PORTFOLIO 2019
REMI ARCOUTEL PAY S AGI ST E CO NC E PT E U R
/ C U R R I C U LU M V I TA E
REMI ARCOUTEL 14, rue de Lancry 75010 PARIS 06 44 24 93 04 remi.arcoutel@gmail.com
/ EXPÉRIENCES
/ DIPLÔMES
2019
TONTE DE MOUTONS (12 ans) - France
2019
DIPLÔME D’ÉTAT DE PAYSAGISTE CONCEPTEUR ENSAP de Bordeaux (33)
2019
FREELANCE (3 mois) - Paris (75) Études pour l’aménagement d’espaces pour SWANDY WENKER PAYSAGISTE - étude préalable à la création d’un potager pédagogique à la fondation GOODPLANET, au Domaine de Longchamps pour l’ATELIER NDF
2012
LICENCE PROFESSIONNELLE - GESTION ET ANIMATION DES SYSTÈMES DE MANAGEMENT – QSE (mention bien) ENFA de Toulouse (31)
2011
BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR - GESTION ET MAÎTRISE DE L’EAU LEGTA Hector Serres de Dax (40)
2009
BACCALAURÉAT - SCIENCES ET TECHNOLOGIES DE L’AGRONOMIE ET DU VIVANT Institut François Marty de Monteils (12)
2018
ATELIER PALIMPSESTE (3 mois) - Bordeaux (33) Suivi et participation à la création d’un schéma directeur pour l’aménagement du site classé de Saint Bertrand de Comminges (31)
2017
ZEA ATELIER DE PAYSAGE (3 mois) - Bordeaux (33) Conception et réalisation d’aménagement de terrasses et patios - animation d’un chantier REMPART
2016
JARDIN ALPIN DU LAUTARET - STATION JOSEPH FOURIER (1 mois) - Villar d’Arene (05) Entretien - rénovation de massifs - suivi du jardin
ALPINE
2015
MIRAT PAYSAGES ET PÉPINIÈRES SARL (8 mois) - Ussac (19) Entretien et création de jardins de particuliers - intervention en pépinière
2014
CAMILLE MULLER PAYSAGISTE (2 semaines) - Paris (75) Observation de la création du parc du Château Le Pape (33)
2012
ASSISTANT QUALITÉ chez DELPEYRAT SAS (21 mois) - St Pierre du Mont (40) Gestion des cahiers des charges portefeuille clients MDD pôles Foie Gras/Jambon - gestion des audits fonctionnels
2010
UASA DU LOT (2 mois) - Cahors (46) Création d’un dossier d’étude technique et administrative d’un projet d’irrigation agricole dans la vallée du Céou (46)
2008
ADASEA DU LOT (1 mois) - Cahors (46) Suivi de la protection du site Natura 2000 de la vallée de l’Ouysse et de l’Alzou (46)
/ COMPÉTENCES Dessin, création graphique, conception d’espaces Entretien de jardins, plantations, tailles Logiciels: Suite Office, Adobe, Sketchup, Autocad, Anglais (B2)
/ AUTRES Passionné des arts graphiques, de la photographie, des randonnées en montagne, des forêts et des savoir-faire anciens Membre de l’Association des Tondeurs de Moutons, et participation aux championnats de France
SOMMAIRE / PROJETS DE PAYSAGE
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/ PROJETS DE RECHERCHE
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/ ESPACES ET MISES EN SCÈNE
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/ AUTRES PRODUCTIONS
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/ PROJETS DE PAYSAGE
L A VA LLÉ E AUX MO U TO NS Fabriquer un projet agri-urbain dans l’épaisseur d’une frange métropolitaine: gestion, parcours et continuités (projet de fin d’étude réalisé en master 2 Paysage)
Jardinée, la nouvelle lisière du bois humide devient un espace investi Ce projet prend place au coeur de la basse vallée de l’Eau Blanche à la croisée de grands paysages emblématiques. Ancré dans la frange métropolitaine bordelaise, le site est traversé par des enjeux contemporains à la fois urbains, écologiques mais aussi agricoles et économiques, qui se juxtaposent aujourd’hui sans pour autant dialoguer. Mais la diversité des acteurs (collectivités, écologues, industriels et agriculteurs) impliqués sur ce territoire, semble toutefois pouvoir nouer une forme de coopération et se rassembler autour de la question de la valorisation et la préservation du paysage. A l’interface de chacune de ces réalités, la démarche paysagiste vient ici répondre à la question suivante : Comment peut-on par un projet de paysage agricole contemporain, affirmer une identité agri-urbaine à la vallée, capable d’établir de nouvelles formes d’espaces et d’usages au sein de ce territoire? Le projet de paysage entend donc définir une vision élargie et partagée ainsi que des orientations de gestion, qui créent des interrelations entre la ville et la campagne. Il s’appuie ainsi, sur la culture naissante du pastoralisme urbain, pour affirmer une identité 7
propre à la vallée, en étendant le champ d’intervention de cette pratique à d’autres espaces pour la création de cheminements et la fabrication d’un paysage vivant. La vallée aux moutons n’apparaît pas ici comme une utopie dans la mesure ou les pratiques pastorales existent déjà et qu’elle est plutôt bien accueillie par les habitants de la commune. Et faire de la vallée un espace ouvert à un large public ne vient pas changer les pratiques habitantes existantes mais leur permettent de s’épanouir dans un site partagé dont l’aménagement pourrait devenir le support de projets appliqués à d’autres espaces du même type.
