Journal du Comité d'Établissement SNCF Mobilités de Paris Saint-Lazare www.cer-psl.fr
1er trimestr
N°11e 42018
e l b m e s En
Édito >> 03 Actus >> 04
- Concerts / Humour / Grands spectacles / etc.
Zoom sur >> 06 Votre journal « Ensemble » est imprimé sur du papier 100 % recyclé dans le but de protéger l’environnement. « Ensemble » est une publication du Comité d’Établissement de la Région SNCF de Paris Saint-Lazare 6 bis rue Bernard Buffet 75017 Paris
Noël >> 07 Économie >> 08 Dives >> 11 Espaces socio-culturels >> 12 Enfance & Jeunesse >> 13 Loisirs adultes >> 14
Directeur de la publication : Vincent GRELLIER Réalisation, mise en page, photos (sauf indications) : Service Communication et Reflexe CE
- CE Réseau IDF
- CE FRET
Les infos >> 17 Les infos >> 20
Tous d’abord, au nom de l’ensemble des élus du CER de Paris Saint Lazare, nous tenons à vous souhaiter, ainsi qu’à vos familles et proches, une excellente année 2018.
Concernant vos activités sociales, les élus de PSL, avec l’appui des personnels CE ont élaboré un programme ambitieux pour cette année 2018, qui nous l’espérons contentera les plus nombreux d’entre vous.
Au sein de notre entreprise publique les réorganisations, ou plutôt les désorganisations, s’enchainent et se suivent à un rythme effréné, plongeant les cheminots dans la plus grande incertitude concernant leur avenir ainsi que celui de la SNCF.
La Jordanie, New York et le Vietnam seront, entre autres, les destinations proposées par votre CE cette année. Vos enfants ne seront pas en reste et comme à notre habitude ils feront partie de nos priorités.
Les maitres mots de notre Direction sont désormais, compétitivité, performance et concurrence, comme si les cheminots n’avaient jamais su faire rouler des trains ! La culture du moindre coût avec le recours à la sous-traitance à outrance est devenue leur priorité. Peu importe la qualité du service rendu aux usagers.
La fin d’année 2018 (vraisemblablement novembre) sera marquée par l’organisation des élections professionnelles. A ce jour, nous ignorons si les périmètres des CE que nous connaissons actuellement évolueront, mais dans tous les cas, ils seront intimement lié aux différentes réorganisations que l’entreprise souhaite mener à son terme.
On en voit les effets néfastes avec les deux évènements de la gare Montparnasse, plongeant les usagers dans un profond désarroi mais aussi toute la famille cheminote.
Mais le souhaiter est une chose y arriver en est une autre ! A suivre…
La gestion de ces deux crises ont été catastrophique en terme d’image, sans enlever le courage des cheminots qui ont été en première ligne. C’est à se demander si ce n’est pas nos hauts dirigeants euxmêmes qui veulent notre peau ! Le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils ont brillé par leur absence. Mais, après tout, quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage !!!
Vincent GRELLIER Secrétaire du CER PSL
n°114 - 1er trimestre 2018 - CER PSL
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CONCERT DROPKICK MURPHYS Les 16 et 17 février 2018 Zénith Paris Tarif : 24€ la place limité aux 2 premières places (tarif public : 43€)
CARPENTER BRUT Samedi 24 mars 2018 Olympia Tarif : 16€ la place limité aux 2 premières places (tarif public : 29€)
SALVATORE ADAMO Les 15 et 16 mars 2018 Olympia Tarif : 31€ la place limité aux 2 premières places (tarif public : 56€)
BRIGITTE Les 24 et 25 mai 2018 Olympia Tarif : 20€ la place limité aux 2 premières places (tarif public : 37€)
KATHY PERRY Mercredi 30 mai 2018 Accorhotels Arena Tarif : 43€ la place limité aux 2 premières places (tarif public : 78€)
CALOGERO Les 5 et 6 juin 2018 Accorhotels Arena Tarif : 30€ la place limité aux 2 premières places (tarif public : 55€)
RACHID BADOURI Du 11 janvier au 7 avril 2018 Alhambra Tarif : 18€ la place limité aux 2 premières places (tarif public : 31€)
FRANÇOIS MOREL Vendredi 4 mai 2018 Olympia Tarif : 24€ la place limité aux 2 premières places (tarif public : 43€)
HUMOUR PIERRE PALMADE Vendredi 9 février 2018 Courbevoie Espace Carpeaux Tarif : 23€ la place limité aux 2 premières places (tarif public : 41€)
SPECTACLES ENFANTS MOZART Jusqu’au 4 mars 2018 Théâtre de la Tour Eiffel Tarif : 17€ la place limité aux 2 premières places + 1 place par enfant à charge (tarif public : 30€)
LE FANTÔME DE CANTERVILLE Du 10 janvier au 1er avril 2018 Théâtre de l’Essaïon Tarif : 9€ la place limité aux 2 premières places + 1 place par enfant à charge (tarif public : 17€)
LES AVENTURES DE TOM SAWYER, LE MUSICAL Du 17 février au 6 mai 2018 Mogador Tarif : 15€ la place limité aux 2 premières places + 1 place par enfant à charge (tarif public : 28€)
EXPOSITIONS BOURDELLE ET LES DIEUX Jusqu’au 4 février 2018 Musée Bourdelle Tarif : 6€ la place limité aux 3 premières places (tarif public : 10€)
GOSCINNY ET LE CINÉMA Jusqu’au 4 mars 2018 Cinémathèque Tarif : 6€ la place limité aux 3 premières places (tarif public : 12€)
L’ART DU PASTEL DE DEGAS À REDON Jusqu’au 8 avril 2018 Petit Palais Tarif : 6€ la place limité aux 3 premières places (tarif public : 12€)
Ces événements ont été sélectionnés par votre CER Retrouvez toute l’actualité billetterie classée par thèmes sur www.cer-psl.fr Offres en fonction des disponibilités : 2 places par cheminot
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GRANDS SPECTACLES BHARATHI 2 Du 19 au 21 janvier 2018 Grand Rex Tarif : 34€ la place limité aux 2 premières places (tarif public : 62€)
ABBA MANIA SHOW Samedi 3 février 2018 Salle Pleyel Tarif : 27€ la place limité aux 2 premières places (tarif public : 49€)
BODYGUARD Du 2 février au 11 mars 2018 Palais des Sports Tarif : 36€ la place limité aux 2 premières places (tarif public : 65€)
LA VOIE DE L’ÉCUYER Du 17 février au 1er juillet 2018 Grande Écurie du Château de Versailles Tarif : 14€ la place limité aux 2 premières places (tarif public : 25€)
THÉÂTRE LA GARCONNIÈRE Du 16 janvier au 24 février 2018 Théâtre de Paris Tarif : 31€ la place limité aux 2 premières places (tarif public : 57€)
