Quentin Moniot étudiant en art et architecture
séléction de travaux Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris Val-de-Seine
Carnet de croquis - 024.
Avant propos. Ce portfolio rassemble quelques projets, réalisés au sein de l’école nationale supérieure d’architecture de Paris-Val-de-Seine. Mais également des travaux personnels, en relations avec mes centres d’intérêts. Ces éléments reflètent mon parcours, dans le cadre de l’enseignement de projet, au sein de plusieurs studios et ateliers depuis Septembre 2014.
Sommaire.
~
Curiculum vitae
02
A travers champs.
04
La ligne : « rêveries du promeneur solitaire ».
12
Au creux de la ville : « au seuil d’une intimité partagée ».
18
Partition architecturale : « de la cour au pavillon ».
26
La chapelle : « à l’ombre des songes ».
30
« Fenêtre urbaine ».
34
Concours : « Le festival des Cabanes ».
38
Workshop Européen.
40
International workshop of Suzhou.
42
Pour finir.
46
22.03.2018.
Réalisé avec Yann Waldner. 4 mois. quatrième année ; Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris Val-de-Seine.
2 mois. quatrième année ; Escuela polytecnica de arquitectura de Valencia.
4 mois. troisième année ; Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris Val-de-Seine.
3 mois. troisième année ; Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris Val-de-Seine.
1 mois. troisième année ; Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris Val-de-Seine.
5 mois. deuxième année ; Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris Val-de-Seine.
Réalisé avec Bastien Defrocourt. 1 semaine. quatrième année ; Commune d’Annecy.
1 semaine. quatrième année ; Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris Val-de-Seine.
1 semaine. troisième année ; Xi’an Jiaotong - Liverpool university of Suzhou.
« Une ligne sur une feuille blanche ».
Curiculum vitae - art and architecture student. 26.12.2017, Paris. Quentin Moniot.
~
Training 2018 - 2019
Fifth academic year ( in progress ). National superior school of architecture, Paris Val-de-Seine; Paris, France.
2017
International exchange, fourth year. Superior polytechnic school of architecture of Valencia; Valencia, Spain.
2014
High school diploma. High school, Pierre et Marie Curie; Menton, France.
Work experience 2018; 1 month.
Training period in office - architecture. Valero Gadan architectes & associés; Paris, France. - contest : project of a school in Champigny-sur-Marne.
2018; 1 month
Contest. Le festival des cabanes. Annecy, France.
2018; 1 week.
Workshop & contest. European workshop. Paris, France. - contest : hypothesis for Paris, 13th.
2017; 1 week.
Workshop & contest. International Architecture Workshop of Suzhou. Suzhou, China. - contest : urban planning for the Changmen district.
2017; 1 month.
Training period in office - architecture. Ateliers 2/3/4; Paris, France. - feasibility of a project of a university campus in San Pedro, Côte d’Ivoire.
2016; 2 weeks.
Training period - Construction industry. J.B Pastor & Fils; Monaco. - restructuring of the Hôtel de Paris of Monaco.
02
9 rue du puit de l’ermite, 75005, Paris quentin.moniot@orange.fr. +33 6.87.90.25.80
~
Abilities Software Revit. AutoCAD. Sektchup Pro. Adobe Photoshop, Adobe Illustrator, Adobe Indesign, Adobe Premiere Pro. Microsoft Office
++++ +++ +++ +++ +++ ++++ + +++
Manual work Realization of models Languages French. English. Spanish. Italian. Portuguese.
native C1 B2 B2 A2
Miscellaneous Travels. United States, Sri Lanka, Norway, Canada, Spain, Greece, Italy, Poland, Scotland, Belgium, Portugal, China, Netherlands, Belgium, France d’outre mer, ... Interest. Graphic arts, photography, painting. Music, cinema. Sport. 2015 - 2017
Community work - School of architecture, Paris Val-de-Seine. Student union office. Student cooperative. Student office of the studio La Défense.
03
Campus universitaire, logements et centre de recherche.
~
01 Cadrage : « A travers champs ».
4 facultées, 100 logements étudiants et centre de recherche - Ivry-sur-Seine. Projet réalisé avec Yann Waldner. 5 mois. semestre 8, Groupe A-lto avec Karim Basbous et Oliviero Mossier. Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris Val-de-Seine.
