Portfolio Rachel Caillère Architecte DE
Portfolio Rachel Caillère Architecte DE
Rachel Caillère 4 résidence des chênes 35 140 Saint Georges de Chesné Adresse chez l’habitant : 61 Av. du Roule 92 200 Neuilly sur Seine rachel.caillere@hotmail.fr 06 87 92 09 31 Permis B
ENSEIGNEMENT MASTER EVAN -ENTRE VILLE ARCHITECTURE ET NATURE École Nationale Supérieure d’Architecture - Mention bien
2020 - 2022
LICENCE D’ARCHITECTURE École Nationale Supérieure d’Architecture
2017 - 2020
BACCALAURÉAT SCIENTIFIQUE Lycée Jean Guéhenno, option SVT - Fougères
2017
STAGES ALL Architectes - Rennes Stage de fin d’études / Suivi de chantiers / ESQ / PC / PRO PINTO - Fougères Stage bureau d’étude structures et fondations spéciales PARCC OASIS - Clermont-Ferrand Chantier participatif ATELIER DU MARAIS - Fougères Stage de découverte urbanisme/architecture
Juin et Juillet 2021
février 2020
Juin 2019
Mars 2017
EXPÉRIENCES PRÉSENTATION DE PROJET - Élus de Maurs, DDT du Cantal Stratégie territoriale et projet architectural
Juin 2020
MONITORAT Accompagnement d’un étudiant de licence 1
Avril - Juin 2019
VICE-PRÉSIDENTE BDEA
OUTILS DESSIN TECHNIQUE Autocad MODÉLISATION 3D Sketchup, Revit IMAGERIE, GRAPHISME V-ray, Adobe Photoshop, Illustrator, Indesign, Tablette graphique ANIMATION Adobe Première Pro CARTOGRAPHIE QGIS
2018 - 2019
-1.1LES RISQUES D’INCENDIES, VECTEURS D’UN REDESSIN DES LISIÈRES DE BRAGA -1.2HABITER FACE AU RISQUE D’INCENDIE
p. 6-25
-2.1LA CRUE : NOUVEAU RÉFÉRENTIEL DU TERRITOIRE CLERMONTOIS -2.2RÉHABILITATION DE L’AÉROPORT DE CLERMONT-FERRAND
p. 26-37
-3.1LE MICROCOSME DE LA VALLÉE DE L’ARTIÈRE -3.2L’OSSATURE COMME LIBERTÉ D’EXPRESSION
p. 38-45
-4UNE NOUVELLE LIGNE POUR MAURS
p. 46-51
-5MÉMOIRE : MICROCOSME URBAIN
p. 52-53
MONITORAT
p. 54-57
ÉCRITURE ET COURT MÉTRAGE
p. 58-61
-1.1LES RISQUES D’INCENDIES, VECTEURS D’UN REDESSIN DES LISIÈRES DE BRAGA Braga - Portugal Semestre 9 - Projet de fin d’études Avec Xavier Fulchiron, Adèle Guérineau, Gaëtan Macabeo Professeurs : Laurie Gangarossa, Olivier Guyon, David Robin
Au sud de Braga, la vallée du Ribeira do Barral est un site particulièrement sujet aux risques incendies. Celle-ci est bordée par 5 massifs d’eucalyptus dont la sur-présence a profondément bouleversé les écosystèmes forestiers portugais. Pour répondre à ces enjeux, nous projetons en 2022 la création d’un document cadre à une échelle nationale. Celui-ci aurait notamment pour but la création de différents outils à l’échelle des districts et des communes pour la prévention des risques et la gestion des catastrophes incendie. Il permet notamment l’élaboration d’un Plan Intra Inter District de Préventions et d’Aménagements Forestiers (PIDPAF) . Ce plan met en corrélation différents districts concernés par les mêmes massifs forestiers. En complément du PIDPAF qui se focalise sur l’entité géographique de massifs forestier, un outil à l’échelle des communes pour penser l’interface entre urbanité et massifs forestiers est développé : le PPRIF, le Plan de Prévention des Risques Incendies Forestiers. Aujourd’hui la majorité des urbanités de la lisière s’arrête à une altitude de 300m. Cette strate 300 devient alors un support pour aménager la lisière de différentes manières. Elle prend la forme d’un sentier qui s’épaissit ou s’affine en fonction des prescriptions établies par zonage pour y intégrer différentes attitudes programmatiques. Ainsi vient dans un premier temps une mise en œuvre technique visant à rendre efficiente la stratégie de prévention et de lutte contre les incendies, puis dans un second temps, une valorisation du territoire. L’ensemble de ces attitudes vient illustrer différentes façons d’intervenir sur un territoire marqué par les incendies tout en le transformant.
