Couloir Nord Haiti - Etude BID - Risques + Urbain

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Le Couloir de Développement du Nord, Haïti

Étude sur le Développement Urbain et les Impacts Potentiels du Changement Climatique Février 2015 Environmental Resources Management 1776 I Street N.W. Washington D.C. 20006 http://www.erm.com/


TABLE DES MATIÈRES Liste Des Annexes

i

Liste des Figures

ii

Liste des Tableaux

iii

Acronyms

iv

Remerciements

v

1.

1

INTRODUCTION 1.1

Contexte et ESCI

1

1.2

ESCI en Haiti

2

1.3 Étude du Développement Urbain et du Changement Climatique 2.

METHODOLOGIE

3 5

2.1 Méthodologie des Études sur les Risques et l’Urbanisme 5 2.2

Zone d’Étude

2.3 S’Appuyer sur les Etudes de Planification Existantes 3.

CONDITIONS DE BASE

5 6 10

3.1

Zone d’Étude Actuelle

10

3.2

Couverture Terrestre Actuelle et Historique 14

3.3 Bases Physiques, Biologiques et Hydrologiques

19

3.4

Héritage Culturel

22

3.5

Urbain, Commercial et Infrastructure

23

4. DANGERS ET ETUDES D’EVALUATION DES RISQUES

24

4.1

Risques Prioritaires

24

4.2

Méthodologie

25

4.3

Projections de Changement Climatique

25

4.4

Types de Risques

27

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

5.

6.

4.5

Évaluation de la Vulnérabilité

37

4.6

Estimation des Pertes

38

4.7

Études Futures

40

PROJECTIONS DE CROISSANCE FUTURE

42

5.1

Projets de Développement Futur

42

5.2

Population et Données Démographiques

42

5.3

Besoins des Zones Urbaines

48

MODÈLE GEOSPATIAL

49 49

7.8 Capacité de Charge Démographique de Caracol

84

7.9 Capacité de Charge Démographique de Jacquezy

87

7.10

Le Quartier du Parc Industriel de Caracol 89

7.11

Le Parc Marin des Trois Baies

94

7.12 Recommandations pour la Réduction des Risques 96 8. CONCLUSIONS ET RECOMMENDATIONS: UN SCENARIO DE CROISSANCE INTELLIGENTE 104

6.1

Introduction

6.2

Le Processus de Modélisation Géo- spatiale 49

8.1

Objectif de l’Étude

104

6.3

Modélisation pour le NDC

50

8.2

Scenario de Développent Intelligent

104

6.4

Sous-Modèle des Facteurs de Restriction

52

8.3

Les Défis à Relever

107

6.5

Sous-Modèle des Facteurs des Attractions 55

6.6 Sous-Modèle des Projets de Développement Futur 58 6.7

Analyse d’Aptitude

7. DÉVELOPPEMENT D’UN SCÉNARIO DE CROISSANCE DURABLE

LISTE DES ANNEXES ANNEXE 1: Cartes Individuelles SIG pour le Système Écologique

61

ANNEXE 2: Cartes Individuelles SIG pour le Development Urbain et Infrastructure

Caractère Approprié des Terres

61

7.2

Densification

64 67

7.4 Capacité de Charge Démographique de Troudu-Nord 70 7.5 Capacité de Charge Démographique de Limonade

74

7.6 Capacité de Charge Démographique de Terrier Rouge

78

7.7 Capacité de Charge Démographique de Bord de Mer de Limonade 82

i

110

58

7.1

7.3 Capacité de Charge Démographique des Communes Existantes

BIBLIOGRAPHIE

ANNEXE 3: Études Climatologiques de l’Université des Antilles ANNEXE 4: Profils de Risques ANNEXE 5: Caracteristiques des Actifs Exposés ANNEXE 6: Impacts et Pertes ANNEXE 7: Cartes de Restrictions ANNEXE 8: Cartes d’Attractions ANNEXE 9: Cartes de Développement Futur ANNEXE 10: Analyses Couts-Avantages ANNEXE 11: Etude d’Eau IDB - Resultats du Developpement de modele de simulation


LISTE DES FIGURES Figure 1 – Zone d’Etude – Couloir de Développement du Nord 1 Figure 2 – Zone d’Étude 5 Figure 3 - Composé d’une partie de la cartographie développée par l’étude AIA (Seulement l’Illustratif) 7 Figure 4 – Extrait du Plan Stratégique CIAT présentant quatre pôles d’attraction économique qui résulteraient de l’implémentation de deux nouveaux centres urbains (champin et carrefour chevry) 9 Figure 5 – Implantation humaine dans la région du NDC 10 Figure 7 - Commune typique dans la région du NDC (Terrier Rouge) 11 Figure 6 – Hameau Typique dans la région du NDC. (Paulette) 11 Figure 8 – Zone résidentielle EKAM développée par l’USAID 12 Figure 9 – Implantation typique le long d’axes routiers 12 Figure 10 – Croissance de l’implantation urbaine pour le CDN 13 Figure 11 - Evolution du développpement immobilier dans le PIC 14 Figure 12 et 13 - L’utilisation des terres de 1986 à 2010 respectivement pour le NDC 15 Figure 13 - Croissance de l’encombrement urbain en 1986 – 2010 – 2013 pour les zones urbaines principales 17 Figure 14 - Urban intensities in 2010 18 Figure 15 – Système écologique principal du Couloir de Développent du Nord 21 Figure 16 - Héritage Culturel 22 Figure 17 - Carte de risque sismique probabiliste PGA pour 10% de probabilité en 50 ans, c-a-dire 475 ans de période de retour 27 Figure 18 – Les inondations côtières avec projections de changement climatique pour une période de retour de 50 ans 30 Figure 19 – Les principaux bassins versants dans la zone d'étude 31

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

Figure 20 – Carte de risques d’inondations intérieures avec les changements climatiques en 50 ans 32 Figure 21 – Les zones susceptibles à la sécheresse en Haïti présenté par NATHAT, 2010 35 Figure 22 – Variation mensuelle de la demande de l’eau et la disponibilité (conditions actuelles) 36 Figure 23 – Variation mensuelle de la demande de l’eau et la disponibilité (projection pour 2040, inclus le changement climatique) 37 Figure 24 – Répartition des limites des blocs dans la zone d’étude 37 Figure 25 - Distribution et valeurs d'exposition d'immeubles résidentiels dans la zone d'étude 38 Figure 26 - Carte des Risques: Perte Annualisée Moyenne pour les Risques Sismiques, Résidentiel 39 Figure 27 - Exemple de calcul de vulnérabilité pour un risque d’inondation côtière touchant les structures de maçonnerie de faible hauteur 39 Figure 28 - Development projects 42 Figure 29 – Croissance annuelle moyenne de la population totale 45 Figure 30 – Taux d’urbanisation dans les municipalités de la zone étudiée 45 Figure 31 – Sujets et éléments considérés comme étant des restrictions pour le développement 51 Figure 32 - Carte du sous-modèle de restrictions: composite de restrictions maximum 54 Figure 33 - Sujets et éléments considérés comme des attractions pour le développement 55 Figure 34 – Carte du sous-modèle des attractions: composite de facteurs d’attractivité maximale 57 Figure 35 – Facteurs d’Attractions: Projets de Développement 58 Figure 36 - Modèle d’Adéquation des Terres Basés sur les Attractions et les Restrictions 60 Figure 37 – Carte d’utilisation des terres optimisées 63 Figure 38 - Des exemples de multi-logements et les logements élevés présentés à l'Expo Zorange 66 Figure 39 - Détail des éléments analysés pour chacune des communes dans la zone d’étude 68 Figure 40 – Utilisations des terres principales identifiées dans la commune de Trou-du-Nord. 69

ii

Figure 41 - Trou du Nord - Zones sélectionnées pour le calcul de la densité de construction. 71 Figure 42 – Trou-du-Nord – Utilisation des terres actuelles, les zones de densification dans la zone urbaine et les zones d’expansion proposées. 73 Figure 43 – Utilisations des terres principales identifiées dans la commune de Limonade 74 Figure 44 - Limonade - Zones sélectionnées pour le calcul de la densité de construction 75 Figure 45 - Limonade – Utilisations des terres actuelles, les zones de densification dans la zone 77 urbaine et les zones d'expansion proposés. Figure 46 – Utilisation des terres principales identifiées dans la commune de Terrier Rouge 78 Figure 47 - Terrier Rouge – Zones sélectionnées pour calculer la densité de construction 79 Figure 48 - Terrier Rouge – Utilisation des terres actuelles, les zones de densification dans la zone urbaine et les zones d'expansion proposées. 81 Figure 49 – Utilisations des terres principales identifies dans la commune de Bord de Mer de Limonade 82 Figure 50 - Un pilotis - maison supportée développée pour Zorange Housing Expo 83 Figure 51 - Utilisations des terres principales identifiées dans la commune de Caracol 84 Figure 52 – Utilisation des terres principales identifiées dans la commune de Jacquezy 87 Figure 53 – Le ‘quartier’ du Parc Industriel Caracol 90 Figure 54 – Zones qui devraient être considérées pour le développement futur 91 Figure 55 – Zones préférées pour la consolidation de nouvelles installations urbaines dans la zone du PIC 92 Figure 56 - Création d'une communauté planifiée, intégrée avec le PIC comme pivot. 93 Figure 57 - Classes de zonage préventif proposées pour le Parc National des Trois Baies 95 Figure 58 - Standardisation de la comparaison de la récurrence des damages pour la zone étudiée 97 Figure 59 - Scénario de Développement Intelligent pour le Corridor de Développement du Nord d’Haïti 106


LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 – Changements dans l’utilisation des terres observés entre 1986 et 2010 dans la zone d’Étude 15 Tableau 2 – Parties Prenantes Haïtiennes 25 Tableau 3 – Résumé des Projections de Changements Climatiques pour les années 2040 pour le nord d’Haïti 26 Tableau 4 - Projections d’inondations côtières (inclus le changement climatique d’ici à 2040) 29 Tableau 5 – Projections d’inondations intérieures des rivières (inclus le changement climatique à 2040) 32 Tableau 6 – Résumé de l'équilibre de l'eau pour la zone d'étude 36 Tableau 7 - Résumé des Impacts et Estimations des Pertes Estimations en Fonction des Risques 41 Tableau 8 – Projections de Population et Croissance dans la Région Nord (source Etude AIA) 43 Tableau 9 – Lieu de résidence des travailleurs de la PIC 46 Tableau 10 - Projections de la population de base scenarios de croissance lente 47 Tableau 11 - Projections de la population de base – scénarios de croissance forte 48 Tableau 12 – Résumé des principaux facteurs de restriction 53 Tableau 13 – Résumé des principaux facteurs d’attraction 56 Tableau 14 – Surface totale et distribution actuelle de l’utilisation des terres dans la commune de Trou-duNord 70 Tableau 15 - Trou-du-Nord – Les utilisations des terres urbaines à l’intérieur et à l’extérieur des zones inondables a haut risque et des « vraies » terres disponibles 70 Tableau 16 - Trou du Nord - Capacité de développements résidentiels à l'intérieur du milieu urbain et les zones nécessaires pour l'expansion dans le scénario de croissance rapide 2040 72 Tableau 17 – Surface totale et distribution d’utilisation actuelle des terres à Limonade 74

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

Tableau 18 - Limonade – Utilisation des terres urbaines à l'intérieur et à l'extérieur des zones inondables à haut risque, et de «vraies» terres disponibles. 75 Tableau 19 - Limonade - Capacité de développements résidentiels au sein des environnements urbains et des zones devant être étendues dans le scénario de croissance rapide en 2040 76 Table 20 - Surface totale et distribution actuelle de l’utilisation des terres dans la commune de Terrier Rouge 78 Tableau 21 - Terrier Rouge – Utilisation des terres urbaines à l'intérieur et à l'extérieur des zones inondables à haut risque, et des terres réelles disponibles. 79 Tableau 22 - Terrier Rouge - Capacité de développements résidentiels au sein des environnements urbains et des zones devant être étendues dans le scénario de croissance rapide en 2040 80 Tableau 23 – Surface totale et distribution d’utilisation des terres dans la commune de Bord de Mer de Limonade 82 Tableau 24 - Bord de Mer de Limonade – Utilisation des terres urbaines à l'intérieur et à l'extérieur des zones inondables à haut risque, et «vrai» terres disponibles 83 Tableau 25 - Bord de Mer de Limonade - Capacité pour les développements résidentiels à l'intérieur du milieu urbain 84 Tableau 26 - Surface totale et distribution d’utilisation actuelle des terres à Caracol 85 Tableau 27 - Bord de Mer de Limonade - Distribution d’utilisation des terres sous un scénario de ‘bonne pratique’. 85 Tableau 28 - Caracol – Utilisation des terres urbaines à l'intérieur et à l'extérieur des zones inondables à haut risque, et des terres «réelles» disponibles. 85 Tableau 29 - Caracol - Capacité pour les développements résidentiels à l'intérieur du milieu urbain 86

iii

Tableau 30 – Surface totale et distribution d’utilisation des terres actuelles dans la commune de Jacquezy 87 Tableau 31 - Jacquezy – Utilisation des terres urbaines à l'intérieur et à l'extérieur des zones inondables à haut risque, et de terres «réelles» disponibles 88 Tableau 32 - Jacquezy - Distribution d’utilisation des terres urbaines dans un scenario de ‘bonne pratique’ 88 Tableau 33 – Surfaces totales de croissance nécessaires pour accueillir la demande en logements attendue d’ici 2040 dans le scénario de croissance ‘rapide’ de la population. 89 Tableau 34 – Comparaison des risques pour la zone étudiée 98 Tableau 35 – Pertes potentielles, 10^6USD 102 Tableau 36 – Résumé des mesures d'atténuation des risques 103


ACRONYMS

nances MINUSTAH

Forces de l'ONU en Haïti

NATHAT

National Hydrologic Assessment Tool

NDC

Northern Development Corridor

NDVI

Indice de Différence de Végétation Normalisé

OAS

Organization of American Sates

OCHA

UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs

OSM

Open Street Map

OXFAM

Humanitarian Organization

Centre National de l'Information Géographique et Spatiale

PDNA

Post Disaster Needs Assessment

PGA

Peak Ground Acceleration

DTM

Digital Terrain Model

PIC

Parc Industriel du Caracol

ENSO

El Niño Southern Oscillation (Episode)

PML

Probable Maximum Loss

ERM

Environmental Resources Management Inc.

PRECIS

Regional Climate Model

ESCI

Emerging Sustainable Cities Initiative (Initiative Ville Emergente)

RN#

Route Nationale #

SEMANAH

FAO

Food and Agriculture Organization

Service Maritime et de Navigation d'Haïti

FED

Fonds Européen de Développement

SRES

IPCC Special Report on Emission Scenarios

FEWS

Famine Early Warning System Network

UCE

Unité de Coordination et d'Exécution

GOH

Gouvernement de la République d’Haïti

UHN-RHC

National University of Haiti Roi Henri Christophe Campus in Limonade

IADB

Inter-American Development Bank

UN

United Nations

IHSI

Institut Haïtien de Statistique et d'Informatique

USAID

United States Agency for International Development

IPCC

Inter-Governmental Panel on Climate Change

USAIDOFDA

USAID Office of US Foreign Disaster Assistance

LAC

Latin America and the Caribbean

UTE

Unité Technique d'Exécution

LANDSAT

Satellite Imagery Acquisition Program

WB

The World Bank (Banque Mondiale)

LEC

Courbe de Dépassement des Pertes

MEF

Ministère de l'Economie et des Fi-

AAL

Perte Moyenne Annualisée

AFD

Agence Française de Développement

AIA

American Institute of Architects

CARE

Humanitarian Organization

CDMP

Caribbean Disaster Mitigation Project

CELADEECLAC

Population Division of the Economic Commission for Latin America and the Caribbean

CIAT

Comité Interministériel d'Aménagement du Territoire

CNGIS

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

iv


REMERCIEMENTS

• • • •

Ana María Sáiz - Fiscal and Municipal Management Specialist Thierry Delaunay – Water Specialist Sarah Romain – Water Specialist Carlos Faleiro – Consultant, Water and Sanitation Agustín Filippo – Operations Senior Specialist Jose Luis Irigoyen – Operations Specialist Peter Sollis - Social and Economic Specialist

Ce rapport a été préparé par Environmental Resources Management (ERM) pour Emerging and Sustainable Cities Initiative (ESCI) de l’InterAmerican Development Bank (la Banque). Nous sommes reconnaissants pour les contributions et le soutien des organisations et représentants suivants :

• • •

Emerging Sustainable Cities Initiative:

Représentants des Autres Banques:

• •

• • • • • • • • •

Ellis J. Juan - Coordinateur General Horacio Terraza - Sector Coordinator, Infrastructure and Environment Sector Patricio Zambrano-Barragán – Urban Specialist, Infrastructure and Environment Sector David Maleki - Climate Change Analyst Maricarmen Esquivel – Specialist, Climate Change Division Fernando Miralles-Wilhelm, Specialist, Water and Sanitation Division Carlos Mojica, Specialist, Transportation Division Ginés Suárez – Consultant, Environment, Rural Development and Natural Disasters Division Raúl Muñoz – Consultant, Water and Sanitation Division Martin Kerres – Consultant, Climate Change Division Gisela Campillo - Consultant, Climate Change Division

Inter-American Development Bank Country Office • • •

Agustín Aguerre - Country Representative Gilles Damais - Chief of Operations Arcindo Santos - Fiscal and Municipal Management Specialist

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

Guirlaine Denis, Ermithes Lauture, Cedrick Joseph, Stephanie Brackmann, Melissa Barandarian, Crystal Fenwick, Andy Drumm, Marie Bonnard, Bruno Jacquet, Michel Vallée, Frederica Braun, Priscilla Rouyer

Comité Interministériel d'Aménagement du Territoire: • • •

Michèle Oriol - Secrétaire Exécutif Rose-May Guignard - Urbaniste Senior Other CIAT representatives: Christelle Baptiste, Eleonore Labattut, and Erdem Ergin

Unité Technique D’Exécution - Ministère de l'Économie et des Finances • • •

Michael DeLandsheer - Executive Director Reynold Pauyo - Technical Director Alix Clement - Division Chief

Jean Frantzdy, Assistant Technique du CapHaitien Ravaz Josselin, Assistant Technique du CapHaitien

Autres Organizations and Représentants: • • • • • • • • • • • • • • • •

Agro en Action - Frantz Varella, Director American Institute of Architects - Erica Rioux Gees, Director American Red Cross - Anna Konotchick CNIGS - Boby Piard COSMHANNE - Communauté OpenStreetMap Haïti Nord et Nord-Est DINEPA - Lesly Dumont FAES - Julio Martinez and Patrick Anglade Fmg Municipal Nord-Est - Marjorie Victor Daniel Jude Marie St. Martin, LOKAL+ MARDNR/MICTD - Helliot Amilcar MPCE/DATDLR - Alex Julien MTPTC - Yolene Surena OXFAM - Agathe Nougaret and Laurence Desvignes SONAPI - Georgemay Figaro UNFPA - Gabriel Bidegain l’Université Roi Henri Christophe - Jean Marie Theodat, President of the Board of Management USAID - Christopher Frey and Chris Ward

ERM Partners

Local City Officials • • • • •

Lamour Cezaire, Mairie du Caracol Gerard Ulysse, Mairie du Limonade Vercius St-Preux, Mairie du Terrier Rouge Samuel Romain Junior, Mairie du Trou-du-Nord Pierre-Louis Annot, Directeur Planification du Cap-Haitien v

ERM aimerait aussi étendre ses remerciement à ses partenaires clés: • •

CEEPCO Engineering Haiti New Haiti Institute


Veuillez noter que le présent document résulte d'une traduction de la version originale préparée en anglais

1. INTRODUCTION 1.1

Contexte et ESCI

Les villes et zones urbaines jouent un rôle clé dans l'économie de l'Amérique Latine et des Caraïbes (ALC) en générant des opportunités comme la diffusion d’expertise et d'innovation, la concentration d’emplois spécialisés, et la fourniture de services éducatifs, culturels et récréatifs. Ces possibilités s’accompagnent de défis comme la pauvreté créée par les migrations et souvent une demande croissante et insatisfaite en services urbains et sociaux, des conditions d’habitation décente et d’opportunités pour générer des revenus. Surmonter ces défis demande une approche compréhensive qui favorise à la fois la croissance durable et l'amélioration de la qualité de vie des citoyens. La croissance formelle et informelle entraîne souvent des impacts négatifs environnementaux, sociaux et économiques. Les responsables politiques municipaux manquent généralement des données et des analyses adéquates pour mettre en place des politiques aidant à promouvoir la croissance d'une manière durable. Dans de nombreux cas, les conséquences pour le budget municipal en termes de financement de développement des infrastructures ainsi que les coûts d'exploitation n'ont pas été précisées dans les zones nouvellement urbanisées. En outre, les impacts environnementaux de la croissance de la ville ne sont pas souvent pleinement pris en compte. Des zones pour la conservation et la recharge des aquifères doivent être établies ou protégées, et la vulnérabilité aux catastrophes naturelles et aux effets du changement climatique doit être réduite. La planification anticipée peut aussi

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

aider à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), ce qui constitue un facteur majeur affectant le changement climatique. Pour répondre à cette situation et poursuivre le processus d'urbanisation dans la région Amérique Latine et Caraïbes, la Banque Inter-Américaine de Développement (la Banque) a lancé son Initiative Ville Émergeante (ESCI). Le but de cette initiative est de contribuer à l'amélioration de la qualité de vie dans les villes de l'ALC en termes de viabilité environnementale, urbaine, et fiscalité. Pour ce faire,

ESCI fournit aux décideurs des outils, des données et des cadres initiaux pour gérer la croissance urbaine et l'expansion territoriale. Grâce à ESCI, la Banque combine l'expertise de ses différents départements sectoriels pour établir des plans d'action globale visant à faciliter la planification de la ville de manière viable. Il tire parti de ses capacités en tant que principale source de financement du développement pour la région et de sa longue expérience dans le soutien des pays de la région ALC.

Couloir de Développement du Nord – Zone d’Etude

Figure 1 – Zone d’Etude – Couloir de Développement du Nord

1


1.2

ESCI en Haiti

Le Couloir de Développement Nord d'Haïti (CDN) affiché en figure 1 représente un cas particulier nécessitant de la souplesse dans la mise en œuvre de la méthodologie ESCI. En mi-2013, ESCI a lancé la mise en œuvre d'une version adaptée de sa méthodologie pour le CDN d'Haïti, qui abrite actuellement environ 500 000 personnes dans les départements Nord et Nord-Est du pays. Le CDN englobe les communes les plus proches du Parc Industriel de Caracol (PIC), un projet phare de développement économique pouvant créer jusqu'à 25 000 nouveaux emplois dans la région au cours des prochaines années, déverrouillant de la croissance démographique et urbaine rapide et faisant pression sur les services de la région et des ressources. En partenariat avec les acteurs stratégiques d’Haïti, tels que le Comité Interministériel d'Aménagement du Territoire (CIAT) et le Ministère de l'Économie et des Finances, ESCI travaille pour aider à atténuer les impacts sur le développement urbain et à catalyser les processus de planification interdisciplinaire dans le Nord d’Haïti. Le but ultime d’ESCI pour le CDN consiste à: fournir des plans relatifs à des sites ou à la ville pour le développement de la ville et des infrastructures dans les municipalités les plus proches du PIC, à savoir Limonade, Trou-duNord, Terrier Rouge et Caracol. Pour atteindre cet objectif, adapter l'approche d’ESCI à Haïti nécessite la mise en œuvre de quatre études de base: 1.

Évaluation des risques naturels. L'évaluation met l'accent sur quatre catégories de catastrophes - inondations (intérieures et côtières), sismicité; ouragans et sécheresse - et à l'aide de modèles numériques de terrain nouvellement développés, elle comprend une modéli-

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

Bor de Mer de Limonade, Haïti du Nord

2.

sation probabiliste de leur impact sur les paysages naturels et urbains de la région ainsi qu’une estimation des impacts sur les infrastructures existantes.

Notez que ces deux études constituent la base de ce rapport intitulé Étude de Développement Urbain et des Changements Climatiques (appelés ci-après l'Étude de la Croissance ESCI).

Étude de la croissance urbaine. Cette étude présente les projections sur plusieurs horizons des croissances urbaine et démographique avec deux scénarios de base (croissance rapide et croissance lente) et leurs distributions spatiales respectives ainsi que l'impact sur les actifs écologiques et urbains existants. Les modèles de croissance comprennent les impacts spatiaux et la croissance de nouveaux développements (par exemple, les mises à niveau du port de Cap-Haïtien) sur la zone d'influence des quatre communes.

3.

2

Plan de mobilité durable. Le plan consiste ensuite à se livrer à des exercices sans précédent de collecte de données dans le nord d’Haïti, avec entre autres des enquêtes et des recensements sur l'origine et la destination. En se basant sur ces données, le plan comprendra des projections de la demande et formulera des recommandations sur les projets de mobilité prioritaires tels que des infrastructures liées au transport, des options multimodales, et l'amélioration des services pour les travailleurs du PIC. Trois géographies sont considérées: le PIC, les communes environnantes, et de la route nationale 6.


4.

Enquête sur les conditions de vie. Il y a des lacunes considérables sur les données en rapport avec l’économie et la société, en particulier sur les salaires et l'emploi, les niveaux de santé et d'éducation, l'accès aux services, la préparation aux catastrophes, etc. Afin d'élaborer des stratégies et instruments de planification basés sur des informations à jour et fiables, ESCI mènera une enquête complète sur les ménages dans les zones urbaines et rurales de Limonade, Terrier Rouge, Trou-du-Nord, et Caracol, et recueillera des informations sociales et démographiques de base ainsi que des informations précises sur l'opinion publique. Le but final est de développer une base d’informations sur les ménages aux abords de la PIC.

En se basant sur ces résultats, les retours de la communauté, et les recommandations de chacune de ces études, ESCI fournira et mettra en avant quatre plans de développement urbain pour Limonade, Terrier Rouge, Trou-du-Nord et Caracol. Les plans seront également basés sur les précédents exercices de planification menés par les partenaires locaux tels que le CIAT, qui ont mis en avant une vision régionale pour le CDN mais qui nécessitent la prise en compte des spécificités locales et des alternatives de développement futur. Cette double approche -développer des fondations pour la planification en se basant sur des études détaillées, tout en se basant sur des efforts pertinents préalables - nous assurera que les quatre plans urbains permettront de guider les intervenants haïtiens et leurs partenaires nationaux et internationaux dans les zones de développement urbain clés pour le CDN. Le travail d’ESCI devrait inclure des propositions d’intervention à un niveau pré investissement, afin de faciliter une action rapide

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

selon les priorités locales. Ces propositions touchent des domaines tels que les stratégies de développement à usage mixte, la conservation influencée par le design du paysage et des ressources, des propositions d'implantation plus résilientes à des fins comme le logement, et les recommandations pour les infrastructures de transport tant au niveau de la commune et de la région, avec des options de mobilité pour connecter le PIC et ses communes environnantes avec de nouveaux centres régionaux comme un port rénové à Cap-Haïtien.

Parc Industriel de Caracol

3

1.3

Étude du Développement Urbain et du Changement Climatique

Environmental Resources Management, Inc. (ERM) a été engagé par ESCI pour mener les deux premières études pour le CDN: la vulnérabilité et l'évaluation des risques de catastrophe naturelle (Étude des risques) et de l'étude de la croissance urbaine (étude d'urbanisme), toutes présentées dans le présent rapport en tant qu’Étude du Développement Urbain et du Changement Climatique (dénommé ci-après l'étude de croissance ESCI). Ces deux études sont fondées sur les travaux et méthodologies qu’ERM a utilisés et développés en collaboration avec l'équipe ESCI pour des études


similaires à Cochabamba, en Bolivie et Managua, Nicaragua. Ce rapport présente les résultats consolidés de l'étude, avec les détails et informations plus approfondis contenus dans les Annexes et d’autres résultats comme une base de données SIG. Ce rapport présente les résultats des deux études (l'étude de la croissance ESCI), ainsi que des recommandations pour résoudre la question complexe de savoir où et comment le développement urbain devrait se produire dans les différentes dynamiques NDC, en prenant en compte les différentes dynamiques qui font la croissance de la population dans la région. Ce rapport est destiné à fournir des outils et des idées de planification, et un bloc de bâtiment sur lequel des plans et des politiques plus élaborés peuvent être développés. Il aidera également à orienter les décisions en rapport avec la réussite de la croissance future.

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

4


2. METHODOLOGIE 2.1

conditions de base et les projections pour identifier les terres potentiellement adaptées au développement. Elle comprend également les commentaires des intervenants dans le cadre d'un atelier d'engagement tenu pour le projet.

Méthodologie des Études sur les Risques et l’Urbanisme

Les deux études présentées dans ce rapport (risques et études urbaines) ont toutes deux des objectifs clairs et définis ainsi que des chevauchements importants et des connexions l’une à l'autre. La méthodologie suivante a été utilisée pour capturer les éléments clés des études individuelles et leurs connexions respectives: i.

Section 2: Développement et compréhension des conditions existantes de la zone étudiée en utilisant: • des informations facilement disponibles auprès des intervenants clés concernant les systèmes physiques, biologiques, hydrologiques et urbains; • des études et évaluations définies prenant en compte l’utilisation actuelle et passée des sols;

ii. iii.

Section 3: Résultats des évaluations de base. Section 4: La base est complétée par des études d'évaluation des risques et des dangers.

iv.

Section 5: Identification et définition des considérations de croissance et de développement futures en tenant compte des projections de croissance de la population et des risques de catastrophe, tout en gardant à l’esprit les projections de changement climatique et les projets de développement. Ceci est présenté dans la section 5.

v.

Section 6: Modélisation Géospatiale du caractère approprié des terres en utilisant les COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

vi.

Section 7: Développement d'un scénario de croissance durable pour la zone d'étude, en tenant compte à la fois de la croissance lente et de la croissance rapide, présenté dans la

Figure 2 – Zone d’Étude

5

section 7. Section 8: Présentation des conclusions et recommandations principales…

vii.

2.2

Zone d’Étude

La zone d'étude présentée en figure 2 couvre une superficie de 49 391 hectares le long de l'océan Atlantique, à proximité des villes de Cap Haïtien à l'Ouest, et de Fort Liberté, à l'Est, couvrant partiellement les départements du Nord et du Nord-Est.


Géographiquement, la zone d'étude est située dans les plaines du Nord, le plateau côtier où la chaîne montagneuse du Massif du Sud rencontre l'océan Atlantique. La zone d'étude comprend les villes clés de Limonade, Trou-du-Nord, Caracol et Terrier-Rouge. Les limites de la zone d'étude ont été définies en fonction de ce qui suit: • Le noyau principal de la zone d'étude devra être le NDC et le PIC le long de la route 6 nationale (RN6 étant donné le développement socio-économique et la croissance prévus à la suite de la construction de ce corridor; • Les frontières Sud et Est sont définies par la définition de zones de rétention d'eau; • L'Ouest est défini à la fois par la zone de rétention d'eau de la Grande Rivière du Nord et la municipalité de Limonade; et • Le Parc National des Trois Baies (PN3B) proposé fera partie de la zone d'étude et du Parc Marin Trois Baies définira la frontière Nord, bien que l'étude fût limitée à la côte. En délimitant la zone d'étude, il est reconnu que les zones urbaines de Cap-Haïtien, Fort Liberté et Ouanaminthe ont beaucoup d’influence sur le NDC, et ces facteurs ont été examinés au cours de l'étude.

2.3

S’Appuyer sur les Etudes de Planification Existantes

Le NDC a fait l'objet d'un certain nombre d'importants efforts en termes de planification. Cette étude sur la croissance ESCI ne cherche pas à remplacer ou à supplanter ces autres études, mais plutôt à les compléter et à construire sur l’existant. Les deux principales études de planification sont:

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Le Plan Compréhensif Régional du Couloir de Développement de Cap HaïtienOuanaminthe, Héritage AIA (dénommé ciaprès comme l'Étude AIA). Publié en Décembre 2012, après une année de travail effectuée par l’Institut Américain des Architectes, une fondation à but non-lucratif, AIA Legacy, avec des fonds de la BID et de l'Agence des États-Unis pour le Développement International. L'étude a été réalisée en étroite interaction avec l'Unité de l'Exécution Technique de l'Economie et des Finances et le CIAT. Plan d’Aménagement du Nord / Nord-Est: Couloir Cap – Ouanaminthe, CIAT (Le Plan Stratégique CIAT). Ce plan stratégique proposé par le CIAT vise à développer le territoire Haïtien, et dans ce cas le Nord, avec une plus grande considération pour ses ressources naturelles, et les risques et les vulnérabilités auxquels il est confronté, ainsi que les possibilités qu'il offre. Il est composé de deux documents. Le premier, Haïti Demain (Haïti Tomorrow), propose un cadre à l'échelle nationale; le second, La Boucle Artibonite (Artibonite Loop), définit l'espace et l’utilisation devant être envisagés pour le développement dans ce domaine qui pourrait se transformer en un pôle économique majeur.

Dans certains domaines, l'étude de croissance conduite par l’ESCI contribue à l'étude de l'AIA et au Plan stratégique CIAT, et des commentaires plus approfondis sur ce sujet sont fournis ci-dessous.

6

2.3.1

Étude AIA

L'étude de l'AIA est divisée en trois volumes: i) le plan global régional; ii) des plans de croissance urbaine pour les différentes municipalités; et iii) des analyses détaillées par secteur (ou «zones cibles» comme on les appelle), ce qui s’ajoute à un rapport d'évaluation des impacts cumulatifs qui est la base à la fois du plan global régional et des plans de zones de croissance urbaine. Voici certains aspects clés de ce travail: •

Il présente un cadre pour la manière dont le développement futur de la région devrait se tenir, avec (i) les principes devant guider le développement en termes de ressources naturelles, de croissance économique, de support des infrastructures et de développement humain; (Ii) les niveaux de mise en œuvre du plan, qui est, les niveaux, municipaux et communautaires régionaux, avec des indications claires sur les rôles et responsabilités de chacun; (Iii) les mécanismes de mise en œuvre, avec des mesures administratives comme le zonage, et (iv) ce que le plan appelle les mesures “supplémentaires”, comme les impacts sur la communauté, les investissements, et autres.

Selon les diagnostics et les analyses effectués aux niveaux régional et municipal, le plan réaffirme ou définit de nouveaux projets de développement significatifs à ces niveaux, ce qui devrait catalyser le développement régional suite à leur agrégation.

En termes de forme spatiale et de transformation des terres, le plan suggère une zone de développement urbain sur le côté Sud de la RN6. Le plan semble indiquer que cette


zone serait en réalité composée de deux zones distinctes: l'une au sud-est de Limonade, avec des zones limitées ou nondéveloppées à l'est et à l'ouest; l'autre, entre Trou-du-Nord, la zone PIC et Terrier Rouge. •

Le plan passe ensuite au niveau local, en proposant des plans de développement local pour les huit municipalités qui composent le domaine d'étude (l'ensemble des régions du Nord et du Nord-Est). Ces plans locaux se concentrent sur leurs zones d’influence urbaine et immédiate, la fourniture de directives claires sur les infrastructures vertes et grises, les services sociaux, le transport routier et, le logement et d'autres utilisations des terres. Les plans contiennent des données clés en ce qui concerne la croissance urbaine en se basant sur les projections relatives à la population, la demande

de logements et des terres. •

Le plan comprend une proposition de développement pour 6 000 personnes, Caracol Nouvelle, qui est présentée comme un modèle de solution planifiée et respectueuse de l'environnement sonore. Ceci pourrait servir de base pour des mesures supplémentaires.

La Figure 3 présente certains des éléments et des plans envisagés par le plan régional complet de l'étude de l'AIA ainsi que les résultats. Il y a quatre contributions spécifiques que le travail d'étude ESCI croissance apportera par rapport à l'étude de AIA. D'abord, comme le plan global régional est un instrument de haut niveau, englobant plusieurs secteurs, plusieurs institution et plusieurs niveaux, il n’a pas pour but de fournir des détails sur la configuration spatiale de la région dans son ensemble,

autres que ceux qui résulteraient du processus se déroulant le long de la RN6, et des processus de développement local de chaque municipalité. L'étude AIA représente le processus d’aménagement le long de la RN6 se produisant principalement sur le côté sud du couloir et les plans locaux se concentrent sur les zones urbaines uniquement. Ceci ne reconnaît pas le développement au nord de la RN6 ou des zones rurales et intermédiaires où se feront les aménagements. Cette étude ESCI sera contribué dans ce sens en fournissant des informations tirées de récents sondages et d’imagerie aérienne de la région, en analysant quels pourraient être les modèles de croissance prévus au niveau de régional, et en les comparant avec les résultats du plan global régional AIA. Cela inclura non seulement les communes principales, mais aussi les petits villages ou hameaux. Deuxièmement, l'étude de la croissance ESCI permettra d'améliorer l'analyse AIA des zones d’aménagement potentiel en: •

• •

Introduisant un grand nombre de variables à prendre en compte et à analyser en tant qu’élément de l’évaluation de la planification urbaine et de l’utilisation des terres. Introduisant de plus grandes résolutions à la géographie de ces variables. Appliquant un nouveau modèle géo-spatial pour identifier les zones adaptées aux aménagements humains.

Cette amélioration permettra de fournir des recommandations qui pourront soit fournis qui soit confirmer, ou de suggérer la ré-orientation des résultats du plan global régional AIA pour savoir où devrait se produire le développement. Figure 3 - Composé d’une partie de la cartographie développée par l’étude AIA (Seulement l’Illustratif)

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

7


Troisièmement, l'étude de AIA implique que le noyau de l'urbanisation de toute la région doit se produire dans la zone CDN, dans le but de prévenir la croissance spatiale de Quartier Morin et de Limonade à l'Ouest, et que les liens économiques entre Ouanamithe et Fort Liberté dans l'Est permettront de réduire la pression de l'urbanisation audelà de Terrier Rouge. On peut cependant prévoir que la RN6 continuera à attirer des infrastructure de tout son long, ce qui pourrait transformer la région en une longue bande semi-urbanisée, et permettra de mieux comprendre les facteurs d'attraction du développement, ce qui est l’objectif de Etude de croissance ESCI, et permettra aussi une meilleure compréhension des modèles d’urbanisation existants, tendance et plus «intelligents» que la région doit présenter. Enfin, chacun des plans de développement locaux produits par l'étude AIA propose une série d'éléments associés au processus de croissance. La délimitation de la frontière urbaine existante, l’approximation de la mesure de la croissance de la population de chaque municipalité, et la détermination des lieux de logements ont une importance particulière. Avec les résultats de la modélisation de l’étude sur la croissance ESCI, une évaluation de l'emplacement de ces zones sera proposée. 2.3.2

4. 5. 6. 7.

Le Plan d'Aménagement contient cinq composantes: i) un programme urbain; ii) un programme économique autour de grands projets; iii) une stratégie de gestion; iv) un plan de transport et de formes de l'habitat; et v) l’accès aux services publics. La troisième partie du Plan stratégique met l'accent sur la mise en œuvre, et fournit une discussion sur la gouvernance et structure opérationnelle devant être définies; une série d'orientations ou de lignes directrices pour l'élaboration des plans de développement urbain au niveau local et un plan d'investissement. Les considérations importantes du Plan stratégique CIAT pour l'étude de la croissance ESCI sont: • •

Plan Stratégique CIAT

Le Plan stratégique CIAT comprend trois éléments, répandus sur une plage 2012 - 2030 : i) un diagnostic régional; ii) un Plan d'Aménagement et iii) une série de mesures à mettre en œuvre. Le diagnostic régional se concentre sur sept défis principaux: 1. Accompagner la croissance de la population 2. La Structure de Ville 3. Transformer la structure économique

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La Modernisation de l'agriculture Améliorer le patrimoine Réduire les vulnérabilités Assurer la bonne gestion Collective

Le plan indique soutenir et être soutenu par les résultats et les processus de l'étude AIA, et réitère de nombreux éléments du diagnostic. Il propose une série de lignes directrices sur les domaines qui devraient être développés au niveau local et les critères ou principes qui devraient être suivis dans chaque municipalité. En raison de sa portée, il ne fournit pas beaucoup d’approximations sur la géographie ou les modes d'utilisation des terres devant traduire bon nombre de ses propositions. Le plan ne semble pas approuver la consolidation d'un continuum urbain le long de la RN6; il souligne plutôt la nécessité d'urbaniser le triangle dans la zone Champin car l'intervention fondamentale (dans la CDN) assurera la

8

distribution équilibrée de la population dans la région. Le plan est très clair quant à l’objectif de consolider quatre polarités dans la région, dont l'une serait la zone couverte par la présente étude (le pôle Champin -voir figure 4). Il propose également des éléments clés qui permettraient de l'identifier comme tel, comme le nouveau développement planifié, mais aussi le couloir «urbain» proposé entre Sainte SuCézanne, Trou-du-Nord, Champin et Caracol. Ceci est un élément fondamental non visible dans l'étude AIA, car il représente le seul lien direct entre les zones de montagne du Massif du Sud, le plateau et la côte, entre le Cap Haïtien et Ouanaminthe.

Il y a quatre contributions spécifiques que l'étude croissance ESCI apporte au plan CIAT. Tout d'abord, une analyse démographique à jour a été effectuée, et elle livre des informations plus détaillées permettant de donner une meilleure approximation sur les endroits où les habitations doivent croître, ainsi que le but sur le long terme. Ensuite, des approximations plus raffinées seront proposées par rapport à la géographie des éléments essentiels à l'économie: milieux agricoles, projets de développement économique, zones protégées, etc. Troisièmement, la vision du Plan stratégique CIAT sera adoptée, avec entre autres un réseau de services complémentaires, au lieu d’êtres concurrents, et la prise de connaissance des zones géographiques devant être protégées pour leur potentiel économique.


Enfin, d'autres emplacements pour de nouvelles infrastructures prévues seront identifiés si l’analyse d’adéquation révèle des zones plus adéquates, à la suite de la modélisation.

Figure 4 – Extrait du Plan Stratégique CIAT présentant quatre pôles d’attraction économique qui résulteraient de l’implémentation de deux nouveaux centres urbains (champin et carrefour chevry)

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

9


3. CONDITIONS DE BASE 3.1

Zone d’Étude Actuelle

La zone d'étude proposée présentée dans la Figure 2 se définit comme suit: • •

Le noyau de la zone d'étude comprend le couloir Est-Ouest le long de la RN6; La limite de la zone de captage de Trou-duNord définit la limite Sud de la zone d'étude, ainsi que la côte et les baies se trouvant le long de la côte Nord définissent naturellement la limite nord de la zone d'étude; La limite Est est en partie définie par le bassin versant de Trou-du-Nord, et celle du Nord-Est par la limite municipale de Terrier Rouge et Fort Liberté; et À l'Ouest, l'étude est définie par la limite municipale de Limonade et de Quartier Morin.

Dans la définition de la zone d'étude, les zones urbaines de Cap-Haïtien, Fort Liberté et Ouanaminthe sont reconnues comme d’importants influenceurs et ont été pleinement prises en considération. La zone globale NDC peut être considérée comme rurale en raison des modes d'utilisation traditionnels des terres qu'elle présente, avec de grandes plantations de sisal et de banane, et l'agriculture traditionnelle à petite et moyenne échelle pour la production de fruits, de banane plantain, de bétail, de manioc, de légumes et autres. Les modèles d'agglomération qui ont émergé sont les communes, les hameaux, les fermes, les établissements "linéaires" le long des routes, et les aménagements prévus, présentés dans la figure 5.

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

Figure 5 – Implantation humaine dans la région du NDC Map source: From geographic information layers by AIA (2012), CIAT (2012), CNGIS (c.2012), IADB (c.2013), NATHAT (2010), USAID-OFDA (c.2012), OSM (2013), OCHA (c.2010), PDNA (2010) and DTM (2013). Georeferencing, digitizing and remote sensing analysis from satellite imagery 1986, 2010 and 2013.

3.1.1

Communes

Dans le NDC, il y a trois communes principales: Limonade, Trou-du-Nord et Terrier Rouge, représentant un premier niveau d’aménagements. Elles sont fondées au carrefour régional et leur structure urbaine est composée en grande partie d’un centreville avec les principaux bâtiments administratifs et

10

religieux, suivi par une grille «organique» des routes qui constituent des blocs de forme et de dimensions irrégulières. Ceux-ci ont généralement une superficie d’un quart et un tiers d'hectare dans la zone. A l'intérieur de ces blocs, il y a une structure de parcelle à moitié construite, avec la surface restante servant de solarium et de verger. Par consé-


quent, l'idée d'une ville dans le CDN est celle d'une agglomération de maisons mono-familiales disposant d’une cour. La commune est entourée par une campagne avec des exploitations de taille moyenne, dont les produits sont habituellement vendus ou échangés au marché de la commune. En termes d'utilisation des terres, les communes sont presqu’entièrement configurées en usage mixte, avec des bâtiments servant d’habitations et de bureaux, de magasins, de centres de formation, de cabines téléphoniques, de restaurants, etc. Un exemple est présenté dans la Figure 7, avec Terrier Rouge. 3.1.2

Hameaux

Limonade, Phaeton, Paulette et Jacquezy. Ceux-ci sont généralement situés le long de routes secondaires ou tertiaires, et présentent une structure beaucoup plus simple. Des postes administratifs et d'autres bâtiments liés aux services y sont situés. Cela nous mène à un réseau de quelques rues ou voies qui desservent les zones environnantes, avec certaines étant utilisées pour l'agriculture. Un exemple est fourni dans la Figure 6, qui présente le hameau de Paulette. Les organisations de secours internationales ont développé des programmes de logement à Paulette et d'autres hameaux. Dans ces cas, une différence est clairement visible entre la grille «organique» de la ville «naturel» et la grille orthogonale du règle-

Les hameaux constituent le deuxième niveau d’aménagement présent dans le NDC, et regroupent des endroits tels que Caracol, Bor de Mer de

Figure 7 – Hameau Typique dans la région du NDC. (Paulette)

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

ment prévu. 3.1.3

Fermes

Dans le CDN il existe de nombreux types d'exploitations agricoles, allant des petites fermes le long des routes qui abritent deux ou trois générations d'une même famille, et utilisés pour la subsistance de la famille et pour les échanges du surplus sur le marché, aux grands domaines exploités pour le sisal, la banane plantain, les agrumes, la canne et d'autres cultures. La présence de petits fermiers le long des routes internes dans le CDN est en partie le résultat du fait qu'ils aient été (ou qu’ils soient toujours) employés dans les grandes plantations, dont les propriétaires leur ont confié de petites parcelles à régler. Par ailleurs, les moyennes parcelles et fermes sont le résultat de la subdivision des grandes

Figure 6 - Commune typique dans la région du NDC (Terrier Rouge)

11


plantations au fil des années. 3.1.4

Aménagement le long des routes

Comme conséquence de la croissance démographique et de la subdivision des fermes originales le long de la route, les zones linéaires d'agglomération commencent à se former, comme le montre la Figure 8. Dans certains cas, en raison de la taille de leur population, elles sont reconnues comme «urbaines» par l'IHSI. 3.1.5

Aménagements Planifiés

Le NDC a également été l'objet de nombreux efforts déployés par les organisations humanitaires et de coopération internationale pour fournir aux Haïtiens des abris et des installations sanitaires, avec Food for the Poor, la Croix-Rouge, CARE, OXFAM, CHF et autres. USAID a été très impliqué, ayant promis après la catastrophe de 2010 de construire 3000 logements dans le cadre des efforts coordonnés qui ont provoqué le PIC, l'achèvement

Figure 8 – Zone résiden elle EKAM développée par l’USAID

de la RN6, la mise à niveau ou la reconstruction de plusieurs installations d'eau et d'assainissement et d'autres projets de même nature. Le projet EKAM est le plus grand développement résidentiel dans la zone d'étude et a été développé par l'USAID (voir la figure 9). Le projet est situé à égale distance de la PIC, l'Université de Limonade et de la commune de Trou-du-Nord. Il comprend 750 maisons, un centre communautaire, des zones commerciales et des espaces de loisirs, répartis sur un site d’environ 47 hectares. Un autre projet d’environ 135 habitations sera développé sur un site de 8,5 hectares qui se trouve juste à l'Est de la PIC et du passage connu sous le

Figure 9 – Implantation typique le long d’axes routiers

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

12


nom de Jesús. Ce projet est immédiatement à l'Ouest par une installation douanière, et à l'Est par une ferme d'environ deux fois la taille exploitant le sisal qui est ensuite envoyé à une usine située à l'intérieur du CIP. Cette exploitation de sisal devrait se transformer en installation de 5000 hectares

comme décrit plus loin dans ce document. 3.1.6

Croissance des installations

En utilisant l'analyse par télédétection des deux images satellites Landsat (1986 et 2010), ainsi

qu'une image de haute résolution datant de 2013 recueillie et utilisée par la BID pour créer un modèle numérique de terrain pour le CDN (voir section 3.2 pour plus de détails sur la méthodologie ), il a été possible d'évaluer les changements et la croissance des empreintes urbaines dans la zone d'étude.

Figure 10 – Croissance de l’implantation urbaine pour le CDN Source: Couches SIG de l’AIA (2012), CIAT (2012), CNGIS (c.2012), IADB (c.2013), NATHAT (2010), USAID-OFDA (c.2012), OSM (2013), OCHA (c.2010), PDNA (2010) and DTM (2013). “Georeferencing, digitizing and remote sensing analysis from satellite imagery 1986, 2010 and 2013.”

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

13


Comme l'illustre la figure 10, en 1985, les principales colonies du CDN étaient Limonade, Trou-duNord, Terrier Rouge, Caracol, Paulette et Phaeton. Au croisement de la route qui relie la RN6 avec Bord de Mer de Limonade, il y a également une petite colonie. Vingt-cinq ans plus tard, en 2010, les villes côtières de Bord de Mer de Limonade, Caracol et Jacquezy ont connu la plus forte croissance. Bord de Mer de Limonade est passée d'une zone concentrée presque invisible à l'échelle régionale, à une zone avec la plus grande empreinte des trois. Caracol a vu sa superficie quasiment tripler, et Jacquezy a également grandi de façon spectaculaire. Les communes intérieures, cependant, ont connu une expansion plus normale, dans laquelle Terrier Rouge a présenté la plus grande expansion avec 2,5 fois la superficie de 1985, suivie de Trou-du-Nord avec une expansion du double de la taille de 1985, et Limonade, avec une extension légèrement plus faible. En 2013, ce qui apparaissait clairement sur la carte comme des agglomérations était en fait la série d’installations linéaires le long de la RN6 et certaines routes secondaires reliant les différentes communes. Les installations le long des routes reliant RN6 à Bord de Mer de Limonade ainsi que la route reliant Limonade avec la commune de Campegne à son Sud semblent être les plus définis. Actuellement, ce modèle linéaire semble avoir acquis plus de vitesse. La Figure 11 présente une série d'images de la zone le long de la RN6, dans les alentours de l'intersection de cette artère avec la route qui se connecte à Caracol et sert comme l'un des deux points d'accès à la PIC. La série commence en 2007 et se termine en 2013, en passant par des images de 2009 à 2010. La zone délimitée par une ligne jaune continue est l'endroit où un processus fragmentaire de colonisation a eu lieu, probablement avec le soutien d'une organisation internaCOULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

tionale. L’installation est actuellement composée d'un total de 37 habitations et de ce qui semble être une petite installation communautaire ou commerciale. La zone était rurale jusqu'en 2007 et lors des installations en 2008-2009 apparu, ce qui correspond aussi à la construction de la RN6. Selon les images, la construction des infrastructures a

3.2

Couverture Terrestre Actuelle et Historique

Une analyse de la télédétection de deux images de Satellite Landsat (1986 et 2010) couvrant une période de 24 ans a été réalisée pour analyser la couverture des terres pour les zones urbaines, rurales

2007

2009

2010

2013

Figure 11 - Evolution du développpement immobilier dans le PIC

débuté avec environ 13 maisons en 2009, avant de passer à 27 foyers en 2010 et 37 en 2013. La construction va probablement continuer, et si une mesure de l'intensité de la croissance est faite, le résultat sur 20 ans serait une installation comprenant entre 70 unités de logement en cas de croissance conservatrice et 160 logements en cas d’intensité élevée.

14

et naturelles au fil du temps. Le classement final de la couverture terrestre a été fait pour assurer la qualité et régler les questions de contrôle de la qualité (QA / QC) grâce à un sondage sur le site de la zone d'étude, un processus connu sous le nom de vérifications au sol. Les données recueillies sur le terrain ont été utilisées pour calibrer les régions de formation dans la classification supervisée plus récente et d'informer l'exécution de toutes les autres classifications supervisées sur


l'imagerie historique. Les résultats fournissent une compréhension de l'évolution de la couverture terrestre dans le couloir de développement du Nord de 1986 à 2010.

1986 Bord de Mer de LimonadeBord de

Comme le montre la figure 12, les zones urbaines et les couloirs ont augmenté sensiblement. En 1986, l'empreinte urbaine de la CDN n’occupait que 0,4% de la superficie totale de l'étude, pour passer à 7,7 pour cent de la superficie totale en 2013. En outre, les terres non urbaines semblent présenter une détérioration importante, avec une réduction naturelle et les terres agricoles.

CaracolCarJacquezyJ acol Limonade-

Trou-duNordTrou-du-

PhaetonPauTerrier RougeTerrier

Tableau 1 – Changements dans l’utilisation des terres observés entre 1986 et 2010 dans la zone d’Étude Couverture de Terre Urbanisme Densité élevée Densité moyenne Densité Basse Espace libre Végétation Agriculture/cultivé Pâturage Broussailles Forêt Eau Plan d’Eau Marécages boisés Marécages émergents

1986

2010

% Changement

0 67 109 0

0 123 472 0

0 83.6% 333.0% 0

17,661 9,609 9,010 0

12,630 16,257 8,923 0

-28.5% 69.2% -1.0% 0

951 4,318

902 4,061

-5.2% -6.0%

1

2

100.0%

En termes d'infrastructure verte, le NDC a connu sa déforestation importante avant la période d'analyse et une lente mais une détérioration durable de son système hydrique. La région a du 5,030 hectares de zones cultivées en dépit d'avoir de vastes extensions agrologiques terroirs COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

2010 Bord de Mer de Limonade Caracol

Jacquezy

Limonade

Phaeton Paulette Terrier Rouge

Trou-du-Nord

Figure 12 et 13 - L’utilisation des terres de 1986 à 2010 respectivement pour le NDC Source: Analyse de télédétection de l’imagerie satellite 1986 et 2010

15


classés et en 2010 seulement la moitié de la zone adaptée pour l'agriculture (6 315 hectares) a été utilisée. Comme l’indique le Tableau 1, les changements les plus importants au niveau des terres sont l’augmentation de la surface des pâturages de 6 647 hectares; les zones cultivées ont connu une baisse de 5 030 hectares et les terres stériles ont baissé de 2 158 hectares. Mis à part les pâturages, les zones urbaines ont augmenté de manière significative: intensité moyenne de 55 hectares, intensité basse de 363 hectares et espace libre de 530 hectares associés au développement des routes. En contraste, le système hydrique a perdu 49 hectares de cours d’eau et 257 hectares de forêts humides associés à la déforestation, l’érosion, l’inondation et la pollution ou les rivières, les marais, les mangroves et les forêts riveraines.

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

16


3.2.1

Zones Urbaines

L’utilisation des terres urbaines a été évaluée de 1986 à 2010. Les analyses LANDSAT décrites cidessus, et une troisième référence ont été obtenues depuis une image haute résolution récupérée et utilisée par la BID pour créer un modèle de terrain numérique pour la zone. L’utilisation des terres urbaines a été classifiée en quatre catégories selon les niveaux d’imperméabilité (la zone qui cesse d’être perméable à cause de surfaces de constructions non-absorbantes comme les bâtiments et les routes): i) développement d’une haute intensité, ii) développement d’une intensité moyenne, iii) développement d’une basse intensité; et iv) développement d’un espace libre. Les trois premiers sont occupés par des bâtiments et le quatrième est composé de parcs, de routes, de cimetières et d’infrastructures dans l’empreinte urbaine ou connectant des zones urbaines discontinues, comme la RN6.

trés autour de villages traditionnels et plus récemment sur le long des routes. En outre, après le séisme de 2010 et la construction de la PIC, l'empreinte urbaine du NDC a augmenté de manière significative pour atteindre un total de 934 hectares en Octobre 2013. Entre 1986 et 2010, l'empreinte urbaine a augmenté de 419 hectares en raison de 17 hectares par an) en contraste avec un 340 Ha entre Janvier 2010 et Octobre 2013, à un

taux de 113 a par an. Figure 12 illustre la croissance urbaine entre 1986 et 2013, et la Figure 14 se concentre sur des zones clés du NDC. Figure 15 fournit les intensités urbaines (en termes de densité du développement), tel qu'évalué en 2010. Un quart de la croissance 2010-2013, est de la région du PIC (246 Ha), les trois autres tiers sont des projets de logement tels que EKAM, l'UNH-RHC à Limonade et les processus d'urbanisation orga-

Une densité urbaine moyenne de 78,09 habitants par hectare a été atteinte en 2012 et dépassé les 100 habitants à l'hectare dans le Caracol et Limonade, cependant cette analyse des niveaux imperméabilité n'a pas montré des zones ayant développé une haute intensité. Les zones ayant développé des intensités basses et moyennes ont augmenté de manière significative au cours des 24 années de l'analyse et l’empreinte urbaine du NDC a triplé entre 1986 et 2010, tandis que les espaces libres, essentiellement les infrastructures routières, ont doublé au cours de la même période. En comparant les empreintes urbaines de 1986 et de 2010, on remarque que le NDC est principalement développé avec des niveaux de faible densité, généralement compacts et principalement concen-

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

Figure 13 - Croissance de l’encombrement urbain en 1986 – 2010 – 2013 pour les zones urbaines principales Source: Remote sensing analysis from satellite imagery 1986, 2010 and 2013

17


niques associés à ces projets de développement, le long de la RN6, autour des villes existantes et dans la région entre Limonade et Quartier Morin, comme on le voit dans la Figure 14. Ce développement a commencé le processus d'urbanisation d'une vaste zone rurale qui a commencé comme 0,4 pour cent en milieu urbain à 1,2 pour cent au début de 2010 et de 1,9 en milieu urbain en 2013. Ces tendances de croissance, en combinaison avec les projets de développement et d'infrastruc-

ture prévus pour la région, sera attirer davantage la population et sont susceptibles de continuer le processus d'urbanisation. 3.2.2

Végétation et Agriculture

Les résultats démontrent un manque de zones boisées. Comme la plupart partie d’Haïti, les montagnes de la côte Nord ont été déboisées en raison de la demande en terres pour l’agriculture, en charbon de bois et en matériaux de construction. Il y a

aussi eu une forte baisse en surfaces cultivables, en dépit de la qualité des sols riches présents dans la zone d'étude, ce qui contraste avec la forte augmentation des prairies, tandis que les broussailles ont lentement diminué. De grandes plantations de sisal comme la Plantation Dauphine ont interrompu la production en raison des conditions du marché, d'autres secteurs pourraient avoir été déplacés à cause de l'urbanisation et de la production de charbon, et les zones autour de Terrier Rouge ont été confrontées à des problèmes d'irrigation. 3.2.3

Le Système Hydrique

Quatre catégories d'utilisation des terres ont été évaluées pour analyser le système hydrique: les plans d'eau, des zones humides boisées, gommage des zones humides et les zones humides émergentes. Toutefois, les zones humides boisées et les terres humides de broussailles ont été consolidées parce qu'elles appartiennent à l'écosystème de la mangrove dans la zone d'étude. La zone d'eau n'a pas changé de manière significative avec une réduction de 49 hectares (0. 5 pour cent) entre 1986 et 2010. L'isolement relatif de la côte nord de Caracol et Limonade a protégé son système hydrique et les écosystèmes. Toutefois, les impacts environnementaux de la déforestation, l'érosion et les inondations ont détérioré lentement les forêts riveraines des rivières affluentes réduisant la superficie des zones humides boisées de 4318 à 4061 hectares (0,6 pour cent). Enfin, il est important de préciser que les zones soumises à des forêts humides émergentes étaient difficiles à identifier car l'étude a été réalisée à base d’images satellites sans couverture nuageuse et ils correspondent à la saison sèche.

Figure 14 - Urban intensities in 2010 Source: Remote sensing analysis from satellite imagery 2010

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

18


3.3

Bases Physiques, Biologiques et Hydrologiques

protéger la zone des ondes de tempête et de fournir aux communautés locales des services tels que la séquestration du carbone, la valeur du tourisme et plus écosystèmes. Le MPA est également le foyer de nombreuses espèces menacées, y compris les tortues de mer, les baleines, lamantins et des oiseaux migrateurs. L'écosystème des hauts plateaux est composé de zones adéquates pour reboisement et riverains, les habitats cruciaux pour l'amélioration des systèmes hydriques, de la tête des rivières et leurs bassins versants. Comme la plupart des régions d'Haïti, les montagnes de la côte nord ont été déboisées poussé par la demande pour les matériaux terre, charbon de bois et de la construction agricoles. Entre les deux principaux écosystèmes, les plaines ont de plus petits écosystèmes composés de bois dispersés et forêts riveraines.

Des informations de base régionale ont été obtenues à partir d'une variété de sources. Une base de données SIG a été assemblé à partir des diverses sources d'information, y compris: •

Topographie, qui montre que plus de la moitié de la zone d'étude est relativement plat et sa frontière sud fait partie du Grand Massif du Nord, une formation montagneuse qui s’élève de la bordure sud de la RN6 vers le centre de l'île d'Hispaniola.

Le système hydrique composé par l'eau superficielle, les eaux souterraines, les forêts riveraines et des plaines inondables, ainsi que tous les cours d'eau, les zones humides, les réservoirs et protections autour d'eux, la recharge des aquifères et les zones de décharge, et les zones d’inondation côtières et intérieures définies par l’étude des risques (voir la Section 4).

L’indice de différence de végétation normalisé (NDVI), un indicateur de la santé de la végétation, utilisé pour surveiller les proces-

Ecosystèmes stratégiques et zones protégées, comprenant deux principaux écosystèmes stratégiques de la région: marin côtier et hauts plateaux. Le parc marin Trois Baies a été créée en Décembre 2013. Cela couvre une superficie d'environ 90.000 hectares qui inclut les baies de Limonade, Caracol et Fort Liberté, ainsi que les Lagon aux Boeufs, à l'est de Fort Liberté. Le parc marin Trois Baies nouvellement créée permettra de protéger les mangroves, les herbiers de zostère, des récifs et des pêcheries importantes habitats de logement qui sont essentiels pour fournir des moyens de subsistance aux communautés voisines. Il aidera également à

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sus de dégradation. NDVI est le résultat d'un processus de télédétection dans lequel la santé de la végétation est évaluée en fonction de l'intensité de réflexion à différentes bandes de couleur saisies par le satellite, notamment infrarouge. En général, la végétation dans le NDC est plus sain que dans la plupart d'Haïti, cependant, il est important de souligner que la végétation saine dans le NDC correspond aux zones agricoles. En revanche, les écosystèmes des hauts plateaux sont en moins bonne santé, ce qui explique pourquoi le processus de télédétection classé plus les zones de végétation dans les montagnes comme des broussailles. •

Qualité apologique de la classification des sols, où la zone NDC est riche en classes de terre I à IV, bien que limité dans les classes V à VIII. Il est également noté que les terres de grande valeur écologique appartenant aux classes VI, VII et VIII sont situés plus près de la côte ou dans les zones de montagne, et coïncident avec les marin côtiers et les éco-

Terrain agricole avec Grand Massif du Nord en arrière-plan

19


systèmes de hauts plateaux dans la région tel que discuté ci-dessus. Ces sources d'information ont été utilisées pour créer des couches SIG individuels et cartes de la région spécifiques au sujet technique, et à l'annexe 1 contient toutes les cartes individuelles. Figure 16 fournit une carte composite montrant le système écologique collective principale (comprenant physique, hydrique et les aspects biologiques) pour le CDN. Un peu moins de la moitié de la surface de la structure de l'écologique principale correspond à trois groupes principaux: les zones à fort potentiel pour la protection des forêts (22%), des domaines cruciaux pour la protection de l'eau (14%) et les écosystèmes clés (12%), principalement les mangroves, les forêts, les dunes et des plages dispersent.

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20


Figure 15 – Système écologique principal du Couloir de Développent du Nord Source de la carte: De couches d’informations géographiques par AIA (2012), CIAT (2012), CNGIS (c.2012), IADB (c.2013), NATHAT (2010), USAID-OFDA (c.2012), OSM (2013), OCHA (c.2010), PDNA (2010) and DTM (2013). Géo-référencement, la numérisation et l'analyse de télédétection à partir de l'imagerie de satellite en 1986, 2010 et 2013.

