Proximus One • Novembre 2015

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Novembre 2015 Magazine Business pour les professionnels de l’IT | ictnews.be/one

Prenez soin de vos collaborateurs

Dossier La numérisation des services : efficace et transparent

Services publics numériques : la fin des files d’attente ? Les villes et communes sont sous pression : plus de défis, mais moins de moyens. La technologie peut faire la différence. Grâce à la numérisation, les villes deviennent des smart cities au service de la prospérité, du bien-être et de la durabilité.

Vision “Le Belge voit un projet raté comme quelque chose de négatif, l’Américain considère l’échec comme une expérience supplémentaire. Cet état d’esprit nous fait défaut en Belgique.” Joke Dehond, CEO d’Inventive Designers

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Defense-Grade Security | Ultimate Productivity | Enterprise Ready


Bienvenue

“Les données sont la matière première du développement de services pour les pouvoirs publics numériques.” Nous évoluons de plus en plus vite vers un monde où le numérique est omniprésent : des solutions de communication aux diverses formes de collaboration, en passant par les services aux entreprises et aux consommateurs, aucun aspect de notre vie quotidienne n’y échappe. Les pouvoirs publics sont aussi des acteurs essentiels de cette évolution. Les citoyens et les entreprises veulent en effet bénéficier de services numériques de la part des autorités. Dans cette édition, nous donnons la parole aux pouvoirs locaux et régionaux pour connaître leur vision du monde numérique, et savoir quelles attentes ils perçoivent chez les citoyens et comment ils y répondent. Dans quelle mesure les parties concernées – citoyens, entreprises et autorités – parviendront-elles à adopter une nouvelle culture de données ? C’est de cette question que dépendra le succès de la numérisation. Les données sont la matière première du développement de nouveaux services. Et, dans ce contexte, les données ouvertes sont appelées à devenir de plus en plus importantes.

Grâce aux données de localisation (anonymes) provenant des smartphones, il est possible de voir les moments d’affluence dans une rue commerçante ou les déplacements du public lors d’un événement. Autant d’informations qui peuvent aider les autorités, notamment au niveau du tourisme et de la sécurité. Ces données ouvertes permettent aussi à nos partenaires de développer des applications basées sur notre écosystème. Découvrez tout ce que vous devez savoir à ce sujet dans notre magazine. Bonne lecture !

– Bart Van Den Meersche, Chief Enterprise Market Officer Enterprise Business Unit Proximus

Tendances

Les communications vidéo dopent le trafic IP des entreprises

Téléphonie mobile en Belgique : les petites entreprises en tête

75 % des apps mobiles seraient recalées aux tests de sécurité

Les entreprises misent de plus en plus sur les solutions de communication vidéo pour permettre aux collaborateurs de rester en contact avec leurs collègues, clients, fournisseurs et partenaires. Selon le Cisco Visual Networking Index 2014-2019, le trafic IP des entreprises devrait ainsi enregistrer une croissance annuelle composée de 20 % entre 2014 et 2019.

Une enquête réalisée par Computer Profile à la demande de DataNews auprès de 4.074 entreprises belges d’au moins 50 collaborateurs révèle que les petites entreprises sont celles qui utilisent le plus la téléphonie mobile : 37 % des collaborateurs des petites entreprises (50-100 travailleurs) ont un téléphone de société, contre 16 % dans les entreprises publiques et 11 % dans les grandes entreprises (plus de 1.000 travailleurs).

Les employés d’une société utilisent de plus en plus les appareils mobiles intelligents pour travailler en déplacement. La sécurité de ces outils est donc essentielle. Selon Gartner, 75 % des apps disponibles en 2015 seraient recalées lors de simples tests de sécurité. La prudence est donc de mise face aux dangers du travail mobile, et ce, tant pour les apps développées par des départements IT internes que pour celles venant de l’extérieur.

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SOUS LES PROJECTEURS | Interactivité dans le monde virtuel et réel

‘Hide And Seek’ Interactivité dans le monde virtuel et réel Dans sa collection ‘Hide And Seek’, le photographe Kamil Kotarba montre des scènes de la vie de tous les jours avec des bras - sans corps - tenant des mobiles. “Le monde virtuel fait toujours concurrence au monde réel. La vie autour de nous nous échappe. Parfois, nous choisissons de flotter entre le monde virtuel et réel. En même temps, nous sommes en ligne, en contact avec nos amis. Nous nous retranchons derrière nos écrans mobiles. Nous jouons à cachecache”, explique-t-il. > Kamil Kotarba : Instagram @kamilkotarba, fb.com/kotarbakamil

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Dans ce numéro CONVERSATION 10 Q+A

EN PRATIQUE

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Facil “La connectivité stable, sûre et modulable qu’offre la fibre optique est essentielle.”

DOSSIER

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Filip Michiels, CIO Western Region, TUI Group 11 Vision Joke Dehond, CEO d’Inventive Designers 30 Interview Peter Hinssen parle de son livre 34 En équipe Eric Wilmot et son équipe chez Brussels Airlines 38 Q+A Philippe Niesten, CIO Groupe Herstal SOLUTION Cycle Services 14 Employee Solutions 17 Secure Hybrid Cloud 28 Mobile Coverage Extender 39 Roaming et Wi-Fi Hotspots 07 Life

VISION

11 “Rester en phase avec le marché” Joke Dehond, CEO d’Inventive Designers

EN PRATIQUE Facil Réseau sans frontières 16 Saint-Trond La capitale de la pomme récolte les fruits de la numérisation 31 Fedict La Belgique se prépare à l’e-facturation 32 Roularta Facture papier ou électronique : 2 % contre 98 % 36 HeLics Une capacité et des vitesses dopées au bénéfice des habitants 08

Le pouvoir digital 5 managers évoquent la numérisation des services pour le citoyen, le Prof. Dr Nathalie Crutzen et Alex Lorette à propos des smart cities et du Smart City Institute et Pascal Poty parle de l’enlacement de la culture open data.

SCOOP 18 Équipements

Publication de Proximus SA de droit public / Année 9 / Numéro 25 / Q4 2015 Éditeur responsable : Bart Van Den Meersche, bd du Roi Albert II 27, 1030 Bruxelles Coordination : Charline Briot, Markus Eggermont, Robbin Sacré, Jean-Marie Stas Ont collaboré à ce numéro : Andrew Beavis, Klaar De Groote, Robert Doran, Davy Goris, Isabelle Latour, Frederic Petitjean, Anneke Stoffels, Dries Van Damme, Frank Van den Branden, Filip Van Loock, Cis Van Peer. Concept et réalisation : Propaganda SA, Imperiastraat 16, 1930 Zaventem, www.propaganda.be Pour plus d’informations, contactez : Robbin Sacré robbin.sacre@proximus.com Nederlandstalige versie: mail naar robbin.sacre@proximus.com om een exemplaar van dit magazine in het Nederlands te ontvangen. English version: e-mail to robbin.sacre@proximus.com if you want a copy of this magazine in English. Les spécifications techniques sont fournies uniquement à titre indicatif. Proximus se réserve le droit de les modifier sans avis préalable. Aimeriez-vous savoir qui est votre Proximus account manager ? Visitez www.proximus.be/mycontacts

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à la une iPhone 6s et Apple Watch 27 Lu pour vous ‘The Network Always Wins’ 29 Apps utiles Timely et Braintoss AUSSI INTÉRESSANT ... 06 Technologie

Wearable technologies News 42 Dessert Quand la technologie se porte 40 Proximus

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TECHNOLOGIE | ‘Wearable technologies’ : de quoi s’agit-il ?

Bienvenue

dans l’ère du

‘wearable’ Jean-Marie Stas, Marketing Manager chez Proximus

La sortie de l’Apple Watch a montré qu’un ordinateur peut désormais tenir dans une montre. Avonsnous dès lors atteint la limite de la miniaturisation ? Non ! L’ère du ‘wearable’ – la technologie qui se porte – ne fait que commencer. À l’avenir, les ordinateurs seront littéralement intégrés dans notre vie quotidienne. Jean-Marie Stas, Marketing Manager chez Proximus, lève un coin du voile sur les évolutions qui nous attendent. “Vous souvenez-vous du ‘mainframe’, le premier ordinateur ? Une pièce entière remplie d’appareils. Que de chemin parcouru pour arriver aux smartphones et smartwatches : une technologie plus petite, plus puissante et plus complète. Et l’évolution n’est pas près de s’arrêter. La miniaturisation des puces électroniques permet aujourd’hui d’intégrer des capteurs, des caméras et des processeurs dans des objets de la taille d’une pièce de monnaie (bague, boucle d’oreille, bouton…). À l’avenir, les capteurs feront même partie de nos vêtements. Google a lancé le projet Jacquard pour examiner la possibilité de tisser des fils intelligents. Une initiative à laquelle Levi’s s’est associé. De son côté, Ralph Lauren a lancé un t-shirt de sport intelligent : des fibres d’argent tressées dans le tissu mesurent entre autres les rythmes cardiaque et respiratoire, et envoient les informations à l’iPhone du sportif. 6

Une nouvelle révolution industrielle Un nouveau matériau, le graphène, devrait ouvrir la voie à une miniaturisation encore plus poussée. Composé d’une couche monoatomique de carbone, cet élément peut remplacer le silicium utilisé actuellement pour produire les puces d’ordinateur. Une évolution qui permettra d’intégrer une capacité de calcul sur une couche de l’épaisseur d’un atome, soit 100 fois plus fine que ce qui est possible actuellement. Il est aussi 200 fois plus résistant que l’acier, tout en restant souple, et conduit les électrons environ 100 fois plus vite que le silicium. Pas étonnant que le graphène soit considéré comme le matériau de la nouvelle révolution industrielle. Si vous pensez qu’il s’agit de science-fiction, détrompez-vous ! Les applications seront bientôt nombreuses : les vêtements intelligents – avec capacité de calcul et de stockage, batteries, caméras, micros, capteurs et autres solutions de communication sans fil – ouvrent la porte à une utilisation novatrice de la technologie. Votre température corporelle est trop faible ou trop élevée ? La densité du tissu s’adaptera. Vos mouvements pourront aussi produire de l’énergie…

Des services inédits Les vêtements intelligents apportent surtout un regard neuf sur la fourniture de services. Au niveau de la santé, par exemple, les médecins pourront suivre les patients sans utiliser d’appareils imposants, voire sans les examiner. Les instructions d’utilisation seront intégrées aux vêtements des techniciens, qui seront toujours en communication avec le siège, qui leur transmettra notamment leur emploi du temps. Autre possibilité : les travailleurs d’une entreprise pourront enregistrer les dialogues avec les clients pour éviter toute contestation par la suite. Vous l’aurez compris : les possibilités sont infinies. Parallèlement, ces technologies soulèvent de nombreuses questions. Jusqu’où peut aller une entreprise qui équipe ses collaborateurs de ces appareils ? Peut-elle d’office collecter des données biométriques ? Quid du sto­ ckage des données, de la protection de la vie privée et de la sécurité ? Autant de questions qui montrent aussi que nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère…” Novembre 2015


SOLUTION | Proximus Life Cycle Services

Une infrastructure IT constamment à jour Une perceuse n’a pas besoin de mises à jour régulières. Même après 20 ans, elle est encore compatible avec les mèches. Malheureusement, votre infrastructure IT nécessite une maintenance constante pour continuer à fonctionner de façon optimale. Proximus suit pour vous les mises à jour nécessaires.

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IT adéquats. Vous pouvez en choisir la fréquence en fonction de vos besoins, par exemple chaque année, chaque trimestre ou tous les mois. Les recommandations que vous recevez sont flexibles et adaptées à votre organisation.

Conseils sur mesure Proximus utilise des outils performants pour actualiser régulièrement votre infrastructure IT. Nos experts vérifient si vos appareils Cisco sont couverts par les bons contrats de maintenance et s’il y a de nouvelles annonces du fabricant. Sur cette base, vous recevez un rapport contenant des recommandations sur mesure en matière de hardware, de logiciels et de sécurité. Cet inventaire doit être réalisé régulièrement afin que vous disposiez à tout moment des outils

Réagir directement Quand on parle d’IT, l’obsolescence est si rapide que Proximus suit de près toutes les évolutions afin que votre infrastructure IT reste à jour. Si le paysage IT change, si une mise à jour de sécurité est disponible, ou si un bug est corrigé, Proximus vous en avertit immédiatement et intervient si nécessaire. Par ailleurs, Proximus vous prévient également si un fournisseur cesse de prendre en charge une partie de votre infrastructure IT, afin que vous puissiez préparer la migration vers de nouveaux appareils. Votre infrastructure est donc toujours sécurisée et fonctionne de manière optimale pour vous permettre de relever les défis auxquels votre entreprise doit faire face pour l’avenir.

ous voulez toujours disposer de la version la plus récente des logiciels et des appareils sans perdre trop de temps à chercher les updates et infos des différents fournisseurs ? Proximus vous propose un service complet qui vous évite tous les soucis liés à la maintenance de votre infrastructure IT : Proximus Life Cycle Services. Votre investissement reste ainsi rentable longtemps après l’achat.

