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du 19 au 26 juillet 2013

e s s e r e d P r ie s s o D contact presse Sylvie Durand sd communication 102, rue de l’Ourcq 75019 PARIS Tél. : +33 (0)1 40 34 17 44 • Mobile : +33 (0)6 12 13 66 20 E-mail : durand.syl@orange.fr • www.sdcommunication.fr


Patrimonio

(Haute-Corse)

24 es NUITS DE LA GUITARE du 19 AU 26 JUILLET 2013 Extérieur jour. Plan panoramique sur le village de Patrimonio, écrasé de soleil. Paisible à l’heure de la sieste, en attendant la grand-messe du soir... Extérieur nuit. Plan large sur le Théâtre de Verdure, investi de milliers de spectateurs. Ce n’est pas du cinéma, mais la réalité des Nuits de la Guitare, qui drainent depuis plus de 20 ans tous les amoureux de la six-cordes. Plus qu’un rassemblement musical, il s’agit de célébrer lors de la 24e édition le pari fou, mais réussi, de quelques passionnés qui se lancèrent dans l’aventure tumultueuse de la création d’un festival. Quand ils concoctent leur premier plateau, en 1989, Jean-Bernard Gilormini, Guy Maestracci et une poignée d’amis, tous guitaristes amateurs, n’imaginent pas que leur événement deviendra le rendez-vous privilégié des stars de la guitare. C’est sur la place du village de Patrimonio, sous la voûte étoilée, durant les longues soirées d’été passées à jouer, que ces irréductibles rêvent à voix haute des Nuits de la Guitare. Au début, il n’est question que de trois soirées, on ne parle pas encore de réunion annuelle ou de futures éditions, mais d’emblée, les organisateurs voient grand : au côté des meilleurs musiciens insulaires, Babik Reinhardt, Roland Dyens et Raphaël Faÿs étrennent ce festival unique en son genre, dédié à la guitare. Puis, tout s’emballe : les spectateurs prennent d’assaut le Théâtre de Verdure, le succès du festival dépasse toutes les espérances. La seconde édition est dans les tuyaux, avec entre autres Marcel Dadi, Larry Coryel et Biréli Lagrène. Bluffés, les Corses commencent à évoquer la magie de Patrimonio... Comment ce village, juché à flanc de collines, a-t-il pu devenir le carrefour européen de la guitare ? Croiser Deep Purple à une terrasse de café ou tomber nez à nez avec Paco de Lucia au détour d’une ruelle, bordée de vignes, c’est là toute la magie du site. Longtemps, les stars locales s’appelaient Clos De Bernardi, Orenga de Gaffory, Clos Marfisi, les domaines viticoles qui longent la célèbre route des vins ; désormais, elles ont aussi pour nom George Benson, Joe Satriani, Al Di Meola, John Mc Laughlin, Vicente Amigo, Larry Carlton… Depuis plus de 20 ans, à Patrimonio, les odeurs du maquis, cet étrange mélange de fenouil et de poivre, se mêlent aux essences de palissandre. Alors, notre enquête corse ? Un passionnant carnet de voyages, riche d’anecdotes, d’histoires loufoques, de concerts chocs. C’est Jeff Beck, qui depuis son premier passage en 2001, tente désespérément d’acheter une villa à quelques pas de l’église. C’est Biréli Lagrène, le manouche strasbourgeois devenu l’enfant du pays, ou encore Louis Bertignac, qui, programmé en 2008, tombe amoureux du village et prolonge son séjour de deux jours. A Patrimonio, les hommes s’accordent, les nuits s’arpègent et le temps s’étire autrement.

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contact presse Sylvie Durand sd communication 102, rue de l’Ourcq 75019 PARIS • Tél. : +33 (0)1 40 34 17 44 • Mobile : +33 (0)6 12 13 66 20 E-mail : durand.syl@orange.fr • www.sdcommunication.fr

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P rogrammation

Festival 2013 vendredi

19 juillet

mardi

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Laura Riz & the Botos Family Gipsy Band

juillet

Luz Casal

juillet

Sound of Guns

2

Archive

1

Z-Star

2

-M-

1

Gwyn Ashton Trio

2

Michael Schenker’s

mercredi

samedi

20

1

1

Patti Smith

2

Dallas Frasca

24 juillet

© Billie Chedid et Sanghom Kim.

jeudi dimanche

21 juillet

1 2

25

Johnny Gallagher & the Boxtie

juillet

Pat McManus Band vendredi

lundi

22

Temple of Rock & Overdrive Re-Union Tour

1

juillet

2

26

Larry Coryell & Juan Carmona Quintet

juillet

Marcus Miller

1

Vitaly Makukin

2

Kings of Strings : Tommy Emmanuel Stochelo Rosenberg Vlatko Stefanovski

"The Renaissance Tour" Programmation arrêtée au 29 mai 2013. Sous réserve de modifications.

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Informations GUIDE PRATIQUE 24 es NUITS DE LA GUITARE les dates

& le lieu

du 19 au 26 juillet 2013 au Théâtre de Verdure de Patrimonio

Les parkings

Parkings aménagés sur la route en direction de Saint-Florent.

Les horaires

Ouverture des portes à 20 h Début des concerts à 21 h 30

Les prix

¡ 35 € la soirée, les 19 et 22 juillet

¡ 39 € la soirée, les 20 et 23 juillet

¡ 29 € la soirée, le 21 juillet

¡ 45 € la soirée, le 24 juillet

¡ 33 € la soirée, les 25 et 26 juillet

Abonnements

¡ Pass “coup de cœur OSCARO” 3 soirées (19, 22 et 26 juillet) : 75 €

¡  4 soirées : 120 €

¡ 5 soirées : 135 €

¡ 7 soirées : 165 €

¡ 8 soirées : 175 €

Places en vente sur le site du festival

¡ T arif réduit (jeunes entre 10 et 15 ans) 20 € pour toutes les soirées, sauf le 24 juillet : 25 € ¡ P ass Cultura Tarif C.E. (groupes 15 personnes et +pour ¡  la même soirée) : -3 € du tarif normal

¡ 6 soirées : 150 €

www.festival-guitare-patrimonio.com

Points de vente ¡ Ajaccio : Blanc Lumine u 6, rue Stéphanopoli (Tél. : 04 95 21 07 62)

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¡  Ajaccio : Vibrations u 48, rue Fesch (Tél. : 04 95 21 21 97)

¡  Bastia : Chorus u 11, rue César Campinchi (Tél. : 04 95 32 65 23)

¡ Bastia : Boutique Alexandre u Route du Cap. Toga (Tél. : 04 95 32 13 20)

¡ Borgo : Boutique Alexandre u Centre Commercial Corsaire (Tél. : 04 95 36 16 63)

¡ Calvi : Bar Le Rex u 15, bd Wilson (Tél. : 06 03 21 11 38)

¡ Corte : Musica Vostra u 28 bis, cours Paoli (Tél. : 04 95 46 18 51)

¡ Ghisonaccia : Espace Image u avenue du 9 Septembre (Tél. : 04 95 57 14 44)

¡ Patrimonio : Alimentation Rovere u (Tél. : 04 95 37 05 57)

¡ Patrimonio : Bureau du Festival u (Tél. : 04 95 37 12 15)

¡ Patrimonio : Epicerie “U Spurtellu-Amadei” u Route de Patrimonio (Tél. : 04 95 35 96 21)

¡ Saint Florent : Tamarella “souvenirs” u rue du Centre (Tél. : 04 95 35 49 33) dossier de presse

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Renseignements

Tél. : 04.95.37.12.15. - Fax : 04.95.37.12.21. www.festival-guitare-patrimonio.com

Comment se rendre à Patrimonio Des départs quotidiens de Nice, Toulon et de l’Italie avec la compagnie Corsica Ferries. Plusieurs vols quotidiens au départ de Paris, Nice, Marseille et d’ailleurs à destination de Bastia, proche de Saint-Florent, par les compagnies Air France et Air Corsica. disponible sur iPhone et iPad Pour accéder partout aux informations du festival, téléchargez gratuitement l’application iPhone et iPad.