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

21


3.4

Héritage Culturel

Le Nord d'Haïti possède un patrimoine culturel immense et précieux, documenté par des enquêtes sur le terrain et de la recherche historique, comme illustré dans la figure 17. La région aurait les premiers sites amérindiens précolombiens dans les Caraïbes, et le plus tôt documentée en Haïti (début lithique, éventuellement 4000 avant JC), ainsi que des sites associés aux cultures Arawak et Taino. La Navidad, la première colonie européenne connue dans les Amériques, est située dans le littoral entre Limonade et Caracol, et en face, avec ses traces perdues dans l'océan, résiderait l'épave du Santa Maria, le navire de Christophe Colomb, le plus célèbre de l’archéologie sous-marine, la construction navale traditionnelle, les traditions de pêche, et les implications historiques du commerce maritime à travers le bassin des Caraïbes. L'héritage colonial Espagnol et Français a quitté des forts, fortifications et bâtiments militaires, et plus tard, l'indépendance, avec les révoltes d'esclaves les plus anciens et les plus importants, a mené à la première république noire libre des Amériques et à leur patrimoine. Le XVIIIe, XIXe et XXe siècles ont contribué avec le sucre, l'indigo, les plantations de sisal et les autres installations, ainsi que investissements des États-Unis. Cette histoire a également laissé un patrimoine architectural riche et les techniques de construction traditionnelle: clayonnage enduit de torchis architecture vernaculaire, bois Caribéen, moellons et pierre de taille maçonnerie en structures coloniales en pierre et béton armé moderne, les motifs de tissus et les infrastructures urbaines témoignent souvent du passé colonial Européen, en contraste avec les configurations des Caraïbes dispersées.

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Figure 16 - Héritage Culturel Source de la carte: De couches d’informations géographiques par AIA (2012), CIAT (2012), CNGIS (c.2012), IADB (c.2013), NATHAT (2010), USAID-OFDA (c.2012), OSM (2013), OCHA (c.2010), PDNA (2010) and DTM (2013). Géo-référencement, la numérisation et l'analyse de télédétection à partir de l'imagerie de satellite en 1986, 2010 et 2013.

22


3.5

Urbain, Commercial et Infrastructure

Le développement urbain et des infrastructures a également été cartographié, et a donné le texte suivant: •

Utilisations industrielles telles que le PIC et les concessions minières;

Routes reconnaissant la hiérarchie des routes, avec les routes nationales, les routes urbaines, les routes secondaires et les routes tertiaires.

Les services publics, en reconnaissant que le NDC est nettement desservi et que 98% de la zone d'étude actuellement rurale manque de services de base, comme l'approvisionnement en eau, la collecte des eaux usées, le drainage des eaux pluviales, la gestion des déchets solides et de l'électricité; et

L'emploi et les activités économiques clés tels que le commerce (transnational, régional et marchés locaux), l’industrie (PIC), les services (hôtels, les institutions financières et les stations d’essence), les institutions (établissements de santé, les universités, les postes de police, les eaux usées et les déchets solides, les zones de traitement des déchets) et les activités minières.

Les services sociaux et les infrastructures, avec les établissements de santé.

Ces sources d'information ont été utilisées pour créer des couches SIG individuels et cartes de la région spécifiques au sujet technique, ainsi que l'annexe 2.

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4. DANGERS ET ETUDES D’EVALUATION DES RISQUES Cette section présente les travaux entrepris pour l’évaluation des risques de base et l'analyse de la vulnérabilité du NDC. Il présente les résultats probabilistes d'une évaluation des risques, une analyse d'impact et la cartographie des risques prioritaires en matière hydrométéorologique et géophysique. L'analyse utilise un cadre travail courant pour analyser le risque, où le risque est en fonction des aléas probables, de l'exposition et de la vulnérabilité. Les résultats de cet aspect de l’étude aidera les décideurs à: • • •

4.1

une meilleure compréhension des risques hydrométéorologiques et géophysiques; identifier les actifs les plus exposés aux risques naturels; et et de comprendre les conséquences les plus graves liées au changement climatique comme les dommages physiques, les pertes économiques et la perte de vies humaines.

plaque se déplace vers l'est-nord-est et la plaque de l’Amérique du Nord se déplace vers l'ouest. Ce type d'interaction induit une forte libération d'énergie mécanique, généralement et souvent matérialisée par des tremblements de terre, et peut déclencher des tsunamis. La frontière entre les deux plaques est pas définie par une ligne unique, mais plutôt par une zone où plusieurs systèmes de failles tectoniques se déplacent à travers l'île et montrent des signes d’une activité historique et / ou préhistorique. Dans le système, il y a eu des preuves historiques de plusieurs séismes destructeurs, le plus récent étant le tremblement de terre du 12 Janvier 2010. La côte nord a été frappée à plusieurs reprises par des trem-

Risques Prioritaires

Basé sur un examen des documents informatifs disponibles sur les dangers, et des discussions avec les spécialistes de l’IDB et les intervenants haïtiens (voir Tableau 2), les cinq risques suivants ont été priorisés et étudiés: •

Sismicité: Haïti partage l'île d'Hispaniola avec la République dominicaine. Cette portion des Grandes Antilles est située à la limite nord de la plaque tectonique des Caraïbes, à la frontière avec la plaque nord-américaine. La limite entre les deux plaques tectoniques est définie par un décrochement et un mouvement latéral gauche, depuis les Caraïbes la

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Inondation à Limonade

24

blements de terre et les tsunamis. •

Ouragans: Une étude des pays sous l’angle des risques climatiques de la Banque mondiale indique qu'au cours des 30 dernières années, Haïti a été frappé par 6 ouragans, et les conséquences de ces tempêtes peuvent être attendus dans tous les domaines, y compris dans les régions du nord, où les impacts peuvent être des inondations, des perte de vies ou de bétail, la destruction des terres agricoles, l'érosion, l'envasement de la rivière, l’augmentation des maladies d'origine hydrique, et la famine.

Inondations à l’Intérieur des Terres: L'inondation est de loin le danger le plus destructeur en Haïti. Les villes les plus peuplées du


pays sont toutes nichées dans les vallées côtières plates. Le déboisement généralisé dans la partie supérieure de ces vallées, couplées à l'absence d’infrastructure de drainage de l'eau dans les zones urbaines, crée un environnement propice à des inondations à l’intérieur des terres. •

Inondations Côtières: Les installations le long de la côte et dans les zones de faible altitude, du fait des dommages à la mangrove et la détérioration des milieux littoraux, entraînent une exposition accrue des populations et des communautés le long de la côte nord aux inondations côtières.

Sécheresse: Le nord d'Haïti a souvent connu des sécheresses répétées, provoquées par une combinaison de l'irrégularité des précipitations couplée avec une infrastructure de gestion de l'eau limitée. En Haïti, les sécheresses ont détruit les récoltes, réduit la production agricole, et diminués la sécurité alimentaire. Les infrastructures liées à l'eau sont manquantes ou mal gérées dans les régions agricoles et, par conséquent, les moyens de subsistance en dépendent sont particulièrement vulnérables aux changements climatiques.

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Tableau 2 – Parties Prenantes Haïtiennes Parties Prenantes engagées • Comité Interministériel d'Aménagement du Territoire (CIAT) • Direction Nationale de l'Eau Potable et de l'Assainissement (DINEPA) • Ministère de l’Agriculture • Ministère des Travaux Publics, Transport et Communication (MTPTC) • Ministère de l’Economie et des Finances (MEF) • Centre National de l'Information Géo-Spatiale (CNIGS) • Direction de la protection Civile (DPC) • Institut Haïtien de Statistique et d'Informatique (IHSI) • Bureau Des Mines Et Energies

4.2

Méthodologie

Le processus pour l'évaluation des risques et des dangers comprend les étapes suivantes: i. ii. iii. iv.

Évaluation des changements climatiques; Développement des profils de risques; Évaluation de la vulnérabilité; et Estimation des pertes.

La section résente ensuite des recommandations de réduction des risques, où les pertes en fonction de la typologie des risques sont comparées et une série de recommandations en matière de durabilité sont présentées pour chaque risque, ainsi qu'une analyse coûts-avantages pour les cinq stratégies d'atténuation des risques.

25

4.3 4.3.1

Projections de Changement Climatique Approche

Les informations et les études disponibles sur les scénarios de changements climatiques pertinents pour la zone d'étude dans le nord d'Haïti ont été étudiées et résumées. Les principales conclusions ont ensuite été introduites dans le travail d'évaluation des risques afin de permettre aux risques naturels liés aux inondations (à la fois intérieures et côtières), aux ouragans et aux sécheresses d’être évalués en tenant compte des prévisions futures des changements climatiques. Le groupe d'études sur le climat (à Mona, Jamaïque), qui fait partie de l'Université des Caraïbes, a été chargé de procéder à une évaluation des paramètres et des projections applicables en termes de changements climatiques au nord d'Haïti. Ce travail est présenté à l'annexe 3, et comprend ce qui suit: • •

Les changements extrapolés avec 5 variables atmosphériques sélectionnés pour Haïti via les grilles du PRECIS RCM, de février 2014; et l'évaluation des tendances en matière du niveau de la mer et de l'intensité des tempêtes tropicales, de février 2014. Les projections des paramètres du changement climatique ont été obtenus par via l’extrapolation des données du PRECIS (fourniture régionale pour les études d'impacts des climats), qui est un modèle climatique régional (RCM) et qui a été développé par le Centre Hadley (UK) afin d'aider à générer en haute résolution les informations liées au changement climatique pour de nombreuses régions du monde. PRECIS est mis gratuitement à la


disposition des groupes de pays en développement afin qu'ils puissent développer leurs scénarios de changement climatique dans des centres nationaux d'excellence, en renforçant simultanément leur capacité et en tirant parti des compétences locales climatologiques. Pour ce projet, les projections de PRECIS supposent un scénario d'émissions A1B. Selon ce scénario, tel que défini par le Groupe d'Experts Intergouvernemental sur le Changement Climatique (IPCC) dans les Scénarios d'Émissions sur le Rapport Spécial (SRES), il se rapporte dans le futur à une croissance économique très rapide, où la population mondiale atteindra un maximum au milieu du siècle et diminuera par la suite et il y aura une introduction rapide de technologies nouvelles plus efficaces. A1B suppose un équilibre entre toutes les sources d'énergie (l’équilibre signifie qu’il ne faut pas trop compter sur une source d'énergie en particulier, on part de l’hypothèse que les taux d'amélioration sont similaires pour toutes les technologies d'approvisionnement en énergie et d’utilisation finale). Il n’y avait pas de projections disponibles pour d'autres scénarios d'émissions ou pour les nouvelles voies de concentration représentatives (IPCC 2013). 4.3.2

Température et Précipitation

Les données de cette période future sont prévus pour cinq variables lorsque l'on considère un scénario d'émissions A1B. Pour quatre des cinq variables les données ont été fournies en variation absolue. Ces variables sont : minimale (°C), la température maximale (°C), la température moyenne (°C) et la vitesse du vent (m/s) de 10 m. Une variation en pourcentage est prévue pour les précipitations. Chaque variable et chaque période sont calculés pour 2040 en

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Avis de Tsunami à Cap Haïtien

conformité avec les horizons temporels de l'étude globale ESCI. Le tableau 3 résume les futures gammes de changement de données. 4.3.3

Élévation du Niveau Marin et Cyclones Tropicaux

Une évaluation de la littérature actuelle sur les tendances actuelles et celles projetées sur le niveau de la mer et sur l’intensité des tempêtes en mettant en particulier l'accent (si possible) sur les valeurs futures pour la région des Caraïbes a également été entrepris.

26

Tableau 3 – Résumé des Projections de Changements Climatiques pour les années 2040 pour le nord d’Haïti Mois

Moyenne Min Temp Max Precip. Temp. (oC) Temp (oC) (%) o ( C) NDJ 1.37 to 1.62 to 1.41 to -11.03 to 1.74 1.85 1.76-3.01 FMA 1.36 to 1.63 to 1.45 to -0.83 to 1.60 1.94 1.78 9.98 MJJ 1.30 to 1.73 to 1.54 to -10.14 to 1.77 2.06 2.11 -4.4.3 ASO 1.48 to 1.72 to 1.51 to -15.72 to 1.91 2.02 2.07 -7.14 Annuel 1.38 to 1.67 to 1.48 to -9.50 to 1.74 1.97 1.93 -3.69 Les données sont en moyenne de plus de trois saisons de mois: Novembre-Janvier(NDJ), FévrierAvril (FMA), de Mai à juillet (MJJ) et Août-octobre (ASO), à peu près conformes à la saison sèche et la saison humide des Caraïbes.


Pour l'élévation du niveau de la mer, les augmentations prévues dans les niveaux globaux de la mer ont été prises à partir d’IPCC (2013), par rapport à 1986 - 2005 comme base de référence; on propose une gamme probable de l'augmentation du niveau de la mer de 0,17 à 0,38m dans les délais 2046 à 2065. Pour l'intensité des tempêtes, des simulations constatent régulièrement que l'effet de serre provoque une intensité des cyclones tropicaux qui se transforment en des tempêtes plus violentes à la fin du 21ème siècle (augmentation de 2 à 11 % en termes de vent maximale moyen à l'échelle mondiale). Lors de la simulation pour le 21ème siècle

du réchauffement sous A1B, les modèles actuels et les techniques de réduction d'échelle indiquent des augmentations dans les augmentations de l'intensité et dans le nombre de tempêtes plus intenses.

vent pour Haïti qui reflètent les scénarios projetés de changement climatique. La résultante de la vitesse maximale du vent avec un scénario projeté de changement climatique est comparée à des vitesses de vent modélisées pour Haïti.

4.4

Types de Risques

Pour les cinq risques prioritaires, les profils ont été élaborés par les différentes occurrences d'instruction des risques naturels au sein de la zone d'étude. Le processus d'identification des dangers s’est fait en consultations avec les principaux intervenants gouvernementaux, les ONG et la communauté, ainsi que des observations au cours de missions sur le terrain. Les informations sur les risques de danger ont été également téléchargées à partir du système de gestion de l'information en cas de catastrophe (http://www.desinventar.net/).

Le profilage des risques consiste à déterminer l'étendue spatiale des risques, si possible (Via les cartes), la compréhension de la fréquence ou de la probabilité d'événements futurs, leur ampleur et les facteurs de variabilité climatique qui peuvent affecter leur gravité. Chaque danger identifié possède des caractéristiques uniques qui peuvent influer sur le nord d'Haïti. L'annexe 4 présente les profils de risques détaillés, et ceux-ci sont résumés ci-dessous. 4.4.1

Sismique

Un tremblement de terre est causé par un mouvement brusque ou en raison d'une libération brusque d'énergie stockée dans les roches sous la surface de la terre. Lorsque les contraintes dues aux forces tectoniques souterraines dépassent la résistance des roches, elles vont brusquement se briser ou se déplacer le long de la faille.

Le cinquième rapport d'évaluation d’IPCC (IPCC 2013) indique que la fréquence des tempêtes les plus intenses n’augmentera pas de plus de + 10%, tandis que la fréquence annuelle des cyclones tropicaux est projetée pour diminuer ou rester relativement inchangée pour le Nord Atlantique. Ceci suggère qu’il n’y aura pas de changement majeur dans la fréquence des ouragans dans la région de l'Atlantique Nord comprenant Haïti. Le SRES scénario A1B pour la zone d'étude d'Haïti suggère que les vitesses des vents devraient diminuer avec de très faible amplitudes de 0,25 m / s (0,559 mph) pour les années 2040 par rapport à la ligne de base 1960 -1990. Ces changements projetés ont été appliqué pour modéliser la vitesse du vent au cours de la période pour élaborer des cartes de risque du

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

Figure 17 - Carte de risque sismique probabiliste PGA pour 10% de probabilité en 50 ans, c-adire 475 ans de période de retour

27


L’énergie libérée par ce processus donne des vibrations connus sous le nom d’ondes sismiques qui sont responsables du tremblement et vibration du sol pendant un tremblement de terre. Le risque sismique en Haïti trouve son origine dans l'interaction de la plaque de l'Amérique du Nord avec la plaque des Caraïbes, qui ont un mouvement relatif de 2 cm/an (20 mm/an). L'île d'Hispaniola est considérée comme une zone complexe de déformation qui présente à la fois des zones de subduction au large des côtes et des zones de failles au nord et sud de la faille ainsi que sur les parties nord et sud. Bien qu'il y ait un dossier vérifiable des occurrences des tremblements de terre datant de plus de 500 ans dans les Caraïbes, en général, la survenance d’événements sismiques en Haïti a été mal enregistré. Un examen de l'information disponible a indiqué que depuis 1750 environ 19 événements majeurs de tremblement de terre ont été enregistrés, le point culminant de ces événements tragiques a été en Janvier 2010 cela a coûté la vie de plus de 200.000 personnes. L’annexe 4 fournit plus de détails sur la méthodologie appliquée pour déterminer le risque sismique pour la zone d'étude, qui a impliqué l'assemblage des données sismiques et des informations pertinentes pour Haïti, le géo-référencement de la zone d'étude, et la superposition de caractéristiques géologiques locales avec les indices de pente afin de générer des cartes de risques de tremblement de terre, exprimés en termes de pointe accélération du sol (PGA) des valeurs du sol à 10 m de résolution horizontale. Le PGA est une mesure qui détermine comment la terra va trembler dans un lieu géographique donné, en d'autres termes l'intensité COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

d'un événement. Une série de cartes a été développé pour différentes périodes, et Figure 18 fournit un exemple de carte des risques mis au point pour la zone d'étude. L'évaluation indique que les zones à risque sismique élevé (comme indiquées par les zones les plus sombres dans l’image 18, qui correspondent à des valeurs plus élevées de la PGA), principalement en raison des conditions du sol, sont les zones plus proches de la côte où les sols plus souples et plus profonds existent. 4.4.2

Ouragans

Les ouragans et les tempêtes tropicales sont des systèmes à grande échelle de violents orages qui se développent sur les eaux tropicales ou subtropicales et ont, une circulation organisée défini. Les ouragans ont une vitesse moyenne de vents de surface (C’est-à-dire la moyenne de la vitesse des vents pour une minute) d'au moins 119 Km/h; Les tempêtes tropicales ont des vitesses de vent allant de 63 Km/h à 119 Km/h. Les ouragans tirent leur énergie des eaux chaudes et perdent généralement leur force à mesure qu’ils se déplacent vers les terres. Les ouragans et les tempêtes tropicales peuvent apporter des vents violents, les inondations intérieures, les ondes de tempête, l'érosion côtière, les précipitations extrêmes, des orages, de la a foudre et des tornades. Les ouragans et les tempêtes tropicales ont généralement assez d'humidité pour causer de grandes inondations. Haïti est parmi les endroits les plus sujets aux ouragans dans le monde. En 2004, l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a signalé

28

que pendant une période allant de 1909 à 2004, 47 tempêtes tropicales et ouragans ont frappé Haïti. De 2004 à 2012, 12 tempêtes de vent ont touché Haïti. Les données issue du Web prévention, qui fournit les informations sur les pertes humaines et économiques dues aux catastrophes, indique que, entre 1980 et 2010, plus de quatre millions (4 171 407) de personnes ont été touchées par les ouragans en Haïti, avec 4990 décès causés et des impacts économiques pour la même période de 822 000 000 dollars. Le risque majeur du fait des ouragans est lié à ses vents violents. En raison de la taille vaste d'un ouragan, une tempête n’a pas besoin passer directement sur Haïti pour causer de graves dommages. Un ouragan passant à proximité de l'île d'Hispaniola peut également causer d'importants dommages aux propriétés et des pertes de vies. Il n'y a pas de zones à Haïti qui ne subissent pas les vents en provenance des ouragans. Les zones de plaines côtières et les zones basses, tels que celles de la zone d'étude, sont touchées les premières par les vents destructeurs. Les pluies qui accompagnent les ouragans sont intenses et durent plusieurs jours. Ces précipitations intenses et prolongées, conjuguées aux vents et à la pression atmosphérique peuvent provoquer à la fois des inondations côtières (voir section 4.4.3) et des inondations intérieures (voir section 4.4.4). La méthodologie développée pour l'identification des dangers liés au vent pour cette étude a été basée sur la modélisation numérique du mouvement des ouragans en utilisant des modèles existants et nous avons vérifié et l'étalonner travail avec les paramètres de la zone d'étude, et nous avons aussi considéré les futures implications du changement climatique. L'annexe 4 fournit plus de détails sur la


méthodologie appliquée pour déterminer le risque des ouragans pour la zone d'étude. Ces résultats ont permis de modéliser la vitesse du vent sur différentes périodes afin de développer des cartes de dangers associés au vent pour Haïti qui reflètent des scénarios projetés de changement climatique. Le risque des ouragans associés à la vitesse du vent, est un facteur relativement homogène à travers la zone d'étude, aucune variation géographique discernable n’a été notée pour la zone d'étude. 4.4.3

Inondations Côtières

De hautes vagues associées aux tempêtes tropicales et aux ouragans sont potentiellement très dangereuses et entrainent des dommages pour les établissements côtiers en raison des ondes de tempête qui peuvent causer des inondations extrêmes dans les zones côtières, en particulier lorsque ces ondes de tempête coïncide avec la marée haute normale. L'onde de tempête est produite par l'eau en étant poussée vers la rive par la force des vents se déplaçant autour de la tempête cyclonique. L'impact de la basse pression associée à une forte tempête est minime par rapport à l'eau qui est poussée vers le rivage par le vent. L'intensité de l'onde de tempête est affectée par la largeur et la pente du plateau continental. Une faible pente produira potentiellement une onde de tempête supérieure à une pente escarpée. Le nord d’Haïti est sujet à des ondes de tempête. Des villes comme Bord de Mer de Limonade, Caracol et Phaeton sont sensibles aux inondations côtières provoquées par des ondes de tempête. L'Association américaine des architectes, indique que ces lieux sont dans un endroit précaire du litto-

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

ral (Association américaine des architectes, 2012). Il y a cependant un historique peu documenté concernant les ondes de tempête en Haïti, au contraire des inondations côtières dans le NDC qui comportent beaucoup de documentations. Pour évaluer les inondations côtières, un modèle régional a été utilisé et a aidé à comprendre les ondes dans la zone d'étude. L'information utilisée pour cette étude provient de l'Atlas des tempêtes et la probabilité de leurs effets dans la mer des Caraïbes, qui a été développé dans le cadre du Projet des Caraïbes d’atténuation des catastrophes (CDMP), via un effort conjoint de l'Organisation des États Américains (OEA) et de l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID). Des hauteurs vagues et des ondes de tempête pour quatre périodes de retour (10, 20, 50 et 100 ans), ont été rapportés pour les points spécifiques le long de la côte haïtienne. Pour cette étude, on a recueilli la hauteur des vagues et le niveau des hauteurs du Cap Haïtien pour la zone d'étude concernée. Ces niveaux ont ensuite été projetés sur côte à l'aide d'un SIG pour délimiter l'étendue horizontale de l'inondation. Les effets des changements climatiques prévus ont également été intégrés dans les évaluations, y compris des changements mineurs dans l'élévation du niveau de la mer, voir la Section 4.3.3, sont représentés par rapport aux inondations. L'annexe 4 fournit plus de détails sur la méthodologie appliquée pour déterminer le risque d'inondations côtières pour la zone d'étude, et le Tableau 4 présente les résultats projetés d'inondations côtières. Figure 19 montre les inondations côtières avec projections de changement climatique pour une période de 50 ans, et illustre la vulnérabilité 29

des quartiers côtiers tels que Caracol, Jaquezy, Bord de Mer de Limonade, et Phaéton aux inondations. Tableau 4 - Projections d’inondations côtières (inclus le changement climatique d’ici à 2040) Période de Retour 10 Ans 25 Ans 50 Ans 100 Ans

4.4.4

Niveau d’Inondation Prévue (m) 3.55 4.65 5.35 6.15

Surface d’Inondation Prévue (km2) 101 115 128 141

Inondation à l’Intérieur des Terres

Les inondations peuvent provenir d'une variété de causes. Les inondations les plus communes se produisent lorsque les niveaux d'eau dans les rivières montent et que les rivières débordent de leurs lits, de ce fait les plaines et les basses terres adjacentes sont sujettes à des inondations récurrentes. Ce type d'inondation se produit généralement après une pluie intense ou prolongée. Un deuxième type d'inondation peut également se produire en raison de fortes pluies où l'infiltration des précipitations est entravée (soit par des sols imperméables ou par l’augmentation des surfaces imperméables dues au développement). Les inondations en Haïti, comme dans d'autres îles des Caraïbes, suivent des schémas météorologiques tropicaux. Haïti a deux saisons des pluies distinctes, l'une d'avril à juin et une autre d'octobre à novembre. Il y a eu un certain nombre de grandes inondations dévastatrices en Haïti au cours du temps et la plupart des inondations étaient liées à des événements climatiques de grande échelle (cyclones tropicaux), plus récemment, des basses pres-


sions ont influé les inondations en Haïti sur une base annuelle. Le terrain accidenté et montagneux d'Haïti couplé à la dégradation de l'environnement et la mauvaise gestion des bassins versants a créé des conditions optimales pour les problèmes d'inondations.

Bord de Mer de Limonade Caracol Jacquezy Limonade

Phaeton Paulette Terrier Rouge

Trou-du-Nord

Figure 18 – Les inondations côtières avec projections de changement climatique pour une période de retour de 50 ans

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

30


Etude des Inondations ERM Dans le cadre de cette étude ESCI, une étude de l'inondation a été réalisée sur les deux principaux bassins versants de la zone d'étude, le Trou-du-Nord et la Grande Rivière du Nord rivière (voir Figure 20). L'étude d'ERM a seulement évalué les inondations liées à la rivière.

Le bassin versant du Trou-du-Nord mesure 110 km². La rivière Franiche, la rivière Pilette et la rivière Cabaret sont les principaux affluents de cette rivière et ce sont des ruisseaux intermittents qui sont en partie sec durant l'année. La Petite rivière, une rivière intermittente, se trouve également dans ce bassin et se jette dans la plaine du Trou-du-Nord. Le bassin de la Grande Rivière du Nord mesure 680

Km². La rivière Caracol et la rivière Cartache sont les principaux affluents de cette rivière. La rivière Caracol est un fleuve permanent avec une source constante d'eau, tandis que la rivière Cartache est un ruisseau intermittent et en partie sec durant l'année. La vulnérabilité de ces deux bassins versants est significative, avec la déforestation généralisée, le défrichage des terres pour l'agriculture et l'urbanisation accrue tout cela contribue aux problèmes d'inondation dans la région. La commune de Quartier Morin, qui est située dans une plaine alluviale humide et est bordée à l'est par la Grande Rivière du Nord, cette commune est sujette aux inondations. Plusieurs facteurs ont contribué à augmenter ces inondations, comme des événements climatiques plus intenses, l'augmentation du ruissellement, et l'accumulation de débris en aval. Limonade est bordée par la Grand Rivière du Nord, à l'ouest. Alors que le Barrage de Tannerie contribuait à contenir les eaux de crue et à fournir de l’eau pour l'irrigation pendant la saison sèche, le barrage a cédé dans les années 1960 et n'a pas été réparé. Les pluies intenses provoquent des inondations et des accumulations d'eau dans les zones de faible altitude qui sont lentes à drainer après les inondations en raison d’une infrastructure de drainage des eaux pluviales limitée ou insuffisante. Limonade reçoit une moyenne de 1200 à 1400 mm de précipitations par an. Dans Trou-du-Nord, les types terrain, les précipitations et les sols, dans les montagnes et les plaines, donnent naissance à un réseau assez dense de rivières. La rivière Trou-du-Nord est le système fluvial le plus important. Dans les parties basses de la commune, il y a une série de petits affluents et de ravins torrentielles. De vastes zones de la plaine

Figure 19 – Les principaux bassins versants dans la zone d'étude Source: CNGIS

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

31


sont sujettes à de fréquentes inondations causées par les pluies torrentielles. La teneur du sol argileux provoque l'érosion et résultat les sédiments s’accumulent dans les ruisseaux. Les zones urbaines sont à côté de la rivière principale avec le développement survenant dans les zones riveraines. Historiquement, la ville a été inondée sévèrement. Les risques d'inondation sont également présents dans la partie nord-est de la commune de Terrier Rouge, affectant parfois la ville sur sa bordure au nord. Au sud, les localités subissent des précipitations plus élevées, et par conséquent, elles subissent des inondations rapides. Le développement urbain de la ville est limité par la faible topographie horizontale, qui est sujette aux inondations. Une méthodologie d'évaluation détaillée des risques d'inondation a été faite elle comprend une analyse météorologique et une simulation probabiliste des précipitations examinée sous l’angle du changement climatique. La modélisation hydrologique a été réalisé pour simuler les processus de précipitations-ruissellement, la modélisation hydraulique des principales rivières identifiées ci-dessus a également été faite pour développer des cartes de prévision des inondations pour six périodes (2, 5, 10, 25, 50, 100 ans) pour les parties du bassin qui est présent dans la zone d'étude, en tenant compte des projections des changements climatiques. L'annexe 4 fournit plus de détails sur la méthodologie appliquée pour déterminer le danger de la rivière en crue pour la zone d'étude, on y détaille aussi quelques-uns des défis rencontrés. Tableau 5 présente les résultats projetés des inondations de la rivière navigable à travers la zone d'étude, et le Figure 21 montre sur carte pour la zone d'étude le potentiel d'inondation. Les résultats COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

Figure 20 – Carte de risques d’inondations intérieures avec les changements climatiques en 50 ans

montrent que le changement climatique engendre une inondation moyenne qui augmentera d'environ 0,23 m (23 cm) pour toutes les périodes. Tableau 5 – Projections d’inondations intérieures des rivières (inclus le changement climatique à 2040) Période de Retour 2 Ans 5 Ans 10 Ans 25 Ans 50 Ans 100 Ans

Niveau d’Inondation Prévue (m) 8.89 9.36 9.81 9.91 10.16 10.36

Surface d’Inondation Prévue (km2) 8.2 10.3 11.4 12.4 13.0 13.6

Etude d’Eau IDB Un manque d'information clé qui a été identifié comme le développement de la PIC a progres-

32

sé est une évaluation quantitative fiable de la disponibilité de l'eau et de la qualité pour le PIC. Cette évaluation doit tenir compte de la disponibilité de l'eau et la qualité de contribuer bassins versants de surface, les sources d'eau souterraine et de leurs écosystèmes environnants, et de reconnaître les besoins et les exigences de tous les usagers de l'eau, ainsi que les impacts possibles de développement futur de la région, y compris la croissance de la population, le changement de l’utilisation de la terre, de nouvelles infrastructures, et les changements climatiques. Par exemple, la principale source d'eau de face du site de PIC, le bassin versant de Trou-duNord, alimente la baie de Caracol, une ressource écologique potentiellement sensible. Les défis comprennent un manque de données sur les conditions écologiques et les caractéristiques de la Baie de Caracol, l'absence de données pour évaluer les flux environnementaux critiques sur la


baie, intrusion de la salinité à l'intérieur vers les zones humides sensibles et les eaux souterraines, et des données hydrométéorologiques et qualité de l'eau extrêmement limitées pour la gion, spécifiquement pour le bassin versant de Trou-du-Nord. Bien que les estimations préliminaires suggèrent qu'il y a de grandes eaux souterraines disponibles dans le sous-jacent Massacre Aquifères Transfrontaliers (MTA) pour répondre aux besoins en eau de la PIC, l'aquifère est considéré comme non confiné et recouverte par très reuses, sables alluvionnaires, dant l'aquifère vulnérable à la contamination. En outre, le changement climatique a le potentiel de grever davantage la disponibilité et la qualité des ressources en eau dans la région. Les modèles climatiques mondiaux indiquent des températures augmentées pour Haïti, tandis qu'un niveau augmenté des mers et une augmentation de l'intensité et la fréquence des ouragans sont susceptibles à l'avenir. Il est donc jugé essentiel d'inclure des projections climatiques existants et leurs impacts dans les plans de gestion de l'eau afin de fournir une base pour une adaptation réussie dans le domaine de la PIC et son système environnant de Trou du Nord /MTA. Basé sur ce contexte, en 2014, le IDB a commandé une gestion de projets non sable de l'assistance technique, la disponibilité de l'eau, la gestion des ressources hydriques intégrées et de qualités dans le nord d’Haïti, axée sur l'évaluation quantitative disponibilité de l'eau actuelle et future et de la demande de la qualité et de l'eau par tous les intervenants comme des éléments clés à la gestion des ressources des eaux

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

intégrées (IWRM) dans le nord de Haïti à trois balances connectées: •

Dans le parc industriel: améliorer la capacité d’analyser les conditions (de base) existantes et les impacts tiels associés au développement de PIC actuellement et dans le temps, en particulier liées aux inondations au PIC et ses environs, et les impacts sur la qualité de l'eau dans la rivière du Trou du Nord qui coule vers sa décharge dans la baie de Caracol; Dans le bassin: soutenir le développement d'un plan de la gestion des ressources des eaux intégrées (IWRM) pour la zone du bassin du Trou du Nord/MTA dans le nord d’Haïti; et Dans le pays: servir de projet pilote pour un futur programme conçu pour évaluer la disponibilité de l'eau au niveau des bassins versants à travers le pays, en fiant l'approche IWRM aux niveaux régionaux et nationaux.

Au moment de la publication de ce rapport, le projet a fait des progrès sur le développement, les tests et la mise en œuvre d'un modèle de simulation hydrologique de l’eau de qualité pour la PIC et sa zone d'évacuation à la rivière de Trou du Nord. Ce modèle de simulation a été développé en utilisant le système d'Hydro-BID de la BID, qui a été adapté pour ce projet pour permettre aux inondations et aux capacités de calcul de la qualité de l'eau. Le modèle de simulation Hydro-BID 2D a été paramétré avec topographie de haute résolution obtenu par ESCI et le travail d’ERM dans la région, l'analyse

33

des données sur les sols basée sur la photographie aérienne (complétée avec la base de nées d'Hydro-BID), et les données pluviométriques obtenu par le SNRE en Haïti. Les résultats de la modélisation à ce jour indiquent les choses suivantes: •

La PIC est très susceptible aux inondations, même que les précipitations ne se produisent pas directement sur place. Les inondations se produit pour une pluviométrie avec des périodes de retour de 25-50 ans aller en amont, alors qu'il inonde si un événement de précipitations avec une période de retour de 1 an qui se produit sur place. Le modèle développé peut être utilisé pour concevoir des améliorations sur place de drainage en détail, ainsi que des infrastructures pour nir/atténuer entrée de la plaine dable de la rivière. Les simulations de qualité de l'eau indiquent que l'usine de traitement des eaux usées proposée à la PIC ne sera pas avoir un effet significatif sur la qualité de l'eau de la rivière, ou sur la décharge en aval, sur la base des indicateurs clés de la qualité de l'eau qui ont été simulés.

Les résultats du développement de modèle de simulation ont été diffusés par le biais de deux ateliers de renforcement des capacités (un en Juillet 2014 à la PIC; l'autre en Octobre 2014 à CIAT, voir l'annexe 11 pour les détails) avec la participation de plusieurs parties nantes intéressées (CIAT, SEI, Ministère de l'Agriculture, IDB). Ces ateliers ont été organisés dans le cadre de ce projet, afin qu'ils contribuent


à consolider l'intégration des acteurs et institutions qui exercent des activités de gestion des ressources d’eau dans le bassin versant du Trou-duNord.

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

34


4.4.5

Sécheresse

La sécheresse se manifeste sous de nombreuses formes. Le risque de sécheresse en Haïti résulte d'une combinaison de l'irrégularité des précipitations au cours des deux saisons des pluies distinctes: avril-juin et octobre-novembre. Selon la banque mondiale, les épisodes El Niño /oscillation australe ont eu tendance à retarder l'arrivée de la saison des pluies et de créer des conditions de sécheresse dans le pays. NATHAT (2010), dans une évaluation nationale des risques, a indiqué que les agriculteurs signalent des saisons sèches et des saisons pluvieuses et humides plus courtes. L'étude NATHAT a également classé la plupart de la côte nord comme

étant sensibles à risque de sécheresse (Figure 22). Les effets cumulés des périodes sèches plus longues sont les pertes de récoltes et plus de familles dépendantes de l'aide alimentaire au cours de la «saison de la faim», qui est la période de trois mois entre la saison des pluies, dans lequel il y a peu de possibilités de récolte et d’emploi. Le Famine Early Warning System Network (FEWS Net) a signalé en Août 2011 que le nord et que le nord-est ont été touchés par la sécheresse et ont estimé que les principaux rendements agricoles seraient diminués de 20%. Le FEWS Net explique que c’est un phénomène récurrent dans les plaines côtières du nord et a indiqué que «les précipitations dans les zones de montagnes humides [du

Figure 21 – Les zones susceptibles à la sécheresse en Haïti présenté par NATHAT, 2010

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

35

nord] ont contribués à la croissance des cultures de dérivation et au développement, tandis que les cultures dans Ferrié, Fort Liberté (sauf sur les plaines de Maribaroux ), Terrier Rouge, Caracol et Trou-duNord ont échoué en raison des conditions de sécheresse dans ces régions, ce qui prolonge la période charnière, qui généralement « se termine en Juin ... la quasi-totalité de la région nord a été touchée par la sécheresse qui a retardé le début de la saison des semis de printemps, qui n’a pu débuter qu’en juin avec le début des pluies… » (FEWS 2012). La plus grande préoccupation pour les intervenants est l'impact que ces fluctuations de précipitations ont à court terme sur la surface et sur les nappes phréatiques ou sur le régime hydrologique des bassins versants qui croisent le NDC. Il faut plus de temps pour observer les effets de la sécheresse hydrologique sur les niveaux d'humidité du sol, les flux des cours d'eau, ainsi que sur les niveaux des eaux souterraines et des réservoirs. La fréquence de la sécheresse hydrologique est généralement mesurée sur le long terme et avec la prédiction des besoins pour comprendre à la fois l'offre et la demande en eau. La sécheresse hydrologique est liée à des irrégularités dans les précipitations (l'offre) et à l'accès à l'eau et son l'utilisation (la demande). Une évaluation de la sécheresse a été réalisée en se concentrant sur l'influence des précipitations, et comment cela est couplé avec les effets attendus du développement et la variabilité du climat, et quel sera l’impact sur l'approvisionnement en eau actuel et futur. L'équilibre de l'eau actuelle et future a été estimé pour les deux principaux bassins hydrographiques qui se croisent sur la région d'étude. Cette étude ne cherche pas à aborder les facteurs environnementaux, politiques et socio-


économiques plus larges qui jouent également un rôle dans les problèmes d'accès à l'eau. L'évaluation de la sécheresse hydrologique a été réalisée par estimation des composantes du cycle hydrologique classique. Le mouvement de l'eau dans le cycle hydrologique varie considérablement dans le temps et l'espace. Le cycle hydrologique souligne les quatre valeurs importantes pour les hydrologues: • • • •

Les précipitations; L’évapotranspiration; Les eaux de ruissellement; et Les eaux souterraines.

Pour cette analyse, les modèles hydrologiques qui ont été développés pour l'évaluation des risques d'inondation, avec d'autres méthodes conventionnelles d'évaluation hydrologique, qui ont été utilisés pour évaluer la disponibilité potentielle de l'eau dans les bassins hydrographiques pour la grande rivière du nord et la rivière de Trou-du-Nord. Les projections de changement climatique ont également été intégrées dans l'évaluation. L'annexe 4 fournit plus de détails sur la méthodologie appliquée pour déterminer le risque de sécheresse pour la zone d’étude. Sur la base des estimations de potentiel de la disponibilité de l'eau et de la demande en eau, un résumé global de l'équilibre de l'eau est présenté dans le Tableau 6. La potentielle disponibilité actuelle de l'eau est beaucoup plus élevée projections futures, la potentielle disponibilité de l'eau est simplement suffisante pour répondre aux demandes prévues.

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Les variations mensuelles de la disponibilité de l’eau et de la demande en eau sont présentées dans la Figure 23 pour aujourd'hui, tandis que la Figure 24 montre la variation mensuelle pour le futur (2040, en utilisant les projections de croissance et la croissance de développements présentés dans la section 5) qui tient compte du changement climatique. Tableau 6 – Résumé de l'équilibre de l'eau pour la zone d'étude Projections Futurs, 2040

Actuel

demande et la disponibilité en particulier pendant la saison sèche (de juin à octobre) par rapport à la saison des pluies. Ce déficit d'eau pendant la période sèche indique des périodes prolongées de sécheresse hydrologique, et le changement climatique va encore réduire le stock d'eau disponible et avoir pour conséquence de plus longues périodes de déficit hydrique. Ces impacts deviendront plus prononcés au cours des années avec des précipitations inférieures à la moyenne.

Demande en eau, Mm3 Population Urbaine, Mm3 Population Rurale, Mm

3

Demande Industrielle, Mm3 Utilisation de l’Eau et Demande, Mm3 Demande de l’Agriculture, Mm3 Demande Totale, Mm3

5.2

5.4

2.4

6.0

2.4

8.4

1.5

5.9

101.0

163.2

112.6

188.8 3

Disponibilité Potentielle de l’Eau, Mm Eau de Surface Potentielle (Ecoulement), Mm3 Eau Souterraine Potentielle(Recharge), Mm3 Total d’Eau Potentielle, Mm3

87.6

75.0

103.7

152.9

191.3

228.0

78.7

39.1

Surplus/Déficit, Mm3 Surplus d’Eau, Mm3

La variation mensuelle montre que pendant la saison sèche de l'année, l'écart entre la demande et la disponibilité augmente par rapport à la saison des pluies. Il y a cependant un écart important entre la

36

Figure 22 – Variation mensuelle de la demande de l’eau et la disponibilité (conditions actuelles)


4.5

Figure 23 – Variation mensuelle de la demande de l’eau et la disponibilité (projection pour 2040, inclus le changement climatique)

Évaluation de la Vulnérabilité

L'évaluation de la vulnérabilité considère la vulnérabilité sociale de la zone d'étude ainsi que l'évaluation plus traditionnelle des impacts potentiels sur l'environnement bâti. L'évaluation sociale cherche à identifier une série d'indicateurs pour comprendre les causes sous-jacentes de la vulnérabilité dans la région, tandis que l'évaluation de la vulnérabilité plus traditionnelle identifie les actifs, et caractérise les structures et les infrastructures afin de déterminer le comportement potentiel de l'environnement bâti face à différents niveaux d'intensité de danger (c’est-à-dire les ondes sismiques, les inondations, etc.). Une évaluation de la vulnérabilité est effectuée pour évaluer les dommages et pertes caracté-

ristiques spécifiques de chaque actif identifié. 4.5.1

Cette section explique les causes sous-jacentes de la vulnérabilité de la région et les impacts potentiels des dangers identifiés pour les groupes démographiques dans la zone d'étude. La vulnérabilité considère les aspects sociaux et environnementaux qui augmentent et accentuent les effets de ces phénomènes. La vulnérabilité sociale se concentre sur les facteurs économiques, éducatifs et financiers qui influent sur la capacité des personnes ou des communautés à s'adapter face aux risques. La vulnérabilité de la zone d'étude est exacerbée par les nombreux facteurs qui définissent le NDC, y compris: • • • • • • • • • 4.5.2

La pauvreté extrême; La démographie avec plus d'enfants présents (et donc vulnérable); Un recours à l'auto-emploi; Des possibilités d'éducation limitées; Les inégalités de genre; Défis d'accès au terrain; Les pénuries alimentaires et la dépendance sur la subsistance de l'agriculture; L'accès limité aux besoins de base comme l'eau potable; et la dégradation de l'environnement tel que la déforestation. Caractéristiques of Actifs Exposés

L'inventaire des actifs exposés implique de comprendre la répartition des personnes, des bâtiments et des infrastructures qui pourraient être touchés par des phénomènes naturels. La télédétection avec une méthode d'évaluation rapide sur le terrain a

Figure 24 – Répartition des limites des blocs dans la zone d’étude

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

Vulnérabilité Sociale

37


leurs limites de conception. Les modèles des différents types d'infrastructures ont été déterminés sur la base des constructions typiques d’Haïti. Les systèmes structurels de base ont été regroupés en fonction de la construction générale suivante: béton armé, structure de maçonnerie, maçonnerie non armée, et maçonnerie en terre. Les valeurs de remplacement pour les bâtiments sont ensuite estimées par un examen avec les praticiens locaux de construction, et ensuite on a regroupé ces données pour créer des valeurs économiques à attribuer pour les actifs dans les différents blocs, tels que l'exemple de la Figure 26. Des cartes similaires ont été produites pour les bâtiments commerciaux et industriels.

Figure 25 - Distribution et valeurs d'exposition d'immeubles résidentiels dans la zone d'étude

été utilisée pour estimer le nombre et la répartition des actifs dans la zone d'étude. Cela comprend la compréhension de la densité de construction et le type pour chaque catégorie d'utilisation des terres dans les limites administratives définies. Les limites administratives (c’est-à-dire la section des communes) ont ensuite été subdivisées en fonction de la densité des traces de la construction afin de permettre la définition d'une échelle appropriée à partir de laquelle saisir les éléments d'inventaire. L’annexe 5 fournit une description plus détaillée de la méthodologie appliquée pour caractériser les actifs exposés, et un bref résumé ci-dessous est appliqué. Ce processus de mise en correspondance a servi de base pour la classification des bâtiments et pour l'utilisation d'une hiérarchie de classification adapté COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

à la capture d'une grande variété de structures et de densités. Une telle approche est cohérente avec la méthodologie standard utilisée pour élaborer des modèles d'exposition avec les intrants nécessaires à la réalisation d'une évaluation probabiliste des risques en fournissant une localisation spatiale approximative d'éléments exposés pour chaque section de bloc au sein de la section communale (voir Figure 25). La cartographie de l'occupation des bâtiments et de leur distribution a ensuite été entreprise et la classification des structures a été appliquée. L'information structurelle est un facteur important dans la détermination de la vulnérabilité ou dont la façon dont les structures sont susceptibles de se comporter quand elles sont soumises à des risques, tels que la pression du vent qui dépasse 38

Un processus similaire est également suivi pour les installations et les infrastructures, y compris les hôpitaux, les écoles, les routes et les ponts, les services publics tels que pour l'eau, l'électricité et les eaux usées.

4.6

Estimation des Pertes

Une estimations des pertes probabiliste a ensuite été déterminé pour les risques d'inondation en utilisant des méthodologies d'évaluation des risques standard qui prennent compte des paramètres de risque, en conjonction avec des rapports de dommages, pour déterminer le potentiel de pertes économiques pour chaque risque (à l'exception de la sécheresse) sismique, cyclonique, inondations côtières et intérieure . L’annexe 6 fournit une description plus détaillée de la méthodologie appliquée pour l’estimation des pertes, et les résultats associés, et un bref résumé est présenté ci-dessous.


Ces estimations sont utilisées pour comprendre le risque relatif en fonction des dangers et les pertes potentielles, il ne faut pas considérer ça comme des résultats prédictifs. Des incertitudes sont inhérentes à toute méthode d'estimation des pertes découlant en partie de la connaissance scientifique incomplète concernant les dangers naturels et leurs effets sur l'environnement bâti. Ces incertitudes résultent également des approximations et des simplifications utilisées dans le développement des cartes de risques ou de l'incapacité d'effectuer une évaluation de l'inventaire plus détaillé.

La vulnérabilité concerne les dommages ou la perte de fonctionnalité d’un lieu face à une intensité spécifique d'un danger. Les fonctions de vulnérabilité sont spécifiques aux types de structures particulières et doivent être attribuées à chacun des actifs en fonction de leurs caractéristiques. La

Sur la base de ces résultats, les estimations des pertes attribuables à chaque danger peuvent alors être fais, et les résultats peuvent être utilisés pour soutenir les décideurs locaux et régionaux dans leur compréhension des impacts potentiels de chaque risque et de permettre

La vulnérabilité peut être évaluée en considérant les performances de l'environnement bâti face à différents niveaux d'intensité de danger (niveau des inondations, rafales de vent, etc.). La vulnérabilité a été aussi évalué pour les risques sismiques tels que tremblements de terre, les risques hydrométéorologiques tels que les inondations (les eaux intérieures et les inondations côtières) et les ouragans.

Figure 26 - Carte des Risques: Perte Annualisée Moyenne pour les Risques Sismiques, Résidentiel

Figure 27 - Exemple de calcul de vulnérabilité pour un risque d’inondation côtière touchant les structures de maçonnerie de faible hauteur

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

Figure 27 présente par exemple la vulnérabilité en fonction des inondations côtières pour une structure de faible hauteur de maçonnerie. L’annexe 6 présente la gamme des fonctions de vulnérabilité produites dans le cadre de cette étude.

39

une comparaison des risques et de quantifier leur impact. Ces estimations peuvent être utilisées pour comprendre le risque relatif face au danger et les pertes potentielles.

Les résultats des pertes économiques sont présentés ici en utilisant trois indicateurs de risques:


Les Pertes Probables Maximum (PML) - une estimation des pertes qui est susceptible de se produire, compte tenu des caractéristiques d'atténuation existantes, en raison d'un événement dangereux unique; La Courbe de Dépassement des Pertes - En fonction des lieux du sinistre contre la probabilité pour différents événements avec différentes périodes; et La Perte Moyenne Annualisée (AAL) - estimation de la valeur à long terme des pertes sur les actifs en une seule année au sein de la zone d'étude.

Les indicateurs de risque décrits ci-dessus, en particulier, l'AAL, peuvent être utilisés pour fournir une compréhension de l'étendue spatiale des pertes et aider à identifier et prioriser les zones urbaines ou les localités qui encourent un risque. Une méthodologie en fonction de l’éclairage des zones, où les couleurs sur la carte coïncident avec le niveau de risque, a été utilisée pour cartographier les risques. Par une cartographie au niveau du bloc (voir La Figure 28 à titre d'exemple) les parties prenantes ont une meilleure compréhension de l'endroit où les pertes potentielles seront les plus élevées et où les fonds devront être alloués pour la réduction des risques. Toutes les régions et catégories d'expositions qui présentent un risque élevé et très élevé sont des choix automatiques pour des mesures de réduction des risques. L’annexe 6 présente l'ensemble des résultats des estimations de pertes sur la base des indicateurs de risque ci-dessus, et le Tableau 7 fournit aux intervenants un aperçu des impacts attendus pour chaque danger et un résumé de l'agrégat des pertes (pertes maximales pro-

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

bables), qui comprennent les pertes économiques pour les classes d'occupation générales et des infrastructures.

4.7

Études Futures

Les études de dangers et d'évaluation des risques présentés dans cette section représentent les premières tentatives pour définir et comprendre l'échelle et l'ampleur des risques auxquels doit faire face le NDC. Des études supplémentaires permettraient à ce travail de progresser et de s’améliorer, et ce qui suit présente un résumé des prochaines étapes recommandées pour les parties prenantes pour faire avancer l’étude des risques: •

Etudier et cartographier les pertes sévères et les pertes répétitives/ infrastructures, effectuer un travail de terrain limitée, et évaluer les mesures d'atténuation des risques pourront répondre efficacement pour éviter les pertes/infrastructure. Mener une étude détaillée de l'utilisation des terres de la planification au niveau du bassin versant afin de comprendre l’interaction entre la déforestation dans les bassins versants et l'urbanisation rapide afin de quantifier les niveaux d'infiltration dans les hautes terres et les flux terrestres dans les zones urbanisées avec un accent sur l'amélioration de l’infrastructure de drainage des eaux de pluies. Réaliser une telle étude avec un modèle révisé hydrologique et hydraulique (H&H) pourrait fournir la base quantitative pour évaluer les mesures d'atténuation des inondations sur le bassin et le niveau du sous bassin.

40

Définir et mettre en œuvre des dispositions pour la collecte de données sur les précipitations, y compris répertorier les documents historiques, afin de construire un inventaire approprié des données pour l'évaluation des dangers hydrométrologiques dans la zone d'étude (d'inondation et de sécheresse). Mener une enquête géologique détaillée en amont des cartes géologiques, avec une attention particulière pour l'histoire des tremblements de terre, les glissements de terrains, et les types de sol du site à une échelle suffisante pour élaborer des cartes sismiques détaillées du risque pour les secousses et des risques de liquéfaction dans la zone d'étude. Mener des relevés bathymétriques de la zone côtière du nord orientés vers la modélisation régionale du littoral, la gestion des sédiments, l'évaluation environnementale, les interventions d'urgence.


Tableau 7 - Résumé des Impacts et Estimations des Pertes Estimations en Fonction des Risques

Risques

MRP (Années)

Tremblement de Terre

2,500

• • • • • • • • •

Ouragan

1,700

• • • •

• • • Inondation

100

• •

• • Inondations Côtières

100

Pertes Economiques Agrégées (USD 10^6)

Impacts Potentiels

• • •

Dommages à toutes les structures (résidentielles, commerciales et industrielles), les coûts de reconstruction peuvent être substantiels (murs épais mauvais renforcement); Perte de vie; Perte des sociétés et de la production industrielle; Perte de la production des sociétés; Perturbation des transports, ponts détruits ou impraticables; Perturbation du réseau électrique, dommage des postes de transformation; Dommages importants aux artères vitales de la société (C’est-à-dire le réseau d’eau potable, les stations de pompage, le traitement des eaux usées); Déplacement et agitation sociale; Des dommages importants de l'immobilier résidentiel et commercial, des pannes de toit, des dégâts des eaux ; Dommages modérés à la propriété industrielle, à court terme la perte de la production industrielle ; Perte de vie ; Besoin d'évacuation d'urgence; Commercial -Dommages aux propriétés, dégâts des toits, les dégâts des eaux ; Les dommages matériels aux installations critiques, les infrastructures de transport (plus grande menace d’inondation pour les infrastructures de transport), des dommages substantiels au réseau de distribution électrique, interruption de service. Perte de logements, en particulier sur les domaines où il existe des courants rapides; La sous-cotation des bâtiments résidentiels ruraux ou le long des berges, où l'eau peut éroder le sol sous les fondations ; Les dommages aux maisons, bâtiments commerciaux et aux installations critiques en raison de l'insuffisance d’infrastructure de drainage en raison de l'inondation prolongée; Les dommages causés aux infrastructures de transport, en particulier dans les zones de confluence des rivières (C’est-à-dire ponts, guets…), restreint le transport dans toute la zone d'étude ; Infrastructure de l’eau et des eaux usées - Un drainage insuffisant sujet à blocage par le limon, les débris de terre, et dans de nombreux cas par les ordures; Dommages aux ponts; augmentation de la menaces de contamination tels que les maladies hydriques. Des dégâts considérables aux villages côtiers, et à l'infrastructure de soutien ; Des établissements de santé et d'éducation situés dans des zones sujettes à inondation étendue ; Des dommages causés aux infrastructures de transport, le transport restreint. Des dommages aux conduites d'eau en dessous du niveau du sol et bien au-dessus du niveau du sol ; Une augmentation des menaces de contamination des voies navigables de vecteurs de maladies.

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

41

1694.47

815.81

10.78

93.47


5. PROJECTIONS DE CROISSANCE FUTURE Les sections 3 et 4 ont présenté des informations de base aidant à définir les interactions actuelles entre activités naturelles et urbaines, et pouvant être utilisées comme base de travail afin de déterminer la potentielle adéquation en vue d'utilisation des terres. Les prévisions des besoins futurs en matière d'utilisation des terres en fonction du développement économique et de la

croissance, ainsi que de l'accroissement de la poulation, sont également nécessaires afin d'être intégrées au processus de modélisation, et le propos de cette section est de présenter ces informations.

5.1

Projets de Développement Futur

Les projets de développement futur incluent les projets de développement en cours ainsi que ceux prévus, et les couches de SIG ont été

élaborées pour les projets suivants, apparaissant également sur la Figure 29: Projets Engagés: • • •

Le parc industriel de Caracol (PIC) ; Le campus de l'Université Nationale d'Haïti Roi Henri Christophe à Limonade (UHN-RHC) ; Complexes d'habitation (EKAM à Caracol : 750 unités d'habitation et 535 parcelles, des projets Feed the Poor le long de la RN6 et de villages de pêche) ; et Une carrière existante

Projets de Développent Prévus • •

5.2 5.2.1

Figure 28 - Development projects Map source: Variables built from geographic information layers by AIA (2012), CIAT (2012), CNGIS (c.2012), IADB (c.2013), NATHAT (2010), USAID-OFDA (c.2012), OSM (2013), OCHA (c.2010), PDNA (2010) and DTM (2013).

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

42

Extension du port maritime à Cap Haïtien ; Projets de concessions minières et d'infrastructures (centrales thermiques, réseaux d'eau, unités de traitement des déchets solides et installations de traitement des eaux usées) ; et Logements prévus (réinstallation PIC appelé Calles ou Faias : 572 unités d'habitation et Food for the Poor à Terrier Rouge : 242 parcelles).

Population et Données Démographiques Aperçu

Une analyse détaillée de la population de la zone étudiée a été effectuée afin de comprendre la dynamique en place et de mieux prédire l'impact des projets de développement et investissements, ainsi que les besoins futurs. Cette analyse s'est concentrée sur deux projections démographiques à calculer pour l'année 2040:


Croissance lente: dans l'hypothèse où les projets identifiés n'étaient pas réalisés (cela suppose qu'uniquement les projets engagés, ainsi que décrits dans la Section 5.1 sont livrés, et que les projets prévus ne connaissent aucun progrès) ; et Croissance Rapide : dans l'hypothèse où l'ensemble des projets sont mis en œuvre ainsi que décrit ci-dessus.

L'évaluation de la population a été entreprise, en utilisant, et où il y a lieu complétant, l'Étude de l'AIA et le Plan gique CIAT. L'Institut Haïtien de Statistique et d'Informatique (IHSI) a été utilisé comme la principale source de nées (IHSI 2004, 2009a, 2009b, 2009c et 2012; IHSI et CELADE / ECLAC 2008), Bien qu’il est aussi reconnu que IHSI a fait seulement deux recensements cours de la période de 1980 à 2003, et alors qu’un recensement est prévu pour 2014, les données présentées pour les années ré-

centes représentent les projections faites par l'IHSI. 5.2.2

Projections Démographiques de l’AIA

Selon l'étude de l'AIA, et comme illustré dans le tableau 8, un total de 387339 personnes vivait dans la région nord d'Haïti en 2009, et plus précisément dans la zone NDC, la population s'élève à 51607 habitants (présentée comme le nœud de PIC, comprenant Limonade, Caracol, Terrier Rouge et Trou-du-Nord). L'étude AIA prévoit aussi que si les mêmes taux de croissance du passé récent sont extrapolés à l'horizon de 2020, la région devrait atteindre une population de 505743 personnes, soit un taux de croissance de 1,3% sur la période concernée. Sur la base de ces projections, la zone NDC serait caractérisée par un taux de croissance plus élevé et représente un total de 67381 de la population totale projetée pour 2020. Un taux de croissance de 1,2% a ensuite été appliqué pour la période allant de 2020 à 2030, conduisant à une popula-

Tableau 8 – Projections de Population et Croissance dans la Région Nord (source Etude AIA)

tion totale de 598587 en 2030, avec la zone NDC représentant 79753 de ce total. Sur la base des taux de croissance historiques, l'étude AIA prévoit que la région nord devrait voir sa population multipliée par 1,54 fois entre 2009 et 2030 L'étude de l'AIA inclut comprend également des projections pour ce qu'il appelle une « croissance forte », qui suppose que les investissements proposés de la région connaissent un progrès. Cette projection suppose un taux de croissance de 2,15, avec une population atteignant le nombre de 832000 en 2030. L'essentiel de la croissance a été prévue autour du noeud de PIC et à Limonade, Trou-du-Nord, Terrier Rouge et Fort-Liberté; le NDC contribuant à hauteur de 136172 habitants du total projeté. Cette étude ESCI cherche à vérifier dans quelle mesure les projections existantes demeurent valides, et lorsque approprié les mettre à jour sur la base des meilleures données disponibles, incluant celles provenant de l'IHSI, qui est l'unique source d'informations et de projections raisonnablement exactes en Haïti. 5.2.3

Tendances Démographiques

Existing demographic trends and baseline data exists for Haiti through a number of studies and assessments as follows: (i) Tendances démographiques nationales (19502050). Les données concernant les tendances démographiques nationales proviennent de l'IHSI et CELADE / CEPALC 2008. Dans ce document, les projections sont calculées suivant une méthodologie et un modèle développés par l'IHSI avec l'aide de la CELADE, ainsi qu'avec le Fonds des Nations

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

43


Unies pour la population (FNUAP). La méthodologie se fonde sur les données du Recensement général de la population et de l'habitat conduit à Haïti en 2003, ainsi que sur celles issues d'enquêtes économiques et démographiques récentes, et fournit des projections de la population nationale (1950-2050), ainsi que les taux de croissance moyens autant pour les populations urbaines que rurales. Les tendances principales révélées par cette étude font prévoir une forte croissance dans les zones urbaines ainsi que rurales, bien que les taux d'urbanisation soient beaucoup plus élevés que ceux du domaine rural, puis un abaissement graduel du taux de croissance. Ces tendances nationales se reflètent au niveau local et dans l'étude par la croissance urbaine et le lent déclin des zones de population rurale. (ii) Tendances démographiques au niveau municipal (2000-2015). Les données issues des analyses de l'IHSI (IHSI, 2009b) présentent des projections de la population totale, urbaine et rurale à l'échelle départementale et municipale; les tendances pour les principales villes dans le nord sont présentées dans la Figure 30 et Figure 31. Ces données au niveau municipal ne vont pas au-delà de 2015.

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

44


Figure 29 – Croissance annuelle moyenne de la population totale Source: IHSI 2009b

(iii) Urbanisation croissante - les données fournies ci-dessous peuvent être utilisées afin de calculer le taux d'urbanisation pour les municipalités clés dans le nord, renforçant la tendance à la concentration de la population dans les centres urbains.

Figure 30 – Taux d’urbanisation dans les municipalités de la zone étudiée Source: IHSI 2009b

Comprendre les mouvements migratoires vers les centres urbains et zones rurales permet de mieux prédire les tendances et projections démographiques futures. Sont considérés comme migrants les individus dont le lieu de naissance n'est pas le lieu de résidence actuel, et le nombre ainsi que le pourcentage de migrants est un indicateur important de l'attractivité d'une localité donnée.

résidence, ainsi que l'analyse des flux migratoires Les tendances migratoires jouent, dans la durée, un rôle important dans l'évolution démographique. Les données indiquent qu'en moyenne les migrants constituent 10,76% de la population des municipalités dans le nord, et spécifiquement pour la zone étudiée, des taux de migration s'élevant à 6,8%, 9,25% et 16,8% pour Trou-du-Nord, Terrier Rouge et Caracol respectivement. Les résultats montrent également que le pourcentage moyen de migrants est plus élevé dans les zones urbaines que dans les zones rurales, et que la plupart des migrants dans le nord viennent des départements limitrophes (6,86%) comparativement aux autres départements d'autres régions d'Haïti (2,61%) et à l'étranger (0,81%).

Migrations permanentes ou à long terme

Déplacements quotidiens

Le Recensement général de la population et de l'habitat 2003 (IHSI 2003) contient des informations utiles sur les mouvements migratoires, ceci incluant le lieu de naissance et la durée de

Pour mieux comprendre les flux migratoires associés à la mise en œuvre de projets, les données recueillies par la BID concernant les travailleurs de la PIC ont également été analysé (BID 2012). Ces données fournissent en détail les

5.2.4

Tendances migratoires

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

45

lieux de résidence des employés, et peuvent être envisagées comme un échantillon représentatif de la population active en matière de trajets quotidiens pour se rendre au travail. Les données sont résumées dans le tableau 9 et montrent que 19,4% des travailleurs du PIC vivent à Caracol et EKAM, tandis que les 82,6% restants vivent dans d'autres villes des départements du Nord et du Nord-Est.


Tableau 9 – Lieu de résidence des travailleurs de la PIC

5.2.4

Projections de la Population

Les résultats des données et analyses présentées précédemment ont été utilisés comme base de référence pour l'établissement de projections de la population de la zone CDN étudiée jusqu'à l'horizon 2040. La méthodologie employée a été la suivante : 1.

2.

Calcul du taux de croissance annuel de 2000 à 2015 à partir des données de l'IHSI 2009b introduites dans la section 5.2.3, il convient de noter que dans ces documents, la population urbaine n'a pas été décomposée à fin de représentation des différents centres urbains de cette étude. Ajustement du taux de croissance annuel (de 1 ci-dessus) pour la période 20152040. Un taux de croissance ajusté a été calculé de la manière suivante : • Calcul de la différence (variation) de taux de croissance annuel au niveau national : 2005-2015 vs. 20152040. • Application de cette variation du taux de croissance pour la période 2010-2015 aux municipalités afin de générer un taux de croissance ajusté. • En utilisant le taux de croissance ajusté, calcul de la projection des populations municipales (totales, rurales et urbaines) en 2015 en vue d'obtenir des estimations pour 2030 et 2040.