BABY Du 19 janvier au 13 mai 2018 Théâtre de l’Atelier Tarif : 21€ la place limité aux 2 premières places (tarif public : 37€)
MARIAGE ET CHÂTIMENT Dimanche 8 avril 2018 Théâtre Rutebeuf à Clichy Tarif : 16€ la place limité aux 2 premières places (tarif public : 29€)
IMAGINE TOI Jusqu’au 6 mai 2018 Théâtre des Mathurins Tarif : 19€ la place limité aux 2 premières places + 1 place par enfant à charge (tarif public : 34€)
SALONS - RÉTROMOBILE - SALON MONDIAL DU TATOUAGE - SALON DE L’AGRICULTURE - AIGUILLE EN FÊTE - VERSION SCRAP - SALON DU LIVRE
LES PERMANENCES JURIDIQUES ET LOGEMENT PERMANENCES JURIDIQUE 2018
PERMANENCES LOGEMENT 2018
6 bis, rue Bernard Buffet - 75017 PARIS (gare Pont Cardinet)
6 bis, rue Bernard Buffet - 75017 PARIS (gare de Pont Cardinet)
- Jeudi 18 janvier - Jeudi 15 février - Jeudi 22 mars
- Vendredi 26 janvier - Vendredi 23 février - Vendredi 23 mars
- Jeudi 12 avril - Jeudi 17 mai - Jeudi 21juin
- Vendredi 27 avril - Vendredi 25 mai - Vendredi 22 juin
Renseignements et rendez vous : Points Billetterie 01.55.30.06.01 ou 31.10.23 Renseignez-vous sur www.cer-psl.fr ou auprès de votre Espace Socio-Culturel n°114 - 1er trimestre 2018 - CER PSL
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LA COURSE ODYSSÉA : COURIR POUR LA BONNE CAUSE
Dimanche 1er octobre 2017, une vingtaine de cheminot(e)s ont pris le départ de la course Odysséa. Entre les gouttes, dans le cadre magnifique du bois de Vincennes et de son hippodrome, les participants se sont dépassés sur 5 ou 10 kms pour soutenir la lutte contre le cancer du sein. Bravo à tous !
BADMINFUN : ÉTEIGNEZ LES LUMIÈRES !
Jouer au badminton dans le noir avec pour seuls repères des terrains, volants et raquettes fluos ! L’idée paraît saugrenue mais a séduit près d’une soixantaine de participants. Pour sa 3ème édition, le jeudi 19 octobre 2017, le désormais traditionnel tournoi de Badminfun a connu un large succès sur les installations sportives de la Garenne Colombe. Un tournoi placé sous le signe de la convivialité et du partage, le tout accompagné de musique et de bonne humeur.
LES SAVEURS D’ORIENT DANS VOS RESTAURANTS
Jeudi 12 octobre 2017, l’Orient et ses saveurs étaient mis à l’honneur dans vos restaurants d’entreprise avec la proposition d’un repas spécialement élaboré par les équipes de restauration. Pour cette occasion, le quai n°1 était habillé d’un décor aux couleurs du souk, qui, ajouté à la dégustation d’un thé à la menthe et de cornes de gazelles, a apporté une touche de soleil supplémentaire à cette journée.
UNE ANNÉE RECORD POUR LES COMMANDES DE FIN D’ANNÉE
Comme chaque année, votre CER vous a proposé les produits phares symbolisant les festivités de fin d’année. Entre le Champagne, le chocolat et les huîtres, il y en a eu pour tous les goûts. Au-delà de la qualité des ces produits, vos élus attachent une attention particulière dans le choix de ses prestataires. Ainsi, à travers cette initiative, nous soutenons des producteurs engagés dans l’insertion des personnes en situation de handicap ou bien qui apportent de l’aide aux familles dont l’enfant a subi une chirurgie cardiaque. C’est aussi cela notre engagement durable : entretenir et pérenniser des démarches militantes comme celles-ci. Ce qu’il est également important de mettre en avant, c’est l’adhésion et l’engouement dont vous avez fait preuve. Ce n’est pas moins de 2 694 bouteilles de Champagne « Waquelin-Fauvet », 335 boîtes de chocolats « Alex Olivier - Les chocolats du cœur » et 193 bourriches d’huîtres « La Calvadosienne » que vous avez commandés pour les fêtes de fin d’année. Nous vous remercions pour la confiance que vous accordez au CE en commandant massivement ces produits dont nous sommes fiers et vous donnons rendez-vous prochainement pour de nouvelles propositions gustatives.
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ARBRE DE NOËL 2017 PARC DES EXPOSITIONS VILLEPINTE Samedi 9 décembre 2017, les activités Enfance et Jeunesse pour l’année 2017 se sont clôturées, comme à leurs habitudes, par le traditionnel Arbre de Noël des familles cheminotes de la région de Paris Saint Lazare. Fort du succès connus lors des précédentes éditions, votre CER de Paris Saint Lazare vous a fait profiter, cette année encore, du gigantesque site du parc des expositions de Villepinte. Avec près de 30 000 m2 dédiés aux enfants, comprenant des manèges forains, une exposition sur les dinosaures ou des activités et stands exclusivement proposés par votre CE, le parc a accueilli 3500 familles cheminotes pour profiter de cette matinée. Au total, c’est plus de 1000 jouets qui ont été distribués. En tant qu’événement majeur de nos activités sociales, il est nécessaire de parler de toutes celles et ceux qui font de ce moment une réussite : les Élus impliqués, le personnel du CER mais également tous les bénévoles, sans qui rien ne serait possible. Ce bénévolat s’appuie sur des valeurs de solidarité, fraternité et générosité qui sont pour vos Élus au CER, des principes de base défendus et mis en place au quotidien. Cet engagement solide, se traduit par un travail permettant de continuer à développer des activités en direction de vos enfants et trouve son prolongement dans les offres de colonies de vacances, de mini séjours à thèmes et de journées de la jeunesse, entre autre. Simon PICARD Responsable Évènementiel
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Concurrence, sous-traitance, filialisation LA PRIVATISATION «EN MARCHE» ? Même si elle s’en défend, c’est bien ce que la Direction SNCF est en train de préparer. En plus de l’ouverture à la concurrence dans le Voyageur, elle s’appuie sur d’autres leviers pour y parvenir : • LA FILIALISATION lui permet de conserver certaines charges stratégiques tout en précarisant les salariés (la conduite des trains par VFLI au Fret et TRANSKEO au voyageur, la maîtrise d’œuvre par SFERIS à l’Infra et SYSTRA au Matériel…).
