Perspective • Édition 6 • 2017 fr

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Édition 6 · 2017 | proximus.be/perspective

Un magazine rempli de nouvelles visions pour votre entreprise

Comment fidéliser la génération Z à votre entreprise ?

79 % des PME belges Prs Rothenberger et Debruyne sur l’innovation dans votre entreprise

“La méthode ‘lean’ montre aux gens qu’ils font la différence”

vendent leurs produits et services sur les réseaux sociaux

Votre entreprise en situation de crise Facebook

Twitter

E-mail

Messenger

WhatsApp

SMS

Police

Offi ce 365

Intranet

Cofinimmo offre à ses collaborateurs la même flexibilité à la maison qu’au bureau


Cisco Meraki

Une solution complète pour gérer le réseau dans le Cloud Cisco Meraki propose des points d’accès gérés dans le cloud (MR), des commutateurs (MS) et des appareils de sécurité (MX), ainsi que des solutions de gestion des terminaux mobiles et des produits de mobilité pour toutes les entreprises. Le tableau de bord Cisco Meraki vous permet de gérer, de configurer et de surveiller votre réseau Cisco Meraki à partir d’une interface web intuitive, sans le coût et la complexité des architectures traditionnelles.

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Limiter les risques “Celui qui n’innove pas constamment ne mérite pas de survivre”, affirme Marion Debruyne (professeur à Vlerick) dans son ouvrage ‘Customer Innovation’. Cette dernière s’est entretenue avec Sandra Rothenberger (professeur à Solvay) dans le cadre d’un débat sur l’innovation et le marketing stratégiques, un sujet brûlant pour toutes les entreprises modernes, y compris les PME. L’innovation est en effet le moteur qui fait avancer toute organisation en quête de croissance durable. Et le pire ennemi de la croissance est invisible. Il s’agit par exemple d’un hacker qui paralyse vos systèmes informatiques. Dans cette édition de Perspective, nous vous expliquons comment limiter ces risques. Comme vous le savez, nous sommes à vos côtés. Nos 250 spécialistes en cybersécurité veillent chaque jour à l’intégrité de votre entreprise. Découvrez également notre nouvelle rubrique ‘5 minutes de réflexion’ remplie de chiffres et de faits frappants à consulter en un clin d’œil afin d’être prêt pour demain. Excellente lecture !

Stefan Bovy Director Medium Enterprise Market Enterprise Business Unit Proximus

Collaborer 04

Génération Z Comment remporter la guerre des talents ?

Renouveler 08

Panel de discussion Innovation & marketing stratégiques

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Autrement ! Entreprises révolutionnaires de chez nous

Inspirer 12

En tant qu’entreprise, comment réagir à une situation de crise ?

Entreprendre

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Nouvelle rubrique ! 5 minutes de réflexion

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Les PME belges embrassent l’économie numérique

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La méthode ‘lean’ Optimaliser les processus

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Pourquoi la cybersécurité doit être votre priorité

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Smartphones en vedette Sony Xperia XZ Premium et Samsung Xcover 4 Le moment d’Ann Claes de JBC “La course et le yoga sont mon yin et mon yang”

Édition de Proximus SA de droit public / Année 2 / numéro 6 / Q4 2017 Éditeur responsable : Bart Van Den Meersche, boulevard du Roi Albert II 27, 1030 Bruxelles Coordination : Charline Briot, Erik Hendrix, Robbin Sacré, Jean-Marie Stas. Ont collaboré à ce numéro : Nicolas Chartier, Michael Dehaspe, Isabelle Latour, Dries Van Damme, Frank Van den Branden, Filip Van Loock. Concept et réalisation : Propaganda nv, Imperiastraat 16, 1930 Zaventem, www.propaganda.be Pour plus d’informations, contactez : perspective@proximus.com Nederlandstalige versie : mail naar perspectief@proximus.com om een exemplaar van dit magazine in het Nederlands te ontvangen. Les spécifi cations techniques sont fournies uniquement à titre indicatif. Proximus se réserve le droit de les modifi er sans avis préalable. Vous n’avez pas les coordonnées de votre account manager Proximus sous la main ? Visitez www.proximus.be/mycontacts

Perspective

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Collaborer

Le point sur la

Les premiers enfants de la génération Z font leur entrée sur le marché du travail. En 2020, ils devraient être 2,56 milliards. Ils marqueront certainement le marché de leur empreinte. Nous avons interrogé un expert pour en savoir plus.

génération Z

“La question classique ‘Où vous voyez-vous dans cinq ans ?’ leur paraît totalement absurde”.

50 %

des natifs numériques en Europe préfèrent un meilleur équilibre entre vie privée et travail à un job au statut plus important.

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J

ean-Paul Erhard, CEO de Peoplesphere, une des principales plateformes RH de Belgique, a accepté de répondre à nos questions, “à condition que je puisse rectifier quelque chose”, a-t-il précisé d’emblée. “Tout le monde parle des générations X, Y et Z. Mais en fin de compte, leurs attentes sont les mêmes : une bonne entente avec les collègues et les patrons, de bonnes conditions salariales et des possibilités

de développement personnel. Elles peuvent différer en fonction de l’époque, mais il s’agit davantage d’une question de conjoncture économique que de génération. En résumé : quand l’économie va mal, les travailleurs sont peu exigeants. Quand elle va mieux, ils veulent de meilleures conditions et deviennent plus mobiles. Cela étant, il existe des différences comportementales dont nous avons tout intérêt à tenir compte.”

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Cofinimmo

Donnez-leur du feed-back

La génération Z se distingue principalement des précédentes par le fait qu’elle est la première génération de natifs numériques. “Ils trouvent absolument normal d’obtenir directement la réponse à leurs questions sur Google. S’il ne reçoit pas de feed-back immédiat à la fin d’une tâche, l’individu de la génération Z le vit comme un manque de respect. Les employeurs doivent apprendre à gérer ces nouvelles sensibilités”, selon Jean-Paul Erhard.