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

3.

Les estimations de population pour 2030 et 2040 sont calculées comme la population de base de l'étude avec pour hypothèse qu'aucun projet de développement ne soit mis en œuvre (scénario lent)

Désagrégation de l'agglomération de la population urbaine communale. Pour les municipalités urbaines, cela fournit la population urbaine totale, ce qui dans certains cas, inclue plusieurs zones urbaines dans la commune.

Scénario de Croissance Lente

Compte tenu de l'absence de projections démographiques à l'échelle municipale pour la période post2015, un taux de croissance ajusté a été calculé, tenant compte des tendances observées au niveau national (voir section 5.2.3 ci-dessus). Le taux de croissance ajusté a été appliqué à la population de 2012, et projeté afin de produire des estimations de population pour 2030 et 2040 dans un scénario de non-mise en œuvre de projets de développement, ainsi qu'indiqué dans le Tableau 10.

Scénario de Croissance Forte L'étude de l'AIA et le Plan stratégique du CIAT estiment l'impact démographique d'un scénario similaire, dans lequel les projets de développement seraient mis en oeuvre. Ces estimations ont pris pour hypothèse de forts contrôles de planification régionale en vue de limiter l'expansion démographique, ainsi que la croissance des villes et centres urbains en faveur du développement d'une nouvelle ville prévue dans la zone Champin (Nouvelle Caracol). L'approche adoptée pour cette étude ESCI a envisagé une approche plus réaliste, prenant acte de la capacité gouvernementale limitée à diriger la croissance et l'afflux vers les zones désirées, et suppose dans une certaine

46

mesure

que

Lieu de résidence

les

tendances

actuelles se

Nombre

%

Limonade

329

10.75

Caracol

347

11.34

Trou-du-Nord

664

21.70

Terrier Rouge

238

7.78

Quartier Morin

54

1.76

EKAM

246

8.04

Cap Haïtien

420

13.73

Ouanaminthe

131

4.28

Autres

87

2.84

Etrangers

56

1.83

Contractors

488

15.95

3,060

100.00

Total

poursuivront. Les tendances sont définies à la fois par l'installation dans des zones déjà développées (agglomération) ainsi que les tendances en matière de déplacements quotidiens, et ont pris en compte les tendances actuelles de croissance au niveau local, ainsi que les données relatives aux flux migratoires (long terme et déplacements quotidiens).


Tableau 10 - Projections de la population de base scenarios de croissance lente

Nom Quartier de Bord de Mer de Limonade Quartier de Grand Bassin Quartier de Petite Anse Ville de Trou-duNord Ville de Caracol Ville de Derac Ville de Ferrier Ville de Fort Liberte Ville de Limonade Ville de Ouanaminthe Ville de Quartier Morin Ville de Terrier Rouge Ville du Cap Haïtien Ville de Sainte Suzanne Total

Actuel 2012

AIA/ CIAT 2030 (Slow)

1,319

ESCI Projections (Croissance Lente) 2030

2040

1,728

3,799

5,350

8,379

12,156

15,449

19,702

93,586

137,779

118,636

132,666

24,154

33,697

44,534

56,792

2,979 1,839 8,165 20,399 17,556

4,157 3,162 11,391 28,461 23,005

5,494 3,737 15,054 41,448 50,569

7,007 4,765 19,198 52,857 71,205

64,524

90,018

118,995

151,721

4,125

5,409

11,886

16,737

13,876

18,894

25,585

32,627

163,222

240,315

206,911

231,381

1,712

2,300

2,277

2,320

425,835

612,472

664,373

804,326

Le taux de croissance ajusté a été appliqué à la population de 2012, et projeté afin de produire des estimations de population pour 2030 et 2040 dans un scénario de non-mise en œuvre de projets de développement, ainsi qu'indiqué dans le Tableau 11.

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

47


5.3

Besoins des Zones Urbaines

Les besoins de la région en matière de développement urbain peuvent être estimés sur la base des projections démographiques présentées précédemment, ainsi que sur le nombre de ménages, la taille moyenne des ménages et les objectifs de densité d'habitation. Tableau 11 - Projections de la population de base – scénarios de croissance forte

Nom Quartier de Bord de Mer de Limonade Quartier de Grand Bassin Quartier de Petite Anse Ville de Trou-duNord Ville de Caracol Ville de Derac Ville de Ferrier Ville de Fort Liberte Ville de Limonade Ville de Ouanaminthe Ville de Quartier Morin Ville de Terrier Rouge Ville du Cap Haïtien Ville de Sainte Suzanne Total

Actuel 2012

AIA/ CIAT 2030 (Haute)

ESCI 2040 Projections (Croissance Haute)

1,319

4,617

7,589

8,379

32,482

27,949

93,586

181,779

188,199

24,154

57535

80,564

2,979 1,839 8,165 20,399 17,556

7,098 4,172 15,029 48,596 39,279

9,940 6,760 27,234 74,982 101,010

64,524

118,767

215,229

4,125

7,136

23,743

13,876

32,260

46,285

163,222

317,061

328,235

1,712

3,034.00

3,290

425,835

868,846

1,141,008

Le nombre de ménages a été estimé en divisant les populations projetées par la taille moyenne des ménages, issue des données de l'IHSI (IHSI 2012).

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

Ceci a été réalisé pour le scénario de base et le scénario de forte croissance, et est détaillée dans la section 7.3, dans laquelle la capacité des communes actuelles à absorber davantage de croissance et développement est abordée plus en détail. Concernant l'analyse de la population et capacité de transport, l'hypothèse actuelle est que la taille des ménages demeurera constante de 2012 à 2040. Il est entendu qu'existent différents arguments concernant cette hypothèse et si, dans les faits, la taille moyenne des ménages pourrait, à l'avenir, diminuer en raison de l'augmentation du PIB, de taux de fécondité plus faibles, de taux de scolarisation plus élevés, de l'augmentation de l'espérance de vie, etc. Réciproquement, il pourrait être séparément soutenu que des emplois « non traditionnels » seront créés, qui occuperont les parents à l'extérieur de la maison, ce qui signifie que les ménages pourraient recourir non seulement à la famille immédiate (mère, père et enfants) mais aussi à d'autres membres de la famille (tels que les grands-parents, tantes, etc.) afin d'aider à la prise en charge des enfants lorsque les parents sont au travail. Il existe par conséquent de nombreux scénarios potentiels concernant la taille des ménages, et au vu de cette situation, les projections et hypothèses utilisées dans cette étude sur la croissance ESCI sont considérées comme appropriées et établies à partir des données disponibles fournies par l'IHSI. En outre, les critères utilisés pour calculer la capacité des communes existantes pour accueillir la future demande de logements étaient très conservatrice, ce qui donne alors une souplesse et capacité à l'exercice de planification de tenir compte des

48

écarts potentiels dans la taille des ménages dans l'avenir. Ceci est encore discuté dans la section 8.3.


6. MODÈLE GEOSPATIAL 6.1

Introduction

Comme indiqué dans la section 1, l'objectif de cette étude est de déterminer les zones du CDN qui devrait être préférentiellement considérés pour la croissance urbaine future et de règlement, de telle manière que cela contribue à un environnement durable. Le principe fondamental est que les domaines dans lesquels future implantation urbaine est présent devraient être ceux qui résultent de la protection ou la mise de côté des domaines clés pour des raisons culturelles, écologiques et environnementales, y compris ceux qui sont exposés à des phénomènes naturels dont la présence ne pouvaient être atténués, donc dangereuses pour la vie. Cette section fournit une explication de la méthode et les critères utilisés dans cette étude ESCI pour définir les zones propices à la croissance future. L'approche se fonde sur l'AIA et les études de CIAT par: •

Un certain nombre d'éléments utilisés pour juger de l'aptitude des terres pour le développement ont été définis avec plus de précision, à travers le travail sur le risque et de la vulnérabilité ainsi que la mise à jour d'un certain nombre de «couches» fournis par ESCI et le CIAT.

La «combinaison» de tous les éléments d'information (ou «facteurs») qui est la base de la décision d'un planificateur pour savoir où allouer développement et où pour protéger, ne fut pas empirique, mais entrepris à travers un processus de modélisation géo-spatiale.

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6.2

Le Processus de Modélisation Géospatiale

Pour déterminer quelles zones devraient être transformé à partir de leur état naturel à un état développé, les communautés, les planificateurs et les décideurs sont confrontés au défi d'atteindre un équilibre entre la conservation de la nature et le développement économique. L'objectif est de mener à bien ce processus par des moyens «globalement» et «équitablement» prenant en considération toutes les éléments qui représentent les deux activités, telles que nul élément finit par recevoir, soutenir ou «souffrance» les effets négatifs d'une autre. Ceci est la base de la planification moderne et est-ce que les planificateurs régionaux ont appelé analyse multicritères de décision. «L'art» de la planification a toujours résidé sur la façon dont cet équilibre est démontré avoir été atteint dans une situation particulière. Dans le passé, ce type d'analyse a été réalisée avec des outils et des références qui ont eu moins de précision que, aujourd'hui, mais dans les deux cas, nous sommes confrontés avec les mêmes éléments qui représentent les forces du développement économique et conservation de la nature. Routes, écoles, agglomérations, continuent d'être les éléments qui attirent un colon, en particulier pour la manière dont ils ont un impact positif sur la famille ou de la ligne de fond économique de l'entreprise. Et les zones humides, les forêts, les zones de la biodiversité sont tous des éléments qui pourraient également attirer le colon mais devrait être prédesservies ou protégés en raison de leur valeur. Analyse de la pertinence du terrain grâce à la modélisation SIG est un outil de calcul bien connu qui aide à fournir aux planificateurs d'une délimitation plus précise des différents éléments ainsi que d'une

49

délimitation claire des domaines qui résulteraient par une combinaison simulée de tous ces éléments selon les critères de combinaison prédéterminées. En d'autres termes, il est un outil de calcul qui applique rigoureusement multicritères analyse de décision. En raison de la portée de l'étude et de la quantité limitée d'informations en Haïti, dans l'étude ERM Couloir de Développement Nord a fait une hypothèse fondamentale, très conservatrice: envisager de valeur égale chaque élément qui a été identifié comme une attraction ou une restriction, de telle sorte qu'aucune un élément exercé une plus grande influence sur les autres. Dans une situation dans laquelle la portée du travail avait été plus grande, l'approche logique aurait été d'étudier la zone d'étude et d'engager les différentes communautés afin d'identifier que les forces spécifiques qui «pull plus difficile» que d'autres et de fournir cette que les critères d'équilibrage. Comme Joerin et Thériault (2001) démontrent qu'il y a un vaste éventail de «modèles» ou «approches» à la question de savoir quels éléments et critères à utiliser dans le fonctionnement de l'outil multicritère. Toutefois, l'objectif du MCE dans ce projet particulier était de ne pas adhérer à aucun modèle en particulier, mais simplement de produire la carte d'aptitude des terres qui résulterait de considérer tous les éléments de l'égalité de circonstance. En appliquant cette approche, nous sommes en-SURING l'arrivée d'au moins la représentation la plus proche du résultat équilibré qui serait établi avec ou sans l'outil de modélisation - donc représenter ce qui serait probablement l'image si elle avait été établie suite à la cartographie et de la planification traditionnelle techniques. Pour déterminer quelles zones seraient recomman-


dable pour les établissements humains dans une ville et une région donnée, l'approche effectuée utilise un processus de modélisation géo-spatiale qui simule ce qui est communément connu comme facteurs d'attraction et de restriction. Les facteurs d'attraction représentent les éléments qui encourageront et attireront le développement en vertu des services ou la valeur qu'ils fournissent. Par exemple, les routes sont un facteur important attirant pour le développement étant donné l'accès qu'ils offrent, et de même la présence des services publics en raison de le service qu'ils fournissent de domaines de l'emploi et des infrastructures sociales peuvent aussi être attracteurs fortes. A l'inverse, les facteurs de restriction sont les éléments qui ont besoin de protection en raison de la valeur intrinsèque ils fournissent par exemple zones de grande biodiversité, les sites culturels ou des aquifères des zones de recharge, ou sont des zones où le développement doit être activement découragé par exemple les zones exposées aux risques naturels tels que les inondations. Les informations de base présentées dans les sections 3 et 4, ainsi que la croissance et le développement futurs considérations présentées à la section 5, est utilisé et classés en termes de l'attraction et / ou des forces de restriction qu'ils présentent. En combinant ces facteurs d'attraction et de restriction grâce à la modélisation géo-spatiale, une compréhension peut être acquise en termes de lieux préférable et moins préférables pour le futur développement urbain. En combinant les facteurs d'attraction et de restriction est réalisée à travers la lentille des différents scénarios de développement. Par exemple, dans un endroit avec des contrôles et l'application de la croissance urbaine limitée, l'influence des restrictions peut être considérablement diminuée et donc la croissance urbaine, ou

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

«l'étalement», peut se produire dans un ad-hoc et de manière incontrôlée qui répond seulement à la attractions. Cela peut produire un cadre qui tend à être marquée par des colonies de densité moyenne à l'intérieur des zones urbaines, entouré par l'expansion des colonies, faible à très faible densité. «Informel» ou colonies «extra-légale» se produisent aussi sur des terres publiques non protégés vides ou dans des zones avec peu de valeur en raison de leur exposition aux risques naturels ou le manque de services publics et / ou des services sociaux. Inversement, dans un scénario ou des contrôles de planification et d'exécution forts, les facteurs de restriction peuvent jouer un rôle important et influent, limite où la croissance urbaine future se produit. La croissance sera encore suivre et répondre aux attractions; mais il va aussi respecter et éviter les zones réglementées désignées. Ce dernier scénario peut être considéré comme englobant les principes de planification durables en ce qu'elle soutient les efforts de conservation et de protection et de développement et se concentre dans les zones appropriées. Dans ce contexte, la croissance et de nouvelles colonies ont tendance à être orientés vers des zones déjà développées. Cette approche est largement et presque universellement reconnue comme le moyen de construire des villes et territoires durables, car il favorise les résultats clés suivants: •

Il favorise la densification (mieux connu sous le nom des villes compactes), qui, à son tour, rend la fourniture d'eau, d'égouts et d'autres infrastructures, les services sociaux, le transport beaucoup moins coûteux et beaucoup plus efficace sur une base par habitant. Il tend à la hausse le mélange utilisations des terres par unité de surface, ce qui, à son tour,

50

augmente la probabilité de Voyage domiciletravail à pied ou à vélo, réduit les distances de déplacement qui réduisent les émissions et améliore la santé, et d'autres.

6.3

Modélisation pour le NDC

L'approche de modélisation utilisé la réussite des études similaires réalisées par ERM et ESCI pour les régions métropolitaines de Cochabamba et de Managua. Toutefois, reconnaissant les caractéristiques uniques de la zone NDC et Haïti de façon plus générale, un accent particulier a été mis sur la vitesse et / ou le rythme dans lequel le développement pourrait se produire dans la région, reconnaissant à la fois la croissance récente due à des investissements comme le PIC, et les nombreux projets de développement supplémentaires proposés En outre, l'approche de modélisation a cherché à intégrer des considérations de planification durable commençant (appelés aussi «intelligent» ou la croissance «intelligente»). Cela signifie que la modélisation géo-spatiale a cherché en tout temps à reconnaître l'importance des restrictions, et donc respecter et éviter les restrictions définies. En modélisant termes, cela signifie que les restrictions ont été «maximisées» afin que leur influence dans la sélection des terres adaptées soit très claire. Le processus de calcul sélectionne et crée une hiérarchie de toutes les zones ayant les plus hauts degrés d'attraction (des composants de base qui ont été classés comme tels par exemple les routes, les infrastructures, les écoles), mais les rejets, aussi hiérarchiquement, toutes ces zones touchées ou contrôlés par facteurs qui devraient gêner ou en empêcher le règlement (par exemple des emplacements soumis à une inondation ou un tremblement de terre, ou la présence de riches terres agricoles ou de la biodiversité).


Les résultats de la modélisation sont générés par ordinateur cartes d’aptitude potentielle basée sur les facteurs d'attraction et de restriction appliquées. Ces sorties sont seulement un guide, et ne doivent pas être utilisées comme une sortie définitive pour convenance. Les sorties doivent alors subir des analyses détaillées pour déterminer ensuite les zones de développement potentiellement appropriés basés sur une série de facteurs tels que la capacité de ces zones d'absorber de nouveau développement, l'utilisation des terres actuelle, la densité résidentielle et les caractéristiques générales des emplacements. L'analyse comprend également dûment compte de la croissance prévue de la population de la région et un calcul est effectué pour obtenir l'horizon temporel dans lequel les zones appropriées seraient arrivent à saturation. Cet effort rendements, entre autres, des recommandations de politique publique en ce qui concerne les zones du territoire qui devrait être considérée comme urbaine, par expansion, et rurale ou périurbaine, et quand, le cas échéant, devrait leurs limites et conditions générales du développement être modifié. Ce travail est en outre présenté et décrite dans la Section 6.7.

une route comme RN6 est donné un kilomètre de l'influence sur les deux côtés, étant donné qu'il y a pas de routes supplémentaires de statut similaire. Alors que les routes secondaires sont donnés pas plus de 500 m d'influence, considérant comme est le cas avec les routes qui servent Trou-du-Nord, après que distance autre route apparaîtra probablement. 3.

Développer des sous-modèles individuels, un pour chacun des facteurs d'attraction et les facteurs de restriction. Ces sous-modèles combinent tous les facteurs pertinents pour créer des cartes de restriction et d'attraction

tion, ce qui permet de comprendre la pousser et tirer séparément. 4.

Les cartes de restriction et d'attraction sont ensuite combinées pour générer une carte de modèle global, qui montre l'aptitude des terres basée sur l'attractivité des lieux où non à des restrictions minimales existent.

Cette carte du modèle est ensuite traduite en une utilisation des terres générale scénario, et utilisé pour définir les politiques générales de planification régionale et les actions sur l'utilisation des terres et de l'infrastructure routière et des transports. Ce travail est présenté dans la Section 7.

Le processus de modélisation utilisé impliqué les étapes et les composants suivants: 1.

En utilisant l'information des SIG de base introduite dans les sections 3, 4 et 5, les attractions et les restrictions sont déterminées.

2.

L’attribution des échelles d'attraction / restriction à chacune des variables basées sur des analyses de chaque couche en fonction de la mesure dans laquelle ils influencent (ou devraient influencer) le développement. Par exemple, selon le jugement professionnel,

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

Figure 31 – Sujets et éléments considérés comme étant des restrictions pour le développement

composites. Ceci permet la «isolement» de l'intensité de l'attraction de celle de restric-

51


6.4 6.4.1

Sous-Modèle des Facteurs de Restriction Facteurs de Restriction Industrielle

Les thèmes et les éléments considérés restrictions pour le développement dans la zone d'étude CDN sont illustrés dans la figure 32, où il y a vingt-deux éléments évalués. Après avoir défini les éléments et paramètres qui seront considérés comme des facteurs de restriction, puis ils sont analysés et traités en utilisant un modèle géo-spatiale. L'analyse de chaque élément permet de comprendre le degré avec lequel il doit être considéré comme une restriction dans le modèle, ainsi que des idées sur les zones les plus appropriés pour les établissements humains. Ceci est expliqué plus loin pour chaque facteur de restriction clé dans le tableau 12, et les cartes de restriction individuelle sont présentées en détail dans l’Annexe 7.

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Tableau 12 – Résumé des principaux facteurs de restriction Note: Les cartes de restriction sont présentées en détail dans l’Annexe 7

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

53


6.4.2

Sous-modèle de Restrictions de la Carte Synthèse

Le sous-modèle combine les niveaux de restriction, de chaque variable analysée. Les différents éléments décrits dans le point précédent étaient ensemble dans le processus de l'application de la mo-

délisation. L'approche adoptée pour l'influence relative des différents facteurs de restriction était une «conservateur» ou «équilibré», qui était d'attribuer une influence égale à chaque élément. Les résultats sous-modèles sont observés dans l'espace à travers une carte de dix niveaux de restriction. La carte de la Figure 33 montre les niveaux finaux des restric-

tions incluses dans le modèle d'aptitude. Le plus sombre vert indique les zones les plus restreintes et comme le vert devient plus léger, la zone devient moins limitée. Cette carte montre les fortes restrictions dans les zones côtières ainsi que dans les régions monta-

Bord de Mer de Limonade Caracol Jacquezy

Phaeton

Limonade

Paulette Terrier Rouge Trou-du-Nord

Figure 32 - Carte du sous-modèle de restrictions: composite de restrictions maximum Source: Results from the restrictions sub-model. Variables built from geographic information layers by AIA (2012), CIAT (2012), CNGIS (c.2012), IADB (c.2013), NATHAT (2010), USAID-OFDA (c.2012), OSM (2013), OCHA (c.2010), PDNA (2010) and DTM (2013). “Georeferencing digitizing and remote sensing analysis from satellite imagery 1986, 2010 and 2013.”

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gneuses du sud de la zone d'étude. Dans les zones réglementées sont entre les intermittents, mais aussi de nombreuses zones de restriction limitée. Ceux-ci impliquent clairement où serait plus commode ou approprié pour l’endroit du développement.

6.5

tractions importants, cependant cette information n'a pas été disponible dans une forme pratique et utilisable.

Sous-Modèle des Facteurs des Attractions

Les attractions de sous-modèle incluent des variables liées à l'agglomération existante, l'accès aux routes, équipements publics, les services sociaux et l'accès à l'emploi. Représente ce sous-modèle pour les facteurs d'attraction qui seront considérés par un individu, un ménage ou d'une entreprise lors de la localisation dans la zone d'étude, comme le montre la Figure 34. Bien que l'importance des terres publiques et la valeur des terres est à noter, l'absence de toute les informations disponibles sur ce sujet a abouti à son exclusion du modèle. Les facteurs d'attractivité sélectionnés sont analysés comme suit. 6.5.1

Facteurs d’Attraction Individuelle

Figure 33 - Sujets et éléments considérés comme des attractions pour le développement

Après avoir défini les éléments et paramètres qui seront considérés comme des facteurs d'attraction, puis ils sont analysés et traités en utilisant l'application de géo-spatiale. L'analyse de chaque élément permet de comprendre le degré avec lequel il doit être considéré dans le modèle, ainsi que des idées sur les zones les plus appropriées pour les établissements humains. Ceci est expliqué en outre pour chaque facteur d'attraction clé dans le Tableau 13, et les cartes d'attraction individuels sont présentés en détail dans Annexe 8. Il convient de noter que "terres publiques" et "prix de la terre" sont généralement des facteurs d'at-

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Tableau 13 – Résumé des principaux facteurs d’attraction Agglomération

Tous les villes, villages, hameaux et encore des plus petits regroupements de maisons ont été considérées comme des agglomérations, qui sont un élément d'attraction pour les individus et les familles. Services Sociaux

Les services sociaux inclus écoles, universités, hôpitaux et les établissements similaires, et l'attractivité également examiné le canton ou de la communauté concernée dans laquelle ils servent.

Routes

L'exercice de modélisation inclus routes primaires et secondaires. La route principale a été modélisée pour exercer reconnaître sa plus grande influence en tant attracteur par rapport aux routes secondaires. Emploi et Activities Economiques

Les activités économiques qui ont été réunies dans le modèle inclus industries, des mines, des banques, des opérations agro-industrielles, les centres de vente au détail, et d'autres, en reconnaissant à la fois l'attractivité locale et régionale.

Note: D'autres détails sur les couches de résection et les cartes complètes sont contenues dans l'annexe 8

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Services Publics

Les services publics inclus zones où l'accès aux systèmes d'aqueduc et d'égout, des points d'eau et les zones à l'électricité. Chaque élément, si une ligne ou un point, a été modélisé pour exercer son influence.


6.5.2

Carte Synthèse du Sous-modèle d’Attractivité

Après avoir défini les restrictions et analysé leurs composants, chaque variable a été traitée, analysée et consolidée dans les activités du sous-modèle. Les différents éléments décrits dans le point précédent

ont également été traitées ensemble dans l'application de la modélisation. L'approche adoptée était une "conservatrice" ou "équilibrée", qui était pour attribuer une influence égale à chaque élément. La Figure 35 montre les résultats définitifs du sousmodèle.

Bord de Mer de Limonade Caracol Jacquezy Limonade

Phaeton Paulette Terrier Rouge

Trou-du-Nord

Figure 34 – Carte du sous-modèle des attractions: composite de facteurs d’attractivité maximale Source: Results from the attractiveness sub-model. Variables built from geographic information layers by AIA (2012), CIAT (2012), CNGIS (c.2012), IADB (c.2013), NATHAT (2010), USAID-OFDA (c.2012), OSM (2013), OCHA (c.2010), PDNA (2010) and DTM (2013). “Georeferencing, digitizing and remote sensing analysis from satellite imagery 1986, 2010 and 2013.”

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6.6

Sous-Modèle des Projets de Développement Futur

Le sous-modèle des futurs projets de développement comprend des projets en cours et prévues développement tel que décrit à la section 5.1. Quatre couches principales ont été développées pour existantes ou les projets en cours de développement: Parc industriel Caracol (PIC), l'Université Nationale d'Haïti Roi Henri Christophe Campus à Limonade (UHN-RHC), le logement (EKAM dans Caracol: 750 unités Bricolage et 535 parcelles, des projets Feed the Poor le long du RN6 et des villages de pêcheurs) et une carrière existante. Quatre couches supplémentaires ont été élaborés pour des projets de développement prévus: agrandissement du port de mer à Cap Haïtien, des concessions minières, des projets infrastructures (centrales thermiques, les réseaux d'eau, solides usines de traitement des déchets et les installations de traitement des eaux usées) et projetées logement (PIC réinstallation appelé Calles ou Faias ): 572 unités de logement et de la nourriture pour les pauvres dans Terrier Rouge: 242 parcelles de logement). Annexe 9 montre les résultats de chacune des variables analysées pour composer les projets de développement sous-modèle. Chaque image montre les niveaux d'attractivité de l'une ou un groupe de projets de développement en fonction de leur impact et de leur emplacement géographique. Les résultats sous-modèles sont observés dans l'espace à travers une carte de neuf niveaux attractivité comme on le voit dans la Figure 36.

6.7

Analyse d’Aptitude

Pour déterminer les zones qui devraient être considérés pour le règlement humain durable à l'ave-

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

Bord de Mer de Limonade Caracol Jacquezy Limonade

PhaePau-

Trou-duNord

Terrier Rouge

Figure 35 – Facteurs d’Attractions: Projets de Développement Source de la carte: Résultats du sous-modèle d'attractivité. Variables construits à partir de couches d'informations géographiques par AIA (2012), CIAT (2012), CNGIS (c.2012), IADB (c.2013), NATHAT (2010), USAID-OFDA (c.2012), OSM (2013), OCHA (c.2010), PDNA (2010) and DTM (2013). Géo-référencement, la numérisation et l'analyse de télédétection à partir de l'imagerie par satellite 1986, 2010 and 2013

nir, un modèle géo-spatiale a été utilisé qui simule l'interaction d'attraction et de facteurs de restriction. L'accent mis par cette étude a utilisé un scénario proposé de croissance durable en maximisant les restrictions (afin de protéger les écosystèmes et les ressources clés) et en maximisant les facteurs d'attractivité en reconnaissant l'importance qu'ils projettent dans la zone de développement.

58

En combinant les trois sous-modèles présentés cidessus: restrictions, facteurs d'attractivité et de projets de développement, le modèle géo-spatiale combine toutes les variables pertinentes pour identifier les zones potentiellement favorables pour le développement urbain ainsi que l'utilisation de l'espace rural et naturel. Les résultats du modèle de combinaison des trois composants sont présentés dans la Figure 37 avec des niveaux d'attraction et de restriction qui vont


de zones les plus attractives pour le développement, appropriés à l'urbanisation, à la plus restreint pour le développement, et donc adéquate pour la protection des zones de ressources naturelles. Comme l'a souligné au début de cette section, cette analyse donne une indication que l'aptitude des terres potentiel, et ne peut être utilisé comme un résultat définitif par rapport à l'endroit où le développement peut et ne peut pas se produire. Qu'est-ce que cette carte est dépeint est ce que les planificateurs régionaux et urbains, ainsi que des décideurs, devraient garder à l'esprit lors de l'établissement où trouver les développements qui viendraient à l'avenir ainsi que les services que la population croissante et migrateurs demanderait. D'un côté, les zones rouges sont celles où le développement serait plus intéressant parce qu'ils seraient les domaines dans lesquels une famille ou d'une entreprise de décantation aurait le plus grand taux d'accès aux services, les infrastructures, l'économie des agglomérations, les services de transport et autres. Et ils seraient également les endroits où les ressources naturelles seraient moins touchées. À l'autre extrémité, les espaces verts seraient ceux qui auraient besoin de la meilleure protection, car ils sont ceux dans lesquels la plupart des éléments considérés comme des restrictions fonctionnent et dans le plus grand degré.

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Par conséquent, les zones entre le vert foncé et les zones rouges sombres, seraient le seuil dans lequel le planificateur et le décideur aurait à la base afin de définir quels domaines pourraient être alloués pour le développement et le degré auquel ils auraient une incidence naturelle ressources ou être affectés par des catastrophes naturelles. Par exemple, quand et si on considère que Terrier Rouge devrait élargir parce qu'il n'a pas la zone pour fournir des logements pour les générations futures à l'intérieur de son cadre urbain, il est clair à partir de cette carte que ce devrait être au sud de la zone urbaine. La carte est également essentielle au indiquant comment la ville de Limonade devrait se pencher sur la planification des zones de l'Est et du Sud-Est, où une grande agglomération commence à apparaître, ou comment le EKAM - noeud Université de Limonade commence aussi à créer un pôle d'attraction, ou si, dans la zone PIC sera nouvelle colonie de peuplement se produire probable. La carte indique également comment, si un nouveau pôle de règlement devait être considéré en dehors des cantons existants, les domaines mentionnés cidessus doivent être considérés en premier lieu. Fait intéressant, la présence d'une zone vert clair entre les deux routes reliant Trou-du-Nord et de la PIC nous dit que ce sont parmi les terres agricoles les plus précieuses de la région, à partir des points de vue agrologique qualité des sols, de la végétation de la santé ainsi que le fait qu'ils sont utilisés précisément pour les usages pour lesquels ils ont une vocation.

59

Enfin, le plan est clair dans la définition d'un «arc» inversé des terres qui pourraient être utiles pour le développement entre Terrier Rouge, Grande Bassin, Perches et Ouanaminthe. Ces zones seraient attrayant pour le développement, non seulement en raison de leurs conditions agrologiques et du sol (moins bonnes pour l'agriculture), mais aussi parce qu'ils seraient moins exposés à des phénomènes naturels, traverserait presque pas de zones d'actifs écologiques précieux, et ne seraient donc fournir l'environnement idéal pour les routes en développement, les infrastructures et les établissements humains.


Bord de Mer de Limonade Caracol Jacquezy

Phaeton

Limonade

Paulette Terrier Rouge Trou-du-Nord

Figure 36 - Modèle d’Adéquation des Terres Basés sur les Attractions et les Restrictions Source de carte: Résultats du sous-modèle d'attractivité. Variables construits à partir de couches d'informations géographiques par AIA (2012), CIAT (2012), CNGIS (c.2012), IADB (c.2013), NATHAT (2010), USAID-OFDA (c.2012), OSM (2013), OCHA (c.2010), PDNA (2010) and DTM (2013). Géo-référencement, la numérisation et l'analyse par détection à partir de l'imagerie par satellite 1986, 2010 et 2013.

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

60


7. DÉVELOPPEMENT D’UN SCÉNARIO DE CROISSANCE DURABLE

Sur la base des résultats présentés à partir de l'analyse de ligne de base et la modélisation géospatiale, les options préférables pour le développement futur et la croissance du NDC peuvent être explorées, dans le but de fournir des idées sur où et comment devrait futur règlement humaine se produire. Construire dans des considérations de durabilité, développement futur devrait chercher à contribuer et à faire usage des possibilités économiques de la région dans son ensemble; ne pas compromettre les possibilités dans d'autres domaines tels que le développement agricole, la préservation de l'environnement; et ne pas compromettre la vie des personnes qui pourraient être exposées à des phénomènes naturels graves.

Cette section présente les principaux résultats de ce travail et spécifiquement couvre les points suivants: •

les principaux résultats et recommandations de la modélisation géospatiale présentés dans la section 6 sur la base de l'aptitude des terres; la forme actuelle et les tendances des établissements humains dans la gion (présentées dans la Section 3.1), et la question de la densification, ce qui peut donner un aperçu dans les zones de capacité proposées pour le développement et l’établissement; les principaux cantons et la capacité des hameaux d'accueillir de veaux développements;

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

7.1

approches d’établissement aux termes des scénarios de croissances "lente" et "élevée" de la population; détails de la zone d'influence ou ‘quartier’ de la PIC et le potentiel pour un nouveau développement; et une discussion sur le Parc Marin des Trois Baies et les opportunités de protection associées et les restrictions de développement.

Caractère Approprié des Terres

Comme présenté dans la Section 6 et la Figure 37, les résultats de la modélisation géo-spatiale donne un aperçu sur les zones les plus attractives pour le développement (approprié pour l'urbanisation) grâce à la plus restreint pour le développement (approprié pour la protection des espaces naturels). En général, ces résultats peuvent être divisés en trois zones principales: La côte nord et les hautes terres du sud qui ne devrait être principalement consacrés à la récupération des écosystèmes; et les plaines centrales, où la plupart des zones appropriées pour le développement sont concentrées. Le système hydrique, allant des hautes terres du sud de l'océan Atlantique, fonctionne comme un élément transversal reliant les trois zones. Ceci est illustré dans la Figure 38, qui montre une classification initiale de la pertinence de l'utilisation des terres, et ces grands domaines sont discutés ci-dessous. 7.1.1

Protection de la Cote du Nord

Les écosystèmes marins et côtiers et le patrimoine culturel le long de la côte doivent être protégés, alors que le développement devrait être limité. Bord de Mer de Limonade, En Bas Saline, Caracol, Jaquezy et Phaéton, et dans les zones côtières en général dans le nord, tombent dans la zone où la

61

plupart des restrictions se chevauchent, comme le Parc Marin des Trois Baies, zones côtières d'inondation, le patrimoine culturel domaines, les écosystèmes marins et côtiers stratégiques et classes de sols agrologiques élevés. L'urbanisation dans la côte nord devrait être limitée, idéalement limitée aux empreintes actuelles. Les aires marines et les écosystèmes côtiers et le patrimoine culturel doivent être protégés dans le cadre de la structure de gestion du Par des Trois Baies. Les activités économiques traditionnelles, comme la pêche, agriculture et de l'exploitation de sel devraient continuer à l'intérieur du parc, mais devraient être réglementés afin d'assurer la compatibilité avec récupération et de conservations écosystème efforts. Le tourisme durable axé sur la préservation écologique de la conservation et du patrimoine pourrait devenir la principale activité économique si les efforts de conservation sont couronnés de succès et les réseaux d'approvisionnement en eau et de l'énergie sont consolidés. 7.1.2

Hauts Plateaux du Sud

Les hauts plateaux écosystèmes au sud de la zone d'étude doivent être restaurés dans le cadre d'une priorité de gestion des bassins versants. Les hautes terres ont un potentiel pour la gestion des bassins versants, axé sur le reboisement et la restauration du système hydrique, à la fois cruciale pour la durabilité du NDC. Le développement urbain dans les hautes terres devrait être limité et l'agriculture devrait être limitée à se concentrer sur le rétablissement de l'écosystème. Charbon de bois et la production de matériaux de construction doivent être remplacés par la sylviculture et de la foresterie durable. Cependant, le succès de ces mesures peut dépendre de


la capacité à générer et distribuer l'énergie aux communautés à travers le NDC, afin de réduire la demande de charbon.

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

62


Bord de Mer de Limonade

Caracol Jacquezy

Phaeton

Limonade

Paulette

Terrier Rouge Trou-du-Nord

Figure 37 – Carte d’utilisation des terres optimisées Source de la carte: Résultats du sous-modèle d'attractivité. Variables construits à partir de couches d'informations géographiques par AIA (2012), CIAT (2012), CNGIS (c.2012), IADB (c.2013), NATHAT (2010), USAID-OFDA (c.2012), OSM (2013), OCHA (c.2010), PDNA (2010) and DTM (2013). Géo-référencement, la numérisation et l'analyse par télédétection à partir de l'imagerie par satellite 1986, 2010 et 2013.

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

63


7.1.3

Les Plaines Centrales

Développement devrait se concentrer dans les plaines centrales autour des colonies existantes, équilibrés avec la reprise de l'agriculture. Zones appropriées pour le développement se concentrent dans les communes de Limonade et Terrier Rouge et à un degré moindre à Trou-du-Nord et Caracol. Les meilleures zones pour l'urbanisation sont au sud de Limonade vers Buclair, entre le noyau urbain de Limonade et l'UNH-RHC et EKAM; sud-ouest de la PIC, entre Terrier Rouge et Gran Bassin et de l'est de Trou-du-Nord. Les plaines centrales sont également la région la mieux adaptée pour l'agriculture; agrologiques sols de bonne qualité occupent une proportion importante de la zone centrale. Idéalement, le processus d'urbanisation du NDC devrait accroître la densité de l'empreinte urbaine existante afin d'optimiser l'utilisation des terres, en équilibre avec les activités économiques urbaines et rurales espace ouvert, des installations publiques et des services sociaux. 7.1.4

Le Système Hydrique

Le système hydrique, y compris ses forêts riveraines, devrait être rétabli pour connecter toutes les régions des hauts plateaux vers la côte. Le système hydrique, allant des hautes terres du sud de l'océan Atlantique au nord, fonctionne comme un élément transversal reliant les trois zones, sa protection est essentielle.

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

7.2 7.2.1

Densification Établissement des Modèles et de Croissance

Alors que la majorité de la zone d'étude peut être considérée comme rurale, les modèles d'urbanisation et d'agglomération sont importantes pour comprendre afin de fournir des indications sur les futures opportunités de croissance. Ces modèles sont caractérisés par les cantons, les hameaux, les fermes, les établissements "linéaires" le long des routes, et les établissements prévus. Section 3.1 a déjà fourni plus de détails sur ces modèles dans le cadre de la discussion de base. Compte tenu de l'analyse de l'aptitude des terres, avec des résultats favorables à la protection des terres (à la fois pour la protection des ressources naturelles et la promotion de l'agriculture), la compréhension des cantons existants et les zones urbaines, et leur capacité à absorber la demande future de la terre basée sur les projections de croissance de la population devient une très considération importante. De perspectives sociales et économiques, l'approche la plus pratique pour offrir des possibilités de règlement pour la culture et la migration de la population du NDC est de les chercher dans les établissements humains qui existent déjà. Agglomérations existantes offrent de nombreuses attractions telles que l'accès à de plus grandes opportunités pour échanger des biens, des services et des connaissances, ainsi que de meilleurs services publics de l'eau, l'assainissement, l'éducation et la santé, que ceux que l'on trouverait dans les zones plus rurales.

64

7.2.2

Modèles de Densité Actuelle

La tendance générale de l'urbanisation dans les principales zones urbaines existantes est faite par une seule maison dans une petite parcelle dans laquelle environ 50% de la parcelle est occupée par le logement. Le nombre de parcelles qui peut être trouvé dans un hectare de terre est généralement comprise entre 50 et 60, sauf le cas de Limonade, dans laquelle la densité est de 105 logements par hectare. (Cela sera démontré dans les analyses détaillées des différents cantons). Avec une moyenne de 4,56 personnes par ménage (ce qui est le cas pour Limonade), ce qui équivaut à une densité de population entre 228 et 456 habitants par hectare. Cependant, comme cela sera également considérée dans le canton analyses qui suivent, il y a clairement des terres vides visibles à travers les communes. Basé sur ces caractéristiques, dans cette étude a fait deux hypothèses de planification importants: •

La première est que les efforts de la société seraient entrepris pour promouvoir la densification des parcelles déjà construites de terre. Cependant, pour rester dans le côté conservateur, il a été supposé que pendant toute la période d'analyse de 25 ans, cet effort permettra d'obtenir un 20% des maisons supplémentaires dans ces domaines. La seconde est que les terres vides dans le milieu urbain et dans les zones immédiatement adjacentes seraient élaborées à la densité la plus élevée possible sous les contraintes imposées par le marché local.


À cette fin, le logement Expo Zorange a été référencé. Ce fut un effort entrepris après la catastrophe de 2010 par GOH en collaboration avec la BID, la Fondation Clinton et d'autres organisations, dans le but de présenter de bons exemples de logements qui pourraient être utilisés dans la reconstruction. Le projet a été non seulement destiné à offrir de tels exemples, mais aussi être configuré comme une nouvelle communauté. Plusieurs propositions multi-logements ont été construites qui pourrait être pensé pour le NDC (voir Figure 39), et quelques-uns étaient logements soulevées du sol, une solution qui serait intéressant pour les zones inondables. Fait intéressant, dans la communauté Zorange, où l'exposition a eu lieu, il y a des complexes multi-logements qui sont habitées, comme ils peuvent être clairement visibles de l'image centrale inférieure.

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

65


Figure 38 - Des exemples de multi-logements et les logements élevés présentés à l'Expo Zorange Source: http://archrecord.construction.com/news/2012/01/Haiti-Communities-Expo-slideshow.asp?slide=42. Photo credits: Jenna M. McKnight

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

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Selon les promoteurs de l'Expo (voir référence noté sur la photo), chaque unité devait être développé dans un budget qui a permis soit son achat par les organismes donateurs ont porté à fournir des abris aux Haïtiens tels que l'USAID, ou l'achat par les familles de travailleurs avec une capacité pour constituer un prêt. Bien que l'Expo a réussi à démontrer cela, c’était l'absence de ressources pour développer les infrastructures et les services ce qui a empêché l'Expo de devenir une communauté vivante.

7.3 7.3.1

Capacité de Charge Démographique des Communes Existantes Introduction

Une question clé dans la poursuite de la durabilité dans le couloir de développement du Nord est de savoir si les cantons existants peuvent se permettre, et dans quelle mesure, l'augmentation de la population qui sont attendus de la croissance organique et la migration vers cette région. Cela COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

Approche

7.3.2

Pour répondre à cette question, deux analyses ont été réalisées pour chacun des principales communes dans la région comme suit: 1.

Ces expériences démontrent que non seulement techniquement mais aussi financièrement, il y a une possibilité de développer des solutions multilogements dans le pays. Une solution telle que celle représentée sur l'image en bas à gauche (de la Figure 39) pourrait parfaitement être réalisée dans tous les cantons de la région, qui se traduirait par la densité de 100 à 150 logements par hectare brut de terres, ou 150 - 200 logements par hectare net de terrain, qui tient compte des surfaces routières, des parcs et des services communautaires. En conséquence, une aspiration d'une densité d'environ 150-200 unités par hectare de zones urbaines existantes net serait une mesure raisonnable.

On a supposé que ce sera le cas en raison de la tendance prédominante de subdivision des terres et de règlement résidentiel à l'intérieur des zones urbaines et le fait que quand une famille se développe dans un ménage supplémentaire, celui-ci se développe habituellement son espace de vie grâce à la construction de salles ou de niveaux supplémentaires de la maison d'origine, ou d'un nouveau bâtiment sur la parcelle originale.

devrait également être compris en termes des deux scénarios démographiques développés dans cette étude, les scénarios de croissance «lente» et "rapide".

Établir la terre nette disponible pour la construction de nouveaux développements résidentiels à l'intérieur du milieu urbain, en tenant compte de deux facteurs: o

o

2.

La demande générée par envisager que les activités qui se déroulent à l'intérieur de zones à haut risque seraient réinstaller dans des zones non-risque; et Une distribution de la terre utilise le reflet de «bonnes pratiques» répartition quantitative des utilisations des terres.

Ces deux analyses sont précisées ci-dessous dans les sections 7.3.3 et 7.3.4. 7.3.3

Afin d'établir la disponibilité des terres pour chaque ville, les analyses suivantes ont eu lieu, qui est également illustrée dans la Figure 40: 1.

Définition d'un polygone qui pourrait être considéré comme la «zone urbanisée» ou «périmètre urbain» du canton. Cela a été tracée suivant la forme de bâti existant à la périphérie de la ville, y compris ce que l'on pourrait définir comme des lignes de propriété des unités construites, tel que défini à partir d'images à distance ainsi que d'autres sources d'information telles que Google Earth et le projet Open Street Map.

2.

Utilisation des terres distribution, y compris les zones occupées par les routes, les bois, les espaces publics, établissements, des installations commerciales, les activités industrielles et les milieux résidentiels. En conséquence, une mesure plus précise pourrait être atteinte des zones qui pourraient être considérés comme «ouverte» ou «pas déve-

Le calcul, en termes de nombre de ménages qui pourraient correspondre à l'intérieur du milieu urbain. Ceci, à son tour, est constitué par deux analyses: o

o

La capacité à l'intérieur du terrain disponible net défini dans le point précédent. La capacité à l'intérieur des parcelles de terrain qui présentent actuellement les bâtiments résidentiels et donc avoir un ou plusieurs maison détient actuellement vivant à l'intérieur des locaux.

67

Terrain Net Disponible pour le Développement Résidentiel


Périmètre urbain . Défini par les plus éloignés des bâtiments sur l'agglomération y compris le terrain visible.

pourraient être considérés comme des «terrains à bâtir prime», car elles sont situées à l'intérieur du cadre avec le système le plus complet des services publics, des services sociaux, les opportunités commerciales et d'emploi que la région a à offrir, qui est, le milieu urbain.

Zone définie comme actuellement urbanisée y compris les bâtiments et une certaine présence de jardins / vergers. Zones définies comme «vides» avec terrains indépendants sans aucune construction Zone d'expansion choisie sur la base de la proximité et sur les résultats de la modélisation

3.

Un résumé de l’utilisation des terres dans des zones qui seraient affectées par les inondations en fonction du risque et de la vulnérabilité analyses présentées dans la section 4. Ceci permet une détermination de la demande en termes de ces zones à haut risque qui peuvent ensuite être ajouté à la croissance la demande de la croissance future, si un programme pour la relocalisation progressive être mis en œuvre pour les règlements dans les zones à haut risque,

Figure 39 - Détail des éléments analysés pour chacune des communes dans la zone d’étude

4.

L’utilisation des terres à l'extérieur d'une zone d'inondation. Ceci est le résultat de la soustraction des zones brutes calculé dans la deuxième étape décrite ci-dessus, les zones définies comme inondables tel que déterminé dans les Sections 4.4.3 et 4.4.4. Ceci est très important parce qu'il donne une mesure de la zone «vrai» qui est disponible pour le développement futur, en évitant les zones à risque.

5.

Une approximation de l’utilisation de distribution des terres urbaines dans la «vraie» zone mentionnée précédemment, dans un scénario de «bonne pratique». Ce considère que les routes, les zones boisées et compte un espace public ouvert 45% de la zone, les usages uniquement institutionnels et uniquement commerciaux représen-

loppé» dans le milieu urbain. Ces zones COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

68

tent 10% de la superficie, de l'industrie pour 3% de la surface, et 42% pour les activités résidentielles, ce qui serait être mélangé avec les utilisations commerciales et autres complémentaire. Ces pourcentages parapproximatives sont basées sur le jugement professionnel et l'expérience des villes d'Amérique latine. En appliquant ces pourcentages à la «vraie» zone disponible préalablement identifiés, les terres net disponible pour les développements résidentiels était est contenue pour l'intérieur de la zone urbaine, qui est à nouveau visé à zones résidentielles disponibles en net. 7.3.4

Établir la capacité pour les Unités Résidentielles Supplémentaires

La capacité de chaque canton de tenir unités résidentielles supplémentaires a été défini sur la base de détermination du nombre de ménages pourraient tenir dans les zones résidentielles disponibles nettes et combien pourraient faire à l'intérieur de zones afin présentant actuellement les bâtiments résidentiels. Tel que discuté à la Section 7.2.2, des exemples de multi-habitation et soulevées habitation prototypes (tels que ceux développés à l'Expo Zorange) qu'une mesure raisonnable serait de 175 logements par hectare. Ceci est la densité qui est appliqué aux terres disponibles. Afin de déterminer la capacité des zones présentant actuellement les bâtiments résidentiels, les suivantes ont été calculées pour chaque commune: •

Le nombre moyen de logements par hectare. Cela a été fait en sélectionnant deux à trois domaines de l'échantillon dans chaque


ville, l'un près ou dans le centre, et les autres dans la périphérie. Le nombre exact des bâtiments à l'intérieur de chaque zone de l'échantillon a été compté et divisé en unités d'un hectare pour arriver au nombre de logements par hectare. Le nombre de logements par hectare pour chaque zone de l'échantillon a été ajouté et divisé par le nombre de zones d'échantillonnage, pour obtenir le nombre moyen de logements par hectare de la ville. Le nombre moyen de logements par hectare dans les différentes communes varie entre 60 et 105 unités d'habitation. En conséquence, pour calculer le nombre de maisons pour les projections futures, la moyenne obtenue pour chaque ville a été appliquée. Des mêmes polygones utilisés comme échantillon pour déterminer le nombre moyen d'unités résidentielles, la surface totale construite ainsi que la surface moyenne construite a été calculée. Cela a permis à la taille de l'empreinte moyenne d'un hectare de terrain résidentiel développé et le terrain moyen ouvert ou non bâti dans le même hectare à calculer. Ces deux ont été trouvés se situer entre 3.000 et 6.000 m2 dans le cas du plan établi et 7.000 à 4.000 m2 pour la zone ouverte ou non bâtie.

60 familles (1 famille par maison) et que dans les 25 prochaines années un total de 12 nouveaux les familles et les maisons (20% de 60) seront probablement formés dans les mêmes parcelles de terrain dans lequel elles se trouvent, pour une densité totale de 72 maisons d'habitation à la fin de la période. En plus du développement au sein de l'empreinte bâti existant décrit ci-dessus, le potentiel de développement est également calculé et évalué (avec 175 logements par hectare) pour les zones non développées définies, ou Premiers terrains à bâtir, qui existent au sein du périmètre urbain. Cette position se concentre de préférence sur les «zones résidentielles net disponible» définie par ces deux composants.

7.3.5

Zone d’Expansion

Une fois la capacité de ces deux domaines a été atteinte, le nombre de familles dont les maisons devrait être développé sur des terres supplémentaires, les zones d'expansion, a été calculée en utilisant la mesure de 175 logements par hectare. Les hectares résultant de terre par le calcul indiqué dans le point précédent ont été distribués sur tout le périmètre de la commune, en particulier dans les zones définies comme plus attrayant pour le développement par les résultats du processus de modélisation.

Une position conservatrice sur la quantité de maisons qui existent et qui vont émerger dans ce cadre a été prise, en supposant un ménage par bâtiment, et que seulement 20% des maisons supplémentaires Il semble probable dans les 25 ans, jusqu'en 2040 couverte par cette étude. À titre d'illustration, dans un canton où le nombre moyen de logements par hectare est de 60 à l'intérieur des zones déjà construites, on a supposé qu'il y a Figure 40 – Utilisations des terres principales identifiées dans la commune de Trou-du-Nord.

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

69


Tableau 14 - Surface totale et distribution actuelle de l’utilisation des terres dans la commune de Trou-duNord

7.4 7.4.1

tats du Tableau 14, po ur l’ensemble des terres hors de la zone d’inondation, la zone urbaine de Trou-du-Nord pourrait recevoir de nouveaux développements dans les 66 hectares de terre vide identifiés.

Capacité de Charge Démographique de Trou-du-Nord Surface totale et la distribution de l’utilisation des terres

Comme illustré dans la Figure 41 et le soutient le Tableau 15, le canton de Trou-du-Nord comprend une zone urbaine de 212,91 hectares de terres. En termes de surface, il est divisé en ordre de grandeur par des terres vides comprenant 44% du total, suivie par les zones résidentielles avec 39%, les routes avec 8%, les services institutionnels avec 4%, les zones boisées avec 2% et commerciaux et publics espace ouvert avec 1% chacun.

sont composées en grande partie de terres inoccupées, à environ 48% du total, de zones résidentielles à environ 45% et d’établissements institutionnels avec 7% de la zone. Dans un scénario idéal, aucune de ces zones ne serait occupée par des bâtiments car elles sont classifiées comme comportant un risque élevé,

Quand le détail de l’utilisation des terres d’une ville est associé à son économie, l’expérience acquise dans plusieurs villes d’Amérique Latine laisse penser qu’un modèle d’urbanisation durable pour la distribution des terres consisterait en : 45% pour les routes, les espaces publics ou les zones naturelles; 42% à des fins résidentielles (englobant aussi les commerces à basse échelle et autres utilisations complémentaires); 10% d’utilisation pour des institutions et à des fins commerciales et 3%

Tableau 15 - Trou-du-Nord – Les utilisations des terres urbaines à l’intérieur et à l’extérieur des zones inondables a haut risque et des « vraies » terres disponibles

7.4.2

Area and land uses under high risk conditions

Cependant, comme démontré dans le Tableau 14, 59.9, les hectares, qui équivalent à 28% de la surface urbaine totale, son situés dans une zone à risque élevé d’inondation comme l’indiquent les études présentées dans la Section 4.4.4. Ces zones

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

dans lesquelles les mesures d’atténuation pourraient ne pas suffire pour protéger les vies. 7.4.3

Terres Disponibles

Ceci nous laisse 72% de l’environnement urbain, soit 153 hectares de la surface où l’on pourrait planifier un développement futur. Selon les résul-

70

pour d’autres usages liés à l’industrie. Si ce modèle était appliqué à Trou-du-Nord, les 66 ha constituant le gros des terres disponibles devraient être divisés selon les utilisations et les zones apparaissant dans le Tableau 14 dans la partie ‘disponibilité pour le développement’. Par conséquent, pas plus de 28 hectares doivent être al-


loués au développement de la partie résidentielle. C’est ce que nous appelons la ‘terre résidentielle nette disponible. 7.4.4

Capacité à réaliser les objectifs de développement résidentiel

Pour déterminer la capacité des zones déjà aménagées, les deux zones illustrées dans la Figure 42 (une zone urbaine centrale et une zone plus à la périphérie) ont été utilisées pour mesurer le nombre de logements qu’elles contiennent, et on a trouvé une moyenne de 59 par hectare. À l’aide de l’approche conservative définie précédemment pour la croissance des zones déjà aménagées (20% de la croissance du nombre moyen de maisons sur une période de 25 ans), une densité de 71 unités de logement par hectare été dérivée, et une fois appliquée aux 57 hectares de terres résidentielles qui pourraient être occupées, une capacité de 4024 maisons a été obtenue. De plus, pour les 28 hectares nets de terres résidentielles définis dans la Section 7.4.3, en appliquant la densité raisonnable de 175 unités de logement par hectare, on a un nombre 4868 d’unités de logement. En se basant sur ces deux facteurs, la capacité totale des unités de logement au sein de l’environnement urbain serait de 8,892. En considérant le fait que d’ici 2040, dans le scénario de croissance rapide, Trou-du-Nord atteindrait une demande totale de 18 660 unités de logement en plus de ceux devant être déplacés. Avec la densité raisonnable de 175 unités de logement par hectare, Trou-du-Nord devrait incorporer 56 hec-

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

Figure 41 - Trou du Nord - Zones sélectionnées pour le calcul de la densité de construction.

tares supplémentaires de terre à son périmètre. Le Tableau 16 résume ces calculs pour Trou-du-Nord. En se basant sur ces calculs et sur la Figure 43, une série de zones de développement urbain futur autour du périmètre de la ville ont été identifiées, pour un total de 78 hectares. Ceci fournit une marge par rapport aux 56 hectares identifiés cidessus, et reconnaît que la région pourrait être développée avec différents paramètres de densi-

71

té qui ont duit les logements par hectare paramètre. Ça correspond aux zones entourant la ville et celles qui s’étendent sur les routes principales qui ont été classifiées moins favorables au développement en se basant sur le processus de modélisation présenté dans la Section 6.7.


7.4.5

Prochaine Étape: Développer une Vision de Design Urbain

Ayant déterminé les zones de Trou-du-Nord où une future urbanisation doit être envisagée à l’intérieur et l’extérieur de l’environnement urbain, la prochaine étape consiste à développer une vision de design urbain. Celle-ci doit être basée sur l’application, à la fois les terres «réellement» disponibles et les zones d’expansion, de la distribution des usages des terres proposées sous la «bonne pratique» dans le modèle mentionné plus haut.

Tableau 16 - Trou du Nord - Capacité de développements résidentiels à l'intérieur du milieu urbain et les zones nécessaires pour l'expansion dans le scénario de croissance rapide 2040

À cause de sa taille et de sa position éloignée des zones à risque élevé, le quadrant composé par le polygone D dans la Figure 43 doit être vu comme celui des principales activités institutionnelles, commerciales et récréatives de la commune à développer. Avec des développements de densités résidentielles raisonnables, ceci pourrait fournir l’équilibre dont la commune a besoin en termes d’espaces publiques ouvertes et d’autres éléments de vie de qualité civique.

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

72


Trou-du-Nord

A

B

D

C

Figure 42 – Trou-du-Nord – Utilisation des terres actuelles, les zones de densification dans la zone urbaine et les zones d’expansion proposées.

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

73


7.5 7.5.1

Capacité de Charge Démographique de Limonade Surface totale et distribution d’utilisation des terres

Comme illustré dans la Figure 44 et mis en évidence dans le tableau 1 - 4, la commune de Limonade est composée d’une surface urbaine de 155 hectares de terre. En termes de surface, elle est divisée par ordre de taille en de petites terres formant 55% du total, suivies par des zones résidentielles à hauteur de 26% des routes à hauteur de

10%, des surfaces boisées à hauteur de 6%, des espaces publics à hauteur de 2%, et des espaces commerciaux et institutionnels à hauteur d’1% chacun. Seule une opération industrielle a été identifiée, avec moins de 1%. 7.5.2

Utilisation des surfaces et terres à risque élevé

Comme démontré dans le Tableau 18, 29,49 hectares, soit 21% de la surface urbaine totale, sont situés dans la surface à haut risque d’inondation tel que défini par les études menées et présentées

dans la Section 4.4.4. Il s’agit principalement de zones inoccupées représentant 42% du total, de zones résidentielles à hauteur de 38%, de routes à hauteur de 9%, de zones boisées à hauteur de 5% et de quelques établissements institutionnels, commerciaux et industriels occupant 6% de la zone. Comme il a été dit au début de ce Chapitre, dans un scénario idéal, aucune de ces zones ne serait occupée par des bâtiments car elles sont classifiées comme étant à haut risque, et les mesures d’atténuation ne suffiront probablement pas pour protéger les vies.

Tableau 17 – Surface totale et distribution d’utilisation actuelle des terres à Limonade

7.5.3

Figure 43 – Utilisations des terres principales identifiées dans la commune de Limonade

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

74

Terres Disponibles

Il nous reste ainsi 81% de l’environnement urbain ou 125 hectares de la zone, dans lesquels le développement futur peut être planifié et encouragé. Comme l’indique aussi le Tableau 18, sur la totalité des terres situés hors de la zone d’inondation, (125 ha), 72.07 ha sont vides (58%), suivis par 28 ha de zones résidentielles (23%), 13 ha de zones occupés par des routes (10%), 7,55 ha occupés par des


Tableau 18 - Limonade – Utilisation des terres urbaines à l'intérieur et à l'extérieur des zones inondables à haut risque, et de «vraies» terres disponibles.

zones boisées (6%), 3 ha d’espace public ouvert (2%) et les autres types de terres représentent moins de 2% de la zone. En se basant sur ces données, la zone urbaine de Limonade pourrait accueillir de nouveaux développements dans les 72 ha de terres vides mentionnées plus haut. Si le même modèle abordé dans la Section 7.4 s’applique à Limonade, les 72 ha constituant les terres «brutes» disponibles doivent être divisés selon les usages des terres et les zones qui apparaissent aussi dans le Tableau 18. Par conséquent, pas plus de 30 hectares doivent être destinés aux développements résidentiels. 7.5.4

Capacité à réaliser les développements résidentiels

Pour déterminer la capacité des zones déjà construites, les deux zones illustrées dans la Figure 45 (une zone au centre de la ville et une zone plus à la périphérie) ont été mesurées, et on a trouvé une moyenne de 105 unités par hectare. En appliquant la densité conservatrice, (20% d’augmentation), une densité de 126 unités de logement par hectare a été dérivée, et en appliquant ceci aux 28 hectares de zone résidentielle, une capacité future de

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

Figure 44 - Limonade - Zones sélectionnées pour le calcul de la densité de construction

3 558 maisons est obtenue. De plus, en appliquant les 175 unités de logement par hectare aux 30 hectares identifiés dans la Section 7.5.3, 5 297 maisons supplémentaires peuvent être acquises, ce qui résulterait en une capacité totale en unités

75

de logement de 8 855 au sein de l'environnement urbain. En tenant compte du fait que d’ici 2040, dans le scénario de croissance rapide, Limonade attein-


drait une demande totale de 17 307 unités de logement dont celles déjà existantes et celles qui doivent être délocalisées, et 8 855 d’entre elles pourraient être dans la zone urbaine actuelle, un total de 8 452 logements seraient situés dans les zones d’expansion. À la densité raisonnable de 175 unités de logement par hectare, Limonade devrait incorporer 48 hectares de terres supplémentaires à son périmètre. Le Tableau 18 résume ces calculs sur Limonade. Selon ces calculs, comme illustré dans la Figure 46, une série de zones de futur développement urbain autour du périmètre de la ville ont été identifiées. Ceci correspond aux zones entourant la ville et celles qui s’étendent sur les routes principales qui ont été classifiées comme plus attirantes vis-à-vis du développement en se basant sur le processus de modélisation décrit dans la Section 6.7.

l’utilisation des terres proposée dans le modèle abordé précédemment. Une caractéristique majeure de Limonade visible dans la figure est la présence de zones saines et boisées entourant la commune. En tenant compte du fait qu’il pourrait s’agir d’atouts verts majeurs pour la zone, l’action recommandable consiste à les déclarer comme espaces publics, en intégrant le côté Ouest de la ville à ce système. Ceci devrait être vu comme la zone où seront développées les principales activités institutionnelles, commerciales et récréatives de la commune. Associé à des développements résidentiels à densité raisonnable, ceci pourrait fournir non seulement l’équilibre dont a besoin la commune en termes d’espaces publics ouverts, mais aussi devenir un élément d’attraction majeur pour cette commune pour les nouveaux migrants.

À cause de la présence d’un grand processus sur le côté Est de Limonade, ainsi qu’une zone boisée dans la même zone, un plan d’expansion intégrant le contrôle de la zone boisée (polygone C sur la carte) doit être mis en place. Couplé à la fourniture de zones d’expansion dans toutes les directions, ceci devrait entraîner une plus grande zone d’expansion, qui a été estimée à 111 hectares. 7.5.5

Étape suivante: développer une vision de design urbain

Une fois qu’on a défini les zones de Limonade destinées à une future urbanisation à l’intérieur et à l’extérieur de l'environnement urbain, la prochaine étape consiste à développer un vision de design urbain. Cette vision doit être basée sur l’application, pour le gros des terres disponibles et les zones d’expansion, de la distribution de

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

76

Tableau 19 - Limonade - Capacité de dé-

veloppements résidentiels au sein des environnements urbains et des zones devant être étendues dans le scénario de croissance rapide en 2040


Limonade

A B F

E

C D

Figure 45 - Limonade – Utilisations des terres actuelles, les zones de densification dans la zone urbaine et les zones d'expansion proposés.

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

77


7.6 7.6.1

Capacité de Charge Démographique de Terrier Rouge Surface totale et distribution d’utilisation des terres

Comme illustré dans la Figure 47 et dans le Tableau 20- L’utilisation des terres principales identifiées dans la commune de Terrier Rouge, la commune de Terrier Rouge est composée d’une zone urbaine de 130 hectares de terres. En termes de surface, elle est divisée par ordre de taille en terres vides formant 45% du total suivies par des zones résidentielles à hauteur de 34% des routes à hauteur de 12%, des services institutionnels à hau-

teur de 4%, des espaces publics ouverts à hauteur de 3%, et des espaces commerciaux très limité. 7.6.2

Utilisation des surfaces et terres à risque élevé

Comme démontré dans le Tableau 21, seulement 2,56 hectares, ce qui équivaut à 2% de la zone urbaine totale située dans la zone à haut risque d’inondation tel que défini par les études menée et présenté dans la Section 4.4.4. La petite zone d’inondation est composée de 1,12 ha de terres vides comptant pour 44%, 0,78 ha de zones d’activité résidentielle représentant 31%, et quelques établissements institutionnels à hauteur

de 13% de la surface. Avec ces indicateurs, Terrier Rouge est clairement la commune la moins exposée aux inondations. La délocalisation, si c’est la mesure choisie, et la

Tableau 20 - Surface totale et distribution actuelle de l’utilisation des terres dans la commune de Terrier Rouge

mise en place de mesures d’adaptation dans les zones serait la tâche moins complexe à entreprendre dans cette ville, par rapport aux autres villes de la zone d’étude. 7.6.3

Terres Disponibles

Les facteurs exprimés ci-dessus laissent 98% de l'environnement urbain ou 127 hectares comme surface pour le développement futur. Comme indiqué dans le Tableau 21, sur la totalité des terres hors de la zone d’inondation (127 ha), 58 sont des terrains vides (45%), suivis par 44 ha de zones résidentielles (35%), 15 ha de routes (12%), des zones institutionnelles occupant 5 ha (4%), des espaces publics ouverts à hauteur de 4 ha (3%) et d’autres utilisations de terres ne représentant pas plus de 2% de la surface totale.