Atouts • Votre IT est toujours à jour • Vous ne perdez plus de temps à éplucher les infos des vendeurs • Un montant mensuel fixe • Des conseils adaptés à votre environnement • Vous choisissez la fréquence des rapports

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Plus d’infos Prenez contact avec votre account manager ou envoyez un e-mail à proximus.lifecycle.services@proximus.com

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EN PRATIQUE | F acil relie ses implantations par fibre optique

Réseau sans frontières Facil étend progressivement ses activités sur plusieurs continents et renforce sa gamme de services au moyen de systèmes IT centralisés. Ses collaborateurs accèdent aux données et aux applications par le biais du réseau de fibre optique de Proximus.

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’entreprise Facil s’est lancée dans le domaine de l’automobile en 2000 en livrant des matériaux de fixation à l’usine Ford de Genk. Quand ses livraisons se sont étendues à d’autres usines Ford en Allemagne et en Espagne, la société s’est trouvée face à un besoin de connectivité. “Nous travaillons avec un système ERP centralisé en Belgique”, explique Danny Steukers, VP-ICT. “Les collaborateurs des différents sites ont accès à nos systèmes par le biais du réseau.” Initialement, cet accès passait par des lignes ISDN traditionnelles, avant que Facil n’adopte Explore.

Une croissance constante En 2006, Facil a conclu un nouveau contrat dans le domaine des véhicules poids lourds, ce qui a fait passer le nombre de ses implantations à huit. “La croissance de nos activités a fait grimper nos besoins en bande passante sur Explore. Comme nous avions déjà besoin à l’époque d’une capacité de 10 à 20 Mo, nous avons décidé de passer sur le réseau de fibre optique de Proximus disponible sur Explore.” Le grand avantage de la fibre optique, 8

À propos de Facil

Facil fournit des matériaux de fixation aux constructeurs automobiles et aux constructeurs de poids lourds. Depuis ses débuts à Genk en 2000, l’entreprise s’est développée pour devenir un acteur international implanté en Europe, en Amérique et en Asie.

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Danny Steukers a fait des études d’informatique à la VUB. Il a travaillé comme analystedéveloppeur pour Velda (lits), Keramo (tuyaux) et la Belgische Fruitveiling (fruits). Il occupe le poste de VP-ICT chez Facil depuis 2002.

“La haute qualité de nos services repose sur un environnement IT fiable. La connectivité stable, sûre et modulable qu’offre la fibre optique est donc essentielle.” c’est que le réseau offre une bande passante quasiment illimitée. L’entreprise peut aisément faire évoluer la capacité disponible en fonction de ses besoins concrets. “Nous avons connu une évolution considérable dans nos sites plus reculés. À nos débuts, nous avions une simple ligne de 64 kbit/s. Aujourd’hui, avec le réseau de fibre optique, il n’y a plus de limites.” Le besoin de connectivité s’est fortement accru ces dernières années, car l’entreprise a notamment développé des activités aux États-Unis, au Mexique, en Chine et en Thaïlande. Cette croissance a fait passer le nombre de sites à seize. “Les collaborateurs de ces implantations doivent bien sûr avoir accès eux aussi au système ERP et aux autres applications bureautiques”, poursuit Danny Steukers. Le réseau de fibre optique leur permet d’utiliser les applications et les données hébergées par Facil chez Proximus. Afin de garantir le haut niveau de disponibilité des systèmes, l’entreprise a choisi une installation dédoublée dans deux centres de données.

Une bande passante modulable “Nous utilisons le réseau de fibre optique sur Explore pour la communication audio et vidéo entre nos différents sites. Comme nous sommes actifs sur plusieurs continents, il ne nous est plus si facile de voyager constamment d’un site à l’autre. C’est pourquoi nous faisons un usage optimal de la unified collaboration, dont la visioconférence.” Cela requiert de toute évidence une bande passante suffisante et l’utilisation d’un cloud. “Avec le réseau de fibre optique, nous n’avons pas de souci à nous faire à ce niveau-là. Nous pouvons facilement adapter la bande passante à nos besoins.” Les ictnews.be/one

collaborateurs de Facil ont également recours à la fibre optique pour accéder à internet. “Nos collaborateurs se connectent par Explore pour avoir accès à internet. Pour cet aspect-là aussi, le réseau offre à tout moment une bande passante suffisante.”

Un partenaire solide pour des services renforcés Le secteur de la construction de voitures et de poids lourds se caractérise par des processus rigoureux et des délais serrés. “Dans ce contexte, nous nous positionnons comme un partenaire novateur, hautement performant et complet en termes de services”, indique Danny Steukers. “Nous voulons le plus haut niveau de satisfaction possible pour nos clients. Et pour fournir les meilleurs services possibles, nos collaborateurs doivent pouvoir compter sur un environnement IT fiable. La connectivité stable, sûre et modulable qu’offre le réseau de fibre optique de Proximus est essentielle à cet égard.”

Atouts • Systèmes IT et données accessibles depuis tous les sites • Réseau à capacité illimitée • Connexion des nouveaux sites par plug and play

Plus d’infos Rendez-vous sur www.proximus.be/fibreoptique ou contactez votre account manager.

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CONVERSATION | 7 questions à Filip Michiels, CIO Western Region, TUI Group

Filip Michiels CIO Western Region, TUI Group

Personnalité Au travail, Filip Michiels stimule ses collaborateurs et leur donne la chance de s’épanouir. “Faites comme si je n’étais pas là, but keep it simple”, telle est sa devise. Durant son temps libre, il s’entraîne au triathlon et va souvent courir ou faire du vélo avec son épouse. Carrière Filip Michiels a exercé différentes fonctions de management pour des entreprises internationales et a acquis de l’expérience dans la distribution (en ligne et hors ligne), la logistique, la vente, le marketing, les finances et les RH. En 1994, il rejoint Estée Lauder en tant que senior analyst programmer. Il gravit ensuite les échelons et devient Executive Manager d’International Information Systems. En 2012, il découvre le secteur des voyages chez Gateway. Un an plus tard, il devient CIO de Jetair. Depuis 2014, Filip Michiels dirige la transformation numérique de TUI pour la Belgique et les Pays-Bas.  Entreprise  En Belgique, TUI se compose de Jetair, Jetairfly, Jetaircenter et Tec4Jets, qui veillent ensemble au parfait déroulement des vacances, de la réservation jusqu’au SAV.  Collaborateurs  TUI Western Region fait partie de TUI Group, le plus grand groupe de voyages au monde (77.000 travailleurs). En Belgique, plus de 2.000 collaborateurs permettent chaque année à plus de deux millions de clients de passer d’agréables vacances. En Belgique, aux Pays-Bas et en France, 250 personnes travaillent pour les services IT.

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“ On se rapproche de plus en plus du Big Brother de George Orwell. Il voit tout et sait tout. Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne chose...” Quelle est votre principale réalisation professionnelle ? Au milieu des années 2000, j’ai eu la chance – en tant que junior manager chez Estée Lauder – de diriger une équipe composée de collègues des ÉtatsUnis, du Royaume-Uni, de Suisse, du Danemark et de Belgique. Je faisais rapport des activités de ce groupe international directement au siège basé aux États-Unis. Cette collaboration productive a été très enrichissante. À côté de qui aimeriez-vous un jour vous retrouver dans un avion ? Quelle question lui poseriez-vous ? De Lenny Kravitz ! Il est devenu mon idole dès le premier concert auquel j’ai assisté fin des années 80. Depuis, je n’ai d’ailleurs manqué aucun de ses concerts ! Je ne lui poserais pas de question existentielle, mais j’écouterais simplement ce qu’il a à raconter. Ce serait génial. Qu’est-ce que vos collaborateurs ignorent à votre sujet ? Je suis un grand fan de musique new wave. J’organise chaque année un festival new wave et je suis moi-même DJ. Que feriez-vous si vous n’exerciez pas ce métier ? Je serais sans doute professeur de mathématiques. Les mathématiques sont ma première grande passion. Mes parents m’ont encouragé à suivre des études d’ingénieur. J’ai été très vite captivé par les ordinateurs. Ce dont vous ne pouvez pas vous passer un seul jour ? Au boulot, je peux difficilement me passer de mes mails. À la maison, j’aime bien prendre l’apéro avec ma femme et parler de la journée autour d’un bon verre de vin rouge. Qu’aimeriez-vous inventer pour simplifier votre quotidien ? J’aimerais me cloner pour accomplir davantage de choses ! Comment voyez-vous votre rôle de CIO évoluer dans les 20 prochaines années ? En plus des choix technologiques adéquats à faire, nous devrons surtout inciter les collaborateurs à créer de la valeur ajoutée pour l’entreprise, vu la suroffre d’innovations technologiques. Le CIO devra toujours se concentrer sur la différence entre les collaborateurs pour veiller à ce qu’ils collaborent de manière optimale et qu’ils fassent ainsi avancer l’entreprise. Novembre 2015


VISION | Joke Dehond, CEO d’Inventive Designers

“ Rester en phase avec le marché” La numérisation ouvre la voie à de nouveaux modèles d’entreprises. “Pourtant, des sociétés comme Uber ou Airbnb ne doivent pas leur succès qu’à la technologie”, selon Joke Dehond. “Le plus important, c’est avant tout la collaboration.” Pour la CEO d’Inventive Designers, ces modèles montrent que le travail mobile et l’aspect social peuvent transformer tous les secteurs.

Joke Dehond a développé son premier programme à l’âge de onze ans. Après ses études d’informatique à Anvers, elle a commencé sa carrière comme programmeuse chez Inventive Designers, l’entreprise de son père. En complément, elle y a travaillé, entre autres, au sein des services marketing et business development. Elle partage depuis deux ans la fonction de CEO avec son mari Klaas Bals. Joke Dehond a été élue ‘ICT Woman of the Year 2015’ par DataNews.

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VISION | Joke Dehond, CEO d’Inventive Designers

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ondée en 1994 par Guy Dehond à Hoboken, Inventive Designers a créé Scriptura Engage, une plateforme de customer engagement qui permet aux entreprises de centraliser la gestion de tous leurs canaux de communication – courrier postal, SMS, e-mail, réseaux sociaux – sur une seule plateforme, et de renforcer ainsi leur lien avec le client. Forte de son succès, l’entreprise compte aujourd’hui 45 collaborateurs et une clientèle qui s’étend en Europe, en Amérique du Nord et en Australie. Proximus, par exemple, utilise Scriptura Engage depuis plusieurs années dans le cadre du projet One Communication Tool. “Les grands défis de l’entreprise moderne sont le travail mobile et l’aspect social”, explique la CEO Joke Dehond. “Les nouvelles technologies créent une multitude de nouvelles façons de communiquer avec le client, ce qui génère une foule de données au potentiel énorme. Le tout est d’arriver à en retirer des informations utilisables.”

“ Dans le monde de l’IT, les hommes et les femmes ont le même objectif : la créativité. Leur sexe importe peu.” La technologie ne suffit pas L’univers numérique élargit le champ des possibilités à de nouveaux modèles d’entreprises. Pour Joke Dehond, la technologie est toutefois moins un moteur qu’un facilitateur. Des entreprises comme Uber et Airbnb sont apparues sur le marché de manière tout à fait inattendue. L’idée de base consiste à créer un réseau de collaboration soutenu par la technologie. Les grands acteurs, notamment dans le secteur du tourisme, ont tardé à réagir, avec toutes les conséquences que l’on sait. Une entreprise comme Inventive Designers est-elle à l’abri ? “Pas du tout !”, assure Joke Dehond. 12

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“ Le Belge voit souvent un projet raté comme quelque chose de négatif, alors que l’Américain considère l’échec comme une expérience supplémentaire. Cet état d’esprit nous fait défaut en Belgique.” “Notre secteur n’échappe pas aux changements : certains clients veulent utiliser notre plateforme sur tablette, d’autres veulent appliquer le système en partie sur site et en partie dans le cloud. Il est essentiel d’évoluer au rythme du marché. Nous avons de jeunes collaborateurs qui suivent ces tendances au plus près.”

