PORTFOLIO - ARCHITECTURE DU PAYSAGE 2018

Page 1

A E

B F

Arbre Architecture Atelier

Bibliothèque

Eau Exploration Exposition

Fleur

C

Collection Curiosité Conférence

L P T

Langue Livre

U

Urbanisme

N R V

O S

Nature

Observation Ouverture

Paysage Photographie

Rugosité Résiduel

Sol Structure Symposium

Talweg Terre

Végétaux Vallée

PORTFOLIO Ravidiran Botman 2018



[ABÉCÉDAIRE] Historiquement, un abécédaire était un livre contenant différents échantillons de caractères. Ensuite, il a été utilisé pour enseigner l’alphabet ou les bases de la lecture et de l’orthographe. Pour moi , l’abécédaire est une manière d’organiser mon esprit et donc une façon de montrer des mots qui ont du sens pour moi et qui ont des impacts sur ma perception et mon expérience du paysage. Ils ont une influence sur la façon dont le paysage se révèle à moi. Ravidiran Botman


Photo : Jardin privĂŠ de Piet Oudolf, Hummelo [NL]


LE CONTENU DU PORTFOLIO

PROFIL LE PAYSAGE À TRAVERS UN PRISME SÉLECTION DE TRAVAUX ACTIVITÉS LIÉES AU PAYSAGE



PARTIE I - PROFIL

Photo : Porte d’un quai, Rotterdam [NL]


« Bonjour, je m’appelle Ravidiran Botman, j’ai 24 ans et je suis diplômé en tant que Architecte des Jardins et du Paysage depuis 2015. Depuis septembre 2018, je suis diplômé en tant qu’Architecte Paysagiste »

8

ÉTUDES Bachelier en Architecture des Jardins et du Paysage (2015)

-HeCH - ISIa Gembloux

Master en Architecture du Paysage (2018)

-HeCH - ISIa Gembloux -ULB - Faculté La Cambre - Horta -ULg - Gembloux Agro Bio-Tech

EXPÉRIENCE DE TRAVAIL Job étudiant, ouvrier jardinier, un mois par an depuis 2011 chez Jardiplus [BELGIQUE] Stage en tant qu’Architecte des Jardins et du paysage pendant 3 mois et demi chez Maja Devetak Landschaftarchitektur en 2015 [GRAND-DUCHÉ de LUXEMBOURG] Stage en tant qu’éducateur responsable d’enfants pendant 2 semaines en 2016 [BELGIQUE]


LANGUES ANGLAIS [Compétence professionnelle limitée] NÉÉRLANDAIS [Notions]

FRANCAIS

[Langue maternelle]

+++++ ++ +

& langues que j’ai toujours voulu apprendre ALLEMAND (+ ...) ITALIEN (+ ...)

LOGICIELS

9

BELGIQUE

BRUXELLES REBECQ-ROGNON GEMBLOUX


8

8

8

6 SOFT-SKILLS 4

Ici se retrouvent mes Scout Leader Skills. Les Scouts et Les Scouts en Gidsen Vlaanderen ont mis au point Scout Leader Skills, un outil permettant à leurs 25 000 animateurs et cadres 2 bénévoles de faire le point sur les compétences acquises à travers leur engagement scout, de mieux les comprendre et de déterminer comment les utiliser dans leurs projets personnels 0et professionnels. Ces compétences sont d’ordre fonctionnel Loyalty Focus on learning Flexibility Diversityinterpersonnel, ou liées à des attitudes. Elles sont ce qu’on appelle aujourd’hui des compétences de type “soft-skills” par opposition aux compétences “hard-skills”, plus théoriques ou techniques. Au cours de mon expérience scoute j’ai beaucoup appris sur la vie, la gestion, la communication, ... J’ai eu de nombreuses responsabilités, l’animation d’une cinquantaine d’enfants, l’organisation pratique des camps d’été et des différentes activités durant l’année, la gestion d’une équipe de dix personnes. Maintenant, je peux utiliser ces précieuses compétences dans ma vie professionnelle.

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COMPÉTENCES INTERPERSONNELLES


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Solving problems

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Organising

COMPÉTENCES FONCTIONNELLES

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PARTIE II - LE PAYSAGE À TRAVERS UN PRISME

Photo : Porte bleue, Leuven [BE]


LE PAYSAGE À TRAVERS UN PRISME Depuis plusieurs années, on parle énormément de paysage. En effet, ce mot est utilisé dans beaucoup de discours différents dont le sujet principal n’est pas forcément le paysage. Le paysage à toutes les sauces, le paysage comme argument, le paysage comme moyen de pression. L’Europe, grâce à la convention européenne du paysage ratifiée à Florence en 2000 par de nombreux pays européens, a proposé une définition unique du paysage reconnue par tous. Heureusement ou malheureusement, cette définition est très large. Le paysage est défini comme suit : « il désigne une partie de territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l’action de facteurs naturels et/ou humains et de leurs interrelations. » Ce qui a pour conséquence qu’il y a toujours autant de personnes qui s’intéressent au paysage. Pour moi, le paysage est une étendue de territoire qui possède toute une série de caractéristiques sociales, physiques et esthétiques. Nous sommes en constante interaction avec ces caractéristiques de manière directe et indirecte. Le paysage n’existe que si nous le percevons. Il est multi-scalaire et transdisciplinaire.

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Le paysage, qu’il soit vécu, perçu, vu ou encore ressenti, se révèle à nous à travers un prisme qui nous est propre. Ce prisme, nous le construisons involontairement tous les jours par les expériences que nous vivons. Il y a également une part de ce prisme que nous construisons volontairement. En tant qu’architecte paysagiste la construction de ce prisme est très importante et elle ne doit jamais s’arrêter. Au plus notre prisme aura de facettes, au plus ces facettes seront développées, au plus nos interventions seront adaptées au paysage dans lequel il nous est demandé d’intervenir. C’est ce qui fait à mon sens la valeur d’un architecte paysagiste, pouvoir révéler le paysage avec autant de puissance qu’il se révèle à nous à travers le prisme que nous nous sommes construit. Une partie de notre mission consiste donc à façonner ce prisme tout au long de notre vie. Une seconde partie de notre mission consiste à observer et analyser ce qui se passe dans le paysage qui s’offre à nous. En effet afin de pouvoir réagir de la manière la plus adaptée possible, il est important de rester curieux, ouvert, critique et entreprenant tout au long de sa carrière et de sa vie.


Ce qui me motive beaucoup à l’idée d’exercer ma profession, c’est qu’il y aura toujours quelque chose d’intéressant à comprendre, apprendre, découvrir ou approfondir dans le paysage. Ce domaine est composé de tellement de disciplines différentes que si on n’est pas assez curieux et ouvert, on peut très vite s’y noyer. L’architecte paysagiste peut faire office de lien entre ces disciplines, c’est quelque chose qui est de plus en plus important de nos jours, faire entrer dans les mentalités que tout est lié sur notre planète ; que chaque acte, décision a des conséquences directes et indirectes sur les équilibres écologiques. Notre profession nous donne donc des responsabilités vis-à-vis du milieu avec/dans lequel nous travaillons mais également vis-à-vis de l’humanité toute entière. Sans prétention aucune, j’ai l’intime conviction que le paysage est un domaine holistique qui d’un point de vue scalaire englobe, l’urbanisme qui lui-même englobe l’architecture.

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15

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Diagramme: Il représente ma conception du paysage face à l’urbanisme et à l’architecture en termes de hiérarchie.