Ne leur donnez pas un emploi pour la vie “Cette génération a assisté au licenciement de la génération de ses parents et aux restructurations d’entreprises. Les générations précédentes avaient toutes des parents avec des carrières linéaires de trente ans. La génération actuelle sait que cela n’existe plus. Ils voient donc leur emploi comme un instantané qui correspond à un moment donné. La question classique “Où vous voyez-vous dans cinq ans ?” leur paraît totalement absurde. Et soyons honnêtes, à l’heure actuelle, quel employeur sait où en sera son entreprise dans cinq ans ? Nous ne devons surtout pas les bercer d’illusions.”

Donnez-leur de la flexibilité

Dans la guerre des talents, tout l’enjeu est de savoir comment fidéliser cette génération. “Attirer du personnel n’est pas difficile en soi si vous offrez les bons avantages. La difficulté est surtout de garder les talents recrutés. Pour fidéliser les talents de la nouvelle génération, une bonne méthode consiste à répondre en interne à leur besoin de changement, par exemple en leur proposant un tout nouveau défi. Pour les anciennes générations, il est bizarre qu’un collaborateur se dise lassé de sa fonction après deux ans. Une deuxième méthode consiste à leur offrir l’opportunité d’apprendre. 85 % des fonctions qui existeront en 2030 n’existent pas aujourd’hui. Cette génération en a parfaitement conscience. Enfin, la troisième méthode est d’investir dans le bien-être au travail. La génération Z voit son entreprise comme un réseau social où tout le monde est étroitement lié et s’investit pour un seul objectif commun. Le ‘chacun pour soi’ qui régnait autrefois dans le monde de l’entreprise n’est plus d’actualité.”

Plus d’infos Comment fidéliser la génération Z à votre entreprise et gagner la guerre des talents ? Téléchargez notre livre blanc sur www.proximus.be/pfe.

Perspective

Cofinimmo mise sur la rémunération alternative La société d’investissement belge Cofinimmo, spécialisée en immobilier de santé et de bureaux est cotée en Bourse. Cela ne simplifie pas le travail de Chantal Cabuy, la Chief Human Resources Officer. “Nous puisons dans le même réservoir de profils hautement qualifiés que les autres entreprises du Bel20. Mais la plupart d’entre elles sont de taille nettement plus importante, alors que nous sommes plus proches de la taille d’une PME. Nous sommes donc très attentifs à nos rémunérations alternatives afi n de pouvoir concurrencer les grandes entreprises du Bel20 au niveau des ressources humaines.”

Flexibilité

Début 2017, nous avons ajouté un abonnement internet dans l’enveloppe salariale de tous nos collaborateurs. Chantal Cabuy :

“Nos collaborateurs veulent toujours plus de flexibilité de la part de leur employeur. Avec la problématique des files et de l’équilibre vie privée et vie professionnelle, ils veulent organiser leur temps de manière optimisée. Nous leur permettons donc de télétravailler un jour par semaine. Et pour les y aider, nous leur off rons un excellent PC portable et un abonnement internet. L’équipement téléphonique suivra cette année encore. Nous leur off rons ainsi plus de flexibilité et sommes certains qu’ils pourront fournir les mêmes prestations qu’au bureau.”

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Entreprendre

Les PME belges embrassent

l’économie numérique

Après avoir longuement boudé l’e-commerce, la Belgique semble finalement avoir changé son fusil d’épaule. Notre pays est également en train de rattraper rapidement son retard en termes de vente via les canaux mobiles et sociaux et d’utilisation de solutions numériques.

E

n 2016, 76 % des personnes de plus de 15 ans vivant en Belgique ont fait des achats en ligne. Le secteur belge de l’e-commerce aurait réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires d’environ 9 milliards d’euros, soit une hausse de 13,4 % par rapport à 2015. L’e-commerce belge progresse donc bien plus rapidement que celui de la France (+ 9,4 %), de l’Allemagne (+ 10,5 %), des Pays-Bas (+ 11,8 %) et du Royaume-Uni (+ 10,1 %). Il ne fait aucun doute que de nouvelles mesures, comme l’assouplissement des règles sur le travail de nuit, accéléreront encore plus cette tendance au cours des prochaines années.

Les webshops B2B prennent leur envol

Les entreprises B2B ont longtemps affirmé que l’ecommerce n’était pas fait pour elles. Mais nous savons depuis l’an dernier que rien n’est moins vrai. En 2016, les e-shops B2B ont vendu environ 850 milliards de produits et services. En 2020, l’e-commerce B2B devrait réaliser un chiffre d’affaires d’un trillion d’euros en Europe, soit deux fois plus que l’e-commerce B2C.

Nouveaux canaux de vente numériques

Il y a peu, FedEX a présenté son deuxième rapport sur les PME, pour lequel l’entreprise a interrogé 4.500 organisations européennes. 500 PME belges y ont participé pour la première fois. Le rapport montre que les ventes via les appareils mobiles et les réseaux sociaux génèrent autant de recettes que l’e-commerce traditionnel.

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La sélection de Brabantia

De nouvelles perspectives pour Tijn van Elderen, CEO de Brabantia

Le Belge 2.0

79 %

des PME belges vendent leurs produits et services sur les réseaux sociaux et y réalisent 13 % de leur chiffre d’affaires.

43 %

utilisent des smart wearables dans leurs bureaux, 13 % en ont l’intention.

47 %

des PME belges utilisent l’IoT, et 14 % supplémentaires s’y mettront au cours des années à venir.

51 %

utilisent des bureaux connectés, 13 % comptent faire de même.

Source : FedEx KMO-Export Report, 2017

Il s’avère même que les Belges sont plus novateurs que les autres Européens. Près de 8 PME belges sur 10 utiliseraient les réseaux sociaux à des fins de ventes, contre seulement 6 sur 10 dans le reste de l’Europe. Et 68 % des PME belges tablent l’an prochain sur une hausse de leur chiffre d’affaires via les réseaux sociaux. Les Belges donnent également le ton en matière d’e-commerce B2B : les transactions de ce type représentent 67 % des recettes, contre à peine 34 % de moyenne en Europe.