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les partenaires 24 es NUITS DE LA GUITARE ¡  Collectivité Territoriale de Corse ¡  Conseil Général de la Haute-Corse ¡ OSCARO ¡ Air France ¡ Corsica Ferries ¡ Hertz ¡ Allianz ¡ Coca-Cola ¡ Pietra dossier de presse

¡ ATEL ¡ Air Corsica ¡  SACEM ¡  France Bleu Frequenza Mora ¡ Corse-Matin ¡ France 3 Corse Via Stella ¡ iMusic-School ¡ Jazz Radio ¡ A Corsica TV ¡ Nouvelle Vague

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¡ Mezzo ¡ Arte ¡  La Municipalité de Patrimonio ¡ ATC ¡ Eaux Saint Georges ¡  Syndicat des Vignerons de Patrimonio ¡ Bianc’&Neru ¡ Pass Cultura

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Sur scène Les musiciens 24 es NUITS DE LA GUITARE Laura Riz & The Botos Family Gipsy Band  u Laura Riz (chant), Tibor Botos (guitare), Tibor Botos Jr. (guitare), Zsolt Botos (guitare), Pierre Marcus (contrebasse). Luz Casal  u Luz Casal (chant), Fran Rubio (piano), Tino Fernandez (batterie), Juan Cerro (guitare), Jorge Ojea (guitare), Peter Oteo (basse). Patti Smith  u Patti Smith (guitare, chant), Lenny Kaye (guitare, chant), Tony Shanhan (basse, piano, chant), Jack Petruzzelli (guitare, chant), Jay Dee Daugherty (batterie). Dallas Frasca  u Dallas Frasca (guitare, chant), Jeff Curran (guitare), Sam Lukeis (batterie). Johnny Gallagher & The Boxtie  u James Gallagher (basse), Pauric Gallagher (piano / organ), Michael Christie (batterie et percussions). Pat McManus Band  u Pat McManus (guitare, violon, bouzouki, chant), Paul Faloon (batterie), Marty McDermott (basse). Larry Coryell & Juan Cramona Quintet  u Larry Coryell (guitare), Juan Carmona (guitare), Domingo Patricio (flûte traversière), Didier Del Aguila (contrebasse), El Bandolero (percussions), Paco Carmona (guitare). Marcus Miller “The Renaissance tour”  u Marcus Miller (basse, clarinette basse), Alex Han (saxophone), Sean Jones (trompette), Adam Agati (guitare), Brett Williams (piano et claviers), Louis Cato (batterie). Sound of Guns  u Andrew Metcalfe (chant), Lee Glynn (guitare), Nathan Crowley (guitare), John Coley (basse), Simon Finley (batterie). Archive Z-Star  u Zee Gachette (guitare, chant), Dio Baptisttella (guitare), Alex Bennett (claviers), Nikolaj Bjerre (batterie), Jevon Baumont (basse). -M-  u Matthieu Chedid (guitare, chant), Brad Thomas Ackley (guitare, basse), Dorion Fiszel (batterie). Gwyn Ashton Trio  u Gwyn Ashton (guitare), Nick Skelson (basse), Damien Graham Williams (batterie). Michael Schenker’s Temple of Rock  u Michael Schenker (guitare), Herman Rarebell (batterie), Francis Buchholz (basse), Doogie White (chant), Wayne Findlay (clavier). Vitaly Makukin  u Vitaly Makukin (guitare). Kings of Strings  u Tommy Emmanuel (guitare), Stochelo Rosenberg (guitare), Vlatko Stefanovski (guitare).

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L es stages Stages de Guitare patrimonio 2013

du 20 au 25 juillet 2013 l’école de musique ATLA et l’Association Harmoniques organisent des stages de guitare Les ateliers Les stagiaires auront le choix entre les ateliers suivants : ¡ Guitare Rock Métal Fusion ¡ Guitare Jazz par le Blues ¡  Guitare tous styles ¡ Guitare Classique ¡ Guitare basse

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Pierre Chaze

Sylvestre Planchais

Antoine Tatich Valérie Duchâteau

Jean-Marie Giannelli

Stages ouverts aux guitaristes tous niveaux sauf débutants sur l’instrument. Les dates Les stagiaires auront cours 5 heures par jour pendant 5 jours (les 20, 21, 22, 24 et 25 juillet, le 23 étant réservé à une journée d’études et de révision ou de détente) et auront accès gratuitement à tous les concerts du Festival. Tarif du stage ¡ 390 € (hébergement et repas non compris). ¡  Réduction de 100 € pour les élèves ATLA ainsi que pour les membres de l’association Harmoniques. ¡ Tarif spécial pour les élèves résidant en Corse.

Renseignements et inscriptions ATLA • 11, rue André Antoine 75018 PARIS • Tél. : 01 44 92 96 36 • Fax : 01 44 92 96 37 e-mail : atla@atla.fr • www.atla.fr Coordonnées professionnelles ATLA u Johanne Azous, resp. communication / 01 44 92 37 29 / johanne@atla.fr Harmoniques u Antoine Tatich / antoinetatich@gmail.com

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L es Biographies 24 es NUITS DE LA GUITARE du 19 AU 26 JUILLET 2013

Laura Riz & The Botos Family Gipsy Band  u  La

voix de la belle et charismatique Laura Riz, sublimée par les remarquables guitares de la famille Botos, ouvrira cette soirée d’ouverture placée sous le signe de la grâce et de l’émotion. Parmi les nombreux albums de Laura Riz, “Gypsy Woman” remporte l’Award du “Best international New Age Album” en 2008. Depuis 2006, Laura est régulièrement accompagnée par la famille Botos constituée de Tibor Botos, le père et de ses deux fils, Tibor Junior et Zsolt Botos. Outre l’accompagnement des superbes chansons de Laura, ces grands guitaristes hongrois nous inviteront à un magnifique voyage instrumental à travers la Hongrie, avec quelques somptueuses danses hongroises de Brahms et, bien au-delà, par un détour vers le jazz manouche et l’Amérique du Sud. Considéré comme un des plus brillants guitaristes de Hongrie, le père Botos est aussi l’un des professeurs de guitare les plus réputés du pays. Ceci explique sans doute le talent et la maestria de ses deux fils. Sous la houlette du papa, Jr Botos et Zsolt apprennent la guitare dès l’âge de 5 ans et accumulent les distinctions en remportant plusieurs concours majeurs dans le domaine de la guitare classique et jazz. Aussi à l’aise dans le jazz moderne, le Latin jazz, le jazz manouche ou la musique traditionnelle tsigane, cette famille de virtuoses, soutenue par la contrebasse de Pierre Marcus et les émouvantes chansons de Laura Riz, sera une des belles découvertes de l’édition 2013.

Luz Casal  u  Reprenant les termes de Pablo Guerrero, on peut dire que la voix de Luz Casal est, selon qu’elle le veut, âpre ou sablonneuse, ou au contraire limpide comme un fil d’or, une fine pluie que l’on recueille dans le creux de la main. Cette voix, née dans un petit hameau blotti quelque part en Galice, a commencé à se faire entendre à Avilés dans les années 70, sortie de la bouche d’une fillette qui, au milieu d’un monde d’adultes, agrémentait les fêtes des villages voisins en fredonnant des chansons populaires.

