteront 60 % des implémentations de UC. Les fournisseurs d ’ infra structure sont contraints d’étendre leur stratégie de commercialisation au cloud. Le marché UCaaS est relativement accessible. Les entreprises vont se tourner vers ces technologies à des fins de simplification.
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©2016 TWENTIETH CENTURY FOX
SOUS LES PROJECTEURS | ‘Morgan’
Watson crée le trailer de ‘Morgan’ La toute première bande-annonce réalisée grâce à l’IA IBM a dévoilé la toute première bande-annonce réalisée par un ordinateur. Grâce au machine learning et à ses API, Watson a visionné les bandes-annonces de 100 films d’horreur et analysé chaque scène individuellement, au niveau visuel et audiovisuel. Sur cette base, il a décortiqué le film ‘Morgan’ et sélectionné les scènes les plus intéressantes pour la bande-annonce. IBM a naturellement dû les assembler et y apporter une touche créative, mais un travail qui prend habituellement plusieurs semaines a été effectué en quelques heures seulement.
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Novembre 2016
Dans ce numéro VISION
CONVERSATION
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06 Q+A
“ Le CIO doit se consacrer davantage à l’organisation qu’à l’IT.” Erwin Verstraelen, CIO chez AVEVE et responsable de 80 collaborateurs
DOSSIER
17-25
Tommy Van Roye, IT Manager Infrastructure à la Vlerick Business School 12 Vision Erwin Verstraelen, CIO chez AVEVE 30 En équipe Herman De Prins, CIO chez UCB 33 Interview Pieter Ballon sur les villes intelligentes 34 Q+A Alex Janssens, CIO chez Mazda Motor Logistics Europe SA SOLUTION les conséquences d’une nouvelle législation 11 Les CSIRS, moins de cybermenaces 15 Tarifs de roaming réduits pour diminuer votre facture GSM 28 Huddle room : une nouvelle forme de visioconférence 32 H adoop pour traiter les big data 35 Fibre optique, pourquoi est-elle essentielle pour votre entreprise ? 07 RGPD,
IN TEAM
30 Herman De Prins, CIO of the Year 2016 et CIO chez UCB “Il y a une hiérarchie, mais j’essaie de travailler en harmonie avec mes collaborateurs.”
Recrutement IT
Wim Ravijts, Head of IT Planning & Delivery chez AXA Banque et professeur à l’EHSAL analyse le processus de recrutement, 6 managers s’expriment sur les difficultés à recruter de nouveaux collaborateurs, et Frieder De Borger explique comment les collaborateurs poursuivent leur développement chez Proximus.
EN PRATIQUE Commune de Wevelgem L’ accès au réseau : une évidence pour tout citoyen 26 Carrefour Tous les sites belges sont connectés 08
SCOOP pour vous ‘Smart Cities’ de Pieter Ballon 16 Équipements à la une iPhone 7 et Sony Xperia E5 29 Apps utiles et IoT Push-to-Talk, Workflow 10 Lu
Publication de Proximus SA de droit public / Année 10 / Numéro 28 / Q4 2016 Éditeur responsable : Bart Van Den Meersche, bd du Roi Albert II 27, 1030 Bruxelles Coordination : Charline Briot, Robbin Sacré, Jean-Marie Stas. Ont collaboré à ce numéro : Andrew Beavis, Klaar De Groote, Robert Doran, Davy Goris, Isabelle Latour, Frederic Petitjean, Anneke Stoffels, Dries Van Damme, Frank Van den Branden, Johan Van Droogenbroeck, Filip Van Loock, Cis Van Peer. Concept et réalisation : Propaganda SA, Imperiastraat 16, 1930 Zaventem, www.propaganda.be Pour plus d’informations, contactez : Robbin Sacré robbin.sacre@proximus.com Nederlandstalige versie: mail naar robbin.sacre@proximus.com om een exemplaar van dit magazine in het Nederlands te ontvangen. English version: e-mail to robbin.sacre@proximus.com if you want a copy of this magazine in English. Les spécifications techniques sont fournies uniquement à titre indicatif. Proximus se réserve le droit de les modifier sans avis préalable. Aimeriez-vous savoir qui est votre account manager chez Proximus ? Visitez www.proximus.be/mycontacts
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AUSSI INTÉRESSANT News Be-Mobile lance le m-ticket ; ‘Office on Wheels’, une alternative aux trajets domicile-travail ; Cyber Security Convention ; Digitalent : formation IT et fibre à Bruxelles. 38 Dessert Les transformations numériques au fil du temps 36 Proximus
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CONVERSATION | 6 questions à Tommy Van Roye, IT Manager Infrastructure à la Vlerick Business School
Tommy Van Roye
“ Je suis fidèle à la marque Nutella. Pour mes autres achats, je m’assure que tous les composants sont corrects.”
IT Manager Infrastructure à la Vlerick Business School
Quelle est votre principale réalisation professionnelle ? Le projet de standardisation internationale chez Picanol, un groupe basé à Ypres et spécialisé dans les machines à tisser. Pour ce projet, j’étais presque en permanence à l’étranger pendant deux ans, de 2006 à 2008. Je dirigeais une équipe virtuelle de cinq personnes aux USA et en Chine. À l’époque, le groupe a construit une nouvelle usine en Chine et a engagé un manager IT. Mon rôle consistait à diriger toute la structure IT. Après les nombreuses acquisitions et les mouvements de rattrapage, tout devait évidemment être parfaitement intégré.
À côté de qui aimeriez-vous un jour vous retrouver dans un avion et que lui demanderiez-vous ?
Personnalité Tommy Van Roye n’est pas figé dans un style de management bien précis. Tout dépend de l’environnement, de la situation et des membres de l’équipe. Le plus important pour lui est de mener à bien sa mission. Pour se détendre, il a récemment repris le tennis. Carrière Il a obtenu un graduat en électronique (option IT) à la Katholieke Hogeschool Sint-Lieven. En 2004, il est engagé comme ingénieur système par le groupe Picanol, basé à Ypres et spécialisé dans les machines à tisser. Quelques années plus tard, Tommy dirige les activités IT mondiales du groupe en tant qu’IT Manager Infrastructure. De 2011 à 2013, il propose ses services au groupe logistique DSV. Depuis 2013, il est IT Manager Infrastructure à la Vlerick Business School. En 2015, il a fondé sa société spécialisée dans le wi-fi : wifiadvies. Entreprise La Vlerick Business School a été fondée en 1953. 450 étudiants en Master et MBA issus de 27 pays et plus de 3.500 dirigeants d’entreprise y reçoivent des cours dispensés par des professeurs de renommée internationale sur les campus de Bruxelles, Gand, Louvain et Saint-Pétersbourg. L’école emploie environ 250 collaborateurs. Elle travaille en étroite collaboration avec les universités de Gand et de Louvain, ainsi qu’avec 40 écoles de commerce international, dont l’Université de Pékin en Chine et la University of Stellenbosch Business School en Afrique du Sud.
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Stephen Hawking. J’aimerais savoir comment un tel génie voit la vie. Je lui demanderais quel impact auront les futures évolutions sur l’être humain et son comportement. Comment sera le monde dans 5 à 10 ans selon lui ?
À quelle marque êtes-vous fidèle depuis toujours ? J’ai d’abord pensé que je n’étais fidèle à aucune marque, mais ce n’est pas tout à fait vrai. Je reste toujours fidèle à Nutella. Pour mes autres achats, je suis plus critique. Je m’assure que tous les composants sont corrects.
Comment décririez-vous votre métier ? C’est une fonction dans laquelle vous devez continuellement vous former. Vos connaissances doivent être constamment actualisées, car la technologie évolue très rapidement.
Quelle personne ou quel événement a marqué un virage important dans votre carrière ? Jurgen Couvreur, CFO chez Picanol en 2005. Je me souviens très bien de ce que je ressentais quand j’ai demandé à Jurgen et au chef comptable de libérer un budget d’un million d’euros pour lancer le projet de standardisation internationale. La deuxième personne importante serait Bernard Pauwels, manager IT.
Qu’aimeriez-vous inventer pour vous faciliter la vie ? La téléportation. Ce que je déteste le plus dans les voyages, c’est le temps qu’on perd pour se déplacer d’un endroit à l’autre.
Novembre 2016
SOLUTION | RGPD, le nouveau règlement européen sur les données personnelles
Prêt pour le
nouveau règlement ?
Les dés sont jetés : le Parlement européen a approuvé le nouveau règlement européen sur la protection des données. Pourquoi l’Europe a-t-elle estimé que cette loi était indispensable ? Et surtout : quel est l’impact pour votre entreprise ? Nouvelle ère, nouvelles lois En avril 2016, le Parlement européen a approuvé le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD). Les entreprises ont donc un peu moins de deux ans pour prendre les mesures nécessaires avant l’entrée en vigueur de la loi, le 25 mai 2018. Étant donné qu’il s’agit d’une véritable ‘régulation’, la loi entrera directement en vigueur dans tous les États membres de l’UE. Elle sera applicable à toutes les entreprises ou organisations qui traitent des données personnelles de citoyens européens. En cas de non-respect de la loi, les entreprises s’exposent à des amendes allant jusqu’à 4 % de leur chiffre d’affaires annuel global ou 20 millions d’euros. Vos obligations Désormais, les données génétiques, sociales, culturelles, mentales et économiques font également partie des www.proximus.be/one
données personnelles. Le règlement s’applique donc à votre entreprise dès que vous conservez des données sur vos clients. Même un comptable ou un boulanger y est désormais soumis. À partir du 25 mai 2018, toutes les entreprises qui traitent des données personnelles devront désigner un délégué responsable de la protection des données et réaliser des analyses d’impact sur la protection des données pour les projets à risques élevés. Les fuites de données devront être signalées dans les 72 heures. Les entités qui traitent les données pourront être tenues directement responsables de la sécurité des données personnelles. Les conséquences seront donc assez importantes sur le plan de l’infrastructure et de l’organisation. Les clients pourront demander à une entreprise quelles données sont conservées, et celle-ci sera tenue de leur répondre en toute transparence.
Combler et analyser les fuites Si deux entreprises collaborent et échangent des données sur des citoyens européens, elles devront toutes deux satisfaire à la réglementation. Chaque entreprise devra détecter elle-même les fuites de données et incidents de sécurité et adopter la réaction immédiate appropriée : combler la fuite, ouvrir une enquête et rassembler des preuves juridiques. Il faudra aussi démontrer la prise de mesures minimales pour protéger les données des clients. Toutes les données qui datent d’avant l’incident devront être conservées et pourront être réclamées.
Les services pour la protection des données Le recrutement de bons candidats dans le domaine de la sécurité des données est loin d’être facile, et la nouvelle loi risque encore de vous compliquer la tâche. Nous vous invitons dès lors à faire appel à un délégué à la protection des données de Proximus. Cela vous épargnera de nombreuses recherches. Nous gérons vos services de sécurité à distance conformément à la nouvelle législation. Notre équipe expérimentée Cyber Security Incident Response est prête à réagir immédiatement aux incidents. Il ne s’agit ici que d’un aperçu des services offerts par Proximus pour vous aider à vous conformer à la nouvelle loi.