La carte du numérique

La révolution numérique touche aussi pleinement leur fonctionnement quotidien. Les PME interrogées sont déjà près de 50 % à utiliser l’IoT, un chiffre qui passera prochainement la barre des 60 %. Les bureaux belges sont à présent bien plus digitaux : 43 % utilisent les smart wearables (appareils mobiles intelligents à porter sur soi, comme les smart watches) et 51 % utilisent des bureaux connectés. Les PME belges semblent ainsi s’être approprié l’économie numérique et semblent bien décidées à rattraper leurs homologues des pays voisins.

Plus d’infos Téléchargez le rapport complet sur www.fedex.com/ gb/learn/sme-export-report.html

Perspective

Tijn van Elderen représente la quatrième génération à la tête de Brabantia. Sa mission ? Faire souffler un vent de nouveauté sur l’entreprise familiale, célèbre pour ses poubelles et ses planches à repasser. Il nous en dit plus sur ses sources d’inspiration.

Lanceur d’idées Je ne me vois pas comme un CEO, je suis plutôt un lanceur d’idées. Étant donné qu’elles sont toujours à moitié abouties, je cherche l’inspiration autour de moi – auprès de professeurs rencontrés lors de conférences ou de travailleurs à la chaîne de l’usine, peu importe. J’ai besoin que quelqu’un rebondisse sur mes idées inachevées et qu’on se renvoie la balle, comme au ping-pong.

Oser remettre en question

Le livre ‘How Brands Grow’ confronte les sacro-saintes règles du marketing avec des chiffres provenant d’études scientifiques. La conclusion : bon nombre de ces règles ne résistent pas à l’analyse. Par exemple, une entreprise ne doit pas nécessairement se distinguer de ses concurrentes, elle doit juste se faire remarquer. Et les prospects qui ne s’intéressent pas encore à votre marque seraient plus importants que vos clients.

Le sport comme carburant

Jusqu’il y a peu, je faisais des triathlons. Maintenant, je cours et je fais du vélo cinq à six fois par semaine. Cela me vide la tête et fait remonter les idées de mon subconscient. Mes collaborateurs aussi font du sport : une fois par semaine, on organise un boot camp ici au siège, avec un moniteur de fitness. Je pense que la moitié des cent travailleurs de l’entreprise vient alors transpirer avec moi.

Si vous désirez vous aussi partager des conseils,

envoyez-nous vos coordonnées à l’adresse perspective@proximus.com

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Renouveler

L’innovation durable commence par l’écoute du client L’innovation – de préférence celle qui mène à la croissance durable – est essentielle dans toute entreprise. Mais comment s’y prendre ? Deux spécialistes de Vlerick et Solvay Brussels School of Economics and Management ont participé à une discussion sur l’innovation dans le marketing avec deux directeurs de Proximus. Selon leurs dires, la base de l’innovation est une profonde interaction avec le client. La vidéo de ce panel de discussion est disponible sur notre site.

Faire mieux au quotidien

C’est bien connu : une entreprise doit produire et rapporter chaque jour, et en même temps trouver le temps, l’argent et le personnel nécessaires pour innover. Car sans innovation, impossible de continuer à croître ou faire la différence. Ce qui semble être un dilemme ne doit pourtant pas en être un : l’idéal est d’innover tout en faisant tourner l’entreprise. Pour cela, il faut créer la bonne mentalité dans l’entreprise et l’étendre à tous ses échelons. Chaque collègue a des idées créatives, voit, lit ou entend des choses, et est en contact

avec le client. La réponse est souvent à portée de main et dans les détails. Amazon – un grand innovateur – déclare que 70 % de sa plusvalue provient de petites évolutions ou améliorations progressives. Pas question de chamboulements, juste de ‘mieux faire’ le travail quotidien. Souvent, l’innovation passe par des tâtonnements, les échecs amenant de nouvelles idées. C’est pourquoi il est important de permettre l’échec et d’encourager les travailleurs à expérimenter.

Rendez-vous sur www.proximus.be/marketinginnovation et suivez en exclusivité la vidéo de ce panel de discussion sur l’innovation stratégique.

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Que veut le client ?

Tout tourne autour du client. C’est lui qui détermine la direction que nous prenons, et non pas l’inverse. À quoi bon avoir des likes ou des milliers de followers s’ils n’achètent pas ? Pour réussir en affaires, savoir ce que veut le client a toujours été crucial. Écouter le client n’est pas difficile. Tout collègue en contact avec lui peut écouter, poser les bonnes questions, entamer la discussion. Les contacts quotidiens avec le client génèrent ainsi bien des informations. Cette approche requiert un état d’esprit nouveau : faire preuve >>

Marion Debruyne, doyenne de la Vlerick Business School :

“Les trois angles sont un bon repère pour envisager l’innovation. Avec le premier, vous examinez ce que vous faites aujourd’hui et ce qui peut s’améliorer. Élargissez ensuite le champ et envisagez l’innovation sous le deuxième angle : en tentant de trouver des solutions à un problème. Le troisième angle offre une perspective encore plus large et cherche un business model complètement différent.”

“ Ce ne sont plus les grandes entreprises qui évincent les petites du marché. Ce sont les entrepreneurs rapides qui battent les plus lents.” Sandra Rothenberger Solvay Brussels School of Economics & Management

Perspective

Sandra Rothenberger, professeur de Strategy, Governance, Marketing & Innovation à la Solvay Brussels School of Economics & Management :

“Il s’agit de tisser un lien avec le client à chaque étape du parcours. En prenant le temps de l’observer, d’écouter ses besoins et ses souhaits, on tire de précieux enseignements. Oubliez la distinction entre B2B et B2C, maintenant qu’il existe aussi le C2B et C2C. Concentrezvous plutôt sur le H2H, human to human, c’est cela qui compte.”