La fillette a grandi en même temps que ses aspirations, et elle s’est bientôt trouvée un peu à l’étroit dans la région des Asturies ; sa persévérance et sa hardiesse

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la conduisirent à Madrid, où elle enregistra deux disques simples qui lui ouvrirent les portes de l’industrie discographique. En 1982 elle publiait son premier album, homonyme, bâti sur le rock, territoire jusque là interdit aux femmes. Elle prit la route avec Leño et Miguel Ríos pour l’une des tournées les plus célèbres des années 80, le “Rock de una Noche de Verano” (Rock d’une nuit d’été) qui donna une impulsion décisive à sa projection publique et lui permit de publier en 1984 déjà son deuxième disque, Los ojos del gato (Les yeux du chat). Luz III, édité en 1985, lui apporta le succès populaire grâce à Rufino, personnage débordant d’ironie qui fit danser tout le pays. Hechizado (Envoûté) ou Una décima de segundo (Un dixième de seconde) renforçaient le caractère éclectique de Luz. La publication de Quiéreme aunque te duela (Aime-moi même si tu souffres) en 1987 mit un point final à un chapitre de la chanteuse galicienne, qui allait changer d’étiquette discographique et se passer désormais de la collaboration de Carlos Narea, responsable de la production de ses quatre premiers disques. L’album suivant, dirigé par Paco Trinidad et lancé en 1989, reprenait la numérotation romaine pour le titre -Luz V- et la confirmait comme la soliste nationale à plus forte répercussion. No me importa nada, Loca et Te dejé marchar (Cela m’indiffère, Folle et Je t’ai laissé partir) accaparèrent les listes des succès, se faisant place du jour au lendemain dans la bande sonore de la vie de millions d’Espagnols. Le moment était venu de franchir les frontières. C’est à ce moment qu’elle accepta la proposition de Pedro Almodóvar, de prêter sa voix à deux thèmes de son film Tacones lejanos (Talons aiguilles) : un boléro d’Agustín Lara, Piensa en mí, (Pense à moi) et une chanson popularisée par Mina, Un año de amor (Un an d’amour). Elle triompha de l’expérience, le film fut acclamé sur la scène internationale, il connut un retentissement spécial en France, où Luz trouva un magnifique second marché, qui n’a cessé de se développer au fil des ans et au rythme des tournées. En 1995 sortait à la vente Como la flor prometida (Comme la fleur promise), album dans lequel Luz, en compagnie d’auteurs comme Antonio Vega, Pablo Sycet ou Carlos Goñi, intervenait dans la plupart des titres. Des vicissitudes personnelles et une extrême exigence pour la musique motivèrent un nouvel interlude discographique, de cinq ans cette fois. Un recueil, multi-platine en ventes, parvint à calmer les impatients. Son disque suivant, Un mar de confianza (Une mer de confiance) atterrit en 2000 dans un horizon musical et discographique confus, qui avait connu une transformation substantielle depuis Como la flor prometida. Un cancer du sein l’éloigna de la scène en 2007. Au lieu de se laisser abattre, elle prépara entre ses séances de chimiothérapie Vida tóxica (Vie toxique), disque complexe et poétique qui donnait une réponse catégorique aux questions sur son état physique et animique. Elle reprit la route pour plusieurs concerts bénéfiques, se lançant dans une vaste tournée qui donnerait le jour à La pasión (La passion), voyage dans la musique populaire latino-américaine du siècle dernier. Publié en 2009 par la prestigieuse maison Blue Note et produit par Renaud Letang, l’album a été vendu à plus de 300 000 exemplaires dans le monde entier et lui a valu de nombreuses reconnaissances. La Médaille des Arts et des Lettres de France lui a été décernée lors d’une cérémonie où le ministre français de la Culture, Frédéric Mitterrand, la définit comme “une ambassadrice exceptionnelle de la culture espagnole dans le monde entier“. Le Monde la qualifiait de “la Marianne Faithfull ibérique” et Le Figaro, encore plus péremptoire, lui donna le titre de “grande diva du rock en espagnol”.

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L es Biographies En mai 2010, Luz annonça que le cancer déjouait une fois encore ses projets. Elle devait à nouveau esquiver l’abîme qu’ouvrait la maladie, et c’est ce qu’elle fit. Stoïque, elle réapparut en février 2011 pour offrir un concert à Madrid Arena au profit de l’Association espagnole de lutte contre le cancer et du Groupe espagnol de recherche sur le cancer du sein. Les recettes de ses représentations bénéfiques ont déjà dépassé 200 000 euros. En ce moment, en pleine forme physique et créative, alors qu’elle a fait ses débuts au Canada et à Bahreïn, vient s’ajouter à sa présence dans des pays comme la Grèce, le Portugal, la Turquie, la Belgique, Monaco, la Tunisie, le Mexique et le Chili, l’ouverture de nouveaux marchés en Autriche, Allemagne, Suisse, Pays-Bas, Argentine ou Colombie, et Luz marque ses trois décennies de trajectoire musicale en publiant une compilation.

Patti Smith u  Banga, onzième album studio de Patti Smith, est sorti en juin 2012. Un album très attendu puisque la dernière sortie originale de l’artiste remonte à 2004 avec Trampin’, son premier disque chez Columbia Records. “April Fool” (avec la participation de Tom Verlaine) est le premier single extrait de Banga. Il est d’ores et déjà disponible en digital.

Banga a été enregistré à l’Electric Lady Studio (New-York) et produit par Patti Smith et son groupe : Tony Shanahan, Jay Dee Daugherty et Lenny Kaye, son collaborateur de longue date. On retrouve sur l’album la participation de Tom Verlaine, Jack Petruzzelli, ainsi que Jackson et Jesse Paris : le fils et la fille de Patti Smith. Inspirés par les rêves et la réflexion de Patti Smith, les textes poétiques de Banga se veulent le reflet d’un monde complexe, un monde où règnent la beauté et le chaos. Reconnue pour son talent narratif, Patti Smith livre ici un album nourri de nombreuses expériences humaines. On retrouve dans les chansons de ce nouvel album une volonté de voyager, un désir d’exploration. Le disque débute par le morceau “Amerigo” qui nous transporte aux côtés d’Amerigo Vespucci à la découverte du Nouveau Monde, en 1497. Le rock de “Fuji-San” s’adresse au peuple japonais victime des tremblements de terre tandis que la ballade “This Is The Girl” rend hommage à Amy Winehouse. Enfin, “Constantine’s Dream” médite sur l’art et la nature alors que “Nine” est une chanson d’anniversaire qu’adresse l’artiste à son ami Johnny Depp. Patti Smith a été très largement reconnue pour son livre Just Kid, sorti en 2010, qui raconte l’amitié profonde liant son auteur à Robert Mapplethorpe. Elle a d’ailleurs remporté un National Book Award. Nul doute que son public transgénérationnel sera sensible à l’espoir et l’humanisme véhiculé par ce nouvel album.