SURVEILLER
1
DOMINER
SE CACHER
DIRIGER
REMONTER
SURÉLEVER
3
STOCKER
TEMPS 1 - MISE EN OEUVRE TECHNIQUE
2
CAPTER
PIÉGER
RETENIR
ENTERRER
4
TRANSPORTER
FRANCHIR
RELIER
SILLONNER
5
HABITER
ACCEPTER
SE PROTÉGER
MIXER
SE DIVERTIR
6
PRÉLEVER
SE DÉPENSER
7
DONNER À VOIR
SURPLOMBER
RÉVÉLER
SE DISTINGUER
DIVERSIFIER
8
TRANSFORMER
TEMPS 2 - VALORISATION DU TERRITOIRE
PARCOURIR
COUPER
TERRASSER
-1.2HABITER FACE AUX RISQUE D’INCENDIES L’INFRASTRUCTURE COMME PROPOSITION DE RÉPONSE Braga - Portugal Semestre 10 - Projet de fin d’études Professeurs : Éric David, Arnaud Delziani, Pierre Dufour, Jérôme Lafond
Aujourd’hui on constate que les logements proches de la lisière favorisent le risque d’incendie. Pour autant ce milieu offre des qualités particulières, qu’il s’agisse des températures plus douces en été comme en hiver, d’une vue sur le grand paysage ou encore de la proximité avec le massif forestier, l’habitat existant comme les futurs projets de logements doivent être considérés par le PPRIF. L’idée serait alors qu’habiter la lisière apparaisse comme un atout dans la prévention des risques et la lutte des incendies forestiers. Dans ce dessein le cahier de prescription développé dans la stratégie territoriale semble être un outil intéressant afin d’établir des règles pour habiter la lisière. La première règle serait dans les zones où l’habitat est le plus dense d’effectuer un recule directe des massifs d’eucalyptus en fonction du PPRIF. Il apparait également nécessaire de mettre en places des dispositifs de captation et de stockage d’eau à l’échelle des bourgs ou des villages. Le stockage d’eau est aussi indispensable à l’échelle domestique. Une règle existante en France pourrait être appliquée le long de la strate 300 : chaque nouveau logement doit posséder une réserve d’eau à hauteur d’1m3 par surface habitable. Cette mesure permettrait en cas d’incendie de pouvoir se calfeutrer chez soit en ayant au préalable arroser sa façade pour limiter la propagation du feu. L’attitude face au sol est également une dimension à considérer dans le dessin de logements face au risque d’incendies. Lors de ces catastrophes forestières, la structure des sols est particulièrement impactée et fragilisée. Les dispositifs de terrasses, récurrents dans le territoire, favorisent leur maintien. Ce dispositif paysager permet également de limiter la propagation du feu par convection. L’ensemble de ces prescriptions ont amenés à l’idée que développer des logements sous formes de systèmes permettrait d’associer habitat et infrastructures de stockage d’eau le long de la strate 300 et donc le long de la lisière. Le développement de systèmes qui associent logements et stockage a été amorcé par un travail de recherche typologiques et morphologiques sur les manières d’habiter et de stocker l’eau en fonction de la topographie et de l’attitude face au sol. Le but de cette recherche était de pouvoir dessiner par la suite des morphologies de
logement répondant à différentes topographies et pouvant être déclinées sous forme de systèmes le long de la strate. Les systèmes de logements déployés sur le territoire résonneraient alors comme des véritables infrastructures hydrauliques habitées. Dans ce travail de recherche, il était primordial de développer des principes qui pouvaient par la suite être adaptés et modifiés selon les situations. La recherche s’est donc faite hors site afin de trouver différentes morphologie de logements qui pouvaient répondre à différents degrés de pente. L’idée était aussi de trouver le meilleur moyen de s’implanter dans un site où la topographie pouvait changer très rapidement en limitant un maximum les excavations du sol afin de tester les logements développés. Autour du dessin de la cellule de logement, il était question de répondre à des caractéristiques de l’habitat individuel, puisqu’il s’agit du modèle dominant dans l’ensemble de la vallée. 