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Renouveler

>> d’ouverture, pour écouter et comprendre ce que le consommateur recherche puis exploiter ce qu’on a entendu. Après l’écoute vient l’interaction : poser des questions par téléphone, par e-mail, par internet ou par un autre canal. Il y a aussi le hackathon, ou hacking marathon, qui est un nouveau concept de brainstorming collectif sur un projet. Ou la cocréation qui consiste à développer de nouveaux services avec le client. Dans les deux cas, le client se sent très impliqué et un lien privilégié est créé. Rien d’étonnant, donc, à ce que les grandes innovations n’émanent plus des grands groupes, mais bien des PME, qui sont proches du client et peuvent changer d’approche rapidement.

Rétrécir et élargir le champ à trois niveaux

Pour réussir, examinez vos activités sous trois angles : le court, le moyen

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et le long terme. Le court terme révèle ce qui est améliorable maintenant. On parle ici de petites améliorations progressives, non d’une révolution.

Tout le monde innove

Pour le moyen terme, élargissez le champ et cherchez des solutions pour résoudre un problème. Suivez le parcours client et posez-vous une question simple : que fait le client 10 minutes avant ou après l’achat ou l’utilisation de votre service ou produit ? Pour le long terme, allez encore plus loin et demandez-vous comment votre service ou votre produit pourrait être remplacé dans le monde numérique. Comment le double numérique de votre produit ou service pourrait-il faire le même travail ?

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L’innovation est une opportunité.

Divisez le problème en petites parties et élaborez progressivement un parcours innovant.

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Le contact est essentiel pour savoir où innover. Ne l’externalisez pas.

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Votre entreprise ne peut jamais être trop proche du client.

L’innovation est possible dans toute entreprise.

Ce ne sont plus les grandes entreprises qui évincent les petites, mais les rapides qui battent les lentes.

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Nouez un dialogue avec le client

Jan Manssens, Director Strategy & Innovation chez Proximus :

Discuter avec le client est essentiel. Chaque collègue peut le faire à chaque contact. Mais il faut un système. Qu’allez-vous faire des informations obtenues ? Prévoyez du temps pour en discuter ensemble. Organisez des conseils consultatifs pour discuter avec le client de ce qui doit être amélioré, et surtout de ce qui peut l’être.

“L’innovation durable n’est pas possible sans une transformation culturelle dans votre entreprise. Il faut une culture où chacun ose et peut prendre des risques, où un échec peut avoir de la valeur, tant qu’on en tire des leçons.”

Tout le monde adopte les trois angles Parler avec le client, d’accord, mais de quoi ? Appliquez les trois angles : le court, le moyen et le long terme. Si tous les collègues adoptent cette approche, chacun peut apporter une contribution et chaque idée ou commentaire a sa place. L’innovation est ainsi divisée en petites étapes réalisables et mesurables.

Innover, mais pour qui ? Beaucoup de professionnels du marketing ciblent la génération Y. Mais il y a aussi la ‘société argentée’. La première est celle des digital natives, la seconde celle des digital immigrants. Votre offre doit parler aux deux. Le client absolu n’existe pas, et mettre les clients dans des cases est trop restrictif. Faites attention au côté humain en plus de l’aspect numérique, pour que chaque personne se sente concernée.

Innovez dans tous les cas Jan Paesen, Head of Marketing Enterprise Market chez Proximus :

“Innover est absolument indispensable. Alors pourquoi une entreprise ne le fait-elle pas ? La pression pour obtenir un résultat à court terme est grande, alors que l’innovation requiert un investissement à long terme. Dans un exercice d’équilibre, l’entreprise doit affecter des collègues et des moyens à ces deux objectifs, à court et à long terme.”

Innover revient souvent à cannibaliser les recettes : les recettes d’un produit se déplacent vers le nouveau service. En soi, ce n’est pas grave ; mieux vaut cela que de voir vos recettes s’envoler vers un (nouveau) concurrent. Innover, c’est aussi définir l’affectation des collègues. Faites des choix réfléchis, même s’ils sont douloureux, et soyez prêt à les reconsidérer régulièrement en visant le long terme.

Plus d’infos Comment abordez-vous l’innovation dans votre entreprise ? Découvrez la vidéo exclusive de cette table ronde sur www.proximus.be/marketinginnovation

Perspective

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Inspirer

Une bonne préparation aux imprévus

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Détachable : à partager avec vos collègues

Grève, tempête violente, incendie, problème informatique… Votre entreprise est parfois confrontée à des imprévus. Dans l’édition précédente de Perspective, vous avez appris comment réagir, en tant qu’individu, aux situations de crise grâce à votre smartphone. Voyons maintenant comment doit réagir une entreprise.

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Soyez toujours préparé Une bonne préparation aux situations d’urgence est indispensable dans une entreprise. Quelles mesures faut-il prendre anticipativement ? Analysez et inventoriez régulièrement vos risques

1 Chaque année, procédez à un calcul des risques pour

identifier ce qui pourrait mal tourner pour votre entreprise et connaître les conséquences éventuelles. Vérifiez quelles sont les mesures à prendre et qui impliquer en fonction du type d’incident. Prévoyez différents niveaux d’urgence pour les différents types d’incident.

Constituez une Emergency Response Team (ERT)

2 Dressez une liste de contacts internes et externes à qui

faire appel en cas d’urgence. Passez des accords précis sur la disponibilité de l’équipe, 24h/24 et 7j/7. Assurez-vous que l’équipe connaisse les règles d’une communication efficace et les outils à utiliser selon la situation.

Élaborez un plan de continuité des activités

3 Votre entreprise doit continuer à fonctionner dans toute situation de crise. Prévoyez une infrastructure et du personnel de secours afin d’éviter la paralysie totale de vos activités.

Élaborez un plan de continuité pour votre

4 communication

Perspective

nature et l’impact sur votre entreprise. Combien de temps faudra-t-il avant de reprendre vos activités professionnelles ? Combien de collaborateurs, clients, partenaires, fournisseurs, éléments… sont-ils touchés ? Vérifiez aussi l’impact sur l’image de votre entreprise. La crise s’est-elle ébruitée dans la presse ou sur les médias sociaux ?