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Dallas Frasca u  Du

Blues-Rock puissant, authentique et féminin ! Dallas Frasca est souvent comparée à Janis Joplin, partageant la même énergie sur scène, avec une voix alliant force et finesse sur un fond de Blues puissant. Elle a déjà joué dans plusieurs festivals majeurs tels que Big Day Out, Falls Festival, Bluesfest, Pyramid Rock Festival, Festival of the Sun, Queenscliff Music Festival, Southbound, ou Festival Cognac Blues Passions pour la France en 2009 (elle y a vendu 375 CDs au public venu découvrir sa voix rauque, Blues entrelacée par des riffs de guitare démoniaques…). Après avoir remporté en 2010 le prix de “L’Artiste de l’Année” et de la “Meilleure Chanson Blues” aux Musicoz Awards ; cette année, le jury du grand concours ICS (comptant Tom Waits, Tori Amos, Jeff Beck ou encore Ozzie Osbourne) qui récompense la meilleure chanson de songwritting (16 000 participants originaires de 122 pays) a placé son titre “All My Love” en 3e position !

Johnny Gallagher & The Boxtie u  Reconnu

pour être l’un des meilleurs guitaristes en Irlande et au Royaume-Uni, Johnny Gallagher est d’abord et avant tout un artiste de scène où il peut exprimer tout son talent explosif. Ses concerts, aussi bien en solo ou avec son groupe Boxtie sont un savant mélange de compositions originales et de versions personnelles des chansons de Pink Floyd, The Band, Lynrd Skynrd, Hendrix, Peter Green et Jimmie Rogers. Gallagher fait preuve d’un grand charisme et d’un enthousiasme communicatif sur scène avec une présence unique et indéfinissable. Comparé à ses compatriotes Rory Gallagher et Thin Lizzy, comme eux, il peut varier d’un rock agressif à des moments plus calmes et tendres, à la guitare électrique et acoustique. Sa voix inimitable et expressive varie entre dynamisme et douceur, pouvant partir d’un cri pour finir en murmure. Sa musique a été décrite dans Time Out de Londres Magazine comme une “fusion magique de country, jazz, blues, roadhouse rock et rock’n‘roll”.

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L es Biographies   Pat McManus Band u  The

Pat McManus Band est un trio énergique de Blues/Rock avec comme leader le guitariste/violoniste Pat McManus, qui a fait partie auparavant de “Mama’s Boys” et de “Celtus”. Se joignent à lui Paul Faloon à la batterie et Marty McDermott à la basse. Pat McManus est sans doute mieux connu avec son précédent groupe “Mama’s Boys” qu’il a formé avec ses frères John et Tommy dans les années 80. Les “Mama’s Boys”, bien que très jeunes à l’époque, connurent rapidement un grand succès dans le monde du Rock et furent l’un des grands groupes de rock issus d’Irlande du Nord avec Pat comme compositeur et force créatrice. En Irlande, le groupe a été très populaire grâce à leur hit “Needle in the groove”, ce qui leur a permis durant les années 80 et 90 d’effectuer des tournées mondiales avec des groupes comme Bon Jovi, Sting, Ratt, The Scorpions, Hawkwind,Wishbone Ash, Deep Purple, Marillion, Rush et Twisted Sister pour ne citer qu’eux. Ils ont détenu le record de durée au prestigieux Marquee Club de Londres et ont été le seul groupe sans maison de disque à jouer au Festival de Reading. Durant sa carrière le groupe a enregistré huit albums dont certains morceaux sont devenus des hits à la fois chez eux en Irlande ainsi qu’aux Etats-Unis et au Japon. Suite à la mort prématurée de Tommy en 1994, ses deux frères n’étaient pas sûrs de vouloir continuer. Après une coupure et un certain temps de réflexion, ils se remirent ensemble pour former “Celtus” qui combinait leurs racines traditionnelles avec une forte influence rock et des rythmes de danse. Très vite, ils furent signés par Muff Winwood chez Sony avec à la clé quatre CD loués par la critique. En tant que “Celtus”, Pat et John laissèrent rapidement leur empreinte dans le monde de l’industrie musicale en obtenant des Awards ainsi que des titres classés dans les charts. En 2001, Pat décide de retourner vivre en Irlande et, à cette époque, il écrit essentiellement pour d’autres artistes, pour le cinéma et la télévision et ceci quel que soit le style. En parallèle, Pat revient aussi à ses sources, le violon lui qui a été le plus jeune violoniste à gagner le concours “All Ireland”dans la catégorie adultes. Pat enregistre alors avec énormément d’artistes de musique traditionnelle et s’implique dans les projets “Hidden Fermanagh” et “Erne Rising” qui ont représenté l’Irlande à la fois en Europe et aux Etats-Unis, culminant au prestigieux Smithsonian Festival à la Maison Blanche. Il a également écrit, enregistré et joué sur scène avec le groupe de Sligo “Indian” pendant cette période. En 2006, Pat est à nouveau prêt pour le Rock’n’roll : il compose et publie son premier CD en solo. L’album “In my own time” est sorti en août 2007. Gordon Sheridan a d’abord été recruté en tant que bassiste et peu après Paul Faloon à la batterie. Gordon et Paul constituent une section rythmique dynamique et puissante sur laquelle s’appuie parfaitement l’incroyable jeu de guitare de Pat. Les journalistes ont souligné qu’avec l’énergie furieuse de Gordon et le phénoménal Paul, Pat peut prendre plus ses aises sur scène. Cependant Pat ne fait jamais de compromis dès qu’il s’agit de musique et de prestation scénique et reste toujours fidèle à son surnom “The Professor”. En novembre 2008, le groupe enregistre le CD/DVD “Live and in Time” en France, ceci à la demande de nombreux fans, et provoque un immense enthousiasme depuis sa sortie.

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En avril 2009 Pat et son groupe commence à enregistrer le nouveau CD “2PM” avec parallèlement un été très chargé en concerts (Guitare en scène, Nuits de la guitare, Raimesfest). The Harley est achevé fin août 2009 et est mis sur le marché officiellement en septembre à Paris. Pour “2PM” Pat écrit quatorze nouvelles compositions, qui toutes, montrent son talent exceptionnel à la fois comme compositeur et comme multi-instrumentiste. Des morceaux comme “Rough Diamond”, “Chasing away the Blues” et “Law of the Jungle” sont instantanément devenus des favoris chez les fans. Le Trio sillonne l’Europe de manière intensive pendant 2 ans et en mars 2011 sort l’album “Walking through the Shadows of Giants”. Le 12 novembre, le Pat McManus Band fête son 1 000e concert à Swords (Nord de Dublin) : le talent et la bonhommie de Pat, Paul et Gordon font de chacun de leur concert un véritable succès. Le groupe enchaîne les dates, ouvre pour Uli Jon Roth et SCORPIONS et enregistre un DVD ‘Live in Ireland’. Marty McDermott remplace Gordon Sheridan à la basse courant 2012.