À quoi devez-vous penser ? • Désigner un délégué responsable de la protection des données • Signaler les fuites de données dans les 72 heures et ouvrir immédiatement une enquête • Être transparent sur les données clients conservées
Plus d’infos Contactez votre account manager ou envoyez un e-mail à cybersecurity@proximus.com
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À propos de Wevelgem
Située en bordure de la Lys, entre Courtrai et Menin, Wevelgem est une commune de Flandre-Occidentale qui compte quelque 31.000 habitants et comprend trois sections : Wevelgem, Gullegem et Moorsele. Elle est connue au niveau international comme étant le lieu d’arrivée de la course cycliste Gand-Wevelgem.
Valentijn Verbeke Coordinateur IT à Wevelgem
Différentes niches,
différents réseaux 8
Novembre 2016
EN PRATIQUE | La commune de Wevelgem combine la fibre optique, PubliLink et VDSL
Toute administration publique se doit aujourd’hui de disposer d’une connexion réseau fiable. Pour ses collaborateurs, mais aussi pour ses citoyens. Avec Proximus, la commune de Wevelgem a opté pour une combinaison de fibre optique, PubliLink et VDSL. Elle a également installé des hotspots wi-fi.
R
épartis sur près de 40 km2 sur le territoire de Wevelgem, de nombreux bâtiments relèvent de la compétence de l’administration communale. “Nos services communaux étaient déjà connectés à la fibre optique depuis longtemps”, explique Valentijn Verbeke, coordinateur IT. “Mais nos sites externes (infrastructures sportives, bibliothèques…) étaient toujours équipés d’une connexion ADSL.” À la recherche d’une solution plus rapide pour ses sites externes, la commune a par la même occasion lancé un appel d’offres pour sa connexion internet.
Plus de services, moins de frais “La solution de Proximus offrait le meilleur rapport qualité-prix”, explique Valentijn Verbeke. “Nous avons désormais une connexion en fibre optique centralisée d’une capacité de téléchargement up et down de 50 Mbit, une connexion VDSL pour les sites externes ainsi qu’un accès sécurisé à toutes les applications des pouvoirs publics, comme le Registre national et la Sécurité sociale. Cela se passe via PubliLink Explore, un réseau privé rapide et sécurisé qui relie nos services et offre à tous nos collaborateurs l’accès aux informations nécessaires. Et cela nous coûte moins cher qu’avant.” www.proximus.be/one
Jeunesse et culture La commune a été séduite par l’excellent SLA (Service Level Agreement) proposé par Proximus, avec une haute disponibilité du réseau garantie et des temps de réaction rapides en cas de panne. La connexion réseau est indispensable pour les employés communaux qui utilisent tous les jours toutes sortes d’applications administratives. Plusieurs services, dont celui de la jeunesse et de la culture, ont aussi besoin d’une connexion internet, car ils communiquent principalement via les réseaux sociaux avec leur public cible.
“ L’accès au réseau est aujourd’hui une évidence pour nos collaborateurs mais aussi, par extension, pour chaque citoyen via les hotspots wi-fi.” Utilisation optimale de la bande passante Le wi-fi était déjà disponible à plusieurs endroits dans la commune de Wevelgem, pour les employés communaux, mais aussi pour les visiteurs. “Avant, toutes les connexions internet passaient par la même ligne”, précise Valentijn Verbeke. “Avec la nouvelle solution, les besoins sont mieux répartis sur la bande passante disponible.” Le trafic internet des collaborateurs de la commune passe par la fibre optique. Les visiteurs qui utilisent les hotspots wi-fi se connectent via VDSL. “Les ordinateurs de la bibliothèque sont également connectés à internet via VDSL. Ces PC sont souvent utilisés par des étudiants qui préparent un travail de groupe par exemple. Nos PC servent aussi aux personnes qui n’ont pas
d’ordinateur, de tablette ou de smartphone chez elles. Notre but est d’essayer de combler le fossé numérique.”
Hotspots wi-fi Les hotspots wi-fi publics connaissent un succès grandissant. La commune en possède pour l’instant 25. Un chiffre qui devrait doubler d’ici fin 2016. “L’accès au wi-fi gratuit est désormais une évidence”, explique Valentijn Verbeke, “et de préférence avec une couverture parfaite.” La disponibilité d’une connexion réseau améliore aussi l’efficacité de certaines activités, comme la location de terrains de sport ou de salles de réunion. “Nous utilisons un système de contrôle d’accès avec des badges. Ce système est lui aussi connecté au réseau. Lorsqu’il loue une salle, le citoyen reçoit un badge d’accès temporaire.”
Atouts • L’administration centrale dispose d’une connexion en fibre optique avec une capacité up et down de 50 Mbit : vitesse élevée, grande capacité • Un environnement sécurisé pour l’échange de données, notamment avec le Registre national et le SPF Sécurité sociale • Connexion des sites externes et hotspots wi-fi via Proximus VDSL • Répartition des besoins de réseau sur la bande passante disponible • Haute disponibilité et temps de réponse courts grâce au SLA de Proximus
Plus d’infos Contactez votre account manager. Voulez-vous lire plus de témoignages clients ou apparaître dans One ? Surfez sur www.proximus.be/one
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SCOOP | Lu pour vous
Pourquoi lire ce livre ? La révolution des smart citiesva tôt ou tard devenir réalité. Le livre ne verse toutefois pas dans le triomphalisme et dépeint aussi bien les avantages que les risques et les pièges.
De quoi s’agit-il ? Depuis 2008, plus de la moitié de la population mondiale vit en ville et cette proportion ne fera qu’augmenter. La mobilité, la sécurité, l’énergie et les déchets sont dès lors des défis de taille. Pour Pieter Ballon, la solution tombe sous le sens : il faut rendre la ville intelligente pour préserver la qualité de vie de ses habitants. La Belgique aussi mène une réflexion intensive sur le sujet.
Smart Cities
Comment la technologie rend nos villes vivables et plus intelligentes Pourquoi nos villes doivent devenir ‘intelligentes’.
À propos de l’auteur
À propos du livre
Titulaire d’un master en histoire contemporaine et d’un doctorat en sciences de la communication, Pieter Ballon est attaché à la VUB et directeur de recherche du groupe Médias, Marché et Innovation de l’IBBT-SMIT. Il est également directeur de l’IBBT-iLab.o, laboratoire pour l’innovation ouverte dans l’IT, et expert smart cities chez iMinds, le centre flamand de recherche numérique.
Smart Cities décrit comment la technologie modifie radicalement notre vision de la ville. Ce changement est d’ailleurs nécessaire si nous voulons que les villes, qui ne cessent de s’étendre, restent vivables et gérables.
Lisez l’interview de Pieter Ballon en page 33.
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allon explique l’effet positif de solutions IT toujours plus efficaces B sur la mobilité urbaine. Il décrit aussi comment améliorer la sécurité, l’approvisionnement énergétique et la vie en ville en général. a technologie n’est toutefois pas la panacée. Comment par exemple L garantir l’équilibre entre sécurité et vie privée ? L’auteur propose donc cinq mesures clés pour la création réussie d’une ville intelligente. ieter Ballon s’intéresse également aux initiatives belges et P néerlandaises lancées dans ce domaine.
Novembre 2016
SOLUTION | Les CSIRS contre les cybermenaces
Mieux se préparer aux Les CIO qui s’attendent à une cyberattaque dans les 90 jours
Belgique Europe Pays-Bas
problèmes de sécurité
69 % 37 % 42 %
47 %
47 % de CIO belges constatent que les attaques évoluent plus rapidement que les niveaux de protection
Source : Enquête VMWare auprès de 100 CIO belges et 200 employés, 2016
Ces douze derniers mois, 74 à 90 % des entreprises ont été confrontées à des problèmes de sécurité. Avec l’adoption du nouveau règlement général sur la protection des données (RGPD), l’impact sera encore plus grand. En cas de non-respect des règles, les entreprises s’exposeront à des sanctions ou, pire encore, à des attaques informatiques. Proximus investit depuis longtemps dans le développement du savoir et des moyens nécessaires pour lutter contre les cybermenaces de plus en plus nombreuses. Ces efforts se sont récemment concrétisés par une offre de Cyber Security Incident Response Services (CSIRS).
Paré aux cyberattaques Grâce aux CSIRS de Proximus, vous avez accès à l’expertise complète et actualisée de toute une équipe d’experts en sécurité. Les services se déclinent en trois volets : Cyber Security Incident Response Readiness, Breach Investigation et Network Traffic Forensics. Détection Votre organisation est-elle prête à détecter les incidents de sécurité, à les analyser et à y faire face ? Le Cyber Security Incident Response Team (CSIRT) de Proximus vérifie avec vous si vous disposez des personnes, des processus et des technologies nécessaires pour réduire le temps de réponse, les coûts et les conséquences en cas d’incident. De plus, Proximus vous conseille sur la manière de recueillir et de conserver les données sur les incidents. www.proximus.be/one
Analyse En cas de cyberattaque, le CSIRT est à votre disposition 24h/24 et 7j/7 pour gérer le problème sur place ou à distance et limiter les dégâts. Ils détectent le problème, définissent les priorités et recueillent les données pour analyser ensuite l’incident et vous aider à le résoudre. Notre équipe d’analystes expérimentés et d’experts en sécurité maîtrise les aspects de sécurité des réseaux et systèmes, ainsi que l’analyse des malwares. Contrôle de la sécurité Beaucoup d’organisations craignent d’être la cible d’une cyberattaque, mais elles n’ont pas toujours la possibilité de vérifier l’efficacité de leur système de protection. Le service Proximus Network Traffic Forensics vous aide à détecter les éléments suspects et potentiellement malveillants. Il faut d’abord savoir ce qui se passe pour pouvoir prendre les mesures qui s’imposent. Collaboration étroite Le CSIRT collabore étroitement avec le Proximus CSOC (Cyber Security Operation Center). Les clients des
Managed Security Services bénéficient donc d’avantages supplémentaires : un client Proximus MSS peut demander au CSIRT d’examiner un incident détecté par le CSOC.
Atouts • Accès à une expertise complète et actualisée • Vous aide à respecter l’obligation de notifier les fuites de données dans les 72 heures (RGDP) • Reprise rapide des activités après un incident • Prise de mesures pour éviter qu’il ne se répète
Plus d’infos Contactez votre account manager ou envoyez un e-mail à cybersecurity@proximus.com
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VISION | Erwin Verstraelen, CIO chez AVEVE
“ N’importe quel budget est un budget IT”
Le rôle et l’impact de l’IT évoluent avec le secteur et les entreprises. Il y a cinq ans, AVEVE a réorganisé son département IT au niveau du groupe. Erwin Verstraelen, CIO, rapproche l’IT, plus axé sur l’architecture et la gestion de projets que sur l’aspect purement opérationnel, du cœur de l’organisation.
L’
origine d’AVEVE remonte à 1901, année de création du Comptoir d’Achat et de Vente (C.A.V) par des coopérants agricoles. AVEVE est aujourd’hui un groupe d’entreprises spécialisé dans l’agriculture et l’horticulture, la réception et la transformation céréalière, la vente d’engrais et de produits pour la protection des plantes, la production et la distribution d’aliments pour animaux. Le grand public connaît surtout AVEVE à travers ses 250 magasins de distribution, où l’entreprise met son expertise au service du consommateur. Également actif en France, en Allemagne et aux Pays-Bas, le groupe emploie 1.800 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires de 1,3 milliard d’euros.