La question de la sous-traitance Joke Dehond a une vision très claire du rôle essentiel de l’IT : “Pour moi, ce sont avant tout des outils permettant aux entreprises de travailler et de faire des affaires. Le plus important, c’est que l’IT soit disponible partout, tout le temps.” Quant au lieu physique où se déroulent les activités proprement dites, la technologie permet toutes les possibilités. “Nous avons fait l’exercice récemment”, explique Joke Dehond. “Nous nous sommes demandé s’il était préférable de développer toutes nos activités en interne, ici à Anvers, ou d’en sous-­traiter une partie en Pologne ou en Inde, par exemple. Nous en avons discuté avec de nombreux collègues du secteur. Le constat est que la sous-traitance ne fonctionne réellement que si l’entreprise peut véritablement associer ses collaborateurs externes à ses activités. Il faut qu’ils soient des collaborateurs à part entière. Nous ne savons pas encore comment nous allons aborder la question chez Inventive Designers.” L’IT aux mains de tous Début 2015, le magazine spécialisé DataNews a élu Joke Dehond ‘ICT Woman of the Year’. “Je ne m’y attendais vraiment pas”, dit-elle en riant. Le jury n’a pas tari d’éloges sur son esprit d’entreprise au sein d’une société relativement réduite, esprit qu’elle combine avec sa formation technique. “Mon choix d’études aura finalement été le bon”, poursuit-elle. Arriver dans un monde masculin ne l’a pas dérangée. “Les geeks ne sont plus nécessairement des hommes. ictnews.be/one

Les hommes et les femmes partagent les mêmes objectifs. Dans le monde de l’IT, c’est la créativité qui compte, peu importe votre sexe.” Pour la première fois depuis longtemps, la nouvelle année académique a débuté par une augmentation notable du nombre d’inscrits en sciences et en informatique, et parmi ceux-ci, du nombre d’étudiantes. “Avec les smartphones et les tablettes, l’IT fait littéralement partie de notre quotidien”, ajoute Joke Dehond. “Cela explique probablement en partie cet intérêt croissant. Les choses vont donc dans le bon sens, même si nous aimerions avoir plus d’exemples à suivre – sans qu’ils ne ressemblent nécessairement aux personnages de ‘The Big Bang Theory’.”

2 conseils aux CIO

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Allez au charbon

“Ne vous bercez pas d’illusions et fiez-vous à votre bon sens”, préconise Joke Dehond. “En Belgique, nous avons l’avantage d’être au contact de différentes cultures, de parler plusieurs langues et de travailler dur.” L’entrepreneur doit aussi oser : “Il ne faut pas avoir peur d’entreprendre, de tenter quelque chose. D’autant qu’un échec peut être très enrichissant. Le Belge voit souvent un projet raté comme quelque chose de négatif, alors que l’Américain considère l’échec comme une expérience supplémentaire. Cet état d’esprit nous fait défaut en Belgique. Je trouve aussi que l’entrepreneur doit oser se montrer honnête et ne pas se voiler la face quand les choses vont moins bien. C’est aussi comme ça qu’on apprend.” Cette attitude n’est que très peu ancrée dans la culture de notre pays. L’entrepreneur belge a tendance à faire comme si tout allait bien même quand il peine à garder la tête hors de l’eau.

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Soyez investi dans la société

En tant qu’‘ICT Woman of the Year’, Joke Dehond a choisi de s’engager pour le projet BOOST de la Fondation Roi Baudouin. Pour cette entrepreneuse, il est important de s’investir pleinement dans la société. “Le projet vient en aide à des jeunes issus de familles défavorisées, qui ont de bons résultats scolaires. Ils reçoivent un soutien (ordinateur et connexion internet, ateliers mensuels obligatoires consacrés aux compétences sociales, au choix des études, aux présentations, etc.) et découvrent leur potentiel.” Le projet BOOST veut faire comprendre aux jeunes qu’en étudiant et en travaillant dur, ils peuvent sortir de la précarité. “Le projet apprend aux jeunes à ne plus être des victimes, à prendre leurs responsabilités et à saisir leur avenir à deux mains, avec le soutien d’une série d’entrepreneurs. Souvent, ces jeunes finissent d’ailleurs par faire des études d’informatique ou de sciences.”

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SOLUTION | Proximus Employee Solutions

Prendre soin de ses collaborateurs Trouver le juste équilibre entre les intérêts de votre organisation et les aspirations de vos collaborateurs n’est pas simple. Vous savez aussi que des travailleurs impliqués sont plus productifs. Tout l’enjeu est donc de stimuler et récompenser leur engagement avec des avantages attrayants mais réalistes pour l’entreprise.

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es responsables des Ressources Humaines doivent attirer les talents et les fidéliser à l’aide d’un package salarial à la fois attrayant et réaliste. Ils doivent aussi favoriser une culture qui valorise l’implication, la flexibilité et les résultats. Cette culture passe notamment par un meilleur équilibre entre le travail et la vie privée, à l’aide des bons logiciels et appareils, d’horaires et de lieux de travail flexibles et adaptés aux souhaits des collaborateurs. C’est pourquoi Proximus a créé les Employee Solutions – Packs for Employees, Budget Manager, Device for Employees et Affinity Program. L’idéal pour créer une situation bénéfique sur le plan financier, aussi bien pour votre organisation que pour votre personnel. Une situation d’avenir qui satisfait tout le monde, favorise les nouveaux modes de travail et améliore la collaboration au sein de votre entreprise.

L’internet à des conditions imbattables Avec les Packs for Employees, vous mettez à la disposition de vos collaborateurs une connexion internet fixe et mobile à leur domicile, et vous payez la totalité ou une partie de l’abonnement. L’utilisation de cette connexion à des fins privées constitue un avantage en nature taxable, que la loi a fixé forfaitairement à 60 euros par an et que vous devez mentionner sur leur fiche fiscale individuelle. Vous pourrez ainsi déduire à 100 % le montant que vous payez pour la connexion. Quant à vos collaborateurs, ils pourront ajouter jusqu’à six abonnements mobiles en Packs, avec de substantielles réductions, mais aussi Proximus TV et la téléphonie fixe, qu’ils s’offriront pour seulement quelques euros de plus. Un seul abonnement mobile pour le privé et le professionnel Avec Budget Manager, vos employés peuvent utiliser leur GSM professionnel pour le travail, mais également pour leurs besoins personnels. Il vous suffit de déterminer la contribution que vous êtes disposé à payer : vos employés règlent ictnews.be/one

le surplus ou les services pour lesquels vous n’intervenez pas. Et ils bénéficient des tarifs professionnels négociés par votre entreprise pour leurs appels privés.

Des appareils dernier cri Grâce à la solution Device for Employees, vos collaborateurs peuvent également profiter des dernières nouveautés technologiques. Le système est on ne peut plus simple : vous dressez une liste des appareils mobiles proposés – tablettes, smartphones et phablettes – et vous décidez du montant de votre participation. Le collaborateur fait son choix et n’a plus qu’à payer la différence. Des remises pour toute la famille Outre ces avantages, il existe également un programme d’affinité. Aussi longtemps que vos collaborateurs restent occupés chez vous, ils bénéficient de tarifs préférentiels, directement offerts par Proximus sur ses services pour particuliers : packs internet, ligne fixe, Proximus TV et abonnements mobiles pour les membres de leur famille.

Atouts pour l’employeur • M oins cher qu’une augmentation salariale classique • Attractif pour engager et fidéliser les talents • Combinable selon les profils de vos employés • Simple à gérer via un outil en ligne • Facilitateur-clé d’un nouveau mode de travail collaboratif et flexible

Atouts pour les collaborateurs • A mélioration du pouvoir d’achat • Satisfaction et loyauté vis-à-vis de l’entreprise • Compatibilité avec certaines offres et promotions pour particuliers • Flexibilité dans la combinaison travail et vie privée

Plus d’infos Prenez contact avec votre account manager, envoyez un e-mail à employeesolutions@proximus.com ou surfez sur www.proximus.be/employeesolutions

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EN PRATIQUE | Stratégie smart city à Saint-Trond

La capitale de la pomme récolte les fruits de la numérisation La numérisation est l’un des piliers de la politique de Saint-Trond. La ville, capitale de la région des vergers, entend récolter les fruits d’une politique intelligente visant à offrir aux citoyens et aux entreprises des services à la pointe de la technologie.

Bourgmestre et députée fédérale, Veerle Heeren (CD&V) siège au conseil communal depuis 1995. Depuis deux ans, elle est à la tête d’un collège de huit échevins.

40.000 habitants

Demande de documents

24h/24, 7j/7 Atouts • M eilleur service aux citoyens • M eilleure communication avec les citoyens • Simplification administrative • Fonctionnement plus efficace des services de la ville • Empreinte écologique réduite • Image de ville pionnière

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La ville de Saint-Trond Le centre-ville, le plus grand de la province en superficie, compte près de 40.000 habitants. Saint-Trond, ville fruitière, est connue pour son équipe de football de D1 et ses monuments historiques. L’ambition numérique La numérisation des services au citoyen compte parmi les 19 objectifs du plan de gestion de la ville. La première étape consistait à investir dans une infrastructure de base, avec de nouveaux serveurs et appareils, et à équiper les bâtiments communaux de la fibre optique. La première réalisation a été l’installation d’un wi-fi gratuit sur la Grand-Place. Autre mesure : Shop & The City, une carte client numérique pour les amateurs de shopping. MyDigipass Saint-Trond mise sur le système d’identification MyDigipass, qui permettra aux citoyens d’accéder à des applications en ligne de la ville via leur appareil mobile.

MyDigipass fonctionnera sur la base d’une nouvelle technologie développée en collaboration avec Vasco. Les citoyens accéderont à des applications en ligne de la ville via leur appareil mobile. La solution d’authentification MyDigipass est reconnue par Fedict. Le citoyen ne devra charger ses données d’identité qu’une seule fois sur son smartphone. Saint-Trond sera la première ville de Belgique dont les citoyens pourront s’identifier à l’aide de leur appareil mobile et introduire des déclarations via le site web ou l’app de la ville. La ville identifiera ainsi les sujets politiques qui intéressent ses citoyens et pourra les informer de manière très ciblée.

Guichet électronique Autres applications de la carte d’identité mobile : demandes d’attestations, inscriptions dans les académies ou les camps de sport, service de prêt de matériel et protection des PC portables du personnel de la ville. Tout est mis en œuvre via un groupe de testeurs, qui deviendront les ambassadeurs du concept auprès du grand public. Les citoyens peuvent demander des documents 24h/24, 7j/7 et doivent attendre moins longtemps au guichet. Ils sont plus satisfaits et les services communaux travaillent plus efficacement. Proximus assiste la ville dans différents domaines : suivi de la consommation d’énergie, Business TV, parking par SMS, shopping sécurisé, etc.

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SOLUTION | Proximus Secure Hybrid Cloud

Le lien entre vos données publiques et privées Si le cloud est devenu incontournable pour de nombreuses entreprises, certaines ne souhaitent pas y sauvegarder leurs données pour des raisons de sécurité. Elles peuvent alors utiliser Secure Hybrid Cloud. Nicolas Viane, Head of Enterprise Cloud chez Proximus, évoque les atouts du cloud hybride.

S

ecure Hybrid Cloud permet de relier les applications du réseau privé et celles qui se trouvent dans le cloud public. Les entreprises choisissent l’emplacement de chaque application. Cette solution présente trois avantages : une sécurité maximale, des coûts transparents et une gestion flexible des ressources IT en fonction des capacités du client”, explique Nicolas Viane.

Utilisation flexible des ressources Secure Hybrid Cloud permet de répartir parfaitement les ressources entre le cloud et l’infrastructure on site. Si vous

de sécurité. Le produit a été conçu pour répondre aux attentes des entreprises en matière de sécurité, d’accessibilité et de bande passante.

garantissent que les données stockées restent en Belgique. Nos clients peuvent nous joindre par téléphone 24h/24 et bénéficier d’un service dans leur langue.”

Le travail mobile en toute sécurité La popularité du cloud hybride est due au nombre croissant de sociétés qui utilisent des applications mobiles, ce qui implique l’envoi de données en dehors du réseau de l’entreprise via internet. Grâce à Secure Hybrid Cloud, ce n’est plus le cas. “Les collaborateurs ont aussi besoin de leurs applications en déplacement. L’accessibilité et la sécurité sont donc des priorités. Des aspects que le réseau de

Économies Secure Hybrid Cloud permet de répartir les ressources de manière flexible entre votre réseau et l’infrastructure cloud. “Cette évolutivité garantit la transparence des coûts, puisque les frais sont calculés par utilisateur. Si des utilisateurs doivent être ajoutés lors des pics d’activité, vous connaissez à l’avance le montant du supplément. De plus, vous disposez toujours des dernières versions, ce qui vous donne une longueur d’avance au niveau technologique. Enfin, vous ne devez rien investir vous-même et êtes directement à la pointe de la technologie.”