De l’autre côté, le portique contenant l’administration, se soulève et laisse filer une perspective en diagonale vers le parc, puis la Seine. Cette dernière ligne fait le lien avec le centre de recherche qui referme la figure autours du parc. L’élément principal du projet se traduit par une forme mégastructurelle : une poutre habitée par les petits amphithéâtres. A cette poutre, sont suspendus deux niveaux de salles de cours, en balcon sur la ville. Cela forme la ligne soulevée. Elle repose sur des piliers contenant les circulations verticales et les différents flux techniques alimentant le projet. Cet élément soulevé permet de créer un cadre pour la ville. Ce cadre reçoit les grands amphithéatres et les halls qui forment un paysage urbain dans ce creux vertical. Le deuxième élément directeur du projet est un glissement à l’horizontal de cette ligne structurelle. Une deuxième ligne qui permet de donner de la profondeur au cadre. A cet élément sont suspendus les plateaux recevant les grands équipements du campus : restaurant Crous et médiathèque. Entre les deux lignes : une galerie, un paysage intérieur, traversée par les halls des différentes facultés, créer le lobby du projet.
« Le paysage urbain de demain passerait nécessairement par la reconnaissance du vide, de l’espace ouvert, non pas simplement pour le préserver et le soustraire à l’appétit du construit, mais pour la capacité qu’il aurait à organiser, à rendre lisible le construit, à le qualifier, à le faire exister. » Bertrand Folléa – La ville régénérée à la source de ses vides : de l’espace vide aux paysages ouverts.
Dans le cadre de ce projet, nous avons pu explorer la question de la grande échelle, un morceau de ville : la « pièce urbaine ». Le projet consiste à l’articulation de plusieurs facultés, d’une résidence étudiante et d’un centre de recherche autours d’un parc publique. Un campus universitaire qui s’inscrit dans un quartier en plein essor, et qui tend à relier Paris à sa banlieue proche. Dans une volonté de qualification de ce territoire, nous avons souhaité placer un élément fort, capable d’accrocher autours de lui l’armature du campus universitaire. Cet élément se traduit par une première ligne, à la frontière entre la ville et son paysage, s’ouvrant sur la seine : un cadre sur le campus. Un deuxième élément, parallèle au premier, constitue une seconde ligne, plus basse, et vient regrouper les grands équipements du campus. La résidence étudiante s’accroche à ces lignes et structure les deux parcs du projet.
04
Cadrage : « A travers Champs ».
~
0
20
0
10
0
50
20
5
0
0
1
100
2
200
50
10
20
5
10
3
4
5
40
15
20
10
05
Campus universitaire, logements et centre de recherche.
~
de gauche Ă droite perspective : La galerie plans des facultĂŠs coupe
06
Cadrage : ÂŤ A travers Champs Âť.
~
plan masse
plan de niveau 2
plan de niveau 1
coupe transversale
07
Campus universitaire, logements et centre de recherche.
~
08
Cadrage : ÂŤ A travers Champs Âť.
~
plan de niveau 7
plan de niveau 6
plan de niveau 5
de gauche Ă droite collage : terrasse collage : lobby plans coupe transversale
09
Campus universitaire, logements et centre de recherche.
~
10
Cadrage : « A travers Champs ».
~
de gauche à droite vue d’ensemble façade sud angle sud-est maquette : échelle 1:500e
11
Revalorisation d’un parc naturel : l’Albufera
~
01 La ligne : « les rêveries du promeneur solitaire ». Pavillons d’exposition et promenade paysagère - Valencia. 2 mois. semestre 7, Atelier 2 avec José Ramón López Yeste. Escuela polytecnica de arquitectura de Valencia.
« Il est vrai que ces dédommagements ne peuvent être sentis par toutes les âmes ni dans toutes les situations. Il faut que le cœur soit en paix et qu’aucune passion n’en vienne troubler le calme. Il y faut des dispositions de la part de celui qui les éprouve, il en faut dans le concours des objets environnants. Il n’y faut ni un repos absolu ni trop d’agitation, mais un mouvement uniforme et modéré qui n’ait ni secousses ni intervalles. Sans mouvement la vie n’est qu’une léthargie. Si le mouvement est inégal ou trop fort il réveille ; en nous rappelant aux objets environnants, il détruit le charme de la rêverie, et nous arrache d’au-dedans de nous pour nous remettre à l’instant sous le joug de la fortune et des hommes et nous rendre au sentiment de nos malheurs. Un silence absolu porte à la tristesse. Il offre une image de la mort ». Jean Jacques Rousseau.