Groupes de travail

6 Créez un groupe de travail technique qui se penchera sur la meilleure manière de résoudre l’incident. Qui fait quoi et combien de temps cela prendra-t-il ? Recherchez aussi la cause du problème. Lancez un groupe de travail communication qui transmettra les messages adéquats via les bons canaux aux clients, aux collaborateurs, à la presse, au helpdesk… Informez tout le monde de l’évolution de la situation.

7 L’entreprise ressort plus intelligente et plus efficace de toute situation de crise. Vous devez donc évaluer la manière dont l’incident a été géré et pointer du doigt les améliorations à apporter pour l’avenir. Un journal de bord vous aidera aussi à mieux prévoir le suivi à mettre en place.

Prévoyez les bons outils de communication

L’action dégringole de 15 % en Bourse !

Comment se différencier ? Communiquer immédiatement et ouvertement, plutôt que de manière floue et tardive, et réagir de manière correcte et préparée à l’incident.

Analyse de l’incident

5 Après l’incident, vérifiez-en immédiatement la

Suivi post-incident

Prévoyez des connexions de secours, hébergez vos données dans le cloud et utilisez des plateformes distribuées afin que les collaborateurs et les membres de l’ERT puissent, si nécessaire, répondre aux appels, accéder aux données… chez eux ou en déplacement.

Selon une étude récente, un an après un incident, les entreprises qui ont mal réagi affichent toujours une baisse de 15 % de la valeur de leurs actions en Bourse. À l’inverse, celles qui ont bien réagi enregistrent une hausse de 5 %.

L’incident survient

Facebook

Twitter

WhatsApp

E-mail

Messenger

SMS

Police

Offi ce 365

Intranet

SMS e-mail portail intranet médias sociaux comme WhatsApp, Facebook… affichage numérique site internet externe app de notification In-App central téléphonique PABX Push-to-Talk

Plus d’infos Rendez-vous sur www.proximus.be/ businesscontinuity

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Trois initiatives belges révolutionnaires Innovation digitale et recrutement

S

teven Pyck en connaît un bout sur l’innovation : il y a plus de 15 ans, il a lancé et dirigé Proxis, une des premières librairies en ligne de Belgique.

“Il faut attaquer le marché au plus vite, même si le produit ou service est loin d’être au point.” Steven Pyck

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“À l’époque, tout le monde a réagi en disant : ‘OK, des livres, ça se vend bien en ligne. Mais des chaussures ou des téléviseurs ?’, se rappelle Steven Pyck. Aujourd’hui, c’est devenu tout à fait normal. L’histoire se répète un peu avec ma nouvelle entreprise, Sympl. Le secteur du recrutement, comme celui de la vente au détail à l’époque, est à la traîne. Sympl veut faire changer les choses. Nous mettons des candidats en contact avec les entreprises, mais tout le processus est numérique et largement automatisé. Les candidats entrent d’abord en contact avec un chatbot (programme informatique capable de simuler une conversation avec un ou plusieurs humains par échange vocal ou textuel) qui demande

qui demande les informations de base et répond aux premières questions. Ils reçoivent ensuite un lien pour un entretien via webcam. Cette méthode permet d’évaluer environ 1.000 candidats en 7 jours. Elle est idéale pour les employeurs qui recrutent massivement et recherchent des collaborateurs pour le service clientèle, des assistants de direction, etc.” “Quand les gens ont une idée, ils se disent souvent : ‘Je ne vais en parler à personne, sinon on va me la voler’, alors qu’en fait, ils devraient partir du principe que quelqu’un est en train de travailler sur la même idée. Il faut donc faire preuve d’audace et en parler avec le plus de gens possible, d’une part, et attaquer le marché au plus vite, d’autre part, même si le produit ou service est loin d’être au point. C’est seulement quand on confronte son idée à la réalité qu’on peut l’améliorer et la faire fonctionner.”

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Celui qui n’innove pas aujourd’hui ne fera probablement pas le poids demain. Les trois entreprises dont il est question ici provoquent une petite révolution dans leur secteur. Nous avons voulu en savoir plus sur leur parcours.

“Nos clients sont toujours le point de départ de notre réflexion.” Lode Van de Velde

Le premier magasin sans personnel

L

ode Van de Velde, Manager Internal Sales chez Würth Belux, filiale de la multinationale allemande spécialisée en matériel de fixation et de montage Würth, l’admet : le secteur B2B a longtemps été épargné par la numérisation et l’innovation. “Presque tout le monde avait un webshop dans le B2C, mais nous travaillions encore avec des représentants. Nos clients de la nouvelle génération ont une tout autre mentalité, ils ont l’habitude de passer commande quand ils le veulent, peu importe l’endroit où ils se trouvent. Des entreprises de notre secteur ont donc tenté à leur tour l’expérience du webshop pour aider leurs clients en dehors des heures d’ouverture. À 5 h

Perspective

du matin, bon nombre de nos clients sont déjà en route vers un chantier et veulent aller chercher les produits dont ils auront besoin pendant la journée. Un webshop ou un magasin ordinaire n’étant pas une solution pour eux, nous avons lancé un magasin sans personnel, ouvert 24h/24, 7j/7.” Würth a ouvert ce magasin à WoluweSaint-Etienne. Une fois inscrits, les clients reçoivent un badge qui leur permet d’y accéder jour et nuit. Il y a juste une caisse en libre-service, surveillée par des caméras. Les factures sont envoyées après. “Notre objectif n’a jamais été de réduire les frais de personnel, mais d’améliorer le service à la clientèle. Et

c’est ce que nous voulons continuer à faire. Nous ouvrons donc un deuxième magasin sans personnel à Lokeren et lançons une app qui permet de voir les stocks. Nos clients sont toujours le point de départ de notre réflexion.”