6 sites le long de la strate 300 sont apparus intéressants dans le développement de ces systèmes infra-structurels de logements. Face au risque il apparaissait primordial de s’implanter dans des zones déjà denses afin de limiter au maximum les zones d’interventions des pompiers. Cette attitude est également un prétexte afin de répondre à un étalement urbain et de proposer des formes d’habitats plus denses. Le site sur lequel se développe le projet illustre la prédominance du logement individuel. On retrouve notamment des pavillons datant des années 80 jusqu’aux années 2000. Récemment des maisons mitoyennes se sont implantées plus proches du centre bourg. Une des conséquences de l’étalement urbain dans ces zones avec des fortes topographies est la destruction des sols. Certaines attitudes d’implantations demandes de fortes excavations. La topographie particulièrement changeante du site, parfois escarpées, parfois aplanie apparait comme artificielle et témoigne de ces attitudes. Proche de la lisière, un sentier existant se positionne comme une accroche intéressante afin d’y établir la strate 300. La diversité topographique du site offre par ailleurs la possibilité de tester différentes manières d’établir des systèmes d’habiter et de stocker l’eau. Deux réponses de logements, deux manières de faire systèmes sont tester sur ce site. Le projet propose des logements collectifs et des logements semi-collectifs.
CITERNES Hors sol : Château d’eau de Pompei Ie siècle av. J.-C.
Sol : Toit-citerne de Larzac XIXe siècle
Sous-Sol : Citerne romaine de Fermo 40. ap. J.-C.
BASSINS Hors sol : Barrage sur le wadi ‘Alma Ie siècle ap. J.‑C
Sol : Rametek Model, XVe siècle
Sol : Qanat d’Ispahan XIIIe siècle
-2.1LA CRUE : NOUVEAU RÉFÉRENTIEL DU TERRITOIRE CLERMONTOIS Clermont-Ferrand - Puy de Dôme Semestre 8 Avec Louise Godet, Enzo Bertinotti, Camille Besse, Clément Chemartin, Côme Chouzenoux, Xavier Fulchiron Professeurs : Antoine Begel, Boris Bouchet, Jean Dominique Prieur
Notre stratégie s’est effectuée autour d’un constat qui pour nous devait être mit en lumière dans la mise en perspective d’une ville plus résiliente, où il ferait bon vivre : la métropole de ClermontFerrand entretient un rapport à l’eau quasiment inexistant. En effet, les différents cours d’eau traversant la ville comme l’Artière, la Tiretaine ou encore le bec sont en grande partie canalisés. Cette dissimulation entrainée par le développement d’infrastructures de canalisations, ou encore le détournement des cours naturels à amener à l’émergence d’un important risque de crue à l’échelle de la métropole. Il existe différent degré de risque de crues, nous avons décidé de nous concentrer sur deux en particulier ; à savoir la crue centennale (1 chance sur 100 de se produire) et la crue millénale (1 chance sur 1000). Notre stratégie commune s’articule le long d’un cours d’eau : l’Artière. Cet affluent de l’Allier présente la qualité de traverser l’ensemble des tissus composant le grand Clermont. Un maillage complexe dans lequel nous retrouvons notamment des centres bourg, des zones pavillonnaires, des zones tertiaires, ou encore des terres agricoles… La démarche de la stratégie serait anticipative. Il ne s’agirait plus de lutter contre les catastrophes de crue, notamment par le biais d’infrastructures. Nous nous positionnons ainsi dans une démarche de recul où finalement les risques pourraient devenir moteurs de nouvelles manières de développer la ville. Nous prenons le parti de désurbaniser les zones exposées aux risques de crues centennales. Cette désurbanisation permettrait par la suite le