Le projet est une jouissance dans la mesure où il est dans le rêve. Le rêve se produit par la traversée, par une promenade solitaire, ce n’est pas une traversée passive. L’idée est ici de proposer un parcours, une promenade à travers ce site naturel : une ligne, un axe. Le rythme et la trame, sont donnés par cet élément. Il vient ordonner le site tout en apportant de la flexibilité dans le parcours. Cet axe est ponctué par différents éléments, différentes fonctions permettant la revalorisation du parc naturel. Chaque élément se construit avec une plateforme afin de minimiser la présence de l’homme et son impact sur le caractère naturel protégé du site. L’élément principal, le pavillon d’exposition et sa plateforme de repos, vient faire le lien avec les éléments préexistants, croisement où se mêle nature et architecture. La structure du pavillon constitue une enveloppe, un volume soulevé, abritant différents espaces sous différents volumes. La nature rentre alors dans le projet, et s’anime au sein de celui-ci. La toiture de l’un des volumes étant accessible, le visiteur se retrouve plongé à l’intérieur de la structure du bâtiment, d’où il peut contempler la canopée. A l’aboutissement du parcours, un deuxième pavillon, vient finir la ligne. Il s’agit ici d’un édifice plus petit, un volume posé au sol. La plateforme de ce pavillon permet au visiteur de contempler l’Albufera à travers différents cadrages. Ce dernier édifice propose un accès direct à la lagune, la passerelle qui constituait alors l’axe du projet, devient ici un quai.
12
0
20
50
100
200
La ligne : « rêveries du promeneur solitaire ». 0
10
0
20
5
0
0
1
2
50
100
10
20
40
5
10
3
4
5
15
~
20
10
de gauche à droite croquis et schémas plan de sol : pabellón de exposición coupe
13
Revalorisation d’un parc naturel : l’Albufera
~
de gauche à droite perspéctive : Pavillon d’exposition. Détail façade Nord 1:20e
14
La ligne : « rêveries du promeneur solitaire ».
~
15
Revalorisation d’un parc naturel : l’Albufera
~
16
0
20
50
100
200
La ligne : « rêveries du promeneur solitaire ». 0
10
0
20
5
0
50
100
10
20
40
5
10
15
~
20
de gauche à droite 0
1
2
3
4
5
10
perspective : Le quai plan de sol : pabellón del Albufera coupes
17
Projet de logements, complexe sportif et espace public.
~
02 Au creux de la ville : « au seuil d’une intimité partagée ». 100 logements, complexe sportif et espace public - Paris 12e 4 mois. semestre 6, Atelier GX avec Emmanuelle Sarrazin et Laurence Allegret. Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris Val-de-Seine.
C’est dans cet élément horizontal que se regroupent les lieux d’activité du projet : équipements sportifs, hall et galeries d’exposition. Face aux logements collectifs, à l’écart des activités urbaines, se développent des logements intermédiaires, qui viennent finir le socle. Des promenades basses et hautes, s’organisent ainsi en balcon autours du vide. Les logements collectifs se développent dans un bâtiment linéaire qui se soulève et glisse au-dessus de son socle. D’un côté, au sud, le bâtiment se plie, capte la lumière et tient l’espace. De l’autre, au nord, il se courbe et redéfinit la limite de la rue. Cette courbe accompagne le regard et le redirige, elle adoucit cette grande surface et lui donne une direction. A son extrémité, la courbe met en évidence une singularité urbaine, la tour, l’élément vertical du site. Ce bâtiment de logements collectifs se compose au sud d’une grille, régulière et rythmée. Des espaces communs creusent le bâtiment et apportent de la transparence à cette surface, ils créent l’irrégularité, et rompent le rythme. La courbe, elle, abrite les éléments de circulation. Les coursives sont animées de doubles hauteurs et se développent en balcon sur la ville.
« Réunir des besoins différents, souvent opposés, est une manière d’appréhender et de vivre les mille contradictions de notre temp. D’où le chaos. Un chaos sublime. » Massimiliano Fuksas.