Transformation En 2010, le département IT du groupe AVEVE a entamé une transformation radicale. “Les premières mesures en matière d’IT remontent aux années 60”, explique Erwin Verstraelen. “Au fil du temps et des acquisitions, un environnement très hétérogène s’est développé, avec une multitude de plateformes différentes.” Ce morcellement ne répondait plus aux besoins du marché actuel, très complexe et volatil. “Les anciennes structures disparaissent et la mondialisation perturbe les équilibres en place. La numérisation a le potentiel de modifier le modèle d’entreprise. Nous avons donc décidé d’adapter notre structure organisationnelle. C’est fondamental pour un groupe qui, ces dernières décennies, a évolué comme un ensemble de PME indépendantes.”
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Crédibilité et confiance Chez AVEVE, l’IT soutient directement la réalisation des objectifs stratégiques de l’entreprise. “Toute la transformation repose sur quatre grands programmes IT, qui représentent plus de quarante projets. Un défi énorme, d’autant qu’il faut le combiner avec les tâches opérationnelles quotidiennes. Dans ce contexte, une bonne collaboration avec des partenaires IT stratégiques est indispensable.” De manière générale, Erwin Verstraelen considère l’IT comme un moteur. “Il nous permet aussi de nous différencier”, poursuit-il. “Sans la technologie, il serait impossible de produire des aliments pour animaux adaptés aux besoins du client dans des délais courts, et d’en modifier constamment la composition.” Stabilité et tranquillité Grâce à l’IT, AVEVE se différencie aussi dans le service au consommateur, et en particulier dans l’élaboration d’une approche multicanal. “L’IT nous aide à mieux connaître nos clients, et donc à mieux positionner notre offre en fonction de leurs besoins concrets.” Grâce à l’analyse du big data, le groupe identifie les nouvelles opportunités. L’IT doit aussi leur offrir de la stabilité et de la tranquillité d’esprit. “La crédibilité et la confiance sont essentielles”, affirme Erwin Verstraelen. “Ces deux aspects font du département IT un conseiller privilégié pour l’organisation. Ce n’est que sur cette base qu’une entreprise peut évoluer et innover grâce à l’IT.”
Novembre 2016
Erwin Verstraelen
a étudié l’économie appliquée à l’université d’Anvers. Il débute en tant que consultant en organisation chez KBC. Il travaille ensuite comme architecte chez EMD et chez IBM en tant que consultant en management, où il s’occupe de la stratégie et de la transformation. En 2011, il devient CIO d’AVEVE. Erwin y dirige une équipe d’environ 80 collaborateurs. Il est président de CIOforum depuis 2015.
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VISION | Erwin Verstraelen, CIO chez AVEVE
Tout projet est un projet IT Lors de la création de son département central IT en 2011, le groupe a longuement réfléchi aux compétences dont il souhaitait disposer en interne. “L’IT est plus axé sur l’architecture et la gestion de projets que sur l’aspect opérationnel. Nous avons d’ailleurs confié nos centres de données à un partenaire externe. L’importance de l’IT ne cessera d’augmenter à l’avenir. Tout projet est un projet IT”, ajoute Erwin Verstraelen. “Et n’importe quel budget est un budget IT.”
“ Ma devise : dans la vie, on est confronté à des problèmes, des défis et des opportunités. Ces trois termes ont la même signification, la seule chose qui change, c’est notre état d’esprit.”
Moins de profils IT classiques Les nouvelles évolutions (cloud, internet mobile, big data, l’Internet of Things) facilitent l’exploitation de la technologie dans tous les aspects de la gestion d’une entreprise. Cela a aussi un impact sur la demande en profils IT spécifiques. “Comme notre département se positionne de plus en plus au cœur de l’organisation, nous recherchons désormais moins de profils IT classiques. Nous avons surtout besoin de chefs de projets et d’architectes, ce qui étend notre champ de recrutement. L’état d’esprit, la motivation et le bagage de base du candidat importent plus que tout. Le reste suit avec le développement interne et un coaching actif.”
4 conseils aux CIO
1
Coach plus que manager
“Le CIO est constamment en exploration. Il sait quand et pourquoi il part, mais jamais jusqu’où précisément. Au cours de ce voyage, l’entreprise, le marché et le contexte global évoluent. Le CIO doit donc à tout prix collaborer avec toutes les personnes impliquées. Il est un coach avant d’être un manager. Les collaborateurs créent ensuite la valeur ajoutée nécessaire en fonction de la mission et des objectifs.”
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Espace de développement
“N’intervenez pas trop, et évitez surtout le micromanagement. Le CIO est un peu la caisse de résonance du département. Si votre équipe comprend la répartition des rôles, vous accomplirez des miracles. L’équipe a une mission claire, mais c’est elle qui conçoit la solution. Les collaborateurs ont à la fois le plaisir de la liberté et le poids de la responsabilité. Le CIO consacre la majeure partie de son temps à l’organisation plutôt qu’au volet opérationnel, qui ne fait pas partie de ses tâches. Il se concentre sur la stratégie et la vision.”
3
Relativisez
“Le CIO n’est pas omniscient, il se pose aussi des questions. Avec un état d’esprit positif, vous pouvez cependant aller très loin. Ne voyez pas les choses comme un ‘problème’, mais comme ‘un défi’ ou ‘une opportunité’. Si cela se passe mal, gardez la tête froide. Le CIO doit avant tout avoir l’air serein. Ne perdez pas de vue vos objectifs à long terme.”
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Ne soyez pas obnubilé par la technologie
“L’IT évolue vite. Ce qui semble de la fiction aujourd’hui n’étonnera peut-être plus personne demain. N’oubliez cependant jamais l’aspect humain. Les gens ont besoin de temps pour assimiler les nouvelles technologies. Mais ce n’est pas la technologie qui détermine notre avenir, nous seuls avons ce pouvoir.”
Novembre 2016
SOLUTION | Tarifs de roaming réduits dans 72 pays
En avril, Proximus a considérablement baissé ses tarifs de roaming en Europe. La réduction s’applique désormais aussi dans une quarantaine d’autres pays. Autre nouveauté pour les collaborateurs disposant d’un GSM professionnel : une option de roaming prépayé pour leurs séjours à l’étranger.
Roaming prépayé illimité
pour les abonnements professionnels
B
ill shock n’est pas le nom d’un chanteur de rock des années 50, mais la ‘mauvaise surprise’ de l’utilisateur qui reçoit sa facture GSM après un séjour à l’étranger ! C’est une expérience très désagréable, admet Frédéric Van Robays, EBU Marketing Specialist Mobile Business chez Proximus. “Et nous voulons l’éviter à tout prix”, précise-t-il. “Les clients doivent pouvoir utiliser leur GSM en vacances sans craindre une mauvaise surprise à leur retour. En avril, nous avons donc réduit nos tarifs de roaming de 70 % en Europe. Cette baisse des tarifs concerne désormais 40 nouveaux pays, dont les USA, le Canada, la Turquie, le Maroc, l’Indonésie… Ce sont nos 72 grandes destinations, c’est-à-dire les pays dans lesquels se rendent plus de 80 % de nos clients. La liste complète est disponible sur notre site.”
Le forfait : encore plus avantageux “Malgré la baisse importante des tarifs et le nombre croissant de pays dans lesquels ils sont valables, l’activation d’un www.proximus.be/one
forfait optionnel reste plus intéressante pour la plupart des clients qui partent à l’étranger”, souligne Frédéric Van Robays. “Avec Travel Passport, par exemple, vous avez 200 minutes d’appel, 200 SMS et 200 MB de surf dans 72 pays pour douze euros à peine. Ce n’est pas cher payé pour une option qui vous apporte une telle tranquillité d’esprit. Et pour ceux qui en veulent encore plus, il existe bien entendu des forfaits plus volumineux.”
Abonnement professionnel Autre nouveauté chez Proximus : Travel Passport Credit. “Cette option est destinée aux collaborateurs qui disposent d’un GSM professionnel”, poursuit Frédéric Van Robays. “Généralement, ces appareils sont bloqués à l’étranger, parce que l’employeur ne veut pas en supporter les coûts. Mais cela signifie aussi que le collaborateur ne peut pas utiliser son smartphone en vacances.” Pour résoudre ce problème, l’employeur peut créer un ‘compte prépayé’ qui permet aux collaborateurs d’utiliser leur GSM à des fins privées à l’étranger. Frédéric
Van Robays : “Il suffit de se connecter sur MyProximus. Le collaborateur crédite luimême son compte d’un certain montant avec sa carte de crédit ou via PayPal. Ce montant lui sert alors de budget roaming. Seul l’employeur peut autoriser l’activation du roaming prépayé.”
Atouts • Tarifs de roaming fortement réduits • Valables dans 72 pays à travers le monde • Frais de roaming en formule prépayée ou au forfait • Le collaborateur utilise son GSM professionnel à ses frais lorsqu’il est à l’étranger
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SCOOP | Équipements à la une iPhone 7
Un excellent outil encore amélioré ! Le nouvel iPhone 7 (Plus) a les mêmes dimensions que son prédécesseur, mais il se décline désormais en noir, argent, or et or rose. La prise jack 3,5 mm disparaît. Vous utiliserez désormais des oreillettes sans fil compatibles avec la prise Lightning ou des écouteurs classiques avec l’adaptateur fourni. L’iPhone 7 est doté de 32, 128 ou 256 Mo de stockage, d’un nouveau processeur A10 Fusion beaucoup plus rapide et de la nouvelle version iOS 10. Le bouton home a fait peau neuve et un second haut-parleur sur la face extérieure améliore le son stéréo. Le dernier né d’Apple intègre un double capteur photo avec double zoom optique (iPhone 7 Plus). Il est étanche à l’eau et à la poussière conformément à la norme IP67. Processeur : Quad-core A10 Fusion Système d’exploitation : iOS 10 Mémoire : 2 GB RAM; 32, 128 ou 256 Mo de stockage Type d’écran : 4,7” IPS LCD
Résolution : 750 x 1334 pixels Dimensions : 138 x 67 x 7 mm Poids : 138 g Connexion : 4G LTE, WiFi 802.11ac dual-band, NFC Bluetooth : 4.2
Appareil photo : 12 MP avec autofocus, 2x zoom optique (iPhone 7 Plus), LED flash, enregistrement vidéo en 4K, stabilisation optique Extra : étanche à l’eau et à la poussière conformément à la norme IP67, caméra supplémentaire avec lentille téléphoto (iPhone 7 Plus), hautparleurs stéréo
Le nouvel iPhone étanche est équipé d’un processeur plus rapide et d’un nouveau système d’exploitation. À l’extérieur, le double capteur photo (iPhone 7 Plus) et le haut-parleur supplémentaire retiennent l’attention. Sony Xperia E5
Un milieu de gamme compétitif Le Sony Xperia E5 est un appareil milieu de gamme disponible en noir ou en blanc. Pour rester compétitif sur un marché concurrentiel, Sony a doté ce smartphone, qui tourne sous Android 6, de très nombreuses fonctionnalités. Ainsi, la batterie de 2700 mAh est suffisamment puissante pour tenir deux jours et l’écran tactile dispose d’un multitouch 4 doigts. L’appareil photo de 13 MP offre une qualité remarquable et inattendue pour cette gamme de prix. De plus, la caméra frontale affiche une résolution de 5 MP. Le téléphone supporte les cartes microSD jusqu’à 256 Mo, ce qui permet de filmer et de stocker sans problème toute sa collection audio.