C’est également une profession dans laquelle les échanges humains sont nombreux car elle est interdisciplinaire et que le paysage est l’affaire de tous en principe. Avoir réalisé des études qui sont portées par trois institutions, Gembloux Agro Bio-Tech (ULg) Faculté d’architecture La Cambre-Horta (ULB) et ISIa Gembloux (HeCh) n’a pas rendu les choses simples. Ce mélange de diverses manières d’enseigner, d’autres cultures universitaires, de différentes spécialisations n’a pas été simple mais cependant il m’a apporté une grande faculté d’adaptation face à d’autres manières de travailler, avec des personnes de professions différentes : bio-ingénieurs, architectes, forestiers, … la liste est longue. Chaque institution a ses défauts mais je suis d’humeur optimiste et je préfère regarder ça autrement. Chaque institution a des qualités et particularités dont j’ai pu tirer parti.

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La faculté d’architecture La Cambre-Horta située à Bruxelles, m’a apporté des bases en urbanisme, en étude des milieux urbains, en architecture et en histoire de l’art. De nombreux évènements étaient proposés autour de l’art, de l’architecture ou du paysage par la faculté ou bien par d’autres organismes situés à Bruxelles. Cette institution a assuré la tenue d’ateliers projet variés et avec plusieurs professeurs qui ont des expériences très différentes dans le paysage, ce durant chaque année de la formation. Cela me paraît être un gage de qualité de la formation d’architecte paysagiste.

Photo : Visite de la chaîne de terrils à Charleroi, suivie de la réalisation d’un master plan de la «Porte Ouest» de Charleroi.


Gembloux Agro-Bio-Tech a un regard tourné vers les sciences du vivant, vers l’avenir, vers la recherche scientifique et est l’agro-bio pôle de la partie francophone de Belgique. Elle a une renommée internationale. Cette institution m’a sensibilisé à l’écologie, à la gestion des milieux vivants et à la compréhension du monde vivant qui nous entoure. Cette institution veille également à la qualité du travail de fin d’études.

Photo : Exercice de maquette participative pour représenter un paysage/territoire commun dans le cours de gestion participative du territoire.

17 Photo: Étude d’un paysage sur le terrain avec des enseignants de différentes disciplines liées au paysage.

Enfin, l’ISIa Gembloux m’a apporté le côté technique d’un point de vue horticole, aménagement, administratif et informatique. Cette institution m’a également sensibilisé et initié au patrimoine bâti et végétal présent dans les parcs et jardins qui ont traversés les siècles. Cette institution a veillé à la bonne qualité du choix de notre stage que nous avons effectué pendant 3 mois et demi.



PARTIE III - SÉLECTION DE TRAVAUX

Photo : Trace rouge sur une route, Gembloux [BE]


Dans cette partie du portfolio, je vais vous présenter différents travaux qui constituent pour moi, les expériences les plus enrichissantes de ma formation. Certaines sont comprises dans le cursus scolaire et d’autres sont hors-cursus. Je proposerai pour chacune d’elles une petite carte d’identité afin de résumer les informations importantes.

L’ESQUISSE COMMUNE Lieu : Ixelles, Bruxelles [BE] Type : Atelier (Workshop) Partenaires et collègues: Julie Genaux, Antoine Roland & Alicia Ramon Coordination: Carine Jacques, Jean-Marc Sterno Date: du 20.03.16 au 25.03.16

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« L’Esquisse commune » est un exercice pédagogique lancé il y a 30 ans par des enseignants en architecture. Le but de cet exercice théorique et pratique à la fois, est de confronter les idées des étudiants à une construction à échelle 1:1 dans un contexte urbain donné. Cet exercice nous a permis de nous confronter à la réalité des interventions en milieu urbain. Cet évènement est basé sur l’action et s’est déroulé à différents endroits en ville, de la friche au bâtiment emblématique. Cette année-là, il nous était proposé d’intervenir dans la cité Volta à Ixelles (Région Bruxelles-Capitale). Nous avions installé un atelier provisoire dans l’usine Volta fraichement restaurée à l’état brut. Cet évènement était pour nous architectes paysagistes en devenir, un moment de rencontre et d’échange avec la population d’un quartier, avec nos collègues architectes de la faculté d’architecture La Cambre-Horta ; mais également un moment privilégié d’expérimentation qui allait de la conception à la réalisation.

Photo: Page de couverture de la publication 2016, Esquisse commune.(Source: E.C.)


Notre groupe a travaillé sur la thématique du chemin. Nous avions comme lieu d’intervention des plates bandes enherbées et plantées de vieux cerisiers du japon. Cette plate bande est ce qui sépare le quartier Volta de l’espace public. Nous avons conçu une assise double appuyée sur un muret. Cette double assise donnait plus d’intimité aux habitants tout en gardant une certaine transparence. Elle permettait de s’asseoir au soleil durant la matinée et le temps de midi.

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Photos : différentes étapes de l’atelier, conception d’abord avec des dessins, ensuite avec de petites maquettes, préparation des matériaux, assemblage et inauguration.


ATELIER «ÎLOT D’EAU» Lieu : Forest, Bruxelles [BE] Type : Atelier (Workshop), co-design Partenaires et collègues : Sophie Verspieren, Léa Caillault & Benoît Zachelin Sainte-Croix (Étudiants en architecture du paysage) ; Ferdinand Ronvaux, Guillaume Maizel, Thibaut Paquot, Alice Leclercq et Sabeha (Étudiants en architecture) ; LATITUDE (platform for research in urban planning and design); CASABLANCO (Entreprise sociale de construction); Commune de Forest Abbaye; EGEB (États Généraux de l’Eau à Bruxelles); Comité de quartier Stop Inondations Coordination: Catalina Dobre & Marco Ranzato Date: du 26.03.17 au 31.03.17

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Fin mars 2017, j’ai eu l’occasion de participer au workshop Îlot d’eau #4. Cet atelier participatif était la dernière édition d’un série de quatre workshops. et faisait office de conclusion. Il était organisé dans le cadre du Contrat de Quartier Abbaye à Forest, en région Bruxelles-Capitale. Le projet s’inscrivait dans une démarche globale pour repenser le rôle de l’eau en ville. L’atelier portait son attention sur la gestion alternative de l’eau de pluie dans la sphère privée. En effet, une des caractéristiques de l’identité de Bruxelles, est la présence importante d’îlots d’habitations dont le cœur est privé.

Photos : Différentes étapes de l’atelier, rencontre, explications des enjeux, travail sur le terrain avec CASABLANCO (Images de Latitude)


Ce projet s’est réalisé en collaboration avec les habitants, des associations, des bureaux d’études, une entreprise de construction sociale et des chercheurs en architecture. Nous avons expérimenté pendant une semaine un chantier pilote d’auto-construction et la co-élaboration des projets avec les habitants. Un autre groupe d’étudiants s’est occupé de créer une publication qui met en valeur le travail réalisé durant ces ateliers et qui montre la méthode et le processus utilisés. Durant cette semaine il y a eu beaucoup d’échanges de connaissances, de pratique et de rebondissements, nous sommes finalement intervenus le long des façades de la rue Dries et non dans l’îlot. Notre intervention peut être qualifiée de symbolique ou de sensibilisante, elle a un impact sur le paysage mais pas tellement sur la gestion des eaux en ville.

Photos : Ci-dessus - Déchargement des matériaux, plantation. Ci-dessous - Discussions avec les habitants & Conclusion de l’atelier avec tout le monde autour de la table. (Images de Latitude)

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(RE)ÉCRIRE LE PAYSAGE D’UN TALWEG Lieu : Evere, Diegem,& Zaventem, Bruxelles [BE] Type : Atelier Projet Partenaires et collègues : Antoni Spitarelli pendant l’analyse, ensuite j’ai travaillé seul pour le projet. Coordination : Julie Martineau, Anne-Marie Sauvat, Haïssam Jijakli, Didier Vancutsem, Christoph Menzel & Marc Dufrêne Date : du 09.02.17 au 02.06.17

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Au premier quadrimestre de 2017, nous avons travaillé sur le paysage périurbain agricole situé entre Evere en Région Bruxelles-Capitale et Zaventem en Région Flamande près de l’aéroport de Bruxelles. Nous avons du analyser ce paysage suivant les éléments qui nous ont marqués, suivant les impressions qui nous ont marquées en arpentant le dit paysage. Nous avons relevé les potentialités et les déficiences de ce paysage. Ensuite la seconde partie de l’atelier s’est faite individuellement, nous avons du choisir une ou plusieurs problématiques et développer un projet qui apporte des solutions et qui permettrait de préserver, mettre en valeur ou modifier le paysage présent. Etant donné que nous étions face à un vestige conséquent de zone agricole en milieu périurbain, il m’a semblé important de le préserver en grande partie pour son côté dépaysant. Malheureusement il y avait de nombreux problèmes d’écoulement des eaux et d’érosion.