La ville est en ce sens au croisement des besoins humains, des passions et des désirs. Le monde de la culture, de la politique, de l’économie, tout cela englobe et créer la ville. La ville rassemble, oppose, nourrit, instruit, c’est le lieu du social, du partage, de l’échange. Habiter la ville, c’est une immersion dans cette agitation, ce mélange. Le logement, c’est l’entre deux, le seuil de l’intimité. Une intimité partagée. Le projet permet d’articuler un ensemble urbain composé de différents éléments, d’axes de circulation et d’une entité, une tour. Ici, l’idée est de redéfinir les limites du site et de recréer une spatialité en son sein. Une intériorité, un vide, espace central du projet. La base du projet s’étend ici à l’horizontal comme une nappe, elle forme un socle. C’est ce socle qui se creuse et fabrique le vide, le lieu des échanges et des rencontres, témoin du milieu urbain qui l’entoure. Aux limites du site, le socle permet de libérer des espaces publics, espaces de tampons qui marquent une transition avec la ville.
18
Au creux de la ville : « au seuil d’une intimité partagée ».
~
de gauche à droite croquis et schémas plan de sol
19
Projet de logements, complexe sportif et espace public.
~
de gauche Ă droite perspective : Le parvis plan de niveau 1 coupes
20
Au creux de la ville : « au seuil d’une intimité partagée ».
~
21
Projet de logements, complexe sportif et espace public.
~
de gauche Ă droite perspective : La cours typologies
22
0
20
0
10
50
100
200
50
100
10
20
40
5
10
Au creux de la ville : « au seuil d’une intimité partagée ».
0
20
5
0
0
1
2
3
4
15
5
~
20
10
logement intermédiaire; T4, - simplex, duplex répartition en plan
logement collectif; T4 - duplex répartition en élévation
logement collectif; T5 - duplex répartition en élévation
logements collectifs; T3, - duplex, simplex répartition en élévation
23
Projet de logements, complexe sportif et espace public.
~
24
Au creux de la ville : « au seuil d’une intimité partagée ».
~
25
Projet d’école primaire.
~
03 Partition architecturale : « de la cour au pavillon »
Ecole primaire, 12 classes - Massy Palaiseau 3 mois. semestre 5, atelier GX avec Simon Rodriguez-Pagès. Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris Val-de-Seine.
Le projet est posé comme le travail de mise en relation d’un contexte territorial et urbain et d’une partition architecturale constituée par le programme d’un groupe scolaire. L’appréhension du tissu urbain comme espace physique et sensible permet la mise en situation de types architecturaux : la cour et le pavillon. La genèse du projet, est ici la création d’une typologie liant salles de classe et ateliers. L’articulation de ces typologies se fait par le vide, les patios, qui assurent la porosité de l’édifice. L’élaboration spatiale des distributions mène à la création d’une rue intérieure qui, au-delà de sa simple dimension fonctionnelle, devient une véritable galerie reliant tous les espaces. Le Hall, le réfectoire et la bibliothèque sont rassemblés dans un volume, qui se soulève et s’avance sur la rue. La mise en tension de cette masse avec le sol fabrique l’entrée. S’en suit un parcours séquencé et rythmé de la rue jusqu’à la cour. Enfin, la salle polyvente située à l’angle de la parcelle, au croisement des deux rues, agit comme une rotule et fabrique l’articulation des différents éléments. Ce programme au caractère public, s’ouvre sur la ville et vient lier l’institution scolaire à son contexte urbain.
26
Partition architecturale : « de la cour au pavillon ».
~
de gauche à droite croquis et schémas plan de sol coupe
27
Projet d’école primaire.
~
de gauche à droite maquette : échelle 1 : 200e perspectives : Le patio La salle de classe
28
Partition architecturale : ÂŤ de la cour au pavillon Âť.
~
29
Projet de lieu de receuillement
~
04 La chapelle : « à l’ombre des songes ». Lieu de receuillement - cimetière de Bagneux
1 mois. semestre 5, atelier GX avec Simon Rodriguez-Pagès. Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris Val-de-Seine.