“Secure Hybrid Cloud réunit le meilleur des clouds public et privé grâce à une liaison performante et sécurisée.” avez temporairement besoin de ressources supplémentaires, il n’y a donc aucun problème. Ajoutez à cela une connexion sécurisée entre le réseau et le cloud, et vous comprendrez pourquoi il s’agit de la solution optimale lorsque certaines données doivent rester sur les serveurs de l’entreprise pour des raisons ictnews.be/one

Nicolas Viane, Head of Enterprise Cloud chez Proximus

l’entreprise ne peut pas toujours garantir, contrairement à une connexion privée”, explique Nicolas Viane. “Notre solution respecte la norme ISO 27001 et répond aux exigences les plus strictes en matière de sécurité de l’information. Nous disposons de SLA end-to-end qui assurent une connectivité maximale et

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SCOOP | Équipements à la une iPhone 6s

La technologie 3D Touch pour une navigation efficace

Le boîtier en aluminium et le verre renforcé rendent l’appareil résistant aux impacts. Le téléphone est disponible en quatre modèles (argent, or, gris sidéral ou or rose), avec une capacité de stockage de 16, 64 ou 128 GB. Avec la fonction Live Photos, vous capturez aussi l’instant qui précède et l’instant qui suit la prise d’une photo. L’appareil photo 12 mégapixels filme en HD et permet des enregistrements vidéo 4K de pas moins de 3840 x 2160 pixels. Le système d’exploitation iOS 9 offre en outre des résultats de recherche améliorés et un fonctionnement optimal de Siri, l’assistant numérique. Processeur : 64 bits A9 Système d’exploitation : iOS 9 Mémoire : 2 GB de RAM ; 16/64/128 GB de capacité de stockage Type d’écran : tactile 4,7’’ HD Résolution : 750 x 1334 pixels

Autonomie en veille : jusqu’à 240 heures (3G) Dimensions : 138 x 67 x 7 mm Poids : 143 g Connexion : LTE, NFC, wi-fi 802.11ac Bluetooth : 4.2

138 mm

Le nouvel iPhone 6s est équipé – tout comme son grand frère, le 6s Plus – de la technologie 3D Touch, qui fait réagir l’interface différemment en fonction du degré de pression que vous exercez sur l’écran. Une légère pression fait apparaître un aperçu rapide, une pression plus forte ouvre le fichier. La fonction Quick Actions vous amène en un clin d’œil aux actions que vous effectuez le plus souvent.

Appareil photo : 12 MP avec mise au point automatique, dual-LED flash et caméra 5 MP FaceTime HD Extras : capteur d’empreinte dans le bouton de démarrage, Apple Pay, Siri

67 mm

Les atouts de l’iPhone 6s sont l’appareil photo de haute qualité et l’écran tactile de 12 cm à réactivité différenciée selon la pression, pour une navigation particulièrement efficace.

Apple Watch

Montre intelligente L’Apple Watch vous offre un confort d’utilisation de votre iPhone encore plus grand. Le nouveau système d’exploitation WatchOS 2 supporte désormais des apps de manière autonome. Plus de 10.000 apps sont compatibles avec la smartwatch, dont FaceTime Messenger et Apple Pay. Le nombre de cadrans a fortement augmenté. En plus de l’heure, ils affichent toutes sortes d’informations utiles : actualités, rappels de rendez-vous, temps de trajet, etc. La montre est également équipée de capteurs permettant l’utilisation de nombreux podomètres et autres apps de fitness. Vous avez le choix entre trois modèles : Apple Watch, Watch Sport (avec boîtier en aluminium et verre renforcé) ou Watch Edition (avec finition en or 18 carats). Elles conviennent aux hommes comme aux femmes, avec des formats de 38 ou 42 mm et une gamme très large de bracelets cuir, synthétique ou métal. Processeur : Apple S1 Système d’exploitation : WatchOS 2 Mémoire : 8 GB de capacité de stockage, dont 2 GB de musique

Type d’écran : tactile capacitif Résolution : 272 x 340 pixels Autonomie en veille : 48 heures Dimensions : format 38 ou 42 mm

Poids : 55 g Connexion : wi-fi 802.11b/g/n Bluetooth : 4.0 Extras : capteur de pulsations cardiaques, capteur de lumière

L’Apple Watch est un prolongement de votre iPhone, mais elle supporte également des apps de manière autonome.

+

Découvrez en p. 29 deux apps intelligentes à utiliser sur votre Apple Watch.

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Dossier

Le pouvoir digital 90 minutes

Les pouvoirs locaux à la recherche de services digitaux pour le citoyen.

20 D’ici 2020, la Belgique veut évoluer vers une administration digitale. Interview duo

Le Prof. Dr. Nathalie Crutzen et Alex Lorette à propos des smart cities et du Smart City Institute.

24 La technologie peut faire la différence. La digitalisation des villes les fait évoluer vers des smart cities avec comme objectif d’y stimuler la prospérité, le bien-être et la durabilité. La parole à l’expert

Pascal Poty de l’Agence du Numérique : “Nous vivons actuellement à l’époque de l’open data.”

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DOSSIER | 5 managers autour de la table

90 minutes

sur les services numériques destinés aux citoyens De nos jours, les technologies digitales ne constituent plus un monde à part totalement séparé des appareils analogiques. Les citoyens et les entreprises veulent pouvoir compter sur des communications et des services numériques, y compris de la part des pouvoirs publics. 20

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d’une commune devrait en principe être axé davantage sur l’harmonisation des processus sous-jacents que sur le volet technique.”

S

i les autorités proposent de plus en plus de services numériques – que ce soit au niveau fédéral, régional ou local –, la transformation relève néanmoins d’un processus de longue haleine. “Tous les pouvoirs publics disposent d’un vaste éventail d’applications”, déclare Eddy Van der Stock, ICT Manager de la Ville de Lokeren et président de l’organisation ICT flamande V-ICT-OR. “L’équipe IT d’une commune est généralement comparable à celle d’une PME pour un environnement bien plus complexe.” L’automatisation au sein des pouvoirs locaux est partie de l’introduction de PC et d’imprimantes. “On le sent toujours aujourd’hui”, explique Jef Rayen, coordinateur ICT de la Ville de SaintTrond. “Pourtant, le département IT ictnews.be/one

Interne et externe Saint-Trond joue pleinement la carte de la numérisation, notamment en proposant du wi-fi gratuit dans la ville. Des projets sont aussi en cours pour la création d’un guichet électronique et d’un système de notification pour les citoyens. Ces services auront pour but de centraliser toutes les notifications et de faciliter leur traitement. Le gain d’efficacité est aussi le principal avantage de la communication numérique entre le CPAS et le fédéral. “En interne, le numérique est devenu la règle et le papier fait figure d’exception”, souligne Guido Verschaeren, secrétaire du CPAS d’Arendonk. “Pour tout ce qui est externe, c’est encore différent, car nous ne pouvons pas perdre le contact avec notre groupe cible. Le CPAS fournit notamment des services aux personnes peu qualifiées et aux plus de 65 ans, des citoyens pour qui le fossé numérique est bien réel.” Pourtant, la numérisation offre aussi des avantages à cet égard : comme le CPAS travaille plus efficacement, les collaborateurs ont plus de temps pour aider les groupes cibles qui adoptent moins vite les canaux numériques. D’abord le back-end, puis le front-end Les pouvoirs locaux qui souhaitent proposer des services numériques doivent mettre en place des changements majeurs. C’est pourquoi Maldegem a choisi de se doter de bases solides. “Nous commençons par mettre en place un back-end”, explique Christine Blondeel, ICT Manager de la commune. “Nous

Participants

Le One magazine a invité 5 managers du monde belge des pouvoirs locaux à une table ronde sur le pouvoir digital.

Eddy Van der Stock

ICT Manager de la Ville de Lokeren et président de l’organisation ICT flamande V-ICT-OR “Le citoyen veut des services accessibles jour et nuit. La numérisation permet d’éliminer le plus possible d’opérations manuelles.”

Jef Rayen

Coordinateur ICT de la Ville de Saint-Trond “L’introduction de services numériques entraîne des changements majeurs. Il faut non seulement gagner le soutien des citoyens, mais aussi des collaborateurs.”

Guido Verschaeren

Secrétaire du CPAS d’Arendonk “Toutes les communications avec les autorités se font numériquement, ce qui améliore énormément l’efficacité.”

Christine Blondeel

ICT Manager de la commune de Maldegem “Le passage au numérique demande beaucoup d’efforts. Nous devons d’abord mettre à jour les données avant de profiter pleinement des avantages.”

Cédric Charron

CIO de l’AWIPH “Les services numériques permettent de simplifier les démarches des citoyens et également de collaborer plus efficacement en interne.”

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DOSSIER | 5 managers autour de la table

rassemblons toutes les données dans un environnement CRM.” Cette banque de données centrale sera la couche inférieure à partir de laquelle la commune développera ses services numériques. Le premier projet concret, à savoir la numérisation des demandes de permis de bâtir, devrait être finalisé en fin d’année. Lokeren a suivi une approche similaire. Le citoyen peut se connecter au portail de la ville à l’aide de sa carte d’identité électronique et obtenir une quinzaine d’actes et d’attestations numériques. Le tout de manière entièrement automatisée.

Une demande qui émane des citoyens Les projets mis en place par les communes montrent que les citoyens sont les principaux catalyseurs de cette numérisation : ils ont accès aux services numériques de leur banque le soir et le weekend, mais doivent toujours prendre congé – et attendre au guichet de la maison communale – dès qu’ils ont besoin d’un document officiel. Ils attendent donc des services numériques plus flexibles de la part des autorités. “Nous sommes dans une phase de transition”, explique Jef Rayen. “Pour les prochaines générations, tout cela ira de soi.” De leur côté, les services publics sont également demandeurs d’une numérisation accrue. “Nous commençons par un projet autour de l’e-notariat”, indique Christine Blondeel. “Le notaire pourra demander des informations via nos systèmes. Ceux-ci seront liés à une banque de données géographiques. Tout le monde gagnera du temps.” Fixer des priorités Le gain de temps et d’efficacité est aussi la raison pour laquelle l’Agence Wallonne pour l’Intégration des Personnes Handicapées (AWIPH) mise sur la numérisation de ses services. “Nous examinons systématiquement la numérisation dans le cadre de nos priorités”, explique Cédric Charron, CIO de l’AWIPH. “Il s’avère que l’utilisation de services web offre beaucoup d’avantages : la numérisation rend les procédures administratives plus simples et plus rapides pour le citoyen.

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“ Les applications numériques permettent de mettre en place un monitoring à distance pour aider les personnes âgées.” – Guido Verschaeren, secrétaire du CPAS d’Arendonk

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Nous permettons ainsi à nos travailleurs de mieux collaborer et d’échanger de manière transparente des informations avec d’autres organismes publics via la BCED - Banque Carrefour d’Échange de Données. La numérisation contribue ainsi à un objectif de l’organisation : aider mieux et plus rapidement les personnes en situation de handicap”. Dans ce contexte, la gestion des données des citoyens concernés est essentielle. Cédric Charron : “À terme, nous deviendrons également une source authentique d’informations que d’autres services publics pourront aussi utiliser. Concrètement, le recours aux données authentiques évite aux citoyens de devoir fournir les mêmes données personnelles à chaque fois qu’ils entrent en contact avec une administration publique.”

Plus proche du citoyen Autre avantage de la numérisation : étant donné que les services publics gagnent du temps, ils peuvent mieux se concentrer sur d’autres tâches importantes et impliquer davantage de collaborateurs sur le terrain. Cela permet aux villes et communes de développer le volet social de leurs services. Si certains pensent que la numérisation réduit le contact avec le citoyen – puisque ce dernier se rend moins souvent au guichet –, les gains d’efficacité permettent au contraire aux autorités de se rapprocher des habitants. Guido Verschaeren nous donne un exemple vécu : “Les personnes âgées veulent rester autonomes et continuer à habiter chez elles le plus longtemps possible. Les applications numériques Novembre 2015


Perspective

permettent de mettre en place un monitoring à distance pour les aider. Le temps gagné nous permet de rendre régulièrement visite à ces personnes.”

Banque carrefour La clé d’une plus grande numérisation des services publics réside dans la gestion des données des citoyens et des entreprises. Les pouvoirs locaux – et leurs services – sont encore trop éparpillés : chacun utilise ses sources de données et ses applications. “La gestion et la consultation centralisées de toutes ces informations permettraient de faire un grand bond en avant”, selon Eddy Van der Stock. “De plus, il serait alors possible de mettre en place une couche applicative qui résoudrait beaucoup de problèmes actuels, notamment au niveau de l’échange de données, des formats utilisés, etc.” Les CPAS ont généralement un peu d’avance à ce niveau, parce que leurs informations doivent correspondre à celles de la Banque Carrefour de la Sécurité Sociale. Néanmoins, de nombreuses questions pratiques restent sans réponse, notamment au sujet du cadre légal en matière de sécurité et de protection de la vie privée. Une affaire à suivre...

Conclusion Tant les services publics fédéraux, régionaux que locaux misent sur la numérisation des services. Une transformation profonde, qui demande du temps, mais qui permettra de gagner en efficacité. Dans ce cadre, le citoyen et les autorités plaident pour davantage de flexibilité et d’automatisation. La clé d’une numérisation accrue des services réside dans la gestion des données. Dans la pratique, la sécurité et le respect de la vie privée continuent toutefois de soulever des questions.