Planches : 6 planches de présentation du projet. 1 - Abécédaire, 2 - Relief et hydrographie, 3 - Hydrologie et Paysage, 4 - Érosion et remembrement, 5 - Master Plan & 6 - Plans de principe.


J’ai donc proposé une modification du paysage afin de lui assurer un avenir durable. Pour faciliter la lecture et la compréhension de ce paysage, j’ai travaillé avec la méthode de l’abécédaire. J’ai réalisé un projet principalement porté sur l’hydrologie, la gestion des eaux, le chemin de l’eau dans une vallée sèche en milieu périurbain. J’ai réorienté et redimensionné les parcelles agricoles afin qu’elles soient plus adaptées à l’agriculture périurbaine de demain. Je n’ai pas proposé un plan figé de tout le territoire mais plutôt des principes d’action adaptés aux différentes zones du périmètre d’étude. J’ai choisi le talweg comme unité de gestion du paysage. En effet, étudier un paysage par le biais de ses talwegs permet de mieux appréhender les problèmes présents dans celui-ci. C’est également une unité de gestion qui est plus humaine en termes d’échelle et qui mérite d’être approfondie dans le futur.

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Photo : Coeur du paysage étudié, une zone agricole


OBSERVATOIRE DU PAYSAGE DE BRUXELLES - LANDSCAPE AGENDA Lieu : Bruxelles [BE] Type : Réflexion, mise en place de lignes directrices, prospection, travail d’équipe, recherche de partenaires potentiels. Partenaires et collègues: Clarisse Koren, Isabella Luzi [IT], Marie Preux & IBGE Coordination : Didier Vancutsem, Axel Fisher & Julie Martineau Date: du 05.10.17 au 18.01.18

Lors du dernier quadrimestre de 2017, nous avons eu l’occasion de réfléchir à la notion d’observatoire du paysage, plus précisément dans la région de BruxellesCapitale. Nous avons fait équipe avec des architectes de la faculté La Cambre-Horta. Notre groupe a travaillé sur l’observation du débat autour du paysage en région Bruxelles-Capitale. Notre objectif était par l’intermédiaire d’un agenda paysage interactif, de rassembler et classer tous les agendas des associations citoyennes ou officielles qui proposent des évènements qui concernent le paysage de près ou de loin afin de créer des statistiques et de garder une trace via des comptes-rendus, photos, vidéos, un magazine.

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UN OBSERVATOIRE DU PAYSAGE BRUXELLOIS 1 - Il y a énormément d’organisation privées et publiques qui parlent et débattent de paysage. Il y a peu de communication entre ces organisations.

Logique d’îlot Paysage caché

2 – Il y a du progrès à faire en terme de communication sur le paysage, chacun fait sa propre communication mais pas de communication centralisée

1 - CHAMP D’APPLICATION Tout le territoire (Naturels, Ruraux, Périurbains -> Urbains) = paysages considérés remarquables /du quotidien /dégradés

PAYSAGE Désigne une partie de territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l’action de facteurs naturels et/ou humains et de leurs interrelations.

Les Parties s’engagent a) À offrir une assistance technique et scientifique mutuelle par la collecte et l’échange d’expérience et de travaux de recherche en matière de paysage. b) À favoriser les échanges de spécialistes du paysage, notamment pour la formation et l’information.

S ION ISS

Faire émerger les idées Sensibiliser Impliquer la population (Re)déouvrir le paysage

N ATIO ET

(Re)dessiner l’espace urbain

Q

2 - MESURES PARTICULIERES Sensibilisation – Accroître la sensibilisation de la société civile, des organisations privées et des autorités publiques à la valeur des paysages, à leur rôle et à leur transformation. 3 - COOPERATION EUROPEENNE Article 8 – Assistance mutuelle et échange d’informations

STIC NO

M

Capitale à échelle humaine

U

3 – Au niveau national, il y a un manque de visibilité, d’unité, d’échange

A PAYS GE

INTER PR

Zones industrielles Ceinture

C.E. D

Qu’est-ce qui vous vient à l’esprit lorsque l’on parle de paysage Bruxellois ?

DIA G

BRA I

TORMING NS

Balcon et plantes grimpantes

S LITE UA

Confronter les points de vue Produire des données sociologiques Multi-scalaire

1 - Il existe autant de paysages qu’il y a de personnes qui le perçoivent.

Interactif

2 - Il y a donc matière à échanger débattre et partager.

Ouvert à tout.te.s

3 - La sensibilisation doit être ouverte à tous et elle a plusieurs échelles et formes.

Pluridisciplinaire Neutralité

Evolutif

Planche : Planche de présentation N°1 concept et méthodologie


Nous avons prospecté au CIVA Stichting, à l’IBGE, à l’ABAJP et d’autres échanges et avons été conseillés par Roselyne de Lestrange également. L’objectif ultime est de créer une image et une trace de l’évolution nationale des discours autour du paysage en rassemblant Bruxellois, Flamands et Wallons autour du même média. Ce projet est ambitieux mais nous avons eu beaucoup de bons échos lors des rendez-vous que nous avons eus. Un de mes rêves est de voir naître ce type d’outil fédérateur.

LANDSCAPE AGENDA

Meet your city

Une platforme collaborative et sociale

Menu Il permet de naviguer dans l’agenda.

Barre de recherche Elle permet de chercher des évènements, des lieux ou des mots-clés.

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User profile Permet de s’identifier sur le site afin de créer des statistiques (âge, profession..)

Tipologies Conference Réunion Débat Performance Colloque Workshop Balade Film Concours

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Mon Agenda Regroupe tous les évènements auxquels on est inscrit, ils se suivent dans l’ordre chronologique. Clarisse, architecte

Suggestion Regroupe des évènements qui sont similaires à ceux auxquels on a déjà paticipé. Rapport statistique _Evènements avec différentes tailles avec un nombre différent de participants _Quelle fréquence des evènements _Quelle affluence des personnes? Newsletter _Informations sur les problématiques environnementales et urbaines _Actions revendicatrices de citoyens(sitting, manifestation..) _Comités du quartiers _Evolution du débat _Interactions Partenaires Qui participe et finance les activités.

Mon agenda Suggestion Rapport statistique Newsletter Partenaires Fr

Nl

Débat sur la politique, protection, aménagement et gestion du paysage Paysage Urbanisme Architecture Jardins Post-industriel Ville durable Eau Patrimoine Inclusion Biodiversité Logement Mobilier urbain Sol Rapport avec l’art Mobilité Agricolture urbaine Public Espace public

Filtres Pour affiner la recherche en fonction de son intérêt.

Echelles Conférence L’immeuble La rue L’îlot Le quartier La région Location Civa Bozar MetroLab IBGE

Agenda du paysage bruxellois Paysage

Urbanisme

Architecture

1

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19

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architecture/ cinéma

HAUS TUGENDHAT

14 Dec. ‘18_18H Bozar Tarifs Tickets Histoire de la maison edifiée par L.Mies Van de Rohe Je participe Intéressé

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1

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3

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En

paysage/ concours

DESSINE TA VILLE !

Du 28 Dec. au 13 Mars Info pour participer Fiche d’inscription Concours d’idées pour réflechir ensemble sur place de la Bourse.

