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(woerth) « le journal jamais condamné » au coeur de ton festival à dijon numéro 1
• programme du jour 18h30 Bloodshot Bill (Cellier de Clairvaux, gratuit) / Atelier noeuds rockab’ et photobooth avec Chacha Boudin (Cellier de Clairvaux, gratuit) -20h Abd Al Malik, Kuenta i Tambu, Siboy (La Vapeur) -21h C Duncan, Émilie Zoé (Péniche Cancale)
Jeudi 25 février 2016
édito Bonjour jeune. Ce que tu tiens dans tes mains est un journal en papier. Tu ne dois pas le confondre avec un fly de soirée étudiante. De plus, le papier glacé de ce magnifique objet n’est pas adapté pour faire les filtres de tes... clopes. Ce journal, c’est un peu comme une application smartphone, il va te donner des infos précieuses sur le festival GéNéRiQ : les lieux, parce que tu vas te balader ; le programme du jour et les tarifs qui sont la moitié du temps gratuits. Mais aussi les confidences des artistes, les coulisses, la psychologie du technicien du spectacle, les provocations de Mr. Choubi, l’œil de ce petit cœur d’amour de Mister B, le nom de l’assassin de Kennedy. Lis-le. Il paraît tous les jours jusqu’à dimanche. Tu aimes les images dans ce journal ? Tu pourras en trouver encore plus sur le site generiqcampus.com. Ça c’est l’Internet, tu connais. Et aussi des vidéos, des interviews à écouter, des lives enregistrés sur tous les fronts, des grands formats qui dépassent toutes espérances. Bonjour le vieux ! Toi, tu sais déjà. Alors fais-toi plaisir en lisant. À demain... // A.G.
N°1
on y était
tindersticks en grande pompe
GéNéRiq Dijon a été lancé en grande pompe mercredi soir avec Tindersticks et son lead singer Stuart Staples. Dans le Grand Théâtre, écrin de velours et strapontins, les fans se sont déplacés en masse et n’ont pas été déçus. Christine Ott et son piano enguirlandé avaient posé en première partie une ambiance fantomatique. Probablement pas pour déplaire aux Tindersticks qui ont joué une majorité des titres de leur dernier album poétique, sombre et mélancolique The Waiting Room. La voix chaleureuse de Stuart a raisonné dans le Grand Théâtre devant un public bien scotché à son siège. Le titre Hey lucinda, initialement enregistré avec la défunte chanteuse Lhasa, a distillé un grand moment d’émotion. Contrebalancé par d’anciens titres plus énervés et pop, prestation impeccable d’un groupe de musiciens aguerris ou la classe jazzy du batteur a été remarquable. // T.J. / Photo : E.R. l’interview de la veille
stuart staples, entretien tea time Tu as déclaré : « écrire une chanson résulte d’un sentiment ». Finalement, de quel sentiment es-tu parti pour faire ce nouvel album ? Chaque morceau est un moment de connexion où tu explores et qui te montre comment tu te sens à ce moment-là. Je crois que ce nouvel album a beaucoup à voir avec la mémoire. Comment le souvenir te définit, comment le souvenir fait qui tu es, comment le souvenir donne un sens à qui tu es.
À CÔTÉ DE LA MUSIQUE Albert Londres. À La Vapeur, 8 jeunes journalistes en herbe ont participé à un atelier d’initiation au reportage et à l’interview. Découvrez leur travail sur generiqcampus.com. Plaisirs du papier. Au Cellier de Clairvaux, demain, une imprimerie de sérigraphie sera à la disposition des festivaliers, pour produire une œuvre collective. Un atelier animé par l’équipe du Tâche Papier. Club Sandwich. Jesse Mac Cormack jouera demain à 12h30 au centre socioculturel de la Fontaine d’Ouche. Un concert pique-nique où vous trouverez sur place des fajitas préparés par les jeunes de la MJC. Vous pourrez aussi venir avec vos œufs meurettes, si vous préférez. // M.R.
