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Dimanche 22 fevrier 2015
Princesse Kate, un accouchement plus tôt que prévu?
eople
le journal du dimanche
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La princesse Anne fait son marché à Thames
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e mardi le marché de Thames, ville située à une vingtaine de kilomètres à l’est d’Oxford, a reçu la visite d’un hôte de marque: la fille de la reine Elizabeth II. La princesse Anne n’était pas venue là par hasard. Sa présence était motivée par la célébration des 800 ans de
l’octroi de la charte de ce marché. Laquelle fut signée en 1215 par le roi Jean (Jean sans Terre), alors que le mardi avait été décrété jour de marché à Thames depuis 1183. Vêtue d’une veste blouson à damiers bleu nuit et gris sur un pull blanc à col roulé et d’une jupe évasée bleu nuit assortie portée avec de grandes bottes, la sœur des princes
a grossesse de princesse Kate est dans tous les esprits. Enceinte de sept mois, la jeune femme devrait toutefois accoucher plus tôt que prévu.
Charles, Andrew et Edward avait accompagné sa tenue d’une longue écharpe en laine blanche, de gants et d’un sac en cuir bleu. Ses cheveux attachés en chignon comme à son habitude, elle s’était parée de petites boucles d’oreilles. Anne a fait le tour du marché qui compte une quarantaine
d’étals proposant des produits variés allant des fruits et légumes aux antiquités, en passant par les sacs et les bijoux, et a discuté avec plusieurs marchands. Puis, elle a dévoilé une plaque commémorative de cet anniversaire. A en croire le site de la mairie de Thames, les commerçants ont été «profondément honorés» de cette visite princière.
Y aurait-il quelques inexactitudes concernant le terme de la deuxième grossesse de la duchesse de Cambridge? Après avoir annoncé l’heureuse nouvelle le 8 septembre 2014 par un laconique message Twitter – «Le duc et la duchesse de Cambridge sont heureux d’annoncer qu’ils attendent leur deuxième enfant» - Clarence House n’a pas donné plus de précisions sur le terme précis de cette grossesse, expliquant que Catherine accoucherait en avril. Tous at-
tendent depuis l’arrivée du deuxième royal baby à la fin du mois d’avril; une théorie qui vient d’être remise en question. L’artiste Paul Cummins – à l’origine de l’installation des coquelicots sous la tour de Londres, en hommage aux victimes de la Première guerre mondiale -, a confié que la duchesse souffrait déjà le 5 août d’hyperémèse gravidique. Cette dernière a insisté pour être présente, ne souhaitant pas éveiller les soupçons aussi tôt en déclinant l’invitation.
«Elle a tenu à être là, mais ce fut sa dernière apparition avant long¬temps», précise l’artiste. Cette nouvelle pourrait donc suggérer que le duc et la duchesse accueillent leur deuxième bébé plus tôt que prévu, soit mi-avril. Après un début de grossesse difficile, obligée de décliner son voyage officiel et en solo à Malte,remplacée au pied levé par son époux le prince William, Catherine a retrouvé le chemin des causes qui lui sont chères, exhibant au fil de ses apparitions les prémices de son ventre ballon. Mi-décembre, le couple se rend à New York, où Kate rivalise de chic, arborant ses griffes fétiches de femme enceinte comme Seraphine. Notamment un manteau surmesure réalisé par la fondatrice de la marque Cécile Reinaud. Depuis, la duchesse répond avec entrain aux sollicitations des associations qu’elle parraine. Princesse Kate devrait toutefois bientôt lever le pied – une deuxième nounou devrait faire son apparition au palais de Kensington – et se concentrer totalement à ce deuxième royal bébé.
Barack Obama n’aimait pas le slogan «Yes We Can», mais Michelle l’a convaincu
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endant la campagne présidentielle américaine de 2008, Barack Obama finissait souvent ses discours par «Yes we can», trois mots que les foules adoraient répéter en choeur et qui ornaient des milliers de t-shirts, casquettes et pancartes. Dans son discours de victoire en 2008, le slogan est répété sept fois. Pourtant, au départ, le président américain trouvait que ce «Yes we can» était un peu niais et trop sentimental («corny» en anglais). C’est son ancien conseiller de campagne, David Axelrod, qui raconte au New York Times Magazine que lorsqu’il a proposé ce slogan pendant la campagne sénatoriale d’Obama en 2004, ce dernier n’était pas du tout convaincu: «Michelle était là pour le premier enregistrement de la publicité. C’était celle qui finissait par la phrase “Yes we can”. [Barack Obama] a lu tout le script et après la première prise, il a
dit, “Oulala, c’est pas un peu niais?”. Je lui ai expliqué que je trouvais que c’était un super slogan, et il a regardé Michelle et lui a demandé: “Qu’est-ce que tu en penses?”. Elle a secoué la tête lentement et elle a dit: “pas niais”. Heureusement qu’elle était là.» L’hésitation d’Obama quant à «Yes we can», une traduction du slogan «Si se puede» utilisé par le leader syndicaliste Cesar Chavez, révèle une tension. D’un côté, Obama représente un certain refus du cynisme et un enthousiasme sincère qui a séduit les jeunes, et de l’autre il est souvent critiqué pour être trop mesuré et pas assez passionné. En général, comme l’indique cette anecdote, sa femme Michelle Obama l’a poussé à être plus audacieux et progressiste, notamment en ce qui concerne la réforme du système de santé et de la politique d’immigration.