SNCF Épic de tête
SNCF Réseau
SNCF Mobilité
• LA SOUS-TRAITANCE lui permet de se constituer un vivier de prestataires pour les tâches jugées moins stratégiques, en les aidant à acquérir des compétences et des savoir-faire (à l’Équipement, au Matériel, pour les services en gare ou les services communs).
Pour parachever le tout, la Direction vide l’EPIC de tête censé garantir le caractère « indissociable et solidaire du groupe ». En quelques semaines, nous avons vu se multiplier les dossiers : transfert de la gestion des combustibles, des participations financières, création de filiales immobilières. Cela pourrait préparer une séparation totale du Gestionnaire d’Infra (SNCF Réseau) et de l’Exploitant (SNCF Mobilités), qui s’accompagnerait d’une transformation des Entreprises Publiques en Sociétés Anonymes, comme l’a récemment préconisé la Cour des Comptes. L’avenir des gares (qui seraient gérées de manière indépendante) pourrait lui aussi exacerber la division, la séparation, l’éclatement. Une autre voie existe à partir des besoins des usagers et des cheminots pour construire une organisation de la production intégrée, efficace et respectueuse des contraintes d’un transport guidé sur un réseau interconnecté. En revanche, les libéraux ont imposé leur réforme qui avait pour objectif officiel de résoudre les problèmes de l’endettement et les dysfonctionnements. Or aujourd’hui, tout le monde peut constater que la situation ne s’est pas améliorée. Ils utilisent ce prétexte pour aller encore plus loin dans la démarche de privatisation.
LOGIQUE GLOBALE, IMPACT LOCAL ! La politique nationale de démembrement et de vente à la découpe de la SNCF peut paraître éloignée du quotidien des cheminots. Mais en réalité, elle se retrouve dans les restructurations, le recours aux emplois précaires, la pression pour l’abandon d’un temps partiel, le refus d’une mutation, etc.
ou encore la présence des contrôleurs à bord…
Elle se retrouve également dans la désorganisation de la production et des services qui crée beaucoup de mécontentement.
Pour le gagner et imposer d’autres choix, nous ne pouvons pas nous appuyer sur les médias ou les institutions classiques. C’est l’implication du plus grand nombre qui nous permettra de construire un contre-pouvoir utile.
Les batailles communes entre les associations d’usagers et certaines organisations syndicales sont nombreuses : pour la défense d’une gare, d’un guichet, d’une ligne, d’un train
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Il faut que nous refusions que quelques technocrates fassent un hold-up sur l’entreprise publique SNCF sans débat démocratique.
LES CONSÉQUENCES POUR LES CHEMINOTS… Les évolutions du Groupe Public Ferroviaire menacent l’emploi à statut et créent le moins disant social : il faudrait s’adapter ou passer au privé. Au nom de la concurrence et du marché, les directions des activités, pour augmenter la productivité, ne se limitent plus à gérer les sous effectifs, mais s’activent à les accentuer.
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C’est la chute des effectifs depuis la réforme ferroviaire de 2014
QUEL EST L’IMPACT DE LA DETTE SUR LES CHEMINOTS ? Si ces investissements ont contribué à créer de la richesse pour la collectivité, la dette reste essentiellement supportée par la SNCF et les cheminots. Le poids de la dette vient obérer les comptes de l’entreprise d’un déficit structurel, qui entrave le développement et la mise en œuvre du service public.
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C’est la chute des effectifs en 5 ans
12 578
(CDI et CDD) au 31/12/2014
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(CDI et CDD) au 31/12/2016
Quelle est l’attitude du gouvernement et de l’entreprise ? L’État et la direction de l’entreprise ont imposé pendant plusieurs décennies la baisse des subventions parallèlement à la hausse des péages de l’infrastructure. Ainsi, le système ferroviaire a progressivement été sommé de s’autofinancer. Le groupe public ferroviaire est conduit de plus en plus à des choix de services, moins basés sur la réponse aux besoins économiques, sociaux et environnementaux du pays que sur l’aptitude à dégager des profits. La réforme du ferroviaire, loi du 4 août 2014, est venue parachever cette logique mortifère. Cel a co n d u it à l a h a u s s e d es r e d eva nc es d’infrastructures, répercutée par une hausse des tarifs pour les usagers et les chargeurs, qui conduit à la baisse de la fréquentation, impliquant elle-même une nouvelle hausse des redevances : un véritable cercle vicieux ! C’est l’ensemble du service public SNCF qui est menacé !
3 244 € C’est le montant des frais bancaires inhérents à la dette (intérêts) par minute, soit 1,7 milliard d’euros/an. D’autres attaques vont avoir lieu en particulier sur notre régime spécial de retraite, nos facilités de circulation, notre statut…
La concurrence apporte-t-elle des solutions ? Que ce soit dans le FRET ferroviaire, dans les transports urbains ou dans les réseaux étrangers, la concurrence se traduit par une réduction de l’offre aux seuls segments rentables et un accroissement des prix (notamment au travers des subventions publiques). La plupart des problèmes d’exploitation étant liés à la vétusté ou à la saturation du réseau, il n’y aura pas non plus d’amélioration de la qualité. Et pour se « préparer à la concurrence », la Direction supprime des emplois ce qui aggrave les problèmes. Ce n’est donc pas une solution. Peut-on faire autrement ? OUI ! D’abord parce que les règlements européens le prévoient. Ensuite, parce que le débat traverse tout le continent : en Espagne, la réunification de RENFE et ADIF (exploitant et gestionnaire d’infra) est en discussion, de même que la renationalisation totale des chemins de fer a été le principal sujet de la dernière campagne électorale en Grande-Bretagne. Mais pour cela, il faut que les forces sociales (salariés, usagers) se mobilisent pour défendre leur intérêt !