Le sujet permet de réfléchir sur les relations qu’établissent architecture et paysage, au contraste entre nature et technique. Cet édifice se veut être conçu comme un lieu de recueillement, loin de toute image religieuse, un lieu oecuménique. Mon travail s’est d’abord porté sur la mise en place d’un système structurel clair afin de créer une spatialité. Il se caractérise par les relations entre trois entités fortes: Le mur, la courbe et l’enveloppe. L’espace naît de la liaison, de la tension entre ces trois éléments. Le paysage du cimetière, très orthogonal permet d’établir deux axes principaux. Le premier est mis en tension entre le mur et la courbe, il définit le vide. Le second, traité visuellement vient créer le plan en croix du projet. La promenade architecturale suit la logique spatiale définie par la structure, elle vient épouser les différentes tensions établies entre les trois entités pour amener le visiteur au lieu saint.
30
La chapelle : « à l’ombre des songes ».
~
de gauche à droite croquis et schémas plan de sol coupe
31
Projet de lieu de receuillement
~
de gauche Ă droite maquette ĂŠchelle: 1 : 100e perspective : La chapelle
32
La chapelle : « à l’ombre des songes ».
~
33
Projet de résidence étudiante et équipement de quartier
~
05 « Fenêtre urbaine ».
Résidence étudiante et équipement de quartier - Paris 13ème 5 mois. semestre 3, atelier La Défense avec Nathalie Regnier-Kagan et Jean-Michel Veillerot. Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris Val-de-Seine.
Ce projet est basé sur la répétition d’une unité, la chambre étudiante, dans un volume vertical de 30x30x15. Il lie ainsi l’habitat intime, la cellule, à la vie en communauté. La résidence étudiante propose un partage entre le lieu de vie et les espaces communs, enrichissant le projet : cuisines, séjours, terrasses, cafétérias, bibliothèque, salles de travail. La promenade architecturale est le fil conducteur du projet, elle vient harmoniser le rapport entre privé et public. Cette promenade, accessible depuis le hall, garantie un accès libre jusqu’au toit terrasse, sans déranger l’intimité des étudiants. Circulation douce offrant des vues sur la seine et sur la ville. Le socle du projet est composé d’un équipement public de quartier, il regroupe également le programme complémentaire de la résidence.
Le sujet est ici de travailler l’espace public dans une relation proche avec la résidence privée. Comment cette pluralité de fonctions constitue un tout. La volumétrie de l’édifice permet de travailler les relations avec le lieu d’implantation. Le rapport, par la promenade architecturale et les ouvertures urbaines, entre deux niveaux dans un quartier en plein essor et en mouvement, véritable carrefour entre Paris, Seine et banlieue. Ce projet vise à favoriser un parcours séquencé, depuis le niveau supérieur, en traversant les différentes parties du programme. Ces différents éléments se développent autours d’une cour, un vide central au coeur du projet.
34
« Fenêtre urbaine ».
~
de gauche à droite croquis et schémas axonométrie
35
Projet de résidence étudiante et équipement de quartier
~
de gauche à droite perspective : La chambre plan de sol plan de niveau 1 coupe
36
« Fenêtre urbaine ».
~
37
Concours : « Le festival des Cabanes »
~
01 « Tryptique ».
Concours : « Le festival des Cabanes ». Réalisé avec Bastien Defrocourt. 1 semaine. Mai 2018.
La volonté de lire un objet simple et identifiable dans le paysage se traduit par l’expression d’un volume épuré, contrastant avec l’aspect sculptural établit à l’intérieur. Il se dresse à l’image d’une petite chapelle, un lieu de recueillement, une ode à la nature. On vient s’y glisser pour s’y installer un moment et se laisser happer par la force du lieu qui nous entoure. Le volume de la cabane est travaillé en fonction de son rapport à la nature, conditionné par différents cadrages, mais également dans son rapport à l’homme et aux positions du corps. Dans la masse de l’objet se dessine une assise, un espace de repos face au paysage. Le volume est complexe et anguleux, le vide à l’intérieur semble sculpté dans le bois. Chaque élément compose un tableau où se mêlent lumières, couleurs, bruits et odeurs. Le deuxième volume de la cabane constitue l’entrée. Le sol se déploie et vient glisser au-dessus des galets pour venir chercher le promeneur. Apparaît alors, l’image d’un sol qui se replie verticalement et qui s’enroule dans le volume, il fabrique ensuite l’assise et s’échappe vers le paysage. L’enroulement de ce sol permet de libérer l’angle afin de magnifier l’entrée et d’offrir un dégagement latéral depuis l’intérieur.
38
« Tryptique ».
~
axonométrie éclatée partition et assemblage des différents éléments. construction ossature bois et panneaux de contreventement.
de gauche à droite documents graphiques : coupes et plan. axonométrie éclatée. perspective : La cabane.