Passé

Futur

Magazine Vidéos Images

Agenda

Je participe Intéressé

Photo: Ci-dessus - Présentation du Landscape Agenda

Moyens de comunication Facebook Google Agenda

Ci-dessous - Phasage

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UN PLAN PAYSAGE POUR LE TERRITOIRE DU PORT D’ANVERS Projet de fin d’étude Lieu : Antwerpen [BE] Type : Atelier Projet - Loge - Exposition Coordination : Hugues Sirault, Serge Peeters & Grégory Mahy Date : du 01.02.18 au 17.04.18

Photos : Planches de présentation N°1 et N°5 du projet de fin d’étude.

Maritime freight volume in Antwerp

Total = 214.166.958 tonnes

Unloading

100 %

Loading

100 %

Europe 44 % 28 % North & Central America

#1 INTRODUCTION, SITUATION & CONSTATS

#5 PRINCIPES PAYSAGERS STRUCTURANTS

15 % 16 %

South America

Maritime freight volume in Europe

TONNAGE

461.177.000 214.166.958

3. Hamburg

1%

7%

Typologie des relations villes-port Elevé 15 %

500 km

ESPACE ENTRE CHAMPS

ESPACE ENTRE CHAMPS ET VERGERS

ZONE ENHERBÉE

ZONE ENHERBÉE

HANGAR

ESPACE ENTRE HANGAR ET VOIRIE

ESPACE D’OBSERVATION AU COEUR DU PORT

HANGAR

HANGAR

FOSSÉ PLANTÉ

QUAIS

OBSERVATOIRE IN SITU

QUAIS

BASSIN

ESPACE PIÉTON-CYCLISTE

HABITER LA DIGUE

DIGUE NUE

CHAMPS

FOSSÉ + ROUTE

DIGUE NUE

CHAMPS

Ville

Madrid

Brussels

CHAMPS

Métropole portuaire

FOSSÉ + ROUTE

Métropole maritime

Port

Short-range corridor

Antwerp

FERME

Port d’hinterland

HAIE

Moyenne

1% Ville-port

FOSSÉ + ROUTE

Marseille

1%

Source : Port of Antwerp, Facts & Figures, 2017.

ESPACE DE STOCKAGE CLÔTURE EN CONTENEURS

Milan

Hub

Pacific Region

Port urbain

ESPACE ENTRE STOCKAGE ET VOIRIE

Vienne Suisse

18 % Port régional

DIGUE PLANTÉE Prague

Paris

Independent port metropole

15 % Village côtier

Berlin

ROUTE PORTUAIRE + PASSERELLE PIÉTON-CYCLISTE

Réduite

Hambourg

Amsterdam

Self-agglomeration effect

Middle & Far East

Taille urbaine

Copenhague

250 km

Londres

200 km

ESPACE PIÉTON-CYCLISTE

Moyen

Dublin

Classification of port-cities and their relation with non port metropolises

11 %

ALIGNEMENT D’ARBRES

Réduit

750 km

LE PORT D’ANVERS ET SON ‘HINTERLAND’

17 %

Trafic portuaire

ROUTE + FOSSÉS

1000 km

Source : Port of Antwerp, Facts & Figures, 2017.

Africa

Near East

HAIES DE PROTECTION

1%

5%

ANVERS VILLE PORTUAIRE

CHAMPS

Pacific Region 8%

VERGER

18 %

South America

CHAMPS

CHAMPS

15 %

16 %

LARGE FOSSÉ ENTOURÉ DE DE BANDES ENHERBÉES

15 % Middle & Far East

15 %

CHAMPS

28 % North & Central America

OBSERVATOIRE IN SITU

138.171.000 Source : Port of Antwerp, Facts & Figures, 2017.

ROUTE PORTUAIRE

1. Rotterdam 2. ANTWERP

11 %

ESPACE PIÉTON-CYCLISTE

7% 17 % Near East

44 %

CHAMPS

100 %

Europe

FOSSÉ + ROUTE

100 %

Loading

ROUTE PORTUAIRE

Africa

Total = 214.166.958 tonnes

Unloading

N

DIGUE PLANTÉE + ROUTE

Maritime freight volume in Antwerp

LE PORT D’ANVERS EN EUROPE

5%

ESPACE PIÉTON-CYCLISTE

8%

LE PORT D’ANVERS DANS LE MONDE

Elevée

Long-range corridor Ville globale

UN PORT À L’ÉCHELLE DE SA MÉTROPOLE

Source : modified from Ducruet C. (2001)

Dependent satellite

ESPACE ENTRE FERME ET CHAMPS

DIGUE NUE

HABITER LES POLDERS

COHABITATION CYCLISTES - AUTOMOBILISTES

PRENDRE DE LA HAUTEUR

ESPACE ENTRE HANGARS

Lock-in effect

Verrebroek 1.913 hab. (2007)

Merksem 41.004 hab. (2006)

Kallo 1.830 hab. (2007)

Vrasene 3.852 hab. (2007)

BEVEREN 19.803 hab. (2007) 24,2 %

SINT-NIKLAAS 5,6 %

Melsele 10.240 hab. (2007)

ZWIJNDRECHT 18.985 hab. (2017) 17,4 % Borgerhout 43.347 hab. (2009)

Deurne 69.585 hab. (2006)

Berchem 41.806 hab. (2011)

Melsele 4.131 hab. (2007)

RANST 7,7 %

BORSBEEK 7,8 %

GROBBENDONK 3,5 %

DIGUE DE L’ESCAUT

DIGUE

ESPACE BOISÉ

DIGUE FORTIFIÉE

ESCAUT

ESCAUT

PLATEFORME

SLIKKE

DIGUE FORTIFIÉE

ESCAUT

QUAIS OBSERVER L’ESCAUT

S’APPROCHER DE L’EAU

La superficie de la région de Bruxelles-Capitale est d’environ 160 km², celle du port de 150 km² . HEIST-OP-DEN-BERG 1,1 %

EDEGEM 4,7 %

DES INFRASTRUCTURES À L’ÉCHELLE DU PORT

LINT - HOVE - BOECHOUT 5,1 % AARTSELAAR 5,3 %

ANVERS

6km

NIJLEN 2,8 %

Wilrijk 38.319 hab. (2006) HEMIKSEM 8,2 %

D’OÙ VIENT L’EAU?

2km ZANDHOVEN 6,5 %

WOMMELGEM 8,0 %

MORTSEL 5,1 %

Hoboken 34.542 hab. (2006) KRUIBEKE 14,8 %

TEMSE 6,4 %

WIJNEGEM 9,7 %

ANVERS 204.742 hab. (2012) 7,9 %

ENTRE PORT ET POLDERS

Zone portuaire Extension du port N Région Bruxelles-Capitale

ZOERSEL 7,0 %

SCHILDE 7,6 %

JETÉE

MALLE 4,7 %

SCHOTEN 13,0 %

ESCAUT

Ekeren 22.326 hab. (2006)

SLIKKE

Kieldrecht 3.790 hab. (2007)

STEKENE 12,2 %

BRECHT 14,2 %

BRASSCHAAT 13,1 %

SCHORRE

KAPELLEN 20,5%

RADAR + OBSERVATOIRE

WUUSTWEZEL 15,0 %

STABROEK 33,2 % Doel 359 hab. (2007)

SINT-GILLIS-WAAS 14,3 %

DIGUE FORTIFIÉE

ESSEN 16,4 %

KALMTHOUT 15,7 %

Berendrecht Zandvliet Lillo 9.583 hab. (2006)