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Avec Prévoyance Fer
préservez vos proches et votre avenir en toute sérénité Association loi 1901, Prévoyance Fer accompagne les cheminots depuis plus de 65 ans. Notre raison d’être est de proposer des couvertures d’assurance adaptées à la situation de chacun et pour des cotisations fixes.
Peuvent adhérer : • Toute personne travaillant à la SNCF (en CDI), • Son conjoint, • Les enfants de nos adhérents (et leur conjoint), • Les parents de nos adhérents.
La Prévoyance Décès La Garantie Dépendance
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rix CCGPF Cheminots du deuxième roman 2017
L’édition 2017 du Prix CCGPF Cheminots du deuxième roman a été attribuée à Jean-Paul Didierlaurent pour son roman « Le reste de leur vie ». L’ouvrage a été désigné le 23 septembre dernier à Paris, suite au vote du jury composé de cheminots actifs ou retraités et d‘ayants-droit. Depuis 2013, le prix CCE, puis CCGPF du deuxième roman a pour but de favoriser la rencontre entre un auteur francophone et un public de lecteurs agents SNCF. Jean-Paul Didierlaurent vit dans les Vosges. Nouvelliste, lauréat de nombreux concours, il a publié un premier roman déjà très remarqué, Le liseur du 6h27.
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Le reste de leur vie / Jean-Paul Didierlaurent - Au diable vauvert, 2016 Ambroise, thanatopracteur, et sa grand-mère Beth vont rencontrer Manelle, aide à domicile et Samuel, joyeux « vieux » dont elle a la charge. Ces quatre-là embarquent pour un périple tragi-comique en corbillard jusqu’en Suisse. Des personnages attachants (aux caractères bien trempés) au scénario (basé sur un quiproquo classique mais néanmoins surprenant). Tout dans ce livre est agréable. Cet ouvrage est à votre disposition dans les bibliothèques de la région.
N
pération Solidarité Cuba « On ne voyage bien qu’avec le cœur »
ouveaux horaires dans vos Espaces
Grâce à notre réseau de lecture en entreprise et avec l’aide du service du livre du CCGPF comme des bibliothèques de notre CE, de nombreux cheminots ont pu déposer, lors de leur voyage à Cuba, des ouvrages utiles à la médiathèque de l’Alliance Française à la Havane.
À compter du 1er février 2018, les bibliothèques de Levallois et Verneuil élargissent leurs horaires d’ouverture pour mieux vous accueillir :
Cette action solidaire a pu se concrétiser grâce au concours du CER de Paris St-Lazare, qui a offert les ouvrages remis.
> Verneuil : Mercredi : 14h30 -18h30 et Vendredi : 10h - 14h
C
heminots victimes de la Répression - 1940/1945
Vendredi 26 janvier à partir de 11h au quai 1 à Paris St-Lazare, vous pourrez rencontrer et débattre avec Monsieur Thomas Fontaine sur l’ouvrage « Cheminots victimes de la répression » qui rend hommage à tous les cheminots morts pendant la Seconde Guerre mondiale. À cette occasion, nous aurons le plaisir d’accueillir Monsieur Paul Castel, ancien résistant sur notre région. Un partenariat exceptionnel entre la SNCF et les éditions Perrin a permis la réalisation de cet ouvrage, résultat du travail de mémoire, de transparence, d'histoire et d'éducation, mené depuis plus de vingt ans par l'entreprise pour mieux connaître et comprendre ces années noires.
B 12
> Levallois : Lundi, mardi et jeudi : 11h - 14h
illetterie
C et te re c h e rc h e s c i e nti f i q u e d'envergure, conduite par un comité composé d'historiens, d'archivistes et d'acteurs du paysage associatif et mémoriel, a été souhaitée par la SNCF pour être un mémorial, hommage des vivants aux disparus, et pour servir la connaissance historique. Venez nombreux à cette initiative sur l’histoire de notre entreprise ! Ouvrage disponible dans vos bibliothèques.
De nouvelles offres promotionnelles décentralisées avec des théâtres en banlieue (Courbevoie, Verneuil, Mantes, Versailles…) vous sont proposées. N’hésitez pas à les consulter sur le site du CE.
n°114 - 1er trimestre 2018 - CER PSL
Forts du succès, nous poursuivons notre effort afin de proposer à vos enfants des activités variées, originales et ludiques.
JOURNÉES D’ANIMATION nos DE LA JEUNESSE Découvrez prochaine sorties… Mer. 31 janvier 2018 (1/2 jour.)
Musée de la Magie Panorama complet du monde merveilleux des illusionnistes du XVIIIème siècle à nos jours. Des magiciens commentent et guident la visite, qui s’achève par une séance de magie. À partir de 6 ans et +
Mer. 31 janvier 2018 (1/2 jour.)
Cité du Cinéma "Effets Spéciaux" Représentation de tous les métiers du cinéma (écriture de scénario, post-production, distribution, création de décors, tournage). Visite inédite de ce monde mystérieux, habituellement fermé au public À partir de 8 ans et +
Mer. 21 février 2018 (journée) Patinoire de Mantes + jeux au ALSH de Mantes la Ville Patinoire le matin et jeux au centre l’après-midi. Déjeuner au centre À partir de 6 ans et +
Mer. 28 février 2018 (journée)
La Villette « Il était une fois la science dans les contes de fée » Découverte de la physique, la chimie, la géologie, la biologie et les sciences sociales qui se cachent dans Les trois petits cochons, Les aventures de Pinocchio, Le petit Chaperon Rouge ou Alice aux pays des merveilles. À partir de 6 / 10 ans
Mer. 28 mars 2018 (1/2 jour.)