39
Hypothèses pour le 13ème arrondissement : centre culturel et sportif.
~
40
Workshop Européen - Ecole nationale supérieure d’architecture Paris Val-de-Seine.
~
06 Workshop Européen.
Hypothèses pour le 13ème arrondissement : centre culturel et sportif. 1 semaine. semestre 8, avec Alejo Paillard. Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris Val-de-Seine.
L’introduction au deuxième semestre de Master à l’ensapvs, se fait par la participation à un Workshop intensif d’une semaine. A l’initiative de cette semaine de travail, des enseignants-architectes européens sont invités afin d’encadrer le workshop. Ce workshop fut l’opportunité de travailler avec Alejo Paillard, architecte invité qui a participé à la réalisation de projets culturels en France dont la Fondation Louis Vuitton auprès de Frank Gehry, L’extension du musée Unterlinden chez Herzog de Meuron et la Fondation Galeries Lafayette chez OMA. Cet échange a ainsi permis de découvrir une approche des plus intéressante de l’exercice du projet, fondée sur le « process », à la méthode OMA.
Notre réflexion s’est alors portée sur la question de la parallèle, de la ligne et de la continuité. Ce mot « parallèle » nous a permis de définir dans un premier temps, une logique spatiale répondant à l’organisation des différents éléments du projet : le « Hardspace » et le « Softspace ». « sleeping-tower » L’emplacement du site offre un rapport particulier entre la verticalité du 13ème arrondissements avec les tours d’Olympiade, et l’étalement plus horizontal de la banlieue. Le terrain, s’offrant comme un balcon sur le périphérique, dominant la banlieue, nous avons décidé de redessiner la skyline de cet entre-deux. La disposition de grand éléments horizontaux, tel des «sleeping-tower» ont permis à la fois de regrouper les différents éléments de «Softspace» ainsi que d’offrir une certaine porosité au projet et permettent d’établir une continuité visuelle entre Paris et Ivry-sur-Seine depuis le boulevard des Maréchauds.
« à l’échelle de la métropole » L’expérimentation s’applique à une zone urbaine identifiée, le 13 arrondissement de Paris et plus précisément le site du centre sportif Georges Carpentier. Ce site, potentiellement, est une zone de développement à l’échelle de la métropole dans la continuité du Grand Paris. Situé entre Paris et Ivry-sur-Seine, le centre sportif actuel aspire à devenir un élément de la continuité entre Paris et sa banlieue. Il s’ancre entre le boulevard des Maréchaux et le boulevard périphérique, dans la continuité de la ceinture créée par l’ancien emplacement de l’enceinte de Thiers Le site est porteur d’une réflexion urbaine à mener en terme de restructuration, reconstruction, densification mais aussi d’aménagement paysager. Dans le contexte du workshop, le projet vise à apporter des réponses libres et riches de diversité pour le devenir du territoire envisagé.
« (a)rythmique » Une fois la trame établie et les éléments disposés, la réflexion s’est portée sur la question de l’irrégularité dans la parallèle et de la tension que cela pourrait amener entre les différents éléments. Nous avons ainsi pu donner de l’importance au « lobby », et mettre en scène les différents espaces communs, au coeur de la vie du projet. De la même façon les éléments de « Hardspace » comme l’ancienne Halle George Carpentier, les grands terrains de football et la piste d’athlétisme, apparaissent comme des entités, identifiables et lisibles au sein du projet. Ces éléments s’insèrent dans les intervalles que créer la trame et recomposent un paysage dans la structure spatiale de l’édifice. L’ensemble de l’opération est lié par un maillage horizontal, qui se déploie sur toute la longueur du site et créer l’élément de toiture. Le toit apparaît alors comme un élément protecteur, comme une couverture déployée sur l’ensemble du projet.
« parallèle » Afin de développer une composition spatiale et d’amener à une première proposition architecturale pour le nouveau centre sportif George Carpentier, nous avons établi différentes familles, référençant plusieurs projets architecturaux à différentes échelles, afin de définir cinq organisations spatiales. La parallèle, l’intervalle, la perforation, la collision et enfin la collection.
41
Urban conservation and modern interventions in Changmen Historal District.