Extrait : « rendre le bocage accessible » ... EN JARDINANT LES MILIEUX La création de cheminements passe par une gestion adaptée aux différents milieux, offrant les conditions nécessaires pour investir le bocage et l’augmenter d’une dimension urbaine. (blocs paysagers ci-dessous permettant d’apprécier la variétés des cheminements créés)
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La haie chemin
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Le bois galerie
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Le chemin à découvert
V
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La clôture paysage
Le chemin galerie
Déambulation libre
Jardin privé
Le berger et son troupeau
Bois humide
Arbres fruitiers
REVELER L’ESTEY Le passage du troupeau entretient et anime la lisière du bois. Le berger est sollicité par les habitants pour faire pâturer leur jardin. 8
Extrait : « rêver la vallée aux moutons, un territoire agri-urbain partagé et dédié aux échanges » «Saisir en un seul voyage l’équilibre d’un paysage.» Gilles Clément
ECOLE
Cette vision rêvée du territoire à long terme est le point de départ de ce projet. Elle est un moyen de communiquer sur une forme d’idéal à atteindre et de fédérer tous les acteurs du territoire autour d’un projet commun. L’objectif est de pouvoir imaginer les mutations en projetant la composition du territoire, ses ambiances, ses animations, ses parcours et ses cheminements. Cette vallée se veut être un lieu propice à la coopération des acteurs locaux comme les éleveurs, les vignerons, les élus mais aussi les habitants, les associations et les écoles.
Accompagner la transhumance
LE BOURG
Découvrir les milieux humides DÉAMBULER REJOINDRE HABITER
Aller à la pêche
ESCU COMPRENDRE
GARE FORMALAISE
RESPECTER JOUER PARTAGER PLAINE DES SPORTS
Au fil
au de l’E
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Blan
Écouter des contes anciens portant des valeurs paysannes 9
Suivre une randonnée autour des pratiques d’association de cultures Faire de la cueillette
HABITER
Rencontrer les vignerons
LA JETÉE
Apprécier la vie du fleuve
COMPRENDRE
COURRÉJEAN
GUITERONDE
PRODUIRE VENDRE RENCONTRER
ÉLEVER VENDRE APPRENDRE
LA FERME DE L’EAU BANCHE
LA GRANDE PRAIRIE
PRODUIRE
Aller faire son marché à la ferme le mercredi matin
Assister à l’agnelage
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UDEYS
Rejoindre la plaine des sports par la vallée Aller à la Ferme faire un atelier du goût
Fêter la tonte des moutons Suivre une randonnée pédagogique au coeur des prairies
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100m
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Plan projeté de la vallée à long terme. Réalisé à partir de photographie aérienne. 10
ZAC D E S QUA I S DE L A S O U Y S Imaginer un quartier et des espaces urbains dans une métropole en pleine mutation (réalisé en master 1 Paysage)
VERS PARC DES COTEAUX
EQUIPEMENTS MÉDICAUX
NOUE PAYSAGÉE VOIR VERTE CENTRE BOURG
ECOLE
COMMERCES PLACE PRINCIPALE DE LA ZAC
PARC DES EAUX
ARKEA ARENA
PLACE DE LA RÉPUBLIQUE
GARONNE
PONT SIMONE VEIL
Schéma directeur de la ZAC En pleine mutation, la rive droite de la Garonne est progressivement devenue un des espaces privilégiés pour développer les projets urbains de Bordeaux Métropole. C’est dans ce contexte que ce projet d’aménagement de ZAC tente de faire «lien» à différentes échelles: Localement, il entend définir une forme cohérence entre le paysage urbain et son environnement : car la ZAC fait interface entre le territoire des coteaux et la Garonne, entre l’entrée et la sortie de la ville et du futur pont Simone Veil en cours de construction. A l’échelle métropolitaine, il s’inscrit dans les différents réseaux de vies, d’échanges et de circulations notamment avec l’intégration d’un TCSP et d’un équipement culturel important pour la métropole, la salle de spectacle ARKEA ARENA imaginé par Rudy Ricciotti. 11
Ce projet tente ainsi de mettre en relation différentes formes d’espaces publics pour faciliter les déplacements des habitants et assurer un certain développement économique. De plus, le quartier est une véritable ode au végétal. On le retrouve partout et les îlots sont traités comme différents écosystèmes reliés entre eux par des cheminements et des réseaux hydrauliques. Enfin le Parc des eaux, véritable colonne vertébrale de la ZAC, connecte le Parc des coteaux aux quais de la Garonne d’une part et apporte une forme de réponse à la gestion du risque inondation grâce à des dispositifs capables d’absorber les crues éventuelles.