Opéra Garnier Exploration du Palais Garnier (grand foyer, splendide escalier, salon de la Lune et du Glacier, loge du célèbre fantôme…) de manière ludique, avec un livret d’activités (questions en énigmes). À partir de 6 ans et +
Mer. 18 avril 2018 (journée)
Escape Game «métro » Aventure souterraine dans une rame de métro. Immersion et adrénaline garantie. À partir de 11 ans et +
Mer. 25 avril 2018 (journée) Ferme du Piqueur Visite guidée + ateliers d’éveil à la nature et à l’environnement. À partir de 6 ans et +
Une à deux sorties par trimestre sont programmées, le plus souvent sur la journée. Connectez-vous sur notre site (www.cer-psl.fr) où vous trouverez toutes les informations utiles.
PRINTEMPS les enfants 2018 Pour de 6 ans et + Mini-camps - Du 17 au 20 avril 2018
Zoo la Flèche Hébergement aux portes du Zoo en bungalow de 6 personnes. Découverte des animaux, visite guidée avec le personnel soigneur et des animateurs animaliers… Pour les enfants de 6 à 10 ans
Séjour à l’étranger : Lisbonne (Portugal) - Du 23 au 27 avril 2018
Hébergement en Auberge de jeunesse Rallye découverte de la ville : jeu mêlant épreuves physiques et intellectuelles où il faudra faire preuve d’astuce et de débrouillardise. Les deux équipes découvriront donc de façon ludique et dynamique le patrimoine, l’architecture, la culture et la gastronomie. Pour les enfants de 11 à 15 ans
Mer. 30 mai 2018 (1/2 jour.)
Parcours jeu autour d’une expo d’art À partir de 6 ans et +
Mer. 4 juillet 2018 (journée) Parc Saint Paul À partir de 6 ans et +
> Prise en charge des enfants à partir de Paris : Quai N°1 à Paris St-Lazare / ALSH de Verneuil-sur-Seine / ALSH de Mantes-la-Ville > Renseignements et inscriptions : - Service Enfance Jeunesse : Laure Mulot au 01 80 50 94 63 ou 35 34 63 - ALSH de Verneuil-sur-Seine : Michèle Mercier au 01 39 71 73 22 - ALSH de Mantes-la-Ville : Rany Zerrouki au 01 30 92 56 03 - ou sur www.cer-psl.fr rubrique «enfance jeunesse»
> Tous les enfants sont les bienvenus, n’hésitez pas à les inscrire !
n°114 - 1er trimestre 2018 - CER PSL
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BALADE AU CŒUR DE PARIS ET SES ENVIRONS…. PONTOISE ET SES SOUTERRAINS >>> Samedi 24 mars 2018
Amoureux des catacombes, ne vous imaginez pas crapahuter dans « l'underground » de la ville. Il s'agit ici d'un parcours historique dans la ville de Pontoise, accessible à tous et agrémenté de la visite de quelques-uns de ses souterrains. La partie souterraine de la balade ne compte en fait que pour un quart de l'expédition. Tarifs CE : 5€ par personne - tarif public : 8,50€ Date limite d’inscription : 18 février 2018
FONDATION PIERRE BERGÉ - YVES ST LAURENT >>> Samedi 7 avril 2018
Les espaces avenue Marceau, qui auront vu défiler pendant douze ans toutes ces expositions de mode, de costume, de peinture, de photographie, d’arts décoratifs ou d’art contemporain, seront désormais uniquement dédiés à la présentation de l’œuvre d’Yves Saint Laurent. Le studio du couturier sera intégré dans le parcours du musée, plongeant ainsi le visiteur au cœur du processus de création de la maison de couture.
TICKET JEUNES
SKI ET CONVIVIALITÉ
Tarifs CE : 9€ par personne - tarif public : 23€ Date limite d’inscription : 11 mars 2018
PRAZ SUR ARLY
>>> Du vendredi 16 au dimanche 18 mars 2018 (3 jours / 2 nuits) Les Essertets, c’est la chaleur des moments composés d’attention et de simplicité, le tout dans un cadre montagnard exceptionnel. La Station village aux portes de l’« Espace Diamant » est la parfaite association du ski et du terroir, nichée dans le cadre somptueux du Pays du Mont-Blanc, à quelques kilomètres de Megève. Le prix comprend : Les transferts Gare de Sallanches / Essertets / Gare de Sallanches, l’hébergement en village vacances, la pension complète du dîner du Jour 1 au déjeuner du jour 3 (possibilité de prendre les déjeuners sous forme de panier-repas), un dîner typique savoyard, le cocktail de bienvenue, les taxes de séjour, l’assurance annulation.
TICKET JEUNES 14
n°114 - 1er trimestre 2018 - CER PSL
Tarifs CE : de 70€ à 125€ (selon le quotient familial) tarif public 249€ Date limite d’inscription : 14 janvier 2018
ESCAPADE… TALLIN (ESTONIE)
>>> Du 15 au 18 juin 2018 (4 jours/3 nuits) Escapade… La vieille ville de Tallinn est un ensemble dense de ruelles tortueuses, clochers gothiques et hauts remparts qui lui confèrent un charme irréel. Elle est composée de deux parties bien distinctes, la ville haute et la ville basse que relie la rue Pikk. Cathédrale Alexandre Nevski : belle église orthodoxe construite à la fin du XIXe siècle et dominant la ville. Elle possède une splendide iconostase aux dimensions impressionnantes. Ce prix comprend : Les vols Air Baltic Paris /Tallinn / Paris avec un bagage enregistré en soute par personne, l’hébergement pour 3 nuits en hôtel 3* avec les petits déjeuners. Les transferts aéroport hôtel AR avec assistance francophone, la visite de la vieille ville à pied le J2 matin, l’assistance de notre bureau francophone sur place, les assurances assistance-rapatriement-annulation.