>>

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Une technique de culture belge à la conquête du monde

E

ntreprise belge spécialisée dans les technologies agricoles, Urban Crop Solutions est la pionnière du vertical farming. Cette méthode innovante repose sur la culture hydroponique dans des structures verticales éclairées par des LED et isolées du monde extérieur. “Les plantes cultivées dans nos systèmes sur mesure et conteneurs standard poussent beaucoup plus vite qu’à l’extérieur parce que l’éclairage LED crée une intensité lumineuse plus puissante, explique fièrement le CEO Maarten Vandecruys. Comme nous recyclons aussi l’eau qui s’évapore des plantes, notre consommation d’eau représente à peine 5 % de la moyenne dans le secteur traditionnel. Et comme il s’agit d’un système fermé, les pesticides sont inutiles.” Bien que ce système fermé offre de nombreux avantages, l’équipe s’est d’emblée heurtée à un risque majeur : “En cas de maladie, toutes les plantes sont immédiatement touchées. Or,

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l’homme est un des principaux vecteurs de transmission potentiels. La réduction des coûts salariaux n’était donc certainement pas la raison première de l’automatisation.” Quand nous lui demandons s’il a été facile de lancer une idée aussi révolutionnaire, le CEO hésite pour la première fois. “Notre pays est très favorable à l’innovation si elle concerne un produit existant sur un marché existant. Par contre, face à quelque chose de vraiment nouveau, le vieux réflexe conservateur ressurgit. Lorsque nous avons cherché des financements, nous avons souvent eu droit à des froncements de sourcils et avons donc dû nous débrouiller avec peu de subsides. A posteriori, j’ai constaté qu’il y a chez nous beaucoup d’entrepreneurs expérimentés qui soutiennent volontiers les jeunes. Le tout est d’oser frapper à leur porte. Si nous nous en étions rendu compte plus tôt, notre croissance aurait probablement été encore plus rapide.”

“Face à quelque chose de vraiment nouveau, le vieux réflexe conservateur ressurgit.” Maarten Vandecruys

Plus d’infos Découvrez des nouvelles, conseils et interviews sur l’innovation sur www.proximus.be/pretpourdemain

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Inspirer

5 minutes de réflexion Vous avez peu de temps, mais voulez néanmoins connaître les dernières infos numériques ? Découvrez ici des chiffres frappants et des faits intéressants à connaître pour être prêt pour demain.

“People don’t buy what you do, people buy why you do it” Simon Sinek

La disruption peut vous coûter

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de vos ventes

Selon le Center for Information Systems du MIT, la disruption numérique mettra jusqu’à 32 % de vos ventes sous pression d’ici 2020. Avez-vous déjà prévu un plan d’action pour les années à venir ? Source : Huffi ngtonpost.co.uk

Perspective

2,8 secondes

En 2000, nous parvenions encore à nous concentrer pendant 12 secondes. Ce chiffre n’est plus aujourd’hui que de 8 secondes, et même de 2,8 secondes pour les membres de la génération Y (nés après 1995). Tenez-en compte dans votre communication et votre gestion des RH !

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%

des e-shoppers belges trouvent la présence d’un magasin physique belge importante Source : Safeshops Inside e-shopping report 2017

Réseaux sociaux et sécurité d’entreprise

Les réseaux sociaux au travail peuvent poser des risques en termes de sécurité. Que faire pour les prévenir ? Établissez une politique de gestion des comptes stricte et rigide Dissociez les comptes professionnels des comptes personnels Choisissez des mots et phrases de passe compliqués

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Inspirer

Le mot anglais ‘lean’ signifie littéralement ‘mince, sans graisse excédentaire’. Depuis quelque temps cependant, il qualifie aussi un nouveau type de processus d’entreprise, qui vise un gaspillage minimum. Nous vous emmenons dans les coulisses de Van de Velde Lingerie afin d’illustrer le principe.

La méthode ‘lean’ Un gaspillage minimum D

imitri Comeyne, Project Delivery Manager, nous accueille dans les bureaux fl ambant neufs de Van de Velde Lingerie, fabricant des marques Marie Jo, PrimaDonna et Andres Sarda. L’abondance de lumière naturelle, les murs blancs et le bois créent une ambiance très épurée – à l’instar du nouveau système de gestion adopté en janvier dernier, en même temps que l’inauguration du bâtiment. “Van de Velde Lingerie a énormément grandi et des changements s’imposaient d’urgence”, lance d’emblée Dimitri Comeyne, expert ‘lean’. “Comme la croissance a été organique, les processus internes étaient devenus inefficaces. Beaucoup de gens faisaient leur travail le mieux possible, mais sans savoir quels effets cela avait sur d’autres départements. Il n’y avait plus de vue d’ensemble.”

Vision globale

“La première étape du processus ‘lean’ a donc été de présenter aux collaborateurs le processus de bout en bout. Le but était que chacun sache ce qui se passe avant et après son intervention, au lieu de ne voir que sa tâche. Ils ont ainsi découvert ce qui coinçait dans d’autres départements et comment ils pouvaient faire partie de la solution.” Dimitri Comeyne montre les grands panneaux accrochés partout. “Ce sont des idées d’amélioration, des ‘kaizens’ (‘kaizen’ signifie ‘amélioration continue’ en japonais, ndlr), que nos collaborateurs ont eues grâce à cette vision globale. Nous avons ensuite organisé des ateliers autour de

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ces idées. Pendant des périodes courtes mais intenses de six semaines, une équipe composée de personnes issues de différents départements a développé chaque idée, puis l’a réalisée.”

Working Thursdays

Le CEO Erwin Van Laethem a demandé aux travailleurs de garder du temps libre tous les jeudis. “Ce sont les Working Thursdays. Ce jour-là, des petites équipes planchent sur un thème donné. Le comité de direction est là aussi : nous pouvons donc prendre les décisions sur-le-champ, au lieu de devoir attendre la prochaine réunion.”

Les premiers résultats

Selon Dimitri Comeyne, l’approche s’est déjà avérée très fructueuse. “Elle n’est appliquée que depuis six mois, mais semble très prometteuse. Par exemple, nous recevons régulièrement des envois de Tunisie, emballés dans des cartons. Avant, on ne savait pas très bien ce qu’ils contenaient, mais depuis que nous avons convenu avec nos collègues en Tunisie d’utiliser des codes couleur, on voit tout de suite à quel département ils sont destinés.” Pour Dimitri Comeyne, l’influence positive de ce genre d’idée ne se limite pas au flux logistique. “Les propositions d’amélioration viennent directement des travailleurs. Quand ils constatent qu’elles sont appliquées immédiatement et qu’elles font vraiment la différence, cela crée une énergie extraordinaire, qui se propage dans toute l’entreprise.”