Votre avis nous intéresse ! Envie de réagir à ce débat ? Rendez-vous sur www.ictnews.be/one ou tweetez @ProximusEnt

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Où en sont les smart cities en Belgique ? Le Smart City Institute, rattaché à l’Université de Liège, a réalisé une étude qualitative sur 11 projets belges menés autour des smart cities. Smart People

Smart Economy

Smart Living

Smart Mobility

Smart Environment

Smart Governance

Les projets des villes intelligentes belges s’inscrivent surtout dans une stratégie locale. La majorité des projets concernent l’environnement, la mobilité et l’économie. La majorité des projets suivent une approche descendante et sont lancés par les politiques. Les projets ascendants sont davantage organisés par les entreprises. La technologie joue un rôle important dans les projets étudiés.

3 recommandations générales du Smart City Institute

1

Vu la taille de la Belgique et l’organisation des autorités locales, les partenariats entre les villes sont indispensables au déploiement de projets à plus grande échelle. La Belgique pourrait également miser sur les régions intelligentes. Ces collaborations réduiraient également les dépenses.

2

Avec l’open data et le big data, les pouvoirs publics font face à des défis de taille. Pour les entreprises et les citoyens, ils ouvrent d’incroyables possibilités.

3

La créativité et l’innovation sont nécessaires, tant sur le plan technologique que sociojuridique. Les villes intelligentes exigent de nouveaux modèles et plans d’affaires, de nouvelles méthodes de financement et de nouveaux moyens juridiques. Plus d’infos ? Envoyez un e-mail à eb.ca.glu@ics.ac.be pour plus de détails sur l’étude qualitative.

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DOSSIER | Interview du Prof. Dr Nathalie Crutzen et d’Alex Lorette

La numérisation au service de la

ville intelligente

La ville intelligente n’est pas une idée lointaine : l’utilisation de nouvelles technologies nous rapproche pas à pas de l’avènement des smart cities. Le Prof. Dr Nathalie Crutzen, du Smart City Institute, et Alex Lorette, Director Enterprise Telco Solutions de Proximus, nous en disent plus.

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“Le Smart City Institute a été créé au sein de la HEC-École de gestion de l’Université de Liège, en partenariat avec Proximus, Accenture et Belfius”, explique le Prof. Dr Crutzen. “J’insiste sur notre intégration dans une école de gestion : nous n’envisageons pas le concept de smart city que d’un point de vue purement technologique. La ville intelligente exige de réinventer des processus entiers, avec la technologie comme facilitateur. Outre nos activités de recherche et de formation, nous jouons aussi le rôle d’incubateur. Nous mettons au point des solutions concrètes avec nos partenaires. En ce moment, six projets sont en cours.”

La recherche du développement durable “Dans la ville intelligente, tous les partenaires concernés – pouvoirs publics, entreprises et citoyens – font usage des nouvelles technologies pour poursuivre ensemble un objectif de développement durable alliant prospérité pour la région, bien-être collectif et respect des ressources disponibles”, poursuit le Prof. Dr Crutzen. “Le concept d’une smart city est avant tout un idéal porteur d’une vision d’avenir faite d’initiatives progressives dans divers domaines : mobilité, gouvernance, économie, environnement (gestion des déchets et de l’eau), formation et culture, construction innovante, etc.” Des défis pour les pouvoirs locaux “La ville se trouve face à de nombreux défis”, affirme Alex Lorette, Director

“La technologie évolue rapidement. Le big data et l’Internet of Things permettent des applications concrètes pour la ville intelligente.” – Alex Lorette, Proximus ictnews.be/one

pour une utilisation plus intelligente de l’énergie, ajustant l’éclairage et le chauffage aux besoins réels. Une infinité d’applications sont possibles.”

“Dans la ville intelligente, pouvoirs publics, entreprises et citoyens utilisent les nouvelles technologies afin de privilégier ensemble le développement durable. Cette évolution se fait pas à pas, en fonction des priorités de la ville.” – Le Prof. Dr Crutzen

Enterprise Telco Solutions. “En matière de mobilité et d’environnement, notamment, avec la question des émissions de CO2, l’accroissement démographique constant met la ville de plus en plus sous pression et fait surgir de nouvelles questions. Comment utiliser l’espace urbain disponible ? Il faut des aires de logement supplémentaires, de la place pour développer des activités économiques, etc. Cela crée une zone de tension. Les moyens économiques sont limités et nous voulons en même temps faire plus avec moins.”

Le rôle des nouvelles technologies “Beaucoup de choses ont changé au cours des dernières années”, poursuit Alex Lorette. “Le big data et l’Internet of Things offrent une foule de possibilités en termes de solutions intelligentes. La technologie évolue rapidement. Les capteurs sont financièrement abordables et faciles à mettre en place. Les moyens de communication sont là. Différentes solutions sont ainsi envisageables pour la ville intelligente. Des caméras de reconnaissance de plaques d’immatriculation pour la gestion des zones piétonnes, par exemple ; des capteurs sur la voie publique pour une meilleure synchronisation des feux de circulation, ou pour une allocation dynamique des places de parking ; des capteurs dans les bâtiments

Les précurseurs “Londres, Amsterdam, Barcelone et Hambourg, notamment, se profilent comme villes intelligentes”, indique le Prof. Dr Crutzen. “Les villes européennes ont cependant derrière elles une histoire dont il n’est pas simple de se défaire. C’est pourquoi l’évolution vers la ville intelligente se fait pas à pas. La situation est tout autre en Chine, par exemple, où des villes entièrement nouvelles surgissent en un rien de temps. Quand il ne faut pas tenir compte du tissu existant d’une ville, il est évidemment bien plus facile de créer une smart city.” Des villes belges gérées intelligemment “L’exemple le plus emblématique est probablement le stationnement intelligent – avec paiement par SMS ou par application mobile sur smartphone. Dans ce domaine, la technologie permet de créer des modèles complètement nouveaux, par exemple une application qui guide l’automobiliste vers une place de parking disponible dans le quartier”, reprend Alex Lorette. “Toutes les villes sont différentes et ont des besoins qui varient. Il est important que chaque ville pose le bon diagnostic et identifie correctement ses priorités”, ajoute le Prof. Dr Crutzen. “Certaines villes veulent d’abord s’attaquer à la mobilité, d’autres privilégient la sécurité. Nous voyons en tout cas naître un tas d’initiatives très innovantes tant sur le plan de l’utilisation de technologies qu’au niveau de leur impact sur les modèles d’entreprise”, conclut-elle.

Le Prof. Dr Nathalie Crutzen est directrice du Smart City Institute et professeur associée à la Chaire Accenture en Stratégie Durable à la HEC-École de gestion de l’Université de Liège. Alex Lorette est Director Enterprise Telco Solutions chez Proximus.

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DOSSIER | L a parole à l’expert : Pascal Poty, Expert responsable du pôle Veille technologique et juridique de l’Agence du Numérique

Infuser la culture de la donnée L’Agence du Numérique accompagne la transformation numérique de la Région wallonne. “L’agence participe à l’émergence d’une nouvelle culture des données”, déclare Pascal Poty, “soutenue par une nouvelle plateforme numérique : Digital Wallonia.”

“L

’Agence du Numérique (AdN) a succédé à l’Agence Wallonne des Télécommunications. Ce nouveau nom est lié à nos nouvelles missions. Nous observons l’usage des technologies numériques par les ménages et les entreprises, détectons la naissance de nouvelles technologies, conseillons les autorités et accompagnons la transformation numérique des organisations. Notre objectif : combiner et enrichir le plus grand nombre de données disponibles – en provenance des diverses instances publiques et organisations – pour établir un tableau de bord au service de l’intelligence territoriale.”

Un laboratoire pour les services numériques “Le but ultime est de faire converger ces données sur une plateforme numérique dédiée : Digital Wallonia. Nous rassemblons, avec nos partenaires, des informations issues des différents écosystèmes numériques de Wallonie et les diffusons via la plateforme. À terme, Digital Wallonia sera également la marque au service du secteur numérique. Tous les services seront ainsi accessibles via cette porte d’entrée. Digital Wallonia est avant tout une plateforme caractérisée par une gouvernance ouverte. Nous voulons devenir ainsi un laboratoire de services numériques où l’institution s’efface au bénéfice d’une plateforme ouverte. C’est un vrai changement de paradigme.” Données ouvertes, innovation ouverte “Avec Digital Wallonia, nous voulons instaurer une véritable culture de la donnée. La révolution numérique de l’accès est derrière nous. Nous sommes entrés dans 26

l’ère des données. Cette culture de la donnée doit notamment permettre d’accélérer la transformation numérique de l’administration wallonne. C’est pourquoi nous identifions les gisements de données pour les rendre ensuite accessibles à tous et pouvoir les (ré)utiliser. Nous encourageons l’innovation ouverte, un concept étroitement lié à cette culture des données. Pour y parvenir, l’administration peut notamment recourir à des laboratoires de données et offrir ainsi un soutien aux start-up actives dans le domaine des applications liées aux données. L’ Agence du Numérique fournit pour cela l’appui nécessaire.”

“ Avec Digital Wallonia, nous développons une nouvelle culture axée sur les données.” Pascal Poty est Expert responsable du pôle

Veille technologique et juridique de l’Agence du Numérique. L’agence wallonne est une société anonyme de droit public, filiale de l’Agence pour l’Entreprise et l’Innovation.

Le rôle clé des API “Qui dit données dit aussi des problèmes avec les différents formats, avec les données structurées et non structurées, etc. C’est exactement pour cette raison que Digital Wallonia veut avant tout être très ouvert. Les API (Application Programming Interfaces) joueront à cet égard un rôle essentiel, car elles permettent de partager et d’échanger les données. Parallèlement, nous partageons avec les services publics et les organisations, via notre veille, les dernières évolutions pour une utilisation innovante des données au service de l’action publique. Il en est ainsi, par exemple, des nouvelles opportunités offertes pour la valorisation des territoires (smart cities, e-tourisme, etc.) via la collecte et l’exploitation de données mobiles. C’est toujours enthousiasmant de constater que les services publics locaux et régionaux peuvent ainsi apprendre les uns des autres pour innover davantage. C’est dans cette logique de partage qu’est notamment organisé le M-Forum, initiative conjointe entre l’AdN et Proximus, dont la prochaine édition, le 9 décembre 2015, sera précisément consacrée au big data et au mobile.” Novembre 2015


SCOOP | Lu pour vous

Pourquoi lire ce livre ? Peter Hinssen cherche la recette qui permettra aux entreprises de survivre au cours des prochaines années. La plupart ne sont pas prêtes à faire face à une société où tout est informatisé, numérisé et mis en réseau.

De quoi s’agit-il ? Vous pensiez avoir tout vu en matière de ‘disruption’ ? Détrompez-vous ! Maintenant que la numérisation est bientôt derrière nous, tout est désormais question de réseau : pour les clients, mais aussi pour les marchés et leurs nouveaux acteurs. Une évolution que les entreprises ne peuvent se permettre de rater si elles veulent assurer leur survie.

The Network Always Wins: How to Survive in the Age of Uncertainty

Que faire quand le monde numérique frappe à votre porte ?

À propos de l’auteur

À propos du livre

Entrepreneur en série, expert du monde numérique, professeur, écrivain et consultant… Peter Hinssen (°1969) est un homme polyvalent. Mais il est surtout connu pour être un leader d’opinion pour tout ce qui concerne l’innovation numérique et l’évolution des modèles d’entreprise. Il a déjà écrit trois livres sur le sujet : ‘Business/ IT Fusion’ (2008), ‘Digitaal Is Het Nieuwe Normaal’ (2010) et maintenant ‘The Network Always Wins.’

Dans ce livre, Peter Hinssen se penche sur l’étape suivante du processus de ‘disruption’ : 250 pages qui regorgent d’anecdotes sur plusieurs scientifiques, inventeurs et entreprises. La numérisation annoncée dans ‘Digitaal Is Het Nieuwe Normaal’ touche à sa fin, mais les entreprises continuent à prendre des décisions en fonction du rythme des innovations d’il y a 50 ans. Or, ce n’est pas comme cela qu’elles pourront relever les défis qui les attendent.

our continuer à jouer un rôle dans les prochaines décennies, P les entreprises devront se réinventer complètement.

Lisez l’interview avec Peter Hinssen en page 30. ictnews.be/one

’avenir se résume en quatre lettres : VUCA (Volatility, Uncertainty, L Complexity, Ambiguity). t le remède pour survivre en six lettres : VACINE (Velocity, Agility, E Creativity, Innovation, Network, Experimentation).

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SOLUTION | Mobile Coverage Extender

Les habitations et les bureaux étant de mieux en mieux isolés, la couverture mobile est parfois insuffisante, voire totalement inexistante. Vous risquez dès lors de manquer des appels sur votre GSM ou de mal entendre votre interlocuteur. Lancé il y a peu, Mobile Coverage Extender vous offre la solution.