TICKET JEUNES
Tarifs CER : de 178€ à 326€ (selon le quotient familial) tarif public 595€ Date limite d’inscription : 15 avril 2018
CIRCUIT DE 12 JOURS AU VIETNAM
PROCHAINEMENT …
>>> Au mois d’octobre 2018
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Le service public et de la sécurité ferroviaire : UN COMBAT POUR L’ÈRE DU TRAIN ! Dans un contexte de croissance continue de la productivité et de diminution des effectifs, le monde ferroviaire a connu ces dernières années des accidents dramatiques. S’ils ont fait ouvrir les yeux à certains sur l’état dangereux du réseau (tant pour les usagers que pour les cheminots), d’autres ont tenté, de manière ignoble, d’incriminer les cheminots. Mais pas un mot sur les évolutions des règles de maintenance, sur la baisse des niveaux de sécurité et sur la responsabilité de l’ex RFF. Pas un mot non plus sur les effets néfastes de la concurrence et de l’externalisation en matière d’infrastructures ferroviaires, avec l’abandon de la notion de risque. Les dégâts sont à la fois humains et matériels. La sécurité ferroviaire est clairement en jeu. M. Jeantet, PDG de SNCF Réseau, entend imposer une nouvelle
baisse des coûts et augmenter la productivité. À travers cet objectif « d’efficacité opérationnelle », il veut notamment augmenter le travail de nuit et infliger aux cheminots des séances de travail plus longues et donc plus pénibles. L’état de santé des cheminots est relégué aux oubliettes ! Il souhaite également intensifier l’externalisation et la mise en concurrence des services de la SNCF, comme si aucune leçon n’avait été retenue en la matière… À l’évidence, les impératifs de production prennent le pas sur les impératifs de sécurité et sur le souci de la condition humaine. La Réforme du ferroviaire, passée en force depuis 2014, ne peut répondre en l’état aux défis d’un service public de qualité. Les questions de l’emploi, du transfert des compétences et du maintien des savoir-faire constituent les piliers incontournables d’un véritable service public de qualité.
PROJET CDG EXPRESS Ce projet est un véritable scandale financier et tourne le dos à l’intérêt général. La ligne B du RER est toujours au bord de la saturation, avec une progression constante du nombre d’usagers, mais avec des moyens financiers, matériels et humains qui ne sont pas à la hauteur. L’aménagement de cette nouvelle desserte CDG EXPRESS est estimé à 1,41 milliard d’euros Hors Taxes, à quoi il faut ajouter 160 millions d’euros pour le matériel et 125 millions d’euros pour l’atelier dépôt, au minimum. Cette desserte ne serait pas accessible à la tarification STIF. Le prix du billet est annoncé pour le moment à 24€. Les recettes ne couvriront pas la totalité des coûts. La Cour des Comptes, comme l’Autorité de Régulation des Activités Ferroviaires et Routières (ARAFER), pointe ces questions de coûts et de financement, notamment en précisant que SNCF Réseau, déjà très endettée, ne devrait pas financer ce projet. L’Autorité Environnementale (AE) précise que la mise en service de la ligne 17 du Grand Paris Express, qui desservirait aussi l’aéroport CDG, diminuerait le nombre de passagers empruntant CDG Express de 15% environ. Rappelons que l’État possède 51% d’ADP et 100 % de SNCF Réseau. Ce train va utiliser le réseau ferré national et les voies de la ligne K du TER Picardie. Ces voies sont utilisées pour le report du RER B en situation perturbée, avec un impact sur les RER D et E (en gare de l’Est en situation perturbée).
Le STIF parle déjà d’une perte de 1,5 milliard d’euros liée à une dégradation de la ponctualité sur la seule ligne RER B ! Ces voies sont également utilisées par le FRET Ferroviaire, dont la part modale en Île-de-France est inférieure à la moyenne nationale dans une région où nous sommes régulièrement confrontés à des pics de pollution. Ce projet va compromettre la pérennité du transport des marchandises par le rail et empêcher tout développement de celui-ci, alors que les émissions des gaz à effet de serre dues aux transports routiers sont reparties à la hausse depuis 2015.
• Travaux dans les tunnels de la partie Sud de la ligne afin de permettre la circulation de rames à 2 étages sur l’ensemble de la ligne B • Amélioration des dessertes de la ligne K • Ré humanisation des gares et trains.
Pour autant, des propositions concrètes existent pour une autre utilisation des moyens publics afin d’améliorer durablement la desserte du RER B et des autres lignes concernées répondant aux attentes des usagers du quotidien, y compris ceux de l’aéroport : • Bouclage de la ligne B du RER entre l’Aéroport CDG et Mitry-Claye • Création d’un véritable atelier d’entretien du matériel à Mitry-Mory
L’argent public doit servir l’intérêt général, renforcer le service public de transport en améliorant son accessibilité et la qualité de service afin de mieux répondre aux attentes grandissantes des usagers et des populations.
D’autre part, il faut lancer sans attendre, le doublement du tunnel entre Chatelet et Paris-Nord. Ces travaux indispensables permettront de répondre durablement à l’évolution des trafics sur les lignes RER empruntant ce tunnel (B et D).
Ce projet CDG Express est un non-sens social, économique et environnemental et doit être abandonné immédiatement. n°114 - 1er trimestre 2018 - CER PSL
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PROJET DE CRÉATION D’UN ÉTABLISSEMENT UNIQUE M&T SUR LA RÉGION PRG Dans sa quête de productivité sans fin, la direction décide de fusionner trois établissements (l’Infrapôle Ouest Parisien, IPRG et l’Infralog Paris-Atlantique) en une seule entité, regroupant ainsi la logistique, la maintenance et les travaux. Recentré sur l’Île-de-France et avoisinant les 1 700 agents, ce nouvel établissement serait le plus gros Infrapôle de la région. Affirmant que cette fusion permettra d’accroître la performance industrielle et économique, la direction tente de faire croire aux cheminots qu’ils pourront faire plus avec moins. Son objectif est que la fusion devienne effective au 1er janvier 2018. Avant cela, le projet devra passer devant le CE SNCF RÉSEAU IDF, a priori en septembre 2017. Nous observons encore que les gains de productivité sont obtenus par la réduction des effectifs. Ce projet de fusion se traduira fatalement par la suppression de nombreux postes au motif qu’il faudra éviter les doublons. Autre conséquence, la mobilité des agents sera accentuée, sans doute pour les sortir de leur « zone de confort », dixit le chef de projet.