déploiement d’un corridor biotique, traversant les différents tissus de la ville. Celui-ci, par le biais de premières actions de renaturalisassions permettrait de réenrichir la biodiversité, ressourçant également les sols et les nappes phréatiques du territoire. Notre stratégie privilégie les bienfaits sur le long terme par rapport aux pertes économiques qu’une telle restructuration urbaine engendrera dans un premier temps. La zone de crue millénale sera également considérée dans le développement de la ville. Les nouvelles constructions seront ainsi soumises aux normes liées aux risques de crues
Gestion de la source en aval
GESTION DE LA SOURCE EN AVAL
Déconstruction en milieu urbain
DECONSTRUCTION EN TISSU URBAIN
Révélation du lit naturel de l’Artière
REVELATION DU LIT NATUREL DE L’ARTIERE
-2.2LA RÉHABILITATION DE L’AÉROPORT DE CLERMONT-FERRAND Clermont-Ferrand - Puy de Dôme Semestre 8 Professeurs : Antoine Begel, Boris Bouchet, Jean Dominique Prieur
L’aéroport de Clermont-Ferrand apparait comme un lieu à enjeu dans le développement de notre stratégie commune. Celui-ci est voué à disparaitre dans les 10 prochaines années puisqu’en effet, il considéré comme obsolète. Il est important de préciser que cet équipement métropolitain, qui s’étend sur 370 hectares, se situe au cœur de la plaine de la Limagne : une des plaines les plus fertiles d’Europe. Englobé par l’Artière et le Bec, colonnes vertébrales du corridor biotique, ce site nous apparait comme une poche qui, de par la fertilité de ses sols et sa promiscuité avec le corridor, offre une exceptionnelle capacité de productions agricoles. La présence d’un pôle d’enseignement lié aux techniques agricoles, à l’agronomie, à la biologie ou encore au paysage (Lycée Agricole, CFA, Vet Agro Sup.…), au sud de l’aéroport, permettrait également de faire rayonner la métropole clermontoise en termes de recherches et d’enseignements. Ainsi, la stratégie s’appuie sur l’élaboration d’un lien physique entre la poche et ce pôle d’enseignement situé à Marmilhat. Nous nous basons sur le réseau de pistes et de routes de l’aéroport afin de créer des parcours qui permettraient de traverser les 370 hectares sur un axe Nord-Sud. Ces parcours sont marqués par le déploiement de haies bocagères. Celles-ci sont accompagnées par un concassage des sols asphaltés (les pistes aéronautiques et les routes étant traitées de manière différente). Ces dispositifs permettent de revitaliser plus rapidement les sols tout en favorisant le développement de cultures agricoles (pollinisation, protections des cultures vis-à-vis du vent et du gel, ré-enrichissement des nappes phréatiques, retenue des minéraux dans les sols). La requalification de l’aéroport se traduit également par le remploie des bâtiments déjà existants. Ainsi, l’aérogare est remaniée afin d’accueillir les locaux de l’INRA. Ce programme permettrait de mettre en lien les agriculteurs et les chercheurs dans le développement de l’agriculture au sein de la poche. Le lycée technologique aéronautique est reconvertie en lycée technologiques des techniques agricoles. Une grande partie des hangars sont conservés et réhabilités en serres à des fin de productions. La présence d’une ligne ferroviaire déjà existante et, maintenue dans le corridor, est un atout majeur permettant de faire le lien avec le centre clermontois vis-à-vis du quel nous sommes excentrés. Ainsi, un bâtiment passerelle, mêlant un centre de sauvegarde de la faune sauvage (clinique vétérinaire) et logements collectifs permet de desservir une halte de gare dans le corridor. Le plan guide prévoit également le déploiement d’autres logements collectifs afin que l’ancien site de l’aéroport devienne un lieu de vie lié à des enjeux de productions et de recherches.
