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COMMUNIQUE DE PRESSE 24 novembre 2015 - 11 heures

Chefs de clinique de médecine générale

Variable ajustable de l'Université ? Aujourd’hui débute le 5e séminaire des chefs de clinique universitaires de médecine générale (CCU-MG), organisé par ReAGJIR à Dijon. Pendant deux jours, une quarantaine de chefs de clinique, jeunes médecins généralistes enseignants investis pour l’avenir de la filière universitaire de médecine générale (FUMG), vont échanger sur leurs perspectives au sein de l’Université, la recherche en soins primaires et la pédagogie. 9 jeunes professionnels ont rejoint la filière universitaire de cette spécialité depuis notre dernier état des lieux des effectifs1, ce qui porte à 102 le nombre de Chefs de clinique en exercice, qu'ils soient universitaires, associés ou financés par d'autres instances que l'Université.

Mais pour autant leur avenir est-il certain ? Sans parler des critères académiques qui n’ont pas à être remis en cause par ReAGJIR, nous nous interrogeons : - sur leur statut : chefs de clinique universitaires (CCU) certes, mais aussi chefs de clinique associés, chefs de clinique régionaux, assistants universitaires ou tout autre statut avec les même fonctions mais un financement non universitaire. - sur leur financement : pour 2 ans, 1 an ou parfois 6 mois… Financement incertain jusqu’à la veille de la prise de poste dans certains cas…

Peut-on faire encore plus compliqué et moins lisible ? Les collectivités locales, les régions, les URPS2 complètent quand l’Université se désengage… Mais pour combien de temps ? Quelles garanties pour ces jeunes médecins investis et motivés de pouvoir poursuivre leur investissement, particulièrement quand leur poste n’est pas officiellement universitaire ?

Il y a un an, ReAGJIR tirait la sonnette d’alarme3. Sans réel investissement dans la FUMG, sans réelle sanctuarisation des postes, sans réelle possibilité de poursuivre après le clinicat avec la mise en place d’un statut intermédiaire entre le CCU-MG et MCU-MG, les soins primaires en France ne pourront connaître l’essor qu’on leur souhaite. Il y a eu des avancées : la création de la sous section médecine générale au CNU4, annoncée lors du 14e congrès du Collège national des généralistes enseignants (CNGE) ; l'annonce du doublement des postes de CCU-MG lors du congrès de l’ISNAR-IMG en janvier 2015. Pourtant nous craignons que les promesses ne se traduisent pas en actes.

Nous sommes toujours dans l’attente de réelles actions concrètes et fortes envers la FUMG et les CCUMG. Les revendications exprimées l’année dernière restent donc inchangées : un soutien au développement de postes de CCU-MG, la mise en place d’un statut intermédiaire leur permettant de préparer la suite de leur carrière universitaire, le développement de la recherche en soins primaires..

Sans quoi la pérennité de la filière universitaire de médecine générale ne sera pas assurée. Avec les conséquences que l'on connaît bien en termes d'organisation des soins sur tout le territoire, si cette spécialité perd aux yeux des étudiants et des internes un peu plus de son attractivité. 1

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État des lieux mis à jour en instance de publication Unions Régionales de Professionnels de Santé Dossier de presse FUMG CCU-MG Pourquoi tant de difficultés ? 25/11/2014 Conseil National des Universités

Jacques Olivier DAUBERTON, Président

06 42 18 40 14 - president@reagjir.com Charline BOISSY, Porte Parole

06 26 47 15 73 - porteparole@reagjir.com


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