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Vue sur le Parc des eaux et le parvis de la salle de spectacle
Coupe de l’intersection entre les allées de la Républiques et le Parc des eaux 12
H ABIT E R UN E P RE SQ U ’ ÎL E Redonner une place centrale au réseau hydraulique et se servir de l’inondabilité comme une opportunité de projet (réalisé en master 1 Paysage) La situation presqu’îlienne de Saint Louis de Montferrand confère à la commune un cadre de vie idéal notamment grâce à sa proximité avec le fleuve. Mais l’inondabilité du territoire entache cette image, notamment avec des risques de crues importantes, comme lors de la tempête Xynthia de 2010. Le traumatisme engendré par cet évènement a été d’autant plus fort, que la placement en ZED de plusieurs propriétés privées a entraîné la destruction de plusieurs habitations. Notre projet place le réseau d’évacuation des eaux excédentaires des crues, composé par les jalles et les fossés, au centre d’un vaste projet de création de quartier.
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Nous proposons ici d’impulser cette démarche par la mise en place d’un réseau de pontons qui longent ces cours d’eau et qui connectent les points les plus hauts de la commune. Cette installation, étendue mais légère, possède un caractère réversible. Elle sert avant tout de promenade et permet d’apprécier les différentes milieux qu’elle traverse sur le territoire, mais en cas de crue, elle devient « ligne de vie » : traversant les quartiers et connectant les différents points hauts de la commune, elle permet aux habitants d’accéder aux points de rassemblement et de nécessité, le temps que le niveau d’eau redescende.
La nuit tombée, les pilonnes s’illuminent et informe de l’état des marées S’inspirant de deux oeuvres de Yann Kersalé, celle du pont Chanban-Delmas de Bordeaux, et celle du jardin nocturne du musée du quai Branly de Paris, les pontons arborent un éclairage singulier: Ils font à la fois éclairage public mais aussi indicateurs des mouvements du fleuve. La variation de différentes couleurs indique de l’état des marées et se dotent d’une couleur singulière en cas de risque de crue.
Extrait : « Schéma directeur du projet de quartier »
CULTI VON S LE PA RTAG E Paysages indéterminés: Valorisation de délaissés girondins (réalisé en master 2 Paysage)
Projection à T+10 de la parcelle en projet «Paysages indéterminés» constitu le recueil d’un vaste inventaire de parcelles délaissées qui sont mises en projet. Cette situation de projet de plus en plus courante ouvre de nouvelles possibilités d’action et permet de réinventer la façon de faire projet. Ce projet occupe une parcelle située dans l’Entre Deux Mers, délaissée depuis 2005. Après une analyse de ses ressources et de son environnement, nous avons déploré l’absence d’activité maraîchère sur le territoire. Et dans un contexte où l’accès à la nourriture devient une grande préoccupation, il est vrai que nous peinons à identifier des modèles de production et de commercialisation de fruits et légumes locaux, alternatifs aux grandes surfaces. C’est donc à partir de ce constat que nous avons décidé d’activer le délaissé en projetant la création d’une activité agricole maraichère inscrite dans un circuit économique local.
