DIMANCHE 01 MAI 2016
Nine Year Schooling
Est-ce le glas pour les collèges privés 3000
places excédentaires dans les collèges à partir de janvier 2017 : est-ce le glas pour les collèges privés ? Certes non. Car de ce nombre excédent, dans les 135 Regional Secondary Schools, l’on comprend également les State Secondary Colleges. S’il est vrai qu’un certain nombre de collèges privés subventionnés par la PSSA ont fermé boutique pour diverses raisons, en contraste l’on s’interroge sur le nombre de collèges privés payants au nombre d’une vingtaine qui continuent à s’épanouir. Si dans certains secteurs on exprime des craintes pour les collèges privés, surtout en marge de l’avènement du ‘Nine Year Schooling’ avec l’introduction du Primary School Achievement Certificate (PSAC), il n’en demeure pas moins vrai que des nouvelles perspectives se présentent pour ces collèges. Il suffit de se réinventer et de se réadapter pour répondre aux nouveaux besoins qui se profilent avec le Nine Year Schooling. Après la PSAC, l’admission se fera dans les collèges en fonctions des performances et
capacités intellectuelles de l’élève. Le Plan pour ce nouveau projet d’éducation ouvre de nouveaux horizons. Ainsi, les collèges privés pourront offrir à la fois une éducation générale classique couplée avec une éducation technique. Sous ce chapitre, il appartiendra aux collèges privés de se re-engineer pour se transformer en Centres Polytechniques, ou des Ecoles d’Arts et de Métiers ou encore en écoles vocationnelles. Car le pays a besoin tout aussi bien d’intellectuels, de techniciens de l’informatique, des électroniciens-mécaniciens, des électriciens, des menuisiers, des maçons aussi bien que toute une pléiade de travailleurs manuels mais formés. Aussi en préconisant pour des classes moins peuplées, le projet de Nine Year Schooling offre des opportunités encore plus intéressantes pour que ces collèges puissent se mettre au service de la population. En ce qu’il s’agit de la crainte concernant la régionalisation, avec des collèges spécialisés dans certaines domaines – par exemple
un collège transformé en Ecole d’Arts et de Métiers – une nouvelle voie s’ouvre. Et là ce sera le choix parental qui primera. Car si cette’ école est située dans une autre zone autre où l’élève habite, c’est le choix parental qui prédominera. Ce serait un excellent moyen pour contourner la régionalisation strictement parlant. Il suffit donc que les responsables de ces collèges envisagent ces nouveaux choix et les nouvelles perspectives que la nouvelle vision éducation projette pour le futur. Il faut continuellement se réadapter et se remettre en question. Car continuer sur la même voie serait suicidaire pour ces institutions. Au lieu de se lamenter sur le passé, il suffit de prendre le taureau par les cornes et envisager l’avenir plus sereinement. On ne regarde pas l’avenir dans le rétroviseur. Sinon on risque de se retrouver dans un gouffre…
T TRIBUNE
Jean Marie F. Richard
Ce n’est pas à travers la peine de mort que prévaut la justice
E
n ce début de semaine en réponse à certains discours qui reviennent au cœur du débat sociétal que représente le refus de la peine de mort qui nous en ferons encore une fois valoir une position de principe – et nous ne cesserons de le répéter ad nauseam – à l’image de ces crimes sordides et violents dont on voudrait nous faire croire et admettre que leur seule rétribution par la peine de mort saurait faire preuve de justice sous forme de dissuasion civilisée, nous dit-on. Rappelons au passage que très souvent pour ces mêmes considérations éthiques et morales que l’on retrouve les fervents détracteurs de l’interruption volontaire de grossesse apparemment par respect de la vie que l’on n’hésiterait pas à prendre de manière froide, organisée et procédurière. Non, ce n’est pas à travers la peine de mort en application de la loi du talion simpliste et barbare que prévaut la justice, ni ne fera-t-elle revenir à la vie les victimes. Sans mentionner le caractère, pour ainsi dire irréversible, de l’application de cette peine encore pratiquée par une quarantaine de pays à travers le monde parmi lesquels nos grands amis les ÉtatsUnis, l’Inde, le Pakistan, la Chine ou encore l’Arabie Saoudite et les
Suttyhudeo Tengur Président GHTU 26 avril 2016
Le ministère de la Sécurité sociale, de la Solidarité nationale et des Institutions réformatrices informe le public que l’enregistrement des demandes pour le paiement des frais d’examens (Examination Fees) du SC, HSC et du GCE pour cette année 2016 débutera le lundi 02 mai 2016 selon les critères et le calendrier établis ci-dessous .