Figure 46 – Utilisation des terres principales identifiées dans la commune de Terrier Rouge

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

78


Tableau 21 - Terrier Rouge – Utilisation des terres urbaines à l'intérieur et à l'extérieur des zones inondables à haut risque, et des terres réelles disponibles.

En se basant sur ces données, la zone urbaine de Terrier Rouge pourrait accueillir de nouveaux développements dans les 58 ha de terres dont nous avons parlé précédemment. En appliquant la même approche que pour Terrier Rouge, comme il a été fait avec Limonade et Troudu-Nord, les 58 ha constituant des terres brutes disponibles doivent être répartis entre les différentes utilisations des terres et des surfaces comme présenté dans la partie “disponibilité pour le développement” du Tableau 21. Ceci donne 24 hectares identifiés pour des développements résidentiels. 7.6.4

Capacité à réaliser les développements résidentiels

Comme dans les communes précédentes, la capacité de Terrier Rouge à créer de nouveaux logements a été déterminée en se basant sur une approche conservatrice de la croissance (20% de croissance), accompagné d’une densité raisonnable de 175 unités de logement par hectare sur le net des terres disponibles dans l'environnement urbain. Les 24 hectares net pouvant être utilisés

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

Figure 47 - Terrier Rouge – Zones sélectionnées pour calculer la densité de construction

pour des activités résidentielles pourraient ainsi accueillir un total de 4 243 unités de logement.

79

Pour déterminer la capacité des zones déjà construites, les deux zones illustrées dans la Figure 48 (une ville au centre et une autre plus en périphé-


rie) ont été utilisées pour mesurer le nombre d’habitation contenues, et on a trouvé un nombre de 53 unités par hectare. Par conséquent, en appliquant la densité conservatrice de 64 unités de logement par hectare aux 44 hectares de terres à utilisation résidentielle, une capacité de 2 796 habitations a été obtenue. En se basant sur ces deux facteurs, la capacité totale d’unités de logement dans l'environnement urbain serait de 7 039.

Tableau 22 - Terrier Rouge - Capacité de développements résidentiels au sein des environnements urbains et des zones devant être étendues dans le scénario de croissance rapide en 2040

Terrier Rouge n’est pas particulièrement exposé aux inondations, et est également entouré d’importantes zones naturelles boisées qui doivent être protégées. À cause de ce facteur, l’expansion de la commune doit être plutôt vue vers le Sud (polygones C et D de la Figure 49), ce qui correspond aussi aux zones qui doivent être développées, selon l’analyse de rentabilité. Ces zones doivent abriter les principales activités institutionnelles, commerciales et récréatives de la commune qui doit être développée. Ceci est né de la proposition de l’Etude AIA pour créer une déviation de la RN6 vers le Nord de la commune. Ceci dit, le Sud de Terrier Rouge et sa connexion avec Grand Bassin est une zone qu’il faudrait surveiller pour le développement futur.

En tenant compte du fait que d’ici 2040, dans le scénario de croissance rapide, Terrier Rouge atteindrait une demande totale de 11 190 unités de logement dont celles déjà existantes et celles qui doivent être délocalisées, et 7 0390 d’entre elles pourraient être dans la zone urbaine actuelle, un total de 4 152 logements seraient situés dans les zones d’expansion. À la densité raisonnable de 175 unités de logement par hectare, Terrier Rouge devrait incorporer 24 hectares de terre supplémentaires à son périmètre. Le Tableau 22 résume ces calculs sur Terrier Rouge. En se basant sur ces calculs, et comme il est illustré dans la Figure 49, une série de zones de développement urbain futur autour du périmètre de la ville a été tracé. Ceci correspond aux zones entourant la ville et à celles qui s’étendent le long des routes principales qui ont été classifiées comme étant plus attractives pour le développement selon le processus de modélisation présenté dans la Section 6.7. 7.6.5

Étape Suivante : Vision de Design Urbain

Ayant défini les zones de Terrier Rouge destinées à une future urbanisation à l’intérieur et à l’extérieur de l'environnement urbain, l’étape suivante consiste à développer un vision de design urbain. Cette vision doit être basée sur l’application, pour

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

des terres brutes disponibles et les zones d’expansion, de la distribution de l’utilisation des terres proposée dans le modèle abordé précédemment.

80


A

Terrier Rouge B

E

C

D

Figure 48 - Terrier Rouge – Utilisation des terres actuelles, les zones de densification dans la zone urbaine et les zones d'expansion proposées.

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

81


Capacité de Charge Démographique de Bord de Mer de Limonade

7.7 7.7.1

Surface totale et distribution de l’utilisation des terres

Comme illustré dans la Figure 47 et comme le soutient le Tableau 20, la commune de Bord de Mer de Limonade est composée d’une zone urbaine de 52 hectares de terres. En termes de surface, elle

est divisée par ordre de taille en terres vides formant 51% du total suivies par des zones résidentielles à hauteur de 20%, des routes à hauteur de 7%, des zones institutionnels à hauteur de 3%, des espaces commerciaux et des espaces publics ouverts à hauteur de 1% chacun.

Utilisation des surfaces et terres à risques élevés

La situation à Bord de Mer est critique car, comme démontré dans le Tableau 24, 47 hectares, ce qui équivaut à 90% du total de la surface urbaine, sont situés dans la zone à haut risque d’inondation telle que définis par les études menées et présentées dans la Section 4.4.4 Dans un scénario idéal, aucune de ces zones ne serait occupée par des bâtiments, car elles sont classifiées comme étant à risque élevé, où les effets d’atténuation peuvent limiter les impacts. Cependant, il est très peu probable qu’un programme qui relocalise 90% de la commune ne se produise, et il est impossible de répondre à la demande actuelle et future de la population dans les 10% de la zone qui n’est pas dans une situation de risque élevé.

Area under high or very high risk of flooding. 90% Area outside risk zone. 10%

Tableau 23 – Surface totale et distribution d’utilisation des terres dans la commune de Bord d M d Li d

Figure 49 – Utilisations des terres principales identifies dans la commune de Bord de Mer de Limonade

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

7.7.2

82


Tableau 24 - Bord de Mer de Limonade – Utilisation des terres urbaines à l'intérieur et à l'extérieur des zones inondables à haut risque, et «vrai» terres disponibles

Par conséquent, les options seraient les suivantes: 1.

2.

3.

Empêcher toute expansion de la commune et mettre en place des politiques et motiver les nouveaux arrivants à chercher des logements ailleurs. Prendre en compte l’ensemble de la commune pour l’application du bon modèle de distribution de l’utilisation des terres, ce qui serait représentatif d’une communauté durable en termes d’activités économiques. Ceci entraînerait, comme démontré dans le Tableau 24, le doublage de la surface occupé par les routes, en créant un ensemble d’espaces publics et de zones boisées sur 15,6 hectares dans un endroit qui n’a que 0.66 ha de ce type d’espace, en doublant la surface allouée aux activités institutionnelles et en mettant de côté 4 hectares de terre pour une opération commerciale. Ainsi, en termes de surface résidentielle, la commune ne pourrait allouer que 22 ha.

potentielles, inondations et tempêtes dans ce cas. Ceci pourrait être possible, bien que les modèles d’hébergement comme celui qui est décrit dans la Figure 50. Ils doivent être implémentés dans les 22 ha qui seraient alloués à des fins résidentielles. Ceci devra être couplé à un programme intense pour remplacer l’hébergement actuel par ces types de modèles. 4.

Développer des projets d’hébergement multi-familles maximisant la densité adéquate, comme décrit dans la Figure 50. En se basant sur les analyses de la structure sur pilotis Zorange et le projet EKAM, la densité qui pourrait être atteinte serait de 80 domiciles par hectare de surface nette.

5.

Concevoir et développer des méthodes incitant les futurs ménages à s’installer hors de la commune, dans des zones moins exposées aux phénomènes naturels.

Développer une solution d’hébergement qui s’adapte au maximum aux catastrophes

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

7.7.3

Capacité à réaliser les développements résidentiels

Selon les analyses présentées, et comme démontré dans le Tableau 25, à Bord de Mer de Limonade il y a une disponibilité de terres nette pour des utilisations résidentielles d’environ 23 hectares. Ceci pourrait contenir un total de 1 840 logements, soit 196 d’unités en moins que les 1 644 logements attendus dans la commune d’ici 2040. Ceci est illustré dans le Tableau 23.

Figure 50 - Un pilotis - maison tée développée pour Zorange Housing Expo

83


Tableau 25 - Bord de Mer de Limonade - Capacité pour les développements résidentiels à l'intérieur du milieu urbain

7.7.4

Étape suivante: développer une vision de design urbain

7.8 7.8.1

Capacité de Charge Démographique de Caracol Surface totale et distribution d’utilisation des terres

Comme illustré sur la Figure 52 et comme le soutient le Tableau 27, la commune de Caracol est composée d’une zone urbaine de 43 hectares de terres. En termes de surface, elle est divisée par ordre de taille en terres vides formant 48% du total suivies par des zones résidentielles à hauteur

de 34%, des routes à hauteur de 10%, des zones institutionnelles et des espaces publics ouverts à hauteur de 3%, des zones boisées à hauteur de 1% chacun. Il n’y a qu’un minimum d’activité commerciale près du centre-ville.

7.8.2

Utilisation de Surfaces et terres à risques élevés

Une reconsidération de l'avenir de cette commune devrait être envisagée. Toutefois, cela devrait être couplé avec un programme visant à offrir des zones d’habitations alternatives à proximité des centres d'emploi où ses tants travaillent. Pour le long terme, un processus de croissance qui reflète les habitudes et les tendances actuelles de construction exposerait cette commune et sa population à des situations encore plus graves de risque.

C

Figure 51 - Utilisations des terres principales identifiées dans la commune de Caracol

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

84


Tableau 28 - Surface totale et distribution d’utilisation actuelle des terres à Caracol

dée. Par ailleurs, comme le montrera cette section, à cause de la croissance attendue de la demande en logement à Caracol dans le scénario de croissance rapide de la population, la commune n’aura pas la surface nécessaire pour couvrir cette demande si les zones restreintes sont respectées. Par conséquent, les réponses devront les mêmes que celles proposées dans Bord de Mer de Limonade, avec un sens supplémentaire d'urgence à cause de la question de la demande, et comprendraient: 1.

La situation à Caracol n’est pas aussi critique qu’à Bord de Mer, mais elle reste une préoccupation, avec 49% de la surface de la commune courant le risque d’être inondée (voir Tableau 28). Une fois encore, dans un scénario idéal, aucune de ces zones ne serait occupée par des bâtiments. Cependant, il est très peu probable qu’un programme pour relocaliser 49% de la commune voie le jour. De plus, il est également possible de faire répondre aux demandes de la population actuelle

Chercher à empêcher toute expansion de la commune et mettre en œuvre des politiques et des incitations pour les veaux habitants à chercher des droits ailleurs. La proximité de la PIC et le fait que ceci attire des travailleurs de toute la région, appelant à une solution locale de logement pour être pensé ment, est une opportunité dans ce cas.

Table 26 - Bord de Mer de Limonade - Distribution de l’utilisation des terres sous un scénario de ‘bonne pratique’.

2.

Considérons toute la commune pour l'application de «bonnes pratiques» du modèle de distribution de l'utilisation des terres qui serait représentant d'une té durable en termes tés économiques. En ce qui concerne la répartition actuelle des utilisations des terres (voir le Tableau 27), il en rait (comme indiqué dans le bleau 26) en ajoutant deux autres hectares de routes, la création d'un domaine de l'espace public des espaces ouverts et les zones boisées de 13 tares dans un endroit qui a seulement 2 ha de ce genre d'espace, doublant la

Tableau 27 - Caracol – Utilisation des terres urbaines à l'intérieur et à l'extérieur des zones inondables à haut risque, et des terres «réelles» disponibles.

face pour les activités institutionnelles et commerciales, et mettant de côté 1 ou

et de la population future dans la moitié de la commune qui ne court pas le risque d’être inonCOULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

85


2 hectares de terres supplémentaires pour d'autres activités productives. En conséquence, en termes de surface d'habitation, la commune ne pouvait allouer que 18 ha. 3.

Développer une solution de logement qui adapte de mieux que possible à les risques potentiels, dans ce cas, des inondations côtières et ouragans. Ceux-ci devraient être appliqués dans les 18 ha qui seraient attribués à un usage résidentiel. Cela devrait être couplé avec un programme intense pour changer le stock de logements existant pour ces types de modèles.

4.

Développer des projets de logements de multi-familles qui maximisent la té. D'après les analyses, la densité dans ce cas qui pourraient être atteint serait de 80 maisons par hectare de superficie nette.

5.

Concevoir et développer des incitations pour les maisons futures à installer à rieur du canton, sur les zones que les phénomènes sont moins exposés aux catastrophes naturelles.

7.8.3

Cela signifie que, si le scénario de croissance rapide de la population devienne une réalité, la commune de Caracol ne serait pas en capacité de recevoir la population qui est projetée à arriver. Supposant que le programme de densification a été un succès, 11 autres hectares de terres devront être trouvés quelque part à côté de Caracol (voir le Tableau 29). Dans une commune de 43 hectares, cela représente 25% de la face. Cependant, ceci serait contraire aux politiques qui sont recherchées par la mise en œuvre du Parc National des Trois Baies, qui comprennent zéro expansion des Tableau 29 - Caracol - Capacité pour les développements résidentiels à l'intérieur du milieu urbain

Capacité d'adaptation des développements résidentiels

Effectuée conformément aux analyses, et comme le montre le Tableau 27, à Caracol il y a une disponibilité nette de terres à usage d'habitation d'environ 21 hectares. Ce serait donner un total de 1680 maisons, ce serait une manque de 848 maisons qui serait attendu d'être arrivé dans la canton en 2040.

terres des zones urbanisées. 7.8.4

Étapes suivantes

Comme indiqué dans les paragraphes précédents, un réexamen de l'avenir de cette comCOULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

86

mune doit être effectué. Un programme de construction agressive pour changer les habitudes et de procéder à des augmentations de la té discuté serait contribué à alléger les pressions de cette ville dans les 25 prochaines nées. Cependant, en ce cas, cela devrait être couplé avec un programme visant à offrir une implantation alternative dans le voisinage de la PIC. A long terme, un processus de construction de la croissance reflétant les habitudes et les tendances actuelles exposerait ce canton et sa tion à même des situations plus graves de risque, et de continuer à développer le canton pour devenir des zones protégées par la loi, menaçant la durabilité du Parc National des Trois Baies.


7.9

Capacité de Charge Démographique de Jacquezy

Ainsi qu’illustré dans la Figure 53 et le Tableau 30 annexe, la commune de Jacquezy comprend une aire urbaine de 18 hectares. La surface est divisée comme suit : 45% du total constitué par des zones résidentielles vides, suivis par 34% de terrains inoccupés, de routes couvrant 6%, et d’espaces ouverts publics formant 3% et de zones institutionnelles couvrant 2%. Il n’existe qu’une

activité commerciale minimale aux environs du centre-ville. 7.9.1

Utilisation de surfaces et terres à risques élevés

Les caractéristiques telles que type d’habitat, rareté Tableau 30 – Surface totale et distribution d’utilisation des terres actuelles dans la commune de Jacquezy

En tant que ville côtière, Jacquezy est moins menacée d’inondation, avec seulement 8% de la zone urbaine affectée (voir Tableau 31).

des rues et espaces publics ouverts sont similaires à celles de Caracol et Bord Mer de Limonade. Avec la

création du Parc National des Trois Baies, la situation idéale verrait la non-expansion de la commune, avec absorption de la croissance au sein de ses limites. Les mesures recommandées seraient similaires à celles proposées pour Bord de Mer de Limonade et Caracol, notamment pour éviter l’expansion de

1.

Figure 52 – Utilisation des terres principales identifiées dans la commune de Jacquezy

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

87

Empêcher toute expansion de la commune, et mise en œuvre de politiques et incitatifs visant à l’installation ailleurs des nouveaux arrivants. La proximité de la sortie est du PIC et le fait que cela attire les travailleurs de l’ensemble de la région représente aussi une opportunité ici. De plus, l’entrée est du parc pourrait être pensée plus comme l’entrée “principale”, avec l’entrée ouest servant d’entrée de ser-


Tableau 31 - Jacquezy – Utilisation des terres urbaines à l'intérieur et à l'extérieur des zones inondables à haut risque, et de terres «réelles» disponibles

vice. Avec les panoramas impressionnants de ce côté du PIC, ceci pourrait susciter de l’attraction, supportant des solutions résidentielles de haut gamme, qui seront requises à un moment ou l’autre. 2.

Considérer l’ensemble de la commune pour l’application de “bonnes pratiques” dans le modèle de distribution de l’utilisation des sols, représentatif d’une communauté durable en matière économique. Concernant la distribution actuelle de l’utilisation des sols (voir Tableau 30), ceci impliquerait, tel que montré dans le Tableau 32, le doublement de la zone couverte par des routes, la création d’un domaine public d’espaces ouverts et de zones boisées de 5 hectares dans un lieu ne disposant que d’un demi-hectare d’espace de ce type, le triplement de la zone à fin d’activités institutionnelles et commerciales, et de réserver 1 ou 2 hectares supplémentaires pour d’autres activités productives. En conséquence de

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

quoi, la commune ne pourrait allouer que 8 ha à des fins résidentielles. 3.

Comme dans les autres cas, développer des solutions d’habitat s’adaptant au maximum aux aléas naturels potentiels, ici inondations côtières et ouragans. Ceci devrait être mis en œuvre dans les 8 ha alloués aux fins résidentiels tel que dans le modèle discuté précédemment.

4.

Développer des projets de logement collectif maximisant la densité. Sur la base des analyses, la densité pouvant être ici atteinte serait de 80 logements par hectare de surface nette.

5.

Concevoir et développer des incitatifs pour les futures ménages afin qu’ils s’installent en dehors de la commune, dans des zones moins exposées aux aléas naturels.

88

Tableau 32 - Jacquezy - Distribution d’utilisation des terres urbaines dans un scenario de ‘bonne pratique’

7.9.2

Capacité d’adapter les développements résidentiels

Selon les analyses effectuées, et tel qu’illustré dans le Tableau 31, il existe à Jacquezy une disponibilité nette d’utilisation du sol à fins résidentielles d’approximativement 8 hectares. Ceci donc représenterait un total de 640 logements, soit donc 418 habitations de moins que le nombre prévu pour la commune en 2040.


Ceci signifiant que si le scénario de croissance rapide de la population se voyait réalisé, la commune de Caracol ne serait pas alors en capacité d’accueillir la population escomptée dans l’hypothèse où la commune ne connaîtrait pas d’expansion. En supposant que le programme de

densification ait réussi, 5 hectares supplémentaires de terrain devront être alors trouvés dans la proximité de Jacquezy. Dans une commune de 18 hectares, ceci représente 27% de la surface. Néanmoins, cela contreviendrait aux mesures visées par la mise en place du Parc National des Trois Baies, incluant une expansion nulle des zones. 7.9.3

Étape suivante

Tel qu’expliqué dans les paragraphes précédents, il faudra complètement repenser le futur de la commune. Un programme agressif visant à changer les pratiques de construction et à mettre en œuvre la densification évoquée contribuerait à alléger la pression pesant sur la commune pour les 25 prochaines années. Néanmoins, ici, ceci doit être

proximité de la PIC, ce qui dans le cas de Jacquezy, pourrait être de tirer profit des zones voisines moins affectées par les risques, afin de développer des installations de haute qualité, ceci incluant résidences pour les travailleurs du PIC à revenus moyens et supérieurs, les étudiants de l’Université de Limonade, et autres. 7.9.4

Scenarios de croissance «rapide» vs croissante «lente».

Les analyses antérieures ont été conduites en se basant sur la demande de logements que la commune rencontrerait en cas de scénario de croissance rapide, tel que décrit dans la section population et socio-économie section (Section 5.2) de cette étude. Ainsi qu’illustré dans le Tableau 33, un total de 174 hectares devraient être intégrés au domaine urbain, avec développement annexe d’infrastructures, pour absorber la demande de logements dans le cas du scénario à croissance rapide. Ceci couvrirait plus qu’adéquatement les besoins en cas de scenario à croissance lente (Remarque : ceci n’inclut

Tableau 33 - Surfaces totales de croissance nécessaires pour accueillir la demande en logements attendue d’ici 2040 dans le scénario de croissance ‘rapide’ de la population.

Dans les deux scénarios envisagés, les zones urbaines existantes sont insuffisantes et les zones d’expansion allouées seraient donc nécessaires. Le cadre urbain existant ne serait pas suffisant pour absorber la demande prévue, quel que soit le scénario, particulièrement si le futur de ces communes était planifié en suivant le modèle de distribution durable de l’utilisation des sols proposé dans cette étude, dans lequel le développement résidentiel couvre uniquement 42% des zones disponibles en dehors des zones à risque. Par conséquent, il est approprié et urgent d’adopter au plus tôt une politique intégrée de reconception et planification des différentes communes. Par conséquent, il est approprié et urgent d’adopter au plus tôt une politique intégrée de reconception et planification des différentes communes. Les éléments définis dans cette étude – taille et localisation des zones d’expansion, distribution de l’utilisation des sols, doivent server de points de référence appropriés pour la conception de projets urbains dans de futures situations.

7.10 Le Quartier du Parc Industriel de Caracol

associé à un programme visant à offrir des alternatives en matière de peuplement dans la

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

pas Jacquezy, du fait que les informations de base et décomposées ne sont pas fournies par l’IHSI).

89

Un élément considéré par cette étude, ainsi que soulevé par l’étude AIA et le Plan Stratégique du CIAT, est si oui ou non une “nouvelle ville” est nécessaire pour supporter la croissance future de la zone NDC, de même, si elle devrait se située dans la proximité du PIC ou ailleurs. Les motifs pour une telle décision incluent la présence et croissance du PIC, l’Université de Li-


monade, les importantes opérations agroindustrielles débutant ou étant escomptées, et l’objectif de réduction au minimum de la croissance des communes côtières avec l’établissement du Parc National des Trois Baies. D’un point de vue purement quantitative, et tel que présenté dans les sections ci-dessous, il serait possible d’absorber au sein des communes de la zone et dans les terrains adjacents, La population croissante au moins jusque 2040. Néanmoins, il existe à Haïti deux phénomènes particuliers à considérer : l’un étant la « volatilité » ou « facilité » de changement de l’utilisation du territoire. Ceci est largement associé à l’absence d’un système sûr et formel de droits de propriété, et le fait que l’État est propriétaire de larges étendues du terrain à usage différent en fonction des projets et priorités du gouvernement. Par exemple, c’est ainsi que des zones de peuplement telles qu’EKAM ou celles proposes par les organisations humanitaires apparaissent soudainement, sans aucune relation apparente avec un quelconque cadre de planification. Le second phénomène est la volatilité des mouvements de population dans ce pays. Ceci est largement dû à la pauvreté existante, créant pour les familles le besoin d’aller là où le travail se trouve, indépendamment du fait que cela soit temporaire ou permanente. Ainsi, lorsque des développements tels que le PIC se produisent, il est fort probable que de nombreuses familles chercheront à s’installer dans les zones concernées. En conséquence de quoi, le “quartier” de la PIC, de Caracol, de l’Université de Limonade, d’EKAM, de Trou du Nord, et Terrier Rouge, désigné ci-dessous comme le «diamant» représente une zone

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

devant être considérée pour la mise en œuvre d’un processus planifié de peuplement. Autant l’AIA que le CIAT appellent à la création d’un tel type de nouveau centre. Ceci est proposé

dans la zone connue comme Champin, située au sud du PIC et le long de la route connectant Caracol à Trou-du-Nord. Bien que le document du CIAT ne désigne pas spécifiquement de lieu, l’AIA propose effectivement qu’il soit construit comme

C

A B

E

D

Figure 53 – Le ‘quartier’ du Parc Industriel Caracol Legend: The land use classifications ‘Plantation de banana’, ‘Zone de peuplement très contrôlés’ and ‘Zone d’agriculture durable’ were established during conversations senior consultants from the Ministry of Tourism and the IDB. Map source: From geographic information layers by AIA (2012), CIAT (2012), CNGIS (c.2012), IADB (c.2013), NATHAT (2010), USAID-OFDA (c.2012), OSM (2013), OCHA (c.2010), PDNA (2010) and DTM (2013). Georeferencing, digitizing and remote sensing analysis from satellite imagery 1986, 2010 and 2013.

90


complément et développement étendu de la communauté située entre Champin et Trou-duNord. Néanmoins, sur la base des analyses effectuées pour cette étude, les facteurs suivants doivent être considérés avant de définir la localisation de cette nouvelle ville potentielle: i.

étant en cours de création dans deux parcelles principales : la première est au nord de la jonction de la RN6 menant à la zone de Champin après l’Université de Limonade, juste devant le projet EKAM; la seconde est à l’est de la même jonction s’étendant approximativement

sur 1.5 km le long de la route d’accès à Troudu-Nord. Cette plantation sera probablement en forte demande de main d’œuvre, dans quel cas, la proximité d’EKAM ainsi que de la zone au croisement de Champin disposerait d’un important avantage.

Développements existants

Ainsi qu’illustré dans la Figure 54, de nombreuses zones de peuplement existent dans cette zone, similaires à celle où l’AIA propose sa nouvelle ville (cf. légende de la carte ci-dessous):

A. B. C. D. E.

La zone de peuplement apparait le long de la RN6 avant les limites municipales de Limonade et Trou-duNord. La zone située à l’intersection entre RN6 et routes entrant à Caracol. La zone le long de la même route, après l’entrée de la PIC. Zones plus dispersées le long de la route entrant à Trou-du-Nord à l’Université de Limonade; et La proto-commune commençant à apparaitre à la jonction Jésus, où l’ancienne route entre Trou-du-Nord et Terrier Rouge rejoint la RN6.

Dans ce contexte, il existe de nombreuses options à considérer pour de futures zones de peuplement; la commodité de la RN6, ainsi que la proximité du PIC et de l’Université de Limonade, sont considérés comme les facteurs de croissance les plus influents. ii.

Nouvelles plantations dans le quartier

Montrée également dans la Figure 54 est une plantation de bananes de 1000 hectares

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

Figure 54 – Zones qui devraient être considérées pour le développement futur Source de la carte: De couches d’informations géographiques par AIA (2012), CIAT (2012), CNGIS (c.2012), IADB (c.2013), NATHAT (2010), USAID-OFDA (c.2012), OSM (2013), OCHA (c.2010), PDNA (2010) and DTM (2013). Géo-référencement, la numérisation et l'analyse de télédétection à partir de l'imagerie par satellite 1986, 2010 et 2013.

91


iii.

Les résultats de la modélisation de géospatial

Enfin, dans ce contexte, il est recommandé de considérer également les résultats du processus de modélisation géo-spatiale en matière de durabilité, présenté à la Section 6, indiquant que les zones de l’Université de Limonade, du croisement de Champin et de Jésus comme étant les plus attractives pour un développement fondé sur la maximisation autant des attractions que des restrictions. Le processus de modélisation suggère également une zone à haute valeur qui doit être préservée et réservée entre les deux routes reliant Trou-du-Nord avec les croisements de Champin et Jésus. Par conséquent, les zones apparaissant en jaune dans la Figure 55, devraient être considérées pour la conduite d’analyses de planification urbaine plus détaillées. Pour poursuivre l’expansion, sur la base des considérations suivantes, les zones apparaissant en grisé sur la Figure 56 sont considérées comme celles qui, ensemble, seraient les plus appropriées pour le développement de zones de peuplement intégrées afin d’absorber la population future: •

La politique recommandée concernant la création d’une zone tampon pour le Parc National des Trois Baies, entre sa limite sud et la RN6, avec activités de tout type pouvant absorbées les pressions extérieures, ainsi que fournir les services et opportunités nécessaires pour l’exploitation économique du parc; La présence évidente de trois lieux extrêmement attractifs pour le peuplement, résultant de la modélisation, les trios étant

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Figure 55 – Zones préférées pour la consolidation de nouvelles installations urbaines dans la zone du PIC Source de la carte: à partir de couches d’informations géographiques provenant de AIA (2012), CIAT (2012), CNGIS (c.2012), IADB (c.2013), NATHAT (2010), USAID-OFDA (c.2012), OSM (2013), OCHA (c.2010), PDNA (2010) and DTM (2013). Géo-référencement, numérisation, et analyse de télédétection à partir d’imagerie satellitaire : années 1986, 2010 et 2013

• •

soit à l’intérieur ou adjacents à la zone tampon; La demande conséquente que créera l’Université de Limonade dans son aire immédiate, et La demande encore plus significative que le PIC crée et continuera de créer.

92

Concernant les zones de peuplement dans le voisinage de l’Université de Limonade, la proposition faite configurerait un continuum linéaire qui ne bénéficierait pas nécessairement au flux de biens et services utilisant la RN6. Il est aussi clair que dans les conditions actuelles à Haïti, il est difficile de déterminer, si dans le futur proche, de nouvelles infrastructures routières


seront développées. Aussi, une meilleure approche est de développer un plan efficace maximisant les opportunités issues de la proximité et localisation, tout en minimisant l’impact négatif potentiel sur la circulation. Cette hypothèse sera néanmoins confirmée par une étude de mobilité en cours dans cette région.

être dévouées à des activités agro-industrielles, de même échelle que les plantations de bananes et sisal étant installées à proximité. La protection des zones vertes situées entre les deux routes reliant Trou-du -Nord avec

la PIC et Jésus serait aussi essentielle à la réussite de ce plan. Ces interventions garantiraient un développement équilibré et durable de cette région.

Dans la zone entourant la PIC, et étant donné que cette installation majeure dispose de deux points d’accès à l’est et ouest, il est fort probable et recommandé qu’un anneau fonctionnel soit formé entre la route interne de la PIC et la RN6. Ceci demande, par conséquent, la consolidation des deux zones, le Champin et le Jésus. Ainsi qu’illustré par la Figure 56, ces trios éléments, la PIC et les zones de peuplement de Champin et Jésus, serviraient d’articulations de base à un réseau quadrille de routes et voies, structurant un usage mixte, et une communauté planifiée diversifiée. Pour garantir le succès de la consolidation de ces noyaux de peuplement urbain et ainsi prévenir plus de dispersion des développements, l’adaptation du territoire avec des routes, des infrastructures sanitaires et de l’eau doit être entreprise. Ceci pourrait initier un processus pour lequel différentes organisations pourraient localiser leurs efforts et projets individuels dans le quartier. Pour une évolution efficace de l’ensemble du domaine, une zone tampon entourant le PIC doit être mise en place. De plus, un rôle crucial serait joué par les zones illustrées en jaune, situées entre EKAM, Trou-du -Nord et Champin, considérant que, pour pouvoir empêcher la consolidation d’une urbanisation linéaire le long de la RN6, ainsi que le long des routes menant à Trou-du-Nord et Terrier Rouge, ces zones devraient rapidement COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

Figure 56 - Création d'une communauté planifiée, intégrée avec le PIC comme pivot. Source de la carte: à partir de couches d’informations géographiques provenant de AIA (2012), CIAT (2012), CNGIS (c.2012), IADB (c.2013), NATHAT (2010), USAID-OFDA (c.2012), OSM (2013), OCHA (c.2010), PDNA (2010) and DTM (2013). Géo-référencement, numérisation, et analyse de télédétection à partir d’imagerie satellitaire : années 1986, 2010 et 2013

93


7.11 Le Parc Marin des Trois Baies

ondes de tempête, et l’impact des ouragans sur le littoral. La santé des récifs coralliens est étroitement liée à celle des écosystèmes de mangroves et végétation marine, et iii) très important puits de carbone, séquestrant le carbone atmosphérique. Actuellement menace par la surpêche et la charge sédimentaire issue de l’érosion des bassins hydrologiques.

En décembre 2013, le gouvernement d’Haïti a créé le Parc National des Trois Baies ou le Parc Marin des Trois Baies. Le parc s’étend sur une superficie d’approximativement 90000 hectares, incluant les baies de Limonade, Caracol et Fort Liberté, ainsi que le Lagon aux Boeufs jusqu’à l’est de Fort Liberté. Cette zone de protection marine nouvellement établie contribuera à protéger les mangroves, les herbiers de zostères, récifs ainsi qu’habitats hébergeant d’importantes pêcheries essentielles à la subsistance des communautés environnantes. Il aidera aussi à protéger la zone des ondes de tempête et à fournir aux communautés locales des services écosystémiques, tels que séquestration du carbone, valeur touristique et plus encore. La zone héberge aussi de nombreuses espèces menacées, ceci incluant tortues marines, baleines, lamantins et oiseaux migrateurs. Afin de reconnaître et protéger le Parc National des Trois Baies, une série de classes de « zonage préventif » a été développée conjointement avec les spécialistes de la BID, supportant le développement du Parc National des Trois Baies. Le zonage proposé est présenté sur la Figure 58: 1.

Récifs Coralliens. Il s’agit d’un écosystème marin de haute valeur économique dérivant des services qu’il fournit, comprenant i)

poissons, crustacés et autres espèces marines assurant la subsistance d’une large portion de la population locale, ainsi que les exportations; ii) protection du littoral, fournissant une barrière contre les

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

Herbiers marins. Habitat crucial pour le stage juvénile des espèces de poissons, tortues, lamantins et autres. Ils jouent un rôle important dans la séquestration du carbone. (non visible sur la carte)

2.

3.

Zones de hautes inondations. Cette catégorie couvre les zones de végétation marine, mangroves, et s’étendant au-delà à l’intérieur des terres. La protection complète des mangroves a été déclarée, du fait qu’elles fournissent des services éco-systémiques essentiels, tels que i) frayères pour des espèces commercialement importantes, ainsi qu’habitat pour crustacés et mollusques, et de nidification des oiseaux ; ii) protection du littoral contre les ondes de tempête, hausse du niveau de la mer et ouragans. Actuellement menaces par la production de charbon, collecte de bois de chauffage, techniques de production de sel et surpêche. Des communautés telles que Jaquezy, Caracol, et Madrasse ont été établies dans cette zone, et sont sérieusement menaces par le risqué accru d’inondations et dégâts dus aux tempêtes. Le risque se voit large-

94

ment exacerbé par la destruction illégale des mangroves. 4.

Zones où le processus de peuplement doit être fortement encadré. Ceci correspond aux zones identifiées comme présentant tout type d’installation de population discuté dans le chapitre suivant. Elles correspondent largement aux zones de Bord de Mer de Limonade, La Chappelle, Borony, Monto-lon et La Genevré dans la municipalité de Limonade; dans la municipalité de Caracol, elles comprennent les zones sud-ouest d’En Bas Saline, Car-acol, Jackezy et le Parc Industriel de Caracol. D’autres zones à Paulette et Phaeton n’apparaissent pas visibles sur la carte.


Figure 57 - Classes de zonage préventif proposées pour le Parc National des Trois Baies Sources: Source de la carte: à partir de couches d’informations géographiques provenant de AIA (2012), CIAT (2012), CNGIS (c.2012), IADB (c.2013), NATHAT (2010), USAID-OFDA (c.2012), OSM (2013), OCHA (c.2010), PDNA (2010) and DTM (2013). Géo-référencement, numérisation et analyse de télédétection à partir d’imagerie satellitaire datant de 1986, 2010 et 2013.

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

95


5.

6.

Zones dédiées à la protection de l’héritage culturel et à la promotion du tourisme durable. Celles-ci correspondent, largement, à l’ensemble de la côté Ouest de la Baie de Fort Liberté et aux rivages nord de la zone étudiée entre les limites de l’ancienne baie et le point où les récifs coralliens commencent. À l’intérieur des terres, ces zones s’étendent de 500 m à 1 km, c’est là que se situent un nombre important de sites précolombiens et de fortifications de l’ère coloniale, ainsi que d’autres sites d’héritage toujours visibles. D’autres zones de moindre taille n’apparaissent pas sur cette carte, mais prises en compte dans le processus de modélisation, feront aussi partie de cette classe. Un emploi approprié inclut restauration et gestion de la fréquentation, visites guidées, etc. des sites culturels, ainsi qu’infrastructures de tourisme durable à petite échelle. Zones d’agriculture durable. Une extension importante de la zone terrestre du parc est constituée de terres convenant à l’écotourisme, le tourisme culturel et d’autres formes de tourisme durable, ainsi que pour des pratiques d’agriculture, compatibles avec la préservation des ressources naturelles, c.à.d. permettant la conservation des sols, de l’eau, de la biodiversité et des cycles écologiques, et empêchant un déversement dans les baies. Des plantations telles que bananes, sisal ou autres types pourraient être installées dans les zones de l’ancienne de la plantation Dauphin.

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

7.

8.

Zones urbaines. Il devra exister, à l’intérieur du parc, un mécanisme de croissance urbaine fortement encadré. Les installations se situant dans les zones touchées par les inondations devront être relocalisées. Les zones restantes devront être redéveloppées à l’aide d’une architecture adaptive, telle que pilotis. Aucune expansion ne saurait être permise, ce qui donc requerra des efforts de relocalisation de la population en dehors des limites du parc. Pour les zones urbaines situées à l’extérieur de la zone protégée, mais ayant néanmoins un impact direct sur le parc, une planification poussée ainsi que des structures de contrôle, relatives au traitement des déchets solides, utilisation de l’eau et effluents, sont nécessaires. Enfin, Une zone tampon afin d’absorber et fournir les processus économiques et zones de peuplement nécessaires qui supporteront et seront supportées par le parc. Une bande de terre et eau, immédiatement à l’extérieure et adjacente au parc, où le développement est étroitement géré à fin de faible intensité et compatible avec les objectifs de conservation de PN3B. Les plantations de sisal, bananes et autres, dans cette zone, devront certifier que la production ne recourt à l’emploi d’aucun agent chimique affectant négativement la biodiversité du parc, tels que pesticides et engrais. La réglementation du parc renvoie à 5 km au sud des limites. Ceci peut être accompli à l’est du parc, mais à l’ouest, situé dans la zone NDC, cela devrait être étendu aux limites de la RN6.

96

7.12 Recommandations pour la Réduction des Risques 7.12.1

Classification des Risques

La Section 4 et les études d’évaluation des risques présentent l’évaluation des risques et aléas pour les risques naturels prioritaires, le Tableau 7 lui résume les pertes attribuables à chaque risque. Cette section se fonde sur ces résultats, compare et détermine les risques prioritaires, puis fournit une série de recommandations générales pour la réduction des risques. De plus, cinq stratégies d’atténuation sont examinées avec plus de détail, en s’appuyant sur une analyse coûts/bénéfices.

Figure 59 – Cadre pour l’évaluation des risques relatifs

Afin de faciliter la priorisation des risques, une méthodologie a été élaborée, se fondant sur la comparaison des pertes potentielles maximales pour chaque risque. Une matrice est présentée, identifiant les sujets de préoccupation en fonction de la probabilité (exprimée par la période de retour) et l’impact estimé (pertes attendues).


Les risques occupant le quadrant supérieur gauche du graphique, Quadrant A, présentent une forte probabilité (les plus fréquents) et ont un impact potentiel élevé (dommages élevés). Ces risques devraient être unesource importante de préoccupation, et doivent être une priorité pour les efforts de planification de réduction des risques. Les zones de moindre préoccupation correspondent aux risques identifiés dans les quadrants B et C. Les risques du quadrant B ont une faible probabilité d’occurrence mais potentiellement un impact élevé, tandis que les risques du quadrant C ont une

forte probabilité d’occurrence mais un faible impact. Les risques situés dans le quadrant D causeront probablement le moins de préoccupation car ayant une faible probabilité et un faible impact; néanmoins, ce cadre ne remet pas nécessairement en cause l’importance à prendre en compte les risques situés dans le quadrant D (faible probabilité, faible impact). Le classement des risques situés dans les quadrants A, B, et C dépend du niveau de tolérance au risque et de l’importance potentielle qu’a un risque spécifique relativement à la communauté.

Figure 58 - Standardisation de la comparaison de la récurrence des damages pour la zone étudiée

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

97

La Figure 60 fournit un diagramme des pertes (pertes relatives aux infrastructures et occupation générale) vs. Période de retour pour chaque risque, et s’avère un moyen efficace d’évaluer les risques relatifs. La Figure 60 cartographie les risques pour lesquels récurrence et estimations des dommages/pertes ont été calculés dans cette évaluation des risques : tremblement de terre, hurricane, inondation, et inondation côtière. Elle fournit un cadre systématique à partir duquel comparer et classer les risques. Il est important de conserver à l’esprit qu’une comparaison ne correspond pas à un classement absolu des risques, mais a été développée afin d’aider à l’évaluation des résultats, afin d’assister les décideurs à établir les priorités en matière de mesures d’atténuation. La comparaison est aussi présentée sous forme de tableau, et se fonde sur les pertes annuelles pour chaque risque, calculées simplement comme le total des pertes totales prévues divisé par la période de retour moyenne, correspondent au montant de capital que les gouvernements locaux devront réserver pour couvrir les dommages le cas échéant. Indique une comparaison des pertes pour des risques différents basée sur les pertes cumulées pour une période de retour spécifique et les pertes annuelles. Par exemple, les risques de tremblement de terre et d’ouragan présentent les pertes les plus élevées. Inondations côtières et intérieures représentent comparativement des pertes plus faibles. Lorsque comparées en termes de perte par 1000 USD/par an, risques d’inondation côtière et ouragan se situent en tête, suivis par les risques de tremblement de terre et d’inondation à l’intérieur des terres.


Tableau 34 – Comparaison des risques pour la zone étudiée MRP (Années)

Risque Inondation Séisme Ouragan Inondation Côtière

7.12.2

100 2500 1700 100

Pertes totales (10 ^ 6 US$) 10.78 1694.47 815.81 93.47

Pertes (US$)/ an) 2.53 2.58 4.37 5.50

Interventions Générales de Réduction des Risques

En Haïti, la mesure de réduction des risques la plus urgente est l’accroissement des opportunités économiques et l’atténuation de la pauvreté, ainsi que l’amélioration des conditions de vie. Bien que l’augmentation des richesses ne soit pas une panacée, ce sont souvent les pauvres qui sont le moins à même de se relocaliser dans des zones à risque moindre. De même, ils sont les moins enclins à reconstruire ou réinvestir après un désastre. Cette section fournit quelques interventions de durabilité générales afin d’accroitre la résilience face aux désastres et réduire les pertes. Risque Sismique La section ci-dessous met l’accent sur quelques interventions de haut niveau, ainsi que sur des mesures d’atténuation, de même des recommandations visant à améliorer la caractérisation des risques de tremblement de terre devraient être considérées. Le fait que l’essentiel de la zone étudiée est constituée de sédiments alluviaux meubles profonds, avec un risque de tremblement de terre est élevé, la plus importante recommandation à fin d’atténuation des risques sismiques est le déve-

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loppement d’une meilleure compréhension du risque. Le développement d’une carte détaillée des risques sismiques ou de zonage, détaillant les accélérations maximales et permettant l’identification des districts à haut risque, sera essentiel pour l’identification de zones de risque spécifiques et la priorisation des activités de réduction des risques. Une autre recommandation est d’assurer que les nouvelles constructions sont conçues et construites en conformité avec les standards et codes internationaux (résidentiel, commercial, institutionnel et industriel). Toute construction devra garantir que les murs sont adéquatement renforcés, et que des raccordements, incluant les raccordements de toiture aux murs, entre murs, et à des fondations solides sont présents dans chaque nouvelle construction. Pour les projets de construction d’envergure et de développement des infrastructures, des évaluations de risque sismique spécifique à chaque site devront être effectuées afin d’identifier les contraintes géologiques pouvant peser sur la construction d’installations critiques ou d’infrastructures majeures. Ouragan Les ouragans tendent à ne pas être relies à un lieu spécifique, particulièrement pour une zone d’étude aussi petite que celle étudiée ici. Néanmoins, il existe des zones où le développement devrait être restreint dans une plus importante ou moindre mesure. Les zones de restriction doivent inclure des lieux situés en zone côtière, et versants de collines très escarpés. Une nouvelle fois, les standards en matière de conception et pratiques de construction ont la préséance. Il existe néanmoins certains aspects 98

de la conception propres au risque d’ouragan, incluant: • •

Orientation du bâtiment relativement à la topographie du site ; Garantir qu’existe des mesures de stabilisation intégrées à la conception et construction du bâtiment, particulièrement concernant les raccordements entre ses différentes parties; Enlèvement des déchets/débris sur les terrains inoccupés afin de réduire le nombre potentiel de projectiles, sécurisation du mobilier urbain, et enfouissement des lignes électriques ou de services publics, etc. représentent un ensemble de mesures simples permettant de réduire les dommages pendant les tempêtes ; et Réduction du nombre de coupes à blanc, du fait que la végétation stabilise les sols et les arbres, et fournit friction et stabilisation contre le vent.

Les constructions de qualité médiocre caractérisant l’essentiel de la zone étudiée sont à nouveau à associer à la faiblesse de l’économie haïtienne ainsi qu’à l’application limitée des codes de construction. Les codes de construction important peu s’ils ne sont pas applicables aux pratiques de construction locales, ne soutiennent pas de solutions d’ingénierie connues, et ne sont pas testés. Inondations Intérieures Le premier facteur de risque d'inondation doit être accordé à la construction d'un registre précis des informations de précipitation à l'intérieur et autour de la région d'étude. Le manque de données fiables


de précipitations a entravé la capacité de comprendre en détail les régimes hydrologiques locaux. Plusieurs options de durabilité pour réduire ou atténuer les risques associés aux dangers d'inondation intérieures comprennent: •

Le développement dans la zone inondable de risque élevé devrait être limité en particulier au sein du canal de dérivation identifié. Les terres à haut risque ne devraient pas être considérées pour le développement futur. Si le développement se produit dans les zones inondables à risques très élevés, il devrait y avoir des critères de planification et de développement détaillées qui assurent que la propriété est construite au-dessus du niveau d'inondation de bas. Dans les zones à haut risque où il y a développement existant (établissements formels et informels), la stabilisation des berges devrait être poursuivie pour aider à réduire les inondations et l'érosion de manière à aider à contenir le débordement des rivières aux cours d'eau. La re-végétation des berges est une considération importante pour le limon et le sol contraignants pour réduire l'érosion de l'eau causée par les inondations. Dans les zones où il y a les inondations urbaines en raison de flux terrestres, l'infrastructure de drainage doit être améliorée pour faciliter l'écoulement de l'eau loin des habitations et revenant vers les cours d'eau. Dans les zones rurales, une attention particulière doit être accordée au dragage des canaux d'irrigation et dans certains cas de surfaçage avec des bases concrètes afin d'augmenter le débit d'eau pour les terres agricoles et sur les terres agricoles.

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De loin la mesure la plus importante pour les inondations fluviales lors d'événements pluvieux intenses est la sensibilisation et l'éducation. Le développement de la sensibilisation du public et des campagnes d'éducation du public devraient être ciblés pour les groupes à haut risque pour accroître les connaissances des risques, améliorer la perception des risques et favoriser le comportement d'évitement des risques telles que l'évacuation.

Inondations Côtières Il existe plusieurs options de développement durable pour réduire ou atténuer les risques associés aux dangers d'inondation côtières. La possibilité de déplacer les colonies ou adapter les infrastructures existantes pour la protection est limitée par les ressources, mais l'expansion physique et la croissance des colonies ne l'est pas. Par conséquent, dans les zones côtières à danger élevé, l'expansion des colonies devrait être découragée et la construction d'infrastructures privées et publiques, y compris les routes, les sous-stations d'énergie, les égouts et les établissements de logement devraient être limitées. L'emplacement et la nature des infrastructures prévues devraient se fonder sur des cartes de prévisions d'inondation développées dans le cadre de cette étude. La protection et l'expansion des zones humides côtières et les estuaires est aussi une mesure importante qui devrait être considérée. Les zones humides qui sont liées à la côte et les estuaires servent de tampon naturel contre les tempêtes, l'élévation du niveau de la mer et l'action des vagues en particulier. Les caractéristiques naturelles aident à absorber de grands volumes d'eau avançant, et, par conséquent, ont un effet de dissipation de l'énergie

99

des vagues. Une réduction supplémentaire de la taille des zones humides et estuaires, consiste à actualiser leur importance que ces ressources naturelles jouent dans la réduction de l'impact des risques côtiers. L'absence d'un système d'eaux pluviales efficace pour évacuer des volumes élevés de l'eau a entravé des réponses significatives de développement aux inondations et aux risques côtiers d'inondation. L'infrastructure de drainage doit être améliorée pour soulager les inondations côtières provoquées par les tempêtes côtières ou les événements de fortes précipitations. Le risque d'inondation côtière devrait être intégré dans les programmes de prévention de gestion des catastrophes. Il est nécessaire de prendre en considération des réponses coordonnées pour l'évacuation des populations à haut risque, ce qui signifie des ressources axées vers la prévention plutôt que l'intervention et le rétablissement. D'autres réponses adaptatives peuvent inclure la prévention des impacts de danger en construisant des structures de protection renforcées. Sécheresse L'évaluation hydrologique a indiqué que la demande en eau va augmenter et le potentiel de l'eau va diminuer à cause de l'augmentation des pressions démographiques et du développement. Par conséquent, il sera primordial que les décideurs envisagent des mesures qui aideront à réduire l'impact des déficits en eau dans la zone d'étude, en particulier pendant les périodes sèches. En vue des exigences futures, une approche de gestion des bassins versants à l'atténuation des effets de la sécheresse devrait être poursuivie. La gestion


intégrée des bassins versants devrait être intégrée dans la planification du développement plus diversifié pour la région de manière à résoudre les problèmes liés à la dégradation des terres et les pratiques d'utilisation des terres non durables (c. déforestation). L'objectif d'une approche de planification de la gestion des bassins versants devrait être d'augmenter infiltration dans le sol de manière à augmenter le stock d'eau et de réduire l'impact des inondations. De nombreuses études ont montré que lorsque les zones de captage d'eau locales sont protégées, la vulnérabilité de l'agriculture locale est réduite. Ces approches permettront de rétablir les fonctions des zones de drainage naturel et d'augmenter l'approvisionnement en eau et avoir un impact supplémentaire dans la réduction des impacts des inondations dans les zones basses. Le reboisement est une composante essentielle de tout programme de conservation des bassins versants en Haïti. La plantation des terres forestières, même pour des fins de cultures arbustives (café) agroforesterie (teck), contribuera au développement des ressources en eau durables dans la zone d'étude. Le reboisement des zones de montagne devrait être poursuivi, avec une série de fossés de filtration et de murs naturels pour aider à réduire la perte de terres par l'érosion et aidera à développer un cycle hydrologique plus stable. Pour de telles approches, les incitations financières ou en nature pour impliquer les communautés devraient être explorées. La construction de réservoirs et la revitalisation des systèmes d'irrigation peuvent également être une autre option pour stabiliser l'approvisionnement en eau dans les communautés. Bien que la construction de réservoirs pour chaque communauté ne permette pas de restaurer la zone de ressource

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naturelle, ils peuvent être des mécanismes efficaces pour le stockage de l'eau de pluie qui peut être utilisée pendant les saisons sèches (Juin à Octobre). Ces investissements permettront d'améliorer l'accès à l'eau pour l'agriculture et les ménages ruraux. Si les réservoirs sont conçus correctement, ils peuvent être liés à de nouveaux systèmes ou intégrées dans des systèmes de distribution d'irrigation existants. Une attention particulière devrait être accordée à la revitalisation d'une série de canaux historiques que l'on trouve dans toute la zone d'étude. Enfin, plus d'éducation et de sensibilisation sont nécessaires pour accroître l'efficacité de l'utilisation de l'eau dans la région. À cet égard, l'appui institutionnel efficace (y compris l'assistance des bailleurs de fonds internationaux) sera primordial. Les projets, notamment l'assistance technique axée sur l'augmentation de l'utilisation efficace de l'eau, doivent prendre en considération les pratiques d'utilisation des terres locales et des méthodes de culture afin d'identifier les mesures locales d'adaptation qui ont une chance d'être mises en œuvre. Les donateurs internationaux peuvent jouer un rôle dans le financement de la recherche qui est nécessaire pour développer de telles approches au niveau local, ainsi que des institutions gouvernementales de fonds pour diffuser des informations sur les interventions innovatrices basées localement qui répondent à la sécheresse et au changement climatique. 7.12.3

Études des Cas de Réduction de Risques

Les recommandations et des projets spécifiques qui sont évalués dans cette section, ont été identifiés sur la base des observations de terrain, des discussions avec les parties prenantes et aussi de la garantie des

100

projets concrets et pratiques qui pourraient être mis en œuvre. Compte tenu de l'intensité et la fréquence des inondations (continentales et côtières), ces risques ont été prioritaires pour l'évaluation de la réduction des risques. Un modèle d'analyse de coût-bénéfice (CBA) a été utilisé pour évaluer les coûts et avantages probables de mesures d'atténuation identifiées, mettant l'accent sur les stratégies d'atténuation suivantes dans les zones à haut risque: • • • • •

La mise à niveau de l'infrastructure de drainage urbain; La mise en œuvre rurale d'infrastructure de drainage; La revitalisation du système de Canal historique pour atténuer les inondations; Le reboisement des hautes terres, et La protection de la mangrove dans le parc marin Trois Baies.

L'annexe 10 contient les détails des cinq stratégies explorées et la méthodologie appliquée, et les résultats sont résumés ci-dessous dans le Tableau 36. 7.12.4

Aménagement du Territoire pour Gérer les Risques Futurs

La section ci-dessus a élaboré des approches spécifiques pour réduire le risque par l'introduction et l'analyse des options de gestion spécifiques (structurelles et non structurelles). Cette section se penche sur les impacts potentiels de l'introduction de la planification de l'utilisation des terres comme une méthode pour réduire les risques à l'avenir. Une évaluation comparative des risques futurs a été entreprise considérant deux situations de manière à illustrer la façon dont les décisions concer-


nant l'utilisation des terres peuvent avoir un impact sur les pertes futures dans la zone d'étude. Les deux situations sont les suivantes: •

A: prend en considération les projets de développement ciblés et utilise une extrapolation linéaire de la croissance de la population et l'utilisation des terres pour projeter le développement et la croissance spatiaux sur sa trajectoire actuelle et suppose qu'il n'y a pas d'interventions qui sont mises en place pour limiter l'expansion urbaine et / ou l'autre détérioration de la base de ressources naturelles à l'intérieur et autour de la zone d'étude; et B : tous les projets de développement ciblés pour les zones d'étude sont accélérés, mais quand la croissance est contrôlée en prenant en considération les possibilités et les contraintes de durabilité selon les projections du présent rapport; et

En comparant les risques futurs pour une projection de la croissance sans prendre en compte les recommandations de planification de l'utilisation des terres (A) à un scénario de développement de croissance rapide qui prend en considération les recommandations de l'utilisation des terres de l'examen (B), l'impact de l'introduction de l'aménagement durable de l'utilisation des terres comme une mesure de réduction des risques est clairement démontré. Pour cette comparaison, un modèle de projection de risques a été utilisé, combinant trois composants différents pour comprendre les pertes futures potentielles pour chaque danger pour une période de temps prévue pour 2040: •

Risque- La relation d'intensité de danger / fréquence est supposé augmenter en raison

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du changement climatique. Afin de fournir une base cohérente à partir de laquelle on peut comparer les risques d'une période de retour de 100 ans qui est utilisé. Vulnérabilité— On prévoit que les caractéristiques générales de l'environnement bâti vont changer au fil du temps dû à l'introduction de meilleures pratiques de construction et les améliorations dans les matériaux de construction. Un multiplicateur de la vulnérabilité a été utilisé pour mettre à jour/modifier la performance du bâtiment du présent jusqu'en 2040. Le paramètre de vulnérabilité utilisé pour la situation A est basé sur l'hypothèse que les pressions de développement vont continuer sur la trajectoire actuelle et que les zones urbanisées vont augmenter de 7,45% et que les petites améliorations seront apportées à l'infrastructure existante. Alors que la situation B, suppose le même taux de croissance de la population, mais l'expansion urbaine sera limitée et augmentera de seulement de 2,6% à cause de l'augmentation des exigences de densité pour le développement futur. B considère également que le développement futur dans les zones à risque sera limité et / ou réduit. Les deux comportent des hypothèses que les pratiques de construction, en termes de matériaux et de fabrication, seront améliorées progressivement au fil du temps. Exposition— Les estimations de croissance de la population sont utilisées pour prédire l'exposition future (valeur des bâtiments et infrastructures) à travers la région de l'étude et ont utilisé une analyse de régression linéaire pour estimer la valeur accrue des actifs (c-a-dire, infrastructure des bâtiments, etc.). Par conséquent, le modèle suppose

101

que les valeurs d'exposition augmenteront proportionnellement à la croissance de la population et seront uniformes dans les différentes catégories d'utilisation des terres dans la région d'étude telles que définies dans les différents scénarios de développement. Le Tableau 35 fournit un point de référence pour les décideurs pour comprendre les implications de la mise en œuvre des recommandations de planification de l'utilisation des terres urbaines, qui intègre des mesures d'atténuation et introduit une utilisation judicieuse de la terre comme un moyen de réduire les conséquences négatives de la réduction des risques. Les estimations de pertes agrégées totales pour 2013 se sont élevées à 2.61B USD (soit une somme de l'ensemble des pertes pour chaque risque). Sous la situation A, les pertes globales pour chaque danger devraient augmenter substantiellement. Toutefois, si les recommandations de la planification et la durabilité de l'utilisation des terres en milieu urbain de cette étude sont incorporées, qui ont utilisé des cartes de dangers et des risques générés dans le cadre de cette étude afin de minimiser la croissance future dans les zones les plus vulnérables, le total des pertes potentielles prévues pour la plupart des risques est considérablement réduit à partir des estimations de pertes pour 2013 et représentent environ 44% des valeurs d'exposition totales prévues en 2040 (2.48B USD). Par conséquent, une quantité importante de pertes potentielles futures peut être évitée si les recommandations d'utilisation des terres sont mises en œuvre.


Tableau 35 – Pertes potentielles, 10^6USD Risque

2012 Perte Future Potentielle Globale

Situation A

Situation B

Perte Future Potentielle Globale

Perte comme % de la Valeur d’Exposition Globale

1694.47

2947.67

51.69%

1784.13

31.29%

Risque d’Inondation

10.97

14.86

0.26%

8.95

0.16%

Risque d’Ouragan

815.81

1023.62

17.95%

615.89

10.80%

Coastal Flooding

93.47

133.94

2.35%

80.79

1.42%

Risque Sismique

7.12.5

Résumé de la Réduction des Risques

Les informations décrites dans cette section doivent être utilisées pour informer les citoyens et les décideurs sur les dangers et les risques. Cette section fournit en particulier une base pour comprendre les impacts de danger et la priorisation des actions en établissant des interventions générales de durabilité qui devraient être considérés pour la construction de manière plus durable dans la zone d'étude. Ces analyses sont préliminaires et elles indiquent les options à prendre en avant pour une analyse plus détaillée. La protection de la mangrove dans le Parc Marin des Trois Baies, la mise à niveau des infrastructures de drainage urbain et le reboisement des hautes terres sont les trois interventions les plus prometteuses. La protection de la mangrove et de la reforestation de montagne, étant des mesures non structurelles, commenceront également à fournir des avantages pour l'environnement au sens large en termes de soutien de la protection environnementale, la recharge de l'aquifère et l'amélioration de la biodiversité, en plus de la protection de gestion des inondations et de danger. COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

Perte Future Potentielle Globale

Perte comme % de la Valeur d’Exposition Globale

La mise à niveau de drainage urbain et rural sera bénéfique immédiatement après la mise en oeuvre. Il est nécessaire de noter que tandis que la revitalisation du canal semble être un investissement à rendement faible en raison des zones de moindres bénéficiaires (colonies clairsemées et une faible exposition au risque), il ne fait pas obstacle à la conduite d'une telle analyse dans les zones avec des populations plus denses, ce qui peut produire des résultats différents. Considérant le rapport de satisfaction du coût des prestations des quatre principaux scénarios, ces options doivent être prises avant pour les études de planification possible et de préfaisabilité. Finalement l'analyse fournit une base pour examiner la façon dont les risques peuvent augmenter de manière significative si la croissance se poursuit d'une façon imprévue, et comment grâce aux scénarios de croissance intelligente, où les cartes de risques sont considérés et incorporés dans les modèles de croissance future, les pertes futures peuvent être considérablement réduits et les citoyens peuvent répondre aux objectifs suivants:

102

Fournir des informations aux planificateurs et examinateurs qui prennent les décisions d'utilisation des terres pour canaliser le développement des zones à risque faible et / ou le développement de phare proposés dans les zones à risque élevé. Recommander des sites viables pour les grands projets de développements et / ou des projets d'infrastructure, y compris les installations publiques et le développement résidentiel, commercial et industriel. Soutenir la conservation des ressources naturelles, et la désignation de zones critiques, des terres agricoles, ou des ressources historiques.

Pour éviter des pertes occasionnées par ces risques, il y a un besoin pour les nouvelles approches et les stratégies à mettre en place. La Stratégie internationale de prévention des catastrophes (SIPC -http: //www.unisdr.org) reconnaît et souligne l'importance de comprendre les modèles de risque locaux, l'élaboration de stratégies pour décentraliser les responsabilités au niveau infranational ou locales concernées, et les supports et l'intégration de la réduction du risque, le cas échéant, dans les politiques de développement et de planification.


Tableau 36 – Résumé des mesures d'atténuation des risques

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

103


8. CONCLUSIONS ET RECOMMENDATIONS: UN SCENARIO DE CROISSANCE INTELLIGENTE 8.1

Objectif de l’Étude

Cette étude vise à répondre à la question complexe de savoir où et comment devrait se produire le développement dans le NDC d'Haïti, avec un accent particulier sur la façon dont les établissements humains devraient se produire à la lumière des différentes dynamiques et des forces qui façonneront la croissance de la population et la migration dans la région. Cette étude ESCI a cherché à aborder la question sous différents angles qui comprenaient les éléments suivants: •

Comprendre le contexte à partir des points de vue physiques, socio spatiaux et socioéconomiques.

Analyser les efforts récents en matière de planification qui ont été essentiels dans le traçage des orientations en ce qui concerne la zone; contraster, comparer et se baser sur leurs conclusions.

Mener une analyse complémentaire et des projections de population supplémentaires en ce qui concerne la demande résidentielle. Ceci a été entrepris pour un scénario lent et rapide de croissance projeté pour 2040, sur la base des tendances qui se développeraient suite à l’implémentation des projets de développement planifiés.

pace, déterminer, via des outils de modélisation géo-spatiale : - Les espaces d’urbanisation préférentiels ; - Les espaces agricoles à maintenir ; - Les espaces naturels à préserver (biodiversité, qualité de la végétation) - D’autres décisions de plans d’utilisation des sols de nature similaire à celles mentionnées ci-dessus.

En prenant en compte de façon équilibrée les potentiels et vulnérabilités de chaque es-

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Comprendre et définir les classes «préventives» de zonage qui devraient être considérés dans le parc national Trois Baies.

Chercher à définir la «géographie» de ce qui pourrait être appelé «occupation humaine pour un avenir durable» de la région. Elle a été évaluée par la compréhension des modèles existants, la construction d'efforts, les niveaux de densité urbaine qui pourraient vraisemblablement être poursuivis dans les différents cantons de la région, et surtout, l'essai de ces paramètres dans chacun des cantons afin de déterminer comment ils pourraient fonctionner en termes de leur capacité à répondre aux demandes de terre prévus. Dans les cas où les zones d'expansion seraient nécessaires pour les cantons, l'exercice comprenait le fait de retrouver leur trace en conformité avec les résultats de la modélisation. •

Tenter de définir les domaines dans lesquels de nouveaux espaces de peuplement devraient être poursuivis, en raison de l'impact significatif qu'a le PIC dans la région, les activités économiques accrues associées à l'Université de Limonade, les grandes plantations qui apparaissent dans

104

la région et la nécessité de fournir des alternatives pour les cantons côtiers.

