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DIMANCHE 12 OCTOBRE 2014
CTUALITÉS
LE JOURNAL DU DIMANCHE
I
l était un homme au dessus de tout soupçon. Le Pandit Sooriadev Gungapersad s’est quand même retrouvé devant la Justice sous une inculpation d’abus sexuels sur la personne d’un jeune homme qui n’est autre que le fils de ses voisins âgé de 14 ans qu’il avait pris sous ses ailes et enseigné les préceptes de l’hindouisme.
Abus sexuels Le Pandit Sooriadev Gungapersad n’échappe pas à la prison Après sa condamnation à 18 mois de prison en 2012, il fait appel de ce jugement, lequel est rejeté par la Cour suprême. A travers ses hommes de loi, il a voulu à tout prix échapper à la prison et a demandé l’autorisation à la our suprême d’aller en conseil privé de la reine. Demande qui vient de lui être refusée par les juges Saheeda Peeroo et Prithiviraj Fekna. Sa victime lui faisait entièrement confiance et le considérait comme son bienfaiteur et maître spirituel (gourou). L’adolescent va apprendre aussi la vraie nature de ce dernier. Une première fois pendant la période de la fête de Grand Bassin. Ils étaient tous deux revenus du lac sacré et l’adolescent s’était rendu dans la salle de bain du Pandit Sooriadev Gungapersad pour se rafraichir. En sortant, il a été voir le pandit dans sa chambre et devait le surprendre devant son écran de télévi-
sion. Surprise, celui-ci était en train de visionner un film porno. Il n’a pas hésité à l’attirer dans son lit pour abuser de lui. L’histoire était loin d’être terminée car le pandit allait récidiver et cette fois toujours à l’occasion d’une fête religieuse. Puis le nombre d’agressions vont se multiplier. Une fois l’affaire confiée à la police, le Pandit n’a jamais cessé de clamer son innocence en affirmant que c’est une affaire montée de toute pièce autour de prêt d’argent non remboursé. Que toutes ces accusations étaient fausses et malicieuses. La Cour intermédiaire et, par la suite, la Cour suprême n’ont pas voulu croire en sa version et la cour suprême me lui a pas donne non plus l’autorisation d’aller plaider en appel devant les Lords du Privy Council. Le Pandit Sooriadev Gungapersad devra donc purger sa peine.
Après quatre jours entre la vie et la mort
Décès de la victime et arrestation de son agresseur Apres 4 jours passés aux soins intensifs, Mario Bahadoo, un habitant de Trou D’Eau Douce âgé de 54 ans a succombé à ses blessures reçues lors d’une bagarre avec un autre habitant du village, un nommé Subash Boodooa. Du coup, celui-ci s’est retrouvé en état d’arrestation et inculpé de meurtre. Dans sa déposition à la MCIT, il a plaidé la légitime défense et a donné sa version des faits aux enquêteurs. Nous sommes le samedi 27 septembre et Subash Boodooa quitte sa maison vers 19 hres 15 pour se rendre à la boutique du coin. C’est là qu’il va croiser Mario Bahadoo. Celui-ci va l’apostropher : « To pas pou tire sa case la contre moi ? Allusion était faite à une plainte que le fils de Subash Boodooa
avait logée contre lui pour allégation d’escroquerie. Il aurait pris Rs50 000 de lui sur la promesse de faire obtenir un billet pour partir en croisière. Un engagement qu’il n’a jamais tenu. Il avait tout simplement disparu dans la nature. Or, le jour de cette rencontre, les choses se sont alors envenimées et le quinquagénaire a tenté de s’en prendre à lui physiquement. Pour se défendre il a pris un morceau de bois qu’il a utilisé pour lui porter un coup. Touché à la tête, Mario Bahadoo est tombé comme une masse sur le sol. Lorsqu’il a été ramené chez lui il était très mal en point. Il saignait du nez et de la bouche. Ce qui a nécessité son transfert à l’hôpital du Nord où il s’est retrouvé luttant entre la vie et la mort.
Allégations Un prédateur à l’école primaire de Bambous A
Un instituteur de l’école primaire de Bambous A se trouve dans de sales draps. Il est accusé d’attouchements sur au moins une dizaine d’élèves de la classe 1V Blue. L’Unité du développement de l’enfant(CDU) de même que la police ont pris les choses en mains. Serait-on en présence d’un prédateur lâché dans un milieu où se trouvent des filles âgées entre huit et neuf ans ? Toujours est-il, selon les filles qui ont donné leur témoignage à la police de Bambous, que tout a commencés le 17 septembre lorsqu’une élève a quitté la classe pour se rendre aux toilettes sans demander la permission à l’enseignant. Vexé, celui-ci a attendu son retour pour la frapper et en même temps lui caresser le postérieur. D’autres filles de l’établissement auraient également subi le même traitement. L’enseignant n’a pas été inquiété et reste à son poste d’intérimaire à l’école. Se serait-il effectivement rendu coupable ce dont on l’accuse ou alors aurait-il été victime de fabulation ? L’enquête suit son cours et un psychologue est par ailleurs entré en scène auprès des élèves.
Une fille de 16 ans accuse son amoureux de sodomie
Emmenée par son amoureux pour une balade à Mahébourg, une adolescente de 16 ans a fini par loger une plainte contre celui-ci pour sodomie. La fille avait été rapportée disparue depuis le 30 septembre par son père, un habitant d’Eau Coulée. En somme elle se trouvait en compagnie de son petit ami M, âgé de 18 ans. Celui-ci est passé à l’acte le 2er octobre, au Front de Mer de Mahébourg, plus précisément à Plaine- Charbon où l’on retrouve, dans les hauteurs, une bâtisse en ruine qui attire les amoureux et les drogués. C’est accompagné de son père au poste de police que la fille a donné sa déposition. Placé en état d’arrestation, M a d’abord nié l’accusation d’agression sexuelle portée contre lui. Il a dit entretenir des relations amoureuses avec la fille depuis un an déjà et que depuis ils ont des rapports sexuels réguliers. Et aussi qu’il est amoureux de la fille qu’il considère comme sa fiancée et qu’il souhaite d’ailleurs épouser. La demande de remise en liberté sous caution lui a été refusée par la police qui dit n’avoir pas encore bouclé l’enquête.