Édition 6 · 2017


La sélection de Belisol

Nouvelles perspectives pour Patricia Alen, administratrice de Group A, le siège principal des marques Belisol et Kwadro. Un vent nouveau souffle depuis quelques années sur Belisol et Kwadro. L’administratrice de Group A, le groupe familial qui chapeaute les deux marques, n’y est pas étrangère. Mais quelles sont ses motivations ?

Inspirée par les conversations Je participe régulièrement à des groupes de travail sur le thème des entreprises familiales. Les conversations avec les entrepreneurs rencontrés sont toujours enrichissantes, tout comme mes contacts sociaux. Mais j’apprécie encore plus les discussions en dehors de l’entreprise : à l’académie de dessin, en réunion de famille... C’est là que je découvre les préoccupations réelles des gens.

“La méthode ‘lean’ crée une énergie extraordinaire, qui se propage dans toute l’entreprise.” Dimitri Comeyne, Project Delivery Manager Van de Velde Lingerie

Un vrai miroir Motivée par le respect des délais

Je suis très sensible aux stimuli. J’assiste à des conférences, je vais à des salons ou en city-trip, et je m’enrichis de tout ce qui m’entoure. Je m’envoie constamment des idées par mail. Mais il m’arrive de perdre un peu le fil. J’ai donc besoin de délais stricts, cela me donne une direction et de la motivation pour mettre en œuvre mes idées.

Début 2017, nous avons entamé une démarche de Customer Delight afin de nouer des relations plus durables avec nos clients. Un consultant analyse minutieusement chaque aspect de notre entreprise. Il souligne nos points forts, mais nous indique aussi en quoi nous ne donnons pas suffisamment la priorité à nos clients. Il nous met face à un miroir. C’est parfois difficile, mais cela nous apporte un vent nouveau et nous pousse à aller de l’avant.

Si vous désirez vous aussi partager des conseils,

envoyez-nous vos coordonnées à l’adresse perspective@proximus.com

Perspective

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Entreprendre

Les PME dans le viseur

des cybercriminels À l’heure où des systèmes informatiques entiers sont régulièrement paralysés par des cyberattaques à grande échelle, les entreprises ont tout intérêt à donner la priorité à leur sécurité numérique. Qu’en est-il dans votre entreprise ?

C

hevaux de Troie, vers dangereux, logiciel malveillant WannaCry, attaques par déni de service (botnet Mirai)… Le web mondial semble devenu un véritable champ de bataille. La plupart des PME se sentent pourtant peu concernées. Ont-elles raison ? Après plusieurs attaques sophistiquées, les multinationales ont considérablement renforcé leur sécurité, les infrastructures IT sont de plus en plus complexes et de nouvelles réglementations comme le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) ont vu le jour (voir encadré). Les cybercriminels s’attaquent donc aux petites entreprises qui travaillent régulièrement avec les grandes. Ils espèrent ainsi trouver une porte d’accès pour ferrer de plus gros poissons. Et ils ont bien compris qu’il était souvent plus rentable d’attaquer plusieurs petites entreprises qu’une seule multinationale protégée jusqu’aux dents.

“Il est souvent plus rentable d’attaquer plusieurs petites entreprises qu’une seule multinationale.” Définissez vos priorités

La bonne nouvelle ? Une protection effi cace n’est pas forcément hors de prix. Il suffi t de bien analyser vos besoins. Vos processus d’entreprise s’arrêtent totalement si vous ne pouvez plus envoyer d’e-mails ? Investissez dans une protection e-mail. Votre webshop est votre principale source de revenus ? Vous avez tout intérêt à opter pour une excellente protection web. Il est inutile de renforcer votre département IT, même s’il n’est composé que d’une personne. Au contraire, confier votre sécurité à un tiers est souvent préférable car la plupart des équipes IT internes ne disposent pas des connaissances spécialisées nécessaires. De plus, elles ont déjà énormément de responsabilités et ne sont pas toujours en mesure de détecter les menaces à temps.

Formez vos collaborateurs

Plus encore que les budgets, vos collaborateurs sont souvent le maillon faible. Connaissent-ils le hameçonnage ? Peuvent-ils reconnaître une pièce jointe suspecte ? Leurs mots de passe sont-ils efficaces et régulièrement modifiés ? Leurs appareils mobiles sont-ils protégés par des antivirus ? Investir dans une protection n’a aucun sens si celle-ci n’est pas utilisée correctement par vos collaborateurs. Investissez donc sans tarder dans de courtes formations et sensibilisez-les au rôle crucial qu’ils jouent dans la sécurité de l’entreprise.

Le RGPD en bref À partir du 25 mai 2018, les entreprises européennes qui collectent des informations personnelles devront respecter un ensemble de règles visant à mieux protéger les données des citoyens. Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) s’articule autour de quatre piliers : 1. Transparence : les entreprises doivent indiquer clairement la manière dont elles recueillent et traitent les données personnelles. 2. Transfert de données : les citoyens doivent pouvoir facilement transférer leurs données d’une entreprise à l’autre. 3. Droit à l’oubli : les entreprises sont tenues d’effacer les données personnelles à la demande des citoyens. 4. Obligation de signalement des fuites de données : les entreprises sont tenues de signaler toute fuite de données dans les 72 heures. Plus d’infos sur www.proximus.be/rgpd

Plus d’infos Rendez-vous sur www.proximus.be/security

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KLIMA+

KLIMA+ choisit la sécurité et la fiabilité KLIMA+ installe et entretient des systèmes de chauffage, de ventilation et d’air conditionné. Via le partenaire de Proximus IT-Care, elle a choisi la sécurité avec la solution ‘PME dans le cloud’.

KLIMA+ a opté pour le cloud dès 2004. “L’IT est de plus en plus important, mais il est aussi de plus en plus complexe et les besoins en expertise augmentent”, déclare Peter De Vos. Aussi incontournable soit-il, l’IT n’est pas le cœur de métier de l’entreprise d’Audenarde, qui a dès lors totalement externalisé son environnement IT.