Larry Coryell & Juan Carmona Quintet u  Leur

retrouvaille au Festival de Jazz d’Ekaterinbourg en Russie en décembre 2011 a provoqué l’étincelle. Ces deux virtuoses ont en commun d’avoir su dépasser les frontières de leurs genres en osant des rencontres insolites et inédites. Considéré comme le précurseur du jazz-rock fusion, Larry Coryell a partagé la scène avec des artistes tels que Gary Burton, Paco de Lucia et John McLaughlin et s’est attaqué aux répertoires de Stravinski et Ravel. Fusion, flamenco, bop, blues, son talent ne lui fixe aucunes limites. Respecté dans tous les milieux musicaux, y compris chez les artistes de musique classique, Juan Carmona a construit quant à lui des passerelles entre le Flamenco et d’autres musique. En témoigne sa riche discographie récompensée aux Latin Grammy awards. Il s’est imposé comme l’un des guitaristes les plus novateurs de sa génération. Une rencontre explosive avec deux guitaristes d’exception. ¢ Larry Coryell : Bien qu’on le perçoive comme l’un des inventeurs du jazz-rock fusion - style auquel il s’est associé dès 1966 en fondant le groupe The Free Spirits - l’univers du grand guitariste texan Larry Coryell va bien au-delà du genre. Ainsi, on a retrouvé cette véritable légende aussi bien auprès des Gary Burton, Al Di Meola, Paco de Lucía et John McLaughlin que s’attaquant aux répertoires des Stravinski et Ravel. Fusion, flamenco, bop, blues: Larry Coryell a l’embarras du choix. Voilà l’heureux dilemme auquel sont confrontés les quelques surdoués qui peuvent aussi bien dialoguer avec Miles Davis que Jack Bruce des défunts Cream. Peu de musiciens ont

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L es Biographies réussi une telle synthèse des genres et contribué de façon aussi nette à l’émancipation de la guitare. Deux facteurs qui le situent au sommet de la pyramide des artistes de la six-cordes. Vif, intense, tranchant, il peut tout aussi bien éblouir avec l’acoustique qu’avec l’électrique. Une décharge de notes fascinantes, un guitariste explosif. ¢ Juan Carmona : Il s’appelle Carmona, comme ses lointains cousins de la dynastie des Habichuelas de Grenade, tous guitaristes. Ses ancêtres étaient maîtres forgerons à Malaga, mais sa famille va émigrer en Afrique du Nord et c’est à Lyon qu’il va naître, en 1963, un an après l’exil. Juan a tout juste 10 ans lorsque son père lui offre sa première guitare. Sa virtuosité est vite repérée par les professionnels et il ne tardera pas à collectionner les prix internationaux. Juan Carmona éprouve vite le besoin de rejoindre la terre de ses ancêtres pour renouer avec ses racines et s’abreuver à la source, Jerez de la Frontera en Andalousie, avec une ambition folle : faire reconnaître l’originalité de son art dans cette ville considérée comme le berceau du flamenco. Pari gagné. Il côtoie et accompagne pendant plus de huit ans les plus grands noms du flamenco, s’imprégnant de leur savoir : les chanteurs Agujetas, Duquende, Terremoto Hijo, Capullo de Jerez… les danseurs Joaquin Grilo, Juan de Juan, Joselito Fernandez… et enregistre avec Chano Dominguez, Rubem Dantas, Manolito Soler, Tino di Geraldo… Il remporte le grand prix du concours international de Jerez de la Frontera en 1988 ; est finaliste des concours de guitare de la Union et de Cordoba ; reçoit en 1989 le diplôme de la fondation flamenca de Jerez décerné par le guitariste Manolo Sanlucar ; remporte en 1990 le prix de la Villa Médicis Hors Les Murs et le trophée Don Antonio Chacon décerné par sa peña flamenca ; devient titulaire du prix Lavoisier en 1992 et enfin, consécration ultime : il gagne le premier prix du concours de Madrid de Paco de Lucia en 1994. A son long palmarès de concerts, récompenses et collaborations artistiques, il faut ajouter une particularité unique : un triomphe définitif en Espagne et surtout en Andalousie, pour ce gitan d’origine française. Tout un bouleversement pour le monde du flamenco en Andalousie. De son séjour en Espagne naîtra son disque “Borboreo” (choc du Monde de la Musique en 1996) en hommage à la ville de Jerez, sous la direction musicale de Isidro Muñoz, artiste d’exception, et “Entre dos barrios” avec le chanteur José Mendez et le guitariste Moraito Chico. A son retour en France en 1996, Juan Carmona ne cesse d’enchaîner collaborations discographiques et concerts. Après avoir travaillé avec de nombreux artistes de cultures musicales différentes : Mino Cinelu, Biréli Lagrène, Larry Coryell, Babik Reinhardt, Jan Garbarek, Philip Catherine, Sylvain Luc pour ne citer qu’eux dans le milieu jazz ; Subramanian et Trilok Gurtu pour les musiques indiennes, la chanteuse Matlubeh (Ouzbekistan), Juan José Mosalini… et participé à de nombreuses musiques de film (La belle Histoire, Cuisines et Dépendances, Sables Mouvants), Juan Carmona crée sa propre formation : le Juan Carmona septet. Depuis, il sillonne les scènes françaises et étrangères embrassants une véritable carrière internationale : USA, Allemagne, Italie, Angleterre, Maroc, Russie, Hollande, Hongrie… se produisant dans les grands festivals comme le Festival Jazz à Vienne (2007) ou le Montreal Jazz Festival (2007). Une émission lui est consacrée sur Arte en octobre 1998, présentée par le maître Lord Yehudi Menuhin pour qui Juan Carmona est un guitariste d’exception.

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Le disque “Caminos Nuevos” paraîtra en 2000 suivi de “Orillas” en 2002, nominé aux Latin Grammy Awards (2003) pour le Meilleur album flamenco et salué par la critique. Son oeuvre “Sinfonia Flamenca” (oeuvre pour guitare flamenca et orchestre classique) est aujourd’hui interprétée par les orchestres du monde entier : le Russian Philarmony, l’Orchestre National de Lyon, l’Orchestre de Tunis, l’Orchestre philharmonique de Brandenburg, le Danubian Symphony Orchestra, l’Orchestre de l’Opéra de Marseille, également nominé aux Latin Grammy Awards (2006). Son dernier album El sentido del aire (2010) a également été nominé aux latin grammy awards catégorie “meilleur album flamenco de l’année”. Juan Carmona fait indéniablement parti des guitaristes les plus créatifs de la nouvelle génération flamenca. Au croisement entre la connaissance profonde des genres et des styles traditionnels et une ravageuse modernité, Juan Carmona est un novateur, un des maillons les plus vaillants de ce début de siècle.

Marcus Miller u  Né

à Brooklyn en 1959, c’est dans le quartier de Jamaica dans le Queens, où sa famille s’est établie quand il avait 10 ans, qu’il passera le plus clair de sa jeunesse. Petit, il baigne déjà dans une atmosphère musicale. Son père, enseignant et employé aux services de transit, est organiste à l’église et joue également du piano jazz à ses heures perdues. Son cousin, Wynton Kelly, était un brillant pianiste qui accompagna Miles Davis dans les années 50. Enfant, Marcus adore chanter, et il interprète avec enthousiasme les hits de rhythm’n’blues en vogue à cette époque. À 10 ans, il apprend la clarinette. À 13 ans, il s’essaye à l’orgue et au saxophone, avant d’opter pour la guitare basse. Mais, jusqu’à ce qu’il puisse s’offrir une vraie basse, c’est sur les quatre premières cordes d’une guitare acoustique bon marché qu’il va travailler. Il apprend en suivant les riffs de basse sur les chansons de Kool and the Gang, Isaac Hayes et autres stars des ondes. À 14 ans, parfait autodidacte, Miller joue aussi bien du piano, de la clarinette que de la guitare basse. À 15 ans, il décroche son premier engagement professionnel comme bassiste et choriste dans l’orchestre du New York City Club, le Harlem River Drive. À cette époque, son univers musical commence à s’élargir. Grâce à un ami proche, Kenny Washington, il découvre en effet le be-bop en écoutant, pour la première fois, les disques où son cousin Wynton Kelly accompagne Miles Davis. Il va ensuite parfaire sa culture jazz en jouant avec les nombreux musiciens de rue qui se rassemblent chaque week-end dans les parcs pour faire des bœufs. Mais Miller est trop doué pour demeurer une simple légende locale. Au bout d’un an et demi avec le Harlem River Drive, une audition lui vaut d’être engagé comme bassiste et chanteur par la fameuse flûtiste de jazz, Bobbi Humphreys. Nous sommes en 1977 et déjà Miller se découvre