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Le projet que nous proposons doit être considéré comme le support d’une réflexion à la création d’autres activités agricoles et au réinvestissement de parcelles oubliées. En effet, certains de la pertinence et de l’importance des circuits courts, nous pensons qu’il serait possible de créer d’une forme de réseau alimentaire communautaire qui permettrait de développer le partage de matériels et les échanges de semences entre chacun des producteurs membres. Enfin, nous pouvons imaginer que ces lieux soient des espaces investis par les habitants lors d’événements, tout au long de l’année. Ils participeraient de la formation de paysages vernaculaires. Objectifv: Créer des circuits courts - Créer une économie solidaire
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ESPACE NOURRICIER ET PEDAGOGIQUE
ACTIVATION DU DELAISSE
T+0 DRESSER UN CONSTAT ET LANCER DES PREFIGURATIONS AU PROJET Replacer la parcelle dans un contexte social, économique et environnemental. Identifier des acteurs et des besoins sur le territoire. Développer une pensée paysagiste pour initier le projet. Mener une action de nettoyage ponctuel (défrichage) de la parcelle et la valoriser au travers d’un médium vidéo.
LANCEMENT DU PROJET
T+10 OUVRIR UN ESPACE PEDAGOGIQUE Replacer la parcelle dans un contexte social, économique et environnemental. Ouvrir le site au public dans une visée pédagogique. Développer des ateliers d’apprentissage autour du maraîchage et de la permaculture. Servir les cantines de la commune en fruits et légumes une fois par mois. Développer un circuit de compostage avec les habitants, la commune et les agriculteurs. Promouvoir l’intérêt de ce type de structuredans l’économie du territoire.
2068
Abandon de l’exploitation de la parcelle
1980
RENOUVELLEMENT DE LA POPULATION
RESEAU COMMUNAUTAIRE ALIMENTAIRE
Remembrement et augmentation des surfaces viticoles malgré l’amorce de la déprise agricole
1970
CONTEXTE SOCIAL
2028
Obtention du rang AOC Entre Deux Mers
1937
CHRONOLOGIE DU PROJET
2018
Défrichement de l’Entre Deux Mers pour le développement de la viticulture
1079
Axonométrie de la parcelle lors de sa découverte et de son arpentage à T0
T+50 CONFORTER LE RESEAU DE CIRCUITS COURTS POUR NOURRIR LES POPULATIONS Assurer la relation et les échanges avec d’autre sites de production. Ouvrir le fonctionnement communautaire à d’autre communes. Développer les énergies renouvellables pour rendre les sites autonomes. Faire labelliser et reconnaître le réseau. Créer une formation reconnue par l’Etat et acceuillir des stages européens.
CRÉATION DU GROUPEMENT D’ACHETEURS CONSTRUCTION DU DOSSIER DE CRÉATION D’ACTIVITÉ, ET MOBILISATION DES ACTEURS ENCADRANTS LANCER UN A.M.I.
LANCEMENT DE L’ACTIVITE
LANCEMENT DU DISPOSITIF ESPACE TEST AGRICOLE
FIN OUVERTURE A L’ECHELLE PÉRIODE DU TERRITOIRE CREATION D’UN RESAU TEST POURSUITE ET DEVELOPPEMENT DE LA PRODUCTION, LA COMMERCIALISATION ET PREPARATION DU SITE À L’OUVERTURE AU PUBLIC
COMMUNAUTAIRE
COMMUNICATION, MÉDIATION ET RENCONTRE ENTRE PORTEUR DE PROJET, ACTEURS LOCAUX, PAYSAGISTE ET PROFESSIONNELS DU MARAICHAGE.
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/ PROJETS DE RECHERCHE
UNE S AVA N E COM M E JA R D IN Mettre en valeur et gérer le patrimoine paysager de la côte «sous le vent» de La Réunion (séminaire de recherche réalisé en master 2 Paysage)
Les abords de la ravine
L’amphithéâtre
Le chemin pavé ravine Bernica
Le chemin de la conduite
Les belvédères Les savanes arborées
vers Saint Paul Vue à vol d’oiseau du site en projet: le futur parc des belvédères sur les heuteurs du plateau Caillou En plus d’être un travail qui prend sa place dans un cadre pédagogique, le sujet proposé vient s’associer à une recherche en cours qui vise à orienter l’action des institutions et des collectivités en matière de préservation, de gestion et d’aménagement des paysages emblématiques de la côte Ouest de La Réunion. La mise en projet des savanes réunionnaises, définie ici le contexte dans lequel vient s’inscrire ce travail. En effet, ces paysages ont récemment fait l’objet d’un aménagement de grande envergure aux multiples impacts paysagers, pour la création de la route des Tamarins. Plus récemment, la mairie de Saint Paul a décidé de mettre en projet un morceau de savane situé sur les hauteurs de Plateau Caillou pour la création d’un parc (site ci-dessus). Bien que les travaux de la route sont aujourd’hui terminés, le dénommé « Parc des belvédères » est encore à l’état de projet. L’objet de cette intervention est alors d’observer les conséquences et les impacts que la route a pu avoir sur les paysages de savanes pour anticiper la réalisation d’éventuels aménagements dans le futur parc.