Une couverture mobile partout En octobre, Proximus a lancé Mobile Coverage Extender, un appareil pouvant être relié à une ligne internet fixe (ADSL & VDSL). Il se compose d’une petite station 3G qui se connecte en ‘plug and play’ à la Bbox de Proximus et permet au trafic mobile de transiter par le réseau haut débit. Vous évitez ainsi les problèmes éventuels liés au réseau 3G lorsque le signal est trop faible, ou est bloqué par la structure ou le système d’isolation de votre habitation ou bâtiment. Résultat : une connexion optimale pour la téléphonie mobile et le trafic de données mobiles avec tous vos appareils mobiles compatibles avec la 3G. Ce système améliore aussi la durée de vie de la batterie de vos appareils, puisque ceux-ci ne consomment plus d’énergie supplémentaire pour trouver un réseau.

À la maison ou au bureau Le Mobile Coverage Extender (MCE) se décline en deux versions : la première 28

est destinée à un usage privé et l’autre à une utilisation professionnelle. Cette deuxième version émet un signal puissant capable de couvrir des surfaces allant jusqu’à 1.000 m², ainsi que les distances importantes qui séparent modems et postes de travail. Le MCE domestique permet quatre connexions simultanées, tandis que son équivalent professionnel supporte en même temps 16 appels et sessions data. Vous bénéficiez ainsi de tous les avantages du travail flexible, aussi bien au sein qu’en dehors du bâtiment de l’entreprise.

Atouts • Connexion et son de meilleure qualité • Auto-installation aisée • Augmentation de la durée de vie des batteries • Évolutivité selon les besoins • Prix abordables

Plus d’infos Contactez votre account manager ou rendez-vous sur www.proximus.be/mobilecoverageextender

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SCOOP | Apps utiles Timely

L’art de la gestion du temps Si vous possédez une Apple Watch, vous êtes sans doute à la recherche d’apps pratiques qui vous permettront d’exploiter tout le potentiel de votre montre. Timely est l’une d’elles. Cette application de gestion du temps est basée sur deux boutons. Celui de gauche enregistre en trois clics ce que vous faites de votre temps, tandis que celui de droite vous permet de lancer le chronomètre au moment où vous commencez votre activité. Grâce à Timely, vous ouvrez et démarrez vite des tâches via votre smartwatch ou les reportez au lendemain. Vous avez en outre une vue d’ensemble de ce que vous avez déjà fait pendant la journée et de ce qu’il vous reste à accomplir.

Créée pour l’Apple Watch, Timely fonctionne en parallèle avec l’app pour iPhone et le logiciel en ligne, avec une synchronisation en temps réel entre toutes les versions.

Avec Timely, vous enregistrez en quelques clics le temps que vous avez consacré à vos différentes activités. Un récapitulatif vous fournit des informations utiles pour mieux gérer votre temps. Braintoss

Videz-vous l’esprit Lorsque vous travaillez, certaines tâches doivent être effectuées dans les plus brefs délais, tandis que d’autres ne doivent pas être oubliées. Mieux vaut donc les noter pour vous vider l’esprit, ne pas stresser et mieux vous concentrer sur le reste. L’app Braintoss révolutionne les mémos. Sa version iPhone vous permet, en un seul clic, d’enregistrer un message vocal, de prendre une photo ou d’écrire un mot. Ceux-ci sont envoyés automatiquement vers votre boîte mail et votre liste de tâches. Braintoss est aussi compatible avec l’Apple Watch. Résultat : plus besoin de sortir votre téléphone pour noter. L’app essaie aussi de retranscrire automatiquement les paroles et les textes qui se trouvent sur les photos. L’idéal pour retrouver vos messages de manière simple et rapide. Pour le moment, le développement de la version Android de l’app est en cours.

David Allen, auteur du best-seller ‘Getting Things Done’, tweetait sur Braintoss : “Just got best capture tool I’ve found for iPhone. Braintoss.com, smartly simple design by 10yr GTDer.”

Avec Braintoss et votre Apple Watch, dicter ou écrire un message est l’affaire de quelques secondes. L’app prend aussi des photos. Tout arrive ensuite dans votre boîte mail.

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CONVERSATION | Interview de Peter Hinssen

S Le ‘digital native’ est mort, vive le ‘network native’ L’univers numérique évolue à une vitesse vertigineuse. À peine quatre ans après ‘Digitaal Is Het Nieuwe Normaal’, Peter Hinssen publie ‘The Network Always Wins’. Un livre qui projette son lecteur dans un futur où la numérisation est chose faite et où les esprits brillants sont déjà passés à la suite.

Lisez l’article consacré au livre en page 27. 30

i vous suivez l’évolution numérique qui bouleverse notre paysage économique, le nom de Peter Hinssen vous est certainement familier. Créateur de plusieurs start-up, consultant et professeur, il donne aussi des conférences dans le monde entier et a même écrit dans les colonnes du magazine que vous lisez actuellement. Parallèlement, il trouve aussi le temps de publier des livres, et notamment ‘Digitaal Is Het Nieuwe Normaal’, qui s’est vendu à plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires. Peut-on dire que ‘The Network Always Wins’ est la suite de cet ouvrage ? “Je pense que oui”, déclare Peter Hinssen. “Certaines choses que j’avais prévues dans ‘Het Nieuwe Normaal’ n’ont pas évolué comme je le pensais. J’avais en tout cas sous-estimé les effets de réseau et surtout la vitesse à laquelle ils se répandent. En ce sens, ce livre constitue bel et bien une suite.”

Le côté sombre de la technologie “L’effet de réseau se manifeste à différents niveaux”, explique Peter Hinssen. “Presque chaque entrepreneur y est confronté à un moment donné. Les marchés deviennent des réseaux et les consommateurs sont sollicités de toutes parts. Les entreprises se doivent d’ailleurs de les aborder ainsi, sous peine de ne plus les revoir. Dans le même temps, les sociétés doivent s’organiser en réseau et modifier leur méthode de travail ainsi que leur mode de réflexion sans brusquer les parties concernées. Elles ne le font pas encore assez. Par ailleurs, ces réseaux entraînent une propagation beaucoup plus rapide des modèles d’entreprise. Quand ‘Het Nieuwe Normaal’ est sorti, les entreprises voyaient les avantages de l’évolution ; maintenant, elles en ont peur. Et à juste titre, car pour la première fois, la technologie a montré un côté sombre.” À la conquête du monde Le meilleur exemple de cet aspect plus sombre est bien évidemment Uber. “En réalité, Uber n’a rien apporté de nouveau mais intègre l’infra­ structure actuelle des voitures, des smartphones et de Google Maps dans un seul réseau. Cette combinaison crée un effet de levier impressionnant. Si vous essayez de bâtir un empire à l’image de McDonald’s ou de Walmart avec des magasins classiques, vous y serez encore dans vingt ans. Uber l’a fait en trois ans et demi. Les géants de la Silicon Valley l’ont bien compris également. Les start-up ne prennent plus Apple ni Google comme modèles, mais Uber et Airbnb. Vous connaissez InstaCart ? C’est un service de shopping en ligne qui collabore avec les magasins. Leur devise est ‘People Are The New Infrastructure’. Vous indiquez ce dont vous avez besoin sur le site et un étudiant va faire les courses à votre place. Ce site a connu une croissance incroyable.” Ouvrez grand les yeux “ L’Europe ne participe pas vraiment à cette révolution”, s’inquiète Peter Hinssen. “Nous risquons de devenir une simple zone de survol entre les États-Unis et l’Asie. Nous ne sommes qu’un débouché et nous nous laissons marcher sur les pieds. L’idée principale que je voulais transmettre dans le livre est que les entrepreneurs et les hommes politiques adoptent encore trop souvent un mode de pensée traditionnel. J’entends régulièrement des chefs d’entreprise dire que cette évolution ne les attire pas. Mais il faut se rendre à l’évidence : les jeunes de vingt ans ne sont plus des ‘digital natives’, mais des ‘network natives’. Regardez le monde avec leurs yeux : vous n’en croirez pas les vôtres.” Novembre 2015


EN PRATIQUE | Fedict : vers une généralisation de l’e-facturation

À l’ère du paperless, de la simplification administrative, de la dématérialisation des services, les services publics belges se dotent d’outils pour traiter les factures numériques du secteur privé.

La Belgique se prépare à l’e-facturation Électronique vs papier Plus qu’un simple PDF envoyé par e-mail, l’e-­ facturation permet une automatisation poussée : transfert d’une facture d’un système de facturation à un autre, synchronisation des données de part et d’autre… Le papier coûte cher, tant en production et en transport qu’en stockage. Ajoutez-y le temps requis pour encoder, traiter, envoyer ou imprimer une facture. Sans parler des risques d’erreur ou de l’impact environnemental. En Europe, en six ans, 240 milliards d’euros seraient économisés si les instances publiques et les entreprises adoptaient l’e-facturation. D’ici 2020, la Commission européenne souhaite plus de 50 % de factures électroniques. En Belgique, 3,5 milliards d’économies seraient réalisées annuellement : soit 3,5 euros par facture. Plateforme belge Mercurius Pour simplifier la tâche des entreprises qui traitent avec différents niveaux de pouvoir, le gouvernement belge a déployé la plateforme centralisée d’e-­ facturation Mercurius. Elle est basée sur la plateforme européenne e-Prior, qui permet aux fournisseurs de facturer à des instances publiques par voie électronique. Projet pilote Mercurius est gérée par le service informatique public fédéral Fedict. Depuis juillet 2014, Serge Libert et son équipe ont mené une phase pilote pour adapter e-Prior aux réalités belges et tester la solution mise en place. Les factures électroniques devaient être automatiquement intégrées dans Fedcom, le système comptable des services publics fédéraux. Plusieurs fournisseurs ont envoyé des factures électroniques au SPF Budget, à Fedict et au SPF Chancellerie du Premier ministre. Soit 17.000 factures, notes de crédits, pièces jointes, rappels... ictnews.be/one

En Belgique,

3,5 milliards d’économies par an Serge Libert est Project

Manager, responsable pour Fedict de l’e-facturation et de l’eguichet, la plateforme permettant de dématérialiser les transactions administratives.

soit

3,5 euros par facture

Testé par proximus Grâce à sa participation active et à son expérience en la matière, Proximus a contribué à la mise au point de Mercurius et au pilotage de la solution. Cette phase pilote a mis en évidence la lourdeur excessive des procédures d’embarquement des émetteurs de factures. Il a fallu simplifier le modèle d’activation d’un nouvel émetteur. La solution ? PEPPOL, un modèle éprouvé, qui repose sur des normes permettant d’éliminer les étapes préparatoires nécessaires dans le modèle actuel. Fedict poursuivra ses efforts en vue d’une adoption du système au sein des pouvoirs publics fédéraux, régionaux et locaux et à sa généralisation dans le secteur privé.

Atouts • Point d’accès unique • Simplification et automatisation administrative • Gain de temps : délai de traitement moindre, accélération des paiements • M arge d’erreur réduite • Réduction des espaces de stockage • Économies d’échelle • Empreinte écologique limitée (dématérialisation) • M eilleur suivi et contrôle des dépenses • Avantage compétitif de la Belgique

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EN PRATIQUE | R oularta et ‘Ma facture verte’ :

ensemble contre le gaspillage de papier

Facture papier ou électronique :

2 % contre 98 % En plus d’être faciles à traiter, les factures électroniques sont respectueuses de l’environnement. Rien d’étonnant, donc, à ce que de plus en plus d’entreprises y aient recours. Le groupe média Roularta, par exemple, en est un fervent partisan.

R

oularta utilise la facturation scindée depuis de nombreuses années avec le service Proximus Budget Manager. L’entreprise prend en charge une partie de la facture télécom de ses travailleurs. “Cette séparation se fait à deux niveaux”, explique Paul Demuynck, Project Manager. “Sur la base du montant et sur la base du profil : pour certains collaborateurs, nous intervenons uniquement pour les appels et les SMS, et pour d’autres nous prenons aussi en charge une partie des données. Ensuite, le processus est entièrement automatisé et le travailleur reçoit chaque mois une facture avec le montant qui lui reste à régler.”

pas faire grand-chose si je ne l’avais pas en main. Il devait scanner sa facture, puis me l’envoyer par e-mail pour que je puisse lui répondre. Maintenant, la personne m’envoie simplement sa facture électronique et je l’aide directement. C’est difficile à chiffrer précisément, mais le système est devenu bien plus facile et efficace.”