-3.1LE MICROCOSME DE LA VALLÉE DE L’ARTIÈRE Clermont-Ferrand - Puy de Dôme Semestre 7 Avec Louise Godet, Enzo Bertinotti, Camille Besse, Clément Chemartin, Côme Chouzenoux, Xavier Fulchiron Professeurs : Antoine Begel, Boris Bouchet, Jean Dominique Prieur
La vallée de l’Artière se présente comme un lieu offrant de fortes possibilités d’appropriation en périphérie de la métropole de Clermont-Ferrand. Espace fragmenté par différents tissus urbains, la vallée apparait comme un modèle type des périphéries de ville post-modernes. Les différents tissus présents dans la vallée sectorisent et se distinguent de par les usages qu’ils proposent. Ce maillage complexe alliant, centre-bourg, terres agricoles, infrastructures commerciales ou encore tissu pavillonnaire s’articule néanmoins autour d’une même colonne vertébrale : l’Artière. Cet élément central apparait comme un connecteur qui permettrait de mettre en résonance différents milieux et usages. Pour mieux comprendre ce territoire nous avons décidé de l’appréhender par le biais de deux échelles différentes. Nous considérons le site à travers une représentation réduite de celui-ci : dissociant la vallée de l’Artière de la structure urbaine dans laquelle elle s’inscrivait. A travers la question du microcosme, les différents enjeux et questionnement du site ont pris une dimension plus réduite. Les différents tissus qui composent notre site soulèvent une multitude de problématiques, ainsi se présente des enjeux d’ordres économiques, sociaux ou encore environnementaux. L’Artière, comme connecteur des différents milieux de notre microcosme est apparue comme un levier capable de répondre à ces enjeux au sein de la vallée. Si le microcosme de la vallée de l’Artière se présente comme un lieu aux fortes potentialités de projet, la crise climatique auquel lui et son macrocosme (univers dans lequel il s’ancre) font face, amène à reconsidérer le rôle et le développement de ces potentialités. En effet, la crise climatique, à l’échelle mondiale entraine une augmentation des flux migratoires. De fait, notre microcosme au sein de cet univers affaiblit apparait comme une oasis capable de par son potentiel, d’accueillir de nouvelles populations.Nos architectures comme refuges et lieux de rencontre s’érigent à travers la prise en compte des risques présents dans la vallée de l’Artière, En effet, le site est caractérisé par de possibles crues centennales. Face à cette menace, nous avons considéré 3 différentes approches architecturales toutes axées autour de l’archétype de l’ossature Au sein du microcosme se distingue la ruine d’une méga structure commerciale, devenue obsolète : Le complexe Auchan. Cette ruine de la consommation réinvestie par de nouveaux programmes, vise à devenir le refuge du microcosme en cas de grande crue. Les potagers qui englobent l’Artière permettent l’accueil de logements d’urgence et de terres cultivables pour les réfugiés. Le parc Franck Bayle au Nord Est du Microcosme se positionne comme une interstice entre différents tissus. Il est requestionné en un lieu de rencontre avec le positionnement d’une structure capable d’accueillir une multitude d’aménagements et d’usages.
-3.2L’OSSATURE COMME LIBERTÉ D’APPROPRIATION La halle et le parc Franck Bayle Clermont-Ferrand - Puy de Dôme Semestre 7 Professeurs : Antoine Begel, Boris Bouchet, Jean Dominique Prieur
Le parc municipal Franck Bayle se positionne à l’entrée du Bourg d’Aubière. Accolé au cimetière, il est séparé des étendues maraichères et de la zone commerciale à l’est, par l’avenue Jean Curabet, un axe routier majeur à l’échelle de la commune. Cependant, la forte présence de logements autour du parc, le lycée au sud et le marché qui se déroule dans le centre même de la commune tendent à dynamiser cet espace de rencontre et à favoriser la mixité générationnelle et sociale. Ainsi, il nous apparait nécessaire au vu de notre stratégie d’accueil de nouvelles populations, de faire rayonner ce point de rencontres à l’échelle du microcosme. Pour se faire nous avons décidé de proposer une architecture dont le dessin de la structure serait détaché de son programme. Ainsi, par le biais de l’ossature, nous avons imaginé une structure capable d’accueillir une multitude d’aménagements et d’usages. Le but est ici de placer les futurs usagers au cœur de la conception et de la transformation du bâti, ce qui nous semble être le moyen le plus juste pour proposer un espace appropriable par une multitude d’individus. De plus, la dissociation de la structure (élément pérenne) et de son aménagement (éléments modulables) apparait selon nous comme une réponse frugale dans la conception d’une architecture capable d’évoluer au fil des besoins d’une population. Ainsi, notre ossature se place sur l’actuel parc, s’ouvrant totalement sur celui-ci au Nord. Elle longe au Sud la rue principale d’Aubière qui mène jusqu’au marché . A l’échelle du microcosme, le parc municipal est remanié de par la présence d’une étendue arborée et la mise en place de bassins de noue. Il apparait alors comme un outil de régulation climatique, capable d’accueillir les crues de la rivière en période hivernale mais également capable de rafraîchir le microcosme et de limiter la question d’îlots de chaleurs en été. Tantôt remplis, tantôt asséchés, les bassins retraduisent le cycle de l’eau à l’échelle du microcosme, le parc apparait comme une possible reliance entre modes d’habiter et cycles saisonniers. Ainsi des dispositifs de stockages d’eau de pluie, comme notamment un réservoir-belvédère, bâtiment signal dans l’archipel, permettent le développement d’anticipations dans les modes d’habiter face aux aléas climatiques.