8.2

Scenario de Développent Intelligent

L’ensemble de ces résultats est schématise dans la figure 61, qui présente des recommandations pour le scénario de développement intelligent du Couloir de Développement du Nord. En termes de peuplement humain, comme illustré dans celui-ci, le scénario est celui dans lequel l'empreinte urbaine des principales communes représente de 5 à 100 hectares d'extension dans les zones identifiées comme étant les plus appropriées pour l'urbanisation. Dans ce scénario, les empreintes urbaines de Bord de Mer de Limonade, Caracol, et Jacquezy, sont conservées avec leurs dimensions actuelles en réponse à l'intention du Parc national Trois Baies de limiter et si possible réduire l'empreinte urbaine à l'intérieur de son territoire. Dans les trois cas, un programme de redensification basé sur une architecture de pilotis (qui est également appliquée sur les zones d'inondation sans ou à faible risque à Caracol et Bord de Mer de Limonade) est également proposé afin d'établir une culture d'édification qui est plus résiliente. Dans ce scénario, dans lequel il est supposé que le gouvernement d'Haïti sera en mesure de contrôler l'expansion de Caracol et le Bord de Mer de Limonade, et a acquis les ressources pour mener à bien un processus de réinstallation socio-économique, équitable et créatif progressif intégré, deux nouvelles zones sont identifiées pour le développement de nouveaux centres urbains/villes nouvelles. L'un d'eux est dans les zones Champin et Jésus, et l'autre à l'Université de Limonade - zone EKAM. Ces villes nouvelles sont bien conçues, avec une variété


de solutions de logements de moyenne à haute densité, liées entre elles et avec les communes dans le domaine grâce à un système de pistes cyclables et de chemins.

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105


Bord de Mer de Limonade

Caracol

Jacquezy

Phaeton

Limonade

Paulette

Terrier Rouge Trou-du-Nord

Figure 59 - Scénario de Développement Intelligent pour le Corridor de Développement du Nord d’Haïti Source de la carte: De couches d’informations géographiques par AIA (2012), CIAT (2012), CNGIS (c.2012), IADB (c.2013), NATHAT (2010), USAID-OFDA (c.2012), OSM (2013), OCHA (c.2010), PDNA (2010) and DTM (2013). Géo-référencement, la numérisation de télédétection à partir de l'imagerie par satellite en 1986, 2010 and 2013

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106


A l'intérieur du parc national Trois Baies, les zones de mangrove sont si cruciales pour la survie de ce point chaud des Caraïbes bio diversifié sont en bonne santé et ne souffrent pas les pressions posées par ceux qui cherchent leur vie dans leur exploitation du charbon de bois. Ceci est en partie grâce à l'émergence de sources alternatives. Par conséquent, les vasières à côté des mangroves sont conservées, qui sont suivies par une forêt avec une protection continue.

8.3

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trouver qu'il y a un marché actif et significativement grand de matériaux de construction (même si certains d'entre eux sont produits ou extrait avec des conséquences négatives sur l'environnement) ainsi qu'un bon éventail d'ingénierie et de construction avec une bonne capacité de construire des urbanisations complètes. Si ces facteurs sont mis en jeu dans un contexte de l'esprit d'entreprise transparents et privés tels que celui évoqué dans le point précédent, il ne serait pas nécessaire pour les organisations gouvernementales ou d'aides de fournir directement des solutions de logement, au moins pour le milieu inférieur et les niveaux de revenu supérieurs. Les limitations pour un logement plus varié et un paramètre diversifié socialement semblent être le d'infrastructures et de services sociaux qui pourraient conduire les familles et les individus à se fonder dans un contexte donné. Par conséquent, les efforts pour la construction de grands ensembles de logements pourraient être mis à une utilisation plus efficace et durable en améliorant l'infrastructure et des services sociaux dans les villes et cantons, ainsi que la création de deux nouvelles zones prêtes de services d'infrastructure et sociaux autour de l'Université de Limonade et autour de la PIC.

Pour une bonne mise en œuvre du scénario de développement durable proposé, il y a une série de questions fondamentales qui devront être abordées de façon proactive par les organisations gouvernementales d'aide concernées et les intervenants économiques importants de la région: •

Les éléments décrits ci-dessus réussissent à coexister de façon équilibrée. Le système des zones d'agriculture durable, du patrimoine culturel et de tourisme durable auront une plus grande opportunité offrant de meilleures alternatives nouvelles, florissantes pour les colons autochtones et les paysans. Cela inclut les plantations de sisal renouvelées, massives qui ont donné plus de matière de choix pour les industries de la PIC, ainsi que les plantations de bananes. En dehors du parc, les terres agricoles dont la vocation est de cette activité, ainsi que celles qui ont été traditionnellement utilisées en tant que telles continuent de le faire, sans habitats dispersés supplémentaires figurant sur ce royaume grâce aux efforts et attractions créés par les nouveaux établissements intégrés prévus dans les zones de PIC et de l'Université. Dans les trois domaines, la côte et le parc, la vallée, et les zones montagneuses sont tous des éléments qui sont protégés et qui nécessitent cela en raison de leur valeur environnementale ou écologique. Par conséquent, l'eau douce coulera des pics, par les voies naturelles, avant d'atteindre la zone de biodiversité merveilleuse que les mangroves constituent.

Les Défis à Relever

Aborder le système des droits de propriété foncière dans le sens de la création d'un cadastre formalisant les limites des parcelles, l'utilisation des terres, les informations du propriétaire, la valeur imposable, et des éléments similaires qui sont essentiels pour les planificateurs et les décideurs afin de comprendre correctement la situation. Cet élément est également fondamental pour la création d'marché la terre et de l'immobilier visible, transparent et efficace; ce qui serait un facteur clé d'un ordre territorial «meilleure» ou plus «durable», ce qui est un contributeur majeur pour sauver les peuples et les familles de la pauvreté. Un cadastre apporterait également de la clarté concernant les terres appartenant au domaine public, ce qui jouerait un rôle clé dans la définition des zones qui seraient moins coûteuses pour la société dans son ensemble pour planifier et programmer des interventions telles que la «nouvelle ville» qui a été discutée pour cette région. Enfin, le cadastre doit être mis en œuvre dans des conditions égales pour les deux zones rurales et urbaines. Concentrer le travail gouvernemental et de l'aide sur les infrastructures, les services sociaux et les opérations productives tels que la PIC. Une découverte importante était de

107

Les efforts des nombreuses organisations humanitaires et la DIB pourraient être mis en place pour la création d'un cadre durable dans la région. Au lieu de diviser les actions des différentes organisations par secteur et dans cet environnement local, un plan concerté agissant sur les cantons existants et les futurs domaines de développement intégré


tels que ceux proposés dans cette étude, donnerait de bien meilleurs résultats. •

Cette étude a démontré les possibilités et les capacités inutilisées que les villes et les communes existantes doivent accommoder la croissance avec ses exigences. Par conséquent, il devrait y avoir un mouvement proactif pour intervenir dans ces lieux, non seulement à travers le processus de régularisation des terres et la formalisation discuté ci-dessus, mais aussi sur les différents mécanismes qui sont nécessaires pour débloquer les marchés fonciers et immobiliers urbains. Développer un ou deux paramètres intégrés prévus dans le voisinage de la PIC et l'Université de Limonade est essentiel pour réduire les pressions sur les cantons côtiers, à cause de la proximité avec les possibilités d'emploi et les services que ces installations créent, ce qui pourrait dissuader la recherche de ces cantons comme des lieux pour vivre, voire induire la migration de leur part. Il est important de fonder ces paramètres prévus sur l'analyse de l'aptitude des terres présentée dans ce rapport pour protéger et améliorer les ressources environnementales. La viabilité à long terme de cette région dépend aussi de la recherche de routes alternatives reliant Cap Haïtien, Ouanaminthe et la République dominicaine. Ce scénario montre le chemin que l'un de ces itinéraires pourrait prendre, dans lequel plus d'un avantage serait courus: impact réduit sur les terres écologiques ou de production agricole, un meil-

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

leur accès aux marchés par les communautés de montagne, et l'utilisation moindre des zones exposées aux inondations, ouragan et d'autres dangers le long de la côte. •

Les déclarations et les propositions en ce qui concerne la capacité des cantons existants à recevoir et accueillir une population future sont fondées sur les données officielles et les formules de l'IHSI. Pendant le processus, plusieurs intervenants ont discuté des possibilités futures comme une diminution de la taille des ménages, ce qui peut à son tour donner un plus grand nombre de ménages et une plus grande demande de logements que celui qui est supposé dans cette étude. Cela affecterait les résultats ou projections en termes de la capacité des cantons existants.

Les niveaux de densité que l'étude sur la croissance de l'ESCI envisage dans cette étude comme base pour le calcul la demande de terres.

En réponse à des questions importantes soulevées dans les deux points précédents, les éléments suivants doivent être considérés: o

o

Les seules données de la population avec une analyse et des projections rigoureuses qui sont disponibles sont ceux appartenant à l'IHSI. Par conséquent, l'adoption ou la fondation de l'étude sur d'autres données ne pourrait pas être prise en charge. Les critères utilisés pour calculer la capacité des cantons existant pour accueillir la future demande de logements était très conservateurs,(i) ils 108

o

intègrent l'hypothèse que toutes les terres qui sont disponibles dans les milieux urbains seraient divisées en une série d'usages (loisirs, espace résidentiel et commercial institutionnel, espace ouvert au public, forêt) qui, dans le processus de conception de plans de zones spécifiques, pourraient être organisées de différentes manières afin de privilégier une utilisation des terres sur le reste - sans affecter le mélange global; et (ii), elles établissent les dimensions des polygones d'expansion qui sont proposées sur la base des besoins quantitatifs de la population attendue à la fin de la période d'étude, sous une densité supposée. Mais ces zones sont tirées des plus grands stocks de terres entourant chaque canton qui tombe sous les mêmes critères de "approprié pour le développement" tel que défini par le processus de modélisation. Par conséquent, si de plus grandes surfaces seront nécessaires pour l'expansion parce que les terres urbanisées ont atteint la saturation, celles-ci pourraient être tirées d'un stock de terres avec les mêmes niveaux d'aptitude. Compte tenu de l'argument précédent, la question d'une demande différente pour le logement serait en effet l'exercice des pressions différentes que celles évaluées dans cette étude. Cependant, les pressions seraient davantage liées à la question de «quand» les cantons atteindraient la saturation et exigeraient l'expansion


o

de leur milieu urbanisé, plutôt que de la question de «où» devrait être allouée la demande future. Il est convenu que les densités variables pourraient modifier sensiblement l'image, et à cette fin l'étude de la croissance que l'ESCI a adopté, un point moyen raisonnable entre des densités élevées telles que celles considérées dans l'étude de l'AIA (qui pourrait atteindre plus de 350 logements par hectare net de terre) et les paramètres de faible densité existants de 50 - 60 unités de logements par hectare net que le processus du développement urbain vernaculaire produit présentement. En outre, il est clair que, dans un marché de la terre et de l'immobilier auquel des organismes plus privés ont participé, par opposition à des organismes publics ou des donateurs, des densités d'environ deux fois la mesure vernaculaire pourraient être facilement accessible.

Un défi qui reste en suspens et pourrait modifier le scénario durable développé dans cette étude est la question de la disponibilité de l'eau pour soutenir l'urbanisation. Mais, encore une fois, une éventuelle pénurie d'eau semble poser plus de difficultés pour la mise en œuvre du développement du logement lointain ou isolé par rapport à des zones déjà urbanisées. Ceci est parce que le transport de l'eau et / ou les coûts d'installation serait beaucoup plus important dans les régions éloignées ou isolées. Par conséquent, il est nécessaire et urgent d'élaborer une étud principale de l'eau potable afin de

COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

déterminer la capacité de fournir la ressource à la population future et desservie. •

Dans cette région, comme dans toute autre, l'urbanisation se produit à travers une combinaison de densification des milieux urbains et la transformation des terres rurales ou rustiques dans la périphérie. Alors que dans de nombreux cas, cette dernière semble se produire en raison des processus informels qui semblent être le résultat de la mauvaise gouvernance. Ce qui est évident dans ce cas est que les organisations «formelles», donatrices ou promues par l'état contribuent au phénomène. Il est fortement recommandé que le processus de collaboration et de coopération soit mis en œuvre entre toutes les organisations pour développer des paramètres intégrés aux établissements humains sur les zones proches déjà développées.

Malgré cela, l'étude de la croissance de l'ESCI recommande également, comme indiqué précédemment, de se concentrant sur la création de deux nouveaux établissements humains prévus intégrés. Un sur les alentours de la PIC et l'autre sur l'environnement de l'Université de Limonade. En collaboration avec les cantons de Limonade, Trou du Nord, et de Terrier Rouge principalement, ceux-ci pourraient créer un système ou un réseau ou une boucle de cantons qui pourrait limiter les établissements informels, irréguliers figurant dans la région.

109


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COULOIR DE DÉVELOPPEMENT DU NORD, HAITI

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110

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ANNEXE 1: Cartes Individuelles SIG pour le Systeme Ecologique

NORTHERN DEVELOPMENT CORRIDOR, HAITI

Annexe


Figure A1 – Topography of the NDC

Map source: From geographic information layers by AIA (2012), CIAT (2012), CNGIS (c.2012), IADB (c.2013), NATHAT (2010), USAID-OFDA (c.2012), OSM (2013), OCHA (c.2010), PDNA (2010) and DTM (2013). Georeferencing, digitizing and remote sensing analysis from satellite imagery 1986, 2010 and 2013.


Figure A2 – NCD Hydric System: Superficial water

Map source: From geographic information layers by AIA (2012), CIAT (2012), CNGIS (c.2012), IADB (c.2013), NATHAT (2010), USAID-OFDA (c.2012), OSM (2013), OCHA (c.2010), PDNA (2010) and DTM (2013). Georeferencing, digitizing and remote sensing analysis from satellite imagery 1986, 2010 and 2013.


Figure A3 – NCD Hydric System: Watersheds

Map source: From geographic information layers by AIA (2012), CIAT (2012), CNGIS (c.2012), IADB (c.2013), NATHAT (2010), USAID-OFDA (c.2012), OSM (2013), OCHA (c.2010), PDNA (2010) and DTM (2013). Georeferencing, digitizing and remote sensing analysis from satellite imagery 1986, 2010 and 2013.


Figure A4 – NCD Hydric System: Superficial and underground water

Map source: ERM (2014) from geographic information layers by AIA (2012), CIAT (2012), CNGIS (c.2012), IADB (c.2013), NATHAT (2010), USAID-OFDA (c.2012), OSM (2013), OCHA (c.2010), PDNA (2010) and DTM (2013). Georeferencing, digitizing and remote sensing analysis from satellite imagery 1986, 2010 and 2013.


Figure A5 – NCD Strategic Ecosystems

Map source: From geographic information layers by AIA (2012), CIAT (2012), CNGIS (c.2012), IADB (c.2013), NATHAT (2010), USAID-OFDA (c.2012), OSM (2013), OCHA (c.2010), PDNA (2010) and DTM (2013). Georeferencing, digitizing and remote sensing analysis from satellite imagery 1986, 2010 and 2013.


Figure A6 – NDVI: Normalized difference vegetation index

Map source: From geographic information layers by AIA (2012), CIAT (2012), CNGIS (c.2012), FAO(c.2012), IADB (c.2013), NATHAT (2010), USAID-OFDA (c.2012), OSM (2013), OCHA (c.2010), PDNA (2010) and DTM (2013). Georeferencing, digitizing and remote sensing analysis from satellite imagery 1986, 2010 and 2013.


Figure A7 - Parc Marin des Trois Baies and Main Ecological Structure

Legend: From geographic information layers by AIA (2012), CIAT (2012), CNGIS (c.2012), IADB (c.2013), NATHAT (2010), USAID-OFDA (c.2012), OSM (2013), OCHA (c.2010), PDNA (2010) and DTM (2013). Georeferencing, digitizing and remote sensing analysis from satellite imagery 1986, 2010 and 2013.


Figure A8 – Agrological Quality of Soils Classification

Map source: From geographic information layers by AIA (2012), CIAT (2012), CNGIS (c.2012), IADB (c.2013), NATHAT (2010), USAID-OFDA (c.2012), OSM (2013), OCHA (c.2010), PDNA (2010) and DTM (2013). Georeferencing, digitizing and remote sensing analysis from satellite imagery 1986, 2010 and 2013.


ANNEXE 2: Plans individuels SIG pour le dĂŠveloppement urbain et de l'Infrastructure

NORTHERN DEVELOPMENT CORRIDOR, HAITI

Annexe


Figure B1 – Concession Minière


Figure B2 – Hiérarchie du Réseau Routier

Source de la carte: Variables générées par les couches d’informations géographiques de l’AIA (2012), du CIAT (2012), du CNGIS (c.2012), de l’IADB (c.2013), de la NATHAT (2010), de l’USAID-OFDA (c.2012), l’OSM (2013), de l’OCHA (c.2010), du PDNA (2010) et du DTM (2013). Géo-référencement, numérisation et analyse par télédétection à partir d’images satellites de 1986, 2010 and 2013.


Figure B3 – Système de Traitement des Déchets et des Eaux Usées

Source de la carte: Variables générées par les couches d’informations géographiques de l’AIA (2012), du CIAT (2012), du CNGIS (c.2012), de l’IADB (c.2013), de la NATHAT (2010), de l’USAID-OFDA (c.2012), l’OSM (2013), de l’OCHA (c.2010), du PDNA (2010) et du DTM (2013). Géo-référencement, numérisation et analyse par télédétection à partir d’images satellites de 1986, 2010 and 2013.


Figure B4 – Système du Traitement des Déchets et des Eaux Usées

Source de la carte: Variables générées par les couches d’informations géographiques de l’AIA (2012), du CIAT (2012), du CNGIS (c.2012), de l’ IADB (c.2013), de la NATHAT (2010), de l’USAID-OFDA (c.2012), de l’OSM (2013), de l’OCHA (c.2010), du PDNA (2010) et du DTM (2013). Géo-référencement, numérisation et analyse par télédétection à partir d’images satellites de 1986, 2010 et 2013.


Figure B5 – Système de Traitement des Eaux Usées

Source de la carte: Variables générées par les couches d’informations géographiques de l’AIA (2012), du CIAT (2012), du CNGIS (c.2012), de l’ IADB (c.2013), de la NATHAT (2010), de l’USAID-OFDA (c.2012), de l’OSM (2013), de l’OCHA (c.2010), du PDNA (2010) et du DTM (2013). Géo-référencement, numérisation et analyse par télédétection à partir d’images satellites de 1986, 2010 et 2013.


Figure B6 – Infrastructures Sanitaires

Source de la carte: Variables générées par les couches d’informations géographiques de l’AIA (2012), du CIAT (2012), du CNGIS (c.2012), de l’ IADB (c.2013), de la NATHAT (2010), de l’USAID-OFDA (c.2012), de l’OSM (2013), de l’OCHA (c.2010), du PDNA (2010) et du DTM (2013). Géo-référencement, numérisation et analyse par télédétection à partir d’images satellites de 1986, 2010 et 2013.


Figure B7 – Infrastructures Sanitaires, mosaïque de zones urbaines

Source de la carte: Variables générées par les couches d’informations géographiques de l’ AIA (2012), du CIAT (2012), du CNGIS (c.2012), de l’ IADB (c.2013), de la NATHAT (2010), de l’USAID-OFDA (c.2012), de l’OSM (2013), de l’ OCHA (c.2010), du PDNA (2010) et du DTM (2013). Géo-référencement, numérisation et analyse par télédétection à partir d’images satellites de 1986, 2010 et 2013.


Figure B8 – Etablissements Scolaires

Source de la carte: Variables générées par les couches d’informations géographiques de l’ AIA (2012), du CIAT (2012), du CNGIS (c.2012), de l’ IADB (c.2013), de la NATHAT (2010), de l’USAID-OFDA (c.2012), de l’OSM (2013), de l’ OCHA (c.2010), du PDNA (2010) et du DTM (2013). Géo-référencement, numérisation et analyse par télédétection à partir d’images satellites de 1986, 2010 et 2013.


Figure B9 – Etablissements Scolaires, mosaïque de zones urbaines

Source de la carte: Variables générées par les couches d’informations géographiques de l’ AIA (2012), du CIAT (2012), du CNGIS (c.2012), de l’ IADB (c.2013), de la NATHAT (2010), de l’USAID-OFDA (c.2012), de l’OSM (2013), de l’ OCHA (c.2010), du PDNA (2010) et du DTM (2013). Géo-référencement, numérisation et analyse par télédétection à partir d’images satellites de 1986, 2010 et 2013.


Figure B10 – Projets de développement économique qui ont été identifiés dans le Nord et le Nord-est d’Haïti

Nota Bene: Il convient de noter, cependant, que ce critère sur lequel nous nous basons ne signifie pas qu’au delà des communes de Terrier Rouge, de Fort Liberté et Ouanaminthe, il n’y a aucune activité économique d’importance, spécialement le long de la RN6. Cela signifie qu’il est probable que les changements de terrains et de règlements qui pourraient survenir, réagiront vraisemblablement à des facteurs autres que ceux associés au développement du Parc Industriel de Caracol. Ce qui les exclut du cadre de notre étude.


ANNEXE 3: Études climatologiques de l'Université de West Indies

NORTHERN DEVELOPMENT CORRIDOR, HAITI

Annexe


Les changements prévus dans les 5 variables atmosphériques pour les mailles de la grille sélectionnées sur Haïti de la PRECIS RCM Préparé par Groupe d’Etudes Climatiques, Mona L’Université des Antilles

Février 2014


1. Au Sujet du Model PRECIS a été développé par le centre Hadley (UK) afin d'aider à générer des informations à haute résolution sur le changement climatique pour autant de régions du monde que possible. PRECIS est mis gratuitement à la disposition des groupes de pays en voie de développement afin qu'ils puissent développer des scénarios de changement climatique dans des centres nationaux d'excellence, en renforçant simultanément la capacité et appuyant sur l'expertise locale climatologique. http://www.metoffice.gov.uk/precis/intro. PRECIS est un model de point de grille des équations primitives hydrostatique. Il contient 19 niveaux dans la verticale et a une résolution horizontale de 0,44 ° x0.44 ° (~ 50 km) et de 0,22 ° x0.22 ° (~ 25 km). Limite initiale et latérale forçant sont prises à partir de réanalyse ou de sorties de Modèles de Circulation Générale (GCM). Les températures de surface de la mer (TSM) et les conditions de la surface des fractions des glaces de mer sont d'une combinaison de données mensuelles HadISST1 et des données observées hebdomadaires NCEP. Les valeurs observées des gaz à effet de serre sont également introduites dans le modèle. PRECIS utilise une technique de relaxation dans une zone tampon de quatre points à chaque niveau vertical. Flux dynamique, le cycle du soufre atmosphérique, nuages et précipitations, processus radiatifs, la surface de la terre et le sol en profondeur sont également décrits dans le modèle. Une description complète de la physique du modèle se trouve dans Jones et al. (2004). Validation du modèle PRECIS pour les Caraïbes est offerte dans un certain nombre de documents, y compris Campbell et al. (2011) et Taylor et al. (2013). Campbell et al. (2011) ‘comparé aux schémas modélisés de PRECIS de température et de précipitation avec des ensembles de données de ré-analyse et les observations disponibles. Ils ont montré les climatologies moyennes des Caraïbes pour être généralement capturés par le modèle, avec la synchronisation relative des températures et des précipitations maxima et minima étant reproduits. Cela comprenait la reproduction de modèle du minimum de précipitations en plein 'été dans les Caraïbes, ce qui est une caractéristique importante de la plupart des grandes îles des Caraïbes. Cependant, il y avait aussi une sous-estimation générale des quantités de précipitations dans le bassin principal des Caraïbes pendant la saison humide et une simulation en utilisant des températures qui étaient trop chaud sur les îles des Caraïbes, mais trop froid dans l'Amérique Centrale et le nord de l'Amérique du Sud’ (Taylor et al. 2013).

2


2. A Propos des Expériences Physiques Perturbées (PPEs) La première série de résultats présentés sont des ensembles de physique perturbés (PPE). PPEs sont conçues en faisant varier les paramètres incertains dans la représentation du modèle de processus physiques et dynamiques importantes. PPEs sont utilisées pour capturer certaines sources importantes d'incertitude de la modélisation en exécutant chaque membre utilisant forçages climatiques identiques. Il offre une alternative à l'utilisation GCMs développés à différents centres de modélisation à travers le monde (par exemple, un ensemble multi-modèle, MME), comme ceux de la CMIP3 (modèle couplé de Projet inter-comparaison 3). La PPE du Centre Hadley comprend 17 membres qui sont formulés pour systématiquement échantillonner les incertitudes des paramètres dans le scénario d'émissions A1B - cela est appelé l’ensemble QUMP (Quantification des incertitudes dans les projections du modèle). L'ensemble de QUMP a été conçu pour une utilisation dans les propres projections climatiques du Royaume-Uni et est décrite en détail dans le rapport UKCP disponible en ligne au http://ukclimateprojections.defra.gov.uk/content/view/944/500/. Globalement, et pour de nombreuses régions et variables, la gamme de contrats à terme climatiques prévus par la QUMP PPE est équivalente ou supérieure à ceux basés sur le CMIP3 MME. Le PPE systématiquement échantillonner les incertitudes des paramètres, en explorant un plus large éventail de variation possible dans la formulation d'un modèle unique, conduisant à un plus large éventail de résultats futurs du climat physiquement plausibles que la MME. Il est important de se rappeler que la PPE (même pour MME) ne tient pas compte de toutes les sources d'incertitude du modèle. Les 6 expériences de QUMP suivants ont été évaluées: Q0, Q3, Q4, Q10, Q11, et Q14. Tous ont été exécutés à 25 km et de 1960 à 2100. Pour chaque expérience, l'écart d'une future décennie, par exemple les années 2020, les années 2030, les années 2040, à partir des expériences de base (1960-1990) ont été déterminés. Cela a donné un ensemble de 6 changements futurs pour chaque décennie. Les résultats d'ensemble sont résumés et présentés dans les tableaux ci-dessous pour les années 2040 (comme demandé). 2.1.

Les Mailles de la Grille

Le modèle des mailles de grille sur Haïti sont comme indiqué sur la figure 1 ci-dessous. Les projections pour les mailles de grille 46, 47, 53, 54, 60 et 61 sont fournies sur demande.

3


Figure 1: PRECIS 25 km modèle de mailles de grille sur Haïti.

Tableau 1: Coordonnées pour chaque maille de la grille.

Maille de Grille # 61 60 54 53 47 46

2.2.

Longitude 71.75 W 71.75 W 72 W 72 W 72.25 W 72.25 W

Latitude 19.5 N 19.75 N 19.5 N 19.75 N 19.5 N 19.75 N

À Propos des Données

Données de changement futurs sont prévues pour cinq variables. Pour quatre des cinq variables les données sont fournies comme changement absolu. Ces variables sont: température minimale (°C), la température maximale (°C), la température moyenne (°C) et la vitesse du vent à 10 m (m/s). Variation en pourcentage est fournie pour la précipitation. Les données sont en moyenne pour plus que des saisons de trois mois: Novembre-Janvier (NDJ), Février-avril (FMA), de mai à juillet (MJJ) et Août-Octobre (ASO), plus ou moins conformes à la saison sèche et saison pluvieuse des Caraïbes (Taylor et al. 2002). La variation annuelle moyenne est également donnée. Le 4


changement pour chaque variable et pour chaque période est calculé pour les années 2040 pour chaque membre de l'ensemble. Les valeurs minimales, maximales et moyennes des 6 membres de l’ensemble sont fournies.

5


2.2.1. Données par Variables

Tableau 2: Changement absolu projeté en température minimale (°C) pour les années 2040 par rapport à la ligne de base 1960-1990. Les données présentées pour la valeur minimale, maximale, et moyenne d'un ensemble de six membres. Les valeurs sont de 25 km des mailles de la grille représentées sur la Figure 1.

Changement dans la Température Minimale (°C) MAILLE DE GRILLE MIN NDJ MOY MAX MIN FMA MOY MAX MIN MJJ MOY MAX MIN ASO MOY MAX MIN ANN MOY MAX

61 1.17 1.79 2.08 1.38 1.81 2.08 1.42 2.00 2.40 1.13 1.94 2.50 1.48 1.88 2.21

60 1.08 1.79 2.07 1.38 1.81 2.03 1.46 1.94 2.34 1.04 1.92 2.48 1.43 1.87 2.20

54 1.21 1.83 2.16 1.41 1.82 2.11 1.43 1.99 2.42 1.07 1.95 2.54 1.47 1.89 2.22

53 0.84 1.62 2.04 1.24 1.63 2.01 1.29 1.73 1.94 0.95 1.72 2.50 1.22 1.67 1.98

47 1.20 1.80 2.09 1.44 1.80 2.05 1.43 1.95 2.38 1.06 1.91 2.48 1.45 1.87 2.17

46 0.98 1.85 2.58 1.45 1.94 2.72 1.42 2.06 3.37 0.95 2.02 2.54 1.37 1.97 3.02

6


Tableau 3: Changement absolu projeté en température maximale (°C) pour les années 2040 par rapport à la ligne de base 1960-1990. Les données présentées pour la valeur minimale, maximale, et moyenne d'un ensemble de six membres. Les valeurs sont de 25 km des mailles de la grille représentées sur la Figure 1. Changement dans la Température Maximale (°C) MAILLE DE GRILLE MIN NDJ MOY MAX MIN FMA MOY MAX MIN MJJ MOY MAX MIN ASO MOY MAX MIN ANN MOY MAX

61 1.22 1.62 2.01 0.86 1.51 2.16 1.43 1.90 2.29 0.09 1.84 2.63 1.33 1.72 2.01

60 1.09 1.55 1.88 0.93 1.49 2.05 1.36 1.72 2.04 0.05 1.62 2.28 1.20 1.59 1.88

54 1.23 1.62 1.97 0.95 1.51 2.14 1.45 1.89 2.29 0.17 1.86 2.61 1.30 1.72 2.00

53 0.76 1.41 1.87 1.05 1.45 2.01 1.23 1.54 1.86 0.56 1.51 1.99 1.04 1.48 1.83

47 1.22 1.59 1.93 1.04 1.52 2.09 1.46 1.86 2.24 0.17 1.83 2.57 1.28 1.70 1.94

46 1.07 1.76 3.13 1.01 1.78 2.99 1.35 2.11 4.52 0.08 2.07 4.71 1.17 1.93 3.84

7


Tableau 4: Changement absolu projeté en température moyenne (°C) pour les années 2040 par rapport à la ligne de base 1960-1990. Les données présentées pour la valeur minimale, maximale, et moyenne d'un ensemble de six membres. Les valeurs sont de 25 km des mailles de la grille représentées sur la Figure 1.

Changement dans la Température Moyenne (°C) MAILLE DE GRILLE MIN NDJ MOY MAX MIN FMA MOY MAX MIN MJJ MOY MAX MIN ASO MOY MAX MIN ANN MOY MAX

61 1.30 1.69 2.01 1.06 1.54 2.06 0.72 1.65 2.21 1.09 1.89 2.46 1.13 1.69 1.99

60 0.19 1.48 1.94 0.54 1.39 1.96 -1.32 1.25 2.09 -0.07 1.60 2.28 -0.16 1.43 1.92

54 1.49 1.73 2.02 1.12 1.57 2.06 1.09 1.70 2.22 1.26 1.91 2.45 1.33 1.73 2.00

53 0.12 1.37 1.93 0.60 1.36 1.94 -0.21 1.30 1.78 0.31 1.48 1.88 0.21 1.38 1.84

47 1.49 1.74 1.95 1.19 1.60 2.03 1.33 1.77 2.20 1.54 1.91 2.38 1.47 1.76 1.97

46 0.75 1.54 1.90 0.99 1.47 1.93 -0.09 1.40 2.02 0.50 1.65 2.20 0.54 1.51 1.87

8


Tableau 5: Changement absolu projeté en vitesse du vent à 10 m (m/s) pour les années 2040 par rapport à la ligne de base 1960-1990. Les données présentées pour la valeur minimale, maximale, et moyenne d'un ensemble de six membres. Les valeurs sont de 25 km des mailles de la grille représentées sur la Figure 1. Changement dans la Vitesse du Vent à 10m (m/s) MAILLE DE GRILLE MIN NDJ MOY MAX MIN FMA MOY MAX MIN MJJ MOY MAX MIN ASO MOY MAX MIN ANN MOY MAX

61 -0.23 -0.03 0.12 -0.07 -0.01 0.08 -0.05 0.08 0.23 0.07 0.19 0.28 -0.06 0.06 0.15

60 -0.34 -0.04 0.15 -0.19 0.01 0.20 -0.14 0.14 0.31 0.15 0.27 0.44 -0.07 0.10 0.19

54 -0.27 -0.04 0.13 -0.06 0.00 0.11 -0.07 0.06 0.22 0.07 0.19 0.29 -0.07 0.05 0.15

53 -0.32 -0.06 0.16 -0.18 0.00 0.14 -0.14 0.10 0.25 0.15 0.26 0.39 -0.07 0.07 0.17

47 -0.35 -0.04 0.16 -0.07 0.01 0.15 -0.09 0.05 0.27 0.06 0.22 0.37 -0.12 0.06 0.20

46 -0.42 -0.15 0.14 -0.50 -0.06 0.09 -0.14 0.07 0.23 0.13 0.21 0.30 -0.13 0.02 0.15

9


Tableau 6: Changement absolu projeté en précipitations (°C) pour les années 2040 par rapport à la ligne de base 1960-1990. Les données présentées pour la valeur minimale, maximale, et moyenne d'un ensemble de six membres. Les valeurs sont de 25 km des mailles de la grille représentées sur la Figure 1. Changement dans les Précipitations (%) MAILLE DE GRILLE MIN NDJ MOY MAX MIN FMA MOY MAX MIN MJJ MOY MAX MIN ASO MOY MAX MIN ANN MOY MAX

61 -19.14 -3.01 5.85 -22.51 4.03 28.56 -11.44 -4.75 8.42 -13.98 -11.03 -3.82 -13.08 -3.69 0.43

60 -28.09 -8.60 7.51 -32.84 9.98 41.57 -23.03 -9.96 3.05 -25.56 -11.96 10.48 -22.99 -5.13 5.64

54 -19.12 -5.76 4.12 -24.98 2.80 24.66 -14.42 -5.59 4.01 -17.63 -11.89 -4.93 -16.23 -5.11 0.24

53 -34.16 -5.61 9.61 -32.40 7.00 47.66 -30.62 -6.47 34.49 -29.04 -11.82 29.27 -20.70 -4.23 7.17

47 -20.88 -6.54 6.80 -23.32 3.00 21.80 -14.55 -4.43 4.05 -14.20 -7.14 0.71 -12.89 -3.78 1.17

46 -25.72 -11.33 7.89 -31.88 -0.83 16.15 -50.38 -10.14 6.37 -41.20 -15.72 11.76 -25.48 -9.50 2.23

10


2.2.2. Données par Maille de Grille Tableaux 7-12 : Changement absolu moyen projeté en température minimale, maximale, et moyenne, et la vitesse moyenne du vent à 10 m, et changement de pourcentage moyen projeté en précipitations pour les années 2040 par rapport à la ligne de base de 1960 à 1990 pour chaque maille de la grille de 25 km. Les données présentées pour la valeur moyenne de l'ensemble de six membres. Les mailles de la grille sont représentées sur la figure 1. Tableau 7: Maille de Grille 61 Variable NDJ FMA

Temp. Moy. T Min T Max Vent Precip 1.69 1.79 1.62 -0.03 -3.01 1.54 1.81 1.51 -0.01 4.03

MJJ

1.65

2.00

1.90

0.08

-4.75

ASO

1.89

1.94

1.84

0.19

-11.03

Annuel

1.69

1.88

1.72

0.06

-3.69

Variable

Tableau 8: Maille de Grille 60 T Moy T Min T Max Vent

Precip

o

o

o

C

m/s

%

NDJ

1.48

1.79

1.55

-0.04

-8.60

FMA

1.39

1.81

1.49

0.01

9.98

MJJ

1.25

1.94

1.72

0.14

-9.96

ASO

1.60

1.92

1.62

0.27

-11.96

Annuel

1.43

1.87

1.59

0.10

-5.13

C

C

11


Tableau 9: Maille de Grille 54 Variable

T Moy

T Min T Max

Vent

Precip

o

o

o

C

m/s

%

NDJ

1.73

1.83

1.62

-0.04

-5.76

FMA

1.57

1.82

1.51

0.00

2.80

MJJ

1.70

1.99

1.89

0.06

-5.59

ASO

1.91

1.95

1.86

0.19

-11.89

Annuel

1.73

1.89

1.72

0.05

-5.11

C

Variable

C

Tableau 10: Maille de Grille 53 T Moy T Min T Max Vent

Precip

o

o

o

C

m/s

%

NDJ

1.37

1.62

1.41

-0.06

-5.61

FMA

1.36

1.63

1.45

0.00

7.00

MJJ

1.30

1.73

1.54

0.10

-6.47

ASO

1.48

1.72

1.51

0.26

-11.82

Annuel

1.38

1.67

1.48

0.07

-4.23

C

C

12


Tableau 11: Maille de Grille 47 Variable

T Moy

T Min T Max

Vent

Precip

o

o

o

C

m/s

%

NDJ

1.74

1.80

1.59

-0.04

-6.54

FMA

1.60

1.80

1.52

0.01

3.00

MJJ

1.77

1.95

1.86

0.05

-4.43

ASO

1.91

1.91

1.83

0.22

-7.14

Annuel

1.76

1.87

1.70

0.06

-3.78

C

Variable

C

Tableau 12: Maille de Grille 46 T Moy T Min T Max Vent

Precip

o

o

o

C

m/s

%

NDJ

1.54

1.85

1.76

-0.15

-11.33

FMA

1.47

1.94

1.78

-0.06

-0.83

MJJ

1.40

2.06

2.11

0.07

-10.14

ASO

1.65

2.02

2.07

0.21

-15.72

Annuel

1.51

1.97

1.93

0.02

-9.50

C

C

13


3.

A propos des expériences SRES

Les résultats présentés dans cette section viennent des expériences dans lesquelles le modèle PRECIS a été forcé par le modèle climatique global ECHAM4 à ses frontières latérales. Dans ces expériences, le modèle a été exécuté à partir de 1960-2100 et une ligne de bases de 1960-1990 utilisé pour déterminer le changement pour les années futures. Le modèle a été exécuté à 50 km de résolution et pour un terme de chacun des scénarios A2 et B2 décrit par le Rapport Spécial du Panel Intergouvernemental sur le Changement Climatique (IPCC) sur les Scénarios d'Emissions (Nakićenović et al. 2000).

3.1.

Mailles de Grille et Données

Les données sont présentées pour une maille de la grille de 50 km centré sur 72W et 19,5 N. Le modèle suit celle des tableaux précédents. Les données sont présentées seulement pour les années 2040.

X

Figure 2: Le model des mailles de grille PRECIS de 50 km sur Haïti. Maille avec X indique la maille de grille utilisée.

3.2.

Données

Tableau 13: Changement absolu projeté dans la temperature moyenne, maximale, et minimale (°C) pour les années 2040 par rapport à la ligne de bases 1960-1990. Les données présentées pour les scénarios A2 et B2 (un terme chacun). Les valeurs sont pour une maille de la grille de 50 km centrées sur 72W et 19,5 N.

NDJ FMA MJJ ASO Annuel

T Moy A2 2.0 2.0 2.2 2.2 2.1

B2

T Min A2

1.7 1.6 1.9 2.3 1.9

2.5 2.4 2.4 2.6 2.5

B2

T Max A2

B2

2.2 1.9 2.2 2.6 2.2

1.6 1.8 2.2 2.1 1.9

1.3 1.5 1.8 2.3 1.7

14


Tableau 14: Changement absolu projeté dans les précipitations (%) et le changement absolu dans les vitesses du vent à 10 m (m/s) pour les années 2040 par rapport à la ligne de bases 1960-1990. Les données présentées pour les scénarios A2 et B2 (un terme chacun). Les valeurs sont pour une maille de la grille de 50 km centrées sur 72W et 19,5 N.

Précipitations (%)

NDJ FMA MJJ ASO Annuel

A2

B2

37.6 -1.3 -13.4 0.8 5.9

58.9 15.0 -5.6 -13.4 13.7

Vitesses du Vent (m/s) A2 B2 -0.11 -0.08 0.17 0.09 0.02

-0.25 0.24 0.18 0.17 0.08

4. Références Campbell, J. D., M. A. Taylor, T. S. Stephenson, R. A. Watson, and F. S. Whyte, 2011: Future climate of the Caribbean from a regional climate model. Int. J. Climatol., 31, 1866–1878, doi:10.1002/joc.2200 Jones, R. G., M. Noguer, D. Hassell, D. Hudson, S. Wilson, G. Jenkins, and J. Mitchell, 2003: Workbook on generating high resolution climate change scenarios using PRECIS. UNDP, GEF, and Met Office Hadley Centre Manual, 32 pp. Nakićenović, N., and R. Swart, Eds., 2000: Special Report on Emissions Scenarios. Cambridge University Press, 599 pp Taylor, M. A., D. B. Enfield, and A. A. Chen, 2002: The Influence of the tropical Atlantic vs. the tropical Pacific on Caribbean Rainfall. J. Geophys. Res., 107(C9) 3127, doi:10.1029/2001JC001097 Taylor, M. A., and Coauthors, 2007: Glimpses of the future: A briefing from the PRECIS Caribbean Climate Change Project. Caribbean Community Climate Change Centre, 24 pp. Taylor, M. A., A. Centella, J. Charlery, A. Benzanilla, J. Campbell, I. Borrajero,

T.

Stephenson, and R.

15


Nurmohamed, 2013: The PRECIS-Caribbean Story: Lessons and Legacies. Bull. Amer. Meteor. Soc doi: 10.1175/BAMS-D-11-00235.

16


ANNEXE 4: Profils de danger

NORTHERN DEVELOPMENT CORRIDOR, HAITI

Annexe


A4

Introduction Le profil de risque dans les sections conformément caractérise chacun des risques dans la Région Etudiée. Un bref aperçu de chaque danger et sa manifestation potentielle dans la région étudiée est présentée. Une description des principaux éléments utilisés pour déterminer ou caractériser chaque danger est fournie dans une carte qui délimite l'étendue spatiale du risque pour identifier les zones à risque au sein de la région étudiée. L'intégration de données météorologiques à long terme de modèles régionaux du changement climatique est utilisée pour mieux comprendre l'impact potentiel de la variabilité climatique sur les risques naturels. La distinction des risques naturels doit être faite entre les risques qui sont potentiellement affectés par le changement climatique et ceux qui ne sont pas. En général, tous les risques qui sont d'origine hydrométéorologique sont susceptibles d'être affectés par le changement climatique, alors que les risques géologiques ne sont pas généralement influencés par la variabilité du climat. Tableau A4.1 fournit une caractérisation des risques identifiés pour cet effort d'étude. Table A4.1

Catégorisation des Risques Naturels Risques Naturels

Risques Hydrométéorologiques

A4.1

Profils de Risques

Affecté par le Changement Climatique

Séismique

Non

Inondations sur des Terres

Oui

Inondations Côtières

Oui

Ouragan

Oui

Source: Revisado de Schmidt-Thomé 2006

Il est nécessaire de noter que les modèles régionaux fournissent une compréhension généralisée des changements de précipitations, température et élévation du niveau de la mer, qui sont des intrants essentiels à des modèles de risques applicables (inondations côtières, inondations sur terres, vent d’ouragan, et la sécheresse). Tous les risques ont été fixés ou cartographiés en utilisant les meilleures données disponibles. Cartes de risques, selon le cas, sont développés pour identifier les régions de la susceptibilité générale. La cartographie des risques utilise un système de classification qualitative qui identifie les zones à risque comme très faible, faible, modéré, élevé et très élevé.

1

ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


A4.2

Risque Sismique Contexte Un tremblement de terre est causé par un mouvement brusque ou vibration de terre en raison d'une libération brusque d'énergie stockée dans les roches sous la surface de la terre. Lors des contraintes a cause des forces tectoniques souterraines dépassent la résistance des roches, ils vont brusquement se briser ou se déplacer le long des failles existantes. L'énergie libérée par ce processus aboutit à des vibrations connus comme des ondes sismiques qui sont responsables du tremblement et ébranlement de la terre lors d'un séisme. Les tremblements de terre sont aussi causés par des éboulements de rochers énormes qui se produisent le long du fond de l'océan. Le risque sismique en Haïti a son origine dans l'interaction de l'Amérique du Nord et les Caraïbes plaques (Figure A4.1), qui ont un mouvement relatif vers l’est de 2 cm/an (20 mm/an).

Figure A4.1

Déplacement vectoriel relatif de la plaque tectonique des Caraïbes

Source: (Calais; 2001)

L'île d'Hispaniola est considérée comme une zone complexe de déformation qui présente des zones de subduction dans la côte du nord et du sud et les zone de failles de décrochements qui coupent la partie du nord et du sud (Figure A4.2). Il a aussi des failles de chevauchement dans l'île (Frankel et. Al., 2010). La composante de décrochement de la motion est en raison du mouvement vers l'est de la Plaque des Caraïbes par rapport à la Plaque Nord-Américaine. Sur Hispaniola, la majorité de la motion de la plaque de décrochement est logé sur deux caractéristiques principales: la zone de faille Septentrionale, qui traverse la frontière nord de l'île, et la zone de faille Enriquillo-Plantain Garden, qui étend du sud-centrale d’Hispaniola à la

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ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


Jamaïque. L'emplacement et les caractéristiques de l'événement sismique significatif qui s’est produit en Haïti en Janvier 2010 indiquent qu'il a eu lieu sur un segment de la zone de faille EnriquilloPlantain Garden (RMS FAQ, 2010). La faille Neiba Fault Matheaux est une faille de chevauchement qui soustend les chaînes de montagnes d'Haïti.

Figure A4.2

Failles de la croûte terrestre et zones de subductions utilisées dans les cartes de risques.

Source: USGS, 2010; note: Les lignes rouges indiquent les parties des Failles Septentrionales et Enriquillo. Les lignes vertes indiquent les parties occidentales des Failles Septentrionales et Enriquillo qui sont traitées séparément. Les lignes bleues indiquent les traces de la partie supérieure des failles de la zone de subduction considérées. Emplacements des limites inférées du segment utilisés dans les cartes de risques sont indiqués par des flèches.

Zones de subduction actives sont situées sur les côtes nord et sud d’Hispaniola. La zone de subduction du Nord d’Hispaniola a produit une série de tremblements de terre puissants de 1946 et 1953 (USGS, 2010). Les mécanismes focaux pour ces tremblements de terre indiquent une subduction du sudouest de la Plaque Nord-Américaine. La zone de subduction Muertos Trough est située au sud d'Hispaniola et se prolonge vers l'est au sud de Porto Rico et il existe des preuves que cette zone est rompue en 1751 dans un grand tremblement de terre qui produit un tsumami (McCann, 2006). Il existe un enregistrement vérifiable d'événements de tremblement de terre datant de plus de 500 ans dans les Caraïbes (tableau A4.2). En général, la survenance d'événements sismiques en Haïti a été mal enregistrée. Un examen de l’information disponible a indiqué que depuis 1750 les grands événements suivants ont eu lieu: Tableau A4.2 Date 1564 1615

Les événements sismiques les plus importants dans l’ile d’Hispaniola Magnitude 7 + 6.2 7.0

Villes affectées Conception de la Vega, Santo Domingo Santo Domingo

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ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


Date 1684 1691 9 Nov 1701 15 Sept 1751 18-25 Oct 1751 3 Jun 1770 29 Jul 1785 20 Nov 1818 7 May 1842 7 May 1842 8 May 1842 23 Sept 1887 22-Sept 1904 6 Oct 1911 4 Aug 1946 20 Apr 1962 12 Jan 2010

Magnitude 6.5 7.0 6,0 8 + 7.5 7.5 7 6.5 6.5 6.5 8.0 6.9 7.0 + 7.75 6.5 7.1 7 + 8.1 + 7.4 6.75 7.0

Villes affectées Santo Domingo, Ázua Santo Domingo Léogane Port-au-Prince, Santo Domingo, Ázua Port-au-Prince Port-au-Prince, Léogane, 250 killed Port-au-Prince Cap Henri Cap Haïtien & Port-de-Paix Port-au-Prince Cap-Haïtien, 2500 killed Môle Saint-Nicolas, Cap Haïtien, 5500 killed Port-de-Paix Hinche, San Juan, Azua, 12 killed Puerto Plata Cap Haïtien Port-au-Prince and others, 200,000 killed

Source: After McCann 2001; Calais 2001 Note: Les impacts de ces événements sismiques peuvent être vaste et donc ce tableau comprend les événements clés à travers Haïti, pas seulement ceux pour le nord.

Détermination des Risques Cartes de risques sismiques ont été développés par l'USGS en réponse à la nécessité urgente pour les informations des risques sismiques en raison du seisme catastrophique de Janvier 2010. Les cartes probabilistes ont été assemblées basése sur les informations actuellement disponibles sur la sismicité historique et instrumentale et suivi la méthodologie générale développé pour les cartes des risques sismiques nationales des États-Unis en 1996(Frankel et autres, 2000). La méthodologie fournie dans le rapport de l'USGS rédigée par Frankel et. al, 2010 est résumée succinctement dans les sections ci-dessous, et qui consistait à ajouter les risques sismiques calculés à partir des failles de la croûte terrestre, les zones de subduction et la sismicité lissée spatialement pour les séismes peu profonds et les zones sismiques WadatiBenioff (Frankel et al. 2010). Failles Les zones de failles incluses dans le modèle des risques sismiques sont la faille Septentrional, zone de faille Enriquillo-Plantain Garden, et la faille Matheux Neiba (voir figure A4.2). La faille Septentrional et les failles Enriquillo-Plantain Garden sont des failles de la croûte terrestre, tandis que la faille Matheaux Neiba est une faille de chevauchement. Pour chaque faille, une distribution de fréquence de magnitude a été appliquée pour tenir compte de l'incertitude hasard à la comptabilisation de la magnitude des futurs tremblements de terre. Taux de moment sismique ont été estimés pour chaque défaut de son taux de glissement estimé, longueur et largeur du segment. La magnitude maximum de rupture a été déterminée à partir des longueurs de segments, et la relation empirique entre la longueur de rupture de la surface et la grandeur du moment ont été utilisés suivant Wells et Coppersmith (1994). Les Zones de Subduction Le Nord d’Hispaniola et les zones de subduction Muertos Trough ont été pris en compte dans le modèle de risque. On pense que la zone de subduction du Nord d'Hispaniola continue le long de toute la

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ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


côte d'Hispaniola. La zone de subduction Muertos Trough est située au sud d'Hispaniola et se prolonge vers l'est de Porto Rico. Il apparaît que la faille Enriquillo fusionne dans cette auge. Modèle de Sismicité Lissée Spatialement Le modèle de sismicité lissée spatialement, qui a été développé par Frankel (1995), a été utilisé pour déterminer le risque de séisme pour Hispaniola. Cela suppose que les futurs séismes modérés et grands vont se produire à proximité des zones qui ont eu une activité sismique historique significative dans le passé. L'analyse de la sismicité historique est basée sur un examen des zones de source de fond et un examen des données historiques et observés. Le modèle utilise également les relations d'atténuation (équations de prédiction de mouvement de terrain) pour chacune des zones de source. Les taux de glissement et taux de récurrence ont été déterminés pour chaque segment de faille et zone de subduction. Un catalogue historique, dérivé du PDE d’Enquête Géologique des Etats-Unis, le catalogue d’Engdahl et Villasensor (2002) et le catalogue du Centre Sismique International (ISC), a été examiné et divisé en seuils basés sur l'exhaustivité des données. La sismicité a ensuite été divisée en intervalles de profondeur. Trois intervalles de profondeur ont été utilisés pour élaborer une grille de taux de sismicité: 040km, 41-100km, et 101 km et plus profond). Les données ont été combinées et interpolées en utilisant des méthodes de distribution de Gauss et intégrées dans une grille de projection pour calculer les risques. Les résultats ont ensuite été combinés avec les relations d'atténuation (équations de prédiction de mouvement de terrain) pour chacun des failles de la croûte terrestre et des zones de subduction pour déterminer les risques sismiques pour Hispaniola pour les conditions du site de roche ferme et avec l’amplification du site. Cartes de Risques Les cartes de risques USGS publiées basées sur des taux de glissement de faille et la sismicité historique et instrumentale ont été utilisées pour générer les contours ayant les valeurs de Roche (conditions de roche ferme) de Peak Horizontal Ground Accélération (PGA) pour Haïti (Frankel et autres, 2010). Ces cartes de risques sont pour PGA (pour cent g) pour 10 pour cent et 2 pour cent, les probabilités de dépassement (PE) en 50 ans, respectivement (figure A4.3 et A4.4 Figure).

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ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


Figure A4.3

PGA (% g) avec 10% de probabilité of dépassement en 50 ans (475 années de périodes de retour)

Figure A4.4

PGA (% g) avec 2% probabilité de déplacement en 50 ans (2500 années de périodes de retour)

Dans le processus de conversion de données, ces cartes ont été le premier géo-référencées en utilisant des outils de SIG et ensuite les contours présents dans ces cartes ont été capturés comme des entités de lignes brisées avec des valeurs d'attributs nécessaires qui leur sont associés. Les contours sont ensuite traités en utilisant des techniques d’interpolations appropriées, et des données de Roche PGA sont distribuées sous

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ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


forme de grille de trame pour la région étudiée. Les chiffres suivants (Figure A4.5 et Figure A4.6) présentent le PGA au niveau de Roche développé par l'USGS.

Figure A4.5 Distribution de PGA (en g) avec 10% probabilité de dépassement en 50 ans (475 ans de périodes de retour)

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ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


Figure A4.6 Distribution de PGA (en g) avec 2% probabilité of dépassement en 50 ans (2500 ans de périodes de retour) Initialement, pour valider les résultats, ERM a effectué une comparaison des valeurs USGS PGA avec des données tirées de l'étude mondiale de l'ONU pour la zone étudiée. Il a été observé que la distribution et la gamme des valeurs du PGA ont une similarité pour la région étudiée, par exemple, l'intervalle du PGA (en g) les valeurs trouvées dans les données USGS varient entre 0,235 et 0,389, tandis que, les valeurs de données mondiales de l'ONU varient entre 0,402 et 0,419 pour 475 années de périodes de retour. De même, dans la même zone, le PGA pour 2500 années de périodes de retour varient de 0,417 à 0,775 (en g) dans les données de risques USGS tandis que les valeurs de PGA dans les données globales de l'ONU varient de 0,744 et 0,758 (moins de variation à cause d’une résolution plus grossière d'environ 38 km grille). Après les contrôles requis de validation des données et de qualité, les données de roche USGS de PGA ont été effectuées pour générer des valeurs de sol de PGA en utilisant des facteurs d'amplification de sites appropriés pour la zone étudiée. Modifications du Sol Les conditions locales du sol peuvent affecter de manière significative le mouvement du sol d’un seisme. Les couches supérieures du sol agissent comme des filtres qui peuvent modifier le mouvement du sol en fonction de leurs caractéristiques dynamiques. Sols souples et faibles ont tendance à amplifier des mouvements sismiques de longues périodes et donc donnent généralement de grands déplacements du sol à des structures, tandis que le sol et roche très raide ont tendance à dé-amplifier le mouvement du sol. Pour les besoins dynamiques, les sols sont classés en fonction de leur vitesse de l'onde de cisaillement. La majorité des auteurs, y compris les développeurs européens et NGA (Schott et al, 2004; Campbell et al, 2009;. Boore et al, 2011;.. Sandıkkaya et al, 2013) ont utilisé la vitesse des ondes de cisaillement moyenne dans la supérieure 30 mètres de sédiments, Vs30, comme le paramètre pour la caractérisation des effets de la rigidité des sédiments sur les mouvements du sol. L'utilisation de ce paramètre est considérée comme diagnostic pour déterminer le site d'amplification que les catégories larges et ambiguës des sols et des roches utilisés dans les études antérieures [à l'exception de la relation de Boore et al. (1997), qui a utilisé Vs30]. Par conséquent, le site des amplifications des mouvements du sol par rapport à une condition de roche de référence sont des fonctions continues de Vs30 et ont été utilisés pour la zone étudiée, en raison de l'absence de relations d’Haïti-spécifiques entre les classes de sites et des effets d'amplification, et la géologie de surface grossière à 1 : 250.000 échelle. La procédure d'amplification de site largement utilisé NEHRP basée sur les vitesses des ondes de cisaillement (Wills et al, 2000, BSSC, 2001) a été appliquée dans cette étude (tableau A4.3). Tableau A4.3

Système de classification du sol basé sur les vitesses des ondes de cisaillement

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valeur Index du Sol

Classe NEHRP /CDMG

1.0

AB

1.5

BC

2.0

C

2.5

CD

vitesses des Ondes de Cisaillement (Vs,30) m/s

Description Brève Très difficiles à raffermir des roches qui sont principalement métamorphiques et ignées Roches sédimentaires fermes (âge miMiocène) et métamorphique érodé Formation Sédimentaire d’Age Pléistocène Moyenne Roche faible pour les sols caillouteux – Profondément érodés et du socle rocheux très fracturé

>760 760 550-760

270-550

3.0

D

Sols Alluviaux Holocène

180-270

3.5

DE

Jeune alluvions / dépôts alluviaux saturé d'eau

90-180

4.0

E

Remplissage artificiel non-ingénierie, argiles molles, les dépôts de tourbe et de marais

< 90

Conditions Sismiques du site basées sur une Pente topographique Wald et al. (2004), et Wald et Allen (2007), décrivent une méthodologie générale pour dériver des cartes de conditions sismiques du site en utilisant la pente topographique comme un proxy. Mesures de Vs30 (le cisaillement de vitesse moyenne jusqu'à 30 m de profondeur) sont corrélées contre la pente topographique de développer deux ensembles de coefficients pour dériver Vs30 à grilles. Les valeurs de Vs30 de site-spécifiques ont été recommandées pour être utilisés à des échelles plus fines ou à des endroits particuliers. Le principe de base de la méthode est que la pente topographique peut être utilisée comme un proxy fiable pour Vs30 comme une méthode alternative en absence de cartes site-condition basée sur le plan géologique et géotechnique en corrélant les mesures de Vs30 et gradient topographique. Basé sur la sismicité passé dans la partie nord d'Haïti, les sources sismiques et les événements potentiels dans la région, le coefficient stable a été utilisé pour Haïti le site amplification et spatialement interpolé les données Vs30 utilisant les outils de SIG. En raison de la taille de la région étudiée, l'évaluation des conditions du site sismique ne pouvaient pas compter sur la publication des données Vs30 de USGS, qui est disponible à 30 m de résolution, ou la vitesse de cisaillement moyenne à 30 m de profondeur (Vs30). Par conséquent, une haute résolution (2m) du modèle d'élévation (DEM) numérique a été utilisée pour calculer les conditions du site en fonction de la pente topographique. Dans ce processus, les données Vs30 publiées de USGS a été tracées contre la haute résolution (2m) DEM et la corrélation a été établie entre ces deux paramètres (Figure A4.7).

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30

Average Slope (degree)

25

20

15

10

5

0 150

200

250

300

350

400

450

500

550

600

Vs 30

Figure A4.7

Pente moyenne et la relation Vs 30 pour la zone étudiée

Cette corrélation fournit la base pour établir les valeurs spécifiques du site pour les données d’altitude de résolution plus haute qui a facilité le calcul d'une carte d'index du sol en utilisant la classification de NEHRP. (Figure A4.8)

Figure A4.8 La carte de pente dérivée du haute résolution DEM (à gauche) et la distribution de Vs 30 au sein de la zone étudiée Dans l'étape suivante, ERM a effectué un examen d’échantillon de la distribution des valeurs Vs30 avec la topographie. Les valeurs de Vs30 sur des sites spécifiques comme contreforts, plaines fluviales ont été comparés à valider leur corrélation.

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Le système de classification du sol suit le schéma NEHRP de 7 classes de sols et leur distribution associée de Vs30. Les résultats de l'analyse sont présentés dans la figure ci-dessous (Figure A4.9).

Figure A4.9

Classification topographique de la pente en fonction du sol pour la zone étudiée, Haïti

Cartes Géologiques de Validation des Conditions du Site L'indice du sol développé pour la zone étudiée par classes de NEHRP (tableau A4.2) a été validé contre les cartes géologiques disponibles pour la zone étudiée en Haïti. Depuis lors, les unités dans la carte géologique ne sont pas aussi détaillées et l'étendue de la zone étudiée est considérablement de petite taille, la carte d'index du sol classifiées qui a été développée montre large relation avec les classes géologiques, bien que la tendance générale des frontières montre une similarité. Les Amplifications du Site Pour obtenir une compréhension plus détaillée du risque sismique dans la zone étudiée, en particulier une compréhension de l'amplification, les facteurs d site d'amplification ont été appliqués aux valeurs de l'indice des sols adoptés de NEHRP. Le site - Les facteurs d'amplification dépendant ont suivi les facteurs d'amplification des sols non-linéaires à deux dimensions modifiés de Choi et Stewart (2005); et Walling, M, Walter Silva, et Norman Abrahamson (2008), qui concernent les multiplicateurs nonlinéaires basés sur le niveau du mouvement du sol (PGA) et l'indice des sols en moyenne attribué à un endroit donné.

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L'intrigue des facteurs d'amplification pour les différentes catégories d’indice des sols (correspondant à des valeurs de Vs30 respectifs) normalisée par l'amplification pour référence BC sol Vs30 = 760 m / s (indice des sols 1.5), utilisée dans l'étude est illustrée à la figure A4.6.

Figure A4.10

Site amplification factors for different soil index values (= VS30 values)

Les valeurs de la PGA provenant d’USGS pour la zone étudiée ont été multipliées avec des facteurs d'amplification du site qui ont été tirés de la carte d'index du sol basée sur Vs30. Les facteurs d'amplification du site qui ont été établis à partir des données de Vs30 ont été corrélés avec les valeurs de la résolution topographie élevée pour dériver les facteurs appropriés d'amplification du site pour les sols dans la zone étudiée (figure A4.10). Les résultats sont des cartes de risques sismiques, exprimées en termes de valeurs de sol PGA à 10 m de résolution horizontale. Les cartes de risques finales développées pour la zone étudiée sont représentées dans les figures suivantes (Figure A4.11 et Figure A4.12).

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Figure A4.11 Carte des risques sismiques probabilistes de PGA pour 10% de probabilité en 50 ans, c’est-adire 475 ans de périodes de retour

Figure A4.12 Carte des risques sismiques probabilistes de PGA pour 2% de probabilité en 50 ans, c’est-adire 2,500 ans de périodes de retour

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Fréquence and Magnitude des Risques La base de la compréhension de la fréquence et de la magnitude d'un risque sismique réside dans les données probabilistes en utilisant des informations modélisées concernant les événements stochastiques. Il a été observé que l'accélération maximale du sol (PGA en g) avec l’amplification du site varie de 0,244 à 0,448 dans la zone étudiée pour 475 années de période de retour. Dans la même zone, la PGA pour 2500 années de période de retour varie de 0,406 à 0,853 (en g). Les valeurs pour les périodes de retour citées sont exprimées sous forme de tableau dans le tableau A4.4. Tableau A4.4

Période de Retour and Accélération Maximale du Sol

Période de Retour

PGA (gammes au sein de l’ensemble de données) 0.244 à 0.448 0.406 à 0.853

475 2500

Probabilité Annuelle 1/475% 1/2500%

La fréquence et la magnitude d'un événement sismique est interprétée par la notation du niveau de la PGA, c’est-a-dire, à une période de retour de 2500 années, avec la probabilité d'occurrence annuelle. La probabilité annuelle de vivre un événement avec une gamme d'accélération d'un événement de 2500 ans, alors, est de 0,04 pour cent.