Processeur : Quad-core Cortex 1.3 GHz Système d’exploitation : Android 6.0.1 Mémoire : 1,5 Mo RAM ; 16 Mo stockage, fente microSD (jusqu’à 256 Mo) Type d’écran : 5” IPS
Résolution : 720 x 1280 pixels Dimensions : 144 x 69 x 8 mm Poids : 140 g Connexion : 4G LTE, WiFi802.11n, NFC Bluetooth : 4.1
Appareil photo : 13 MP avec autofocus, LED flash Extra : verre résistant aux rayures, valeur DAS classe B
Le Sony Xperia dispose d’une excellente batterie et d’un appareil photo puissant de 13 MP.
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Novembre 2016
Dossier
Le recrutement dans l’IT La parole à l’expert
Wim Ravijts, Head of IT Planning & Delivery chez AXA Banque et professeur de Project Risk Management à l’EHSAL Management School : “Le collaborateur IT doit travailler aussi bien avec ses collègues qu’avec des partenaires externes.”
18 Sur un marché du travail tendu, trouver toutes les compétences requises chez une seule personne est difficile… 90 minutes
À propos de la recherche des bons collaborateurs IT.
20 … les qualités techniques pures font place à la vision, la collaboration et l’innovation. Interview
Frieder De Borger, Director Talent & Development Center chez Proximus, aborde la formation des collaborateurs Proximus.
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DOSSIER | L a parole à l’expert : Wim Ravijts, Head of IT Planning & Delivery chez AXA Banque, professeur en Project Risk Management à l’EHSAL Management School
“ La connaissance pure de l’IT n’est pas le premier critère de sélection” La collaboration entre l’entreprise et l’IT a fortement évolué ces dernières années, donnant lieu à une nouvelle vision du département informatique et du profil idéal de ses collaborateurs. Ceux-ci ne sont plus seulement des techniciens purs, ils doivent aussi avoir des aptitudes sociales et l’esprit d’initiative.
P
our modifier son approche, une entreprise peut commencer par recruter de nouveaux collaborateurs. La plupart des informaticiens actuels ont fréquenté les bancs de l’école dans les années 1980 et 1990. À l’époque, l’entreprise et son département IT coexistaient, mais n’avaient pas de lien réel. Ces collaborateurs IT ont déjà connu toute une évolution : de l’IT en tant qu’unité séparée à l’interaction continue que nous connaissons aujourd’hui, où l’entreprise et l’IT collaborent au sens premier du terme.”
Gestion de projet efficace “La cocréation est devenue une réalité. Les compétences exigées aujourd’hui sont totalement différentes de celles demandées il y a vingt ans. De plus, il existe désormais tellement de domaines spécialisés qu’une entreprise ne peut plus disposer de ses propres experts à tous les niveaux. Le collaborateur IT doit donc être capable de collaborer avec les autres travailleurs de l’entreprise, mais aussi avec diverses parties extérieures. Il est essentiel qu’il puisse gérer et orienter 18
correctement les experts externes. L’importance d’une gestion de projet efficace se fait de plus en plus sentir.”
Approche axée sur le client “Plus que jamais, l’IT doit évoluer avec les souhaits de l’utilisateur final et évaluer correctement ses exigences, ses besoins et ses attentes. L’IT a profondément évolué : d’une approche interne axée sur le produit à une approche externe axée sur le client. De nouvelles compétences sont donc nécessaires, et en particulier de très bonnes compétences personnelles. On demande aujourd’hui au collaborateur IT d’avoir l’esprit d’entreprise. Selon moi, les collaborateurs IT pourraient prendre encore plus d’initiatives. En tant qu’employeur, vous voulez surtout que vos collaborateurs exploitent tous leurs talents. Votre but est de les inciter à progresser constamment.” S’adapter à la culture d’entreprise “Les entreprises d’autrefois étaient très hiérarchisées. Une approche que la jeune génération ne connaît plus et qui ne pourra donc pas la freiner. Les nouveaux collaborateurs ont un nouveau rôle à jouer. Ils sont le moteur du changement, ils font bouger les choses. Je suis réellement convaincu que vous pouvez créer cette nouvelle dynamique en recrutant de manière très ciblée les jeunes collaborateurs dont vous avez besoin. L’enseignement peut aussi y contribuer. Les universités et les hautes écoles mettent encore beaucoup l’accent sur la connaissance. Est-ce vraiment ce que les entreprises recherchent chez un nouveau collaborateur ? Chez AXA Banque, je constate qu’on cherche avant tout des
personnes qui ont des affinités avec le monde de la finance, des économistes et des ingénieurs commerciaux, mais aussi des spécialistes de la communication. Les connaissances informatiques pures ne sont pas notre premier critère, nous sommes plus attentifs aux aptitudes sociales, à la capacité d’adaptation à notre culture d’entreprise et à l’esprit d’entreprise.”
Compétences personnelles “Autrefois, on faisait un choix d’études concret : on suivait alors une formation au terme de laquelle on était prêt à exercer un métier. Ce n’est pratiquement plus le cas aujourd’hui. L’employeur ne s’intéresse pas qu’au diplôme ; les étudiants doivent également s’en rendre compte. La prise de conscience est en train de se faire. L’enseignement peut y contribuer, en misant par exemple davantage sur le développement des compétences personnelles, via le travail collectif notamment.” Flexibilité “Si les compétences IT proprement dites ne sont plus le premier critère de recrutement, elles restent évidemment importantes. L’employeur évalue le collaborateur dans son ensemble.Ce dernier a donc besoin de connaissances informatiques autant que de compétences sociales. La flexibilité est essentielle : des collaborateurs qui, aujourd’hui et demain, veulent apporter quelque chose à l’entreprise, peu importe la direction qu’elle choisira. C’est dans ce type de personnes qu’une entreprise investira volontiers.”
Novembre 2016
“ L’IT a évolué d’une approche interne axée sur le produit à une approche axée sur le client.”
Wim Ravijts est Head of
IT Planning & Delivery chez AXA Banque. Il est également professeur en Project Risk Management à l’EHSAL Management School.
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DOSSIER | 6 managers autour de la table
À la recherche de
nouveaux spécialistes IT
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Les départements IT vivent une époque passionnante. D’une part, ils doivent s’adapter aux nouvelles technologies et, d’autre part, ils doivent répondre aux besoins du business en matière de solutions innovantes. Comment une entreprise recrute-t-elle les bons collaborateurs pour y parvenir ? Où les trouve-t-elle et qui se charge de les former ?
Novembre 2016
Participants
Le magazine One a invité 6 managers du monde belge des affaires à une table ronde sur le staffing.
Robert De Maere
Telecom Manager de Havenbedrijf Antwerpen “ Dans les années 1980, la formation IT était purement axée sur la technologie. Il n’était pas question de soft skills. De nos jours, le marché demande les deux.”
Jeroen Franssen
Expert Talent & Labour Office HR Force chez Agoria “ Chaque entreprise doit identifier les compétences IT qu’elle possède, celles qu’elle doit développer en interne et celles qu’elle doit rechercher sur le marché.”
Sandra Schuerewegen
CEO de Brunel Belgium “ Il serait utile de regrouper diverses orientations dans l’enseignement pour faire travailler les étudiants dans des équipes interdisciplinaires.”
Francis Vos
Chef du département IT à la Hogeschool PXL Hasselt “ Il est important que l’enseignement et les entreprises parviennent ensemble à une approche intégrée de la formation IT.”
Hilde Boschmans
Chief HR Officer chez Esas “ Dans les offres d’emploi spécifiques à l’IT, les compétences technologiques demeurent la première exigence. Les spécialistes IT doivent donc élargir et actualiser constamment leurs connaissances.”
Wim Ravijts
Head of IT Planning & Delivery chez AXA Banque et professeur de Project Risk Management à l’EHSAL Management School “ Les entreprises subissent une transformation dont le moteur est l’IT. Dans ce contexte, il faut avant tout des professionnels créatifs et capables d’inspirer.”
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DOSSIER | 6 managers autour de la table
“Il est important que l’enseignement et les entreprises se rapprochent le plus possible, l’étudiant peut ainsi voir en quoi consiste le travail d’un professionnel.” – Francis Vos, Chef du département IT à la Hogeschool PXL Hasselt
E
n résumé, les entreprises attendent actuellement des informaticiens qu’ils sachent tout faire. “Il y a une demande très claire de profils IT techniques”, explique Sandra Schuerewegen, CEO de Brunel (entreprise spécialisée en Project Sourcing). “Parallèlement, les entreprises demandent aussi des soft skills très développées.” Les spécialistes IT doivent être orientés clients et pouvoir collaborer avec tout le monde. “On ne regarde plus seulement le QI de la personne, mais aussi son QE”, indique Robert De Maere, Telecom Manager de Havenbedrijf Antwerpen. “L’employeur veut avant tout savoir ce qu’un candidat peut lui offrir.” Et ce n’est pas nécessairement écrit sur son diplôme ou son CV.
Développement Cette évolution induit un changement sur le marché du recrutement. “Les entreprises ont besoin de spécialistes pour répondre aux questions actuelles, par exemple en matière de big data et d’Internet of Things”, affirme Jeroen Franssen, Expert Talent & Labour Officer HR Force chez Agoria. “De nos jours, il est préférable de ne pas tout miser sur le recrutement d’un profil trop spécifique. Mieux vaut se faire une idée du candidat et de son potentiel, pour ensuite lui permettre de se développer.” Investir dans la formation et le développement des spécialistes IT permet à l’entreprise de se démarquer.
Votre avis nous intéresse ! Envie de réagir à ce débat ? Rendez-vous sur www.proximus.be/one ou tweetez @ProximusEnt
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Rapprochement entre l’enseignement et les entreprises Au niveau de l’organisation du travail, la notion d’emploi fixe est progressivement remplacée par la notion de rôles. “C’est pourquoi il est important que l’enseignement et les entreprises se rapprochent le plus possible”, explique Francis Vos, Chef du département IT de la Hogeschool PXL Hasselt. “Dans cette optique, notre enseignement s’inscrit dans un concept de communauté, auquel les entreprises peuvent participer. Nous possédons une grande salle dédiée aux projets sur le campus Corda, où les étudiants et les entreprises peuvent collaborer sur des
projets concrets. L’étudiant peut ainsi voir en quoi consiste le travail d’un professionnel.” L’important est de créer un échange qui permette aussi aux entreprises de découvrir les nouvelles technologies et d’identifier les tendances. “Nous faisons de même au sein de l’entreprise”, explique Wim Ravijts, Head of IT Planning & Delivery chez AXA Banque et professeur de Project Risk Management à l’EHSAL Management School. “Grâce au reverse monitoring, nous permettons aux jeunes collaborateurs de partager leur expérience des nouvelles technologies avec les informaticiens plus âgés.” L’enseignement a un rôle à jouer, mais les entreprises doivent aussi continuer à investir dans la formation des travailleurs. “Dans ce contexte, il convient d’anticiper ce que le collaborateur attend de l’entreprise”, selon Jeroen Franssen. “Il faut donner aux personnes qui cherchent des perspectives et veulent se développer la possibilité de le faire.”