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Les savanes résultent d’une combinaison et d’un agencement de plusieurs « éléments » entre eux qui leur offre un caractère multiple et exceptionnel. Cette diversité de faciès de paysages changeant au grès des saisons est remarquable sur de nombreux points notamment écologiques ou paysagers. En revanche, ces espaces sont fragiles dans le temps car ils ne sont pas autonomes. Ils sont le fruit de pratiques singulières d’exploitation des ressources végétales qui en conditionnent largement les dynamiques et les configurations. Par exemple, la combinaison du pâturage et du feu, est un savoir faire propre aux éleveurs des bas de l’ouest. Elle a permis de sélectionner les espèces fourragères intéressantes, de lutter contre les plantes envahissantes et non comestibles et de favoriser la reprise, à la saison humide des graminées pyrophytes et d’éliminer leurs épillets piquants. Le document produit a pour objectif de proposer des orientations de gestion pour l’ensemble des espaces de savanes présents sur le site de projet, pour les conserver voire les favoriser, dans le but de donner à voir la beauté des savanes.
Extrait : « les belvédères »
vers quartiers habités Les savanes ouvertes Les abords de la D6
PRÉCONISATION D’ENTRETIEN: PÂTURAGE CABRI ET/OU MOKA +ÉMONDAGE +TAILLE D’ENTRETIEN
A proximité des savanes ouvertes de l’entrée du site, une succession de chaos rocheux se dessine et forme plusieurs promontoires. Ces situations en surplomb sont très intéressantes d’un point de vue paysager car elles favorisent la contemplation. Les « plateformes » sont essentiellement constituées d’une strate herbacée (Heteropogon contortus) et d’une strate arborée (Albizia lebbeck) qui prend place au creux des roches. On note également la présence une nouvelle fois de Leucaena leucocephala qui s’est également installé à proximité des roches. A cet endroit, nous remarquons que ces arbustes possèdent une architecture particulière. En effet, il s’agit là d’un émondage, effectué par les éleveurs pour offrir un fourrage supplémentaire au bétail. Cette technique de coupe permet de contenir la plante opportuniste dans un espace restreint si elle est fréquente et régulière. Pour éviter de perdre les vues intéressantes, il est donc préconisé de perpétuer cette pratique de taille mais aussi de supprimer certains sujets.
Zone à entretenir
Vue obstruée
Colonie de Leucaena leucocephala
État actuel du belvédère principal: la diminution de la fréquence de passage des troupeaux engendre une fermeture du milieu
Albizia lebbeck taillé
État projeté du belvédère principal après entretien : l’espace est accessible et devient un observatoire intéressant, à l’aplomb de l’Océan Indien
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RO CA M A DOUR , UN T ER R ITO IR E S OUS P RE S S I ON Éléments pour la mise en valeur et la gestion d’un patrimoine paysager (cent ans de paysage réalisé en licence 3 Paysage) « Cent ans de paysage » est un travail personnel d’étude et de recherche qui vise à révéler les dynamiques socio-économiques qui font Paysage. Cet intitulé est en fait un moyen d’en exprimer ses enjeux. En effet, il s’agit ici de produire une étude qui rende compte au mieux les différentes réalités qui jalonnent le territoire. Cette étude est quelque part l’occasion de constituer un support de médiation utilisable lors des débats publics pour rassembler les intérêts de chacun dans l’intérêt du territoire et de son paysage. Faisant parti des piémonts du Massif Central, le territoire étudié se trouve sur les Causses de Gramat (département du Lot) et plus particulièrement sur la commune de Rocamadour. Il s’agit d’un système de plateaux articulés autour d’un chevelu dense de cours d’eau et donc de vallées. De part nature et réputation sec, le territoire fait la transition entre deux secteurs plus humides, le Limargue et la grande vallée de la Dordogne. Les limites que nous avons donné à cette étude sont subjectives car ce qui fait Paysage, n’en a pas vraiment. Elles correspondent plutôt aux grandes entités paysagères qui constituent l’aspect identitaire du territoire. Ainsi, nous nous sommes attachés à observer la vallée de l’Alzou et les deux plateaux qui la jouxtent.