DIGUE FORTIFIÉE

N

PASSERELLE

LE PORT D’ANVERS ET SES HABITANTS

COURS D’EAU

Source : modified from OECD

KONTICH 4,5 %

LIER 2,2 %

BERLAAR 2,2 %

4.00

0m

m

Godart se demandait: « Est-ce qu’on peut décrire bien un paysage si on ne le parcourt pas de haut en bas, de la terre jusqu’au ciel, et puis du ciel jusqu’à la terre » Afin de mieux comprendre les paysages auxquels j’étais confronté, j’ai parcouru le territoire du port et des polders avoisinant de long en large. Ce n’est pas moins de 160 km que j’ai parcouru en vélo pendant trois journées complètes. Mes impressions de terrain, photos, croquis ont nourri ma réflexion pendant l’entièreté de l’atelier projet. C’est sur le terrain en pédalant que j’ai compris beaucoup de choses dont l’immensité et la diversité de ces paysages. Voici les éléments qui m’ont marqués: - Grandes surfaces engazonnées inutilisées - Présence de beaucoup de déchets - Lisibilité du paysage difficile à beaucoup d’endroits - Beaucoup de zones propices à la découverte du port mais peu exploitées - Résidus de paysages anciens dans le paysage portuaire - Des espaces verts peu exploités - Manque de continuité le long des rives de l’Escaut - Echelle, distances très longues, rupture entre paysage et homme - Mauvaise accessibilité des espaces verts du port - Compréhension difficile des paysages

ESCAUT

IMPRESSIONS APRÈS ARPENTAGE

ANCIENNE DIGUE

NOUVELLE DIGUE

DUFFEL 6,1 % RUMST 3,4 %

DÉPOLDÉRISATION SCHORRE + SLIKKE MARAIS SALANT

SCHELLE - NIEL - BOOM 4,6 %

300

28

Le projet de fin d’étude avait comme thème : « BUILD A METROPOLITAN LANDSCAPE WITH HUMAN SCALE ». Il s’est déroulé sous cette forme : atelier projet durant deux mois, loge d’une semaine, jury ouvert ainsi qu’un exposition de nos travaux. Le choix du site de projet était libre. J’ai choisi de travailler dans les paysages du port d’Anvers pour deux raisons. D’une part, je n’ai pas eu l’occasion de travailler sur les paysages Flamands durant mes études, d’autre part, les enjeux paysagers sont de taille à cet endroit en Belgique. Cet atelier nous a permis de travailler avec des paysages de grande envergure. En effet, la superficie du port d’Anvers est proche de celle de la région Bruxelles-Capitale et les enjeux paysagers sont d’autant plus importants sur de telles surfaces. Ce travail m’a permis de développer une certaine autonomie tout au long du processus. Il m’a également permis de m’intéresser aux paysages portuaires.

0m

40

2.300 m Churchilldok

5 km

LA DÉPOLDÉRISATION Ravidiran Botman Master 2 - Architecture du paysage

Un plan paysage pour le territoire du port d’Anvers

Projet de fin d’étude 2017-2018

Ravidiran Botman Master 2 - Architecture du paysage

Un plan paysage pour le territoire du port d’Anvers

Projet de fin d’étude 2017-2018


#2 ANALYSE DU PAYSAGE DES POLDERS DE L’ESCAUT & DU PAYSAGE PORTUAIRE Horizon des paysages de polders de l’Escaut Digue + route

Horizon du paysage portuaire d’Anvers Prairie humide présence de joncs

Parcelles en lanière

Digue plantée

Éolienne

Raffinerie

Tanks

Escaut

Grues d’un terminal à conteneurs

Zone dépoldérisée

Pylône électrique

Evolution des grands paysages au Nord d’Anvers Origine des paysages de polders de l’Escaut Ces grands paysages plats et partiellement sous le niveau de la mer ont été les témoins de grands changements et de grandes guerres. Historiquement, l’estuaire de l’Escaut ainsi que la ville d’Anvers ont toujours été des territoires convoités. Les marais salants et les vasières ont été peu à peu endigués et assèchés afin de gagner des terres cultivables sur l’estuaire. C’est le début des polders. Ce combat contre les marées et les tempêtes à duré plus de 1000 ans. Ce paysage s’est construit sur une échelle de temps très longue, sa population est ancrée dans celui-ci. La fin du XIXème est l’apogée de ces paysages. Ils occupent tout le Nord d’Anvers.

Abécédaire des paysages de polders de l’Escaut

A Agriculture Antwerpen Assèchement Autoroute

D Dépoldériser Digue Doel Drainage

B Berendrecht Beveren

C Clocher Chapelle

E

F

Etier Escaut

Ferme Fort Fossé

Paysages d’estuaire

Paysages d’estuaire

Paysages d’estuaire Paysages de marais & marais salants

Paysages de marais & marais salants

Paysages de marais & marais salants

Origine du paysage portuaire d’Anvers

PAYSAGE DE POLDERS Paysages agricoles

Paysages agricoles Résidus de paysage de marais salants

Résidus de paysage agricole

Enjeux liés au paysage de polders

Résidus de paysage de polders

- Préservation des vestiges des paysages polders, uniques sur le plan culturel, naturel et historique.

PAYSAGE PORTUAIRE

PAYSAGE DE POLDERS

Carte transfrontalière des unités paysagères

- Préservation de la ligne d’horizon des paysages de polders avec mise en valeur de certains constrastes qui indiquent le changement de paysage. - Contraste Polder-Marais (salant) - Contraste Polder-Pays de Waas - Contraste Polder-Port

G

H Halophile Hedwige-Prosperpolder

I Inondation

AS -B YS PA IQUE LG BE

- Accompagnement du développement portuaire, rénovation de parties de port, aménagment de nouveaux espaces portuaires (Ex: Doel, ...)

Doel

F Fort Fossé

G

H

I Immensité International

Hangar Herbe Hypersynchrone

Gare de triage Géométrie

Structure du paysage portuaire d’Anvers

L

J

aut Esc

K

Lanières Ligne d’horizon

K

L Landmark Ligne à haute-tension Ligne d’horizon Lillo

Kallo Katoen Natie

Jauge Jetée

elde

- Sch

Darse

ANVERS

1km

elde

Digue Voirie Quai Grue à conteneur

Canal Albert

N

aut Esc

- Sch

Kallo Kieldrecht

Container

E Ecluse Eolienne Estuaire Escaut

Déchets Digue Docker Draguage

- Gestion des friches et espaces verts du port en lien avec l’agriculture poldérienne

land en e’ nk ro tingh rd ve Saef et ‘H van

Structure des paysages de polders de l’Escaut J

C Canal Chariot-Cavalier Chemin de fer Camion

- Gestion des paysages résiduels entre le port et les polders

Estuaire de l’Escaut

- Valorisation des vestiges de polders

Jonc

B Bassin à flot Berge Bitte Beveren

D

-Lecture de la ligne d’horizon du paysage portuaire avec mise en valeur de certaines scènes constrastées qui illustrent bien le changement de paysage. - Contraste Port-Polder - Contraste Port-Marais (salant) - Contraste Port-Ville

- Développement du tourisme de nature ou tourisme ‘vert’

A Antwerpen

- Préservation de vestiges d’anciennes infrastructures portuaires

- Agriculture à taille humaine autour des villages poldériens développement d’une économie locale.

- Limitation de l’impact des infrastructures autoroutières qui segmentent les polders

Abécédaire du paysage portuaire d’Anvers

Enjeux liés au paysage portuaire

Canal Schelderijn

- Gestion des paysages résiduels entre le port et les polders

- Amélioration des possibilités de liens entre le territoire du port et les populations locales.

