Journal du festival GéNéRiQ 2015 (jour 2)

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« le journal qui tacle à la gorge » au coeur de ton festival à dijon VENDREDI 13 FÉVRIER 2015

a n o t n ca N°2

programme du jour 18h30 Dad Rocks! (Cellier de Clairvaux - gratuit) 20h00 Flavien Berger, Judah Warsky, Buvette (La Vapeur - complet) 23h00 Rone, Kele, Kuage, Surfing Leons (La Vapeur - complet)

Premier jour des soldes au Cellier de Clairvaux


VENDREDI 13 FÉVRIER 2015

N°2

LE RÉCAP’ DE LA VEILLE

la grande bouffe Le festival est lancé comme un frelon. Grosse fréquentation hier pour les débuts. Y’a encore du monde pour voir des concerts. C’est beau. Même quand c’est payant. Retrouve juste à ma droite le compterendu de cette soirée intense. Perso, j’ai quand même bien goûté au style chaloupé de la bassiste de All We Are. Grrr. Ce soir, si tu as une place, tu pourras aller voir l’artiste au meilleur nom de tous les temps: Buvette. Génie. Pour faire le malin, tu peux quand même amener ton gamin (ou en louer un) pour aller à l’atelier de Chacha Boudin au Cellier de Clairvaux pendant l’apéro, la bonne excuse... Allez, comme c’est vendredi 13, je te file les chiffres du loto de ce soir en sus : 5-14-32-30-26 et le complémentaire, l’as. // A.G.

Plein. Le Cellier était plein. Mon bide aussi. 300 personnes murmure-t-on. Foutre dieu, j’ai A-DO-RÉ Bye Bye Peanuts, les gens qui cuisinent à Clairvaux. Bam : soupe de courge et potimarron, croque au chèvre-légumes, et machin façon tarte au citron arrangé en gobelet. C’est bon, calice. Hay Babies, ça biche. « Banjo tout le monde » et tout. Repu, direction La Vapeur au bord de l’indigestion. La Verveine fuse et chauffe la foule trop froide. All We Are fait dandiner sans pâmoison. Trop ivre, je décide de ne pas prendre la bagnole et trouve comme capitaine Nimmo. Synthé sans teint. À peine le temps de lire l’excellent canard du festival que déjà tirent Feu ! Chatterton. On ose, c’est carrément du sur-Fauve. Easy : La Malinche rime avec « malingre ». Ça fait dandy lettré mais obèse. Mais il faut admettre, la glace est brisée. Ça crie crème aux crasses du Costa Concordia. Ça banane sur des beats du temps de Bronsky. Dommage. La Kro a déjà cramé mon karma. // M.C.

L’INTERVIEW DE LA VEILLE, VITE FAIT

les HAY BABIES Rencontre avec Katrine, ukuléléiste du groupe, qui ouvrait le festival au Cellier de Clairvaux.

LES CHOSES UTILES : ON NE PARLE PAS DE CONCERT ICI

LES P’TIOTS ET GÉNÉRIQ Parce qu’il n’y a pas que T’choupi et Émilie dans la vie. À 14h samedi au Cellier de Clairvaux, c’est l’atelier Boîte à Yeah : une boîte en fer qui cause, qui fait du bruit, des rots, et c’est toi qui la fabriques (à partir de 12 ans). Ensuite, 17h samedi, c’est le concert Chanson Robot : de la musique et des soucoupes volantes. David Vincent en musique, en somme. Dimanche, c’est un peu tôt, 10h, mais si t’as des enfants, ils t’auront réveillé sans pitié, bien avant. Dans l’hôtel de Vogüé, les enfants apprendront à chanter, composer et enregistreront leurs disques. De belles heures de voiture en perspective. Merci le festival ! // M.R.