Tu vis en France, tu écoutes du Léo Ferré, du Gérard Manset... Tu n’as pas eu envie de faire de chanson en français ? Je voudrais chanter en français mais j’ai trop de respect pour cette langue. On me dit « tu écoutes du Léo Ferré mais tu comprends tous les mots ? » Chanter, ça va bien au-delà des mots. Pour apprécier un chanteur je n’ai pas besoin de comprendre tous les mots. Sur la pochette de l’album, on voit un âne et derrière c’est toi masqué ? C’est beau mais un peu flippant. Ça représente plusieurs choses, c’est poétique, c’est abstrait, il peut y avoir un côté mélancolique ou ridicule, et j’aime cette association, ça me plaît. // Mr.B. / Photo : E.R.
Jeudi 25 février 2016
faits divers • Sortie de route. Le premier dérapage est pour Frank Carter. L’Anglais annule sa participation au festival pour raisons médicales. Les mauvaises langues parlaient d’un énième rendez-vous chez son tatoueur préféré, lui qui est constellé de tatoos jusqu’au cou. Djibril Cissé a démenti cette rumeur. • A6-E511- sortie 2. Les Sénonais Johnny Mafia, en meilleure santé et beaucoup moins tatoués, remplaceront avantageusement Franky « sick » Carter. Djibril Cissé, ancien Icaunais, like this. • Plateau TV. À la demande « peut-on diffuser ton live à la radio », Siboy a répondu « Non, je ne veux pas être filmé »... // M.R.
N°1
le dessin de mr choubi
marie-guite, sous le charme des tindersticks
À L’ÉTRANGER Quid des autres villes du festival ? À Besançon c’est chill. Atelier manga, salon de lecture manga à la Rodia à partir de 16h. Relax. Par contre à Mulhouse, c’est l’inverse, si tu veux lire tranquille à la bibliothèque centrale de la ville, pas moyen, Hollydays viendra balancer sa pop à 18h30 entre le rayon bédé et la section histoire de l’Allemagne la France. Chut, y’en a qui bossent. À Belfort-Montbéliard, les mecs sont fans de bagnoles. Les concerts de ce soir se passent au musée de l’aventure Peugeot (l’aventure...) et demain, le premier concert a lieu au Garage Otonet. Dominique Chapatte sera sur place. Et samedi, c’est sur le parking du Leclerc pour la convention tuning ? // A.G.
L’INTERVIEW DU JOUR
chachannonche bien ! le concert, en buvant un verre, créer quelque-chose... J’appelle ces ateliers des ateliers minutes, car on peut choisir de s’installer à la table d’atelier le temps qu’on veut... pas besoin de réserver ou de s’inscrire, c’est au feeling... Des fiches tuto sont là, en guise de recettes, et un buffet matos à disposition... L’œuvre collective que tu proposes au Cellier est sur le thème de la montagne. Pourquoi ? C’est lié à l’affiche ? Oui c’est lié à l’affiche. J’articule toujours mes ateliers autour d’une thématique. L’œuvre collective et le photobooth sont donc partis de la montagne. Le photobooth, c’est un fond en carton avec des accessoires. On se met devant avec les accessoires et on se prend en photo
Dès aujourd’hui, et pendant trois soirs, à coté des concerts et du spot restauration, le festival vous propose au Cellier de Clairvaux différents ateliers gratos pour les petits et les grands. Plusieurs structures invitées se succéderont mais une sera présente tous les soirs. Rencontre avec Charlotte « Chacha Boudin » qui nous explique ce qu’elle nous a préparé. La Vapeur te propose une carte blanche. Qu’est-ce que tu peux nous en dire ? La Vapeur m’a demandé de préparer des ateliers pour que les gens puissent, tout en écoutant
Au Cellier de Clairvaux, qu’est-ce qu’on pourra faire avec toi dans les ateliers ouverts au public, jeudi, vendredi, samedi ? Jeudi, le concert au Cellier, c’est rockab’ avec Bloodshot Bill, donc je propose de faire des gros nœuds à pois et vichy, en couture. C’est très simple et rapide. Aussi des coloriages de cheveux gominés et des tatouages éphémères au maquillage. Vendredi, avec Cavern Of Anti Matter, on peut faire un band en papier et un clavier portatif en papier + des coloriages. Samedi, c’est girly avec The Prettiots. Il y aura des cartes à coiffer, des coloriages et des colliers en papier girly. // M.R / Photo : A.D. Interview complète est à retrouver sur le site generiqcampus.com
Jeudi 25 février 2016
N°1
l’oeil de mister b
le point leatherman Chaque jour, l’actu des techniciens, par des techniciens...