Géométrie

Le port d’Anvers est très ancien, durant plusieurs centaines d’années le port est resté à l’échelle de la ville. Il s’est développé dans la ville d’Anvers et le long de l’Escaut à proximité de la ville. Dès la fin du XIXème siècle, le port à commencé à sortir de la ville. C’est durant les années 70 que la majorité du port s’est développé sur la rive droite. D’importants travaux ont bouleversé les paysages de polders pour toujours. De nombreux villages poldériens ont été rasés entièrement. En une dizaine d’année, toute la rive droite été envahie par le paysage portuaire. C’est une construction de paysage qui s’est faite dans un temps très court et à grande échelle. Dans les années 90, c’est sur la rive gauche que le port commence à se développer. En 2005, un nouveau bassin est mis en service sur la rive gauche. Depuis 10 ans, un projet d’agrandissement est prévu. Il y a beaucoup de retards parce que ce nouveau projet comprend la démolition du dernier village poldérien au bord de l’Escaut, Doel. Il y a beaucoup de contestations de la part des habitants. Les expropriations sont maintenant presque terminées. Il ne reste qu’une vigtaines d’habitants à Doel. Et dans les 5 à 10 ans à venir, ce village fera malheureusement partie du passé.

Stockage de conteneur

5km Paysages de polders de l’Escaut Paysages portuaires

‘Jonge zeeinbraken’

N Nucléaire

Digue Voirie Quai Grue à conteneur

Paysages du pays de Waas

O

Paysage des polders de l’Escaut ou Scheldepolders

De urga nc kd ok

M Marais Marais salant

Escaut et bassins du port Frontière Belgique / Pays-Bas

Oiseaux Observatoire

Digues de première importance

‘Scheldepolders’

Digues de deuxième importance

M

Darse

R

N

Q Quatre-saisons

ok urga

W

ille

br oe

De

l de

nc

na

Digue Wateringue / fossé Voirie Parcellaire Ferme / Habitat

P

k

N

500 m

Digue Wateringue / fossé Voirie Parcellaire Ferme / Habitat

N

P

600 m 1.800 m

1.500 m

Reigershof kasteel

N

V Vélo Verger

T Talus Tracteur

500 m

W Wateringue

S

Z

T

V 1940

1960

1970

1990

2010

2025-2030

Vélo

100 m N

500 m

U Usine

Tank Train

Sigma Plan Signaux

1880

Rive Route Rupture d’échelle

1.800 m

U

100 m

R Radar Raffinerie Rails Remorqueur

600 m

Uniforme

Zwijndrecht Zandvliet Zone humide

Q Quai - Dock

Pétrochimie Pont-levis Porte-conteneur Pylône

Evolution de la structure du port d’Anvers 1.500 m

S Saeftinge Slikke Schorre

O Observatoire Oosterweelkerk

kd

Ca

Peuplier Polders Pompe à eau

N Nucléaire

Marais salant Marée Moutons

Stockage de conteneur

Anciennes digues

W Wilmarsdonk

Z Zaha Hadid Zone humide

500 m

Ravidiran Botman Master 2 - Architecture du paysage

Un plan paysage pour le territoire du port d’Anvers

Projet de fin d’étude 2017-2018

Photo : Planche de présentation N°2 du projet de fin d’étude. Comparaison entre paysage de polders de l’Escaut et paysage portuaire.

29 Le travail en loge (tous ensemble dans le même local pendant une semaine) fut très enrichissant. Il nous a permis d’être confrontés au travail en communauté, chacun sur nos projets respectifs tout en gardant un oeil attentif sur ce que nos camarades réalisaient. Nous apportions ponctuellement des regards critiques aux travaux de nos collègues.

Photos : affiches réalisées pour les trois étapes du projet de fin d’étude.


VERS UNE DÉFINITION DU PAYSAGE RÉSIDUEL - mémoire de fin d’étude Lieu : Gembloux [BE] Type : Travail écrit, réflexion, autonomie, jury Promoteur : Jan Bogaert (ULg) Lectrice : Rita Occhiuto (ULg) Jury : Nathalie de Harlez de Deulin (HeCh) Thierry Kandjee (ULB) Date : du 01.02.18 au 29.08.18 Lien de téléchargement MaTheO : http://hdl.handle.net/2268.2/5083

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Ce mémoire est dédié à l’architecture du paysage et se met au service de cette discipline. Cette réflexion tente d’aboutir à une définition transversale et univoque du paysage résiduel et des espaces résiduels au sein duquel ils se trouvent. En effet dans un contexte de changements globaux, d’augmentation intense de la population et du caractère limité de l’espace sur Terre, ma réflexion s’intéresse aux espaces et paysages sous-utilisés ou délaissés. Ces espaces jouent énormément de rôles connus, méconnus, soupçonnés ou insoupçonnés dans les milieux et écosystèmes que nous côtoyons tous les jours. Cependant ils ne sont que peu ou pas pris en compte dans la gestion et l’aménagement du territoire. La définition construite à travers ce travail vise différents objectifs. Premièrement, elle se veut transversale, univoque, transdisciplinaire et appropriable par tous les domaines d’études qui s’intéressent à ce concept. Deuxièmement, elle est ouverte à tous : chercheurs, étudiants, professionnels de l’aménagement et de la gestion du territoire ou aux autres personnes intéressées par le sujet. Troisièmement, elle s’inscrit dans des objectifs à plus long terme qui sont la prise en compte et la gestion de ces paysages dit : « résiduels ». En effet, pour gérer, il faut avoir une vision globale, connaître, étudier, identifier et en premier lieu définir clairement l’objet qui sera traité par la suite. Une seconde partie de ce travail, intitulée prospection, tente de repérer les tendances nationales belges en matière de connaissance et de volonté de gestion des espaces résiduels. Cette partie permet également d’identifier des partenaires d’étude potentiels (communes pilotes). Une troisième partie est dédiée au test de la définition élaborée sur des échantillons de paysage, en se basant sur des méthodes utilisées en écologie du paysage et en phytosociologie. Cette partie permet de remettre en question la définition proposée et de détecter d’éventuelles maladresses dans sa construction. Il y aura notamment une modification du schéma conceptuel du paysage résiduel accompagnant la définition construite.


31 Photo : Schéma conceptuel accompagnant la construction de la définition du paysage résiduel.

Enfin une dernière partie s’intéresse à différentes manières de classer les espaces résiduels dans un objectif de gestion. Il s’agit d’identifier des pistes de typologies possibles. Cette recherche se veut exploratoire, elle prend sa source dans les théories de l’architecture, du paysage et de l’urbanisme. Cette recherche, si elle est poursuivie, pourra également s’appuyer sur la choralogie et les méthodes utilisées en écologie du paysage et en écologie urbaine. L’architecte paysagiste, grâce à son rôle de médiateur au sein des acteurs du paysage et sa transdisciplinarité, peut mener à bien ce type de réflexion. Ce travail est singulier car il se déroule en quatre parties qui sont relativement complémentaires. Elles suivent chacune le canevas d’un rapport scientifique. Ce mémoire permet d’enrichir la connaissance du paysage et de susciter le débat autour du concept d’espace résiduel. Grâce à la partie prospection, ce travail a permis de repérer des tendances nationales qui pourront être retransmises aux communes par la suite. En effet, le taux de retour du questionnaire est de 25% (148 communes sur 589 ont répondu). Ce mémoire propose une réflexion inscrite dans l’espace géographique et le paysage, il tente de théoriser au sujet de la production spatiale résiduelle, caractéristique de l’organisation de nos sociétés.



PARTIE IV - ACTIVITÉS LIÉES AU PAYSAGE

Photo: Mousse sur un ascenseur hydraulique à bateaux , Strépy-Bracquegnies [BE]


Dans cette partie, je vais vous parler des différentes activités qui me tiennent à coeur et qui sont en lien avec le paysage et la pratique que j’en ais.

EXPLORATIONS DE PAYSAGES, DE VILLES: VOYAGES.