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L es Biographies d’autres talents : il propose au grand jazzman Lonnie Liston Smith quelques compositions originales, qui terminent l’album de Smith Love Land, où Marcus figure également comme bassiste. Avec Marcus, compositeur, on retrouve cet instinct infaillible qu’il déploie lorsqu’il chante ou joue. Il va accompagner Bobbi Humphreys pendant un an, puis il part en tournée avec Lenny White, lequel ajoutera à son répertoire nombre de compositions de Miller. Après une année passée sur les routes aux côtés de White, il découvre fiévreusement la vie des studios new-yorkais, où il participe à des séances avec les plus grands noms du jazz, du rock, du Rythm’n’Blues. Outre des enregistrements avec Miles Davis, Aretha Franklin, Roberta Flack et Elton John, ses talents - de bassiste essentiellement - vont alors enrichir la musique de Luther Vandross, Grover Washington Jr, Tom Browne, Dave Grusin, Bob James et bien d’autres. C’est sur scène, en 1979, alors qu’il joue à l’occasion de l’émission “Saturday Night Live”, que Marcus rencontre l’extraordinaire saxophoniste David Sanborn. Prêt à enregistrer un nouveau disque pour la Warner Brothers Records, Sanborn associe aussitôt Miller à la création de l’album. “Voyeur”, unanimement salué par la critique et les professionnels (Grammy), comptera ainsi nombre de compositions de Miller, ainsi que des contributions instrumentales à la basse. Grâce à cette percée et cette reconnaissance, il enregistrera peu après son premier album solo, “Suddenly”. En 1981, Miles Davis l’invite à rejoindre son nouveau groupe comme bassiste et pendant 18 mois Miller accompagnera ce trompettiste de légende. Il passe régulièrement de la casquette de producteur à celle de musicien durant les années 80, mais reprend avec plaisir la plume et les instruments pour composer entièrement un album à la légende vivante du Jazz : Miles Davis. Tutu, dernier grand succès du trompettiste qui sortira en 1986, sera également produit par Miller. Après avoir passé beaucoup d’années comme producteur et musicien de studio, Marcus Miller se concentre sur sa carrière solo en réalisant en 1993 The Sun Don’t Lie. En 1995, Tales montre un “nouveau” Marcus qui a re-imaginé le paysage de la Black Music et son évolution tout au long de ces trente dernières années. En 1997, il montre l’énergie qu’il déploie sur scène avec son album Live and More. Figure incontournable dans le milieu musical, Marcus sait s’entourer des plus grands pour réaliser ses albums. M2, album sorti en 2001, est réalisé avec des musiciens tels que Kenny Garett, Herbie Hancock, Fred Wesley, Wayne Shorter, Maceo Parker… Cet album sera plébiscité à travers le monde, et sera même élu Meilleur Album de Jazz Contemporain aux Grammy Awards 2002. Marcus profitera de cet accueil chaleureux pour parcourir le monde et faire découvrir ses compositions et son talent à tous les publics. Il passe des petites scènes aux grands festivals et conquiert une audience de plus en plus large. Le témoignage de cette tournée mondiale triomphale se trouve sur l’album The Ozell Tapes-The Official Bootleg, sorti le 21 octobre 2002. En 2005, Marcus Miller publie son nouvel album studio “Silver Rain” qui prouve une nouvelle fois la richesse musicale dont Marcus Miller peut faire preuve. Pour le citer, “de nos jours, les gens écoutent juste une sorte de musique, comme le hip hop, le R&B ou le rock, mais dans ma jeunesse, on était plus

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ouvert à tous les styles musicaux.” C’est la raison pour laquelle on retrouve sur cet opus des reprises de Stevie Wonder, Jimi Hendrix, Duke Ellington et même une adaptation de la “Sonate au Clair de Lune” de Ludwig Van Beethoven. Un large spectre musical interprété avec toujours ce groove incomparable. Eric Clapton fait une apparition sur le titre “Silver Rain”, coécrit avec Marcus Miller, sur lequel il chante et joue de la guitare. Deux plus tard, Marcus Miller publie un nouvel album plein de groove, de funk, de soul : “Free”. Comme à son habitude il invite ses amis musiciens : il interprète le titre “Free” avec la chanteuse Corinne Bailey Rae, et convie le guitariste chanteur Keb’Mo’ sur le titre “Milky Way”. Toujours en mouvement, Marcus Miller pose les fondations d’une association musicale unique et pleine de succès : la réunion des trois plus grands bassistes de jazz actuel. Les trois amis que sont Stanley Clarke, Marcus Miller et Victor Wooten publient l’album “Thunder” en 2008. Ce trio devenu légendaire se rassemble sous le nom : S.M.V. Ils tourneront à guichets fermés des USA à l’Europe. La même année, en 2008, le Monte-Carlo Jazz Festival donne carte blanche à Marcus Miller pour une soirée exceptionnelle qui se tiendra le 28 novembre dans le prestigieux opéra de Monaco. Marcus rassemble alors pour l’occasion l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo (près d’une trentaine de musiciens monégasques), le trompettiste Roy Hargrove, le chanteur-guitariste Raul Midon. Ils revisitent ensemble le répertoire de Marcus Miller, agrémenté de quelques thèmes qui lui sont chers, dont ceux de Miles Davis… En 2010, est publié le témoignage de ce live, de ce moment magique, de cette rencontre unique : “A Night in Monte-Carlo”. Durant l’année 2009, la Cité de la Musique de Paris consacre une gigantesque rétrospective sur Miles Davis, “We Want Miles”. Dans ce cadre, les organisateurs proposent pour la première fois à Marcus de rejouer l’ensemble de l’album mythique “Tutu” qu’il avait composé et produit pour Miles Davis en 1986. Tout comme Miles, Marcus sait découvrir les nouveaux jeunes talents et n’hésite pas à leur faire confiance, en leur demandant de le rejoindre sur scène pour revisiter ces standards. Ce qui devait être au départ un concert unique à la Salle Pleyel (Paris), se transforma en une tournée mondiale triomphale, dont 60 concerts en Europe. L’album “Tutu Revisited” (2CD + 1DVD), sorti en 2011, est la captation live du concert donné à Lyon en décembre 2010. 2011 marquait les 20 ans de la disparition de Miles Davis. Jean-René Palacio, Directeur Artistique du Festival d’Antibes proposa à Marcus Miller d’être le Directeur Musical d’un “Tribute to Miles”. Marcus accepta ce challenge et y convia Herbie Hancock (piano) Wayne Shorter (saxophone), Sean Jones (trompette) et Sean Rickman (batterie) à le rejoindre. Ce “Tribute to Miles” fut l’évènement musical majeur des 9 plus gros festivals européens où il fut programmé : Istanbul, Perugia, North Sea Jazz Festival, Jazz à Vienne, Montreux, Antibes, Vitoria-Gasteix, l’Olympia de Paris, et le Festival des 5 Continents à Marseille. Marcus produisait live tel un chef d’orchestre chacun de ces concerts, rendant unique chacune de ces prestations. Le printemps 2012 verra la sortie du nouvel album studio de Marcus Miller : “Renaissance”.