Annulation de Frank Carter. Il aurait appris qu’il y aurait des petites bouteilles d’eau sur scène et des fleurs dans les loges. Scandale. À l’atelier «Fabrique ton ghetto blaster », un enfant aurait déclaré « mais en fait, technicien c’est tout simple ». Il a été expulsé et raccompagné à la frontière. Humour. Le technicien son du Grand Théâtre aurait splitté la pano des overheads de la drum de « Thundersticks ». Quelle bonne blague !
j’ai rendez-vous avec stuart 15h00, il est là, presque intimidé. Il est 15h30, Stuart marque une pause le regard triste, quand on évoque sa chanson avec la regrettée Lhasa. Il est 15h40, ses yeux pétillent à l’idée de jouer au centre historique loin des périphéries sans âme. Il est 15h45, Stuart esquisse un sourire coquin. Ce dernier doit dessiner un croquis, il attrape alors un stylo qui s’efface derrière son immense main pour gribouiller quatre traits. Comme pour nous rappeler qu’en bon Anglais, on ne se refait pas. En fond, ses musiciens règlent les mélodies, lui, impassible croise Christine Ott arrivant en clio. Il est 15h50, j’ai rencontré Stuart, la nuit peut venir, le concert ne peut être que magique. // Mr.B.
petites annonces • Grande région recherche patronyme pour nouvelle identité. Pas sérieux s’abstenir. Toutes propositions bienvenues au 0970 28900, demandez Marie-Guite. Réf. GHB341. • Festival bourguigno-franccomtois cherche jours sans pluie. Prêt à échanger à festival sud de France contre tranche de Morbier. Réf 521THC.
entendu dans le public « Tu savais, toi, que c’étaient les Victoires de la musique classique ce soir ? » « Ah... Ben non » (Grand Théâtre, mercredi soir)
Aujourd’hui, les conseils des spécialistes du turf culturel sur les courses du jour. Les tuyaux des bookmakers les plus avisés sont à glâner du côté du Cellier de Clairvaux où Bloodshot Bill, à l’aise sur terrain gras, surtout les cheveux, mènera très certainement le début de la course. Abd Al Malik, désormais entraîné par l’expérimenté Laurent Garnier apparaît comme la valeur sûre du jour à 2 contre 1. Le jeune poulain C Duncan toujours placé, peut faire forte impression dans la ligne droite de la Cancale. Enfin sachez que l’étalon Frank Carter est annoncé non partant dans la 4ème au Consortium samedi. L’avis de l’expert : « Moi, je parie sur tout le monde, pas con le type ». // A.G.
Ce journal est édité par Radio Dijon Campus, en partenariat avec La Vapeur. Rédaction : Jean-Claude Frontale, Richard Leatherman, Mister B, Tonton Jans, Antoine Gauthier, Martial Ratel, Pierre-Olivier Bobo. Photographes : Alexis Doré, Édouard Roussel (sauf mention) Impression : Graphisystem (Dijon) Ne pas jeter sur la voie publique. Ne pas fumer.
Pour toute réclamation : francmaconneriedijon@libertysurf.fr
Breaking news ! Bernard Tapie a été contrôlé hier à 185 km/h sur l’autoroute A7 dans le Vaucluse. Suspension de permis et 1500 balles d’amende. Mais ce que la presse ne dit pas, c’est qu’il aurait déclaré à la police vouloir « arriver à temps à Dijon pour voir Thundersticks au festival GéNéRiQ ». De même, quand l’agent lui aurait annoncé sa sentence, Nanard se serait permis cette fulgurance : « Bof. Ruiné pour ruiné... ». Classe. // M.C.
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