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Dimanche 22 fevrier 2015
ctualitÉs
le journal du dimanche
La chronique de... D
POLICE BEAT !
ans je jargon de notre métier, les journalistes qui sont chargés de ramener les faits divers sont ceux qui travaillent sur le “police beat”. Ainsi, ils remplissent leurs “katoras” - comme aurait dit mon regretté ami Koomara Venkatasamy - tout ce qui fait “la nouvelle”. Cela ne les empêche pas d’écrire sur les chiens écrasés... Avec l’évolution des technologies de l’Information, le journaliste “nouvelle vague” peut rester chez lui tout en “battant” (d’où l’origine du Beat) le pavé devant l’écran de son ordinateur. Un cas de figure : vous avez dû voir ce clip sur Facebook où un policier, portant uniforme, est agressé dans l’exercice de sa fonction sous le regard médusé des badauds qui n’osent intervenr. Deux de ses collègues tentent de lui venir en aide, mais face à l’agressivité des énergumènes qui cognent dur sur le malheureux policier, ils battent en retraite. Mon propos n’est pas
de savoir si les collègues de l’infortuné policier n’auraient pas dû alerter leurs collègues restés au poste - un jet de pierre sépare la station de police à la SOA (Scene Of Agression) - ni, si ce genre de “reportage” filmé devrait être encourage, à l’instar de ces “indicateurs” qui informent la police. Mais je cherche à savoir dans quelle mesure nos journalistes doivent-ils se fier à un “reportage” filmé par un internaute, pour se faire le relais jusqu’à ses lecteurs ! Et si le “reportage” filmé relevait du trucage pur et simple... N’oubliez pas la base même de notre métier : une information doit être “checked, cross-checked et counter-checked ! Alors, vers qui devons-nous nous adresser pour vérification de ces images avant de publier notre article ? Question à millions ! Il y a bien un départment IT aux Casernes, mais, pour l’heure, on y est occupé à décrypter les portables de qui vous savez... Mais la question demeure !4
... S. Gérard Cateaux
Lettre pastorale 2015
« Que la famille soit considérée comme la ressource la plus précieuse du pays » L
e début du carême est toujours marqué par la lettre pastorale de l’évêque de PortLouis qui cette fois-ci est axée sur la famille. « Dieu vous aime. Dieu aime votre famille comme elle est aujourd’hui » déclare Mgr Piat. En voici quelques extraits de cette lettre qui invite à la réflexion :
• Pour chacun de nous, notre famille, telle qu’elle est, reste notre bien le plus précieux. Même si elle est souvent la cause de nos plus gros soucis, elle est aussi la source où nous puisons les ressources de générosité et de confiance en nous-mêmes pour continuer la route sans baisser les bras. Que vos familles soient ces lieux de ressourcement où vous avez goûté l’amour qui vous a mis au monde et vous a mis debout, ou qu’elles portent encore les traces de blessures profondes.» • Chaque famille connaît son lot unique de difficultés et de dynamismes, de grandes joies et de grandes souffrances. Dieu n’a pas honte de nos problèmes, il ne s’offusque pas de nos faiblesses ni même de nos péchés. Il est simplement là avec nous, discret mais très présent. • Personne n’est parfait. Personne ne peut prétendre être déjà arrivé au but. Tous, que nous soyons évêques, prêtres, religieux, laïcs, nous sommes des pécheurs qui dépendons de la miséricorde du Seigneur pour notre salut. Nous avons tous besoin du soutien et de l’encouragement des autres. Je vous invite donc vous aussi à chercher avec les autres des solutions concrètes aux innombrables défis que les familles ont à affronter aujourd’hui. • Les tensions entre les parents et
leurs enfants, adolescents ou adultes, provoquent des blessures souvent difficiles à partager et à soigner. Les séparations, les divorces et les remariages, même s’ils sont quelques fois inévitables, laissent le plus souvent de vives cicatrices chez les époux comme chez les enfants. Ils entraînent aussi des situations douloureuses comme celles des femmes abandonnées qui restent seules à porter tout le poids de l’éducation des enfants, ou celles des hommes désemparés, perdus devant l’échec d’une vie ». • Je voudrais terminer en faisant appel aux autorités civiles du pays pour que la famille soit considérée comme la ressource la plus précieuse du pays et que, dans tout programme de développement économique et social, une priorité soit accordée au développement humain intégral des familles. • La drogue est aussi une plaie de notre société. Elle ne détruit pas seulement des personnes mais s’attaque aussi à l’unité et à la sécurité des familles qui ne vivent plus en paix. Pour quelques sous de plus dans la poche de quelques-uns, des familles entières vivent un enfer. Devant cette injustice criante, je plaide pour une vigilance plus active et des mesures plus sévères envers les vrais responsables. Au nom des familles mauriciennes, je plaide pour un sursaut dans la lutte contre ce fléau.
Communiqué
NATIONAL DAY CELEBRATIONS 2015 LOGO COMPETITION Entries are invited from Mauritian Nationals/Institutions for a logo competition for National Day Celebrations 2015 on the theme “Nouvo Destin Avek Lepep”. The selected logo will be used for the National Day Celebrations 2015. A prize of Rs 100,000 will be awarded to the winner. Details and conditions for participation are available on the Ministry’s website: http://culture. govmu.org and may also be collected at the under-mentioned address. The deadline for submission of proposals is Monday 23 February 2015 by noon, at the Ministry of Arts and Culture. For any additional information please call on 212-2112. Ministry of Arts & Culture 7th Floor, R. Seeneevassen Building Maillard Street Port Louis 16 February 2015