La recherche de performance passera aussi par le recours à plus de sous-traitance, au détriment de l’emploi de cheminots qualifiés. Les dirigeants maintenant sous l’égide du contesté « forfait jours » seront également amenés à travailler plus, avec davantage de mobilité et gratuitement. Suite aux restitutions des 22 groupes de travail, la Direction entend créer plusieurs nouvelles entités dans le cadre de « l’Infrapôle Paris Sud-Ouest » (nom de ce nouvel établissement). Cette nouvelle organisation appliquera les principes de ce que la Direction appelle le « management décentralisé », à commencer par une ligne hiérarchique courte qui prétend protéger l’encadrement de terrain. Une organisation autour de grandes directions (Sécurité, Performance Industrielle, Service, Qualité et Pilotage) appuyées par un Pôle RH. Cette organisation est dite « matricielle », sept personnes seront garantes des principaux processus de l’établissement. Celui-ci se calera sur les limites de la région Île-de-France du STIF, soit un rattachement de 154 postes sur l’infrapole Centre.
Nous demandons l’arrêt des restructurations en cours pour en examiner la portée sur l’organisation du travail, les moyens disponibles et les conditions de travail des cheminots. Contrairement à ce qui est prétendu par la Direction, une productivité est visée, puisqu’il est question d’augmenter la charge de travail. Il faut souligner que les groupes de travail interviennent dans un cadre contraint par les restructurations, ce qui ne leur donne aucune latitude. Enfin, les nouvelles attributions de l’encadrement paraissent vagues, de même que le détourage envisagé, qui suscite beaucoup d’inquiétude. Nous rappelons qu’une expertise a été diligentée par l’ICCHSCT du fait des inquiétudes suscitées par le projet. La Direction veut « drainer » les difficultés, mais cela supposerait au préalable que l’établissement soit sain, ce qui est loin d’être le cas (19 arrêts de travail durant le 1er trimestre 2017). L’avis des CHSCT n’apparaît aucunement dans le document de présentation de la Direction. Quoi qu'elle prétende, le projet présenté se soucie peu de la sécurité ferroviaire et des conditions de travail des cheminots sur l’IPRG. Malgré les différentes alertes de longue date, la Direction œuvre à comprimer les équipes de terrain, ce qui a entraîné les difficultés actuelles de la maintenance. Les pertes de proximité génèrent des dysfonctionnements très importants. Nous attendons toujours les bilans des fusions et des réorganisations de 2009 et 2011 sur Paris Nord, Paris Sud-Est et sur les autres établissements fusionnés. Ces bilans révèleraient l’absence totale de pertinence des projets de la Direction à court, moyen et long terme. Les CHSCT devront être vigilants sur les suppressions ou transformations de consignes d’établissement. L’entreprise compte sur des agents qui devront aller travailler de plus en plus loin et sur des DPX dont la charge de travail est excessive, comme le montre bien le taux de turnover les concernant. Il s’agit donc toujours de faire du plus avec du moins au détriment des agents, de la sécurité et, in fine, du service public.
Il est davantage nécessaire d’enrichir les établissements de moyens matériels et humains, plutôt que de fusions à tout crin.
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REDÉCOUPAGE DE EIC PRG En lien avec le recentrage de l’Infrapôle de PRG, il est prévu une adaptation du périmètre, un alignement du métier de la circulation et du métier M&T et, par là même, une réduction des interfaces dans la préparation et l’organisation des travaux.
Dans l’objectif de cohérence territoriale, le projet visera à raccrocher l’étoile de Chartres à l’EIC de la région Centre. À ce titre, il concernera environ 80 personnes. Pour le reste, les régulations et les collectifs ne seraient pas remis en cause.
Il est utile de s’interroger sur l’intérêt de créer une nouvelle division pour Chartres et sur le fait que les régulations resteront à Paris, alors que les postes seront rattachés à une autre tutelle «le Centre». Nul doute que la volonté de la direction est de créer un maillage SNCF qui corresponde au maillage politique des régions à l’image du Transilien.
Nous considérons que la vision technocratique n’est pas en phase avec la réalité du chemin de fer. C’est aux contraintes du réseau, de son tracé et de son histoire qu’il faut répondre, pas aux contraintes des politiques qui ne cessent de porter le modèle de la contraction de l’offre ferroviaire alimenté à coup de bus et de voitures avec chauffeur partout sur le territoire.
BILAN FORMATION 2016 ET ORIENTATIONS FORMATION PROFESSIONNELLE 2018/2019 La forte politique d’investissement de la DG IDF entraîne un besoin de formation qui n’est pas satisfait, puisque le volume horaire de formation a baissé de 9,5 % en 2016 et qu’une baisse de 5 % supplémentaire est prévue pour 2017. Le plan de formation n’est pas réalisé partout, puisque le taux de réalisation était de 90 % pour Circulations et de 82 % pour DPF en 2016. La politique de formation n’est pas assez débattue par les IRP de proximité et les annonces de certains établissement sur la suppression de la DP spécifique formation ne va pas améliorer ce phénomène.
Plus que jamais, la formation initiale et continue comme le respect du dictionnaire des filières sont primordiaux. La dépense annuelle de formation a fortement baissé de 2004 à 2016 et pafonne à moins de 1,6 % de la masse salariale, ce qui est aggravé par l’ANI qui a réduit de 30 % l’obligation de financement des entreprises en matière de formation. Il faut s’opposer à la sous-traitance accrue de la formation qui se fait au détriment de la formation interne.
Le bilan formation 2016 manque cruellement d’éléments qualitatifs sur les formations. Dans le même temps, le volume d’heures de formation diminue alors même que l’effectif s’accroît en IDF, ainsi que le nombre d’accidents mortels.
