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HAUTE LANDE/ MOUSTEY
Son et Lumiere : un bis merite "
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Lar.conltltution elela vem•• traelltlonneUe (Photos Temperature ideale. Pelouse seche. Clair ae lune pariait. Public si nombreux qu'on a dO rejouer en suivant, sur les .minuit, Avec un millier de apectateun le Son et Lumiere sur les Pelerins de Saint-Jacques a ete une premiere reussie. En cette nuit etoilee du 13 juillet, jamais les deux bilises de Moustey n'avaient revatu tant d'attraits, parees qu'elles etaient du jeu savant des feux de Bengale et des eculeurs. Les frondalscne artistement eclaireeB et leB variationB etudi6es deB projecteure Bur les mure de Notre-Dame ou de Saint-Martin donnaient ~arioiB au d6cor une ambiance II la Mail'itte. Pour Ie rellal 'des spectateure qui n'etaient pal, fort beareusement, venUBdu eeul canton de PiBBOS. L'evocation de la route des Jacquete, Bonnait JUBte: pleies, danien de la Lande, pals&ie perilleux de la Leyre du cOtede Mone, hOBpitalite deB indilieneB. C'etait leB premiere tableaux qui, dans une BObriete de bon aloi, nOUBramenaient aept Biecles en r.rriere quand une fol 8&nB faille condulBait l'Europe: Bur leB chemins de Compostelle. Pour satlBfaire Ie public et sans doute ne pas deroier IIla tradition deBormais etablie deB Son et Lumiere, leB orianiBateure avaient aUBBifait donner la cavalerie. Lei pur-sanl! ont accelere le mouvement tout comme les jonilleure et lea acrobates pendant qu'on donnait la muaique au chAteau de Belhade. Le .Ia. de toua lea acteure pouvait Be mettre II lIonfier : ilB avalent redor6 Ie blaBOnde la vieille leianeurie. Tout au lonll de ceB retrouvailles avec Iepalae, une mUBiquejudicieuBement choilie - branle medieval, danae macabre ou lente melop~ i~.lc~nne
Delhorbe. Blacerrosse)
- accompagnait un texte cisere oU,en un bon dosage, l'accent gaseon ne cedait pas trop II la diction parisienne iei deplacee. Un millsnalre ou p,resque d'histoire etait retrace [usqu II la colonisation de la Lande par le • pinhadar • au grand dam des bergere. PrMigurant Ie futur musee.des traditions religieuses et des croyances pcpulslree dans la Grande Lande, une reconstituion de veillt\e traditionnelle qu'on eut dit mise en scsne par un nouveau Felix Arnaudin, evoquait les sorcieres, les loups-liarous et les multiples foiltaines ,iUerisseuses. Les acteurs 10caux mlmaient, contaient ou boitaient m'me plus vrai que nature, Dans Ie tableau final des epousailies, les • c~a-canB • semblaient avoir pinte dans toutesles bordes de MouBtey.Le faux cure se tailla un tranc Bucch, tant il paraisBait avoir reeUement manque sa vocation de bon pasteur. Le vi~oureux cheval qui tirait Ie char fieurl de la maries n etait paB d'operette. Sur la fin, un rondeau entralDint dODDaitaux Bpectateura l'envie de ae donner la main et d'entrer danl Ie ~erc!e:
lirel, les amateurs ont joue en professionnelB. Venu en Bpectateur eclair.e, I'ecrivain oeeitan Bernat Manciet - un voisin de MouBtey admettait que c'etait. une bonne evocation tourlstique de la Lande» • Dans Ie public enthouaisste; on s'accordait II dire que Nicole Bernat, FranciB Dupuy, Jean-Pierre Lesearret, Patrick Lavaud, Gerard Rodriguez et tous les artisanB anonymes de ce chAtoyant spectaele meritent d'ttre felicites et encouraies II poursuivre. Car, pour un coup d'eesal, ce rut un coup de maitre. JEAN-JACQUES FBNlt
SABRES Cinema J'Estrade Ce solr, II20h 80 .87' 21e matin • de J.-J. Beneix avec J-H. Anilade et B. Daile. Une [eune femme vient bousculer I'existence d'un homme desabul6 : Ie coup de toudrBI A ne pal manquer.
MOReENX 144490
D.MAIN, a partir de
20 heures
SOIRliE GRILLADE ,-.T SANGRIA
Snack LE RELAIS DU SOLEIL Centre oommerolal aupar U
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