A4.3

Risque d’Ouragan Contexte Les ouragans et les tempêtes tropicales sont des systèmes à grandes échelles de violents orages qui se développent sur les eaux tropicales ou subtropicales et ont une circulation organisée et définie. Hurricanes ont une vitesse du vent de surface de maximum durable (ce qui signifie 1 minute en moyenne) d'au moins 74 mph; les tempêtes tropicales ont des vitesses de vent de 39 mph à 74 mph. Les ouragans tirent leur énergie des eaux chaudes et perdent leur force pendant que le système se déplace sur terre. Les ouragans et les tempêtes tropicales peuvent apporter des vents violents, les inondations fluviales sur terre, les ondes de tempête, l'érosion côtière, les précipitations extrêmes, les orages, la foudre, et les tornades. Les ouragans et les tempêtes tropicales ont généralement assez d'humidité pour causer d'importantes inondations dans une grande zone géographique, ou dans le cas d'Haïti, le pays tout entier. La magnitude d’ouragan est mesurée sur l'échelle d’ouragan de Saffir-Simpson, indiqué dans le tableau A4.5, qui catégorise la magnitude d’ouragan par la vitesse du vent et des ondes de tempête au-dessus des niveaux normaux de la mer. Tableau A4.5 Catégorie

Echelle d’Ouragan de Saffir-Simpson Vitesse du Vent

1

74–95 mph

2

96–110 mph

3

111–130 mph

Dommages Prévus Minimal: Dommages principalement aux arbustes et aux arbres; maisons mobiles non-ancrées endommagés; certains panneaux endommagés; pas de dommages réels aux structures. Modéré: Certains arbres renversés; certains revêtements de

toiture endommagés; des dommages majeurs aux maisons mobiles. Extensive: Les grands arbres renversés; certains dommages structurels aux toits; maisons mobiles détruites; dommages structurels aux

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Catégorie

Vitesse du Vent

Dommages Prévus

petites maisons et aux bâtiments de services publics. 4

131–155 mph

5

> 155 mph

Extrême: Des dégâts considérables sur des toits, des fenêtres et des portes; systèmes de toit sur les petits bâtiments complètement échouent; certains rideaux de murs échouent. Catastrophique: Des dommages des toits considérables et

répandue; dommages sévères des fenêtres et des portes; échecs de verre étendues; bâtiments entiers peuvent échouer.

Haïti est parmi les endroits les plus sujets aux ouragans dans le monde. En 2004, l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a signalé que pendant une période de 1909 à 2004, quarante-sept (47) tempêtes tropicales et ouragans ont frappé Haïti, dont dix-neuf (19) ouragans ou des événements climatiques majeurs (FAO, 2004). De 2004 à 2012, douze (12) tempêtes de vent ont fait des glissements de terre en Haïti (voir le tableau A4.6 ci-dessous). Données à partir du Web Prévention, qui fournit des informations sur les pertes humaines et économiques dues aux catastrophes, indique que, entre 1980 et 2010, plus de quatre millions (4.171.407) de personnes ont été touchées par les ouragans. Pour cette même période, la Prévention Web indique aussi qu'il y avait 4 990 décès causés par les ouragans et que les estimations des effets économiques pour la même période ont atteint plus de USD $ 822 millions en Haïti. Dr Jeffrey Masters, dans un résumé des ouragans en Haïti intitulé «Les ouragans et Haïti: Une histoire tragique» indique que la saison des ouragans 2008 a été la plus cruelle pour Haïti, avec quatre (4) tempêtes avec noms faisant des glissements des terres et des précipitations très fortes. Il estime que, seulement dans l’année 2008, les dommages économiques ont dépassé 1 milliard de dollars américains. Tableau A4.6 Year

Histoire d’Ouragan au Nord d’Haïti Event

1954

Ouragan Hazel

1979

Ouragan David

1998

Ouragan Georges

2008

Ouragan/ Tempête Tropicale Fay

2008

Ouragan Hanna

2008

Ouragan Ike

Description 11-12 Octobre: l'Ouragan Hazel a touché toutes les régions d'Haïti. Grand Anse, Ouest, Artibonite, NordOuest Août; Lieu: impact limité sur le Nord-Ouest 23 Septembre: Ouragan Georges; Lieu: les départements du Sud-est et Nord-Ouest 16 August: Tempête Tropicale Fay a traversé tout le pays Septembre 1: Ouragan Hanna; Lieu: Artibonite and Nord-est 6 Septembre: Ouragan Ike; Lieu: Nord, Ouest et NordOuest

Source: NATHAT, 2012, Centre National Météorologique d’Haïti

Un des éléments les plus graves des ouragans est le vent violent. En raison de la taille vaste d'un ouragan catastrophique, une tempête n’a pas besoin de passer directement sur Haïti pour causer de graves dommages. Un ouragan passant à proximité de l'île d'Hispaniola peut également causer des dommages sérieux aux propriétés et peut même causer des pertes de vie. Essentiellement, il n'y a pas de zones en Haïti qui sont exempts de vents forts d’ouragan. Les zones côtières et basses, tels que ceux de la zone étudiée, éprouvent les premiers effets de vents destructeurs.

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Ce paragraphe se concentre sur les vents et les effets des ouragans (côtières et à l’intérieur des terres). Les inondations sont couverts dans les sections 4.4 et 4.5 respectivement. Les pluies qui accompagnent les ouragans sont intenses et durent plusieurs jours. Les pluies intenses et prolongées peuvent causer des inondations par lesquelles l’eau déborde des berges et met en péril toutes les zones basses avec les structures et les établissements essentiels et les infrastructures. Inondations ou des tempêtes côtières sont également répandus pendant les ouragans et ont le potentiel d'avoir un impact fortement sur les villages côtiers de faible altitude et de submerger les maisons et autres bâtiments à proximité de l'océan. Détermination des Risques La méthodologie développée pour l'identification des risques de vent pour cette étude a été basée sur la modélisation numérique des mouvements et des procédures d’Ouragan élaborées par Vickery, 2008 à une évaluation intitulé «développement des Cartes de Conception des Vitesses du Vent pour les Caraïbes pour l'application de dispositions Vent de Charge de ASCE 7. L'étude de référence, qui a été réalisée pour l'Organisation panaméricaine de la santé (PAHO) en vertu d'une subvention spéciale du Bureau du développement des affaires étrangères d'assistance de l'Agence des États-Unis pour le Développement International (OFDA / USAID), a étendu un modèle de simulation d'ouragan qui était à l'origine développé et testé pour le Golfe et les côtes de l'Atlantique aux États-Unis, dans les Caraïbes. Les modèles ont été calibrés pour capter les variations de caractéristiques des tempêtes dans tout le Bassin des Caraïbes, avec une attention particulière étant placé sur les Grandes Antilles. La méthodologie technique du rapport est résumée succinctement ci-dessous, qui constitue la base pour les cartes de risques utilisées dans cette étude. Modélisation de Trajectoire et d’Intensité Le modèle de risques incorporé le champ de vent associé pour les cyclones historiques dans le bassin Atlantique. La première étape était de comprendre les vitesses du vent pour différentes périodes de retour pour les emplacements répartis sur l'Atlantique et Hispaniola comme décrit dans (Vickery et al., 2000, 2008). Pression centrale a été calculée pour chaque tempête et un modèle à une dimension a été utilisé pour calculer les évaluations de l'océan comme décrit dans Emanuel et al. (2006). L'intensité relative de chaque tempête a ensuite été calculée et les valeurs d'intensité ont été intégrées dans un modèle de statistique pour comprendre le cisaillement vertical du vent. Tempête de Remplissage Contrairement aux États-Unis, il n'y a pas suffisamment de données pour calculer les effets de la rugosité sur la réduction de la pression centrale des ouragans dans les Caraïbes. Un modèle de remplissage est généralement utilisé pour calculer la variation de la pression centrale d’un tempête au cours de glissement de terrain et de prendre en considération le temps que la tempête est sur terre et la variation de l'intensité de la tempête. Les données limitées dont on dispose est associé avec les données HURDAT, qui a seulement une résolution temporelle de six (6) heures et que le manque de débarquement et de pression de sortie quand les tempêtes rendent le glissement de terrains et croisées les îles dans les Caraïbes (Vickery, 2012). Au lieu de cela, un modèle de remplissage qui a été développé par Vickery (2005) pour la côte de la Nouvelle Angleterre a été utilisé pour modéliser l’affaiblissement de la tempête comme il a fourni les meilleures comparaisons de données de statistiques de pression de tempête centrale par rapport aux autres modèles utilisés dans la région (Vickery, 2005) . Pour les fins de cette étude, on a supposé que la vitesse du vent sera égale à la valeur de base du modèle de l'ouragan en raison de la petite taille de la zone étudiée et de développement clairsemé (c’est-àdire faible rugosité). Validation du Modèle

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Vickery, dans le cadre du modèle de risque développé pour PAHP/OFDA /USAID, mis en œuvre une procédure de validation qui a comparé les statistiques de tête de la tempête, les vitesses de traduction, et la distance du plus proche, pression centrale et les taux annuels d'occurrence de tempêtes modélisés et historiques qui passent à moins de 250 kilomètres d'un point de grille (Vickery, 2008). Les cyclones tropicaux de la période de 1900 à 2007 de HURDAT ont été utilisés dans le processus de validation du modèle. Pour vérifier la capacité du modèle à reproduire les tempêtes historiques, les tests statistiques ont été effectués. Les tests statistiques incluent des T-tests pour l’équivalence de moyens, f-test pour l'équivalence de la variance et les tests de Kolmogorov-Smirnov (KS) pour l'équivalence des fonctions de distribution cumulative (CDF). Les résultats indiquent que le modèle global reproduit les données de cap observées très bien et la variance des données observées dépend fortement de quelques valeurs aberrantes. Dans la plupart des cas, ces valeurs aberrantes ont été associées à une/deux tempêtes en direction de l’est dans la partie sud des Caraïbes. Les valeurs modélisées de la pression centrale représentent les pressions minimales partout à moins de 250 kms d'un point de grille de modèle établi qui est susceptible d'être dépassé, en moyenne, une fois en 50 ans. La comparaison quantitative de la pression centrale montre que le modèle reproduit des vitesses de vent attendues d'un ouragan intense passant au sud des Grandes Antilles et à travers le canal du Yucatan. La magnitude de 50 années de pressions de périodes de retour modélisées sont similaires aux valeurs observées, mais reflète le lissage prévu pour les valeurs moyennes plutôt que des observations à un seul point de rapport de 50 ans. En termes de la rafale maximale, le modèle et la vitesse des vents observés sont en bon accord, mais il ya relativement peu de rafales mesurées avec des vitesses de vent supérieures à 100 mph. Alors que Vickery fournit un résumé de la façon dont le modèle de simulation d’ouragan actuel a été validé, ERM a également comparé les résultats aux données de risque de vent prévues dans un rapport récent de Stratégie des Nations Unies pour la Reduction des Catastrophes (UNISDR) et le Rapport d'Evaluation Globale sur la Réduction des Risques de Catastrophes (GAR) intitulé «Modélisation Probabiliste des Risques Naturels au Niveau Mondial: Modèle de Risques Globaux, 2013». Cette évaluation globale modélise des vents cycloniques basés sur les trajectoires précédentes enregistrées pour les principaux bassins océaniques du monde. Le modèle de risque utilisé dans le modèle de l'ONU prévoit des intensités maximales associées à la survenue potentielle et la trace d'un cyclone tropical dans la région de l'Atlantique. Les calculs sont effectués pour chacune des pistes historiques sélectionnées et pour un ensemble de pistes des "enfants" obtenues grâce à l'utilisation d'une méthode statistique connue sous le nom de perturbation, qui permet de générer des pistes aléatoires qui conservent les principales caractéristiques de celles de l’histoire de manière à produire des vitesses de vent probabilistes pour une série de périodes de retour (c-est-a-dire 50, 100, 250, 500 et 1,000année de périodes de retour). Les données sont disponibles à une résolution de 30 km pour la vitesse du vent. Une comparaison des données de PAHO/OFDA/USAID avec celle du modèle de l'ONU indique que les cartes des risques de vent global des Nations Unies montrent que des variations mineures de la vitesse du vent sur Haïti (voir le tableau A4.7). Par exemple, pour une période de retour de 50 ans, l'écart entre la vitesse du vent minimum et maximum était seulement 3 km / h. Pour 100 années de période de retour de variation entre la vitesse du vent minimum et maximum était de seulement 3,2 km / h. Les données des cartes de risques de vent de PAHO/OFDA/USAID montrent bien une meilleure variation et distribution des vitesses du vent sur Haïti. Étant donné que ces cartes sont dérivées des cartes d’une zone plus vaste de la région d’Hispaniola, ils fournissent une bonne répartition et variation de la zone étudiée. Pour 50 et 100 années de variation de période de retour entre la vitesse du vent minimum et maximum est de 70 km/h.

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ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


Les données de la vitesse du vent PAHO/OFDA/USAID et les cartes de risques fournissent un modèle plus raffiné pour Hispaniola, la résolution spatiale de ces données est très bonne.

Tableau A4.7

Comparaison de PAHO/OFDA/USAID et la Carte de Risque du Vent de l’ONU

Source

Vent Minimum Km/PH)

Maximum (Km/PH)

Gamme (Km/PH)

159.4

162.4

3

114.2 (71)

185 (115)

70.8

188.1

191.3

3.2

130.3 (81)

201.1 (125)

70.8

UN 50 Ans USAID 50 Ans UN 100 Ans USAID 100 Ans

**Les Valeurs en Parenthèses sont la vitesse du vent en MPH

Variabilité climatique, Fréquence et Magnitude des Risques Variabilité de changement Climatique La structure et la superficie du champ de vent dans les cyclones tropicaux est largement indépendante de tempêtes d'intensité et joue un rôle important sur les impacts potentiels. Avec l'utilisation de l'imagerie satellitaire et d'autres instruments, des mesures d'intensité sont devenus plus précis, et, par conséquent, les intensités enregistrées de tempêtes de vent dans l'Atlantique sont augmentées (Kossin et al, 2007;. Elsner et al., 2008). Les séries chronologiques des indices de cyclones tels que la dissipation de puissance montrent les tendances à la hausse dans l'Atlantique du Nord depuis la fin des années 1970 (Emanuel, 2007), mais l'interprétation des tendances à long terme est limitée par des problèmes de qualité des données (Landsea et al., 2012). Le Quatrième Rapport d'Evaluation IPCC du Panel Intergouvernemental sur le Changement du Climat (GIEC RE4) a conclu que toute une gamme d'études de modélisation projette une augmentation probable de l'intensité maximale du vent et des précipitations presque-tempête dans les futurs cyclones tropicaux. Des simulations avec des modèles dynamiques à haute résolution (par exemple Oouchi et al. 2006; Bengtsson et al, 2007; Gualdi et al, 2008; Knutson et al, 2008; Sugi et al, 2009; Bender et al, 2010) et des modèles statistiques-dynamique (Emanuel, 2007) constatent régulièrement que le réchauffement de la serre provoque l’intensité des cyclones tropicaux à se déplacer vers des tempêtes plus violentes à la fin du 21ème siècle, avec 2 à 11% d'augmentation prévue dans le vent maximale moyenne à l'échelle mondiale. Fréquence et Magnitude Le Cinquième Rapport d’Evaluation d’IPCC du Panel Intergouvernemental sur le Changement du Climat (IPCC AR5) indique que la fréquence des tempêtes les plus intenses est plus probable que de ne pas augmenter de plus de + 10% (IPCC 2013, AR5), tandis que la fréquence annuelle des cyclones tropicaux devrait diminuer ou rester relativement inchangée pour l'Atlantique du Nord. Ceci suggère qu’il n’y a pas de changement majeur dans la fréquence des ouragans dans la région de l'Atlantique du Nord comprenant Haïti. Le scénario B2 SRES pour la zone étudiée d'Haïti suggère que les vitesses de vent devraient diminuer par de très faible amplitude de 0,25 m/s (0,559 mph) sur la projetée pour les années 2040 par rapport à la ligne de base 1960-1990. Ces changements projetés ont appliqué à modéliser la vitesse du vent au cours de la période de retour pour élaborer des

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ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


cartes de risque du vent pour Haïti qui reflètent les scénarios de changement climatique projetés. La vitesse maximale résultante du vent avec le scénario de changement climatique projetée sont comparés à des vitesses de vent modélisées pour Haïti et sont décrites dans le tableau A4.8.

Tableau A4.8 Période de Retour

Risques de Vitesses du Vent avec Changement du Climat Vitesse du Vent (mph) Sans Changement Climatique

Vitesse du Vent (mph) Avec Changement Climatique

50

114.826

114.267

100

124.855

124.296

700

157.361

156.802

1700

170.000

169.441

Avec le changement négligeable dans la vitesse du vent (intensité) et aucun changement majeur dans la fréquence des ouragans, il devrait y avoir peu d'effet en termes de changement climatique sur le risque de tempête de vent qui sera utilisé pour l'évaluation des risques. Résultats Ouragans dans leur nature sont difficiles à modéliser pour tous leurs paramètres associés. Il est également très difficile de quantifier l'impact des changements climatiques sur la fréquence et l'intensité en raison de la nature complexe de phénomène et interrelations avec d'autres variables tels que la température de surface de la mer et les changements dans l'utilisation des terres et le climat dans les régions intérieures. Le résumé de l'impact de la variabilité du climat est mieux expliqué en regardant les changements dans les niveaux de vitesse du vent trouvés dans toute la région étudiée. Présenté ci-dessous est une série de chiffres qui donne un aperçu des cartes de risques en termes de vitesse du vent pendant trois secondes rafales pour une hauteur de 10 mètres pour un terrain plat pour des périodes de retour de 50, 100, 700 et 1700 années.

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ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


Carte de Risques du Vent de 50 Ans sans changement climatique

Carte de Risques du Vent de 50 ans avec changement climatique

Carte de Risques de Vent de 100 Ans sans changement climatique

Carte de Risques de Vent de 100 Ans avec changement climatique

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ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


A4.4

Carte de Risques de Vent de 700 Ans sans changement climatique

Carte de Risques de Vent de 700 avec changement climatique

Carte de Risques de Vent de 1700 Ans sans changement climatique

Carte de Risques de Vent de 1700 Ans avec changement climatique

Risques d’Inondation à l’Intérieur des Terres Les inondations peuvent survenir à partir d'une variété de causes. Les inondations les plus communément comprises se produisent lorsque les niveaux d'eau dans les rivières débordent et les eaux montent sur leurs rives, et les plaines inondables et basses terres adjacentes sont sujettes à des inondations récurrentes. Ce type d'inondation se produit généralement après la pluie intense ou prolongée. Il se produit également les inondations des terres en Haïti en raison de fortes pluies où

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ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


l'infiltration de précipitations est entravée (soit par des sols imperméables ou des impacts de développement). Cette forme d'inondations localisées n'a pas été évaluée dans cette étude. Inondations en Haïti, comme dans les autres îles des Caraïbes, suivent des schémas météorologiques tropicaux. Haïti a deux saisons des pluies distinctes, l'une d'Avril à Juin et une autre d'Octobre à Novembre. Il y a eu un certain nombre d’inondations catastrophiques à grande échelle en Haïti à travers le temps (voir le tableau A4.9 ci-dessous). Historiquement, la plupart des inondations ont été liées à des événements climatiques à grande échelle (c’est-à-dire cyclones tropicaux) et ont toujours eu le plus grand impact. Récemment, cependant, les systèmes de pression basse les plus petits ont eu un impact en Haïti chaque année. Tableau A4.9

Histoire des Inondations dans le Nord d’Haïti

Année 1996

Evénement Inondation

2003

Inondation

2006

Inondation

2007

Inondation

2012

Inondation

2012

Inondation

2012

Inondation

2013

Inondation

Description De très fortes pluies ont provoqué des inondations dans plusieurs parties du pays, en particulier les départements du Nord, du NordOuest, la Grande Anse et de l'île de la Gonâve. Suite à des pluies entre le samedi 20 et le lundi 22 Décembre, de graves inondations ont eu lieu dans le nord d'Haïti. Le 22 et 23 Novembre, de fortes pluies ont provoqué des inondations dans le département de la Grand'Anse et les départements des Nippes et du Nord-Ouest; Dommages sur les routes, y compris l'effondrement d'un pont sur Ravine Sable à Trou-Bonbon. Le 17 Mars, 50 personnes ont dû être évacuées des zones à risque à Grand Anse. Nouvelles inondations ont été enregistrées au Cap-Haïtien, dans d'autres régions du Nord et du Grand Anse. La tempête tropicale Isaac a frappé Haïti le 25 août 2012, tuant au moins 19 personnes. 15.000 personnes ont dû être évacuées et 335 maisons ont été détruites. Les inondations provoquées par l'Ouragan Sandy ont tué 60 personnes et considérablement endommagé les infrastructures essentielles telles que les routes, les écoles et les hôpitaux. 1,8 million de personnes ont été touchées, et plus de 18 000 maisons ont été inondées, endommagées ou détruites. (Nouvelles de l'ONU, 2 Nov 2012) De fortes pluies pendant la nuit du 8 au 9 novembre 2012 dans les départements du Nord, Nord-Est, Nord-Ouest et des Nippes d'Haïti ont provoqué des inondations, dommages aux maisons et 10 décès au Cap Haïtien. Plus de 1.500 personnes ont été accueillies dans 14 abris. Des fortes pluies le 14, 15 et 28 juin 2013 ont provoqué des inondations dans les départements de l'Artibonite, du Nord-Ouest et du Centre d'Haïti. Six personnes ont été tuées et plus de 6600 familles affectées. Des dommages considérables ont été signalés dans les secteurs de l'agriculture et de l'élevage.

Source: Relief web, accessed on December 10, 2013, http://reliefweb.int/disasters?f%5B%5D=field_country%3A113&f%5B%5D=field_disaster_type%3A4611

Terrain accidenté et montagneux d'Haïti couplé à la dégradation de l'environnement et la gestion des bassins versants pauvres a créé des conditions optimales pour les problèmes d'inondation au cours de la rive. Les eaux de surface d'Haïti sont concentrées dans un nombre restreint de fleuves importants qui représentent environ 60 pour cent du régime d'écoulement (Banque Mondiale, 1991). À l'heure actuelle, il n’est pas

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ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


inhabituel pour les rivières d'Haïti à atteindre ou à dépasser la ligne des hautes eaux deux fois par an (USAID, 2007). Les deux principaux bassins versants dans la zone étudiée sont le Trou du Nord et de la Grande Rivière du Nord. La principale rivière du Trou du Nord du bassin versant est la Rivière Trou Du Nord. Le bassin versant du Trou du Nord mesure 110 Km² et le taux annuel moyen d'écoulement est estimé à 0,98 m³ / s (UniQ, 2010). Il a une source permanente d'eau disponible toute l'année. Des essais d'écoulement de la rivière, qui ont été menées dans le cadre d'une évaluation hydrologique du bassin versant en 2011, ont estimé les flux de fleuve à 0,45 m³/s (février 2011) et 70 m³/s en (Juillet 2011). La Rivière Franiche, Rivière Pilette et Rivière Cabaret sont les principaux affluents de cette rivière et sont des ruisseaux intermittents et sont sèches une partie de l'année. La Petite Rivière, une rivière intermittente, se trouve également dans ce bassin et se jette dans la plaine de Trou du Nord. Le bassin versant de La Grande Rivière du Nord mesure 680 Km² et le débit moyen (écoulement moyen par jour) est de 5,44 m³/sec (USAID, 2007). La Rivière Caracol et Rivière Cartache sont les principaux affluents de cette rivière. La Rivière Caracol est un fleuve permanent avec une source constante d'eau, tandis que la Rivière Cartache est un ruisseau intermittent et devient sèche une partie de l'année. Dans une étude de 2007 pour comparer et classer les bassins versants d'Haïti quantitativement, l'USAID avec le Gouvernement Haïtien, établis les critères d'évaluation pour hiérarchiser les interventions des bassins versants. L'étude de l'USAID a exploré le classement relatif des bassins versants en fonction de leur vulnérabilité à la perte de vies humaines, infrastructures productives, le potentiel du sol, ou le risque d'érosion. Sur les 54 bassins versants d'Haïti, l'étude a révélé que le classement de la vulnérabilité relative des bassins versants du Trou du Nord et Grand Rivière du Nord est significatif.

Figure A4.13

Les Principaux Bassins Versants dans la Region Etudiée

Source: ERM, CNGIS

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La sensibilité générale de ces bassins versants dans le Corridor de Développement du Nord, n'a pas diminué au cours des dernières années. En fait, la déforestation, défrichage des terres pour l'agriculture et l'urbanisation accrue a contribué à exacerber les problèmes d'inondation dans la région. L'expansion urbaine et le développement urbain anarchique, ne permettent pas des aquifères de fonctionner comme stockage, et la plaine inondable de travailler comme des filtres lors des événements de précipitations intenses (USAID, 2007). La commune de Quartier Morin, qui est situé dans un plan alluvial bas et humide, bordée à l'Est par le Grand Rivière du Nord, est sujette aux inondations. Plusieurs facteurs ont travaillé à augmenter la sensibilité des inondations, y compris des événements climatiques plus intenses, l'augmentation du ruissellement, et l'accumulation de débris en aval. Limonade est bordée par le Grand Rivière du Nord, à l'ouest. Pendant que le Barrage de Tannerie précédemment a contribué à contenir les eaux d’inondations et de fournir l'irrigation pendant la saison sèche, le barrage a cédé dans les années 1960 et n'a pas été réparé. Les pluies intenses provoquent des inondations et l'accumulation d'eau dans les zones de faible altitude qui sont lentes à drainer après les inondations à cause de l'infrastructure de drainage des eaux pluviales limitée ou insuffisante. Limonade reçoit une moyenne de 1200-1400 mm de précipitations par an. Dans le Trou du Nord, les types de terrain, de précipitations et de sols, dans les montagnes et les plaines, donnent naissance à un réseau assez dense de rivières. La rivière du Trou-du-Nord est le système fluvial le plus important. Dans les parties basses de la commune, il ya une série de petits ravins affluents et torrentiels. De vastes zones de la plaine sont sujettes à des sediments fréquents causés par les pluies torrentielles. La teneur du sol argileux lourd provoque l'érosion et conduit des sédiments fréquents accumulés dans les ruisseaux. Les zones urbaines sont adjacentes à la rivière principale avec le développement survenant dans les zones riveraines. Historiquement, la ville a été inondée sévèrement. Les risques d'inondations sont également présents dans la partie nord-est de la commune de Terrier Rouge, affectant parfois la ville sur sa bordure nord. Au sud, les établissements éprouvent des montants annuels plus élevés de précipitations, et par conséquent, ils expériencent des inondations soudaines. Le développement urbain de la ville est limité par la topographie basse, qui est sujette aux inondations. Les précipitations annuelles sont en average de 900 mm sur la côte à 1200 mm au sud de la RN6. Determination de Risques d’Inondations Une méthodologie d'évaluation des risques d'inondations détaillée a été poursuivie pour inclure une analyse météorologique qui comprend une simulation probabiliste des précipitations qui a examiné le changement climatique. La modélisation hydrologique a été menée pour le bassin de la Grande Rivière du Nord et le bassin de Trou du Nord. Le système de modélisation hydrologique (HEC-HMS) est conçu pour simuler les processus précipitations-ruissellement des systèmes de bassins versants dendritiques de manière à prendre en considération vidange totale pour tenir compte des profils géométriques des bassins versants. Nous avons utilisé haute résolution DTM pour mener la modélisation hydrologique pour générer les processus précipitations-ruissellement (c-est-à-dire flux). Enfin, la modélisation hydraulique des principales rivières identifiées ci-dessus ont été entreprise pour développer des cartes de prévision des crues probabilistes pour six périodes de retour (c.-à 2, 5, 10, 25, 50, 100 périodes de retour) pour les parties du bassin qui coupent la zone étudiée. Defis dans le Model de Risques d’Inondations Les principaux défis présentés ont fixés l'attention sur le comblage des lacunes dans les données de précipitations quotidiennes et de résoudre les problèmes associés intégrant DTM à différentes résolutions de DTM pour la zone étudiée. Modelisation des Précipitations

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ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


Le manque de données d'inondations fiables, ainsi que le manque de précipitations et refoulements instrumentaux ou de flux de données au sein de la région, a fondé la nécessité de dépendre des données pluviométriques historique de niveau national ancien ou procurations régionales afin de comprendre l'hydrologie des bassins versants dans le région. Les données nationales et régionales de stations pluviométriques qui ont été recueillies ont révélé qu'il y avait de nombreuses données collectées à des intervalles de temps mensuels et des données très pauvres ou limitées pour les intervalles de 24 heures. Le manque de données de 24 h, ce qui est nécessaire pour la modélisation des inondations, fondée sur la nécessité de combler les lacunes en développant une base de 24 heures de précipitations en comparant les données de précipitations mensuelles et les modèles globaux (c’est-à-dire l'Université Santa Clara). Cela a été fait dans le but de veiller à ce qu’une approximation appropriée a été développée pour comprendre les flux dans le modèle hydrologique. Le développement d'une intensité de base de 24 heures était essentiel pour l'exécution d'un modèle hydrologique étant donné la petite taille de la zone étudiée. Il est important de noter que les différents modèles de données de précipitations globales ont été comparés, évalués les uns contre les autres et les données mensuelles de précipitations disponibles. Les différentes données comparées ont été données dans le tableau A4.10.

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ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


Tableau A4.10 Sr.No 1 2 3

Diverses données Globales Comparées pour Dériver la Répartition de la Pluie Quotidienne

Données CPC .25x.25 Precipitation Unifiée Quotidienne de U.S. CPC Precipitation Par Heure CMAP Moyens globaux de

Resolution Temporelle Quotidien

Disponibility USA

Par Heure Mensuel

USA Global

Centre Climatologique de Precipitation Globale (GPCC) GPCP V2.2 Precipitation

Mensuel

Global

Mensuel

Global

Precipitation et Temperature d’Air d’U. de Delaware TRMM- Mission Mesurant les Precipitations Tropicales University de Santa ClaraPrecipitations Observées dans une Grille

Mensuel

Global

Pluie Quotidienne Basée sur Radar Quotidien

Presque global

précipitations maillées 4 5 6 7 8

Global

Période 1948 to 2006 De 1948 1979 to presque present 1901present 1979present 1901-2010 2000 et continuer 1950-1999

Pour une analyse probabiliste de la période de retour des précipitations, à 30 ans d'enregistrements continus sont desirables donc étaient données à un intervalle de temps quotidien. Par conséquent, les données de l'Université de Santa Clara ont été utilisées pour la période de 1950-1999, ce qui correspond aux données cohérentes et plus anciennes enregistrées en Haïti. Figure A4.14 fournit une représentation d'une comparaison entre les données de précipitations mensuelles de l'Université de Santa Clara et celles de la station pluviométrique du Cap-Haïtien. Les données de précipitations de 24 heures de point de grille le plus proche de l'Université de Santa Clara ont été traitées et une distribution de temps a été appliquée sur les données pluviométriques mensuelles qui ont été recueillies pour les stations pluviométriques dans et autour de la zone étudiée. Un apercu des données du pas de temps quotidien estimées est donné ci-dessous (Figure A4.15).

Figure A4.14 Comparaison de donnees de Santa Clara avec les données de precipitations mensuelles observées

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Figure A4.15 Aperçu de précipitations quotidiennes estimées en utilisant les données de précipitations mensuelles observées et les données de Santa Clara Les données pluviométriques quotidiennes simulées pour les stations pluviométriques ont été utilisées pour estimer les probabilités ou les périodes de retour de précipitations. L’utilisation des série de données simulées, 24 heures maximum annuel a été dérivé pendant 49 ans pour adapter la distribution de probabilité. L’utilisation de Pearson Connexion Type III distribution de périodes de retour de précipitations pour 2, 5, 10, 25, 50, et 100 ans a été estimée (Figure A4.16).

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ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


Figure A4.16

Précipitations Estimées de Périodes de Retour

Les précipitations estimées de périodes de retour ont été données comme information au modèle de HECHMS pour la simulation des flux à des périodes de retour correspondantes. Développement du Modèle Numérique d'Elévation Initialement, seulement DTM 10 m était disponible pour la zone étudiée. La modélisation hydrologique a été conduite pour déterminer si cette résolution était suffisante à des fins de modélisation. Il a été constaté que le DTM 10 m était assez plat dans les zones côtières, avec des variations très négligeables (à savoir les zones côtières ont montré principalement 0 m d'altitude). Au lieu de cela, DTM 2 m a été mis à disposition pour une zone étudiée plus confiné et a exigé que le DTM 2 m soit fusionné avec le DTM 10m afin de créer un modèle d'élévation avec une résolution suffisante pour la modélisation des inondations. La fusion des deux modèles d'élévation a présenté des défis car il y avait une forte variation dans l'élévation de chevauchement des zones particulièrement sur les bords du sud (Figure A4.17).

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Figure A4.17

Two different DTMs available for study area and beyond

Deux DTMs différents sont disponibles pour la zone étudiée et au-delà Comme indiqué ci-dessus, deux DTM (de résolutions de 2m et 10m) ont été évalués séparément. Il a été constaté que les zones de chevauchement des deux DTMs ont montré de différence d'élévation de + 10 m au bord de DTM 2 m, ce qui donc prédit une procédure de fusion plus complexe qui a impliqué la superposition des contours pour comprendre les différences d'altitude et l'utilisation de données spécifiques généralisées d'affiner les données à la résolution 2 m souhaitée. Ceci a fusionné DTM 2 m qui était un recoupement avec 9 points géodésiques mis à la disposition par IDB et la comparaison a révélé seulement une moyenne différentielle de 0,12 m en élévation (tableau A4.11).

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ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


Table A4.11

Various Global Data Compared for Deriving Daily Rainfall Distribution

GCP Point

GCP Elévation

Elévation Fusionnée DTM, m

Différence, m

2

11.55

11.21

0.34

3

14.80

14.53

0.26

4

3.06

2.15

0.91

5

23.67

23.80

-0.13

6

14.25

14.07

0.18

7

35.73

36.21

-0.48

8

24.20

24.11

0.09

9

5.24

5.06

0.18

10

1.71

2.00

-0.29

Average

0.12

Model Hydrologique Un modèle hydrologique pour les principaux bassins versants/évacuations de la zone étudiée ont été développés en utilisant le modèle HEC-HMS. Le modèle hydrologique a été etabli dans le cadre du GIS en utilisant le logiciel ArcGIS et HEC-GeoHMS 4.2 de l’Institut de Recherche de Systèmes Environnementaux (Environmental Systems Research Institute) (ESRI). HEC-GeoHMS 4.2 est une application d'extension qui prend en charge l'identification du réseau de la rivière et de la division du bassin (zone du bassin) dans un certain nombre de sous-zones. Cette procédure nécessite un modèle numérique d'élévation (DEM). Comme mentionné précédemment, les 2 m fusionné avec DTM a été utilisé pour délimiter les réseaux de bassins et rivières. En utilisant HEC Geo-HMS, le réseau de la rivière et sous-bassins ont été délimités en utilisant une approche systématique. L'approche crée des grilles matricielles pour bassin délimitation. Les activités pour compléter le modèle incluent le remplissage des puits, qui rend la création de sens d'écoulement et des grilles d'accumulation de flux, le traitement de grille de bassin versant, et la ligne drainage de traitement. La représentation physique du bassin intègre divers éléments hydrologiques (sous-bassins, sections rivière, et les jonctions), qui sont reliés dans un réseau dendritique pour simuler le processus de précipitations et de ruissellement. Basé sur DTM, l’information du sol et l'utilisation des terres, divers paramètres tels que les abstractions, l’infiltration, et le routage ont été estimés pour chaque sous-bassin et sont donnés comme information du modèle. Grand-Rivere du Nord: La région du bassin hydrologique de Grand Rivière du Nord est estimée à environ 611 kilomètres carrés. Grâce à la délimitation du bassin et le processus de développement du modèle hydrologique, cinquante et un (51) sous-bassins ont été développés pour ce bassin, qui comprenait également 25 tronçons de coups d’eau. Le modèle schématique HMS de ce bassin est représenté sur la Figure A4.18.

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ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


Figure A4.18

Configuration pour Grande Rivière du Nord

Trou du Nord: La région du bassin du courant principal de Trou du Nord est estimée à environ 106 kilomètres carrés. Grâce à la délimitation du bassin et processus de développement d'un modèle hydrologique dans les 11 sous-bassins ont été mis au point pour ce bassin, qui comprenait également cinq tronçons de rivières. Le modèle schématique HMS de ce bassin est représenté sur la Figure A4.19. Le modèle schématique HMS pour un autre flux dans le bassin de Trou du Nord est représenté en figure A4.20.

Figure A4.19

HMS set up for River Trou du Nord

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Figure A4.20

Configuration HMS pour Rivière du Trou du Nord (Ruisseau 2)

Les principaux paramètres choisis des trois bassins versants sont donnés dans le tableau A4.12. Tableau A4.12

Diverses données globales comparées pour dériver la répartition de la pluie quotidienne 1

Bassin de la Rivière

Grand River Du Nord Trou Du Nord-Stream1 Trou Du Nord –Stream2

Région, 2 Km 611 106 87

Longueur de la Rivière Principale, m 107,949 25,325 20,221

Elévation, m

471 69.9 48.3

Pente, m/m 0.0044 0.0028 0.0024

Temps de Concentration (min) 1,186 463 412

En absence du flux historique observée ou informations données, étalonnage du modèle hydrologique détaillé et la validation n'a pas été possible. Afin d’atteindre le degré de confiance raisonnable dans les modèles développés, coefficients de ruissellement (rapport des eaux de ruissellement aux précipitations) des études rapportées (MARNDR, MPCE, MICT, MDE, 2000) ont été comparés avec un coefficient de ruissellement simulé à partir du modèle développé dans cette étude. L’'étude MARNDR, MPCE, MICT, MDE 2000 a rapporté coefficient de ruissellement pour Grande Rivière Du Nord comme 20,5%. Simulations diverses du modèle utilisé pour cette étude ont donné un coefficient de ruissellement moyenne de 18,1%. La différence entre le coefficient de ruissellement observé et simulé est de 2,4% et était déterminée à être dans la gamme acceptable, et en conséquence, le coefficient de ruissellement moyenne (c’est-à-dire 18,1%) a été utilisé pour simuler les flux de périodes de retour pour différents flux.

1

In absence of recorded daily rainfall, analysis is based on mix of observed monthly and modeled rainfall records and only with very extensive and reliable flow information would we be able to accurately model hydrological regime.

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ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


Modèle Hydraulique Dans de nombreuses applications de modélisation des inondations de la rivière, un système de modélisation hydrodynamique unidimensionnel complet est utilisé. Le modèle hydrodynamique unidimensionnel HEC-RAS, développé par l’Armée des Etats-Unis du Centre d'Ingénierie hydrologique de l'Ingénieur, a été utilisé pour effectuer des calculs hydrauliques pour les tronçons de rivières. HEC-RAS est un système intégré de logiciel. Il peut calculer des profils de surface de l'eau pour les flux progressivement variées stables et non-stables pour un réseau complet de canaux naturels et construits. Simulation d'écoulement d'équilibre a été adoptée pour cette étude. Le modèle comprend canal et la plaine inondable géométrique, qui est défini par une série de sections transversales ou de transects ensemble avec des ouvrages hydrauliques tels que des ponts, des barrages, et des digues. La procédure de calcul de base est basée sur la solution de l'équation d'énergie à une dimension. Les pertes d'énergie sont évaluées par les pertes de friction, d'expansion et de contraction. L'équation de mouvement est utilisée dans des situations où le profil de la surface de l'eau est rapidement variable. Les situations comprennent un régime d'écoulement mixte. Sections Transversales L'application logicielle HEC Geo-RAS a été utilisée dans un Système d'Information Géographique (GIS) (ESRI Arc GIS 10) pour développer et vérifier la géométrie des systèmes fluviaux principaux en développant la section transversale des canaux et des plaines inondables. HEC GeoRAS est un ensemble de procédures, outils et utilitaires qui ont été utilisés pour traiter les données géoréférencées dans un environnement de GIS pour faciliter et compléter le travail avec HECRAS. Pour cette étude, les sections transversales du canal et la géométrie du terrain dans HEC GeoRAS ont été numérisées puis le fichier est exporté à HEC-RAS pour calculer les taux de flux. Les sections transversales ont été extraites à partir de DEM à une distance d'environ 100 m. L'outil HEC-RAS interpole les sections transversales du canal, comme le montrent les chiffres ci-dessous. Après avoir effectué la modélisation hydraulique avec HEC-RAS, HEC avec un post-traitement a généré les résultats définitifs de GeoRAS qui inondent les surfaces pour chaque période de retour qui ont été effectuée. Figure A4.21 et Figure A4.22 montrent les sections transversales pour la rivière Grand Du Nord et la rivière Trou Du Nord respectivement.

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ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


Figure A4.21

Section transversale pour Rivière Grand du Nord

Figure A4.22

Section transversale pour Rivière Trou du Nord

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ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


Coefficients de Rugosité Les coefficients de rugosité de Manning ont été déterminés sur la base des informations de l'utilisation des terres disponibles. Coefficients Manning pour le canal principal et les plaines inondables sont présentés dans le tableau ci-dessous A4.13. Table A4.13

Coefficients de Rugosité Rivière

Plaines Inondables

Canal Principal

Grande Rivière Du Nord

0.035

0.025

Rivière Trou Du Nord

0.035

0.025

Les débits de pointe Tableau A4.14 présente les débits (cumec) pour les périodes de retour de 2, 5, 10, 25, 50 et 100 ans. Tableau A4.14

Les débits de pointe pour les grandes rivières Grande Rivière Du Nord Courant Courant1 Courant2 Principal

Courant1

Courant2

2

113.0

10.0

123.0

4.0

4.3

10.0

5

238.5

25.0

263.5

10.7

14.7

38.0

10

323.0

36.0

359.0

16.9

20.0

50.0

25

384.0

52.0

436.0

23.4

28.4

74.0

50

528.0

65.0

593.0

28.7

35.8

90.0

100

635.0

78.0

713.0

36.0

42.2

108.0

Période de Retour, Années

Trou Du Nord Courant Principal

Le résumé des débits représente des scénarios appropriés pour modéliser les risques d'inondations dans la zone étudiée. Ceci dit, l'analyse est basée sur les relevés pluviométriques modélisés et seulement avec des informations très étendu et fiable flux serions-nous en mesure de modéliser avec précision le régime hydrologique. Carte de Risques d’Inondation Les données ci-dessus ont été utilisées pour comprendre les risques d'inondation, en particulier les canaux de débordement dans le Corridor du Développement du Nord d'Haïti en définissant des événements d’inondation associés avec des probabilités différentes. Pour le calcul de ces variables, le modèle hydraulique HEC-RAS a été utilisé pour caractériser les inondations à l’intérieur des terres dans la zone étudiée. Cartes de risques d'inondation pour les périodes de retour de 50 et 100 ans sont présentés dans la Figure A4.23 et la Figure A4.24.

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ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


Figure A4.23

Carte de Risques d’Inondation sans Changement Climatique, 50 ans de périodes de retour

Figure A4.24

Carte de Risques d’Inondation sans Changement Climatique, 100 ans de périodes de retour

La Variabilité Climatique, la Fréquence et Magnitude des Risques Variabilité de Changement Climatique, y compris Changement Climatique L'étape principale dans la délimitation de l'étendue des inondations dans de nouvelles conditions climatiques implique l'utilisation de projections climatiques (pris des études l'Université des

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ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


Caraïbes à l'Annexe 3). Les données pluviométriques, en particulier l'augmentation potentielle des événements de précipitations extrêmes, dans les valeurs de débit de retour à des périodes de retour de 2, 5, 10, 25, 50, et 100 ans pour comprendre les changements dans la susceptibilité aux inondations dues aux changements climatiques qui ont été appliqués. Les impacts résultant se manifestent par des changements dans l'étendue des inondations. L'impact prévu sur le changement climatique est présenté dans le tableau A4.15, qui montre la variance des débits maximaux pour les événements des périodes de retour de 2, 5, 10, 25, 50, et 100 ans, la figure A4.25 montre aussi le flux principal de la rivière Trou du Nord pour toutes les périodes de retour. Tableau A4.15

Les débits de pointe pour les grandes rivières avec et sans le changement climatique

Bassin Grande Rivière Du Nord

Trou Du Nord

Courant

T=50

CC

T =50

T=100

CC

T =100

Courant1

528.0

632.0

635.0

737.0

Courant2

65.0

75.0

78.0

92.0

Courant Principal

593.0

707.0

713.0

829.0

Courant1

28.7

34.9

36.0

42.2

Courant2

35.8

41.2

42.2

48.5

Courant Principal

90.0

108.0

108.0

128.0

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Figure A4.25 Flux de Périodes de Retour avec et sans le changement climatique pour la rivière de Trou du Nord Fréquence et Magnitude Tableau A4.16 montre les profondeurs maximales d'inondation simulées pour la zone étudiée avec et sans changement climatique. Les résultats montrent que le changement climatique sur une profondeur d'inondation moyenne augmentera d'environ 0,23 m (23 cm) pour toutes les périodes de retour. Avec le changement climatique, la profondeur d'inondation pour une période de retour de 100 ans devrait être 10.17m. Les cartes de risques d'inondation pour les périodes de retour de 50 et 100 ans avec le changement climatique sont présentées dans la Figure A4.26 et la Figure A4.27. Tableau A4.16 Diverses Données Globales Comparées pour dériver la Répartition de Précipitations quotidiennes Profondeur de la crue maximale, m

Période de Retour, Années

Sans CC

Avec CC

2

8.71

8.89

5

9.2

9.36

10

9.46

9.81

25

9.63

9.91

50

9.94

10.16

100

10.17

10.36

39

ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


Figure A4.26

Carte de Risques d’Inondation avec le Changement Climatique, 50 ans de période de retour

Figure A4.27

Carte de Risques d’Inondation avec le Changement Climatique, 100 ans de période de retour

40

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Grâce à l'évaluation d’impact du changement climatique sur inondations, il est observé que légère augmentation de la fréquence et de la magnitude aura un impact mineur sur la vulnérabilité des structures dans la zone étudiée. L'impact global en termes de risque d'inondation induit de changement climatique aura des implications mineures en phase de planification. En comparant les zones de la zone inondable sans changement climatique révèle que la zone d'inondation pour l'événement de 50 années serait de 12,21 km2 et la zone inondable pour l'événement de 100 années serait 13.09 km2. En d'autres termes, il ya seulement un léger changement (7,2% d'augmentation) de l'étendue de la zone inondable pour l'événement de 100 ans. La comparaison entre les zones inondables pour des événements de 50 et 100 ans avec le changement climatique révèle une très petite différence dans la zone inondée (augmentation d'environ 5,2% comme indiqué dans le tableau A4.17). Tableau A4.17

Comparaison de zone d’inondation avec et sans changement climatique Zone d’Inondation, km carré

Période de Retour, Années

Sans CC

Avec CC

2

7.52

8.25

5

9.69

10.3

10

10.59

11.37

25

11.53

12.41

50

12.21

12.97

100

13.09

13.64

Une comparaison entre la période de retour de 50 ans sans et avec le changement climatique révèle juste une augmentation de 6,2%, tandis que la différence dans la zone inondable pour l'événement de 100 ans avec et sans le changement climatique a été de 4,2%.

A4.5

Risques d’Inondations Côtières Contexte Hautes vagues associées aux cyclones tropicaux sont potentiellement très dangereux et nuisibles pour les établissements côtiers. L’Administration Atmosphérique et Océanique Nationale des États-Unis (NOAA) identifie ce phénomène comme une onde de tempête, qui se définit comme une élévation anormale de l'eau générée par une tempête, au-delà des marées astronomiques prédites. NOAA favorise que cette onde de tempête ne doit pas être confondue avec la marée de tempête, qui est défini comme l'élévation du niveau de l'eau en raison de la combinaison des ondes de tempête et la marée astronomique. Cette élévation du niveau de l'eau peut causer des inondations extrêmes dans les zones côtières en particulier lorsque des ondes de tempête coïncident avec la marée haute normale. L'onde de tempête est produite par l'eau étant poussé vers la rive par la force des vents se déplaçant en rond autour de la tempête. L'impact sur la houle de la pression basse associée à de fortes tempêtes est minime par rapport à l'eau étant forcé vers le rivage par le vent. Dans les Caraïbes, les catégories d'ouragan peuvent être utilisées pour rapprocher les ondes de tempête prévues. Les zones d’inondation potentielle résultant sont regroupées par catégories qui se réfèrent à l'échelle d'intensité de Saffir-Simpson décrit dans le tableau A4.18.

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Tableau A4.18

Echelle d’Ouragan Saffir-Simpson et Onde de Tempete Prevue Catégorie 1 2 3 4 5

Onde de Tempête (pieds au dessus du niveau normal de la mer) 4–5 pieds 6–8 pieds 9–12 pieds 13–18 pieds > 18 pieds

L'intensité de l'onde de tempête est affectée par la largeur et la pente du plateau continental. Une faible pente va potentiellement produire une onde de tempête supérieure à une étagère raide. Dans le nord, le plateau continental descend très vite, qui travaille à réduire l'impact des ondes de tempête. L'interaction de ces différents procédés est illustrée sur la figure A4.28. Le niveau d'eau de conception totale peut être calculé par addition de trois composants. Les hauteurs de configuration des vagues sont les hauteurs de crêtes de vagues au-dessus du niveau de la marée de tempête en eau libre. Les provinces côtières du nord d’Haïti éprouvent des inondations côtières en raison des effets destructeurs des niveaux d'eau de conception totale.

Figure A4.28 Schéma systématique illustrant les contributions au niveau de la mer côtière des marées, des ondes de tempête et des processus des vagues Source: http://www.cmar.csiro.au/sealevel/sl_drives_short.html

Zahibo 2 (2012), cependant, postule que la position de l'île d'Hispaniola peut lui donner une protection spéciale contre les vagues extrêmes. La présence de plusieurs rives (Figure A4.29), tels que les îles Turks et Caicos, Mouchoir et les rives Silver, protègent les zones côtières contre les longues houles de générées dans l'Atlantique du Nord. Zahibo encore postulate que ces vastes zones peu profondes (50-150 mètres de profondeur) dissipent l'énergie de plus longues houles et réduisent ainsi l'impact potentiel des vagues.

2

unpublished paper as part of NATHAT 42

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Figure A4.29

Bathymétrie de l'île d'Hispaniola

Source: Adopted from Zahibo, 2012, General Bathymetric Chart of the Oceans, 2008

Dans le nord d’Haïti, des villes comme Bor de Mer de Limonade, Caracol et Phaeton sont sensibles aux inondations côtières provoquées par des ondes de tempête. L'Association Américaine des Architectes, indiquent que ces établissements sont dans un endroit précaire au littoral (Institut Américain des Architectes, 2012). De même, les zones habitées qui sont périphériques à la zone étudiée, tels que le CapHaïtien et Petite Anse à l'ouest et Fort Liberté dans l'est, sont également sensibles aux inondations côtières. Il y a, cependant, une histoire documentée limitée concernant les ondes de tempête en Haïti, sans parler des cas bien documentés des inondations côtières dans le Corridor de développement du Nord. Détermination des Risques L’ouragan causé par les hauteurs des ondes de tempêtes probables peuvent être dérivées d'une façon scientifique basée sur la modélisation hydrodynamique. Cette approche se compose de deux composants principaux. Le premier composant comprend un modèle de champ de vent d’ouragan qui fournit des estimations de la vitesse et direction du vent basées sur des paramètres essentiels de l'ouragan à une position arbitraire. La deuxième partie du modèle est le modèle de pointe qui utilise des méthodes numériques pour prédire les ondes de tempête en solvant des équations pour déterminer la réponse de la mer et de l'étendue associée de l'intérieur des terres d'inondation qui pourrait être générée par un ouragan (champ de vent de surface cyclonique) traversant toute bande côtière. Ces modèles sont des données intensives et nécessitent une modélisation intensive d'un certain nombre de paramètres tels que paramètres océanographiques et météorologiques, informations hydrologiques, caractéristiques du bassin, géométrie côtière, le stress du vent et de frottement du fond marin et des informations sur les marées astronomiques. En outre, la précision de la hauteur de surtension et la profondeur d'inondation associée et l'étendue de l'inondation horizontale dépend fortement de la précision et la résolution des données bathymétriques et des données d'élévation qui est disponible pour les zones côtières.

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Modèle de Risques d’Inondations Côtières Depuis les données requises pour le développement d'une détermination détaillée des risques d'inondations côtières étaient indisponibles pour cet effort d'étude, un modèle régional a été utilisé et adopté pour comprendre les hauteurs des vagues et ondes dans la zone étudiée. L'information utilisée pour cet effort d'étude a été dérivé de l'Atlas des Effets Probables des Tempêtes dans la Mer des Caraïbes, qui a été développée dans le cadre du Projet d’Atténuation des Catastrophes dans les Caraïbes (CDMP), un effort conjoint de l'Organisation des États Américains (OEA) et de l'Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID). Le système de modélisation des risques de l'Arbitre des Tempêtes (TAOS) a été utilisé pour créer les ensembles de données de risques de tempêtes qui ont été utilisées pour cette étude. Détails techniques du système de modèle TAOS sont documentés dans divers documents publiés mentionnés dans la bibliographie, en particulier Watson et Johnson (1999). Le TAOS a combiné trois modèles de vent, modèles d’hydrodynamiques et de vagues en utilisant la méthodologie d’assimilation d’ensemble utilisé pour analyser les résultats de plusieurs modèles, qui peuvent être trouvés dans (Watson, 1995; Watson et Johnson, 1999). La Modélisation du Vent de TAOS Vents représentent des vents soutenus de 1 minute à 10 m au-dessus de la surface, et comprennent à la fois la friction de surface et les effets topographiques à une résolution de 30 secondes d'arc. Facteurs de frottement ont été utilisés pour la classification de la couverture des terres, avec de l'eau, des forêts et des terres ouvertes prédominantes. Modélisation des Vagues TAOS La configuration du modèle de vague utilisée pour la simulation des Caraïbes est composée du modèle NOAA WaveWatch III, modifiée dans le système de grille centré de tempête TAOS. La modélisation a été réalisée sur une base régionale sur une cellule de grille de 30 mètres, permettant un traitement adéquat des environnements de vagues proches du rivage. Les vagues sont les hauteurs de crêtes de vagues audessus du niveau de la marée de tempête en eau libre. Modélisation des Risques de Tempête TAOS Le système de modélisation des risques de tempête TAOS contient trois modules de modélisation des ondes de tempête primaires qui incluent les effets de marées astronomiques, qui prennent en considération le rapport au niveau moyen de la mer. Configuration de la vague (mais pas de vague course d’élan) est incluse dans les valeurs des ondes de tempête. Surtensions sur terres sont représentés comme l'élévation au-dessus du niveau de la mer, pas comme profondeur d'eau. Cartes de Risques Basé sur les résultats, TAOS a fourni des hauteurs des vagues et des ondes de tempête pour quatre périodes de retour (10, 20, 50 et 100 ans), qui ont été rapportés pour les points spécifiques le long de la côte haïtienne. Pour cette étude, la hauteur des vagues et les hauteurs de la poussée qui ont été signalées pour Cap-Haïtien ont été adoptées pour la zone étudiée. Le montant total des niveaux d'eau de surface ont été calculés comme une addition linéaire des amplitudes d'ondes de tempête, des amplitudes de marée, et la configuration des vagues. Ces niveaux d'eau ont ensuite été projetés sur la terre côtière utilisant des techniques de GIS et recoupé avec un Modèle du Terrain Numérique de 2M de Terrain (DTM) pour délimiter l'étendue horizontale de l'inondation.

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Comme les poussées considérés comme des informations de marées et sont supposées de refléter les inondations au niveau moyen de la mer, les profondeurs d'inondation sont déduites en déduisant la topographie locale des niveaux d'eau totaux. Basé sur cette information donnée dans le tableau A4.19, les cartes d’inondations côtières probabilistes des périodes de retour de retour suivantes 10, 25, 50 et 100 ans ont été élaborées pour la zone étudiée et sont représentées dans la figure A4.30, Figure A4.31, Figure A4.32 et Figure A4.33.

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Tableau A4.19

Nouvelle haute résolution DTM disponible pour la zone étudiée (source DTM utilisée)

Période de Retour

Hauteur de Vague (m)

Hauteur d’Onde (m)

Niveaux d’Eau de la Surface Total (m)

10 Années

2.9

0.3

3.2

25 Années

3.7

0.6

4.3

50 Années

4.2

0.8

5.0

100 Années

4.7

1.1

5.8

Figure A4.30

Période de Retour de 10 ans

46

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Figure A4.31

Période de Retour de 25 ans

Figure A4.32

Période de Retour de 50 ans

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Figure A4.33

Période de Retour de 100 ans

Variabilité Climatique, Fréquence et Magnitude de Risques Variabilité de Changement Climatique La région des Caraïbes a été caractérisée comme parmi les plus vulnérables au changement climatique et aux climats extrêmes. L'un des principaux défis auxquels sont confrontés les Etats insulaires est celui posé par les cyclones tropicaux et l'élévation du niveau de la mer. L'élévation du niveau de la mer impacts grandement l'activité humaine à proximité de la zone côtière (GIEC, 2007) puisque dans de nombreux cas, la majorité des établissements humains, d’activité économique, des infrastructures et des services sont situés à ou près de la côte et les économies locales sont souvent tributaires de quelques secteurs tels que le tourisme et l'agriculture (Nicholls, 1998). Élévation du niveau marin aggrave donc la vulnérabilité des régions côtières aux autres procédés physiques (par exemple les ondes de tempête, les vagues de tempête). Evaluations du changement global de niveau de la mer indiquent que la moyenne actuelle de hausse est d'environ 1,5 mm par an pendant ce temps la température de surface moyenne globale ressuscité autour de 0,50 C a été largement acceptée. Fréquence et Magnitude Le Rapport du Cinquième Evaluation IPCC du Panel intergouvernemental sur le Changement Climatique (IPCC AR5) indique que la fréquence des tempêtes plus intenses et les ondes de tempête ou des inondations côtières est plus probable de ne pas augmenter de plus de + 10% (IPCC 2013, AR5), tandis que la fréquence annuelle des cyclones tropicaux et les ondes de tempête ou les inondations côtières devraient diminuer ou rester relativement inchangée pour l'Atlantique du Nord.

Ceci ne suggère aucun changement majeur dans la fréquence des ouragans et ondes de tempête qui se sont associées ou des inondations côtières dans la région de l'Atlantique du Nord y compris Haïti. Le

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scénario A1B du SRES pour la zone étudiée d'Haïti suggère que l'élévation du niveau de la mer devrait augmenter de faible amplitude de 0,35 m au-dessus de la projection pour les années 2040 par rapport à la ligne de base 1960-1990. Ces changements projetés ont appliqué aux élévations de la surface d’eau estimées au cours de la période de retour pour développer des cartes des risques d'inondations côtières pour Haïti qui reflètent les scénarios de changement climatique projetés. La profondeur maximale estimative d'inondation, y compris le scénario projeté sur le changement climatique, sont comparées à la profondeur de crue maximale estimée sans changement climatique pour Haïti et sont décrites dans le tableau A4.20. Tableau A4.20 Période de Retour

Profondeur d’Inondations Côtières avec Changement Climatique Profondeur Maximum Estimée d’Inondation, m

Profondeur Maximum Estimée d’Inondation avec Changement Climatique, m

10

3.2

3.55

25

4.3

4.65

50

5.0

5.35

100

5.8

6.15

Résultats Des changements mineurs dans l'élévation du niveau de la mer sont représentés sur l'étendue des inondations. La différence entre la superficie totale de la surface de l'eau (inondation) pour tous les événements des périodes de retour normaux (à partir de 10 années à 100 années) et la surface de l'eau avec le scénario de projection du changement climatique (c-a-dire Projection avec Changement Climatiques pour tous les événements des périodes de retour) sont présentés dans le Tableau A4.21 ci-dessous. Tableau A4.21

Etendue d’Inondations Côtières avec and sans Variabilité Climatique, Km2

Période de Retour 10 Ans 25 Ans 50 Ans 100 Ans

Zone d’Inondation sans CC 2 95.73 km 2 111.07 km 2 123.40 km 2 134.21 km

Zone d’Inondation avec CC 2 101.00 km 2 115.46 km 2 127.79 km 2 140.79 km

En comparant les zones d'inondations côtières sans changement climatique révèlent que la zone d'inondation pour l'événement de 50 ans serait de 123,4 km2 et la zone inondable pour l'événement de 100 années seraient 134,21 km2. En d'autres termes, il y a seulement un changement léger (c-a-dire une augmentation de 8,8%) dans l'étendue de la zone inondable pour l'événement de 100 ans. La comparaison entre les zones inondables pour des événements de 50 et 100 ans avec le changement climatique révèle presque la même différence dans la zone inondée (environ 10,2% d’augmentation). Une comparaison entre la période de retour de 50 ans sans et avec le changement climatique révèle simplement une augmentation de 3,6% dans la zone d'inondation, alors que la différence dans la zone inondable pour l'événement de 100 ans avec et sans le changement climatique a été de 4,9%.

A4.6

Risques de Sécheresse Contexte La sécheresse se manifeste sous de nombreuses formes. Le risque de sécheresse en Haïti résulte d'une combinaison d'irrégularité des précipitations au cours des deux saisons des pluies distinctes: Avril-

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Juin et Octobre-Novembre. Selon la Banque Mondiale, les épisodes El Niño/ENSO ont eu tendance à retarder l'arrivée de la (des) saison(s) de pluie et créer des conditions 3 de sécheresse dans le pays. NATHAT (2012), dans une évaluation des risques du niveau national, a indiqué que les agriculteurs ont rapporté de saisons sèches plus longues et des saisons pluvieuses et humides plus courtes. L'étude NATHAT a également classé la plupart de la côte du nord comme étant sensibles aux risques de sécheresse. Les effets cumulatifs des périodes sèches plus longues sont les pertes de récoltes et que plus de familles sont plus dépendants de l'aide alimentaire au cours de la «saison de la faim", qui est la période de trois mois entre la saison des pluies, dans laquelle il y a peu de possibilités de récolte et d'emploi.

Figure A4.34

Areas Most Likely To Drought And Land Degradation on the island of Haiti

Source: NATHAT, 2012

EM-DAT, la Base de Données des Catastrophes Internationales l'OFDA/CRED, a indiqué que pendant une période de 1960 à 2003, il y avait sept (7) sécheresses en Haïti, et a indiqué où ils ont situé et le nombre de personnes touchées (voir le tableau A4.22 ci-dessous).

3

http://www.gfdrr.org/sites/gfdrr.org/files/Haiti-2010.pdf 50

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Tableau A4.22

Sécheresses en Haïti de 1968 à 2000

Année 1968 1974-1975 1976-1977 1981 1982-1983 1984 1986-1987 1990-1991 1996-1997 2000 2003 Total

S

SE

GA

O

X X X X

X X

X X X

X X

X X

X X

X X

X X

X X

X NA 7

X NA 6

X NA 6

X NA 5

X NA 5

X NA 6

X X

A

X X

C

NO X X X

X X

X

X X X X X X NA 9

N

X X

NE

X X X

X X X X NA 6

X X X X NA 7

Personnes Affectées 210,217 507,000 450,000 103,000 100,000 45,000

35,000

Source: Cartes et étude de risques, de la vulnérable et des capacités de réponse en Haïti; EM-DAT: The OFDA/CRED International Disaster Database – www.emdat.be – Université catholique de Louvain – Brussels – Belgium.