Critères d’éligibilité:
Le collégien doit: être âgé de 20 ans ou moins pendant l’année 2016 et, l fréquenter une institution secondaire à plein temps. l Le demandeur doit être l bénéficiaire de l’aide sociale (Social Aid) ou de l’allocation chômage (unemployment hardship relief); ou l bénéficiaire d’une pension de base (pension de vieillesse, pension de veuve, pension d’invalidité, pension d’orphelin) et qui aurait été éligible à l’aide sociale (Social Aid) s’il ne percevait pas cette pension de base; ou l membre d’un ménage dont les revenus mensuels ne sont pas supérieurs à Rs6,200. l l
2.
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De tout pour fair un monde
Le ministère de la Sécurité sociale, de la Solidarité nationale et des Institutions réformatrices 1.
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Procédures d’enregistrement
Les parents qui seraient éligibles, sont donc invités à se faire enregistrer au bureau de la Sécurité sociale le plus proche de leur localité entre 9.00 hrs et 15.00 hrs selon le calendrier suivant:
Émirats qui figurent en bonne place de la quarantaine de pays au monde où sont encore pratiquées des exécutions. Que l’on vienne démontrer que l’application de la peine de mort soit en corrélation directe ou de quelque manière que ce soit à une baisse de la criminalité, notamment ces agissements directement rétribués par l’immoralité de l’application de la peine capitale, immoralités par rapport aux valeurs humaines qui sont les nôtres et que nous partageons au sein des sociétés où nous partageons le même vouloir vivre ensemble inclusif et non pas l’exclusion et le rejet. Cela impliquant un véritable engagement autour des valeurs communes formant d’un ethos républicain humaniste dans un pays où la liberté d’expression et d’opinion demeurent des piliers imprescriptibles de la vie publique. Cela nous paraît donc rassurant et vivifiant qu’au sein même de l’alliance gouvernementale où il apparait qu’une majorité se soit dégagée en faveur de la non réintroduction de la peine de mort, le contraire sonnerait le glas de notre propre humanité tant au plan individuel qu’à celui de société civilisée si nous cessions de dire non au retour de la primitive loi du talion.
UNE PRESSE LIBRE Les parents devront être munis des documents suivants: l Carte d’identité des adultes du ménage. l Acte de naissance de chaque membre du ménage. l Photocopie de l’acte de naissance de l’enfant qui concourira aux examens en 2016. l Fiche de paie (de chaque membre du ménage). l Carte de pension, selon le cas. l Certificat du collège attestant que l’enfant concourira pour la deuxième fois aux examens (SC/HSC/GCE) en 2016 et indiquant aussi les sujets. l Fiche du résultat de l’enfant aux examens 2015. l Récente facture d’électricité. (CEB). Ministère de la Sécurité sociale, 25 avril 2016
de la Solidarité nationale et des Institutions réformatrices
I
l y a des décennies les médias et la presse locale, bien qu’étant libres, et pris dans leur ensemble, étaient moins aiguisés par les Informations venues d’ailleurs. Toutefois, bien que l’information extérieure ait rendu service à la presse locale, celle-ci a largement contribué avec zèle et délicatesse à la faire évoluer. Mais sans succomber sous le poids des critiques. Cette presse libre dont nous jouissons quotidiennement à un plus grand succès auprès du lectorat. Des machines plus efficaces substituant la typographie ont permis d’imprimer sur offset. Les lecteurs goûtent aussi à cette liberté et au droit de savoir en lisant plusieurs journaux. D’aucuns disent si on lit l’actualité dans un journal quel besoin y-a-t-il de le relire dans un autre ? Non seulement le lecteur se sent stipulé par les différents styles dans lesquels l’actualité est présentée d’un journal à l’autre, en ne trahissant pas la réalité, mais grâce à la liberté d’expression on peut lire des articles d’opinion. Eton apprend beaucoup d’autres choses. Pas seulement pour prendre connaissance de l’actualité. Harold Casimir