-4UNE NOUVELLE LIGNE POUR MAURS Maurs - Cantal Semestre 6 Avec Capucine Poinsignon, Camille Besse, Guylain Frère, Xavier Fulchiron Projet architecturale avec Capucine Poinsignon Professeurs : Clara Delmond, Magdeleine Lounis, Bertrand Rétif, Martin Rolland
Ce projet se développe autour de la commune de Maurs et comprend également l’ensemble du plateau de la Chataigneraie. Il a pour but de relancer une ligne de fret et d’établir des réseaux l’unique ligne ferroviaire et une selections de producteurs locaux. L’idée est à terme de développer une nouvelle forme de tourisme orientée vers le patrimoine agro-alimentaire du territoire de la Châtaigneraie cantalienne en permettant un nouveau moyen d’échange des spécialités locales dont les produits phares sont la châtaigne, la noix, ou de nombreuses autres variétés d’espèces. Un laboratoire et un centre de tri, dû à la nouvelle a activité de la ligne de fret seront ainsi créés. Afin de donner au secteur de la gare de Maurs la notion de quartier vivant et dynamique,et ainsi multiplier les usages : une coopérative d’auto-construction est créée afin d’accompagner les agriculteurs de la commune et ces alentours dans la conception et la fabrication de nouvelles machines mieux adaptées à la fois à une agroécologie paysanne mais aussi aux besoins de chacun. C’est en remobilisant les producteurs et sur les choix techniques autour de l’outil de travail des fermes que nous pensons se voir réapproprier les savoirs et savoir-faire locaux. Dans cette logique, des logements semi-collectifs ainsi qu’un programme de café-bouture sont créés de l’autre côté de la rue. Extension du laboratoire, ce café-bouture s’inscrit dans la dynamique de revalorisation des semences paysannes crées par les laboratoires et permettrait ainsi leur mise en vente. Les logements semi-collectifs s’inscrivent quant à eux dans une logique de contemplation de la campagne et de la voie ferrée, rendu possible par l’éloge de la lenteur souhaité pour cette nouvelle ligne de fret.
IPN 250 mm existantes
Plateau de bardage
Tôles métalliques
Isolant (120mm)
Pare-vapeur
H 300mm
Parpaings de remplissage existants (250x500 mm)
-5MICROCOSME URBAIN POUR UN URBANISME DES COMMUNS Professeur : Marc-Antoine Durand
La question des communs apparait aujourd’hui comme un sujet central dans le débat public. La gestion et l’usage collectif de ressources, le regroupement autour de biens communs favorisant l’accès au plus grand nombre, ou encore, la création de communautés aux modes d’organisations alternatifs amorce de nouvelles manières de fabriquer le territoire. L’urbanisme des communs se dessine comme une philosophie impactant le dessin du territoire. Pour lui donner une figure, il parait intéressant de se tourner vers la communauté et la forme mentale qu’elle véhicule : une sphère à échelle humaine. Les théories sphérologiques de Peter Sloterdijk - la bulle et l’écume - apparaissent alors comme de nouvelles lunettes dans l’appréhension d’un nouvel urbanisme des communs. Proches de la figure du microcosme, elles amorcent les prémisses d’un outil conceptuel urbain. La figure cosmique véhicule avec elle un imaginaire intéressant pour la visualisation des fonctions et formes de cet outil, formalisateur d’un nouvel urbanisme des communs : le microcosme urbain.
https://issuu.com/rachelcaillere/docs/m_moire
"Gravure sur cuivre" extraite de l’Histoire comique des États et Empires de la Lune et du Soleil, VAN HOVE, Frederick Hendrick, 1687
-6MONITORAT DE PREMIÈRE ANNÉE Réalisation d’une maquette de logement avec Raphäel Fiorese
-7L’AUBE Optionnel d’écriture et réalisation d’un court métrage Professeur : Dominique Machabert
https://youtu.be/fix9Gf0Acbk
0687920931 rachel.caillere@hotmail.fr