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L es Biographies   Sound of Guns u  Tout

droit venus de Liverpool, Sound of Guns est un jeune groupe de rock alternatif formé en 2008. Leur particularité ? Jouer dans des petites salles avec la même euphorie que s’ils étaient en tête d’affiche d’un stade ! Découverts par la BBC, la radio n’a pas hésité à décrire Andy Metcalfe, le chanteur du groupe comme “le fils hybride de Jim Morrison et Bono”. C’est un de ces groupes qui fait ressentir à ses fans qu’ils font partie de quelque chose de grand, d’une communauté de gens partageant les mêmes valeurs et croient passionnément en une force supérieure : ici, l’indie rock.

Archive u  Chaque

nouvel album pour le groupe est une remise en question agrémentée traditionnellement d’un changement de line-up. Dans sa nouvelle configuration, Archive explore une voie plus personnelle que lors de ses précédentes productions avec un brio certain. Entre jungle, trip-hop et pop, Archive débute en 1994 par un Londinium majestueux avec le rappeur Rosco et Roya Arab. Puis enchaîne avec Take My Head (porté par la belle voix de Suzanne), qui ne les satisfait pas vraiment. Darius Keeler et Danny Griffiths accueillent alors Craig Walker. En savourant leur opus You All Look The Same To Me, on songe à Pink Floyd (époque More et Dark Side...) revisité à la lumière d’un trip hop bien ancré dans les gènes d’Archive. Lights (sortie le 22 mai 2006) est un album qui résonne comme une renaissance. Comme un retour à la lumière après les ombres du doute et le spectre d’un split annoncé. Exit les noirceurs de la “dépression” post Craig Walker (l’ancien chanteur), exit aussi les frustrations du mythique quatrième manifeste Noise et la colère froide du tubesque Fuck U... C’est un Archive apaisé, enjoué, réinventé et repensé comme un collectif à géométrie éternellement variable, qui revient percuter les bacs et caresser les planches européennes avec l’album, Controlling Crowds (2009). Leur dernier album, With Us Until Your Dead, à la fois orchestral et électronique, soulful et progressif, est sorti le 27 août 2012 chez Cooperative Music.

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Z-Star u  De

son vrai nom Zee Gachette, Z-Star est une guitariste chanteuse inclassable, dotée d’une voix soul envoûtante qui prend aux tripes. Fille spirituelle de Jimi Hendrix et de Nina Simone façon funcky, Z-Star débarque à Patrimonio avec son Quintet multiculturel. Ses multiples talents lui ont valu de collaborer et d’enregistrer avec des musiciens aussi prestigieux que George Benson, Nigel Kennedy, Richie Havens et autre Keziah Jones, lequel fait d’ailleurs partie de ses principaux admirateurs, tout comme Jimmy Page, Roger Daltrey ou Quincy Jones. Impressionnante de charisme, ses concerts sont une expérience qui transcende et transporte son public loin des sentiers battus, dans un voyage à travers l’histoire de la musique d’hier et surtout d’aujourd’hui. Véritable bête de scène funky et généreuse, ses prestations scéniques sont souvent comparées à celles d’Hendrix et de Jim Morisson par la presse internationale. Pas de doute ; voilà une nouvelle Star dans le ciel déjà bien étoilé des Nuits de Patrimonio !

M u  Que demande-t-on à un artiste, si ce n’est de nous emporter

dans son univers, en un lieu où son langage singulier parle à nos sens et à nos émotions ? C’est ce que fait Matthieu Chédid (-M- quand ça lui chante, “îl” s’il le désire), tout en instinct et envies, depuis quinze ans que sa voix tellement identifiable fait de l’amour sa thématique - et notre bonheur. Par-delà les masques, les déguisements, quels que soient les complices musiciens et l’humeur du moment, le fil conducteur reste le même : sa musique est un partage avant tout, posée sur un groove qui engage à faire corps avec elle. Pas de calcul : -M- donne et se donne, délaisse sa redingote rouge quand elle commence à l’étouffer, joue de l’image qu’il a créée, qui lui a échappé, qu’il a lui-même détournée, savant fou d’un Labo -M- où naissent des personnages auxquels il ne s’est jamais réduit, parce qu’il est en mouvement, toujours, vivant ! Et vivant, îl l’est plus que jamais tout au long de ce sixième album studio. Une confirmation, si besoin était, après des années de communion avec le public depuis Le Baptême. Le ton est rapidement donné, dès la seconde moitié du premier morceau…Et toi qui écoutes, sache que Au fond des haut-parleurs / Les aigus qui grésillent / C’est pour toucher ton cœur. Si l’île coupe et isole du monde, Îl est le continent de ceux dont les pensées assassines s’humanisent et s’illuminent, même si l’on sait qu’un jour la terre ne sera plus ronde. Quand

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L es Biographies l’horizon déraisonne, quand on ne sait plus où aller, pourquoi ne pas voguer sur notre océan intérieur, celui qui abrite ces ils qui nous rapprochent de nos semblables, nous pauvres atolls pourtant reliés à autrui par la certitude que si la vie tue, il se trouvera toujours une maison de Saraï pour se retrouver ? Exit la frime clinquante du Machistador, remplacée par les pulsions vitales du Mojo ; car, la page est tournée, laissant en arrière le passé noir inutile. Mister Mystère, tout en ombres, noir et blanc, a désormais chaussé des lunettes magiques, celles qui permettent de voir le soleil sous la neige, de mettre du grain de folie dans un monde trop lisse, de la distorsion là où d’autres mixent et marchent droit. Oui, c’est bien la vie qui coule dans les veines de cet îl, la vie qui râpe et émeut, la vie organique, bouillonnante, diverse, riche. Est-ce l’influence de Los Angeles, où -M- a posé quelques temps sa guitare et où il a rencontré ses nouveaux camarades de jeu avec lesquels il a réalisé l’album ? Est-ce la maturité d’un homme tout juste quarantenaire, simplement un homme, seulement un homme ? Qu’importe après tout ! L’essentiel, c’est que -M- nous étonne encore. Il a su, une fois de plus éviter les pièges du confort dans lequel le succès aurait pu l’endormir. Il s’est laissé étonner, s’est autorisé des rencontres musicales, a eu le courage de se mettre en danger artistique en changeant de collaborateurs, d’horizon, pour nous revenir plus énergique, plus électrique et, osons l’écrire, plus viril. Back to rock’n’roll, back to the bone, mais toujours aussi poétique, à la fois urbain (Machine), moderne et parfois délicieusement suranné (La maison de Saraï). Parce que non seulement -M- se moque des genres, des étiquettes mais il les transcende. S’il a pourtant été sage jusque-là, il a désormais appris à Laisser aller, pour parvenir à cet oxymore qui résume peut-être le mieux cette nouvelle ère : la sagesse sauvage. Sauvage comme la rythmique imparable et les riffs rêches de La grosse Bombe, Faites-moi souffrir ou Mojo ; empreint de sagesse comme la vision apaisée de lui-même qu’on lit entre les lignes du Film (avec ses rires d’enfants et ses sifflements très Sergio Leone) ou sur l’écume d’un pacifique Océan dédié à DJ Mehdi. Mais la sagesse de -M- n’est pas de celles qui font la morale, imposent leur vision du monde. Pas de message, de sens caché, seulement des indices, des pistes – de celles dont on fait les jeux mais aussi que l’on peut brouiller. Comme l’île de Lost, l’Îl de -M- change sans cesse de position. Et nous aussi, le pied marquant irrésistiblement le rythme à mesure que les ondes animales nous gagnent. Oui, c’est bien la vie qui coule dans les notes de cet opus. Une vie avec ses doutes et ses joies, une vie que l’on affronte à mains nues, optimiste, confiant, sans tricher jamais, à cœur ouvert, l’âme en bandoulière. Cet Îl aux trésors multiples a des embruns au goût de liberté, celle d’un artiste entier et sincère qui nous invite à le suivre, à prendre le large sans prendre l’amer. Et nul doute que -M- n’a pas fini de nous filer le Mojo. Ce sera aussi le cas lors de la tournée qui se prépare, avec un retour à la formation originelle du rock : le trio. Simplicité, énergie, générosité.