Comme le dit si bien Jean-Luc Godart : « Est-ce qu’on peut décrire bien un paysage si on ne le parcoure pas de haut en bas, de la terre jusqu’au ciel et du ciel jusqu’à la terre, aller-retour. » C’est également ma conviction, il faut aller à la rencontre du paysage que l’on perçoit, essayer d’en comprendre le rythme, le grain, l’ouverture et la lumière.*(1)

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Il m’est arrivé à plusieurs reprises de partir à l’assaut d’une ville, d’un paysage, d’une vallée, à pied. Armé d’une gourde, d’un appareil photo et d’un carnet de croquis, je pars à l’aventure. Je suis persuadé que la meilleure façon de rencontrer un paysage, ou un lieu, c’est de s’y perdre, d’aller de découverte en découverte, d’être attentif et sensible à ce qui s’offre à nos sens. De cette manière on peut créer des souvenirs imprégnés profondément dans notre mémoire. Si on parcoure un paysage avec les sens en éveil, alors on se donne les moyens de le comprendre. C’est en gravissant une colline qu’on en ressent le relief et qu’on peut juger à sa juste valeur l’horizon qui se dégage au sommet de celle-ci. C’est en parcourant les sentiers que l’on peut constater les trésors qui s’y trouvent à chaque saison. C’est en arpentant et en glanant que l’on apprend. « La marche c’est comme une danse, ça ouvre à l’espace, ça fend l’espace. » Jean-François Pirson, ArtistePédagogue. *(1) Vincent Furnelle – La musique du Paysage, 2015.

Carte: carte des mes explorations à ce jour.


«Au début des voyages il y a le désir de faire un voyage et rien d’autre.» Jean-François Pirson

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Je pense que l’exploration est un état d’âme, une manière d’être. L’exploration du présent peut révéler bien des choses. Essayer de regarder le présent avec un regard naïf est une démarche riche de sens. Il existe une infinité de façons d’observer et d’apprécier le présent, chacune d’entre-elles est unique et mérite d’être essayée. Nous avons la faculté de regarder le paysage de manière globale, mais nous n’utilisons que trop peu notre capacité à nous concentrer sur des éléments singuliers de notre paysage ou de notre quotidien. Je pense que voyager en suivant un mode exploratoire peut être une expérience très riche, à condition d’ouvrir ses sens, à condition de s’ouvrir au paysage.

36

Photo: Idée d’un voyage le long de la Tamise, de la source jusqu’à l’embouchure.

Photo : Charleroi [BE]

Photo : Dunkerque [FR]

Photo : Antwerpen [BE]


La rencontre des personnes qui y vivent, arrive dans un second temps. Elle permet une meilleure compréhension de la diversité des paysages du quotidien. Il me paraît très important d’appréhender les rapports entrentenus par les locaux avec leur paysage. S’ouvrir à l’autre, à sa fenêtre, celle qui s’ouvre sur ses paysages.

Photo : Strépy-Thieu [BE]

Photo : Dunkerque [FR]

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Photo : Rotterdam [NL]

Photo : Antwerpen [BE]

Photo : Lens [FR]

Photo : Antwerpen [BE]


Photo : Rebecq [BE]

Photo : Bruxelles [BE]

Photo : Waterloo [BE]

Photo : Den Haag [NL]

Photo : Hummelo [NL]

Photo : Heikruis [BE]

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Photo : Hénin-Beaumont [FR]

Photo : Rotterdam [NL]

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Photo : Hummelo [NL]

Photo : Strépy-Thieu [BE]

Photo : Hambourg [DE]

Photo : Hambourg [DE]


HORIZONTAL METROPOLIS - a radical project Summer school international Lieu : BOZAR, Bruxelles [BE] & Sambreville [BE] Type : Application du concept de l’horizontal metropolis au territoire de Sambreville dans une vision à long terme (2050) + modélisation sur une maquette de 9 m². Partenaires et collègues: Catherine Brisson, Liesbeth Buys, Hanne Croes, Jennifer Keßler, Agnese Marcigliano, Alexandra Marion & Giel Vanhoutte. Coordination : A+ magazine, BOZAR, Paola Viganó, Alessia Caló, Bertrand Plewinski, Gery Leloutre, Michiel Dehaene & Christian Nolf Date: du 09.07.18 au 15.07.18

40

Photo : Débat autour de la maquette en construction, BOZAR [BE]

Ce Summer School, m’a permis de travailler sur base du concept de la métropole horizontale, développé par Paola Viganó. Nous avons été suivis et encadrés par des professionnels de l’aménagement du territoire et des chercheurs en urbanisme et architecture. Des conférences étaient également organisées en soirée afin de nourrir notre réflexion.


Nous avons visité le site à vélo le premier jour avec différents arrêts explicatifs en compagnie de différents acteurs. Ensuite nous avons travaillé sur la conception de ce territoire du Val de Sambre à l’horizon 2050 en applicant le concept de la métropole horizontale par groupes de 10. Nous avons ensuite modélisé notre pensée et notre réfexion sur une maquette de 9 m² qui a été exposée aux BOZAR dans l’exposition éponyme au summer school. Cette semaine s’est entièrement déroulée en anglais, ce qui m’a permis de pratiquer cette langue en immersion totale et de développer mon vocabulaire. J’ai eu l’occasion de rencontrer des étudiants et jeunes travailleurs ainsi que Léo Van Broek, le Bouwmeester de la région flamande.

Photo : Collage de principe réalisé pour le jury.

Photo : Charette autour de la maquette

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Photo : Maquette terminée, prête à être exposé, BOZAR [BE]


CONFÉRENCES, COLLOQUES, ÉVÈNEMENTS Revenons à cette idée de prisme à travers lequel on perçoit notre paysage. Je pense qu’une des cent manière de construire ce prisme est d’assister à des conférences, colloques, expositions. Chacun de ces évènements, peut nous ouvrir de nouvelles perspectives, ou bien simplement nous inspirer. Ces évènements nous proposent des points de vue différents du nôtre, avec lesquels on peut être en accord ou pas. L’important étant de faire travailler son esprit critique, son ouverture d’esprit et de pouvoir rencontrer des gens qui ont des intérêts similaires à certains des nôtres afin d’échanger des expériences dans un cadre original ou en tout cas différent du quotidien. Ces évènements peuvent également nous permettre de nous tenir au courant des nouveautés ou actualités de notre profession. Durant mes études, j’ai participé à plusieurs évènements qui concernent le paysage. J’en citerai quelques un qui me paraissent dignes d’intérêt.. J’ai fais une sélection des personnes ou évènements qui m’ont le plus intrigué, émerveillé, contrarié, appris ou encore ouvert les yeux sur certains aspects du paysage ou du métier de paysagiste. J’associerai à chaque évènement des mots-clés qui résumeront quelques idéesmaîtresse qui sont en lien avec le paysage et la conception que j’en ai.

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20151021 – Conférence « Passer au vert » - Gilles Clément ULB, Bruxelles, Solbosch Mots-clés : PAYSAGE, CURIOSITÉ, VÉGÉTAUX, JARDIN, CLIMAT 20161021 – Conférence « Co-construire le monde de demain » - Pierre Rabhi ULB, Bruxelles, Auditoire Janson Mots-clés : CURIOSITÉ, CLIMAT, FUTUR 20161124 – Conférence « Quel avenir pour nos villes et campagnes ? » - Luc Schuiten UNamur, Namur, Auditoire Adam Smith Mots-clés : FUTUR, CURIOSITÉ, PAYSAGE, ARCHITECTURE 20161206 – Conférence « Landscape as an attitude » - Günther Vogt BOZAR, Bruxelles Mots-clés : ARCHITECTURE DU PAYSAGE 20170127 – Master Class « IN/OUT : Designing urban inclusion » - Metrolab Brussels BRONKS, Theater voor jong publiek, Bruxelles Mots-clés : URBANISME, ARCHITECTURE, SOCIOLOGIE 20170222 – Conférences « La Biodiversité dans tous ses états » - Marc Dufrêne, Grégory Mahy,... AiGx - ULg, Gembloux, Auditoire BV Mots-clés : BIODIVERSITÉ, SCIENCES, FUTUR, CLIMAT, ÉCOLOGIE DU PAYSAGE 20170327 – Conférence « La solidarité de bassin versant » - Dominique Nalpas Atelier « Îlot d’eau », rue Dries, Bruxelles, BrusSEau Mots-clés : URBAIN, GESTION DES EAUX, PARTICIPATION