Investissement personnel Est-ce la bonne façon de voir les choses ? Devons-nous accepter que l’enseignement façonne 70 % du profil d’un candidat et que l’entreprise se charge des 30 % restants ? “Je n’en suis pas convaincu”, déclare Wim Ravijts. “En matière d’enseignement, notre pays fait toujours partie du top. Sur le plan des connaissances, tout va bien. Mais les entreprises demandent aussi à leurs collaborateurs d’être créatifs et d’avoir l’esprit d’entreprise. Et l’enseignement pourrait peut-être accorder plus d’attention à cet aspect.” Car les collaborateurs créatifs apporteront non seulement des solutions aujourd’hui, mais aussi demain. Dans différents projets, nous constatons que les jeunes diplômés ne disposent pas encore des connaissances adéquates pour travailler de manière indépendante. Nous prévoyons alors un parcours de formation qui leur permet de combler leurs lacunes grâce à des formations techniques et un coaching sur le terrain. Dans ce contexte, nous passons toujours par une formation professionnelle individuelle”, explique Hilde Boschmans, Chief HR Officer chez Esas, fournisseur Novembre 2016
de services ICT. Lors du recrutement, c’est surtout l’attitude du candidat qui fait la différence. “Ses lacunes en IT peuvent être comblées plus tard”, ajoute Hilde Boschmans. “Ensuite, il est toujours important que le collaborateur continue d’affiner ses connaissances.”
Réflexion collective Cette attitude modifie fondamentalement l’image du spécialiste IT. Auparavant, ce dernier recevait une formation technique poussée. De nos jours, il doit être plus proche du client, bien connaître les besoins du business et proposer des solutions innovantes. Sur un marché du travail tendu, il n’est cependant pas simple de trouver toutes ces caractéristiques chez une seule personne. La solution réside donc dans la collaboration. “Les collaborateurs du business ne connaissent pas toujours bien les possibilités offertes par les nouvelles technologies”, explique Robert De Maere. “C’est pourquoi nous organisons régulièrement des ateliers auxquels nous invitons les collègues d’autres services – finance, entretien, juridique, etc. – pour aborder des thèmes tels que l’IoT ou la chaîne de blocs. Nous réfléchissons ainsi ensemble dans un esprit d’ouverture. Ce contact entre le business et l’IT permet l’émergence de nouvelles idées.” Donner envie aux jeunes Selon Agoria, au moins 9.000 emplois dans l’IT sont vacants à l’heure actuelle en Belgique. Les entreprises continuent à investir dans l’IT et l’automatisation. Le nombre d’offres d’emploi devrait donc continuer à augmenter. Depuis 2012, le nombre d’étudiants en IT dans les hautes écoles a sensiblement augmenté, mais c’est encore loin d’être suffisant pour répondre à la demande des entreprises. “Les entreprises devraient sans doute prendre plus d’initiatives pour montrer les possibilités de l’IT aux plus jeunes”, selon Sandra Schuerewegen. “Nous devons donner envie aux jeunes et leur montrer que l’IT peut véritablement leur permettre d’exprimer leur créativité.” En attirant plus de jeunes dans les formations IT, les entreprises trouveront www.proximus.be/one
bientôt plus facilement les compétences qu’elles recherchent sur le marché de l’emploi. “Dans nos formations, nous insistons aussi sur l’importance du facteur humain”, explique Francis Vos. “Les nouveautés apportées aux filières technologiques et scientifiques permettent de former des professionnels capables de résoudre des problèmes et d’apporter un changement en se servant de la technologie comme levier.” Car c’est bien là le plus important : ce n’est pas la technologie qui change le monde, mais les hommes et les femmes qui l’utilisent.
Conclusion Il faut se rendre à l’évidence : il n’existe probablement pas de spécialiste IT qui connaisse à fond l’ensemble des technologies et possède en même temps d’excellentes aptitudes sociales. Même si l’enseignement et les entreprises font de leur mieux pour harmoniser l’offre et la demande, l’approche de l’IT est appelée à évoluer pour devenir une recherche commune de solution impliquant différentes personnes et différents rôles.
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DOSSIER | Interview de Frieder De Borger, Director Talent & Development Center chez Proximus
Un trajet d’apprentissage continu qui soutient la mobilité interne Les entreprises font sans cesse face à de nouveaux défis. Dans le monde de la technologie, tout évolue très vite. Du cloud et du big data, nous allons vers les voitures connectées et les villes intelligentes. Comment l’entreprise peut-elle s’adapter à ces changements ? Frieder De Borger, Director Talent & Development Center chez Proximus nous l’explique.
Director Talent & Development Center chez Proximus, Frieder De Borger a étudié la psychologie organisationnelle à la KU Leuven. Ces dix dernières années, il a occupé plusieurs fonctions RH chez Proximus. Il a notamment dirigé les départements Recruitment & Mobility et Learning & Development.
“ Une organisation doit montrer qu’elle apprécie les efforts consentis par ses collaborateurs pour se développer constamment.” 24
Comment préparer la culture d’une entreprise à cette évolution ? “Chez Proximus, la collaboration, la flexibilité et la responsabilité sont au cœur de notre culture Good to Gold. Nous misons aussi beaucoup sur la création d’espaces pour entreprendre, tester de nouvelles idées et apprendre. Notre stratégie consiste à créer un environnement d’apprentissage solide. Nous confions la régie au collaborateur : il ou elle est responsable de son parcours. Nous l’encourageons à poursuivre son développement, le tout dans un climat d’apprentissage positif. Une organisation doit montrer qu’elle apprécie les efforts consentis par ses collaborateurs pour se développer constamment.” Comment l’organisation soutientelle le trajet d’apprentissage ? “Nous assistons à une forte croissance de l’apprentissage digital. Le collaborateur moyen privilégie les trajets mixtes qui conjuguent formation numérique et formation classique. La culture de l’apprentissage évolue très vite. Nous ajoutons sans cesse du contenu digital à notre portail d’apprentissage. Nous croyons beaucoup au potentiel des MOOC (Massive Open Online Courses). Ces formations en ligne, basées entre autres sur des cours vidéo, des articles et des blogs, présentent un grand avantage : le collaborateur peut traiter la matière à son rythme. Toutes ces formes d’apprentissage digital constituent un levier crucial pour façonner l’ADN numérique de l’organisation.” L’apprentissage digital est-il avant tout un trajet individuel ou plutôt collectif ? “La dynamique de groupe est très importante. Nous croyons en la force de l’apprentissage en communauté. Notre rôle est de faciliter le partage de connaissances entre collaborateurs. Pour cela, nous contribuons activement au développement de communautés dans Novembre 2016
l’organisation. Nous proposons des plateformes virtuelles (comme SharePoint et diverses apps d’apprentissage) où les collègues peuvent partager leurs connaissances et leur expérience. Le collaborateur peut s’intégrer dans plusieurs communautés. C’est justement la force de cette approche, surtout dans une grande organisation comme Proximus. Nous organisons aussi des discovery tours, où nous emmenons nos collaborateurs dans des villes et régions qui misent sur l’innovation. Ces initiatives nous donnent un nouveau regard sur la manière dont une entreprise peut s’adapter à l’évolution technologique rapide.”
Quel est le résultat de tous ces apprentissages dans votre environnement de travail ? “Notre approche se traduit notamment par une grande mobilité interne. Près de 70 % de nos postes vacants sont pourvus en interne. Plus de 40 % de la mobilité interne a lieu entre différentes divisions. Lors du recrutement, nous sommes surtout attentifs à la mentalité évolutive, l’attitude, le potentiel et la soif d’apprendre. Si tous ces aspects sont présents, le fait que le candidat ne corresponde au profil souhaité qu’à 60 ou 80 % n’est pas forcément un problème. Le reste s’apprend via des formations individuelles. Comment les nouveaux collaborateurs sont-ils recrutés chez Proximus ? “Nous recrutons environ 400 nouveaux collaborateurs par an. En tant qu’employeur, nous développons donc une image forte qui a des répercussions positives aussi bien à l’intérieur de l’entreprise qu’à l’extérieur. En fin de compte, nos collaborateurs sont les principaux ambassadeurs de la société. C’est à travers eux que nous faisons passer notre message. Ce sont eux qui nous apportent la plupart des candidats potentiels. Et nous en sommes très fiers. Nous recrutons aussi via notre site web ou via LinkedIn. Enfin, nous misons sur la collaboration avec les universités et hautes écoles, notamment par le biais des stages que nous proposons.” www.proximus.be/one
Spécialistes IT Pour 52 % des entreprises, le manque de compétences IT est un obstacle
4,4% En Belgique, seuls 4,4 % des travailleurs sont des spécialistes IT
22,3%
52%
22,3 % du chiffre d’affaires des entreprises belges provient de l’e-commerce
Spécialistes IT En 2014, la Belgique comptait 199.700 spécialistes IT (4,4 % de l’emploi total). 7 sur 10 sont diplômés de l’enseignement supérieur et un tiers est âgé de moins de 35 ans. Entreprises En 2015, 22,3 % du chiffre d’affaires des entreprises belges provenaient de l’ecommerce. 43,1 % des entreprises effectuent des achats
électroniques. 46 % de celles qui ont recruté du personnel IT ont eu des difficultés à pourvoir les postes. 68 % des grandes entreprises ont organisé des formations pour leurs spécialistes IT et 75 % ont organisé des formations pour permettre à leur personnel d’améliorer ses compétences en IT. Source : ‘Baromètre de la société de l’information (2016)’ du SPF Économie, P.M.E., Classes moyennes et Énergie.
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EN PRATIQUE | Proximus relie tous les sites de Carrefour en Belgique
Les magasins et entrepôts de Carrefour en Belgique sont en contact permanent avec le siège à Bruxelles. Ils peuvent compter sur la stabilité et la disponibilité du réseau Proximus. Les sites les plus critiques sont connectés via la fibre optique.
L’importance de la connectivité ne cesse d’augmenter
C
es quinze dernières années, Jean-Marc Vanhove a vu le réseau devenir de plus en plus important chez Carrefour. “Pendant longtemps, une connexion ISDN suffisait pour le traitement groupé des données”, expliquet-il. “En 2000, nous étions l’une des premières entreprises à passer au MPLS pour être en contact 24h/24 avec le siège.” Au fil des années, la nécessité de posséder une connexion réseau disponible et performante n’a fait qu’augmenter. “De nouveaux besoins sont apparus”, explique Jean-Marc Vanhove. “Les entrepôts et les points de vente s’appuient beaucoup sur la liaison avec le siège. De plus, nous effectuons de nombreuses ventes via des plateformes en ligne dans les magasins, comme les produits de la Loterie Nationale et les cartes de téléphone.” De manière générale, le besoin de bande passante n’a cessé de croître, notamment pour les communications vocales, la vidéo, les hotspots pour les clients, le wi-fi pour les collaborateurs, etc.