Le bon partenaire

Son partenaire de l’époque ayant connu un incident de sécurité, KLIMA+ a préféré aller voir ailleurs. “Le problème a finalement été résolu, mais la confiance n’était plus là. Nous avons opté pour Proximus et son partenaire IT-Care de Poperinghe,

parce qu’ils nous assurent une protection toujours à la pointe en matière de sécurité”, explique Peter De Vos.

Cloud sécurisé

La transition vers ‘PME dans le cloud’ en est la preuve. Cette solution offre un environnement à la fois performant et sécurisé car elle intègre un pare-feu et un antispam. Microsoft Advanced Threat Protection tient les cybercriminels à l’écart du réseau de l’entreprise. “Cette protection est essentielle pour nous, souligne Peter De Vos. Notre système est toujours à jour et toutes nos applications et données d’entreprise sont en sécurité dans le cloud.”

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Review

Smartphones en vedette Le nouveau fleuron de Sony allie robustesse et performance. Le Xcover 4 de Samsung est un appareil très résistant au prix avantageux, intéressant pour ceux qui veulent communiquer rapidement à tout moment.

Sony Xperia XZ Premium

Samsung Xcover 4

Nouveau fleuron de Sony, le Xperia XZ Premium est un smartphone costaud qui a aussi un certain poids. Étanche à la poussière et résistant à l’eau, il a un design très réussi. L’écran 5,5” doté de la technologie 4K permet de regarder Netflix en HDR, la plus haute résolution. La batterie tient plus d’un jour et se recharge à 50 % en une demi-heure. L’appareil supporte la 4,5G et offre des vitesses de téléchargement très élevées – jusqu’à 900 Mbps en théorie, soit nettement plus que la 4G ou 4G+ standard.

Le nouveau Samsung Xcover n’est pas bon marché, mais reste très abordable. Son écran 5 pouces le rend aussi plus convivial. Il est de surcroît extrêmement robuste et résiste à l’eau comme à la poussière. Vous pouvez vous en servir avec des gants et même personnaliser l’accès à des fonctions pratiques grâce à un bouton supplémentaire. Ce smartphone se prête donc très bien à l’utilisation de Push-to-Talk, une app qui lance une conversation simultanée avec plusieurs collaborateurs. Plus d’infos sur www.proximus.be/pushtotalk

Caractéristiques PROCESSEUR : Qualcomm Snapdragon 835

PROCESSEUR : Exynos 7570 Quad

SYSTÈME D’EXPLOITATION : Android 7.1

SYSTÈME D’EXPLOITATION : Android 7.0

MÉMOIRE : 4 GB RAM, 64 GB de stockage,

MÉMOIRE : 2 GB RAM, 16 GB de stockage,

micro-SD jusqu’à 256 GB TYPE D’ÉCRAN : IPS LCD RÉSOLUTION : 3840 x 2160 DIMENSIONS : 156 x 77 x 8 mm POIDS : 195 g CONNEXION : 4,5G LTE, NFC, Wi-Fi 802.11ac, USB 3.1 type C BLUETOOTH : 5.0 APPAREIL PHOTO : 19 MP avec autofocus laser et fl ash LED ; appareil photo avant de 13 MP EXTRA : verre Gorilla Glass 5 (avant et arrière), résistance eau/poussière (IP68), supporte la 4,5G pour un téléchargement ultrarapide

L’avant et l’arrière de ce robuste appareil se composent de verre Gorilla Glass 5 avec fi nition noire, rose ou chrome.

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micro-SD jusqu’à 256 GB TYPE D’ÉCRAN : IPS LCD RÉSOLUTION : 720 x 1280 DIMENSIONS : 146 x 73 x 10 mm POIDS : 172 g CONNEXION : 4G LTE, WiFi 802.11n BLUETOOTH : 4.2 APPAREIL PHOTO : 13 MP avec autofocus et fl ash LED ;

appareil photo avant de 5 MP EXTRA : résistant eau/poussière (IP68),

supporte Push-to-Talk

Un smartphone qui ne décevra pas ceux qui cherchent un appareil robuste et permettant de communiquer rapidement.

Édition 6 · 2017


Le moment d’Ann Claes

“La course et le yoga sont mon yin et mon yang”

Depuis 2005, Ann Claes et son frère dirigent JBC, le deuxième plus grand groupe de mode en Belgique. Elle s’occupe également d’une famille recomposée de huit enfants. Deux hobbies ont pourtant leur place dans cette vie bien remplie.

“Après mon divorce, j’ai emménagé dans un nouveau village où je ne connaissais personne. Je voulais faire des connaissances. Lorsque le club de football de mon fils a demandé si des mamans voulaient jouer, j’en ai profité. Comme je ne me trouvais pas assez en forme, j’ai commencé à courir. Au début, c’était très difficile. Mais avec le temps, ça s’est amélioré. J’ai finalement participé à cinq marathons entre 2008 et 2013. Je n’en fais plus aujourd’hui, mais je cours encore plusieurs fois par semaine.” “Courir me permet de faire le point. C’est un des rares moments où je suis seule. Je cours toujours le matin et je réfléchis à la journée qui m’attend. Mais c’est surtout une bonne bouffée d’oxygène qui fait du bien. Je pense que je n’ai plus été malade depuis que j’ai commencé à courir. Je ne pourrais vraiment plus m’en passer.” “Je fais aussi du yoga. C’est l’opposé de la course. Il faut faire des mouvements très contrôlés. La course et le yoga sont mon yin et mon yang. Ce qui est bien avec le yoga, c’est que vous pouvez le pratiquer partout. J’en fais à la maison ou dans ma chambre d’hôtel lorsque je suis à l’étranger. Le yoga me permet de me déconnecter. Ça fait parfois du bien.”

Qui est Ann Claes? • CEO de Claes Retail Group, holding qui possède les magasins JBC et Mayerline • Ancienne marathonienne

Perspective

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