À payer : zéro euro “Les factures de zéro euro étaient une autre source d’agacement”, poursuit Paul Demuynck. “Vous n’imaginez pas à quel point il est déroutant pour certaines personnes de recevoir une facture de zéro euro, simplement parce qu’elles n’ont pas épuisé leur crédit. Avec ‘Ma facture

“ Il est incompréhensible de dépenser de l’argent pour envoyer aux gens une facture papier dont ils ne veulent pas.” Facture écologique Depuis quelques mois, cette facture n’est plus envoyée sur papier mais électroniquement par le service ‘Ma facture verte’ de Proximus. “Quand Proximus nous a proposé cette solution, je me suis dit : enfin !”, se souvient Paul Demuynck. “Nous étions directement enthousiastes à l’idée de passer à la facturation électronique. Avant, quand un client m’appelait concernant une facture, je ne pouvais 32

verte’, un bref coup d’œil et on passe à autre chose. Nous recevons beaucoup moins de questions à ce sujet.” Le dernier grand avantage, nous explique le Project Manager, concerne la quantité de papier utilisé. “Nous sommes tous sensibilisés au gaspillage de papier et nous faisons des efforts pour l’environnement. Il est donc incompréhensible de dépenser de l’argent pour envoyer aux gens une facture papier dont ils ne veulent pas.”

À propos de Roularta

Le groupe média Roularta édite des magazines tels que Le Vif/L’Express, DataNews et Trends/ Tendances. Il est également actif dans la presse gratuite (De Streekkrant), la radio (Joe FM) et la télévision (VTM, Canal Z). Il compte quelque 1.500 collaborateurs répartis sur une dizaine de sites.

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Paul Demuynck, Project

Manager, travaille chez Roularta depuis 28 ans. Il est responsable de la gestion technique des solutions téléphoniques et des contacts avec les fournisseurs. Il est également responsable du parc d’impression et de copie.

Encore 2 % de papier Avant la mise en place générale du système, à la veille des vacances d’été, Proximus a fait un test de quelques mois sur trois numéros de GSM. “Un des numéros, couplé à une adresse e-mail spécifique, posait quelques problèmes au début”, se rappelle Paul Demuynck. “Mais maintenant, tout est réglé. Le nouveau système fonctionne sans problème et concerne quelque 700 collaborateurs.” Seuls 2 % d’entre eux souhaitent encore recevoir une facture papier. Le système est aussi appliqué aux familles de nombreux collaborateurs qui bénéficient des mêmes conditions d’appels dans le cadre du programme Employee Privilege. “Nous leur avons signalé que leurs factures seraient dorénavant électroniques, sauf s’ils ne le voulaient vraiment pas. Au niveau des familles, la tendance est tout aussi claire : 85 à 90 % ont choisi la facture électronique. On voit vraiment que c’est ce que les gens veulent.” Accord tacite Pour les nouveaux collaborateurs, la question n’est plus posée. “Je leur signale simplement que nous reprenons leur numéro de GSM et que leur facture leur sera envoyée au format électronique à l’avenir”, dit Paul Demuynck. “Personne ne s’en est encore plaint.”

Atouts • Facilité de gestion • Respect de l’environnement • Image progressiste et écologique de l’entreprise • Gain de temps • Satisfaction des collaborateurs

Plus d’infos Contactez votre Customer Support Officer via www.proximus.be/mycontacts ou rendezvous sur www.proximus.be/factureverte

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EN ÉQUIPE | Eric Wilmot, CIO de Brussels Airlines

L’IT

au cœur de notre métier Les ordinateurs, l’IT et les réseaux ne servent pas qu’à faire voler les avions : ce sont aussi d’excellents moyens de fournir à vos passagers un service de qualité capable de créer la différence par rapport à la concurrence, affirme Eric Wilmot, CIO de Brussels Airlines.

Eric Wilmot a étudié les sciences économiques appliquées à Louvainla-Neuve. Il a ensuite travaillé au Centre informatique de la Région wallonne, avant d’entrer à la Sabena. En janvier 1994, il est devenu un des tout premiers collaborateurs de Proximus - réseau mobile. Il a rejoint Brussels Airlines en mai 2007.

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N

ous rencontrons Eric Wilmot au Loft, l’espace lounge flambant neuf ouvert par Brussels Airlines il y a quelques mois à Brussels Airport. À la tête d’une équipe de quelque 60 personnes au sein de la compagnie aérienne, le CIO a une vision claire et précise de leur mission : “Nous sommes chargés d’intégrer des solutions qui font la différence en termes de service au client”, dit-il. “Entretenir de vieux systèmes qui forment un back-­office identique à celui de toutes les autres sociétés, cela ne nous intéresse pas. Ce n’est pas comme ça qu’on fait la différence. Nous devons exploiter au mieux les ressources dont nous disposons et miser sur l’innovation pour devancer la concurrence.”

elle-même pour autant. Environ 80 % du budget IT est affecté à la sous-traitance. “De nos jours, l’IT évolue tellement vite et la spécialisation est telle qu’il est extrêmement difficile de tout faire en interne”, explique Eric Wilmot. “Pour nous, engager tous ces spécialistes représenterait un coût injustifiable.”

Des applications qui rendent heureux Eric Wilmot décrit son propre style de management comme un savant mélange entre responsabilisation et contrôle. “Mon équipe se compose de personnes autonomes et responsables, mais j’essaie en même temps d’être proche d’elles pour intervenir si nécessaire. Pour les projets importants sur le plan stratégique, je supervise directement les gestionnaires

“Chaque nouvelle application que nous développons me rend heureux. Je parle des applications qui profitent surtout à nos passagers.” La prévalence de la sous-traitance Eric Wilmot prend l’exemple de Scan & Fly, le système d’enregistrement des bagages par les voyageurs introduit il y a quelques années par Brussels Airlines. “C’est un exemple qui démontre comment la technologie peut être mise au service du passager en lui octroyant la liberté d’enregistrer à sa convenance lui-même ses bagages mais aussi d’acheter des bagages supplémentaires. Le check-in peut aussi se faire en ligne, et même sur smartphone. Ici, au Loft, les voyageurs disposent d’une application mobile qui leur permet par exemple de réserver une douche ou un lit, ou de consulter leurs informations de vol. Nous avons des salles de réunion équipées d’installations ultramodernes pour les visioconférences. Nous utilisons également des solutions automatisées en vol à l’intérieur de nos cockpits. Nos pilotes disposent maintenant de leurs épais manuels papier sur des tablettes. L’IT est au cœur de notre métier.” Brussels Airlines ne fait pas tout ictnews.be/one

de projets. Notre organisation très horizontale, avec peu de niveaux, permet ce mode de fonctionnement. En fait, nous sommes une grande PME. C’est cet esprit qui règne ici.” Après plus de huit ans chez Brussels Airlines, Eric est convaincu d’une chose : le meilleur reste à venir. “De très beaux jours se préparent, j’en suis persuadé. Il y en a d’ailleurs déjà eu tellement. Chaque nouvelle application que mon équipe contribue à délivrer et met au point me rend fier et heureux. Je parle des applications qui profitent surtout à nos passagers. Désolé pour mes collègues de la comptabilité (rires).”

À propos de Brussels Airlines

Brussels Airlines est la plus grande compagnie aérienne au départ de Bruxelles avec plus de 90 destinations en Europe, en Afrique et aux États-Unis. La compagnie fait partie du groupe Lufthansa et emploie environ 3.500 personnes. Brussels Airlines enregistre un chiffre d’affaires d’environ un milliard d’euros et aura transporté plus de sept millions de passagers en 2015.

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EN PRATIQUE | Louvain et Hasselt renouvellent leurs centres de données

Une capacité et des vitesses dopées au bénéfice des habitants Louvain et Hasselt renouvellent leurs centres de données pour offrir un service optimal à leur population. Il était temps de mettre en place une solution créative, qui concilie fonctionnalité et budget.

L

ouvain et Hasselt ont regroupé leurs activités IT, confiées à l’intercommunale HeLics, responsable de l’infrastructure IT, de la gestion des applications, de l’assistance technique, des appels d’offres et des achats IT. “Nous nous consacrons pleinement au regroupement de Hasselt et de Louvain”, indique Sven Kluppels, directeur chez HeLics à Louvain. “En pratique, deux équipes distinctes se chargent des services IT, une pour chaque ville”. Hasselt et Louvain ont également uni leurs forces pour l’achat d’une nouvelle infrastructure de centres de données, gérée par HeLics. “L’ancien environnement était obsolète”, déclare Sven Kluppels. “Ses capacités et ses performances étaient limitées et toute évolution était impossible”. L’objectif d’HeLics était dès lors de trouver une solution plus flexible et facilement intégrable au système de sauvegarde existant.

Stockage et récupération d’urgence combinés Au terme d’une analyse approfondie des propositions, le choix s’est porté sur la solution de Proximus, basée sur le hardware HP et les composants de stockage EMC. “La nouvelle infrastructure répondra à nos besoins de stockage pendant au moins cinq ans”, confie Sven Kluppels. “Le potentiel évolutif de la nouvelle solution et les différents types de stockage combinables nous permettront de faire face à leur augmentation”. Les centres de données bénéficient en outre de nouveaux serveurs bien plus performants. “Le manque de mémoire interne commençait à nous jouer des tours, mais ce problème est à présent résolu”. Par ailleurs, le parc de serveurs du CPAS de Louvain a été virtualisé sous VMware, processus dont avaient précédemment bénéficié les

À propos d’HeLics

HeLics est l’intercommunale responsable de l’infrastructure IT des villes de Louvain et de Hasselt. Elle emploie une vingtaine de collaborateurs.

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Sven Kluppels est licencié

en sciences commerciales. Il a travaillé pour les entreprises Berox et Unisys avant d’être engagé chez HeLics en 2007. Depuis 2013, il est directeur chez HeLics pour la ville de Louvain.

serveurs de la ville. Au total, le réseau est constitué d’environ 250 serveurs virtuels. Concrètement, le centre de données du CPAS sert désormais de solution de récupération d’urgence en cas de problème avec celui de la ville.

Un partenaire créatif “Proximus a élaboré de nombreuses propositions originales pour optimiser la solution en fonction du budget disponible. Au final, nous bénéficions d’une solution abordable et de fonctionnalités complètes”, affirme Sven Kluppels. Outre la virtualisation, le choix des composants matériels (serveurs, SAN, commutateurs) et la solution de récupération d’urgence, Proximus s’est chargé de la formation et de l’assistance, de l’intégration avec le système de sauvegarde et de la migration. Et Sven Kluppels de conclure : “Il s’agit d’un investissement considérable. Sa valeur ajoutée réside par ailleurs dans l’amélioration et l’accélération du service fourni aux habitants. Le déploiement de nouvelles applications accroît notre réactivité. Dans le même temps, nous faisons des économies. De fait, la gestion de la nouvelle infrastructure prend moins de temps et nous pouvons le consacrer à d’autres tâches. La virtualisation a aussi permis une forte réduction de la consommation énergétique.”

“Le déploiement de nouvelles applications accroît notre réactivité et nous fait faire des économies. La virtualisation a aussi permis une forte réduction de la consommation énergétique.”

Atouts • Capacité et performances évolutives • Service aux habitants optimisé grâce au déploiement accéléré de nouvelles applications • Réduction des coûts : gestion plus efficace, économies d’énergie • Fiabilité du service garantie par le modèle actif/passif de récupération d’urgence

Plus d’infos Prenez contact avec votre account manager ou surfez sur www.proximus.be

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CONVERSATION | 7 questions à Philippe Niesten, CIO du Groupe Herstal

Philippe Niesten

“ Évitons de dépendre totalement des technologies, inversons la tendance avant qu’il ne soit trop tard.”

CIO Groupe Herstal Quelle est votre principale réalisation professionnelle ? Le rôle de l’IT est d’améliorer la rentabilité de l’entreprise. Ma plus belle réalisation reste à venir, car je compte sans cesse améliorer la valeur ajoutée que peut apporter le système d’information. Mais je suis fier d’avoir pu, il y a huit ans déjà, mettre l’internet à domicile à disposition de tous les collaborateurs du Groupe Herstal.

