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Dimanche 22 fevrier 2015

Litige autour d’un portail illégal

ctualitÉs

le journal du dimanche

I

l est désespéré. Cet homme d’une cinquante d’années ne sait à quel saint se vouer. Ancien employé d’un hôtel de l’ouest, Dhanraj Babajeee voit son monde s’écrouler quand il apprend qu’il est malade. Aujourd’hui, c’est avec tristesse qu’il nous raconte sa vie.

Dhanraj Babajee crie à l’injustice

Difficile pour Dhanraj Babajee, âgé de 53 ans, domicilié à Paillots, de continuer à exercer son travail après avoir subi l’amputation d’une jambe. De plus, un voisin de sa localité, lui rend la vie difficile depuis les six dernières années. Depuis 2009, la famille Ramburn a mis un portail en fer sur le chemin, pour empêcher à la famille Babajee d’en faire usage. Le voisin affirme que c’est un chemin privé et qu’ils n’ont pas le droit de s’en servir. D. Babajee dit avec certitude que sur le plan de son contrat

individuel, ce chemin est inclus et qu’il peut en faire usage. « Ca chemin la, pou nous aussi ça. Nous ena full droit servi li. Nous chemin appelle avenue Aquatique mais après zot retire plaque là. M. Ramburn dire nous pas gagne droit servi ca chemin la. B kumanou pou rentre dans noulakaz ?» lance Dhanraj d’un ton furieux.

Complainte à la municipalité de Vacoas/Phoenix Ce problème ne date pas d’hier. Cela fera cinq ans que la famille Babajee a averti

la municipalité de Vacoas/ Phoenix mais rien n’a été fait jusqu’aujourd’hui. « Notre vie est difficile. C’est douloureux de laisser un membre de la famille habiter chez le voisin. Mon mari vient de se faire amputer une jambe et l’ambulance doit le récupérer devant la porte pour qu’il reçoive les traitements appropriés à l’hôpital. On n’a pas accès à notre cour. On doit faire demi-tour et passer dans un bois caillouteux, pour rentrer chez nous. Je travaille comme bonne à l’hôtel et il n’est pas évident de lais-

ser mon époux chez un voisin trois fois par semaine afin que l’ambulance puisse le récupérer», affirme son épouse avec tristesse. Ce qui angoisse davantage M. Babajee, c’est de vivre chez quelqu’un d’autre. Frappé par la maladie, ce dernier se voit dans l’incapacité de résoudre le problème. Pour lui, c’est une injustice et un calvaire découlant de mauvaises intentions de son voisin. A maintes reprises, le fils de Dhanraj s’est déplacé à la municipalité pour s’enquérir du bon déroulement

de l’enquête mais à sa grande surprise, les officiers n’avaient jamais enregistré ses doléances. Référer le cas à la cour civile semble un casse-tête pour les autorités concernées. Alors que les plaintes ont été consignées au poste de police de Sodnac, tout reste en suspens pour cette famille en détresse. Elle demande l’intervention du ministère des Terres et du Logement afin qu’elle puisse retrouver la paix et une vie saine.

BCC fête la journée mondiale des langues maternelles

L

’association Bringing Change in Children (BCC) a célébré la journée mondiale des langues maternelles le 20 février dernier en compagnie d’une centaine d’enfants, et treize membres du personnel de l’école BCC de Pailles. Le président, M. Sardar, a fait l’historique du mouvement et a expliqué la raison de cette célébration à l’assistance. Une vidéo sur les langues maternelles a été présentée à la presse. La célébration de la Journée internationale de la langue maternelle est au premier rang des efforts de l’organisation pour promouvoir la diversité linguistique et l’éducation multilingue. Cette journée consacre la reconnaissance du Mouvement pour la Langue commémoré au Bangladesh depuis 1952, quand la police et l’armée de l’état pakistanais, qui occupaient alors le pays, ouvrirent le feu sur la foule des locuteurs de Bengali manifestant pour leurs droits linguistiques à Dhaka.


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2f_ by Raymond Richard Nauvel - Issuu