L’adaptation et la maîtrise des cheminots à leur poste de travail est une obligation que l’entreprise doit assurer coûte que coûte, c’est une priorité. n°114 - 1er trimestre 2018 - CER PSL
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LA SITUATION DU FRET SNCF AU 30 JUIN 2017 Pourquoi ça ne va pas mieux ? Parce qu'il paraît que c'est compliqué. Car notre « marché » est victime de deux éléments majeurs : - La concurrence entre les modes de transport. - La concurrence entre les entreprises ferroviaires de marchandises. Sur le premier point, le cabinet SECAFI a mis en évidence l'évolution du transport terrestre de marchandises en soulignant l'écrasement du mode ferroviaire depuis plusieurs années. Ainsi, les marchandises sont de moins en moins transportées par train, au profit du mode routier, mais pas n'importe lequel : celui sous pavillon étranger. Les conséquences se traduisent par une activité de moins en moins importante pour nos DF. Avec, en plus, un éclatement entre plusieurs opérateurs (eux-mêmes en difficulté), réduisant, ainsi, la part de marché de Fret SNCF : Une situation financière fragile qui s'explique par la poursuite des restructurations sans qu'il y ait un cap à la tête de l'entreprise
La situation financière de Fret SNCF nécessite une attention toute particulière dans un contexte où le Groupe réfléchit au devenir de ses autres activités {comme Geodis} et cherche, par tous les moyens, des ressources supplémentaires pour financer les filiales à l'international. FRET SNCF, comment ça va ? Mal ! La situation à fin juin fournit une indication de la trajectoire économique, financière et sociale. La commission économique, réunie autour de ce thème, a pu passer en revue les indicateurs économiques et sociaux habituels. Que disent-ils ? - D'abord, que l'activité ne progresse pas. Ou peu. - Ensuite, que les revenus se tassent malgré les grands plans de développement annoncés. - Enfin, que les résultats ne s'améliorent pas malgré le « traitement de choc » auquel nous avons droit depuis des années malgré la purge sur nos effectifs, réduits de moitié, et nos moyens de production (triages, wagons, locs).
Evolution des parts modales pour le transport de marchandises (hors oléoducs, yc transit) (Base 100 en 1990)
tonnes-km en base 100
300 250
TRM Pavillon Etranger
200
TRM Pavillon Français
150 100
Transport fluvial
50
Transport ferroviaire
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Répartition des parts de marché des transporteurs ferroviaires au 30 juin 2012
Autres opérateurs 35%
FRET SNCF 65%
Répartition des parts de marché des transporteurs ferroviaires au 30 juin 2016
Autres opérateurs 45%
FRET SNCF 55%
Des revenus du trafic en baisse d'un tiers depuis 2009 Avec 415 M€ de revenus, comptabilisés à fin juin 2017, Fret SNCF voit son activité reculer encore pour diminuer d'un tiers depuis 2009. Pourtant, à cette date, les restructurations avaient déjà commencé et les dirigeants parlaient de reconquête… Produits du trafic (revenus en M€) (Chiffres au 30 juin de chaque année) 700 600 500 400 300 200 100 0
-35%
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 Budget 2017 2017
Même les prévisions budgétaires ne sont pas tenues et la progression entre 2017 et 2016 ne tient qu'aux impacts des mouvements sociaux. Autrement dit, l'entreprise voit ses revenus diminuer chaque année.
Des résultats qui s'améliorent vraiment Les pertes de Fret SNCF sont considérables. Elles s'élèvent à 170 M€ à fin juin 2017. Résultat net comptable (Chiffres au 30 juin de chaque année) 0 -50 -100 -150 -200 -250 -300 -350
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 Budget 2017 2017
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Pourtant, des efforts sont bel et bien réalisés et les agents de plus en plus productifs Chaque poste de dépenses est passé au peigne fin. Les économies et la productivité sont de mise. Sur chaque site, il est demandé de faire mieux, plus, avec moins. Ainsi, le cabinet SECAFI mettait en évidence une forte augmentation de la productivité des agents : près de 10 000 € par agent pour 6 mois d'activité. Soit 18 % de progression depuis 5 ans.
Evolution des effectifs moyens disponibles au 30/06 9 542
Perte de 35% de l'effectif depuis 2012 8 505
7 805
7 279
6 719
6 246
6 155
S1 2012 S1 2013 S1 2014 S1 2015 S1 2016 S1 2017 S1 2017 (Budget)
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Productivité apparente (produits du trafic hors sous-traitance par agent) - En K€ + 18% en 5 ans 58,1 47,1
48,8
51,7
55,6 51,8
S1 2012 S1 2013 S1 2014 S1 2015 S1 2016 S1 2017
Fret SNCF dans le GPF, c'est 3 °/o du chiffre d'affaires et 30 °/o des suppressions de poste Cette progression de la productivité repose aussi et surtout sur la forte diminution des effectifs depuis plusieurs années. Fret SNCF a vu ses effectifs diminuer de près de 3 400 personnes depuis 2012. Sur la dernière année, ce sont 564 suppressions de postes, soit plus de 30 % de ce qu'il se passe au sein du GPF. Nous demandons régulièrement à notre direction quelle est la cible, alors même que nous remontons quotidiennement plusieurs situations où le manque d'effectifs est criant, parfois même au détriment de la qualité ou de la sécurité.
Et pourtant, des pertes encore… Mais comme nous le soulignons régulièrement, les pertes ne proviennent pas seulement de l'activité. En effet, la moitié de nos résultats négatifs s'expliquent par les intérêts de la dette comme l'illustre le graphique ci-contre : Les pertes à fin juin 2017 sont constituées pour moitié des frais financiers de la dette
170M€ de pertes à fin juin 2017
14,3%
Autres éléments
36,6%
Pertes liées à l'activité
49,1%
Frais financiers de la dette
En même temps que les efforts sont faits, la situation financière continue de se dégrader. Concrètement, la dette évolue rapidement et s'aggrave quotidiennement : un million de plus chaque jour soit l'équivalent de 2 500 postes de cheminots. La dette à fin juin est colossale : elle atteint 4,5 milliards d'euros. Des chiffres tellement astronomiques qu'ils ne veulent rien dire. À ceci près que cet indicateur en influence beaucoup d'autres : - Des économies radicales sur la maintenance, les salaires, les emplois, la « qualité de vie au travail », la production. - Un renoncement aux investissements. 17 millions à fin juin soit seulement 4 % de nos revenus. Dès lors, comment relancer un outil de production en investissant 5 fois moins que les dépenses en frais financiers ? Comment développer alors même que notre organisation commerciale n'est pas adaptée pour la reconquête ? Ces questions, parmi d'autres, demeurent à ce jour floues et sans perspectives. À l'instar de Fret SNCF, en proie aux décisions libérales quant à son devenir.
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