Personnalité Philippe Niesten est un manager qui garde les pieds sur terre. Il laisse de la liberté à ses collaborateurs, mais a conscience qu’une personne n’est pas l’autre. “Le manager doit pouvoir évaluer les capacités de chacun”, affirme-t-il. Carrière Ingénieur Civil des Constructions de l’Université de Liège, Philippe Niesten a d’abord fait ses armes aux Usines à Cuivre et à Zinc de Liège, puis assure la gestion de l’informatique ad interim dans quelques sociétés pour rejoindre Cap Gemini en 1994. En 1999, il est devenu CIO au sein du Groupe Herstal. De 2011 à février 2015, il était président de l’Association des Directeurs des Systèmes d’Information francophones. Il est membre du Conseil d’administration de HECULg, l’école de management de l’Université de Liège, depuis 15 ans.  Entreprise  Grâce à sa politique d’innovation intensive, au déploiement soutenu de ses gammes et à son très haut niveau d’exigence de qualité, le Groupe Herstal, qui vient de souffler ses 125 bougies, occupe, à travers ses marques de renom international FN Herstal, Browning et Winchester Firearms*, une position de leadership mondial dans ses deux secteurs d’activité : Défense & Sécurité et Chasse & Tir sportif.  Collaborateurs  Le Groupe Herstal, dont le siège se trouve à Herstal, près de Liège, occupe plus de 2.500 collaborateurs répartis dans ses différentes filiales, en Belgique, aux Etats-Unis, au RoyaumeUni, au Portugal, au Japon et en Finlande. Philippe Niesten dirige les 50 collaborateurs IT qui élaborent la stratégie de l’ensemble du Groupe. * Winchester Firearms est une marque enregistrée par Olin Corporation

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A côté de qui aimeriez-vous un jour vous retrouver dans un avion et que lui demanderiez-vous ? Plutôt à côté d’un étudiant de 17 ans qu’à côté d’un expert IT reconnu. J’aimerais connaître les attentes des adolescents dans notre monde digital. Nous devons en tenir compte et les entreprises doivent penser à s’entourer de jeunes cadres pour intégrer ces notions. Comment décririez-vous votre métier ? Le CIO définit la stratégie, il met en place les règles de gouvernance IT, supervise les applications informatiques majeures et veille à créer de la valeur ajoutée pour tous les utilisateurs. Ceux-ci pourraient d’ailleurs être plus exigeants. Aujourd’hui, on investit souvent dans des applications qui n’ont pas de valeur ajoutée. Ce n’est pas responsable. Que feriez-vous si vous n’exerciez pas ce métier ? De la consultance, du conseil aux entreprises afin de permettre aux jeunes créateurs de diminuer leurs risques. Les entreprises ont besoin de conseils et de soutien dans tous les domaines. J’aurais pu aussi sévir comme ingénieur dans un bureau d’études en construction. Quel ouvrage (IT ou autre) recommanderiez-vous ? ‘La transformation digitale, un guide didactique et pratique’ de Pascal Delorme et Jilani Djellalil. Ce guide aide les responsables marketing à prendre les bonnes décisions. Et ‘Pratiques de la conduite du changement’ de David Autissier et Jean-Michel Moutot, qui offre une perspective aux entreprises afin de prendre des mesures selon leurs besoins et à et d’appréhender les transformations tant au niveau organisationnel que procédural. Quelle est pour vous la principale innovation des 20 dernières années ? Le smartphone, et plus généralement la miniaturisation, grâce à laquelle les habitants des pays qui, il y a quelques décennies, accusaient encore du retard dans l’utilisation des applications IT, peuvent désormais nous rattraper. Je vois pointer également l’IoT qui est déjà en train de révolutionner notre quotidien. Qu’aimeriez-vous inventer pour vous faciliter la vie ? Une boîte vraiment privée, un environnement dans lequel je pourrais faire et laisser ce que je veux, sans être dérangé. La vie privée disparaît et c’est malsain. Nous devons avoir un endroit où nous retirer sereinement. Novembre 2015


SOLUTION | Les données mobiles à l’international : roaming et Wi-Fi Hotspots

En ligne 24h/24, 7j/7, aussi à l’étranger

Vous êtes presque tout le temps en ligne ? Même à l’étranger ? Dans ce cas, des tarifs avantageux et un aperçu clair et détaillé de vos frais de roaming sont particulièrement utiles. Au même titre que les 17 millions de Wi-Fi Hotspots gratuits…

Atouts • Une connexion mobile permanente, même à l’étranger • Un budget 100 % sous contrôle • Efficacité et flexibilité, partout, tout le temps

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Des forfaits roaming sur mesure Proximus vous propose des formules tarifaires adaptées et des volumes de données sur mesure. Vous choisissez ainsi des forfaits en fonction du nombre de collaborateurs qui se rendent régulièrement à l’étranger, de la fréquence de leurs voyages, de leurs destinations et de leur consommation. Vous pouvez opter pour des formules individuelles ou des shared packs, grâce auxquels les utilisateurs partagent un volume de données déterminé. Votre budget sous contrôle En tant qu’employeur, vous pouvez relier vos forfaits roaming au Budget Manager, afin de suivre la consommation de données mobiles de vos collaborateurs. Vous définissez, entre autres, le montant que vous payez et celui de la participation de chaque utilisateur dans les frais de roaming. Vos frais de communication sont ainsi prévisibles et vous gagnez en flexibilité. Cette approche est également plus avantageuse pour vos collaborateurs, qui n’ont besoin que d’un seul appareil et peuvent profiter des mêmes tarifs pour une utilisation privée et professionnelle.

Plus de 17 millions de Wi-Fi Hotspots dans le monde Comme son nom l’indique, l’option ‘Accès mobile à Proximus & Fon Wi-Fi Hotspots’ permet à vos collaborateurs d’accéder aux Wi-Fi Hotspots Fon, en Belgique comme à l’étranger. Grâce à leur carte SIM, ils peuvent ainsi travailler en ligne à des endroits sans couverture 3G/4G, un avantage non négligeable pour les techniciens et les commerciaux en déplacement. La facturation ne se fait pas à la consommation, mais sur la base d’un forfait mensuel.

Plus d’infos Contactez votre account manager ou rendez-vous sur www.proximus.be

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PROXIMUS | News ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

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BELTUG!Paper!

Aanbevelingen!voor!een!Corporate! Policy!!

Inzake!smartphone,!tablet,!BYOD,!laptop!en! pc!gebruik! !

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Mei!!2015! ! !

Directives pour une politique d’entreprise relative aux smartphones, aux tablettes et au BYOD

Beltug, l’association des managers IT, a actualisé il y a peu ses recommandations concernant l’utilisation des e-mails, d’internet, des tablettes, des smartphones et du bring your own device. L’organisation fournit une série de conseils sur la base desquels les entreprises peuvent définir des directives claires et éviter ainsi tout malentendu. Le contrôle des frais de télécommunication et l’importance de la sécurisation dans le cadre du Nouveau Mode de Travail y sont aussi abordés. Les membres de Beltug retrouveront ce document de 100 pages sur www.beltug.be. > Pas encore membre de Beltug ? Envoyez vite un message à info@beltug.be. Les dix premiers lecteurs de One magazine recevront gratuitement ce document dans leur boîte mail.

Proximus lance son réseau LoRa Proximus lance son réseau LoRa pour donner vie à l’Internet of Things et faire du monde connecté une réalité. Les objets connectés permettent de mieux comprendre l’état des divers éléments à gérer avec, à la clé, un gain d’efficacité, une réduction des coûts et de nouveaux modèles d’affaires. Plusieurs de nos clients utilisent déjà le réseau LoRa (Low power long Range) afin de surveiller le climat intérieur de leurs entrepôts, suivre leur équipement roulant ou en mesurer l’utilisation. Ce réseau offre une couverture étendue et est peu gourmand en énergie – une batterie a une durée de vie de cinq ans, contre quelques jours pour celles des réseaux de téléphonie mobile. LoRa est donc la solution idéale pour connecter de nombreux objets distants. Proximus, qui combine ces réseaux (wi-fi, GSM, LoRa), est le partenaire idéal pour le suivi de vos véhicules, les mesures par capteur, le recensement des occurrences, la télémétrie, la maintenance proactive, les systèmes d’alarme, le comptage intelligent, etc. Activé dans 10 villes, le réseau LoRa offrira à terme une couverture nationale. Cette technologie vous permet de mettre en œuvre des solutions autrefois trop onéreuses, trop complexes ou tout simplement irréalisables sur le plan technologique.

Experience@Work cherche participants Experience@Work cherche de nouveaux membres pour sa plateforme de recrutement. Les organisations qui comptent de nombreux collaborateurs expérimentés peuvent les inciter à continuer à travailler à long terme en leur proposant un nouveau défi dans un autre secteur. Ces derniers choisissent souvent un travail au sein d’une organisation à vocation sociale qui ne dispose pas d’importants moyens financiers. Celle-ci ne paie alors que ce que recevrait un jeune au profil identique, tandis que l’employeur verse la différence au collaborateur concerné. Un bel exemple de ce que peut faire une entreprise socialement responsable, avec de gros avantages pour toutes les parties. N’importe quelle organisation peut participer à Experience@Work. Les demandes peuvent être introduites gratuitement sur internet. > À la recherche d’un collaborateur expérimenté ? Envie de proposer à votre personnel de nouveaux défis au sein d’autres organisations ? www.experienceatwork.be

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Proximus Cyber Security Convention Selon une enquête menée par PWC auprès de 300 entreprises belges, 80 % des managers sont convaincus de l’efficacité du système de sécurité informatique de leur organisation. Ces résultats ont ensuite été présentés aux techniciens IT des mêmes entreprises. Verdict : aucun ne partage l’avis de la direction. L’importance évidente de la sécurité informatique a donc poussé Proximus à organiser la deuxième édition de sa Cyber Security Convention. Cette journée d’étude à Grand-Bigard a réuni 250 clients et experts venus partager leurs expériences et leurs connaissances. Parmi les principaux sujets des sessions plénières et des ateliers, on citera la réglementation liée à la cybersécurité, les Advanced Persistent Threats et la sécurisation du cloud et des appareils mobiles. Selon Bart Preneel, professeur à la KU Leuven, “mieux vaut privilégier les petits volumes de données locales que le big data, car il débouche sur des piratages à grande échelle. Le fait de créer d’importantes bases de données gérées au niveau central augmente le risque d’incidents. Les données stockées localement, chez les utilisateurs, réduisent ce risque. Les membres de la Cyber Security Coalition – qui réunit notamment CERT.be, FBE, B-CCENTRE, Solvay Brussels School et Proximus – insistent eux aussi sur la nécessité de sensibiliser le public à la cybersécurité. “Au total, 46 % des Belges ont un mot de passe de moins de huit caractères. Les gens le partagent et n’en utilisent qu’un pour différentes applications, privées comme professionnelles. Il y a encore de gros efforts à faire”, note Jeroen Gobin de CERT.be. Ces constatations, et bien d’autres encore, ont été débattues durant le lunch. Dans la partner zone, les participants ont en outre pu découvrir les solutions de Proximus et de ses partenaires. > Plus d’infos sur www.proximus.be/cybersecurity ictnews.be/one

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DESSERT | Quand la technologie se porte

La technologie portable et la vraie vie

My smartphone and my smartwatch talk to each other, but neither of them wants to talk to me

I

l est 7 heures. Debout ! Zut ! J’ai oublié de recharger ma chemise. Je l’enfile et fais vite quelques pas autour de la table de la cuisine. Voilà ! La batterie tiendra bien encore un peu. Il fait froid dehors. Heureusement, ça n’a pas échappé à ma veste, qui se réchauffe de 2 degrés. J’enfourche mon vélo, et direction la gare... Mon maillot mesure mon rythme cardiaque qui, à en croire mon smartphone, grimpe tout de suite en flèche. Je préfère ne pas penser à ma forme. Dans le train, mon logiciel de localisation me permet de retrouver facilement mon collègue. Je profite du voyage. Au bureau, pas d’ordinateurs fixes. La technologie portable est ici la norme. Je demande à ma montre intelligente d’appeler mon collègue et dicte ensuite un e-mail destiné à un client. Pratique et efficace, mais parfois un peu chaotique lorsque tout le monde s’y met en même temps et donc parle à haute voix.

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Combien de mails compréhensibles ont déjà été envoyés dans tout ce brouhaha ? Notre bureau paysager est vraiment pratique. Les cellules photovoltaïques de mon veston m’ont valu une place près de la fenêtre. Mon collègue, qui porte un pull générateur d’énergie, choisit toujours une place où il a autour de lui un peu d’espace pour faire ses étirements. Je regarde par la fenêtre quand soudain, mon pantalon se met à vibrer. Je sursaute, balaie la pièce des yeux et vois mon patron ricaner derrière son bureau. Ma smartwatch a un message pour moi : “Fini de rêvasser ! Au boulot ! Nos livraisons ne se font pas (encore) toutes seules.” On dirait qu’il a découvert comment surveiller notre niveau d’activité à distance. Il l’avait d’ailleurs annoncé lors de la dernière réunion : “Je veillerai personnellement à ce que notre entreprise ne s’interrompe jamais.” À croire que ça valait aussi pour nous...

Novembre 2015


THINK AGAIN!


Le télétravail ? “Le bon plan pour les profiteurs et les cuisiniers en herbe.” “Payer un salaire à des gens pour qu’ils bossent chez eux et fassent de la soupe la moitié du temps ? Laissez-moi rire ! Et pour les réunions, on fait comment ? ”

“Le bon plan ! C’est du temps et de l’espace de bureau gagnés.” “Rester coincé dans les files, non merci. Et ça coûte une fortune ! Si je peux économiser, je suis partant. En plus : les réunions en dehors du bureau, y a rien de tel pour la créativité !”

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