Les Hay Babies, plutôt Crosby, Stills & Nash ou plutôt Tegan & Sara ? Plus Crosby Stills & Nash. On les aime beaucoup. On les a vus au festival Pause Guitare à Albi, quelques années passées (sic). Très inspirant. Vous venez du New Brunswick, un coin paumé du Canada. Raconte-nous. Ça fait assez penser au Quebec, sauf que c’est plus côtier. On pourrait dire que la moitié de la province est sur l’océan Atlantique. C’est une petite province qui est seulement 1/4 francophone, la seule qui est officiellement bilingue au Canada. Et puis il y a beaucoup de montagnes, de très beaux paysages, beaucoup de forêts aussi. Sur Instagram, on vous voit en train de découvrir l’appli Tinder, et vous dites qu’il n’y a personne de «hard» sur le réseau en France... (rires) C’est pas vraiment un Tinder, je sais pas si tu peux voir, mais c’était des photos de nos visages toutes calées ensemble, en train de faire des bêtises. Mais on fait constamment des petites vidéos comme ça, on essaye de faire les folles le plus souvent possible. // M.C.


VENDREDI 13 FÉVRIER 2015

FAITS DIVERS • Voyage. En tournée, les Feu! Chatterton perdent parfois leur valises, oooh oui ! Pas comme un banal groupe dans un aéroport hyper bondé, ooooh non ! Ils préfèrent laisser grandes ouvertes les portes de leur camion et rouler. Semant ainsi sur la route autant d’objets pour collectionneurs et fétichistes. Avis aux amateurs. • Bouchon. Tu étais bloqué dehors hier devant le Cellier de Clairveaux, c’était plein, ça s’appelle la rançon du succès. Sinon, la Jam’ c’est à deux pas... • Very bad trip. Si tu lis ces lignes et que tu n’as pas réservé de place pour Rone, c’est dommage, c’est complet. // M.R.

N°2

LE DESSIN DE MR CHOUBI

grosse affluence pour la 1ère journée

À L’ÉTRANGER À Mulhouse, t’y es en une heure et pour GéNéRiQ, tu peux aller voir la soirée Tsugi. Tu sais, ce magazine électro que tu fais croire que tu lis pour être cool. Fakear, Ghost Culture, Phed, entre autres. Vas-y de notre part, demande JeanMichel, normalement tu vas rentrer gratos. Autrement, si tu as un problème de bielle, vas réparer ta bagnole au garage Otonet de Belfort, t’en profiteras pour écouter le petit blues de Dan Owen. Qui n’a pas son pareil pour faire vrombir un moteur. Tu peux passer par Métabief en y allant, y’a 1 mètre 20 de peuf en haut des pistes. // A.G.

L’INTERVIEW DU JOUR

flavien berger, allemand ? Meilleure photo de presse saison 2014-2015 © DR

Où est-ce que tu puises l’inspiration de ton univers cosmique ? Dans tout ce que la vie propose : les images, les instants, les souvenirs, beaucoup dans les fantasmes (de lieux, d’autres espaces temps), les histoires d’amour… C’est pour nous emmener en voyage avec toi que tu fais des morceaux assez longs ? Ouais, à fond ! Ca permet de se transporter mentalement dans d’autres univers. J’aime beaucoup les paysages en musique et les changements de dynamique avec un fil continu.

Flavien Berger, c’est ton vrai nom, tu espères convertir les moutons à de la meilleure musique ? Ouais ouais à fond, c’est génial les moutons ! Je dis ça parce que là je prépare la musique pour un docu’ sur les bergers des Alpes, et en fait, c’est une vie incroyable. Depuis combien de temps tu t’es lancé dans l’aventure musicale ? L’année dernière avec mon premier disque sur Pan European, parce qu’il y a les lives, les disques, les promos, des échéances, des gens qui écoutent pour de vrai. Avant c’était un loisir régulier, quotidien.

L’écriture de tes textes est travaillée, qu’est-ce que tu réponds à la critique qui trouve ton répertoire naïf ? J’arrive pas trop à le comprendre. Je parle beaucoup d’amour et de choses positives, c’est un tout qui semble naïf parce que ce sont des émotions simples. La manière dont j’écris mes textes est assez mathématique, beaucoup de jeux sur les syllabes, de résonances, de rimes. Ça, c’est pas naïf. Si je te compare à Etienne Daho, tu m’en veux ? Pas du tout ! Je connais pas bien mais j’aime beaucoup. II y a des sonorités dans ma voix qui font penser à sa manière de chanter, un peu monocorde, c’est hyper insconscient. Qu’est-ce que t’attends de GéNéRiQ ? Faire plein de rencontres ! Avoir des retours sur ma musique, ça me permet de continuer en comprenant pourquoi je le fais. // L.S. Interview à lire en intégralité sur generiqcampus.com