Le Réseau de Système d'Alerte Précoce de Famine (FEWS NET) a signalé en Août 2011 que le nord et le nordest ont été touchés par la sécheresse et estimé que les principaux rendements agricoles seraient diminués de 20 pour cent. Le FEWS Net a donné des détails sur ce qui est un phénomène récurrent dans les plaines côtières du nord et a indiqué que "les précipitations dans les zones de montagnes humides [du Nord-est] a contribué à la croissance des cultures de dérivation et de développement, tandis que les cultures dans Ferrié, Fort Liberté (sauf sur les plaines Maribaroux ), Terrier Rouge, Caracol et Trou-du-Nord ont échoué en raison des conditions de sécheresse dans ces régions, ce qui prolonge la période maigre, qui généralement "se termine en Juin ... [et que] ... la quasi-totalité de la région du nord a été touchée par la sécheresse qui a retardé le début de la saison des semailles de printemps, qui a finalement obtenu en cours en Juin avec le début des pluies ... "(FEWS, 2012). Une plus grande préoccupation pour les intervenants est l'impact que ces fluctuations in précipitations à court terme auront sur l’approvisionnement de la surface et le souterrain d’eau ou le régime hydrologique des bassins versants qui croisent le Corridor de Développement du Nord. Il prend plus de temps à reconnaître les touches de la sécheresse hydrologique sur les niveaux d'humidité du sol, les flux des cours d'eau, ainsi que les niveaux des eaux souterraines et des réservoirs. La fréquence de la sécheresse hydrologique est généralement mesurée sur le long terme et suppose un besoin pour comprendre l'offre et la demande d’eau. La sécheresse hydrologique concernée par les problèmes liés à des irrégularités dans les précipitations (l'offre) et des intérêts concurrents pour l'accès à l’eau et l'utilisation de l’eau (la demande). La disponibilité de l'eau et l'accès à l’eau est exacerbé par l'infrastructure limitée de gestion de l'eau, et dans une évaluation commandée d’IDB des ressources environnementales du Corridor du Nord, l’Association Américaine des Architectes (AIA) a maintenu que la future expansion urbaine exercera une pression croissante sur les ressources d’eau. Le développement futur, l'étude maintenue, continuera à consommer des sols agricoles. L'étude indique aussi que pour maintenir les niveaux actuels de sécurité alimentaire et promouvoir le développement économique et améliorer la résilience au changement climatique, les investissements dans l'irrigation et le drainage amélioré seraient nécessaire (AIA, 2012). Il convient de noter que l'accès à l'eau représente l'un des plus grands défis qu’il y a en Haïti. Le problème d’'accès à l'eau est influencé par des facteurs socio-économiques, politiques, développementaux,

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ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


et environnementaux, et par conséquent, c’est une question qui est au-delà de la portée et de l'intention de cette étude. Détermination de la Sécheresse Hydrologique L'évaluation de la sécheresse dans cette étude sera donc axée sur l'influence de précipitations, et comment cela est couplé avec les impacts anticipés du développement et de la variabilité climatique aura un impact sur l'approvisionnement en eau actuelle et future. L’équilibre hydrique actuel et futur sera estimé pour les deux principaux bassins versants qui se croisent la région étudiée. Cette étude ne cherche pas à aborder et prendre en compte plus large les facteurs environnementaux, politiques et socio-économiques qui jouent également un rôle d’exaspérer le problème de l'accès à l'eau. L'évaluation de la sécheresse hydrologique a été faite par l’estimation des composantes du cycle hydrologique classique. Le mouvement de l'eau dans le cycle hydrologique varie considérablement dans le temps et l'espace. Le cycle hydrologique souligne les quatre facteurs d'intérêt pour les hydrologues: précipitations, évapotranspiration, eaux de ruissellement et eaux souterraines. Pour cette analyse, les modèles hydrologiques qui se sont développés dans le cadre de cette étude pour l'évaluation des risques d'inondation, avec d'autres méthodes conventionnelles d'évaluation hydrologique, ont été utilisés pour évaluer la disponibilité potentielle de l'eau dans les bassins versants de la Grande rivière Du Nord et Trou Du Nord. Grande Rivière du Nord: La région du bassin hydrologique de Grande Rivière du Nord est estimée à environ 611 kilomètres carrés. Grâce à la délimitation du bassin et le processus hydrologique de développement du modèle, cinquante et un (51) sous-bassins ont été développés pour ce bassin, qui comprenait également 25 tronçons de cours d’eau. Trou du Nord: La région du bassin du courant principal de Trou du Nord est estimée à environ 106 kilomètres carrés. Grâce à la délimitation du bassin et le processus hydrologique de développement du modèle, 11 sousbassins ont été mis au point pour ce bassin, qui comprenait également cinq tronçons de cours d’eau. Un modèle d'équilibre de l'eau peut être considéré comme un système d'équations conçus pour représenter les divers aspects du cycle hydrologique. Un modèle de seau a été utilisé dans l'évaluation de l'équilibre de l'eau qui considère comme une unité de surface (tels que les bassins versants) comme un seau, qui est rempli par la pluie et vidé par l'évapotranspiration. Lorsque le seau est plein, l'eau supplémentaire est supposé comme le drainage profond (habituellement une partie va dans les eaux souterraines). Ce modèle nécessite une pluviométrie et évapotranspiration enregistrés. Un concept simplifié de l'équilibre de l'eau est illustré à la figure A4.35.

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ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


Figure A4.35

Concept simplifié de l'équilibre hydrologique de l'eau

Où, S = stockage d’eau (comme la recharge des eaux du sol); ET = évapotranspiration; P = précipitations; Q = ruissellement d’eau et le débit de base.

En termes mathématiques, le modèle de seau peut être représenté comme suit. P-ET-Pertes = Q+S Les pertes dans l'équation ci-dessus comprennent l'interception, l’infiltration et la percolation. Les estimations du bilan hydrologique ont joué à un niveau quotidien. Disponibilité potentielle de l'eau a été résumée sur une base mensuelle et annuelle en utilisant les résultats des calculs du niveau quotidien. Les détails de l'estimation des divers éléments du cycle sont donnés ci-dessous. •

Précipitations: Les précipitations sont souvent le plus grand terme de l'équation de l'équilibre de l'eau, qui forme comme principale source d'entrée dans le système. Les précipitations historiquement mensuelles enregistrées ont été utilisées dans l'analyse. Comme décrit dans l'évaluation des risques d'inondation et de la méthodologie, des données mensuelles de précipitations ont été distribuées à l'étape de temps journalier. Globalement, la zone étudiée a une pluviométrie annuelle moyenne de l'ordre de 1400 mm pour des conditions actuelles et 1600 mm pour le changement climatique.

Evapotranspiration: Évapotranspiration combine les deux termes évaporation (généralement à partir de la surface du sol) et la transpiration (généralement à partir des plantes). Ce terme constitue l'une des plus grandes sources de pertes provenant du système. Évapotranspiration peut être estimée à partir des données météorologiques et d'humidité du sol ou elle est mesurée directement. Dans cette analyse, les estimations mensuelles disponibles ont été utilisées pour calculer un taux annuel moyen de l'évapotranspiration. Dans la zone étudiée, il est estimé à environ 1600 mm pour les conditions climatiques actuelles et environ 2000 mm compte tenu de projections des changements climatiques.

Eaux de Ruissellement: Paramètres d’eaux de ruissellement ont été estimés en utilisant les modèles hydrologiques pour évaluer les eaux de ruissellement. En utilisant les données de précipitations et l'évapotranspiration, les valeurs de précipitations efficaces ont été estimées. Ces valeurs de précipitations efficaces ont été utilisées dans l'estimation des eaux de ruissellement et d'autres pertes d'abstraction. Les pertes comprennent l'interception, l’infiltration et la percolation. Les eaux de ruissellement moyennes annuelles pour la zone étudiée ont été estimées à 165 mm pour les conditions actuelles, et 141 mm en prenant en compte les projections de changements climatiques.

Alimentation des Nappes Souterraines: Les pertes relatives à l'infiltration et la percolation sont souvent appelées comme les pertes d'abstraction. Ces pertes d'abstraction dans les couches du sol sont divisés en deux parties 1) débit de base et 2) alimentation des nappes souterraines. Le débit de base est le flux sous-sol latérale, qui relie habituellement aux eaux de ruissellement et est généralement une petite partie dans le cycle hydrologique. La composante verticale du flux sous-sol, qui se déplace vers le bas, est connue comme l’alimentation des nappes phréatique. La valeur estimée de l’alimentation des nappes souterraines moyenne annuelle pour la zone étudiée est de 195 mm pour les conditions climatiques actuelles, et 288 mm envisagent projections de changements climatiques.

Les figures A4.36 et A4.37 fournissent un aperçu mensuel des paramètres du cycle hydrologique dans la zone étudiée pour les conditions actuelles et les changements climatiques respectivement. Les estimations de changement climatique projetées aussi considèrent le changement dans l'utilisation des terres au cours des années.

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ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


Figure A4.36

Figure A4.37

Paramètres mensuels du cycle hydrologique pour les conditions actuelles

Paramètres mensuels du cycle hydrologique pour les projections du changement climatique

Disponibilité en Eau Basé sur les estimations hydrologiques comme elles sont résumées ci-dessus, la disponibilité potentielle de l'eau a été estimée à des conditions volumétriques (en millions de mètres cubes). Ces chiffres ont été estimés sur la zone étudiée pour les conditions climatiques actuelles et projetés pour considérer le changement climatique. Les projections climatiques suggèrent l'augmentation de la pluviométrie de 13% et augmentation de la température par 20C. Le scénario du changement climatique considère également des changements dans l'utilisation des terres sur la base de paramètres issus de CE3, qui a introduit les recommandations en matière d'aménagement durable des terres comme une mesure de réduction des risques. En raison de l'impact combiné du changement climatique et des changements dans l'utilisation des terres, les eaux de 54

ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


ruissellement de surface diminuent, l’alimentation des nappes souterraines va augmenter. Les valeurs mensuelles de la disponibilité potentielle de l'eau sont résumées dans le tableau A4.23. Dans les deux cas, le potentiel de la masse est supérieur au potentiel de l'eau de surface. Ces chiffres sont des estimations de potentiels, qui doivent être maîtrisés en les développant. Tableau A4.23

Les variations mensuelles dans le potentiel de la disponibilité de l'eau Conditions Actuelles

Le Changement Climatique et Projections de l'Utilisation des Terres CE3, 2040 Eau Eau de Surface Souterraine Total Potentiel, Potentielle, 3 Potentielle, Mm 3 Mm 3 Mm

Mois

Eau de Surface Potentielle, 3 Mm

Eau Souterraine Potentielle, 3 Mm

Total Potentiel, 3 Mm

Janvier

13.9

15.7

29.6

12.2

22.2

34.4

Février

12.6

10.3

22.9

11.6

16.0

27.6

Mars

8.5

10.6

19.0

7.2

15.7

22.9

Avril

9.8

11.4

21.2

8.3

17.9

26.2

Mai

6.0

11.4

17.4

4.7

15.4

20.2

Juin

0.8

1.6

2.4

0.5

4.3

4.8

Juillet

0.1

0.3

0.4

0.1

0.5

0.6

Aout

0.6

0.8

1.4

0.5

0.8

1.3

Sept.

0.8

1.4

2.2

0.6

1.6

2.2

Oct.

3.5

3.5

7.1

2.7

7.8

10.5

Nov.

16.7

19.5

36.2

14.4

26.3

40.7

Déc.

14.2

17.3

31.5

12.2

24.4

36.6

Annuel

87.6

103.7

191.3

75.0

152.9

228.0

Demandes En Eau Compte tenu des scénarios de développement, deux projections ont été utilisés pour évaluer la demande en eau dans la zone étudiée (tableau A4.24). Tableau A4.24

Scénarios de développement pour les demandes en eau

Elément de données

Population Logement Demande Urbaine (spatial), ha Utilisation des Terres d’Agriculture (spatial) , ha Demande Industrielle, sq m

Actuelle (2013)

167,729 15,902 594

Le Changement Climatique et Projections de l'Utilisation des Terres CE3, 2040 292,597 64,235 746

12630 67,000

17,000 229,000

Les demandes en eau comprennent la demande intérieure des zones rurales et urbaines pour les usages domestiques, industriels demandes, et les exigences agricoles ou d'irrigation. L'usage domestique comprend tous les prévus de l'utilisation par habitant par personne pour des activités telles que boire, douches, robinets et des toilettes. A la demande de 170 litres par jour et par tête et la demande de

55

ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


80 litres par jour et par tête ont été estimées pour les zones urbaines et rurales respectivement. Estimations de la demande individuelle sont fondées sur les évaluations de l'eau menées précédemment pour l’Haïti (USACE, 1999), et pour le parc industriel (IDB, 2011). Ces études sont conformes à projections citées dans les études globales. La demande industrielle est estimée sur la base par mètre carré en fonction de l'utilisation actuelle et les projections futures pour le PIC et d'autres projets de développement ciblés pour la zone étudiée. Ceci estime l’utilisation industrielle à environ 100 litres par mètre carré de la zone industrielle. Autre utilisation de l'eau et des demandes ont considéré 250 litres par jour et par tête. Les exigences agricoles ou d'irrigation ont également été estimées en utilisant la zone de culture, les coefficients de culture (kc) et l'évapotranspiration. Pour les projections futures de développement, projections de changement climatique ont été intégrées. Toutes les demandes ont estimé sur le pas de temps annuel sur base volumétrique. Tableau A2.25 montre les demandes en eau pour le scénario de développement actuel et futur tel que prévu par CE3. Tableau A4.25- Résumé des Demandes en Eau Demande d’Eau, Mm3

Actuelle

Le Changement Climatique et Projections de l'Utilisation des Terres CE3, 2040

Urban Population,Mm3

5.2

5.4

Rural Population,Mm3

2.4

6.0

Industrial Demand,Mm3

2.4

8.4

Water Use and Demand ,Mm3

1.5

5.9

Agricultural Demand,Mm3

101.0

163.2

Total Demend,Mm3

112.6

188.8

Bilan Hydrologique Basées sur les estimations du potentiel de disponibilité de l'eau des exigences, le résumé global de l'équilibre de l'eau est présenté dans le tableau A4.26. Comme représenté dans le tableau, le potentiel de la disponibilité actuelle de l'eau est beaucoup plus que les exigences. Mais dans les projections futures, le potentiel de la disponibilité de l'eau est simplement suffisant pour répondre aux demandes prévues.

56

ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


Tableau A4.26

Résumé du bilan hydrologique de la zone étudiée Actuel

Demande en Eau, Mm

3

Population Urbaine, Mm Population Rurale, Mm

3

3

Demande Industrielle, Mm

3

Utilisation d’Eau, et Demande, Mm Demande Agriculturale, Mm Demande Totale, Mm

3

3

3

Potentiel de Disponibilité d’Eau, Mm

Potentiel d’Eau Souterraine (Recharge), Mm Total Potentiel d’Eau, Mm Surplus d’Eau, Mm

3

3

5.2

5.4

2.4

6.0

2.4

8.4

1.5

5.9

101.0

163.2

112.6

188.8

87.6

75.0

103.7

152.9

191.3

228.0

78.7

39.1

3

Potentiel d’Eaux de Surface (Ecoulement), Mm

Surplus/Deficit, Mm

Le Changement Climatique et Projections de l'Utilisation des Terres CE3, 2040

3

3

3

Les variations mensuelles dans les potentiels de disponibilité et demande sont présentées dans la figure A4.38 pour aujourd'hui, tandis que la figure A4.39 montre la variation mensuelle pour un scénario de croissance future qui tient compte du changement climatique. Variation mensuelle montre que pendant la saison sèche de l'année, l'écart entre la demande et la disponibilité augmente par rapport à la saison des pluies.

57

ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


Figure A4.38

Variation mensuelle de la demande et la disponibilité dans les conditions actuelles

Figure A4.39 climatique

Variation mensuelle de la demande et la disponibilité avec projection de changement

De l'évaluation de la sécheresse hydrologique réalisée pour la zone étudiée, il peut être conclu que sur une base annuelle, le potentiel de la disponibilité d'eau est suffisante pour répondre aux besoins actuels ainsi que les demandes futures. Toutefois, comme indiqué dans les figures A4.38 et A4.39 ci-dessus, sur une base mensuelle, il y a un écart important entre le potentiel de la demande et de la disponibilité en particulier pendant la saison sèche (Juin à Octobre) par rapport à la saison des pluies. Comme le montrent ces chiffres, pendant les scénarios actuels et futurs, il ya un déficit considérable d'eau durant la période sèche, indiquant une période prolongée de sécheresse hydrologique. Le changement climatique et la croissance projetée permettra de réduire le stock d'eau disponible et rendra les impacts des périodes prolongées de déficit en eau, qui est susceptible d'influer sur la production agricole, d’exacerber entrepôts de

58

ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


nourriture, réduire la qualité de l'eau, et d'accroître la dégradation des terres. Ces impacts deviendront plus prononcés au cours des années avec des précipitations inférieures à la moyenne.

A4.7

Références

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59

ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


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60

ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


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61

ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


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62

ESCI HAITI – ANNEXE 4: PROFILS DE RISQUES


ANNEXE 5:

CARACTERISTIQUES DES ACTIFS EXPOSÉS

NORTHERN DEVELOPMENT CORRIDOR, HAITI

Annexe


A5

CARACTERISTIQUES DES ACTIFS EXPOSÉS

A5.1

Contexte L'inventaire des actifs exposés implique la compréhension de la répartition des personnes, des bâtiments et des infrastructures qui pourraient être touchés par des phénomènes naturels. Dans le Corridor de Développement du Nord d’Haïti, il n'y avait pas assez d'informations détaillées disponibles pour effectuer une évaluation spécifique du site de tous les bâtiments, et il était donc nécessaire de procéder à une méthode d'évaluation rapide sur le terrain pour estimer le nombre et la répartition des actifs dans la région étudiée. Une revue de divers rapports et bases de données géo-spatiales a été menée afin de déterminer des informations utiles pour la compréhension de l'utilisation des terres et les pratiques de construction en Haïti, et dans la région étudiée. Initialement, il a été perçu que les rapports et les bases de données fourniront des informations qui pourraient être utiles pour déterminer la distribution des bâtiments et des infrastructures ainsi que leurs caractéristiques. Cependant, une grande partie de l'information axée sur les dommages survenus à la suite du tremblement de terre de 2010 et a été confinés aux zones urbaines denses de la capitale. Rapports d'évaluation des dommages, néanmoins, ont fourni des informations utiles pour comprendre les pratiques de construction. L'examen des données géo-spatiales nous a aidés à comprendre les utilisations des terres, la distribution démographique et la densité, et l'emplacement des établissements essentiels et des infrastructures. Les données de télédétection ainsi que des informations recueillies à partir d'une évaluation rapide du terrain ont été utilisées pour capturer des informations de construction de priorité. Dans la région étudiée, les images satellites sont interprétées pour comprendre la densité et les types de construction pour chaque catégorie d'utilisation des terres et la limite administrative. Les limites administratives (c’est-a-dire, section communale) ont ensuite été subdivisées basées sur la densité des empreintes de la construction pour permettre la définition d'une échelle appropriée à partir de laquelle on peut saisir les éléments d'inventaire. Ce processus de cartographie a servi de base pour la classification des bâtiments et pour l'utilisation d'une hiérarchie de classification adapté à la capture d'une grande variété de structures et de densités. Une évaluation rapide du terrain qui a été effectuée en Août 2013 a informé l'interprétation des données de télédétection et a facilité la classification des bâtiments en classes générales d'occupation. Relevé photographique a été utilisé pour l'élaboration d'un modèle d'exposition de manière à intégrer un certain nombre d'hypothèses statistiques pour calculer le type de bâtiment (maison ou appartement), l'âge, la structure (type de mur et de toit, le nombre d'étages), la construction et d'estimer les coûts de remplacement. Une telle approche est cohérente avec les méthodologies standards utilisées pour élaborer des modèles d'exposition et soutient les apports nécessaires en vue de réaliser une évaluation probabiliste des risques en fournissant une localisation spatiale approximative d'éléments exposés pour chaque section de bloc au sein de la section communale.

A5.2

Carte de Base de Construction pour une Evaluation Inventaire Haïti est divisé en dix (10) départements. Les départements sont subdivisés en arrondissements, qui sont subdivisés en communes, qui sont à leur tour divisés en sections communales. Parce que les sections communales représentent des limites administrative s trop rudimentaire à partir de laquelle de catégoriser l'environnement bâti pour faciliter une cartographie des éléments exposés et des risques, les sections communales ont été subdivisées en blocs pour faciliter l'analyse au niveau plus raffiné. Les limites de blocs ont été créées en superposant les limites de la commune sur les données de télédétection dans un GIS afin de faciliter la compréhension des bâtiments de la densité et de la distribution des différents types de bâtiments à travers la région étudiée. 1

ESCI HAITI – ANNEXE 5: ANALYSE COUTS-AVANTAGES


Figure A5.1

Répartition des limites de blocs dans la région étudiée.

Chaque section communale a été divisée en plusieurs blocs en prenant en considération la densité de construction et du réseau routier. Les petits blocs ont été créés dans les villes où il y a une plus forte densité de construction, tandis que dans les zones rurales les moins denses, de plus grands blocs ont été délimitées. Dans la plupart des cas, les lignes de la route ont été suivies pour la création des limites de blocs pour faciliter un mappage uniforme dans toute la zone étudiée. Tableau A5.1

Nombre de blocs pour chaque section communale

Sections Communales

Nombre de Blocks

Basse Plaine

79

Bois De Lance

32

Champin

52

Claudine / Jacquesil

22

Fonds Blanc

41

Garcin

5

Grand Bassin

23

Haut Des Perches

13

Roche Plate

39

Roucou

42

Somme Total

348

2

ESCI HAITI – ANNEXE 5: ANALYSE COUTS-AVANTAGES


A5.3

Construction de Mappage du Taux d’Occupation L'enquête de terrain menée en Août 2013 a facilité la compréhension de la distribution de construction générale dans la région étudiée. Un schéma de répartition de construction a été mis au point pour faciliter la compréhension de la répartition des bâtiments et des utilisations. En utilisant des données de télédétection, l'attention a été accordée à des densités et des informations de texture à chaque unité administrative sousdivisé (c.-à-dire, Bloc) pour identifier l’utilisation des terres homogènes où la répartition des bâtiments serait similaire. En utilisant des données de télédétection, chaque bloc a été contrôlé visuellement afin de déterminer la répartition des types de bâtiments et d'identifier des anomalies de manière à agréger des données du construction à chaque bloc. Le développement d'un schéma de mappage du bâtiment, qui a été informé par travail sur le terrain, permet une définition plus précise de la distribution attendue des différents types de bâtiments et d'infrastructures dans la région étudiée. Il a également informé la répartition de la construction utilisations ou d'occupation. Le schéma, couplé avec les données des empreintes de construction, a facilité une compréhension générale de la zone carré de bâtiments, ce qui est important pour la détermination de la valeur de remplacement généralisé de chaque structure. Cela facilitera que l'application de coûts standards de construction par type de bâtiment et permettra des valeurs d'exposition être agrégées par unité administrative. Les outils statistiques ont été utilisés pour aider à déterminer que les résultats finals sont en ligne avec les données d'échantillon. En outre, le schéma de distribution de construction a été évalué graphiquement dans une interface cartographique pour assurer que les résultats étaient raisonnables. Ce fut un processus complexe, où la distribution généralisée a été vérifiée par rapport à des zones homogènes qui ont été étudiées sur le terrain, pour s’assurer que le nombre et la répartition des bâtiments était approprié. Classification de Structure L'information structurelle est un facteur important dans la détermination de la vulnérabilité ou de la façon dont les structures sont susceptibles d'échouer quand ils sont soumis à des risques, tels que la pression du vent qui dépasse leur conception. Afin d'effectuer des analyses de base et de recueillir des informations utiles pour déterminer les estimations de pertes générales, les ingénieurs structurels et les planificateurs ont catégorisés les bâtiments en huit (8) types de structures différents, qui sont similaires à ceux identifiés par l'Institut Haïtien de Statistique et d'Informatique (IHSI) du ministère de l'Economie et des Finances. Cela a été fait pour capturer les caractéristiques générales des structures des bâtiments selon les pratiques actuelles de construction locale. Les modèles des différents types d'infrastructures ont été déterminées sur la base de l'expérience avec la construction typique d'Haïti. Les systèmes structuraux de base ont été regroupés en fonction de la construction générale suivante: béton armé, structure de maçonnerie, maçonnerie non-armée, et de terre. L'analyse de terrain, cependant, a indiqué qu'il y avait un besoin de modifier légèrement les catégories de bâtiments définies par l'IHSI. Un nouveau schéma de distribution de structure (montré dans le tableau A5.2 cidessous) a été développé pour le Corridor du Développement du Nord, qui a été examiné et vérifié par les architectes et les ingénieurs civils familiers avec la région étudiée.

3

ESCI HAITI – ANNEXE 5: ANALYSE COUTS-AVANTAGES


Tableau A5.2

Matrice de Classification de Structure dans le Corridor du Développement du Nord d’Haïti

Type de Structure Béton Armé de Hauteur Basse

Code

Qualité

Age

Etages

Murs

Toit

Fondation

ST-1

Faible

5-10 ans

1

Colonnes Renforcées, Bloc de Remplissage

Maçonnerie de Masse / Gravats

Béton Armé de Hauteur Basse

ST-2

Moderé

5-10 ans

1

Béton Armé de Hauteur Moyenne Béton Armé de Hauteur Moyenne Charpente d’Acier de Hauteur Basse Charpente d’Acier de Hauteur Moyenne Maçonnerie de Hauteur Basse

ST-3

Faible

5-10 ans

2

Dalle de Béton

ST-4

Moderé

5-10 ans

2/3

Maçonnerie de Masse / Gravats Dalle de Béton

ST-5

Bon

1-5 ans

1

Colonnes Renforcées, Bloc de Remplissage Colonnes Renforcées, Bloc de Remplissage Colonnes Renforcées, Bloc de Remplissage Dalle sur Terre

ossature de bois, métal ondul é Dalle de Béton

ST-6

Bon

1-5 ans

2/3

ST-7

Moderé

20 ans +

Maçonnerie de Hauteur Basse

ST-8

Moderé

Torchis / Adobe

ST-9

Bon

Dalle de Béton

Dalle de Béton

Dalle de Béton

Dalle de Béton

Dalle sur Terre

Dalle de Béton

Dalle de Béton

1

Maçonnerie de Masse

Maçonnerie de Masse / Gravats

20 ans +

2/3

Maçonnerie de Masse/Béton

20 ans +

1

Terre, recouvert de plâtre béton léger

ossature de bois, métal ondul é ossature de bois, métal ondul é ossature de bois, métal ondul é

Maçonnerie de Masse / Gravats Terre/Roche

Chaque type de bâtiment a un comportement unique et distinct, en raison d’un certain nombre de facteurs, y compris le comportement du matériel, de l’hauteur, l'incorporation de nouvelles exigences en matière de construction avant et après la catastrophe, et la qualité des pratiques de construction courantes. Valeurs de Remplacement de Bâtiment Pour relier le nombre de classes de construction et d'occupation à des types de bâtiments spécifiques, une matrice à deux dimensions a été développée. Il a permis aux membres de l'équipe du projet pour comprendre la répartition des types de bâtiments identifiés pour une classe d'occupation spécifique pour chaque bloc. Pour estimer les valeurs de remplacement des bâtiments dans chaque bloc, les paramètres de construction locales ont été élaborées par un examen des praticiens de la construction locale (c.-à-dire architectes, ingénieurs) pour comprendre le coût de la construction (USD / m2) pour les classes d'occupation suivants et sont fournis dans le tableau A5. 3.

4

ESCI HAITI – ANNEXE 5: ANALYSE COUTS-AVANTAGES


Table au A5.3

Coûts de Construction, Type d'Occupation

Classe d’Occupation Résidentielle (formelle) Résidentielle (informelle 1) Résidentielle (informelle 2) Résidentielle (Donateur international)

Estimations Moyennes des Coûts de Construction 2 (USD/M ) $800 to $1100 $600 to $800 $450 to $500 $800 to $1,200

Commerciale

$1000

Industrielle (parc à l’extérieur)

$1000

Industrielle (PIC)

$1200

Notes Logement qui passe par les formalités de plans d'architecture, permis, etc. Logement qui serait construit soi-même ou avec l'aide de personnel qualifié Logement qui serait construit soi-même sans l'aide de personnel qualifié Logement qui a été construit ou USAID ou autres donateurs internationaux Cela peut inclure la construction pour les entreprises commerciales qui suit le processus de construction formelle de l'élaboration de plans architecturaux et de permis et est construit par des entrepreneurs professionnels. Seuls les coûts de construction sont nécessaires. Cela peut inclure la construction pour les entreprises industrielles (c’est-a-dire savoir des installations de transformation des produits agricoles), qui suit le processus de construction formelle de l'élaboration de plans architecturaux et de permis et est construit par des entrepreneurs professionnels. Seuls les coûts de construction sont nécessaires Les coûts de construction pour le développement d'installations de production industrielle à l'intérieur du parc.

L'identification et la compréhension des paramètres de construction ainsi que travail sur le terrain ont aidé à la détermination des valeurs pour les zones urbanisées ou construites par classe d'occupation. L'analyse des images a informé la détermination du nombre de bâtiments pour certains groupes de types de bâtiments trouvés dans les zones rurales. Accumulation d’Inventaire et Valorisation Cette méthodologie facilite le développement de schémas de mappage de type d’occupation-bâtiments qui permettent de déterminer la distribution et l'exposition globale pour le stock de construction générale. Des estimations des valeurs spécifiques et des données géo-spatiales de spécifique site ont été recueillies pour comprendre les valeurs d'exposition spécifiques pour les infrastructures et les installations essentielles. Stock de Construction Générale La composition de stock de construction générale (c.-à-dire, résidentielle, commerciale, et stock de construction industrielle) a donc été agrégée pour la limite de bloc donné. Comme décrit précédemment, sa distribution a été déterminée par travail sur le terrain et un examen attentif d'imagerie de manière à fournir la distribution la plus précise des types de construction pour la limite de bloc.

5

ESCI HAITI – ANNEXE 5: ANALYSE COUTS-AVANTAGES


Figure A5.2

Distribution et Valeurs d'Exposition de Bâtiments Résidentiels dans la Région Étudiée

Figure A5.3

Distribution et Valeurs d'Exposition de Bâtiments Commerciaux dans la Région Étudiée

6

ESCI HAITI – ANNEXE 5: ANALYSE COUTS-AVANTAGES


Figure A5.4

Distribution et Valeurs d'Exposition de Bâtiments Industriels dans la Région Étudiée

Cette analyse, qui est compatible avec HAZUS-MH Analyse Niveau 2, a été réalisée en utilisant un système d'information géographique, et le tableau A5.4 présente les résultats qui ont été regroupés pour la Commune (Niveau Administratif 3) et la section commune (Niveau Administratif 4), les limites administratives dans le Corridor de Développement du Nord.

7

ESCI HAITI – ANNEXE 5: ANALYSE COUTS-AVANTAGES


Tableau A5.4 La valeur économique (Millions USD) pour le renforcement Stock de Construction Général, par types d'Occupation Commune/Section Commune

Résidentiel (Millions USD)

Commercial (Millions USD)

Industriel (Millions USD)

Basse Plaine

123

21

32

Bois De Lance

62

10

6

Champin

56

12

95

Claudine/ Jacquesil

17

6

23

Fonds Blanc

179

49

39

Garcin

21

3

2

Grand Bassin

96

20

2

Haut des Perches

60

7

0

Roche Plate

328

63

6

Roucou

207

48

6

1,147

236

211

Somme Totale

Etablissements et Infrastructure Aux fins de cette étude, la définition des établissements essentiels et d’infrastructure en trois parties suivant a été appliquée: Etablissements Essentielles - sont ces installations qui fournissent des services à la communauté et doivent être fonctionnelle après une catastrophe. Ils comprennent: •

Hôpitaux o Hôpitaux (Niveau 1 – Etablissement Médical Majeur) o Hôpitaux (Niveau 2 – Etablissement Médical/Clinique) o Hôpital (Niveau 3 – Clinique Rurale) Education o Jardin d’Enfants o Primaire o Collège o Université

Infrastructure de transport - permet la circulation des marchandises, en particulier les biens et les fournitures de secours d'urgence. Ils comprennent: • • • •

Routes, km (Autoroute) Routes, km (Secondaire) Routes, km (Tertiaire) Ponts

Services Publics and Infrastructure - sont les établissements qui, s’ils sont endommagés, pourraient avoir de lourdes conséquences sur l'environnement. Ils comprennent: •

Infrastructure d’Electrique

8

ESCI HAITI – ANNEXE 5: ANALYSE COUTS-AVANTAGES


o Centrale Electrique o Lignes Electriques, km Infrastructure d’Eau o Lignes d’Eaux, o Stations de Pompage d’Eau, o Réservoirs/Bassin Versant, et o Puits Infrastructure des Eaux Usées o Caniveaux, o Usines de Traitement des Eaux Usées

Etablissements et Infrastructures ont été classés établissements et infrastructures par leurs caractéristiques structurelles pertinentes à la vulnérabilité aux risques importants identifiés dans l'étude. Remplacement et valeurs du contenu pour les établissements ont été évalués sur la base des inspections sur le terrain qui ont permis d'une approximation de la zone des bâtiments et le coût de la construction (c.-àdire exposition) par type d'établissement ou classe d'infrastructure. Les coûts des établissements et des infrastructures ont été informés par des ingénieurs civils familiers avec les pratiques de construction en Haïti. Tableau A5.5

Valeur estimée des Etablissements Essentiels et des Infrastructures

Type d’Etablissement/Infrastructure Etablissements Essentiels Hôpitaux (Niveau 1 – Etablissement Médical Majeur) Hôpitaux (Niveau 2 – Etablissement Médical/Clinique) Hôpital (Niveau 3 – Clinique Rurale) Jardin d’Enfants Primaire Collège Université Infrastructure de Transport Routes, km (Autoroute) Routes, km (Secondaire) Routes, km (Tertiaire) Ponts Infrastructure de Service Publique Infrastructure d’Electrique Centrale Electrique Lignes Electriques, km Infrastructure d’Eau Lignes d’Eau, km Stations de Pompage d’Eau Réservoirs/ Bassin Versant Puits Infrastructure des Eaux Usées Caniveaux Usines de Traitement des Eaux Usées

9

Nombre d’Etablissements/Classe

Exposition Totale (USD)

4

6,597,869

14

2,494,585

5 9 120 4 9

423,946 461,546 23,238,825 2,285,514 10,043,189

29 11 464 55 (747 mètres)

4,043,638 804,225 69,658 16,434,000

1 29

400,000,000 2,610,000

40 7 1 33

3,856,903 1,225,000 1,500,000 330,000

77 1

646,800 3,600,000

ESCI HAITI – ANNEXE 5: ANALYSE COUTS-AVANTAGES


ANNEXE 6: IMPACTS ET PERTES

NORTHERN DEVELOPMENT CORRIDOR, HAITI

Annexe


A6

IMPACTS ET PERTES

A6.1

MĂŠthodologie Cette section prĂŠsente une estimation des pertes attribuables Ă chaque risque. Les rĂŠsultats peuvent ĂŞtre utilisĂŠs pour soutenir les planificateurs locaux et rĂŠgionaux pour comprendre les impacts potentiels de chaque risque et de permettre une comparaison des risques en quantifiant les impacts potentiels. L'application d'une mĂŠthodologie d'ĂŠvaluation des risques a entraĂŽnĂŠ une approximation du risque. Ces estimations devraient ĂŞtre utilisĂŠes pour comprendre le risque relatif des dangers et les pertes potentielles; cependant, il est important de comprendre que les incertitudes sont inhĂŠrentes dans toute mĂŠthodologie d'estimation des pertes, dĂŠcoulant en partie de la connaissance scientifique incomplète concernant les dangers naturels et leurs effets sur l'environnement bâti. Incertitudes rĂŠsultent ĂŠgalement d’approximations et de simplifications qui sont nĂŠcessaires pour une analyse complète (tels que les inventaires abrĂŠgĂŠs, et les paramètres du modèle tels que les donnĂŠes de prĂŠcipitations ou les paramètres ĂŠconomiques). MĂŠtriques de Risques Les rĂŠsultats de la perte ĂŠconomique sont prĂŠsentĂŠs ici en utilisant trois indicateurs de risques: •

Perte maximale probable (PMP), qui fournit une estimation des pertes qui sont susceptibles de se produire, compte tenu des caractĂŠristiques d'attĂŠnuation existantes, en raison d'un ĂŠvĂŠnement dangereux unique;

•

Courbe ExcĂŠdant de Perte qui trace les consĂŠquences (pertes) contre la probabilitĂŠ pour des ĂŠvĂŠnements diffĂŠrents avec des pĂŠriodes diffĂŠrentes de retour; et

•

Perte Annuelle Moyenne (PAM), qui est la valeur estimative à long terme des pertes sur les actifs en une seule annÊe au sein de la zone d'Êtude. Par l'annualisation des pertes estimÊes, nous comprenons les modèles historiques d'ÊvÊnements de manière à fournir une Êvaluation ÊquilibrÊe de risque. La PMA est la somme des produits de pertes d'ÊvÊnements et les probabilitÊs d'occurrence d'ÊvÊnements pour tous les ÊvÊnements stochastiques dans un modèle de perte et est exprimÊe comme suit:

Pertes Annuelles Moyennes = ∑đ?‘– đ?‘ƒđ?‘– đ??żđ?‘–

L'utilisation de l'approche des pertes annualisÊes a deux principaux avantages, y compris: la capacitÊ d'Êvaluer les pertes potentielles de toutes les catastrophes futures; et fournit un moyen objectif d'Êvaluer les alternatives d'attÊnuation. Carte de Risques Les indicateurs de risque dÊcrit ci-dessus, en particulier, la PAM, peuvent être utilisÊs pour fournir une comprÊhension de l'Êtendue spatiale des pertes et aider à identifier et prioriser les zones urbaines ou les localitÊs qui sont en risque. La mÊthodologie d'indicateur de la lumière de la rue, oÚ les couleurs sur la carte coïncident avec le niveau de risque, a ÊtÊ utilisÊe pour cartographier le risque:

Très Bas

Bas

ModĂŠrĂŠ

1

Haut

Très Haut

ESCI HAITI – ANNEXE 6: ESTIMATION DES PERTES


En cartographiant le risque au niveau du bloc, les parties prenantes ont une meilleure compréhension de l'endroit où les pertes potentielles seront les plus élevés et où les fonds devraient être alloués pour la réduction du risque. Toutes les régions et catégories d'exposition qui présentent un risque élevé et très élevé sont des choix automatiques pour des mesures de réduction du risque.

A6.2

Risque Sismique Les tremblements de terre ont le potentiel de causer des dommages en raison de vagues qui sont produites par une libération d'énergie à travers la terre. La façon dont la terre répond à l'énergie d'un tremblement de terre dépend de la géologie de la région. L’ébranlement peut ne pas endommager le sol lui-même, mais peut causer des dommages importants à des structures, y compris les infrastructures et les bouées de sauvetage. L'intensité prévue d'un tremblement de terre dans la région est significatif avec une accélération maximale du sol (AMS en g) avec l’amplification du site variant de 0,244 à 0,448 pour les 475 années de période de retour et 0,406 à 0.853 (en g) pour 2500 années de période de retour. Le Corridor du Développement du Nord d'Haïti est presqu’entièrement composé des dépôts alluviaux (c’est-à-dire les zones de sable humide ou de limon), ce qui le rend susceptible de se liquéfier (c’est-à-dire, l’endroit où le sol pourraient être secoués assez que la pression de l'eau dans le sol s’agrandit jusqu'à le faire liquéfier). En plus de la géographie physique, les impacts potentiels des tremblements de terre dans le nord d'Haïti sont liés à des pratiques et des matériaux de construction. Le modèle de construction que l'on retrouve dans toutes les zones est le facteur répandu influencé la vulnérabilité physique de la zone (c’est-à-dire, les dommages structurels). La majorité des bâtiments sont des structures de faible hauteur (c’est-à-dire, une étage) construites à partir de l'un des quatre matériaux: béton / blocs, des matériaux de terre, «Clissé '(traduit «nattes de bois tissé»), ou briques/roches. La construction des murs et des planchers est avec peu ou pas de renfort, qui sont les principaux facteurs qui ont influencé l'effondrement de nombreux bâtiments et perte de vie au cours de l'événement sismique catastrophique en 2010.

Pertes Probables Estimées Les estimations concernant le risque sismique sont fournies dans le tableau A6.1 ci-dessous, et représentent les pertes probables maximales pour les classes générales d'occupation. Les pertes sont présentées pour deux périodes de retour. Tableau A6.1

Perte Maximal Probable (PMP) pour Risque Sismique Perte (10^6 USD)

Années de Periode de Retour

Résidentiel

Commercial

Industriel

475

704.5

141.3

106.6

2500

1,071.5

194.7

161.0

2

ESCI HAITI – ANNEXE 6: ESTIMATION DES PERTES


Excédante de Perte et Pertes Annuelles Moyennes Figure A6.1 illustre la courbe excédante de perte et la PAM pour le risque sismique dans la région d'étude, et les Figures A6.2-A6.4 montrent les cartes MPL correspondants pour Risque Sismique. LEC, Résidentiel

LEC, Commercial

LEC, Industriel

Pertes Annuelles Moyennes (PAM) Résidentiel USD$ x 10^6 % d’Exposition 1.6 0.076%

Figure A6.1

Commercial USD$ x 10^6 0.3

% d’Exposition 0.095%

Industriel USD$ x 10^6 0.2

0.083%

Courbe Excédant de Perte et la PAM pour Risque Sismique

3

ESCI HAITI – ANNEXE 6: ESTIMATION DES PERTES


Figure A6.2

Carte de Risque: PAM pour Risque Sismique, Résidentiel

Figure A6.3

Carte de Risque: PAM pour Risque Sismique, Commercial

4

ESCI HAITI – ANNEXE 6: ESTIMATION DES PERTES


Figure A6.4

Carte de Risque: PAM pour Risque Sismique, Industriel

Pertes aux Infrastructures et aux Etablissements Essentiels

Tableau A6.2 représente les pertes critiques d’infrastructures et d’établissements pour le risque sismique. Tableau A6.2

Pertes aux Infrastructures et aux Etablissements Essentiels pour Risque Sismique

Type d’Établissement/Infrastructure

Nombre d’Etablissement/Classe

475 Ans

2500 Ans

31.7%

USD 10^6 USD 3,390,100

51.4%

879,788

35.3%

1,339,951

53.7%

5

69,121

16.3%

112,487

26.5%

9

176,847

38.3%

260,794

56.5%

Primaire

120

9,146,441

39.4%

13,348,272

57.5%

Collège

4

931,367

40.8%

1,322,628

57.9%

Université

9

3,967,362

39.5%

5,782,997

57.6%

Routes, km (Autoroute)

29

47,339

1.2%

348,493

8.6%

Routes, km (Secondaire)

11

8,683

1.1%

65,710

8.2%

Etablissements Essentiels

USD 10^6

%

4

2,092,581

14

Hôpital (Niveau 3 – Clinique Rurale) Kindergarten

Hôpitaux (Niveau 1 –Établissement Médical Majeur) Hôpitaux (Niveau 2 – Établissement Médical /Clinique)

%

Infrastructure de Transport

5

ESCI HAITI – ANNEXE 6: ESTIMATION DES PERTES


Routes, km (Tertiaire)

464

681

1.0%

5,273

7.6%

55 (747 mètres)

3,691,453

22.5%

4,619,793

28.1%

Centrale Électrique

1

141,774,845

35.4%

234,249,808

58.6%

Lignes Électriques, km

29

96,399

3.7%

356,803

13.7%

Lignes d’Eau, km

40

35,591

0.9%

286,294

7.4%

Stations de Pompage d’Eau

7

85,578

7.0%

175,047

14.3%

Réservoir/Bassin Versant

1

153,617

10.2%

356,672

23.8%

Puits

33

23,299

7.1%

48,754

14.8%

Caniveaux

77

144,423

22.3%

179,839

27.8%

Usines de Traitement des Eaux Usées

1

591,690

16.4%

1,024,518

28.5%

Ponts Infrastructure de Service Publique Infrastructure d’Electrique

Infrastructure d’Eau

Infrastructure des Eaux Usées

A6.3

Risque d’Ouragan L'interaction de facteurs tels que la vitesse du vent, direction du vent, la durée de la tempête, le rend tout à fait difficile de prédire l'impact d'un ouragan, néanmoins, l'intensité prévue d'un ouragan dans la région est significative avec une vitesse du vent prévue de 124 mph pendant trois secondes rafales pour une hauteur de 10 mètres pour un terrain plat pour une période de retour de 100 ans et 156 mph pendant une période de retour de 700 ans. Avec ce niveau d'intensité prévu, les dommages prévus au logement, les bâtiments institutionnels et les infrastructures sont prévus d’être vaste. La variable clé pour définir la vulnérabilité au risque de vent dans le Corridor de Développement du Nord d'Haïti est la qualité de construction, dont la majorité de la construction se déroule sans la supervision architecturale et technique appropriée. La construction résidentielle, en particulier, est spécialement vulnérable avec les toits étant l'élément le plus susceptible de dommages. Le logement résidentiel dans les zones rurales et urbaines, soit les toits ont été construits avec des matériaux inadéquats, soit ils ont eu de mauvaises connexions aux murs, ce qui rends la majorité des structures résidentielles vulnérables aux rafales de vent lourds associés à des ouragans. Les bâtiments institutionnels tels que les bureaux du gouvernement local et des structures industrielles ont été trouvés à être un peu mieux conçu et sera probablement mieux répondre, mais peuvent encore éprouver d’énormes dommages en raison de charges de vent lourdes ou des rafales associées aux ouragans. Pertes Probables Estimées, Risque d’Ouragan Les estimations pour le risque d'ouragan sont fournies dans le tableau 6.3 ci-dessous, et représentent les pertes maximales probables pour les classes générales d'occupation. Les pertes sont présentées pour quatre périodes de retour. Tableau 6.3

Pertes Maximales Probables (PMP) pour Risque d’Ouragan

Années de Période de Retour 50

Perte (10^6 USD) Résidentiel

Commercial

Industriel

58.7

4.4

1.9

6

ESCI HAITI – ANNEXE 6: ESTIMATION DES PERTES


100

92.7

9.4

3.9

700

239.2

34.6

14.0

1700

386.0

60.0

24.2

Courbe Excédante de Perte et la PAM Figure A6.5 illustre la Courbe Excédante de Perte et la PAM pour le risque d’ouragan dans la région d'étude, et les Figures A6.6-A6.8 montrent les cartes correspondantes de PAM pour le Risque d’Ouragan. Figure A6.5

Courbe Excédante de Perte et la PAM pour Risque d’Ouragan

LEC, Residentiel

LEC, Commercial

LEC, Industriel

Pertes Annuelles Moyennes (PAM) Résidentiel USD$ x 10^6 % d’Exposition 1.8 0.084%

Commercial USD$ x 10^6 0.2

% d’Exposition 0.056%

7

Industriel USD$ x 10^6 0.1

% d’Exposition 0.026%

ESCI HAITI – ANNEXE 6: ESTIMATION DES PERTES


Figure A6.6

Carte de Risque: PAM pour Risque d’Ouragan, Résidentiel

Figure A6.7

Carte de Risque: PAM pour Risque d’Ouragan, Commercial 8

ESCI HAITI – ANNEXE 6: ESTIMATION DES PERTES


Figure A6.8

Risk Map: AAL for Hurricane Hazard, Industrial

Pertes d’Etablissement Essentiels et d’Infrastructure Tableau A6.4 illustre les pertes d’établissements essentiels et d’infrastructure pour le risque d’ouragan Tableau A6.4

Les Pertes d’Etablissements Essentiels et d’Infrastructure pour le Risque d’Ouragan

Type d’Etablissement/Infrastructure

Nombre d’Etablissem ents/Classe

Etablissements Essentiels

100 Ans

700 Ans

1700 Ans

USD 10^6

%

USD 10^6

%

USD 10^6

%

238,272

3.6%

882,309

13.4%

1,533,785

23.2%

Hôpitaux (Niveau 1 – Etablissement Médical Majeur)

4

Hôpitaux (Niveau 2 – Etablissement Médical/Clinique)

14

89,594

3.6%

333,592

13.4%

579,908

23.2%

Hôpital (Niveau 3 – Clinique Rurale)

5

15,495

3.7%

58,414

13.8%

98,553

23.2%

Jardin d’Enfants

9

16,698

3.6%

61,721

13.4%

107,294

23.2%

Primaire

120

829,994

3.6%

3,107,643

13.4%

5,402,255

23.3%

Collège

4

82,889

3.6%

305,633

13.4%

531,306

23.2%

9

ESCI HAITI – ANNEXE 6: ESTIMATION DES PERTES


Université

9

355,736

3.5%

1,343,039

13.4%

2,334,708

23.2%

Infrastructure de Transport Routes, km (Autoroute)

29

0.0%

0.0%

0.0%

Routes, km (Secondaire)

11

0.0%

0.0%

0.0%

Roads, km (Tertiaire)

464

0.0%

0.0%

0.0%

Ponts

55 (747m)

4,862,519

29.6%

10,555,678

64.2%

13,100,210

79.7%

Centrale Electrique

1

118,632,228

29.7%

256,769,64

64.2%

318,666,06

79.7%

Lignes Electriques, km

29

765,519

29.3%

1,502,118

57.6%

1,710,287

65.5%

Infrastructure de Service Publique Infrastructure d’Electrique

Infrastructure d’Eau Lignes d’Eau, km

40

0.0%

0.0%

Stations de Pompage d’Eau

7

89,294

7.3%

327,630

26.7%

569,544

46.5%

Réservoirs/Bassin Versant

1

42,009

2.8%

150,442

10.0%

261,525

17.4%

Puits

33

0.0%

0.0%

0.0%

Infrastructure des Eaux Usées

A6.4

Caniveaux

77

Usines de Traitement des Eaux Usées

1

60,328

9.3%

98,480

15.2%

119,298

18.4%

89,294

2.5%

327,630

9.1%

569,544

15.8%

Risque d’Inondation Il y a plusieurs facteurs qui doivent être soulignés en ce qui concerne les inondations dans le Corridor du développement du Nord d'Haïti. Ils se rapportent aux données sur les précipitations utilisées pour modéliser le risque d'inondation, la dégradation environnementale environnante qui augmente les ruissellements et l'augmentation de la population, qui a mis la pression sur l'infrastructure existante de drainage des eaux pluviales. Comme indiqué dans la section ci-dessus, le manque de données fiables sur les précipitations de 24 heures dans le modèle des risques d'inondation fondé sur la nécessité de compter sur des données d'intensité de 24 heures limitées et les données mensuelles de précipitations à des modèles globaux (c.-àUniversité Santa Clara). Cela a facilité une approximation de comprendre les flux dans le modèle hydrologique, mais introduit également un degré élevé d'incertitude dans l'analyse du risque. Les résultats montrent que le risque d'inondation est très important dans le domaine de l'étude et que le changement climatique la profondeur d'inondation moyenne augmentera d'environ 0,23 m (23 cm) pour toutes les périodes de retour. La profondeur d'inondation prévue pour une crue de 100 ans devrait être 10.17m, ce qui est significatif compte tenu du terrain plat de la majorité de la zone d'étude. L'inondation doit également être considérée dans le contexte de dégradation de l'environnement produisant partout en Haïti qui a entraîné la déforestation. Cela a abouti à une augmentation de la fréquence des événements d'inondation en raison de l'augmentation des volumes de ruissellements. La combinaison de la dégradation de colline et le développement urbain a réduit l'infiltration. L'interaction de ces facteurs a placé

10

ESCI HAITI – ANNEXE 6: ESTIMATION DES PERTES


tensions sur les infrastructures de drainage existant, qui sont insuffisants pour des densités de population dans les zones urbaines et/ou ne sont pas présents dans les zones rurales. Les infrastructures de drainage urbain est susceptible au blocage de l'afflux de débris à la fois de terre et artificielles (ordures). Ces entrées de débris ont abouti à des blocages et/ou augmentées et prolongées l'inondation dans les zones urbaines. Dans les zones rurales, le manque d'infrastructures de drainage ou stabilisateurs riveraines a entraîné l'érosion des berges lors d'événements pluvieux de grande ampleur et favorise l'envasement, le blocage ou de débordement où l'infrastructure est en place. Par conséquent, il est probable, étant donné l'interaction de ces facteurs, que l'inondation va devenir un plus grand problème, sauf si l'infrastructure de drainage des eaux pluviales est améliorée pour augmenter l'infiltration et atténuer les problèmes d'inondation rapide. Pertes Probables Estimées, Risque d’Inondation Les estimations pour le risque d'inondation sont fournies dans le tableau 6.5 ci-dessous, et elles représentent les pertes maximales probables pour les classes d'occupation générale. Les pertes sont présentées pour six périodes de retour. Tableau A6.5

Pertes Maximales Probables (PMP) pour le Risque d’Inondation

Années de Periodes de Retour

Perte ( 10^6 USD) Residentiel

Commercial

Industriel

2

3.0

0.5

0.2

5

4.7

0.8

0.4

10

5.5

0.9

0.5

25

6.7

1.1

0.6

50

7.2

1.2

0.9

100

8.0

1.3

1.0

Courbe Excédante de Perte, et la PAM Figure A6.9 illustre la Courbe Excedante de Perte, et la PAM pour le risque d'inondation dans la région étudiée, et les figures A6.10-A6.12 montrent les cartes correspondantes de PAM pour le Risque d’Inondation. LEC, Residentiel

LEC, Commercial

LEC, Industrial

11

ESCI HAITI – ANNEXE 6: ESTIMATION DES PERTES


Pertes Annuelles Moyennes (PAM) Residentiel USD$ x 10^6 % d’Exposition 2.0 0.092%

Commercial USD$ x 10^6 0.3

% d’Exposition 0.095%

Industriel USD$ x 10^6 0.2

Figure A6.9

Courbe Excédante de Perte et la PAM pour le Risque d’Inondation

Figure A6.10

Carte de Risque: PAM pour Risque d’Inondation, Résidentiel

12

% d’Exposition 0.058%

ESCI HAITI – ANNEXE 6: ESTIMATION DES PERTES


Figure A6.11

Carte de Risque : PAM pour Risque d’Inondation, Commercial

13

ESCI HAITI – ANNEXE 6: ESTIMATION DES PERTES


Figure A6.12

Carte Risque : PAM for Risque d’Inondation, Industriel

Pertes des Etablissements Essentiels et Infrastructure Tableau A6.6 illustre les pertes des établissements essentiels et infrastructure pour le risque d’inondation. Tableau A6.6 Pertes des Etablissements Essentiels et Infrastructure pour le Risque d’Inondation. Type d’Etablissement/Infrastructure

Nombre d’Etablissem ents/Class

Etablissements Essentiels

25 Ans

USD

50 Ans

%

USD

100 Ans

%

USD 10^6

%

Hôpitaux (Niveau 1 – Etablissement Médical Majeur)

4

0.0%

0.0%

0.0%

Hôpitaux (Niveau 2 – Etablissement Médical/Clinique)

14

0.0%

0.0%

0.0%

Hôpital (Niveau 3 – Clinique

5

0.0%

0.0%

0.0%

Jardin d’Enfants

9

0.0%

0.0%

0.0%

Primaire

120

36,795

0.158%

37,513

0.161%

38,542

0.166%

Collège

4

0.0%

0.0%

0.0%

Université

9

0.0%

0.0%

0.0%

Infrastructure de Transport Routes, km (Autoroute)

29

1,153

0.029%

1,224

0.030%

1,307

0.032%

Routes, km (Secondaire)

11

857

0.11%

925

0.11%

1,063

0.13%

Roads, km (Tertiaire)

464

50

0.07%

54

0.08%

60

0.09%

Ponts

55 (747 meter)

0.0%

0.0%

0.0%

0.0%

Infrastructure de Service Publique Infrastructure d’Electrique Centrale Electrique

1

0.0%

Lignes Electriques, km

29

70

0.0027%

78

0.0030%

89

0.0034%

Lignes d’Eau, km

40

1,026

0.0%

1,193

0.0%

1,376

0.0%

Stations de Pompage d’Eau

7

53,372

4.4%

54,652

4.5%

57,733

4.7%

Réservoirs/Bassin Versant

1

0.0%

0.0%

Puits

33

0.0%

0.0%

0.0%

0.0%

Infrastructure d’Eau

Infrastructure des Eaux Usées Caniveaux

77

Usines de Traitement des Eaux Usées

1

0.0% 236,033

14

6.6%

298,540

8.3%

349,981

ESCI HAITI – ANNEXE 6: ESTIMATION DES PERTES

9.7%


A6.5

Risque d’Inondations Côtières Le Corridor de Développement du Nord est le plus susceptible d'être affecté par un effet combiné de tempête et d'action des vagues associés aux ouragans et des vents forts, comme indiqué par l'Arbitre Total des Tempêtes (TAOS) du système de modélisation des risques. Les résultats TAOS combinés avec le changement climatique suggère que les estimés prévus des élévations de la surface de l'eau (c-à-dire, profondeur maximum d'inondation) pour une période de retour de 50 ans devraient être de 5,35 m, tandis que les estimés prévus des élévations de la surface de l'eau pour une période de retour de 100 ans devraient être de 6,15 m. Ces résultats montrent clairement qu'il y aura un impact significatif sur les développements côtiers et que l'inondation pourrait se produire jusqu'à 1000 m intérieure des terres impactant - la population, l'agriculture, l'industrie et l’infrastructure. Les inondations côtières vont entraîner une interruption des implantations et peuvent empêcher la circulation des personnes. Dans les villages côtiers tels que Limonade du Mer et Caracol, la situation va devenir critique, d'autant plus que les systèmes de drainage, qui sont déjà en situation de stress, sont submergés par une combinaison d'eau de surtensions et vagues côtières et de l'accumulation des flux de l’intérieur des terres liés aux tempêtes. Par conséquent, il est probable que les inondations côtières vont devenir un plus grand problème si les implantations dans les zones à risques élevés continuent à croître et les systèmes de drainage ne sont pas améliorés. Pertes Probables Estimées, Risque d’Inondations Côtières Les estimations pour le risque d'inondations sont fournies dans le tableau A6.7 ci-dessous, et représentent les pertes maximales probables pour les classes générales d'occupation. Les pertes sont présentées pour quatre périodes de retour. Tableau A6.7

Pertes Maximales Probables (PMP) pour le Risque d’Inondations Côtières

Années de Période de Retour

Perte ( 10^6 USD) Résidentiel

Commercial

Industriel

10

34.6

5.1

1.4

25

51.0

7.2

2.0

50

63.9

8.8

4.4

100

75.9

10.3

5.6

Courbe Excédante de Perte et La PAM Figure A6.13 illustre la Courbe Excédante de Perte et la PAM pour le risque d'inondations Côtières dans la région étudiée, et les figures A6.14-A6.16 montrent les cartes correspondantes de PAM pour le risque d'inondations Côtières.

15

ESCI HAITI – ANNEXE 6: ESTIMATION DES PERTES


LEC, Residentiel

LEC, Commercial

LEC, Industriel

Pertes Annuelles Moyennes (PAM) Residentiel USD$ x 10^6 % d’Exposition 4.5 0.209%

Figure A6.13

Commercial USD$ x 10^6 0.6

% d’Exposition 0.190%

Industriel USD$ x 10^6 0.2

0.075%

Courbe Excédante de Perte et La PAM pour le Risque d’Inondations Côtières

16

ESCI HAITI – ANNEXE 6: ESTIMATION DES PERTES


Figure A6.14

Carte de Risque: PAM pour le Risque d’Inondations Côtières, Résidentiel

Figure A6.15

Carte de Risque: PAM pour le Risque d’Inondations Côtières, Commercial

17

ESCI HAITI – ANNEXE 6: ESTIMATION DES PERTES


Figure A6.16

Carte de Risque: PAM pour le Risque d’Inondations Côtières, Industriel

Pertes des Etablissements Essentiels et d’Infrastructure Tableau A6.8 illustre les pertes des établissements essentiels et d'infrastructure pour le Risque d’Inondations Côtières. +++ Tableau A6.8 Pertes des Etablissements Essentiels et d’Infrastructure pour le Risque d’Inondations Côtières Type d’Etablissement/Infrastructure

Nombre d’Etablissements/Classe

Etablissements Essentiels

100 Ans USD 10^6

Hôpitaux (Niveau 1 – Etablissement Médical Majeur)

4

Hôpitaux (Niveau 2 – Etablissement Médical/Clinique)

14

Hôpital (Niveau 3 – Clinique Rurale)

% 0.0%

116,000

4.6%

5

2,931

0.7%

Jardin d’Enfants

9

117,243

25.4%

Primaire

120

Collège

4

0.0%

Université

9

0.0%

1,370,935

5.9%

Infrastructure de Transport

18

ESCI HAITI – ANNEXE 6: ESTIMATION DES PERTES


Routes, km (Autoroute)

29

0.0%

Routes, km (Secondaire)

11

0.0%

Routes, km (Tertiaire)

464

Ponts

55 (747 mètres)

0.0%

Centrale Electrique

1

0.0%

Lignes Electriques, km

29

0.0%

208

0.3%

Infrastructure de Service Publique Infrastructure d’Electrique

Infrastructure d’Eau Lignes d’Eau, km

40

4,286

Stations de Pompage d’Eau

7

0.0%

Réservoirs/Bassin Versant

1

0.0%

Puits

33

14,040

0.1%

4.3%

Infrastructure des Eaux Usées

A6.6

Caniveaux

77

0.0%

Usines de Traitement des Eaux Usées

1

0.0%

Risque de Sécheresse La sécheresse a été estimée en utilisant un modèle hydrologique afin d'obtenir l'équilibre de l'eau de deux grands bassin-versants, et a cherché à délimiter le bassin-versant et d'obtenir les caractéristiques de drainage et de précipitation , y compris l'évaporation et les sorties de manière à déterminer l'équilibre de l'eau dans la région étudiée, qui est principalement axée sur la compréhension des demandes actuels et futurs d'utilisation de l'eau. Une évaluation d’impact du risque de la sécheresse n'a pas été poursuivie dans le cadre de l'étude. L'évaluation de la sécheresse s’intéresse plutôt à la capacité du système d'eau courante pour stocker, accumuler et libérer suffisamment d'eau pour les besoins actuels et futurs, en intégrant l'impact du changement climatique. Tout bien considéré, la pénurie d'eau par les sécheresses hydrologiques combinées avec la demande croissante de l'eau pourraient conduire à l'augmentation de la réduction de réserves d’eau et un impact négatif sur l'agriculture, y compris la culture des terres et des pâturages. La production alimentaire sera une pression sur l'eau comme la croissance de des établissements urbains. Le changement climatique joue dans l'équation comme les changements d’utilisation des terres à cause de l'urbanisation vont augmenter l'évaporation et la surface et l'évacuation de l'eau du sous-sol, ce qui réduit encore l'approvisionnement en eau. Il est également nécessaire de noter que les changements dans la disponibilité de l'eau, des augmentations ainsi que des diminutions, peuvent affecter la qualité de l'eau. Augmentation de la disponibilité de l'eau, notamment par de fortes pluies, peuvent conduire à une augmentation des matières en suspension dans les plans d'eau, ainsi qu'un lavage des contaminants (par exemple les engrais, les toxines) vers l'eau et les eaux souterraines.

19

ESCI HAITI – ANNEXE 6: ESTIMATION DES PERTES


ANNEXE 7: Cartes de Restriction

NORTHERN DEVELOPMENT CORRIDOR, HAITI

Annexe


Figure A7.1 – Impact Pondéré des Risques de Catastrophes Naturelles: Inondation et Séisme

Source de la carte: Variables générées par les couches d’informations géographiques de l’AIA (2012), du CIAT (2012), du CNGIS (c.2012), de l’IADB (c.2013), de la NATHAT (2010), de l’USAID-OFDA (c.2012),l’OSM (2013), de l’OCHA (c.2010), du PDNA (2010) et du DTM (2013). Géo-référencement, numérisation et analyse par télédétection à partir d’images satellites de 1986, 2010 et 2013.


Figure A7.2

Facteurs de restriction: Topographie et pentes


Figure A7.3

Facteurs de restriction: Système Hydrique – Eau Superficielle


Figure A7.4

Facteurs de restriction: Ecosystèmes stratégiques et Espaces protégés


Figure 1 Facteurs de restriction: Ecosystèmes stratégiques et Espaces protégés


Figure A7.6

Facteurs de restriction: Occupation AdĂŠquate du Sol


Figure A7.7

Facteurs de restriction: Exploitation Minière


ANNEXE 8: Carte d’Attractions

NORTHERN DEVELOPMENT CORRIDOR, HAITI

Annexe


Figure A8.1

Facteurs d'attraction: agglomĂŠration


Figure A8.2

Facteurs d'attraction: Système routier


Figure A8.3

Facteurs d'attraction: les services publics - Approvisionnement d’eau


Figure A8.4

Facteurs d'attraction: les services publics - Système électrique


Figure A8.5

Facteurs d'attraction: Services sociaux


ANNEXE 9: Plans de Développement de Projet

NORTHERN DEVELOPMENT CORRIDOR, HAITI

Annexe


Figure A9.1

Facteurs d'attraction: AgglomĂŠration Urbain


Figure A9.2

Facteurs d'attraction: Aggrandissement du Port Maritime


Figure A9.3

Facteurs d'attraction: Infrastructure


Figure A9.4

Facteurs d'attractio: Emploi


ANNEXE 10: Évaluation de la Réduction des Risques

NORTHERN DEVELOPMENT CORRIDOR, HAITI

Annexe


A10

EVALUATION DE REDUCTION DE RISQUE

A10.1 Approche Les recommandations spécifiques et les projets évalués dans cette section ont été scrutés à partir du Model d’Analyse Couts-Avantages pour évaluer les coûts probables et les avantages de mesure de réduction identifiée. Il n’est pas surprenant vu l’intensité et la fréquence d’inondation (tant intérieur que côtier), que l’on donne la priorité à ces dangers pour l’évaluation de réduction de risque. Cette section du rapport met en évidence la méthodologie suivie pour une évaluation de réduction de risque et mène une analyse de scenario pour des stratégies de réduction diverse dans des zones à haut risque afin de fournir une évaluation des coûts et des avantages – allocations. L’évaluation de réduction de risque comprend toutes les activités y compris des mesures structurelles et non structurelles, pour éviter ou limiter les effets indésirables des dangers. Décrire les avantages de réduction de risque en termes de dégâts réduits et d’autres avantages associés peuvent aider dans la prise de décision pour l’attribution de ressources limitées pour des investissements dans la réduction de risque. Une Analyse bénéfice-coût est utilisée pour évaluer les coûts probables et les avantages des mesures de réduction de risque. Les termes “Alternatives de réduction” et “L’analyse avec des si” ont été utilisées de manière interchangeable pour indiquer des options qui peuvent exister et étudiés par une analyse d’ingénierie plus détaillée et la mise en œuvre spécifique. Table A10.1 fournit une liste de scenarios, identifiés par l’équipe du projet, et analyse dans cette étude. Table A10.1

Liste de Scenarios de réduction

Projet

Scenario de Réduction

1

Mis à jour d’Infrastructure de Drainage Urbaine

2

Mise à jour d’Infrastructure de Drainage Urbain

3

Revitalisez le Système de Canal Historique pour réduire l’inondation

4

Reboisement des Terres Hautes

5

Protection de Mangrove dans le 3 Bay Parc

L’évaluation de risque qui a été réalisée pour la zone, fournit la base pour évaluer les avantages et les coûts de mesures possibles de réduction. L’évaluation de risque considère le danger, l’exposition et la vulnérabilité pour des bâtiments, l’infrastructure et la société. L’approche globale suivie pour le CBA est indiquée dans la Figure A10.1 et considère les divers avantages attendus des stratégies et les coûts correspondants impliqués. Les modèles de risques développés pour cette étude ont été utilisés pour analyser le risque (des pertes) si une option de réduction particulière est mise en œuvre. Les avantages de réduction sont alors évalués en prenant la différence entre des pertes directes et indirectes avec et sans réduction. Les avantages ont été évalués comme valeur immédiate des avantages à venir considérant la vie de la construction que l’on propose. Les couts de réduction ont été aussi évalués. Ceux-ci incluent les couts d’interventions structurelles, la mise en œuvre de systèmes, des coûts récurrents tels que maintenance etc.