~
croquis d’ensemble
42
International Architecture Workshop of Suzhou
~
07 International Architecture Workshop of Suzhou. Urban conservation and modern interventions in Changmen Historal District. 1 semaine. semestre 6, avec Luca Reale. International Architecture school of Suzhou.
The aim of this workshop is to propose an innovative approach to the urgent conservation problem in China. The Changmen district, in the historical heart of the city, links modern buildings with bad qualities, and traditional dwellings. The contrast between these two architectures without any relation is too brutal and aggressive and progressively this district of Suzhou, became introverted
We decided to use these typologies on the two major axes of the block, in order to bring diversity to the neighbourhood. Our interventions focus on the ground floor, to propose a new function to these private seeding areas: libraries, common kitchens, cafeteria, terraces. « From the edge, to the core » In the centre of the block, we find constructions in bad state, where several families are piled with poor living conditions. We decided to rehabilitate these buildings while maintaining their shape and structure. Two types of dwellings are also proposed, making it possible to relocate families appropriately. The rehabilitation of the buildings also consists of the extension of a balcony with a double skin fully glazed in order to propose a space suitable for interior or exterior. In addition, common areas with sanitary facilities and catering facilities are used to dress the gables of the buildings.
The apprehension of the site, both by the identification of spatial qualities and by a sensitive approach of the neighbourhood and its inhabitants, allowed us to formulate our first intentions of the different types of interventions on the neighbourhood. « Space, mass and matter » In keeping with the materials used, the simple and regular composition of facades, the roofing principle that ties buildings, our strategy is based on a constraint: preserve the identity of the Changmen district from outside the building Block. Interventions are spread from the periphery to the heart of the district with increasing intensity. Thus the reading of the Chinese architecture is not hampered by too great transformations at the edge of the district.
« Density and porosity » The blocks of housing are then almost impenetrable, creating enclosed spaces, which do not benefit from the wealth of the street. So, we decided to put down some construction in order to make the neighbourhood breathe, and to make the courtyards of modern construction public. These courtyards can then offer small equipment for the neighbourhood. Thus, creating an architectural promenade in the heart of the block, between traditional constructions and new interventions.
« The street, symbol of community » The streets are real spaces for sharing and meeting within the community. The dwellings are extended on the outside where one sees emerging different domestic activities. This richness, which extends over the narrow and winding space of circulation, dictated by the irregular tracing of the dwellings, confers a certain charm on the street. In order, not to alter this quality we decided, at first, to keep the exact route of the streets and alleys.
Beyond an architectural design work, the international workshop in Suzhou is a true human, meeting and sharing experience. 100 students and 15 teachers from the architectural schools of Suzhou, Rome, Turin, Graz, Liverpool and Paris work together for a week on this issue. Between modernity and tradition, this international exchange was at the origin of a true open-mindedness and a research on the immediate needs of the regeneration of a Chinese district.
« The courtyard, a shared intimacy » The traditional architecture leads to irregularity in the reading of the whole. Some courtyards overlook the street, creating alcoves, gathering and sharing places.
43
Urban conservation and modern interventions in Changmen Historal District.
~
de gauche à droite photographies
© Melchior Grimaldi d’Esdra
croquis
44
International Architecture Workshop of Suzhou
~
45
~
Richard Serra. « La matièere du temps ».
Avant l’architecture il existe une étendue perceptible mais d’une nature insaisissable, intangible. On ne peut pas la comprendre ni la mesurer, elle n’a pas d’échelle. Elle répond à des logiques sensibles et sensorielles qui nous dépassent. Une intervention au sein de cette étendue, un point, une ligne, une surface permet d’y instaurer une tension. On se retrouve tout de suite face à un élément fini, mesurable et saisissable. Il répond à des propriétés physiques et matérielles. Cette étendue, jusqu’alors si lointaine, devient quelque chose d’identifiable, de familier. Ainsi se crée un lieu, un souvenir. L’héritage du passé, l’expérience de la mémoire. Le lieu se construit, et une spatialité s’instaure. Par une simple ligne, un simple plan, l’espace se sculpte et s’organise, il existe. Le rêve se transforme en réel. Cette ligne, cette surface, c’est l’opportunité de capter cette étendue et de se l’approprier. « Une ligne sur une feuille blanche ».
46
Quentin Moniot 9 rue du puits de l’Ermite, 75005, Paris quentin.moniot@orange.fr. +33 6.87.90.25.80 Mars 2018