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Gwyn Ashton u  11 ans après avoir offert un magnifique concert en ouverture

de Johnny Winter, Gwyn Ashton revient à Patrimonio. Souvent comparé à Rory Gallagher, dont il est le guitariste du tribute Band du regretté irlandais, Gwyn est sutout un remarquable guitariste avec une personnalité musicale unique. En effet, les facettes du bonhomme sont multiples. Elles vont du blues au rock, en passant par le boogie et la country. Selon ses propres affirmations, Gwyn est un vrai fan de la six cordes. Il suffit de le voir sur scène pour comprendre que l’on a affaire à un vrai passionné, maîtrisant parfaitement son art et doté d’une qualité assez rare de nos jours : Il transpire l’authenticité et la sincérité ! Gwyn est un bluesman sans frime, au tempérament rock bien affirmé. En 2001, le magazine Guitar Part le classe troisième meilleur guitariste de l’année, derrière Jeff Beck et Gary Moore. Que du beau monde ! En 2007, son album Prohibiton est élu “album de l’année” par le magazine anglais Guitar Bass Magazine. Sa reconnaissance l’amène à partager la scène avec les BB King, Mick Taylor, The Yardbirds, Jeff Healey, Van Morisson, Peter Green, Status Quo, etc... Gwin débarque cette année entouré de Nick Skelson à la basse, Damien Graham Williams à la batterie et surtout un superbe album sous le bras : “RADIOGRAM” ; peut-être bien son meilleur. Avec cette galette, Gwyn Ashton se hisse parmi les défenseurs d’un Blues-rock cru, franc, intemporel, sans esbroufe ni paillettes. Rien que du lourd, pas un temps mort. Réussite totale. Gwyn Ashton est de retour.

Michael Schenker’s Temple of rock u  Michael

Schenker est l’un des membres fondateur de Scorpions avec son frère Rudolf. Il enregistre le 1er album de Scorpions Lonesome Crow alors qu’il n’a que 15 ans. Lorsque Scorpions ouvre pour UFO en Allemagne, on offre à Michael le poste de lead guitar, qu’il accepte avec la bénédiction de son frère Rudolf. Il écrit la majeure partie de l’album Phenomenon signé chez Chrysalis Records. Sa carrière avec UFO a été agitée, émaillée de scandales, Michael pouvant quitter la scène au milieu d’une chanson avec pour conséquence l’annulation du concert. Après une série d’albums et de tournées triomphales, Michael quitte finalement UFO en 1979 pour fonder son propre groupe : Michael Schenker Group.

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L es Biographies MSG est le nom abrégé du groupe dont les chanteurs furent, Gary Barden (futur Stateroopers), Graham Bonnet (ex Rainbow, futur Alcatrazz), Robin Mc Auley (ex Grand Prix) jusqu’en 1992. Guitariste talentueux au caractère volcanique, la carrière de Michael Schenker a connu des hauts et des bas (dus principalement à ses abus de drogues et d’alcool). Après des années chaotiques, Michael Schenker recommence à tourner et retrouve son public. Menant une vie saine, Michael se produit en 2009 en Russie, au Royaume Uni et aux Etats-Unis avec Gary Barden et Chris Glenn compères de la 1ere heure au sein de MSG. Le succès est au rendez-vous et les fans saluent leur idole qui n’a jamais aussi bien joué. En 2011 Michael Schenker sort un nouvel album intitulé ‘Temple of Rock’. Une tournée mondiale suit (USA, Japon et Europe) lors de laquelle il réunit Herman Rarebell à la batterie et Francis Buchholz à la basse (tous les deux sont des anciens membres de Scorpions) ainsi que Doogie White (ex Rainbow and Yngwee Malmsteen). De ces tournées en 2011 et 2012, il tire le double album et DVD Michael Schenker Temple Of Rock Live in Europe. Musicien de génie, Michael Schenker livre un show puissant laissant apercevoir son habileté à manier la Flying V, instrument dont il a pris possession à l’âge de 17 ans en l’empruntant à son frère Rudolf. Selon Michael, la combinaison entre les amplis Marshall et la Flying V lui apporte exactement le son heavy qu’il recherche. Depuis ses débuts au sein de Scorpions ce son est resté typique “Michael Schenker”. Il dispose de 5 modèles très caractéristiques avec notamment un design noir et blanc. Kirk Hammett du célèbre groupe Metallica cite Michael Schenker comme une influence majeure pour lui.

Vitaly Makukin u  Vitaly

Makukin est né en Ukraine en 1975. À 4 ans, il découvre la musique avec le piano. C’est à 10 ans que sa première guitare lui est offerte. Ce n’est que deux ans plus tard qu’il intègre le conservatoire d’Aluchta, Crimée, Ukraine. à la même époque il comprend que la guitare est son meilleur moyen d’expression. Malheureusement ou heureusement, le programme du conservatoire lui impose d’étudier le piano avant tout autre instrument. A 18 ans, il commence sa carrière professionnelle en tant que bassiste dans l’orchestre de la police de Simféropol, Crimée, Ukraine. A 24 ans, il découvre le tapping, qui résume la somme de ses études piano plus guitare. Depuis, Vitaly Makukin a travaillé à la maîtrise de cette technique, qu’il met au service de sa créativité.

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Kings of Strings u  Kings

of Strings : Rarement l’appellation d’un groupe n’aura été aussi évocatrice et justifiée ! Ce ne sont pas les fidèles de Patrimonio qui en douteront, à la seule évocation des noms de Stochelo Rosenberg et Tommy Emmanuel. Qui peut avoir oublié les somptueuses prestations de Stochelo lors de certaines Nuits Tsiganes mémorables. Quant à Tommy Emmanuel, ses shows en ouverture de stars mondiales comme Zucchero ou Tom Jones avaient littéralement subjugué le public du théâtre de verdure. Son dernier concert avait tellement impressionné Sir Tom Jones et son groupe, qu’ils ne purent résister au plaisir de l’inviter sur scène pour 2 titres. Pour compléter ce trio de rêve, les 2 compères ont fait appel à Vlatko Stefanovski, immense guitariste d’origine macédonienne qui sera une des grandes découvertes de cette édition. Véritable star de jazz-fusion et de blues-Rock dans son pays, Vlatko Stefanovski est aussi diaboliquement à l’aise sur guitare acoustique. Très influencé par la musique ethnique et folk du sud-est de l’Europe, Vlatko apporte à ce trio un univers musical encore différent des deux autres. Un mélange de styles qui engendre une merveilleuse alchimie sublimée par le plaisir évident que prennent ces trois funambules de la 6 cordes dans le partage de leur musique. Il suffit d’ailleurs d’aller écouter sur YouTube des extraits de leur fantastique concert donné à Belgrade devant 7 000 spectateurs subjugués, pour avoir une petite idée de ce qui attend le public de Patrimonio pour la clôture de l’édition 2013 : Tout simplement un des plus grands moment de l’histoire des Nuits de la guitare. Un final de rêve !

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con tact press e Sylv ie Dura nd sd comm unic atio n 102, rue de l’Ourcq 75019 PARIS Tél. : +33 (0)1 40 34 17 44 • Mobile : +33 (0)6 12 13 66 20 E-mail : durand.syl@orange.fr • www.sdcommunication.fr


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