1

ESCI HAITI – ANNEXE 10: ANALYSE COUTS AVANTAGES


Figure A10.1

Analyse Bénéfice - Coût

A10.2 Mitigation Option No. 1: Mise à jour de l’Infrastructure de Drainage Urbaine à Limonade Limonade a été choisi pour montrer comment l’amélioration d’infrastructure urbaine peut être utilisée pour réduire de manière efficace les dégâts et réduire les pertes. L’exemple a été identifié pour aborder le problème de ruissellement lorsque la quantité d’averse excède la capacité de l’infrastructure existante. L’urbanisation croissante et l’infrastructure inadéquate aboutissent à l’inondation urbaine, souvent la capacité d’évacuation des eaux pluviales est dépassée où le système devient bloqué en raison de débris. Une augmentation de l’infrastructure de drainage artificielle (drainage ouvert et Caniveau) est proposée en vue d’aborder la réduction de l’inondation afin de déverser de l’eau dans les cours d’eau de réception et éventuellement dans la mer. Le projet proposé profitera à 7 blocs dans limonade (Figure A10.2). La longueur de canalisation ouverte évaluée est d’environ 18 kms, desquels 9 kms existent déjà, et 9 kms supplémentaires sont proposés comme une nouvelle construction. On prévoit qu’environ 75 canalisations peuvent être nécessaires aux divers croisements de route pour faciliter le drainage.

2

ESCI HAITI – ANNEXE 10: ANALYSE COUTS AVANTAGES


Figure A10.2

Potentielle zone bénéficiaire à limonade

Approche Le système de drainage urbain composé de fosses ouvertes et de caniveaux est proposé comme scénario de réduction pour la protection contre l’inondation intérieure. Ce système sera utile dans la réduction de l’inondation averse en fournissant un passage aux eaux de la crue. Avec l’inondation averse réduite, le résultat attendu est que le risque d’inondation averse soit réduit dans la zone d’intérêt (limonade). Des résultats d’évaluation de risque probables antérieurement mentionnés dans cette étude ont été utilisés pour évaluer la réduction de risque et des avantages en général. Le cas de base de risque métrique (AAL, LEC et cout de perte) a été utilisé pour identifier des zones à l’intérieur de limonade susceptibles de bénéficier de l’amélioration du drainage de l’infrastructure. Comme indiquée dans la susdite carte, une grande partie de la zone urbaine de limonade bénéficie de cette action de réduction. Puisque la ville est vulnérable aux inondations tant intérieures qu’urbaines, on suppose que ce système fera baisser de 50 % le risque global dans cette zone. Finalement, les avantages de la zone d’intérêt sont calculés en comparant le cas de base (AAL) et l’ AAL avec les options de réduction en place. Le ratio Coûts-Avantages mesure les coûts encourus et les avantages accumulés d’une politique ou d’une action – dans le cas de la construction de système de drainage urbain. Coûts: On considère les coûts de construction de système de drainage et des mises à jour. Le système comprend la construction de nouvelles fosses ouvertes ou des fosses de prises, la mise à jour de fosses existantes et construction de nouveaux canaux. Le coût de construction comprend toutes les composantes telles que coûts de matériaux, d’équipements, mains d’œuvre, l’assistance, des avantages et d’autres frais divers. Les coûts du projet comprennent:

3

ESCI HAITI – ANNEXE 10: ANALYSE COUTS AVANTAGES


• • •

Nouvelle fosse de prise ouverte de 0.5 x 0.5 m estimée à environ USD $180,000 par km. L’amélioration du système de drainage existant est de 70% de nouvelle construction, qui s’élève à USD $126, 000. Le coût de construction du canal est estimé à $ 3,000 USD pour 6 mètre du canal.

Comme mentionné ci-dessus, dans les 7 zones urbaines bénéficiaires de limonade, la longueur estimée de drainage ouvert est de 18 km. On assume que 9 kms d’entre eux existent et que 9 autres kms sont proposés pour nouvelle construction. Le long de 9 kms de nouvelles propositions de construction de drainages, on estime 75 pour cent de canaux. Ainsi le coût total du système de drainage proposé est évalué à USD 3,024 ,000. On assume que les coûts sont des investissements ponctuels avec des bénéfices qui s’étendent sur la durée de vie du système. La vie du système a été établie à 20 ans. Avantages: En raison de la réduction, on considère différents avantages pour l’analyse Bénéfice-coût, des bénéfices directs et indirects (tous deux tangibles et intangibles). Les avantages de réduction sont évalués en prenant la différence entre des pertes avec et sans réduction (Kunreuther, 2001). Une partie des avantages tangibles d’un projet de réduction de dégâts des eaux sont due à une réduction de la zone d’inondation qui réduira des dégâts en raison de l’inondation de structures et d’autres propriétés. Mathématiquement, nous calculons cet avantage de réduction d’inondation B RI comme: ARI = Xsans − Xavec

Dans lequel: X sans – dégâts prévus ou impact économique sans projet et X avec – dégâts prévus ou impact économique si le projet est implémenté. Les avantages incluent les pertes réduites aux bâtiments résidentiels et commerciaux en raison de l’amélioration du système de drainage. Les avantages dus à la réduction des pertes pour des secteurs variés. (Comme indiqué dans l’équation ci-dessus) sont évalués comme des différences entre valeurs présentes d’inondation future AAL avec le projet en place et AAL sans amélioration au système de drainage. Puisque ces avantages sur la vie de ce projet (bâtiments /infrastructure/systèmes), il est donc important de les escompter a une valeur présente pour que les avantages qui s’accumulent sur des périodes différentes soient comparables. Les avantages sont évalués comme la valeur présente d’avenir considérant la vie du système. On considère d’habitude la vie du système comme la période minimale dans laquelle le système sera fonctionnel. En cas des systèmes de drainage (des fosses de prise, canaux, etc), elle est établie à 20 ans. Les valeurs actuelles d’avantages futures sont évaluées à: PV = Co x

(1 + d)t − 1 d x (1 + d)t

Où, PV = Present value (valeur actuelle) C 0 = Coût (dans ce cas perte annuelle moyenne) d = taux de remise (3% assumés) t = temps, années (assumé ≈ la vie du système de 20 années) Le résultat de l’équation susmentionnée est la valeur présente d’avantages futurs au cours du temps (comme la vie du système). Les valeurs présentes totales d’avantages avec l’action de réduction proposées sont d’USD $ 7, 694, 826.

4

ESCI HAITI – ANNEXE 10: ANALYSE COUTS AVANTAGES


Analyse Bénéfice -coûts Comme décrit ci-dessus, on considère divers bénéfices et coûts dans l’analyse Bénéfice-Coût pour évaluer le ratio Bénéfice-coût. On attend à ce que le système de drainage urbain proposé profite à la plupart de zones urbaines dans Limonade et réduise des inondations averses aux divers secteurs proposés. Le Tableau A 10.2 évalue l’option de réduction de présenter le système de drainage urbain en comparaison du cas de base. Le cas de base est la condition de statu quo généralement assumée à être des pertes sans une action de réduction. Table A10.2: Analyse bénéfice-coût de système de drainage à Limonade Particulier Autres Informations

Détails

Cas de base

La vie du système de drainage, Années

20

20

14.9

14.9

Bâtiment résidentiel AAL, USD

838,692

419,346

Commercial Building AAL, USD

194,171

97,086

Bâtiments industriels AAL, USD

-

-

Bâtiment résidentiel AAL, USD

12, 496, 504

6, 248, 252

Bâtiment Commercial AAL, USD

2, 893, 148

1, 446, 574

-

-

Facteur de Croissance Inondation AAL

Valeurs actuelles de pertes d’inondations futures

Bâtiment industriel AAL, USD Coûts Valeur actuelles de bénéfice

Ratio coût avantage

Option

Coût de construction de système de drainage, USD

3, 024,000

Coût total, USD

3, 024, 000

Bâtiment résidentiel, USD

6, 248, 252

Bâtiment Commercial, USD

1, 446, 574

Bâtiment industriel, USD

-

Avantages Totaux, USD

7, 694, 826

Ratio Bénéfice-Cout

2.54

Cas de base: Les résultats de l’analyse de l’évaluation de risque probables ont été utilisés pour établir ce scenario. Les résultats de la zone urbaine bénéficiaire définie suggèrent qu’AAL, pour des constructions en raison des inondations soit USD $1,032, 863. Les valeurs présentes d’inondations AAL futures aux constructions dans la condition de cas de base sont évaluées $ 15, 389, 652 sur une période de 20 années. Ratio Coûts - Avantages de l’option de réduction: Puisque le coût total de construction de système de drainage est évalué USD $3, 024, 000. Les valeurs présentes totales d’avantages avec les options de drainage proposées sont évaluées à être USD $7, 694, 826. Le ratio Coûts-Avantages est calculé en prenant un ratio de valeur présente de tous les avantages en raison de la réduction et les coûts totaux de réduction. RCA =

∑ Valeurs présentes des avantages ∑ Couts de réduction

Considérant les avantages totaux de USD $7, 694 ,826 par rapport au cout de l’action de réduction (USD 3,024,000), le ratio Couts-Avantages pour ce scenario est de 2.54. Un ratio Couts-Avantages, supérieur à un

5

ESCI HAITI – ANNEXE 10: ANALYSE COUTS AVANTAGES


autre, suggère que les avantages soient supérieurs aux coûts du projet, indiquant que le projet est un bon investissement (i.e. les avantages dépassent les coûts). Considérant le satisfaisant ratio coûts-Avantages, cette option peut être maintenue pour une possible planification, des études de préfaisabilité etc.

A10.3 Option de Réduction No. 2 Mise en œuvre d’Infrastructure de Drainage Rurale Une solution d’infrastructure rurale prototypique a été identifiée pour aborder le problème de ruissèlement dans les zones rurales. Tandis que dans des zones urbaines surgissent des problèmes en raison du fait que l’infrastructure est surchargée ou désuète, dans des zones rurales pour détourner les flux d’eaux, l’infrastructure est totalement indisponible. Pour aborder l’inondation, particulièrement le long des couloirs et des zones d’implantation, on propose un système de sorties de drainage linéaire concret comme des canaux de conduits, des drainages en croix roulant, des fosses pour détourner l’eau loin des implantations. Les canaux d’évacuation doivent être renforcés par des pierres et travaux de maçonnerie en vue d’empêcher l’érosion. Il est important de considérer l’impact du flux d’eaux sur les zones d’implantation dans les portes inferieures de la ligne de partage afin de ne pas exacerber des averses dans d’autres endroits. Comme indiqué dans la Figure A 10.3, la déviation de l’évacuation (1.0 X 1.5 m) partant de la zone sud du parc industriel et drainant dans la mer (ouest de la ville de caracol) peut comprendre une longueur d’environ 7.1 km et 5 canaux. On suppose qu’a présent il n’y a aucune infrastructure disponible et toute infrastructure proposée sera nouvellement construite.

Figure A10.3

Zone Bénéficiaire Potentielle pour Infrastructure Rurale

Approche Pour atténuer l’inondation, particulièrement dans le long des couloirs de transport et des zones d’implantation, on propose un système de sorties de drainage linéaires concrets comme des conduits, des canaux d’évacuation, des drainages en croix roulant. Ce système sera utile dans la réduction de l’inondation en fournissant une déviation aux eaux de la crue. Avec l’inondation réduite, on s’attend à ce que le risque d’inondation dans la 6

ESCI HAITI – ANNEXE 10: ANALYSE COUTS AVANTAGES


zone d’intérêt (les implantations linéaires qui sont réalisés près et autour du parc industriel) sera également réduite. Des résultats d’évaluation de risque probables tirés récemment dans cette étude ont été utilisés pour évaluer la réduction du risque et des avantages en général. Le cas de base de risque métrique (AAL. LEC et le Coût) de perte) a été utilisé pour identifier les régions dans la zone d’intérêt qui peuvent en bénéficier. Comme indique dans la susdite carte, environ 39 zones bénéficieront de cette réduction. Puisque la zone est vulnérable aux inondations intérieures et les dimensions du système propose apporteront plus d’eau de la crue, on suppose que ce système fera baisser de 70 % le risque global dans cette zone. Finalement, les avantages lies a la zone d’intérêt sont calculés en comparant le cas de base (AAL) et L’AAL avec les options de réduction en place. Le ratio Couts-Avantages mesure les couts encourus et les avantages accumulés d’une politique ou d’une action – dans ce cas la construction de système de drainage rural. Coûts: Les couts incluent principalement les couts de construction de système de drainage. Le système est compose de construction de nouvelles fosses ouvertes et de nouveaux canaux. Généralement, les coûts de construction de système de drainage et de mise à jour comprend tous les composantes tels que, les coûts de matériels, d’équipement, des mains-d’œuvre, de support, des avantages, et d’autres frais divers. Les coûts de projet incluent: • •

Nouvelle fosse ouverte de 1.0X1.5 m est estimée à environ USD $135,000 par km. Le coût de construction du caniveau s’élève à USD 3,600 pour 6 m de longueur du caniveau.

Comme mentionné ci-dessus, Il y a 39 zones bénéficiaires et la longueur estimative du drainage proposé est de 7.1 km. Le long de 7.1 km de nouvelles construction de drainage proposées, environ 5…. Sont proposées. Ainsi le coût total de système de drainage proposé marche à environ USD 980,550. On assume que les coûts sont un investissement -----I avec des avantages qui s’étendent sur la vie du système. La vie du système a été établie sur 20 ans. Avantages: En raison de la réduction, on considère des avantages différents pour l’analyse coûts réductions qui incluent des avantages à la fois directs et indirects (tous deux tangibles et intangibles). Ces études sont généralement considérées tardivement dans la mise en œuvre et l’étape de la conception d’ingénierie du projet. Les avantages de la réduction sont évaluées en prenant la différence entre des pertes avec et sans réduction (Kunreuther, 2001). Une part des avantages tangibles directs d’un projet de réduction de dégâts des eaux est due à une réduction de la zone d’inondation qui réduira des dégâts en raison de l’inondation de structures et d’autres propriétés. Mathématiquement nous calculons cet avantage de réduction d’inondation comme suit A RI : ARI = Xsans − Xavec

Dans le quel: X sans –dégâts attendus ou impact économique sans projet; et X avec – dégâts attendus ou impact économique si le projet est implanté. Les avantages incluent des pertes réduites aux résidentiels et commerciaux en raison de l’amélioration du système de drainage. En raison de la réduction des pertes pour des secteurs divers, les avantages sont évalués comme la différence entre les valeurs présentes de futures inondations AAL avec le projet en place et AAL sans amélioration au système de drainage. Puisque ces avantages accumulés sur la vie du projet, des constructions (bâtiments/infrastructure/systèmes), il est important de les escompter à une valeur présente pour que les avantages accumulés sur des périodes différentes puissent être comparables. Les avantages sont évalués à des valeurs présentes avec des avantages à venir considérant la vie du système. D’habitude, on considère la vie du système comme la période minimale dans laquelle le système sera fonctionnel. Au cas de système de drainage (des fosses de prise, canaux, etc), Il est établi sur 20 ans. Les valeurs actuelles avec des bénéfices futures sont évaluées comme suit: VP = Co x

(1 + d)t − 1 d x (1 + d)t 7

ESCI HAITI – ANNEXE 10: ANALYSE COUTS AVANTAGES


Où, PV = Present value (Valeur présente) C 0 = Cost, coût (dans ce cas perte moyenne annuelle) d = discount rate, taux d’escompte (assumés 3%) t = time, years = temps, années (assumé ≈ la vie du système 20 ans) Le résultat de l’équation susmentionnée est la valeur actuelle de bénéfices futurs répartis sur le temps (Considéré comme la vie du système). Le résultat de l’équation ci-dessus est la valeur actuelle de bénéfices futurs répartis sur le temps (considéré comme la vie du système). Le total des valeurs Actuelles de bénéfices avec l’action de réduction d’inondation proposée est de USD $1, 049,532. Analyse Bénéfice-Coût Comme décrit ci-dessus, on considère les bénéfices et les couts divers dans l’analyse de bénéfice-coût pour évaluer le ratio bénéfice-Coût. On s’attend a ce que le système de drainage rural propose profite a la plupart de la zone près du parc industriel et réduise des pertes d’inondation à de divers secteurs exposes. Le Tableau A10.3 évalue l’option de réduction de présentation du système de drainage rural en comparaison au cas de base. Le cas de base est le statu quo généralement assume pour être les pertes sans une action de réduction. Table A10.3: Analyse bénéfice-coût du système de drainage rural Particulier

Autres Informations Inondation AAL

Valeur présente des pertes d’inondation future

Détails

Cas de base

La vie du système de drainage, Années

14.9

14.9

Bâtiment résidentiel AAL, USD

7,238

2,171

Bâtiment Commercial AAL, USD

1,402

421

Bâtiment industriel AAL, USD

91,986

27,596

107,848

32,355

20,885

6,265

1,370,599

411,180

Bâtiment résidentiel AAL, USD Bâtiment Industriel AAL, USD Coût de construction du système de drainage, USD

Ration Bénéfice Coût

980,550 980,550

Coût total, USD Valeurs actuelles de bénéfice

20

Facteur de Croissance

Commercial Building AAL, USD

Coûts

20

Option

75,494

Bâtiment résidentiel, USD Bâtiment commercial, USD

14,619

Bâtiment Industriel, USD

959,419

Total des avantages, USD

1,049,532 1.07

Ratio Bénéfice coût

Cas de Base: Les résultats de l’analyse du cas de base de l’évaluation de risqué probable ont été utilisés pour établir ce scénario. Les résultats de la zone bénéficiaire urbaine définie suggèrent qu’AAL pour des bâtiments

8

ESCI HAITI – ANNEXE 10: ANALYSE COUTS AVANTAGES


en raison des inondations, soit USD $ 100,626. Les valeurs actuelles d’inondation futures AAL aux bâtiments dans le cas de base sont évaluées à USD $1, 499,332 sur une période allant au delà de 20 ans.. Ratio Bénéfice coût de l’option de mitigation: Puisque le coût total du système de drainage est estime à USD $ 980, 550 et le total des valeurs actuelles de bénéfice avec les options de drainage proposé sont évalués à l'USD 1,049, 532. Le ratio bénéfice - coût (BCR) est calculé en prenant le ratio de la valeur actuelle de tous les bénéfices dus à la mitigation et aux coûts de mitigation. BCR =

∑ Present Value of Benefits ∑ Costs of Mitigation

La comparaison des bénéfices totaux de USD $ $1, 049,532 par rapport au coût total d’action de mitigation de USD $ 980,550, le Ratio bénéfice Coût est de 1.07. Le ratio bénéfice coût, supérieur par rapport à un autre, suggère que les bénéfices soient plus supérieurs au coût du projet, indiquant que le projet est un investissement conservateur (c’est à dire que les bénéfices dépassent légèrement les coûts). Considérant le ratio bénéfice cout satisfaisant, cette option peut être considérée pour une planification possible, d’études de pré faisabilité, etc.

A10.1 Mitigation Option No. 3: Revitaliser le Système de Canalisation Historique pour Alléger l’Inondation La revitalisation des canaux dans le nord d'Haïti se concentre sur la revitalisation des systèmes de drainage et d’irrigation existants qui ont été mis en place à l'époque de la plantation. A cette époque, ces canaux ont servi comme mécanisme de réglementation pour la conservation des eaux de ruissellement pendant les périodes où il y avait un décalage important entre les pluies importantes. Aujourd'hui, le système de canal est en déclin (ensablé) sur des anciennes plantations, et ce scénario de mitigation cherche à savoir si la revitalisation de certaines zones peut aider à jouer un rôle dans l'atténuation des problèmes d'inondation en fournissant un drainage critique dans les parties inférieures des bassins versants. Plus précisément, la revitalisation des canaux comprendra le dragage pour enlever le sable et augmenter la zone d’intersection des canaux de manière à détourner les inondations et les flux de terre dans les cours d'eau naturels et / ou dans l'océan. Les considérations clés pour ce projet incluront la fourniture d'un site adéquat pour le matériel mis au rebut et l'assurance que les barrières naturelles soient mises en place pour gérer le dépôt et les charges de substances nutritives dans des environs côtiers. Une autre considération clé c’est de s’assurer qu'il y ait des mécanismes mis en place pour assurer la maintenance ou l'entretien. Comme indiqué dans la FigureA10. 4, la possibilité de draguer une série de canaux d’une longueur totale de 3.8 km est évaluée. En considérant les dimensions 4m X 6m pour un système de canal typique, le volume de dragage est évalué à 40,800 m3.

9

ESCI HAITI – ANNEXE 10: ANALYSE COUTS AVANTAGES


Figure A10.4

Potentiel Zone Bénéficiaire du Système de Canalisation

Approche Le dragage fournit un effet atténuant pour les inondations en augmentant la zone d’intersection des canaux de manière à dévier les flux de cours d'eau naturel et / ou de l'océan. Une possibilité de réhabilitation du système de canalisation dans la zone d'intérêt a été évaluée dans cette section. Avec la réduction des inondations, il est prévu que le risque d'inondation dans la zone d'intérêt (près de Jacquezil) sera également réduit. Des résultats d'évaluations probabilistes des risques tirés de la précédente étude ont été utilisés pour estimer la réduction des risques et des bénéfices totaux (pertes évitées). Les mesures du risque de cas de base (AAL, ESL et Coût de perte) ont été utilisées pour identifier les quartiers dans la zone d'intérêt qui sont sensés bénéficier. Comme le montre la carte ci-dessus, environ quatre quartiers dans la zone d'intérêt bénéficieront de cette action d'atténuation. Puisque la région est vulnérable aux inondations des régions intérieures et les dimensions du système proposées doivent porter plus d'inondations, on a envisagé que ce système fera baisser le risque global dans cette zone à 70%. Enfin, les avantages pour la zone d'intérêt sont calculés en comparant le cas de base (AAL) et l'AAL avec les options d'atténuation en place. Le rapport coût-bénéfice mesure les coûts engagés et les bénéfices accumulés à partir d'une politique ou d’une action - dans ce cas, la construction du système de drainage en milieu rural. Coûts: Les coûts comprennent les coûts de dragage. Le coût du projet de dragage des canaux de 4 X 6 m de longueur et de 3,8 km (40, 800 m3) est estimé à environ USD $ 183,600 considérant un coût unitaire de 4,5 USD / m3. Les coûts sont assumés en investissements ponctuels avec des bénéfices attendus, répartis sur la durée de vie du système. La durée de vie du système est censée être 20 ans. Bénéfices: De multiples bénéfices dus à l'atténuation sont pris en considération pour l'analyse coût-bénéfice. Pour ce projet, une partie des bénéfices tangibles directs d'une réduction des dégâts causés par inondation est attendue grâce à

10

ESCI HAITI – ANNEXE 10: ANALYSE COUTS AVANTAGES


la diminution des inondations. Mathématiquement, nous calculons ce bénéfice en réduction d’inondation BIR comme suit: BIR = Xsans − Xavec

Dans lequel

X sans - dégâts prévus ou impact économique sans projet; et X avec - dégâts prévus ou impact économique si le projet est mis en œuvre. Les bénéfices comprennent la réduction des pertes touchant les bâtiments résidentiels et commerciaux en raison de l'amélioration du système de drainage du canal. Les bénéfices dus à la réduction des pertes pour les différents secteurs (comme indiqué dans l'équation ci-dessus) sont estimés par la différence entre les valeurs actuelles d'inondations AAL à venir avec le projet en place d’avec l’AAL sans amélioration du système de drainage. Étant donné que ces bénéfices se sont accumulés pendant la durée du projet (bâtiments / infrastructures / systèmes), il est important de les escompter à une valeur actuelle de sorte que les bénéfices accumulés dans des moments différents peuvent être comparés. Les bénéfices sont estimés comme la valeur actuelle de futurs bénéfices récurrents tout en prenant en compte la durée de vie du système. La durée de vie du système est généralement considérée comme la période de temps minimum dans laquelle le système sera fonctionnel. Dans le cas des systèmes de drainage (canaux, fosses, ponceaux, etc.), on considère que c’est 20 ans. Les valeurs actuelles des bénéfices futurs sont estimées comme suit: PV = Co x

(1 + d)t − 1 d x (1 + d)t

PV = Present value (valueur actuelle) C 0 = Cost (Dans ce cas moyenne de perte annuelle) d = discount rate (taux d’escompte) (assumé 3%) t = times, years (temps, années) (assumé ≈ vie du système de 20 années) Le résultat de l’équation ci-dessus est la valeur actuelle des bénéfices futurs à travers le temps (considérée comme la durée de vie du système). Le total des valeurs actuelles des bénéfices avec l'action de mitigation proposée est de USD $ 127,505. Analyse coût-bénéfice Comme décrit ci-dessus, les divers bénéfices et les coûts sont pris en compte dans l'analyse coût-bénéfices pour estimer le ratio coût-bénéfice. Le projet de réhabilitation du système de canal devrait bénéficier la zone près de Jacquezil et réduire les pertes dues aux inondations à divers secteurs d’exposition. Tableau A10.4 évalue cette option d'atténuation par rapport aux cas de base. Le cas de base est la condition de statu quo sans mesure de mitigation dans laquelle on trouve généralement. Table A10.4: Analyse de bénéfice-coût du Canal de Réhabilitation Particulier Autre Information

Détails Durée de vie du Système de Canal,

11

Cas de Base

Option

20

20

ESCI HAITI – ANNEXE 10: ANALYSE COUTS AVANTAGES


Années Inondation AAL

Facteur de Croissance

14.9

14.9

Bâtiment Résidentiel AAL, USD

7,137

2,141

Bâtiment Commercial AAL, USD

5,088

1,526

-

-

Bâtiment Résidentiel AAL, USD

106,339

31,902

Bâtiment Commercial AAL, USD

75,810

22,743

-

-

Bâtiment Industriel AAL, USD Valeur actuelle des pertes par Inondation

Bâtiment Industriel AAL, USD Coûts Valeur actuelle des Bénéfices

Coût du Dragage, USD

183,600

Coût total, USD

183,600

Bâtiment Résidentiel, USD

74,438

Bâtiment Commercial, USD

53,067

Bâtiment Industriel, USD Ratio Bénéfice-coût

-

Bénéfices Total, USD

127,505

Ratio Bénéfice-coût

0.69

Cas de base : Les résultats des analyses de cas de base de l’évaluation des risques probabiliste de cas de base ont été utilisés pour établir ce scénario. Les résultats pour la zone bénéficiaire définie suggèrent que l’AAL pour les bâtiments dus aux inondations est de USD $ 12 225. Les valeurs actuelles d'inondation AAL pour bâtiments à l'état du cas de base sont estimées sur une période de 20 ans à USD $ 182.149. Ratio bénéfice-coût de l'option de mitigation : Vu que le coût total de la construction de dragage est estimé à $183.600. La diminution d’AAL et la valeur actuelle des futures pertes par inondation face au projet d’amélioration du drainage mis en place sont bien démontrés dans le tableau A10.4. Le rapport coût-bénéfice (BCR) est calculé en prenant un ratio de la valeur actuelle de tous les bénéfices dus à mitigation et le coût total de la mise en place de la mitigation. BCR =

∑ Present Value of Benefits ∑ Costs of Mitigation

Le total des valeurs actuelles des bénéfices avec les options de projets de drainage sont estimés à USD $ 127.505 contre un cout total de mitigation de USD $ 183.600, la BCR est de 0,69. Le rapport coût-bénéfice, moins d’un, suggère que les avantages sont plus bas que le coût du projet, indiquant que le projet n’est un pas un bon investissement (i.e. les bénéfices pèsent moins que les coûts). Considérant le rapport coût-bénéfice non satisfaisant, cette option ne doit pas être prise en considération pour une possible planification ou des études de préfaisabilité, etc.

A10.2 Mitigation Option No. 4: Reforestation du Plateau de Trou Du Nord Le déboisement et la dégradation de l'environnement en Haïti a été causé par la croissance démographique et d'une dépendance à l'égard du bois comme source d'énergie, ce qui affecte beaucoup les forêts. Le changement de la couverture végétale affecte le comportement hydrologique des bassins versants et a entraîné ces derniers temps une augmentation du nombre d'inondations catastrophiques intenses dans tout le pays. Le reboisement du bassin versant du Trou du Nord est proposé comme un exemple de mesure de mitigation durable pour accroître l'interception de l'eau dans la partie supérieure du bassin versant de manière à diminuer le pic et le débit total de la tempête au moment de

12

ESCI HAITI – ANNEXE 10: ANALYSE COUTS AVANTAGES


fortes pluies. Cette mesure de mitigation travaillera également à prévenir l'érosion des sols et de contribue à la conservation des forêts qui à son tour augmente l'élimination du dioxyde de carbone. Des considérations clés à faire lors de la mise en œuvre de cette mesure c’est de comprendre que les potentiels bénéfices seront liés à un long terme (c.-àd. les débits de tempête dépendent de la maturité de la forêt) et dans le fait de veiller à ce que les zones replantées restent intacts (c.-à-d.application). On a proposé que les coteaux arides (qui sont les résultats de la dégradation) soient plantés de cultures commerciales comme le café. Dans les bassins versants du Trou Du Nord, les terres arides sont estimées à environ 487 ha. Les zones sont principalement en amont du bassin versant (Figure A10.5), et contribuent à une quantité importante de débit dans le courant principal du Trou du Nord.

Figure A10.5

Bassin versant de Trou du Nord et Zone de Reboisement

Approche Le reboisement du bassin versant du Trou du Nord est proposé comme un exemple de mesure de mitigation durable pour accroître l'interception de l'eau dans la partie supérieure du bassin versant de manière à diminuer le pic et le débit total de la tempête au moment de fortes pluies. On a proposé que les coteaux arides (qui sont les résultats de la dégradation) soient plantés de café. La plantation de récolte commerciale améliorera la capacité du sol à retenir l'eau et réduira les débits maximaux. Les modèles hydrologiques et hydrauliques développés dans cette étude ont été utilisés pour évaluer l'impact de la plantation de récolte des collines sur la réduction de débits. Les paramètres d'abstraction (pertes initiales, pertes d'infiltration, etc.) ont été évalués avec l'utilisation du sol amélioré et des simulations de modèles qui suggèrent qu'il y ait une réduction

13

ESCI HAITI – ANNEXE 10: ANALYSE COUTS AVANTAGES


d'inondation de 27 %. La réduction est sensée augmenter dans des périodes de retour les plus bas (des événements de basse magnitude) en comparaison aux périodes de retour plus hautes. Avec la diminution d'inondation, on s’attend à ce que le risque d'inondation dans la zone d'intérêt (Bassin versant de Trou du Nord) soit aussi réduit. Les résultats d'évaluation des risques probabilistes tirés plus tôt dans cette étude ont été utilisés pour évaluer à la fois la réduction du risque et le bénéfice total (les pertes évitées). Les mesures de risques de cas de base (AAL, LEC et le Coût de Perte) ont été utilisée pour identifier les quartiers dans la zone d'intérêt qui sont sensés être les bénéficiaires. Comme le montre la carte ci-dessus, environ 67quartiers dans la zone d'intérêt bénéficient de cette action de mitigation. Finalement, les bénéfices pour la zone d'intérêt sont calculés en comparant le cas de base (AAL) et l'AAL avec les options de la mitigation en place. Le rapport coût-bénéfice mesure les coûts engagés et les bénéfices accumulés à partir d'une politique ou d’une action - dans ce cas le reboisement du bassin versant. Coûts : Les coûts renferment principalement les coûts de plantation de café dans les environs de la colline. Le coût du projet pour la plantation de caféier sur une superficie de 487 ha est estimé à environ USD $ 1, 217,500, soit un coût unitaire de USD $2,500/ha. Les coûts sont assumés en investissements ponctuels avec des bénéfices attendus, répartis sur la durée de vie des plantes. La durée de vie des plantes est censée être 20 ans. Bénéfices : De multiples bénéfices dus à la mitigation sont pris en considération pour l'analyse coût-bénéfice. Pour ce projet, une partie des bénéfices tangibles directs d'une réduction des dégâts causés par inondation est attendue grâce à la diminution des inondations. Mathématiquement, nous calculons ce bénéfice en réduction d’inondation BIR comme suit:

Dans lequel

BIR = Xsans − Xavec

X sans - dégâts prévus ou impact économique sans projet; et X avec - dégâts prévus ou impact économique si le projet est mis en œuvre. Les bénéfices comprennent la réduction des pertes touchant les bâtiments résidentiels et commerciaux en raison de l'amélioration du système de drainage du canal. Les bénéfices dus à la réduction des pertes pour les différents secteurs (comme indiqué dans l'équation ci-dessus) sont estimés par la différence entre les valeurs actuelles d'inondations AAL à venir avec le projet en place d’avec l’AAL sans amélioration du système de drainage. Étant donné que ces bénéfices se sont accumulés pendant la durée du projet (bâtiments / infrastructures / systèmes), il est important de les escompter à une valeur actuelle de sorte que les bénéfices accumulés dans des moments différents peuvent être comparés. Les bénéfices sont estimés comme la valeur actuelle de futurs bénéfices récurrents tout en prenant en compte la durée de vie du système. La durée de vie du système est généralement considérée comme la période de temps minimum dans laquelle le système sera fonctionnel. En dépit du fait que la vie moyenne de la récolte soit 40 ans, les bénéfices commencent avec la maturité complète de la plante et a établi le renouvellement du cycle hydrologique du bassin versant. Donc, dans ce cas la durée de vie de la plante est de 20 ans. Les valeurs actuelles des bénéfices futurs sont estimées comme suit:

PV = Present value (valueur actuelle)

PV = Co x

(1 + d)t − 1 d x (1 + d)t

C 0 = Coût (Dans ce cas moyenne de perte annuelle) d = taux d’escompte (assume 3%)

14

ESCI HAITI – ANNEXE 10: ANALYSE COUTS AVANTAGES


t = temps, années (assumé ≈ la vie de la culture de 20 années) Le résultat de l’équation ci-dessus est la valeur actuelle des bénéfices futurs à travers le temps (considérée comme la durée de vie du système). Le total des valeurs actuelles des bénéfices avec l'action de mitigation proposée est de USD $2, 772,785. Analyse coût-bénéfice Comme décrit ci-dessus, les divers bénéfices et les coûts sont pris en compte dans l'analyse coût-bénéfices pour estimer le ratio coût-bénéfice. Le projet de reboisement du bassin versant devrait bénéficier la plus grande partie des zones avoisinant le bassin versant et permettre la des pertes par inondation à divers secteurs d’exposition. Tableau A 10.4 évalue cette option d'atténuation par rapport aux cas de base. Le cas de base est la condition de statu quo sans mesure de mitigation dans laquelle on trouve généralement. Table A10.5: Analyse de bénéfice-coût du Reboisement du Bassin versant Particulier Autre Information

Détails Durée de vie de la plante, Années Facteur de Croissance

Inondation AAL

Valeur actuelle des Bénéfices

20

14.9

14.9 379,682

Bâtiment Commercial AAL, USD

169,121

123,459

-

-

Bâtiment Résidentiel AAL, USD

7, 749,665

5, 657,255

Bâtiment Commercial AAL, USD

2, 519,908

1, 839,533

-

-

Cout de la plantation, USD

1, 217,500

Cout total, USD

1, 217,500

Bâtiment Résidentiel, USD

2, 092,410

Bâtiment Commercial, USD

680,375

Bâtiment Industriel, USD Ratio Bénéfice-coût

20 520,112

Bâtiment Industriel AAL, USD Coûts

Option

Bâtiment Résidentiel AAL, USD Bâtiment Industriel AAL, USD

Valeur actuelle des pertes par Inondation

Cas de Base

-

Bénéfice Total, USD

2, 772,785

Ratio Bénéfice-coût

2.28

Cas de base : Les résultats des analyses de cas de base de l'évaluation des risques probabiliste de cas de base ont été utilisés pour établir ce scénario. Les résultats pour la zone bénéficiaire définie suggèrent que l’AAL pour les bâtiments (RES et COM) dus aux inondations soit de USD $ 689,233. Les valeurs actuelles d'inondation AAL pour bâtiments à l'état du cas de base sont estimées sur une période de 20 ans à USD $ 10, 269,572. Ratio bénéfice-coût de l'Option de Mitigation : Vu que le coût total de la plantation est estimé à USD 1, 217,500. Les valeurs actuelles des bénéfices face au projet de drainage proposé sont estimées à USD $ 2,772, 785 Le rapport coût-bénéfice (BCR) est calculé en prenant un ratio de la valeur actuelle de tous les bénéfices dus à la mitigation et le coût total de la mise en place de la mitigation. BCR =

∑ Present Value of Benefits ∑ Costs of Mitigation 15

ESCI HAITI – ANNEXE 10: ANALYSE COUTS AVANTAGES


La comparaison du bénéfice total de USD $ 2, 772,785 contre un coût total de mitigation de USD 1, 217,500 $, le BCR est 2.28. Le ratio coût-bénéfice, supérieur à un, suggère que les bénéfices sont supérieurs au coût du projet, indiquant que le projet est un bon investissement (c'est-à-dire les bénéfices dépassent les coûts). En considérant que le ratio d'avantage coût-bénéfice est satisfaisant, cette option peut être prise en considération pour une possible planification ou des études de préfaisabilité, etc.

A10.3

Mitigation Option No. 5.: Reforestation de la Mangrove dans le Parc National Trois Baies

Les marécages boisés qui sont liés avec les environs côtiers servent d'un amortisseur naturel contre l’arrivée de tempête, la montée de niveau de la mer et l'action de vague en particulier. Des éléments naturels aident à absorber de gros volumes d'eau mouvante et en conséquence, ont un effet réducteur sur la force des vagues. À cet égard les marécages, particulièrement les mangroves qui font partie du parc national Trois Baies, sont essentiels pour atténuer les effets des inondations fréquentes sur la côte Nord d’Haïti. Les forêts de mangroves particulièrement jouent un rôle écologique important en fournissant une variété des services incluant la protection contre l'érosion, les inondations cycloniques et les raz-de-marée. Une augmentation de la mesure spatiale de mangroves dans le parc national des Trois Baies servira non seulement de mesure de mitigation contre des dangers de la côte et le changement de climat, mais elles contribueront aussi à la conservation des systèmes écologiques d’Haïti, de l’environnement naturel et de la biodiversité qui deviennent de plus en plus des sujets importants concernant tout le monde sur la planète. Sur une étendue de 60 km du parc national Trois Baies, on a proposé de reboiser une ligne de 5km en mangrove. Ce qui équivaut à une valeur de 300km2 de plantation. La zone visée bénéficierait de 138 quartiers de la zone côtière. (Figure A10.6).

Figure A10.6

Zones bénéficiaires des Mangroves

16

ESCI HAITI – ANNEXE 10: ANALYSE COUTS AVANTAGES


Approche : Les zones naturelles telles que les mangroves aident Ă absorber de gros volume d’eau mouvante, et par consĂŠquent ont un effet rĂŠducteur sur la force des vagues. A cet ĂŠgard, les marĂŠcages, en particulier les mangroves qui font parties du parc national Trois Baies sont indispensables pour attĂŠnuer les effets des inondations frĂŠquentes sur la cote Nord d’HaĂŻti. Nous proposons de replanter 5km de foret dans les mangroves de la cote d’une longueur de 60km environ pour un parc national comprenant 300km2 de terrain. En rĂŠduisant les dĂŠgâts lies aux fortes crues, nous espĂŠrons ĂŠgalement rĂŠduire les risques d’inondation dans une zone de fort intĂŠrĂŞt (dans 138 quartiers de la cote Nord d’HaĂŻti) qui sera d’un grand profit. L’Êvaluation des risques probables dĂŠcrits auparavant ont permis d’estimer la teneur de la rĂŠduction des risques et les bĂŠnĂŠfices globaux (hors pertes). La mesure des risques dans le cas de base (AAL, LEC, et cout des pertes) a permis d’identifier les quartiers de la zone qui bĂŠnĂŠficieraient directement du projet (environ 138). En dĂŠfinitive, les bĂŠnĂŠfices dans la zone d’intĂŠrĂŞt sont calcules en comparant le cas de base AAL et l’AAL prĂŠvisionnel ayant bĂŠnĂŠficiĂŠ du projet de mitigation. Le ratio coĂťt-bĂŠnĂŠfice mesure les couts rĂŠduits et les bĂŠnĂŠfices accrus par une politique ou une action de protection de la mangrove.

CoĂťts: Les coĂťts de cette mesure comprennent les coĂťts de la plantation d’arbre mangrove. Le coĂťt du projet pour la plantation dans une zone de 300 km2 est estimĂŠ Ă USD $ 6, 750,000 considĂŠrant un coĂťt unitaire de USD 22,500/ km2. Les couts sont assumes comme ĂŠtant un investissement ponctuel avec des bĂŠnĂŠfices qui s’Êtendent sur la vie du système. La vie u système a ĂŠtĂŠ dĂŠfinie 50 annĂŠes. Avantages: On considère les avantages en matière de rĂŠduction des coĂťts. Dans le cadre de ce projet, l’un des avantages tangibles directs rĂŠside dans la diminution des dĂŠgâts des eaux dus aux inondations. MathĂŠmatiquement, cette rĂŠduction des inondations est calculĂŠe selon l’Êquation suivante :

Dans laquelle :

đ?? đ??ˆđ??ˆ = đ??— đ??Źđ??Źđ??Źđ??Ź − đ??— đ??šđ??šđ??šđ??š

X sans - dĂŠgâts prĂŠvus ou impact ĂŠconomique sans projet ; X avec - dĂŠgâts prĂŠvus ou impact ĂŠconomique si le projet est mis en Ĺ“uvre.

Les avantages de la protection des mangroves incluent la rĂŠduction des dommages touchant les logements prives, les bâtiments commerciaux et industriels. Les bĂŠnĂŠfices dus Ă la rĂŠduction des pertes pour les diffĂŠrents secteurs (comme indiquĂŠ dans l'ĂŠquation ci-dessus) sont estimĂŠs par la diffĂŠrence entre les valeurs actuelles d'inondations AAL Ă venir avec le projet en place d’avec l’AAL sans amĂŠlioration du système de drainage. Étant donnĂŠ que ces bĂŠnĂŠfices se sont accumulĂŠs pendant la durĂŠe du projet (bâtiments / infrastructures / systèmes), il est important de les escompter Ă une valeur actuelle de sorte que les bĂŠnĂŠfices accumulĂŠs dans des moments diffĂŠrents peuvent ĂŞtre comparĂŠs. Notons que la vie moyenne d’une mangrove est gĂŠnĂŠralement supĂŠrieure a 50 ans, mais les bĂŠnĂŠfices commencent avec l’Êtablissement d’un nouveau cycle de renouvellement de l’Êcosystème dans la zone en question. Et dans le cas des mangroves, la vie du système est estimĂŠe 50 ans. Ainsi, les avantages futurs sont ĂŠvaluĂŠs selon l’Êquation suivante :

17

ESCI HAITI – ANNEXE 10: ANALYSE COUTS AVANTAGES


đ???đ??? = đ??‚đ??¨ đ??ą

OĂš

(đ?&#x;? + đ???)đ??­ − đ?&#x;? đ??? đ??ą (đ?&#x;? + đ???)đ??­

PV = Present value (valeur actuelle) C0 = CoĂťt (Dans le cas suivant moyenne de perte annuelle) d = taux d’escompte (assume 3%) t = temps, annĂŠes (assumĂŠ ≈ vie du système de 50 annĂŠes) Le rĂŠsultat de l’Êquation ci-dessus est la valeur actuelle des bĂŠnĂŠfices futurs Ă travers le temps (considĂŠrĂŠe comme la durĂŠe de vie du système). Le total des valeurs actuelles des bĂŠnĂŠfices de la mitigation proposĂŠe est de USD 60, 472,298.

Analyse coĂťt-bĂŠnĂŠfice Comme dĂŠcrit ci-dessus, les divers bĂŠnĂŠfices et les coĂťts sont pris en compte dans l'analyse coĂťt-bĂŠnĂŠfices pour estimer le ratio coĂťt-bĂŠnĂŠfice. Le projet de protection de la mangrove devrait bĂŠnĂŠficier Ă la cote Nord en renduisant les pertes liĂŠes aux inondations dans les secteurs Ă risque. Tableau A10.6 ĂŠvalue cette option d'attĂŠnuation par rapport aux cas de base. Le cas de base est la condition de statu quo sans mesure de mitigation dans laquelle on se trouve gĂŠnĂŠralement. Table A10.6

Analyse coĂťt-bĂŠnĂŠfice de la protection des mangroves Particulier

Autre Information

DĂŠtails DurĂŠe de vie de la mangrove (annĂŠes) Facteur de croissance

CoĂťt des inondations AAL

Valeur des bĂŠnĂŠfices

Ratio coĂťt-bĂŠnĂŠfices

50

50

25.7

25.7 2, 421,894

825,462

454,004

Bâtiments industriels AAL, USD

-

-

Bâtiments rÊsidentiels AAL, USD

113, 168,505

62, 242,678

Bâtiments commerciaux AAL, USD

21, 214,379

11, 667,909

-

-

Bâtiments industriels AAL, USD CoÝts

Option

4, 403,444

Bâtiments rÊsidentiels AAL, USD Bâtiments commerciaux AAL, USD

Valeur estimÊe des dÊgâts futurs dus aux inondations

Cas de base

CoĂťt de rĂŠnovation de la mangrove, USD

6, 750,000

Total des coĂťts, USD

6, 750,000

Bâtiments rÊsidentiels, USD

50, 925,827

Bâtiments commerciaux, USD

9, 546,471

Bâtiments industriels, USD

-

Total des bĂŠnĂŠfices, USD

60, 472,298

Ratio bĂŠnĂŠfice-cout

18

8.96

ESCI HAITI – ANNEXE 10: ANALYSE COUTS AVANTAGES


Cas de base : Les rĂŠsultats des premières analyses de l’Êvaluation des risques probables ont ĂŠtĂŠ utilisĂŠs pour ĂŠtablir ce scĂŠnario. Les rĂŠsultats pour la zone bĂŠnĂŠficiaire dĂŠfinie suggèrent que l’AAL pour les bâtiments dus aux inondations est de USD $ 5, 228,906. Les valeurs actuelles d'inondation AAL pour bâtiments Ă l'ĂŠtat du cas de base sont estimĂŠes Ă USD $ 134, 382,884. Ratio bĂŠnĂŠfice-coĂťt de l'option de mitigation : ConsidĂŠrant que le coĂťt total de la construction de plantation est estimĂŠ Ă 6, 750,000, la diminution d’AAL et la valeur actuelle des futures pertes par inondation face au projet de mitigation mis en place sont bien dĂŠmontrĂŠs dans le tableau A10.6. Le rapport coĂťt-bĂŠnĂŠfice (BCR) est calculĂŠ en prenant un ratio de la valeur actuelle de tous les bĂŠnĂŠfices dus Ă la mitigation et le coĂťt total de la mise en place de la mitigation. đ?? đ?? đ?? =

∑ đ???đ???đ???đ???đ???đ???đ??? đ??•đ??•đ??•đ??•đ??• đ??¨đ??¨ đ?? đ?? đ?? đ?? đ?? đ?? đ?? đ?? ∑ đ??‚đ??‚đ??‚đ??‚đ??‚ đ??¨đ??¨ đ??Œđ??Œđ??Œđ??Œđ??Œđ??Œđ??Œđ??Œđ??Œđ??Œ

La comparaison entre les bĂŠnĂŠfices totaux de USD $ 60,472, 298 contre le BCR est de 8.96. Le ratio coutbĂŠnĂŠfice suggère que les bĂŠnĂŠfices sont supĂŠrieurs au cout du projet, ce qui permet d’en dĂŠduire que le projet est un bon investissement (les bĂŠnĂŠfices ĂŠtant supĂŠrieurs aux dĂŠpenses). A partir de ce ratio satisfaisant, ce projet pourrait ĂŞtre ĂŠtudiĂŠ plus minutieusement pour en planifier la mise en Ĺ“uvre, rĂŠaliser les diagnostiques et ĂŠtudes de faisabilitĂŠ etc. A10.4

RĂŠfĂŠrences Kunreuther, H., Cyr, C., Grossi, P., Tao, W., Using Cost-benefit Analysis to Evaluate Mitigation for Lifeline Systems, Wharton Risk Management and Decision Processes Center, The Wharton School, University of Pennsylvania, 2001.

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ESCI HAITI – ANNEXE 10: ANALYSE COUTS AVANTAGES


Annexe 11: Étude BID sur l'eau - Résultats Modèle de simulation de développement

NORTHERN DEVELOPMENT CORRIDOR, HAITI

Annexe


Développement d'un modèle de simulation d'inondation pour la planification de l'infrastructure et conception au Parc Industriel de Caracol (PIC) dans le nord de Haïti Fernando Miralles-Wilhelm Banque interaméricaine de développement Octobre 2014


Contexte • Le PIC est situé dans une zone de basse altitude, ainsi qu'en aval dans un grand bassin fluvial. • L'Environnement naturellement inondé , caractéristique des zones proches des terres humides côtières. • Plusieurs inondations ont été signalées dans la PIC • Il est nécessaire de reprendra le contrôle de la situation des inondations à la PIC pour que le site continue a se développer.




À propos de ce projet • Titre: Disponibilité de l'eau, la qualité et la gestion intégré des ressources d'eau dans le nord d'Haïti. • Objectif: évaluer quantitativement la disponibilité, la demande et la qualité de l'eau actuelle et future par tous les intervenants comme des éléments essentiels pour la gestion des ressources en eau (GIRE) dans le nord d'Haïti.


Activités du projet • 1. Analyse institutionnelle et de la gouvernance de la gestion des ressources en eau dans le pays • 2. Analyse des données de l'écart et la compilation des données disponibles sur la modélisation dans le PIC et son bassin hydrologique contribuant • 3. Développement de modèles hydrologiques • 4. Plan GIRE pour le Trou du Nord - Système MTA


Modèle de simulation de développement • Partie des activités 2 et 3 • Support de la durabilité des ressources en eau et autres infrastructures naturels et bâtis dans le domaine de la PIC. • Un accent particulier mit sur les inondations et la gestion des eaux pluviales.


Développement de Modèles de simulation • • • • • •

A quoi sert un "modèle de simulation" ? Le rôle de la "réflexion" Le rôle de la "Diagnostique" Le rôle de "l'analyse" Le rôle des "Solutions" Rôle de "l'éducation"


Pour ce type de problème, nous avons conçu "Hydro-BID" Un système intégré et quantitative pour simuler la gestion des ressources hydrologiques et de l'eau dans la région LAC, en vertu des scénarios de changement (par exemple, le climat, l'utilisation des terres, la population) qui permet d'évaluer la quantité et la qualité de l'eau, les besoins en infrastructures, et la conception de stratégies et les projets d'adaptation en réponse à ces changements.


Le système de simulation Hydro-BID

• •

~200,000+ catchments/stream segments throughout LAC ~Average size: 80 km2, 10 km


Hydro-BID: plate-forme d'intégration de données

SRTM Terrain Data


Componentes de Hydro-BID (en cours) Analytique hydrographie ensemble de données(AHD) Délimitation du bassin et du réseau de drainage (s)

Données d'entrée Type de sol utilisation des terres Précipitations Température Flux de référence (pour l'étalonnage)

L'analyse des risques et les spécifications pour l'infrastructure adaptative

GWLF Écoulement des précipitations

Ressources en eau du modèle mgmt(e.g., WEAP)

Séries temporelles de débits par bassin

Données d'entrée Demande en eau (s) Prix / coûts


AHD: Ensemble de données analytiques et hydrographiques •

• • •

ET est une base de données qui est disponible pour la région de BAC. Entièrement dérivé d'une carte altimétrique numérique (DEM) en utilisant SRTM (NASA) 15 secondes -Arc pixels (90 m en moyenne) Ces données ont été traitées pour délimiter les bassins et déterminer le réseau de drainage et la connectivité.


Bassin hydrographique Trou-du-Nord


Massacre aquifère transfrontièr (bassins délimités dans Haiti-AHD)


Haiti-AHD (ensemble du pays)


Hydro-BID: Caractéristiques principales • • •

• • • •

Couvre toute la région LAC: utile pour organiser et regrouper les données rares; l'ensemble est supérieur à la somme des parties La résolution spatiale et temporelle adaptée pour la planification et la conception de l'infrastructure des ressources en eau Simule l'hydrologie du bassin conduit par le climat d'une manière modulaire, flexible et évolutive; robuste formulation du modèle hydrologique qui est capable d'interagir avec à peu près tout type de modèle de climat ou de la source de données Adapté pour simuler des ressources en eau à tous les échelles de temps: à court terme, intra / inter-annuelle, décennale et au-delà Développé en utilisant une architecture basée sur le Web: fonctionne à partir d'un (app) interface de type navigateur Open-source: conçu pour être mené par la communauté, ouvrant les portes à un développement et un processus d'amélioration riche Bientôt disponible au http://hydro-bid.net


À propos de “Hydro-BID 2D” • Simule des profondeurs d'inondation et des débits (de vitesses) pour une combinaison donnée de précipitations, de la topographie, du sol, de l'utilisation des terres, et des composants d'infrastructure. • Deux dimensions (2D), formulation à base de maille, dernière technologie (fonctionnant très rapidement) de l'unité de traitement graphique (GPU) . • Développé par Hydronia LLC et Universidad de Zaragoza (Espagne)


Faibles débits

Piques de débits


Modèle de “maille” 2D


Entrées de données • Topographie: modèle d'élévation numérique avec 2m résolution spatiale (de la BID-CIEM projet) • Sols: zones désignées sur la base de la photographie aérienne (de projet de la BID-CIEM) • Les données pluviométriques (SNRE) • Résolution: spatiale (2 m min; 50 m max); réglables (quelques secondes temporelles • Design storm calculation: SCS Type III curve; parfait pour la production d'hydrogrammes dans le bassin des Caraïbes


Données de précipitations mensuelles

Source: SNRE


St Louis de Gonzague

Les stations dans la région de l'étude possèdent uniquement des données mensuelles. Des ensembles de données quotidiennes sont essentiellement regroupés autour de Port-au-Prince


Cap Haitien Monthly

SLGonzague monthly rain

20 15 10 5 0 -5

Comparaison SD des données mensuelles calculées de SL Gonzague avec l'ensemble de données mensuelles de Cap-Haïtien

Jan-91

Jan-89

Jan-87

Jan-85

Jan-83

Jan-81

Jan-79

Jan-77

Jan-75

Jan-73

Jan-71

Jan-69

Jan-67

Jan-65

Jan-63

-10


Synthétique par rapport aux précipitations mensuelles mesurées à Cap-Haïtien Cap Haitien Monthly Model

Cap Haitien Monthly

20 15 10 5 0 -5

Jan-91

Jan-89

Jan-87

Jan-85

Jan-83

Jan-81

Jan-79

Jan-77

Jan-75

Jan-73

Jan-71

Jan-69

Jan-67

Jan-65

Jan-63

-10


Scénarios simulés • • • • •

"Journée Ensoleillée" Précipitations Plusieurs périodes de récurrence Profondeur et vitesse d'eau Dilution des eaux usées évacuées de l'usine de traitement


Scénarios “Journées Ensoleillées”


Scénarios journées ensoleillées • Hydrogrammes de l'amont du bassin obtenus par des analyses hydrologiques • Périodes reccurents (années) = 1, 2, 5, 10, 25, 50, 100, 200 • Pas de précipitations sur le PIC • Les inondations proviennent du débit fluvial du bassin versant supérieur


Profondeurs Max. Journée ensoleillée, événement se produisant tous les 10 ans


Profondeurs. Journée ensoleillée, événement se produisant tous les 10 ans


Profondeurs. Journée ensoleillée, événement se produisant tous les 25 ans


Temps d'inondation. Journée ensoleillée, événement se produisant tous les 50 ans


Profondeurs. Journée ensoleillée, événement se produisant tous les 50 ans


Temps d'inondation. Journée ensoleillée, événement se produisant tous les 100


Profondeurs. Journée ensoleillée, événement se produisant tous les 100 ans


Temps d'inondation, Journée ensoleillée, événement se produisant tous les 200 ans


Profondeurs. Journée ensoleillée, événement se produisant tous les 200 ans


Scénarios de précipitations


Scénarios de précipitations • Hydrogrammes de l'amont du bassin obtenues par l'analyse hydrologique • Période de récurrence (années) = 1, 2, 5, 10, 25, 50, 100, 200 • Des événements de précipitations se produisent sur le PIC • Inondations vient de débit de la rivière du bassin versant supérieur, plus le ruissellement pluvial local.


Événement annuel de tempête


Temps d'inondation, précipitations , événement se produisant tous les ans


Profondeurs, précipitations , événement se produisant tous les ans


Événement de tempête se produisant tous les 2 ans


Temps d'inondation, précipitations , événement se produisant tous les 2 ans


Profondeurs, précipitations , événement se produisant tous les 2 ans


Événement de tempête se produisant tous les 5 ans


Temps d'inondation, précipitations , événement se produisant tous les 5 ans


Profondeurs, précipitations , événement se produisant tous les 5 ans


Événement de tempête se produisant tous les 10 ans


Temps d'inondation, les précipitations, Événement se produisant tous les 10 ans


Profondeurs, précipitations , événement se produisant tous les 10 ans


Événement de tempête se produisant tous les 25 ans


Temps d'inondation, précipitations , événement se produisant tous les 25 ans


Profondeurs, précipitations, événement se produisant tous les 25 ans


Événement de tempête se produisant tous les 50 ans


Temps d'inondation, les précipitations, Événement se produisant tous les 50 ans


Profondeurs, précipitations , événement se produisant tous les 50 ans


Tempête du siècle


Temps d'inondation. Précipitations, tempête du siècle


Profondeurs. Précipitations, Tempête du siècle


TempĂŞte bicentennial


Temps d'inondation. PrĂŠcipitations, TempĂŞte bicentennial


Profondeurs. PrĂŠcipitations, TempĂŞte bicentennial


Pic de déversement dans la rivière Trou-du-Nord Tr

Pic d'émissions

années

m3/s

1

26

2

35.47

5

50.03

10

64.09

25

91.54

50

118.76

100

154.05

200

199.83


Atténuation de concentration de déversement pour chaque scénario


N Total de simulations de dispersion


N Total de scenarios de dispersion • Usine de traitement – Q = 0.04 m3/s – N Total = 10 mg/l

• Rivière Trou-du-Nord – Q = 0, 1, 5, and 20 m3/s – N Total = 0.5 mg/l


Maille raffiné du modèle 2D Hydro-BID

Discharge from Treatment Plant Imposed Discharge from Trou-du-Nord River


Rivière Trou-du-Nord 0.m3/s


Rivière Trou-du-Nord 1 m3/s


Rivière Trou-du-Nord 5 m3/s


Rivière Trou-du-Nord 20 m3/s


N total de concentrations du point de dĂŠversement 3.5

3

Total N (mg/l)

2.5

Trou-du-Nord River Discharge

2

0 m3/s 1 m3/s 5 m3/s

1.5

20 m3/s 1

0.5

0 0 Treatment Plant Discharge

50

100

150

200

Distance (m)

250

300

350


Résumé des principaux résultats • Le PIC est très sensible aux inondations, même sans que les précipitations se produisent sur place (25-50 ans en amont; 1 an sur le site). • Le modèle peut être utilisé pour concevoir en détaildes améliorations de drainage sur le site, ainsi que des infrastructures pour prévenir / atténuer les flux provenant de la plaine inondable de la rivière. • Il ne semble pas que la station d'épuration aura un effet significatif sur la qualité de l'eau de la rivière, ou sur la décharge en aval.


Real-time hydroclimatic data assimilation

• Entrée de précipitations à partir des informations satellitales (TRMM + autres satellites [TMPA]) • Formation du débit • Routage hydraulique

• 1/8th degré o 50 deg. N-50 deg. S o 3 h intervalles de temps http://flood.umd.edu/



Précipitations à Cap-Haïtien Reported rainfall at the PIC: “8-11 inches in 2-3 hours”






Aller de l'avant • Conception de mesures d'atténuation des inondations potentielles • Conception de simulations pour une infrastructure de PIC mise à jour / nouvelle • Impact sur les inondations et la qualité de l'eau • Utilisation du modèle pour assembler et soutenir l'analyse économique des options • Connectez le modèle de PIC à la modélisation de l'échelle du bassin et du plan GIRE pour le bassin hydrographique du Trou du Nord • Renforcement de l'immeuble et transfert de modèle pour les parties dans le pays


LAC-AHD (Hydrographie Analytique)

Rapel

Patia

Paute


Modèle hydrologique(GWLF) Écoulement Évaporation potentielle

PEt = Débit de base

0.021H t et Tt + 273

Gt = rS t

Équilibre de l'eau

U t +1 = U t + Rt + M t − Qt − Et − Pt

S t +1 = S t + Pt − Gt − Dt


Utilisation des terres

Source: USGS

Source: FAO


Réseau, modèles à base de grille et de mailles • “Réseau ": 1D, Parfait pour la conception des systèmes de drainage urbain, évaluez l'infrastructure existante. • "Grille": 2D, Parfait pour les évaluations des plaines inondables, peut être utilisé pour le drainage urbain avec des grilles à haute résolution. • "Maille": 2D, plus flexible pour gérer les infrastructures urbaines existantes, peut utiliser de plus petites grilles en réduisant considérablement les temps d'exécution de l'ordinateur. 86


Approximation 2D d'eau peu profonde

87


Equations 2D d'eau peu profonde

• Inconnues : η, U, V f(x, y, temps) 88


Des modèles basés sur la grille

• Constant bed elevation on cell • Constant WSEL on cell

89


Modèles d'éléments finis à base de maille

• Élévation variable de lit sur l'élément • WSEL variable sur l'élément

90


7 jours CPU vs 5,5 heures GPU!


Terrains automa tiques de Google Earth


Profondeurs maximum. Jour ensoleillé, événement se produisant tous les 25 ans


Profondeurs maximum. Jour ensoleillé, événement se produisant tous les 25 ans


Profondeurs maximale. Jour ensoleillé, Événement se produisant Tous les 50 ans


Vélocités maximum. Jour ensoleillé, événement se produisant tous les 50 ans


Profondeurs maximum. Jour ensoleillé, événement se produisant tous les 100 ans


Vélocités maximum. Jour ensoleillé, événement se produisant tous les 100 ans


Profondeurs maximum. Jour ensoleillé, événement se produisant tous les 200 ans


Vélocités maximum. Jour ensoleillé, événement se produisant tous les 200 ans


Profondeurs maximum. précipitations, événement se produisant tous les ans


Vélocités maximum. précipitations, événement se produisant tous les ans


Profondeurs maximum. précipitations, événement se produisant tous les 2 ans


Vélocités maximum. précipitations, événement se produisant tous les 2 ans


Profondeurs maximum. précipitations, événement se produisant tous les 5 ans


Vélocités maximum. précipitations, événement se produisant tous les 5 ans


Profondeurs maximum. précipitations, événement se produisant tous les 10 ans


Vélocités maximum. précipitations, événement se produisant tous les 10 ans


Profondeurs maximum. précipitations, événement se produisant tous les 25 ans


Vélocités maximum. précipitations, événement se produisant tous les 25 ans


Profondeurs maximum. précipitations, événement se produisant tous les 50 ans


Vélocités maximum. précipitations, événement se produisant tous les 50 ans


Profondeurs maximum. précipitations, événement se produisant tous les 100 ans


Vélocités maximum. précipitations, événement se produisant tous les 100 ans


Profondeurs maximum. précipitations, événement se produisant tous les 200 ans


Vélocités maximum. précipitations, événement se produisant tous les 200 ans


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