Propriétaire des réseaux Proximus a examiné le cahier des charges de Carrefour et a soumis une proposition basée sur la fibre optique, le DSL et les connexions mobiles. “Plusieurs éléments ont joué en faveur de Proximus”, indique Jean-Marc Vanhove. “Ils offrent non seulement les services, mais sont aussi propriétaires des réseaux. La taille de l’entreprise était aussi importante. Nous cherchions un partenaire qui puisse se charger sans problème du déploiement.” Enfin, les conditions opérationnelles n’étaient pas sans importance non plus. “Proximus nous propose davantage de services et un meilleur SLA pour un prix moins élevé que notre solution réseau précédente.” Le cœur de l’entreprise Concrètement, tous les Hypermarchés et entrepôts de Carrefour, ainsi que le siège, sont connectés au réseau en fibre optique de Proximus, avec une connexion en
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cuivre comme back-up. Les Markets et Express sont reliés par VDSL ou ADSL, avec la 3G ou la 4G en backup. “Proximus mise beaucoup sur le service”, ajoute Jean-Marc Vanhove. “L’entreprise s’est montrée très efficace lors de la migration, avec soixante installations par semaine.” Tout le processus a été préparé minutieusement. “Tout s’est déroulé en étroite concertation et selon un planning rigoureux.” Ce souci du détail était d’ailleurs indispensable, car le projet touchait au cœur de l’entreprise. “La connexion entre le siège, les magasins et les entrepôts est particulièrement critique pour l’entreprise. Presque tout passe par le réseau : données de caisse, e-mails, informations sur les prix, commandes, surveillance vidéo, etc.”
Plus de bande passante, plus d’applications Le passage à la fibre optique a permis à Carrefour d’augmenter sensiblement sa bande passante. “Nous pouvons ainsi utiliser plus d’applications”, explique Jean-Marc Vanhove. “Une grande partie de la téléphonie va sans doute passer par le réseau. Il en va de même pour la télévision digitale et l’affichage numérique dans les magasins.” Auparavant, Carrefour se heurtait trop vite aux limites du réseau. “Maintenant, le réseau en fibre optique garantit la bande passante pour la plupart des sites critiques. Le réseau est particulièrement stable et fiable. À l’avenir, il pourra accueillir de nombreux autres services.”
À propos de Carrefour
Avec 11.500 collaborateurs et 750 magasins, Carrefour est un des plus grands distributeurs de Belgique. L’entreprise accueille 650.000 clients tous les jours. Trois quarts des ménages belges effectuent des achats chez Carrefour au moins une fois par an.
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“La connexion entre le siège, les magasins et les entrepôts est particulièrement critique. Presque tout le fonctionnement du magasin passe par le réseau.”
Jean-Marc Vanhove
a commencé sa carrière chez Gecotec, qui était à l’époque le fournisseur de services IT de GIB Group. Il est ensuite devenu Network & PC Unit Manager chez GB. Depuis 2004, il est LAN & Telecom Domain Manager chez Carrefour Belgium.
Atouts • Des connexions réseau hautement disponibles, stables et fiables • La fibre optique garantit la bande passante pour la plupart des sites critiques • Solution d’avenir : un environnement réseau performant pour les nouvelles applications
Plus d’infos Contactez votre account manager. Voulez-vous lire plus de témoignages clients ou apparaître dans One ? Surfez sur www.proximus.be/one
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SOLUTION | Visioconférence via des huddle rooms économiques
Une collaboration agréable et productive est bien compris. C’est pourquoi la NCI Agency, la NATO Communications and Information Agency et agence interne de l’OTAN, a déployé la visioconférence pour ses collaborateurs.
Une ‘huddle room’ est une petite salle permettant d’organiser des réunions dans d’excellentes conditions. Ces locaux sont souvent équipés de la technologie nécessaire aux visioconférences avec des collègues ou des partenaires (inter)nationaux. D’ici 2019, l’utilisation de la visioconférence devrait augmenter de 400 %.
T
o huddle’ signifie ‘se réunir en petit comité pour discuter’ : cette définition décrit parfaitement la fonction des ‘huddle rooms’. De plus en plus d’entreprises utilisent des petites salles de réunion pour quatre ou cinq personnes, munies d’appareils de visioconférence permettant de communiquer facilement à distance. L’an dernier, le nombre de huddle rooms équipées d’installations fixes de visioconférence a même doublé, passant de 10 à 20 %.
Économies À ne pas confondre avec la grande salle de réunion traditionnelle équipée d’une installation audiovisuelle, la huddle room est bien plus petite et économique. Vous n’y trouverez ni stores motorisés, ni écrans enroulables, ni installations sonores et de domotique onéreuses. Dans cette pièce, la visioconférence est préférée à la webconférence. La nuance est plus que sémantique. La webconférence permet la collaboration sur un 28
même projet et facilite le partage de documents et de fichiers entre les participants. Avec la visioconférence, l’accent est mis sur la très haute qualité de la vidéo pour favoriser une expérience aussi réaliste que possible et créer une ambiance intimiste. L’idéal pour se réunir et partager éventuellement des documents.
Langage corporel Dans une huddle room, les échanges se font entre quelques personnes seulement, ce qui favorise la productivité. En outre, cette salle offre aussi tous les autres avantages de la réunion virtuelle : vous pouvez entrer en contact très rapidement avec d’autres personnes sans devoir vous déplacer, ce qui est à la fois économique et écologique. Une visioconférence de qualité contribue également à la communication entre des personnes de nationalités différentes. L’excellente qualité de la vidéo permet à elle seule de décrypter le langage corporel des participants et d’évaluer si le message
Solution hybride Proximus perçoit également l’augmentation de la demande en huddle rooms. Sur le plan de la connexion (connectivité), la huddle room ne diffère pas tellement d’une salle de visioconférence classique. La connexion vidéo peut être établie via le réseau interne de la société (p. ex. vers un site étranger) ou via internet (dans le cas d’une réunion avec un client ou un fournisseur). Naturellement, une solution hybride est également possible : un réseau privé auquel le client peut accéder via internet. Accessibilité Grâce à l’utilisation des huddle rooms, vos collaborateurs peuvent accéder plus facilement à la visioconférence. Cette solution peut non seulement être utilisée par le management, mais aussi par le personnel.
Atouts • Réunions en petit comité avec une vidéo de haute qualité et un budget limité •C ommunication simple et avantageuse à distance • Hausse de la productivité et de l’implication •C ommunication visuelle optimale via le langage corporel
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SCOOP | Apps utiles et IoT Proximus Push-to-Talk (PTT)
Un walkie-talkie pour smartphones Proximus lance Push-to-Talk, une alternative moderne au walkie-talkie toujours très utilisé dans les entreprises de construction, les entrepôts logistiques et les sociétés de taxis. L’app permet de parler immédiatement avec une ou plusieurs personnes. Proximus PTT nécessite un smartphone récent (iPhone ou Android) – éventuellement un modèle renforcé – et un abonnement data Proximus. Les communications ne passent pas par le réseau radio, mais par le réseau 3G/4G ou le wi-fi. Cela permet entre autres de lancer une conversation simultanée sur plusieurs chantiers, qui seraient inaccessibles avec un walkietalkie classique. Il n’est donc plus nécessaire de placer des antennes sur un chantier pour amplifier le signal. Les appels sont gratuits, dans les limites du volume de données. Dans le cadre d’une utilisation intensive (min. 8 heures par jour), 200 MB par mois suffisent. Il existe une version de base et une version professionnelle : celle-ci permet une gestion centralisée des groupes de discussion et de localiser les utilisateurs. Les administrateurs peuvent même prendre le contrôle d’une conversation.
Avec le Proximus Push-to-Talk, plusieurs destinataires peuvent suivre une conversation.
Workflow
Créer des processus efficaces n’a jamais été aussi facile Workflow est une app iOS qui automatise toutes sortes d’actions quotidiennes. Vous pouvez par exemple charger automatiquement vos nouvelles photos sur Dropbox, envoyer des mémos vocaux à Evernote ou convertir une page web en PDF. Workflow est beaucoup plus puissante qu’IFTTT (if this then that) : elle supporte jusqu’à 20 actions par processus et collabore avec 150 apps. L’outil comporte aussi une bibliothèque d’exemples qui illustrent comment d’autres gèrent certaines tâches. Vous pouvez attribuer aux processus que vous avez créés une couleur et une icône spécifiques, puis les enregistrer sur l’écran de démarrage afin de les lancer facilement. Workflow a également une app iWatch qui permet de lancer des processus sur votre iPhone ou iPad et d’afficher le résultat en un rien de temps.
Workflow automatise tout d’une façon utile.
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EN ÉQUIPE | Herman De Prins, CIO of the Year 2016 et CIO chez UCB
“ Chez nous, la technologie est omniprésente” Vous imaginez encore des scientifiques en blouses blanches en train de mélanger des liquides dans des éprouvettes ? Si une partie de la recherche se déroule encore de la sorte, le développement de nouveaux médicaments passe désormais aussi par l’IT et la technologie. Explications d’Herman De Prins, le tout nouveau CIO of the Year 2016 et CIO chez UCB.
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e la comptabilité et du marketing aux divisions qui développent de nouveaux médicaments, ici, la technologie est omniprésente”, explique Herman De Prins. “Dans nos labos, chaque expérience est captée électroniquement. C’est la seule manière d’approfondir notre compréhension des données. Le big data et l’analyse des données jouent un rôle essentiel à cet égard. Nous utilisons aussi des centaines d’applications scientifiques, par exemple pour la conception de médicaments assistée par ordinateur. Pour ces applications, le cloud et le calcul de haute performance sont aussi importants.” Depuis quelques années, l’utilisation de la technologie va encore plus loin. Lors des études cliniques, nous introduisons des capteurs et des dispositifs portables avec des applications pour les patients. “Nous pouvons ainsi générer des données supplémentaires qui sont fournies par le capteur ou introduites par le patient. Cela nous donne une meilleure idée de la manière dont le patient vit sa maladie.”
Y a-t-il un ordinateur dans la salle ? Le domaine de l’e-santé évolue rapidement. Des ordinateurs poseront-ils un jour des diagnostics ? “Le médecin aura toujours le dernier mot, mais on se fiera de plus en plus aux ordinateurs. Le diagnostic d’un docteur s’appuie sur ses études, sur les formations qu’il a suivies et sur son expérience pratique. Un système d’intelligence artificielle qui aurait accès aux données cliniques pourrait tirer des conclusions en se basant sur les informations de millions de patients. Il serait idiot de ne rien en faire.” Le département IT d’UCB compte environ 240 personnes. “Nous avons des profils très différents”, explique Herman De Prins. “Des spécialistes en infrastructure, des architectes SAP et, de plus en plus, des spécialistes du numérique et des scientifiques des données. Ces personnes sont encore difficiles à trouver, mais nous parvenons à les attirer, notamment grâce à la bonne réputation d’UCB.”
À propos d’UCB
UCB (www.ucb.com) est une société biopharmaceutique qui se consacre à la recherche et à l’élaboration de solutions et de médicaments innovants pour transformer la vie des patients souffrant de maladies graves du système immunitaire ou du système nerveux. L’entreprise emploie plus de 7.500 personnes dans quelque 40 pays et a généré un chiffre d’affaires de 3,9 milliards euros en 2014. UCB est cotée sur le marché Euronext de Bruxelles.
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Tâter le terrain Pour Herman De Prins, son style de management consiste à déléguer sainement. “Il y a une hiérarchie, mais j’essaie de travailler en harmonie avec mes collaborateurs. Je délègue au maximum les tâches dans le cadre des projets. Pour moi, un projet s’arrête lorsque le budget a été approuvé. Ensuite, je ne m’occupe que des problèmes qui me sont rapportés. Il m’est impossible de suivre tous les projets en détail. En revanche, je passe beaucoup de temps à tâter le terrain et à promouvoir les produits. Nous partons bientôt dans la Silicon Valley pour voir comment s’y prennent les startup et anticiper l’avenir. Il est intéressant d’entendre plusieurs sons de cloche.” Novembre 2016
“ Le médecin aura toujours le dernier mot, mais on se fiera de plus en plus aux ordinateurs pour les diagnostics.”