20170607 – Exposition « Ecological Urbanism in Old Industrial Valleys » - Metrolab Brussels Metrolab Brussels, Bruxelles Mots-clés : PAYSAGE INDUSTRIEL, URBANISME, ARCHITECTURE 20171020 – « Remise du 1er Prix de l’Urbanisme Belge 2017 » - Ariella Masboungi Archives d’état, Namur Mots-clés : URBANISME, CURIOSITÉ 20171026 – Exposition « The Bench : a Microscopy » - Aline Gheysens CIVA – Stichting, Bruxelles Mots-clés : CURIOSITÉ, MICRO PAYSAGE, MOBILIER URBAIN 20171109 – Conférence « Urbanism / Landscape Practice » - Paola Viganò ULB La Cambre-Horta, Bruxelles, Auditoire Victor Bourgeois Mots-clés : CURIOSITÉ, URBANISME, ARCHITECTURE DU PAYSAGE, DESIGN URBAIN 20171121 – « Apér’EAU #1, L’eau et le paysage dans nos vallées urbaines » - Christian Piel CIVA – Stichting, Brussels Mots-clés : GESTION DES EAUX, EAUX URBAINES 20171128 – Journée d’étude « Paul Duvigneaud. The Man with the Zeppelin eye » CIVA – Stichting, Brussels Mots-clés : ÉCOLOGIE DU PAYSAGE, CURIOSITÉ 20180503 – CURATING LANDSCAPE ( Lancement de la Chaire Paysage ) - Thierry Kandjee Faculté d’architecture La Cambre-Horta Mots-clés : CURIOSITÉ, RECHERCHE PAR PROJET 20180507 – Séminaire : Cartographier les usages, représenter les territoires - Elena Cogato Lanza & Roselyne de Lestrange Faculté d’architecture UCL (LOCI) Mots-clés : ARCHITECTURE, REPRÉSENTATION DU TERRITOIRE, CARTOGRAPHIE 20180517 – Colloque Charleroi Pays noir allant vert - Gregory Mahy, Régis Ursini, ... Bois du Cazier, Marcinelle Mots-clés : BIODIVERSITÉ, VILLE VERTE, VÉGÉTALISATION, CURIOSITÉ 20180619 – Augustin Berque : Pour une architecture paysagère CIVA – Stichting, Brussels Mots-clés : PAYSAGE, PHILOSOPHIE 20180912 - Géographie subjective : Catherine Jourdan (Exposition) Point Culture : Brussels Mots-clés : CARTOGRAPHIE, QUARTIER, VILLE, TERRITOIRE 20180915 - Lecture by Mikael Colville Andersen : COPENHAGENIZE De Studio : Antwerpen Mot-clés : BICYCLE FRIENDLY CITY, VILLE, MOBILITÉ 20180920-21 - Opening & Symposium : Brussels Urban Landscape Biennial 2018 BOZAR - Brussels Mots-clés : PAYSAGE, EAU, RIVIÈRE URBAINE

AND MANY MORE ....

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EXPOSITIONS Lors de mes études, j’ai également eu l’occasion de mettre en place des expositions, c’est une expérience qui est très intéressante et qui fait réfléchir sur la manière de poser, de se poser ainsi que d’exposer, de s’exposer. La scénographie d’une exposition est un art et ces expériences m’ont appris d’autres choses. Lors de ces deux expositions, nous étions chaque fois entre 10 et 20 personnes à participer. La logistique et le dialogue sont primordiaux afin d’avoir un minimum d’organisation dans le groupe. L’unité, ou fil conducteur est important à mettre en place afin qu’il y ait une certaine cohérence dans ce qu’on expose. La première exposition consistait à mettre en valeur ce que nous avions étudié et produit durant un quadrimestre d’atelier en 2015. Nous étudions alors différentes manières d’analyser et de comparer des quartiers différents à proximité du Sart-Tilman à Liège. Nous avions à notre disposition le hall d’entrée de « L’espace Senghor » à Gembloux. Une vidéo retrace cette exposition.

Photo: Entrée de l’exposition

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Photo : Partie de l’exposition Photo: Affiche réalisée pour promouvoir l’exposition.

Photo : Entrée de l’exposition


La seconde exposition concernait les projets et master plans que nous avons réalisés pour la « Porte Ouest de Charleroi ». Cette exposition s’est déroulée à Charleroi dans les locaux d’Espace Environnement. Nous étions une petite dizaine à y prendre part et cela a duré deux semaines fin mai 2017.

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Photo: Flyer pour aider les visiteurs lors de l’exposition.

Photo: Affiche réalisée pour l’exposition

Photo : Présentation des projets pendant le vernissage de l’exposition.


CONCOURS

La vie est faite de défis. Comme pour toute chose, il est important de tout mettre en œuvre pour tenter de réussir une expérience. Participer à un concours, c’est se creuser la tête. Qu’on le gagne ou qu’on le perde, c’est toujours une expérience bonne à prendre. Début 2016, avec quelques camarades de classe (Benoît Zachelin Sainte-Croix, Camille Franceschi, Jocelyn Viguier et Valentin Touvron) nous avons participé à un appel à projets pour une initiative proposée par l’a.s.b.l. Songes, « Liège, Souffle Vert ». Il fallait soumettre une proposition d’installation végétale dans la ville de Liège, cette installation allait prendre place durant tout l’été 2016 et faire partie d’un parcours avec d’autres interventions. Nous avions proposé de travailler sur l’esplanade qui se trouve devant le BAL de Liège. Nous voulions proposer quatre interventions sur cette dalle de béton afin de faire réfléchir et rompre avec la monotonie du quotidien de cet endroit le temps d’un été. Un des espaces que nous voulions créer se basait sur le mouvement et était en quelque sorte un acte symbolique. Nous voulions disposer des monticules de terre de dimensions variables sur la dalle de béton qui repose sur un parking souterrain. Nous aurions planté différentes graines sur ces monticules de terre. Avec le temps, les graines auraient germé et la terre se serait affaissée. De la mousse serait apparue et de nombreux changement perceptibles auraient pu être observés durant l’été.

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Photo : Rendering du projet (Dessiné par notre équipe)


Dans un autre espace nous voulions placer une petite estrade depuis laquelle les visiteurs auraient pu observer la Meuse. Notre projet n’a pas été retenu parce que les coûts étaient trop élevés. Ce fut malgré cela une expérience enrichissante.

Photo : Rendering du projet (dessiné par notre équipe)

47 Fin 2016, le cercle des étudiants architectes paysagistes de Gembloux (CAP) a proposé de faire une exposition sur l’architecture du paysage, le métier et surtout les études. Lors de cette exposition il y avait un système de votes du public pour la meilleure intervention. J’ai proposé d’imprimer des cartes de remerciement pour la participation à la visite. Ces cartes étaient illustrées de 60 photos de paysages ou de parcs et jardins. Différents lieux où j’invitais la personne qui avait choisi la carte, à s’y rendre. J’ai gagné le deuxième prix pour cette intervention. La curiosité est trop souvent présentée comme un défaut alors qu’elle devrait être un ressort dans la démarche du paysagiste.

Photo: Une des 60 cartes souvenir que j’ai réalisé pour l’exposition du CAP en 2016 pour remercier les visiteurs.


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Tous les documents et photos sont personnels sauf mention contraire. Merci d’avoir parcouru ce portfolio. N’hésitez pas à me contacter pour une copie de mon CV ou toute autre information sur mes travaux ou compétences, en effet il est difficile de résumer 7 années d’études en un seul document.

0032498426895

botmanr@hotmail.com

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Photo : Mur du Château de Cartier, Marchienne au Pont [BE]


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