Profil de la vallée : une dissymétrie végétale apparente accentuée par la déprise agricole Versant Sud: éboulis de pierres Parcours sur pelouses sèches
Versant Nord: pentes boisées
Prairies de fauche
l’Alzou
e Ag n- rits) e y c Mo d’é nt ion a av état pr ter (in CONTEXTE ET ÉVOLUTIONS - Croissance démographique - Remembrement - Déboisement - Développement de la polyculture - Développement important du pèlerinage - Développement des hameaux - Déploiement de systèmes de gestion des eaux
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Synthèse de l’évolution des paysages du territoire
Fermeture des milieux
Développement de camping à la ferme Cadrage sur le hameau de Magès : 1952 - 2015 Augmentation de la taille de l’exploitation agricole Abandon des systèmes de murets en pierres sèches Remembrement Développement d’infrastructures publiques Cadrage sur le hameau des Alix : 1952 - 2015 Comparaison de photographies aériennes (source: remonterletemps.fr) Coupe et enlèvement du bois
Pousse de rejets
T0 T+2 Les sujets sélectionnés sont abattus La parcelle est laissée quelques et débités sur place années à l’abandon pour laisser les arbres abattus rejeter
Jeune taillis
Taille de forme par action du bétail
T+10 la parcelle est remise en pâture. Le passage des brebis (qui mangent les feuilles basses) oblige les arbres à monter plus vite
T+30 Taillis, sélection des sujets pour la nouvelle coupe
Cycle d’exploitation des parcelles boisées sur le causse
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CONTEXTE ET ÉVOLUTIONS - Déprise agricole - Fermeture des milieux ( - Retour vers d’anciennes cultures - Reconnaissance de l’intérêt écologique et paysager - Rénovation et transformation des usages du bâti - Développement du tourisme - Diversification des exploitations agricoles
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L ES ES PAC E S OUV ERT S INT R A - U R B A INS S OUS LE P R I S ME D E L’ ÉCO - PÂT U R AG E Vers la construction d’un paysage métropolitain pâturé (travail personnel d’étude et de recherche réalisé en master 2 Paysage) Les villes contemporaines sont désormais diffuses, poreuses et forment de vastes territoires. Elles font face à de nouvelles réalités sociétales et environnementales qui imposent à une gouvernance, devenue intercommunale, de placer les espaces ouverts intra-urbains au coeur des nouveaux enjeux territoriaux. Ainsi, une volonté d’étendre le domaine public émerge. Mais la diversité des espaces accessibles, nécessite la mise en place de nouvelles formes de gestion. C’est dans ce contexte qu’intervient l’éco-pâturage, et qu’il rejoint les politiques publiques. En effet, cette pratique apparaît comme une solution d’entretient alternative, et adaptée à des objectifs tant écologiques que paysagers. Cependant, l’engouement assez récent des institutions pour cette pratique, mobilise de nouveaux champs de réflexions sur les réponses qu’elle leur apporte et interroge sur son rapport aux paysages métropolitains. Mots clés : espace ouvert, intra-urbain, gestion, éco-pâturage, gouvernance, territoire.
Troupeau transhumant : croquis de recherche d’attributs paysagers
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Extrait : « soutenance orale »
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/ ESPACES ET MISES EN SCÈNE
PRO F US I ON V É G É TAL E S U S PEND U E Étude pour l’aménagement d’un toit terrasse - Bordeaux (réalisé dans le cadre d’un stage chez ZEA - atelier de paysage)
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É CRIN ROM A N T I Q UE Étude pour l’aménagement d’une terrasse de restaurant - Paris 2e (en cours de réalisation) (réalisé dans le cadre d’une prestation pour Swandy Wenker paysagiste)
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BOS QUET Étude pour l’aménagement d’un puit de jour - Paris 2e (en cours de réalisation) (réalisé dans le cadre d’une prestation pour Swandy Wenker paysagiste)
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/ AUTRES PRODUCTIONS
Artichaut - Études du vivant crayon sur papier, 14,8x21, fÊvrier 2019
33
Pinus - Études du vivant crayon sur papier, 21x29,7, avril 2019
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Portait de marrakech - vues choisies argentiques, 2016
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Portfolio 2019 RĂŠmi Arcoutel 06 44 24 93 04 remi.arcoutel@gmail.com