Herman De Prins est CIO d’UCB depuis octobre 2009. Auparavant, il a été vice-président IT chez Medtronic et directeur IT chez Guidant et Abbott Vascular. Il fait beaucoup de vélo pendant son temps libre. Il a été elu par datanews le CIO of the Year 2016.
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COMMENT PROXIMUS ARRIVE ? | À connaître et prédire le comportement de ses clients
Gérer le big data avec
Hadoop De plus en plus d’entreprises exploitent l’océan de données clients recueillies par leurs systèmes. “Proximus utilise Hadoop, une plateforme open source capable de gérer et d’analyser le big data”, explique Marc Matthys, Domain Manager en IT chez Proximus.
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ous utilisons Hadoop pour analyser certaines données de nos clients. Le but est de mieux les connaître et de prédire leurs attentes et leurs besoins. Cela nous permet d’améliorer nos services et d’augmenter la satisfaction des clients. Hadoop est un écosystème qui permet de stocker des données et propose une foule d’outils pour recueillir, stocker et analyser les informations. C’est donc bien plus qu’un outil d’informatique décisionnelle.”
Que peut-on faire avec Hadoop ? “Hadoop sert essentiellement à rassembler de gigantesques volumes de données”, poursuit Marc Matthys. “Ces volumes coûteraient très cher s’il fallait les enregistrer dans des bases ou entrepôts de données classiques. Hadoop permet aussi de rassembler et d’analyser des sources de données complexes comme les réseaux sociaux, les sons et vidéos, les capteurs dans l’Internet of Things, etc. On peut enfin adopter Hadoop pour la migration de données stockées dans des bases/entrepôts de données classiques ou simplement pour l’archivage bon marché d’informations (qui resteront facilement accessibles).” De quoi une entreprise a-t-elle besoin pour commencer à utiliser Hadoop ? “Avant tout d’ingénieurs systèmes expérimentés et d’experts du big data. Il faut aussi plusieurs serveurs pouvant 32
Marc Matthys, Domain Manager en IT chez Proximus
collaborer avec Hadoop à la manière d’un cluster, de façon à concentrer la puissance de tous les serveurs. En principe, tous les serveurs peuvent servir à cela, mais il est préférable d’avoir des systèmes similaires, ce qu’on appelle les ‘nœuds’ dans Hadoop. Vous pouvez aussi commencer par installer Hadoop sur un PC pour découvrir la technologie.”
Quelles difficultés peut-on rencontrer et comment les résoudre ? “Cela dépend de la configuration choisie et de la manière dont vous voulez réaliser l’intégration avec le reste de vos équipements IT”, précise Marc Matthys. “Pour résoudre un problème, le principal est d’avoir du personnel IT expérimenté, soutenu par votre fournisseur Hadoop ou capable de trouver lui-même les solutions dans les communautés open source.” Comment se déroule l’implémentation d’Hadoop ? “Elle est divisée en 5 étapes : 1. Un projet Hadoop commence par le choix de la distribution : commerciale ou open source. 2. Il faut ensuite définir votre configuration hardware en fonction de votre
ou de vos objectif(s). Allez-vous opter pour un seul grand cluster qui soutiendra plusieurs projets ou applications différents ou pour plusieurs clusters ? Les deux scénarios présentent des avantages et des inconvénients. 3. Après l’installation de l’OS (généralement Linux), Hadoop est installé et configuré. 4. Ensuite, les développeurs peuvent travailler avec les différents composants de l’écosystème. 5. Vous devez ensuite définir comment les utilisateurs pourront travailler avec les informations que vous proposez. Une foule d’outils sont disponibles pour les scientifiques des données, mais ils sont assez complexes. Les solutions commerciales dotées d’interfaces conviviales ne manquent pas non plus. Les fournisseurs IT classiques intègrent aussi Hadoop dans leurs solutions pour ne pas manquer le train.”
Pourquoi avez-vous opté pour une version commerciale d’Hadoop ? “Hadoop est une technologie open source : elle évolue grâce aux contributions des universités, des individus et des entreprises du monde entier. Mais une entreprise doit pouvoir compter sur une version stable qui a subi les tests requis sur l’infrastructure la plus courante. Quelques entreprises proposent ce type de version avec support, pour un prix qui dépend de la taille de votre environnement. Proximus a choisi Hortonworks”, conclut Marc Matthys. Novembre 2016
CONVERSATION | Interview de Pieter Ballon, l’auteur de ‘Smart Cities’
Créer une ville intelligente :
les ingrédients du succès Selon les Nations Unies, plus de 54 % de la population mondiale vit en ville. Ce pourcentage était de 30 % en 1950 et atteindra 66 % en 2050. Dans son ouvrage ‘Smart Cities’, le professeur Pieter Ballon propose cinq mesures clés pour créer une ville intelligente.
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e concept smart city bénéficie actuellement d’un grand intérêt. Même s’il est sans doute excessif de parler de battage médiatique, le professeur Ballon met aussi en garde contre un tel phénomène. “Nous ne pouvons pas perdre de vue le fait que la smart city n’est pas uniquement l’affaire de la ville : tous les acteurs, entreprises et citoyens doivent être impliqués. Seule cette approche permettra aux villes d’améliorer leur vitalité et leurs compétences sans trop les fragmenter.”
Un laboratoire vivant On entend souvent dire que la Belgique est désespérément à la traîne dans la création de smart cities. Le professeur Ballon avance donc cinq recommandations concrètes pour rattraper ce retard. “Il faudrait commencer par installer un ‘laboratoire vivant’ permanent, une espèce de terrain d’expérimentation ou de plateforme pour l’innovation où les chercheurs peuvent tester rapidement de nouvelles idées. L’expérience ne doit pas inclure toute la ville, elle peut se faire à l’échelle d’un quartier ou même d’une rue. Ce genre de mesure est facile à mettre en place.” Réaliste et mesurable Le deuxième point porte sur les objectifs, généralement trop vagues. “Les villes disent souvent : ‘Nous allons devenir une ville intelligente.’ Je pense qu’il faut commencer par définir quelques objectifs mesurables comme ‘Nous allons réduire de tant le nombre de minutes perdues dans les embouteillages’ ou ‘Nous allons augmenter de x % le nombre de start-up’. C’est beaucoup plus concret et réaliste”, poursuit le professeur. Architecte numérique Les villes qui veulent évoluer dans cette direction doivent désigner un responsable. “Quelqu’un qui comprend la dimension technologique de l’enjeu, mais est aussi capable de la traduire en termes stratégiques et organisationnels. Cela n’a aucun sens de chambouler les structures existantes, mais il faut un ‘architecte numérique’ capable de tirer le projet, avec un budget raisonnable.” Un modèle ouvert et standardisé Cet architecte numérique doit garder une vision globale sans trop se concentrer sur les services individuels. “C’est le seul moyen de garantir l’interopérabilité et l’ouverture, affirme Pieter Ballon. Et d’aboutir à une véritable standardisation, aussi bien dans la ville qu’aux niveaux belge et européen. Il ne peut pas y avoir de cloisonnements entre les villes et les services.”
Lisez l’article consacré au livre en page 10.
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Des régions intelligentes “Il faut appliquer le concept smart city au-delà de la ville proprement dite, ajoute Pieter Ballon. La Flandre, la Wallonie, Bruxelles et même l’Europe doivent devenir des régions intelligentes. La Finlande l’a déjà compris : plus aucun projet smart city individuel ne peut être lancé, la collaboration doit réunir au minimum deux ou trois villes. Nous devons aussi aller dans cette direction.” 33
CONVERSATION | 6 questions à Alex Janssens, CIO, Director Information Technologies, Parts Supply & Logistics chez Mazda Motor Logistics Europe SA
“ C’est surtout la vitesse à laquelle tout évolue qui est exceptionnelle. La priorité est d’exploiter au mieux ces nouvelles évolutions.” Alex Janssens CIO, Director Information Technologies, Parts Supply & Logistics, Mazda Motor Logistics Europe SA
À côté de qui aimeriez-vous un jour vous retrouver dans un avion et que lui demanderiez-vous ? Entre Jacques Rogge et Halle Berry. Au premier, ancien sportif, médecin et directeur, je demanderais comment il est parvenu à faire passer sa vision lorsqu’il était président du Comité Olympique et Interfédéral Belge (2001 – 2013). Avec la belle Halle Berry, première actrice afro-américaine à remporter un Oscar (Monster’s Ball 2001), je parlerais du racisme à Hollywood. Qu’est-ce que vos collaborateurs ignorent à votre sujet ? Ils ne savent pas grand-chose de moi, car je sépare bien ma vie professionnelle de ma vie privée. Mais ils connaissent ma manière de réfléchir et de diriger le département. À ceux qui souhaitent me connaître un peu mieux, je peux dire que je ne suis pas du tout manuel. Ne me demandez pas de vous aider pour vos petits travaux. Mais si vous avez besoin qu’on vous concocte un bon petit plat, je suis votre homme !
Personnalité Alex Janssens donne à ses collaborateurs la liberté de décider comment ils veulent atteindre les objectifs fixés. Son temps libre est limité, mais le week-end, il aime cuisiner de bons plats sains pour sa famille et regarder les matchs de football arbitrés par son fils. Carrière Alex a étudié les sciences commerciales à l’EHSAL Management School à Bruxelles. Il est rapidement engagé comme contrôleur chez Mazda. En 1998, il obtient une promotion importante au sein du département comptabilité. De 2002 à 2006, il apprend toutes les ficelles de la logistique et de 2006 à 2013, il dirige le département European Financial Services. Depuis mars 2013, il est CIO. En mars, lorsque Jorgen Olesen a pris sa retraite, Alex a repris les rênes du département Parts Supply & Logistics. Entreprise Motor Logistics Europe (MLE), plaque tournante logistique de M azda en Europe, livre des pièces à 2.300 distributeurs à travers 22 structures nationales de vente. Ces structures bénéficient aussi des services IT et financiers de MLE Willebroek. Collaborateurs MLE emploie environ 400 collaborateurs issus de 16 pays différents. Les 60 collaborateurs du département financier s’occupent des analyses financières, de la comptabilité, des achats, de la fixation des prix, des commandes de véhicules, de la facturation et de la trésorerie. Les 60 collaborateurs du département IT à Willebroek offrent leur assistance à toute l’Europe.