VENDREDI 13 FÉVRIER 2015

N°2

LES PERLES DU HASHTAG

VU À GÉNÉRIQ, POUR DE VRAI

PENDANT CE TEMPS-LÀ, DANS LA VRAIE VIE

le point mode

@BNKRPT_ « Y’avait mon prof ’ de guitare au concert de Feu! Chatterton j’ai foncé dans sa copine et elle a renversé de la boisson sur son manteau » #histoiredingue @UnBourguignon « Sinon, pour les vrais journalistes, festival Génériq ce WE à #Dijon C’est pas @Gloseuse et @ Parisoire qui auraient eu l’idée d’y aller » #touchepasàmondijon @greatxempire « Merdeeee, All We Are à La Vapeur, c’était ce soir... » Pas grave, c’est aussi ce vendredi à Besançon à la Rodia et samedi au Noumatrouff. Prends le train.

La tendance hier pour la première journée du festival. Loup blanc une pièce fourrée/zippée. Doudoune rouge J-C. Dusse, pull col carreaux intégré, coupe Jason Statham, style décontract’ à responsabilité. // A.G.

ENTENDU DANS LE PUBLIC « Feu ! Chatterton, ça m’a scotché » (chiottes des filles, La Vapeur, 00h24)

PETITES ANNONCES • F. mûre rech. J.H. -25. Bonnet. Slim. Moustache. Tatouages. Mélancolique. Pour échanges autour de la musique, ballades romantiques, BDSM et plus. TK25/12F • Jeune association donnant cours de djembé, diabolo, bolasses enflammées rech. subventions pour projet humanitaire visant à sauver les enfants d’Afrique pendant nos vacances. Peace. Faya babylone. GF-7854/k1P

OURS Ce journal est édité par Radio Dijon Campus, en partenariat avec La Vapeur. Rédaction : Antoine Gauthier, Léa Signe, Badneighbour, Sophie Brignoli, Martial Ratel, Mr. Choubi, Martin Caye. Maquette : PierreOlivier Bobo. Photographies : Louise Vayssié (sauf mention) Impression : ICO (Dijon) Ne pas jeter sur la voie publique. Ne pas fumer. Pour contacter la rédaction : dijonradiocampus@gmail.com Pour toute réclamation : julien.courbet@caramail.fr

HOROSCOPE Taureau. Pas de chance. Mars est en ascension sur Venus et la Pologne est toujours indépendante. Profite donc du groupe Buvette, son nom t’est prédestiné. Soit électro, soit pop, soit ce que tu veux mais fonce voir Rone faire le lion à La Vapeur. Résister à cet aspect cosmique pourrait affecter ton goût vestimentaire la semaine prochaine. // B.N.

On a réussi à refourguer 27 Rafales à l’Égypte. Ah les cons... Plus de 5 milliards d’euros. 1/14e de la fraude fiscale. 1/140e du salaire annuel de Zinédine. C’est pas rien. À nous les lendemains qui chantent. Adieu l’austérité. Adieu les pauvres. Adieu le RSA. Adieu Pôle Emploi. À nous la vie euromillions à caresser des mannequins à peine pubères sur des voiliers en carton. Construire un futur pour nos enfants, c’est pas beau, ça ? C’est Jean-Luc qui doit être content. // M.C.

MÉTÉO DU JOUR Je vais pas te dire bravo tous les jours, mais j’ai l’impression que tu prends goût à ce bulletin météo. C’est bien, c’est d’autant mieux qu’hier, je t’ai raconté n’importe quoi. Soleil, 12 degrés, terrasse : le printemps un 12 février. À Dijon. Aujourd’hui c’est donc short, paréo et monoi. T’en profites pour filer en bike à la Vap’ écouter de l’électro. Le printemps, c’est maintenant. On est tellement bien qu’on souhaite une bonne fête à Gilbert Collard, ça mange pas de pain. // Mr.C.


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