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Dimanche 11 janvier 2015
ctualitÉs
le journal du dimanche
Cauchemar
P
our les membres de la famille Imrit, de la rue Ollier, l’impensable est arrivé. Leur fils Wassim , étudiant au collège Royal de Curepipe, âgé de 19 ans, est décédé alors qu’il se trouvait en compagnie d’une bande d’amis dans la soirée de mardi à mercredi dernier dans un bungalow à Flic-en-Flac où ils ont passé la nuit. Le jeune homme qui n’avait pas de problème de santé apparent est décédé des suites d’une insuffisance respiratoire aiguë, selon le médecin légiste, le Dr Maxwell Monvoisin.
Une famille de Quatre-Bornes brisée par la mort de son fils Bouleversés et écrasés par la douleur, les parents ont vécu un véritable cauchemar en cette période festive de fin d’année. Lorsque le jeune homme, Wawa pour les intimes, avait quitté la demeure familiale mardi dernier vers 17 h00, il n’avait pas informé ses parents où il allait. Plutôt indépendant, cet étudiant en HSC avait préparé ses affaires pour sortir. C’était une indication qu’il n’allait pas rentrer et son départ n’avait suscité aucune appréhension chez les siens. Ce n’était pas la première fois d’ailleurs qu’il faisait des sorties avec ses amis.
Que s’est-il passé dans le bungalow ? La première partie de la soirée s’est très bien passée. Les jeunes se sont amusés en écoutant de la musique et c’est tard dans la nuit c’est-à-dire vers minuit que Wawa a décidé de prendre son repas, un riz frit. Il est aussitôt parti se coucher alors que les autres ont, eux, continué à faire la fête toujours au son de la musique. Un des camarades a raconté à la police qu’il avait été voir Wawa dans sa chambre autour de quatre heures du matin et qu’il n’avait rien remarqué d’anormal à ce moment-là.
Mais lors d’une nouvelle visite vers 7h00 mercredi, il a remarqué que Wawa était agité dans son lit. Il respirait difficilement et s’est finalement effondré mollement. Il a tout de suite compris que quelque chose se tramait et a pris son téléphone pour appeler un ami pharmacien pour lui demander conseil. Celui-ci lui a demandé d’appeler tout de suite le SAMU. C’est ce qu’il a fait et lorsque les urgentistes sont arrivés, le jeune Wawa avait déjà cessé de respirer. Le décès inattendu du jeune homme a fait souffler un vent de panique parmi
Libre Opinion
les jeunes campeurs. Et en un rien de temps, tout le monde a quitté les lieux et lorsque la police est arrivée, elle a trouvé l’endroit désert avec un cadavre sur les bras. Les parents de Wawa étaient loin de se douter que le drame s’était déroulé dans ce coin du pays et que leur fils en était la victime. C’est par téléphone qu’ils ont appris la nouvelle. Accrochés à l’espoir que Wawa serait toujours en vie, ils se sont tous précipités à Flic-enFlac. Leurs espoirs se sont envolés lorsqu’ils ont vu, en arrivant au bungalow, de nombreux policiers ainsi que des voitures officielles
Les priorités du nouveau gouvernement J J
e m’étais posé la question de savoir si le nouveau régime, sous l’impulsion de SAJ, allait donner le coup d’envoi au slogan « sanzman pe vini », véhiculé durant toute la campagne. Je me suis retrouvé le bec dans l’eau car le fameux changement, auquel aspirait la population, l’aura été pour les ‘bienheureux’ comprenant proches, copains/copines, cousins/cousines, la poignée d’activistes et d’agents. De plus, le gouvernement s’est remué pour aller dénicher les dinosaures, oiseaux rares ou autres squelettes. J’ai eu tort de croire que, outre la hausse de pension de retraite à Rs 5000, la priorité des priorités serait le début de création d’emplois pour ces milliers de jeunes chômeurs. Je dis bien ‘le début’, car comme Rome n’a pas été bâtie en un jour, personne ne ferait le miracle de remplir les 5000 à 10 000 postes dans le seul service civil selon le calcul du syndicaliste Rashid Imrith, de sitôt. Il est quand même bon et souhaitable que le gouvernement s’attelle à déblayer, aussi infime soit-il, le champ du chômage au lieu de
trop se concentrer à épater les courtisans ou autres « carapattes » avec à la clé des contrats mirobolants, tandis que le ‘colleurlafisse’ continue de ‘viré mam’, nourrissant l’espoir, tels des imbéciles, de voir un jour la lumière au bout du tunnel. Comme pour le gouvernement sortant, le nouveau a pris les mêmes mauvaises habitudes pour continuer l’aventure. Après l’exercice de transferts, punitifs dans certains cas, complaisants dans d’autres, place aux nominés politiques de l’alliance Lepep. Mais comme dirait l’Anglais « there are still more to come and to see ». Seuls les rodère boute resteront les privilégiés. Paradoxalement, les mesures énoncées par SAJ plaisent beaucoup à la population qui lui fait entière confiance. On ne peut en dire autant pour certains de ses ministres qui sont en plein rôdage. Laissons donc du temps au temps pour évaluer leurs compétences. Alors, on verra ce qu’on verra. n
L’Impartial
dans le secteur. Les membres de la police scientifique se trouvaient déjà sur place. La police a ouvert une enquête pour déterminer s’il y a eu Foul Play, une thèse qui ne tiendrait cependant pas la route selon les parents du jeune homme. Le jeune Wawa attendait ses résultats de HSC le mois prochain. Il est décrit comme un travailleur social au grand cœur. Il venait en aide aux plus jeunes dans leurs études et était promis à un avenir prometteur, selon son père, sa mère et sa sœur aînée, qui croient en ce moment vivre un cauchemar.
Un chien errant cause un accident mortel
oseph Clency Potiron, un habitant de La Tour-Koenig, âgé de 47 ans, a trouvé la mort lors d’un accident qui s’est produit vers 6h00, vendredi dernier, sur la route côtière de Pointe-auxSables juste en face d’un centre d’appels. L’homme, éboueur de son état, n’a pu éviter un chien errant qui a subitement traversé la route devant lui. Il a été durement projeté sur l’asphalte et est mort sur le coup. Son corps a été transporté à la morgue de l’hôpital Jeetoo à Port-Louis aux fins d’autopsie. Joseph Clency Potiron laisse derrière lui une veuve, qui tient une entreprise à son compte, et deux enfants âgés de 17 et de 11 ans.
L’hécatombe continue sur nos routes
E
n moins de vingt-quatre heures, la route a fait trois nouvelles victimes à Pointe-aux-Sables, Belle-Mare et Péreybère. Dans les trois cas, il s’agit d’accidents impliquant des deux-roues. Ce qui vient confirmer la tendance qui veut que l’île Maurice continue à compter plus de victimes parmi les motocyclistes dont la plupart sont généralement encore jeunes.