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Comment décririez-vous votre métier ? En tant que membre de l’équipe européenne de management, je veille à aligner les objectifs et la stratégie des deux départements que je dirige avec la politique globale du groupe. Cela consiste à établir un plan d’exécution, mais aussi à traduire la vision de façon à ce que nos équipes puissent mettre les plans en œuvre. Mon rôle consiste principalement à guider les collaborateurs, de manière descendante comme ascendante, et à les soutenir en instaurant un bon esprit d’équipe. Quelle personne ou quel événement a marqué un virage important dans votre carrière ? Akira Koga, l’actuel CFO de Mazda Corporation. Il m’a guidé en 1998, lorsque j’ai eu une promotion au sein du département comptabilité. Akira m’a appris à diriger un département financier, mais surtout qu’il ne fallait jamais renoncer. Quelle sera la prochaine tendance dans le monde de la technologie et de l’IT ? Difficile à dire. C’est surtout la vitesse à laquelle tout évolue qui est exceptionnelle. La priorité est donc d’instaurer le bon état d’esprit pour exploiter au mieux ces nouvelles évolutions. Préférez-vous que vos collaborateurs travaillent à domicile ou au bureau à vos côtés ? Je privilégie un cadre qui permet le travail flexible, peu importe l’endroit. Nos managers gèrent cela eux-mêmes. Il faut bien sûr prévoir des moments de concertation et de travail au bureau, mais aussi des moments de concentration, à l’endroit le plus approprié. Novembre 2016
SOLUTION | Pourquoi la fibre optique peut-elle booster votre entreprise ?
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plus de données à partir de 2020
Depuis déjà quelque temps, Proximus déploie la fibre optique dans les entreprises et les zonings industriels. Que peut-elle vous apporter et que faut-il en attendre ? Tania Defraine et Nicolas Viane de Proximus Enterprise Business Unit nous parlent de ses avantages.
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our Tania Defraine, les avantages de la fibre optique sont clairs : “Elle permet d’obtenir une bande passante nettement plus élevée que le cuivre, ce qui n’est pas négligeable compte tenu de la tendance actuelle : la consommation de données en Belgique double pratiquement tous les ans. À partir de 2020, elle sera multipliée par 8 chaque année. Les appareils connectés sont de plus en plus nombreux et la fibre optique est la seule solution à nos besoins grandissants en bande passante.” Avec la fibre optique, toutes les applications (internet, téléphonie, visioconférence) passent par la même connexion, puisqu’il y a suffisamment de bande passante disponible. “De plus, la latence est beaucoup plus faible et l’envoi de données presque instantané. Vos appels et visioconférences bénéficient donc d’une connexion très stable et d’une excellente qualité d’image et de son.”
Ouvrir les vannes La fibre optique permet d’adapter la bande passante à la demande du client. “Notre offre s’étend de 2 mégabits à 10 gigabits. Vous pouvez commencer avec 10 MB et passer à environ 100 MB si nécessaire. Il nous suffit simplement d’ouvrir les vannes.” De plus en plus d’entreprises découvrent les avantages du cloud. Grâce à la fibre optique, elles disposent d’une connexion rapide avec cette infrastructure. Tania Defraine : “La fibre optique offre des vitesses de chargement et de téléchargement symétriques. www.proximus.be/one
L’envoi de données est donc aussi rapide que le téléchargement, ce qui améliore beaucoup l’expérience cloud.”
Cloud sécurisé “Il en va de même pour la solution Secure Hybrid Cloud de Proximus”, explique Nicolas Viane. “Le cloud hybride fait le lien entre l’infrastructure sur réseau propre (cloud privé) et les clouds publics. Prenons l’exemple du disaster recovery : en cas de catastrophe dans une entreprise, si le site n’est plus opérationnel, notre infrastructure prend tout en charge et les utilisateurs sont transférés vers notre cloud.” Avec Secure Hybrid Cloud, la répartition entre le cloud et l’infrastructure de l’entreprise est toujours optimale. En fonction des besoins, Proximus augmente simplement la capacité. La plateforme est entièrement sécurisée. “La transformation digitale engendre une toute nouvelle réflexion sur le télétravail et les applications cloud”, poursuit Nicolas Viane. “Les collaborateurs s’attendent à ce que leur employeur joue le jeu.” Au cas par cas Proximus a déjà installé la fibre optique sur quelque 5.500 sites et compte accélérer le mouvement ces cinq prochaines années. “Les entreprises peuvent également demander la fibre optique en dehors de ces zones”, souligne Tania Defraine. “Nous analysons les possibilités au cas par cas et leur proposons une offre personnalisée.”
Tania Defraine
Head of Enterprise Fixed Data chez Proximus
Nicolas Viane
Head of Enterprise Cloud chez Proximus
Atouts • Très grande bande passante et vitesse de (télé)chargement très élevée • Latence très faible • Bande passante extensible • Possibilité de connexions symétriques ou asymétriques
Plus d’infos Contactez votre account manager ou surfez sur www.proximus.be/fibre
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PROXIMUS | News
Depuis le 19 septembre, les usagers de De Lijn peuvent payer leur trajet via l’app 4411 de Be-Mobile. Le m-ticket facilite les achats de titres de mobilité sans argent liquide. Au prix de 1,80 € (soit 1,20 € de moins qu’un billet normal), le M-Ticket est une première en Belgique. Be-Mobile s’est inspiré du succès du ticket SMS de De Lijn et du parking SMS. “Outre le trajet en bus ou en tram, l’usager peut aussi payer son parking ou recharger sa voiture électrique avec l’app. Il peut donc l’utiliser sans problème pour différents moyens de transport”, explique Stéphane Jacobs, Director Business Unit Mobility Payment chez Be-Mobile. > Rendez-vous sur www.4411.be
Be-Mobile lance le m-ticket pour De Lijn
Cyber Security Convention La quatrième édition de la Proximus Cyber Security Convention s’est tenue le jeudi 20 octobre. De nombreux partenaires de sécurité stratégique ont échangé leurs expériences en matière de cybersécurité au Lounge Proximus d’Evere. Un thème important à l’heure où les entreprises risquent une sanction si elles ne respectent pas le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD). Pour d’autres informations sur la cybersécurité ou le RGPD, rendez-vous en pages 11 et 36. > Rendez vous sur www.proximus.be/cybersecurityconvention 36
Novembre 2016
‘Office on Wheels’ une alternative durable aux déplacements domicile-travail Digitalent : formation IT d’un an Ces douze derniers mois, 90 jeunes de 18 à 25 ans ont bénéficié d’une formation en technologies de l’information et de la communication via le projet Digitalent. Le 5 octobre 2015, la Proximus Foundation lançait son projet Digitalent : une série d’ateliers qui font découvrir le monde de l’IT aux jeunes demandeurs d’emploi peu qualifiés dans six grandes villes belges : Bruxelles, Liège, Charleroi, Anvers, Hasselt et Gand. L’initiative est un partenariat entre les secteurs public et privé, avec la participation du VDAB, d’Actiris, de Bruxelles Formation, d’Altran, de 3KD, de Technobel et de YouthStart. Sur les 59 participants aux cinq premiers cycles de formation, douze ont trouvé un emploi. > Pour en savoir plus sur Digitalent, surfez sur www.proximus.be/digitalent
Adieu le stress des bouchons : chez Colruyt Group, la journée de travail commence dans le bus grâce à ‘Office on Wheels’. Durant six mois, une centaine de collaborateurs mettront à profit le temps de trajet entre Gand et Hal pour travailler dans un bureau mobile. Tout est prévu pour le travail numérique et flexible des navetteurs. L’association professionnelle des entrepreneurs d’autobus et d’autocars, ainsi que l’Institut flamand pour la mobilité veulent vérifier si ce mode de déplacement est une alternative durable aux déplacements domicile-travail. Heureux partenaire du projet, Proximus soutient cette initiative en proposant à chaque groupe d’utilisateurs des réseaux wi-fi distincts et sécurisés par le biais d’une puissante connexion 4G à haut débit. > Pour plus d’infos, rendez-vous sur www.proximus.be/officeonwheels
Piétonnier bruxellois : bientôt une autoroute en fibre optique Dans le cadre d’un projet pilote, Proximus déploie la fibre optique jusque dans les habitations du quartier Anspach de Bruxelles. Il s’agit d’une première en Belgique. Grâce à cette initiative, chacun pourra se connecter gratuitement au réseau du futur dans cette zone piétonne et dans les rues adjacentes, même sans être client Proximus. Depuis 2015, Proximus a déployé de manière proactive la fibre optique dans 80 % des
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zones industrielles belges, offrant ainsi l’accès à cette technologie (Fiber To The Business) à de nombreuses entreprises. Proximus déploie aussi ce réseau dans de nouvelles zones résidentielles (Fiber To The Home) à travers toute la Belgique. Avec un réseau d’environ 21.000 km, Proximus offre la fibre optique à plus de 90 % de la population. >P our plus d’infos, surfez sur www.proximus.be/fibre
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DESSERT | L’évolution numérique au fil du temps
4 générations, 4 mondes
“Who rings a telephone anymore?”
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près de 90 ans, mon père est devenu un peu moins mobile. Pas grave : il a des télécommandes pour la radio, la télé, le décodeur, le satellite, la lumière et le ventilateur ; et dans chaque pièce, un téléphone sans fil. Tous sont reliés à la même ligne. La télé est allumée la moitié du temps. Il n’utilise pas l’e-mail, mais relève son courrier tous les jours. Et il limite le temps passé au téléphone, car il estime que ça coûte cher. J’ai bientôt 60 ans. Un téléphone fixe et un GSM. Des télécommandes pour mes appareils audio et vidéo. Et j’utilise même des apps ! J’écoute la radio et je regarde la télé sur ma tablette. De temps en temps, avec ma compagne, nous regardons une émission enregistrée sur notre décodeur ou tout simplement les émissions au moment où elles passent. Il nous arrive encore d’envoyer du courrier par la poste, même si nous utilisons surtout l’e-mail. Nous téléphonons aussi à nos proches, parfois pendant une heure ou plus. Ma fille Sarah a presque 30 ans. Elle n’a plus de téléphone fixe, uniquement un smartphone. Elle a un abonnement à Netflix. Certains jours, elle regarde plusieurs épisodes d’une même série. Elle ne regarde pas le JT : elle s’informe sur le net, les réseaux sociaux et YouTube. Facebook et WhatsApp sont des outils parfaits pour communiquer avec ses amies. Quand on
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l’appelle, elle répond rarement tout de suite. Sa vie sociale se vit en grande partie en ligne. Et le week-end, elle prévoit régulièrement ses sorties entre amis via les réseaux sociaux. Sarah attend son premier enfant (une fille). Quelles seront ses habitudes ? L’éclairage sera automatique. Elle n’aura qu’un mot à dire et la musique s’allumera. Elle n’aura plus de téléphone ou de smartphone, la téléphonie sera intégrée partout. Elle passera de pièce en pièce sans interrompre sa conversation. Une voiture ? Inutile : elle en louera une en fonction de ses besoins. Ce sera son mode de transport en commun. Elle n’ira plus faire ses courses. Sa réserve de produits à lessiver sera automatiquement réapprovisionnée. Et partout, des caméras et des écrans lui permettront de communiquer en ligne avec ses amis. Moi qui croyais être moderne quand j’ai acheté mon premier enregistreur VHS, lecteur DVD ou appareil photo numérique. Ma future petite-fille se moquera de moi quand j’utiliserai la souris de mon ordinateur ou lorsque je chercherai une information dans un livre. Moi, je ne me moquerai pas d’elle quand elle pleurera, aura faim ou vivra un chagrin d’amour. Je serai là pour elle, comme les générations précédentes l’ont été pour moi. Qu’importe la manière dont évolue la technologie au fil des générations, le contact social avec la famille, les amis, les collègues et les clients restera toujours primordial. Y compris dans la vie professionnelle. Novembre 2016
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