L’avenir est renouvelable ! Le journal en ligne de l’alliance « Non au nucléaire » édition 04/2012
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Actualités énergie
Le secteur des énergies renouvelables en plein essor Malgré la crise persistante dans les pays de la zone euro, en Suisse, le secteur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique est en plein essor conjoncturel, comme en attestent les résultats du Renewable Energy Index Suisse (REIS) pour le deuxième trimestre de 2012. « L’index montre que pour bon nombre d’entreprises suisses, la réorientation vers les technologies re© A EE Agentur für Erneuerbare Energien und Energieeffizienz nouvelables et à grande efficacité énergétique a été fructueuse », déclare Beat Gerber, directeur des relations publiques à l’Agence des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (A EE). « La croissance du secteur s’avère très solide et est supérieure à celle de l’industrie dans sa globalité. » Le REIS est établi sur une base trimestrielle par le Credit Suisse et l’A EE et reflète régulièrement le développement conjoncturel du secteur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Les données saisies sont l’évolution du chiffre d’affaires, des commandes en portefeuille, des délais de livraisons des fournisseurs, du stock ainsi que de l’emploi et des exportations. Æ Les résultats du 2e trimestre 2012 en détail (PDF) Æ Plus d’informations sur le REIS
Japon : montée en puissance des antinucléaires L’opposition de la population japonaise face à l’utilisation de l’énergie nucléaire grandit : 70 % des Japonais réclament une sortie totale du nucléaire. Seize mois après la catastrophe nucléaire de Fukushima, le ministère japonais de l’économie, du commerce extérieur et de l’industrie (Meti) a présenté trois scénarios pour la future politique énergétique du pays. Selon les © Jeremy Sutton-Hibbert / Greenpeace sondages, 70 % de la population est favorable à la variante « abandon du nucléaire d’ici 2030 ». « La grande majorité de la population japonaise souhaite renoncer totalement à l’énergie nucléaire et ce aussi vite que possible », estime la journaliste Kaori Takigawa. Un mouvement de protestation nationale s’est formé pour s’opposer à la remise en service de centrales nucléaires. « Même dans l’extrémité sud du Japon, la population, y compris des femmes, des enfants et des grands-parents de toutes les couches, s’est solidarisée. » Des actions de protestation et des manifestations sont régulièrement organisées devant le parlement à Tokyo. Æ Le premier ministre Noda rencontre des opposants au nucléaire. Æ Actions de protestation devant le parlement tokyoïte.
Contrôles par ultrasons dans la centrale nucléaire de Mühleberg Suite à la découverte de fissures dans des réacteurs nucléaires belges, les Forces motrices bernoises (FMB) contrôlent une « superficie représentative » de la cuve de pression du réacteur de Mühleberg, à la recherche d’éventuels défauts matériels. Les autorités belges ont avisé tous les pays possédant des centrales du même type de l’éventualité de tels défauts. Or, la cuve de pression de la centrale de © Greenpeace / Ex-Press / Markus Forte Mühleberg provient du même fournisseur que celle sur lesquelles les anomalies ont été détéctées. « Etant donné que les éventuelles fissures dans le matériel de base ne sont pas nécessairement réparties de manière uniforme sur la cuve, des mesures par échantillonnage sont insuffisantes », estime Florian Kasser, chargé de campagne nucléaire pour Greenpeace Suisse. « Un contrôle approximatif ne suffit pas ! » En conséquence, Greenpeace invite l’IFSN à exiger un contrôle complet de la cuve de pression. Entre temps, les FMB ont communiqué qu’aucun défaut n’a été constaté. L’IFSN a confirmé ce constat, et a annoncé le redémarrage de la centrale le 3 septembre dernier. Æ Prise de position de Greenpeace Suisse. Æ Prise de position de l’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN).
Pénurie d’électricité avec des centrales conventionnelles
La surveillance nucléaire suisse sous le feu de la critique Le scandale PEGASOS, diverses démissions... ces derniers temps, la surveillance nucléaire suisse défraye la chronique. Un phénomène qui entame sérieusement le peu de confiance qu’elle inspirait auparavant. Au mois d’août, le géologue Walter Wildi a démissionné du comité consultatif « Gestion des déchets » du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC) en invoquant © René Uhlmann une « culture de la sécurité irresponsable » dans la recherche d’un lieu de stockage définitif pour les déchets nucléaires. En outre, le DETEC examine les accusations de « manigances » lancées par le géologue Marcos Buser à l’encontre de l’Inspection fédérale de la surveillance du nucléaire (IFSN), de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) et de la Société coopérative nationale pour le stockage des déchets radioactifs (Nagra). En signe de protestation, il a démissionné de la Commission de sécurité nucléaire (CSN). Au mois de juillet déjà, le « scandale PEGASOS » a fait la une des médias. Après que l’IFSN a attribué de bonnes notes aux centrales nucléaires dans le domaine de la sécurité sismique, l’ingénieur bernois Markus Kühni a révélé comment les chiffres relatifs au pire tremblement de terre pouvant survenir en Suisse ont été revus à la baisse par le lobby nucléaire. Æ Commentaire du géologue Marcos Buser. Æ Prof. Walter Wildi s'explique Axpo Strommix 2011
Les centrales conventionnelles n’offrent aucune protection contre les pénuries d’électricité, telle est la conclusion du Département fédéral de l’économie (DFE) dans le dernier rapport sur la sécurité de l’approvisionnement énergétique. Des niveaux d’eau bas ou une vague de chaleur peuvent provoquer une pénurie d’électricité. Si le niveau des cours d’eau est trop bas ou si l’eau des rivières est © fototrm12 trop chaude, les centrales nucléaires refroidies avec cette eau doivent également réduire leur production. « En France, le manque de solutions de refroidissement pour les centrales nucléaires situées au bord d’un cours d’eau pose un problème de plus en plus aigu en été ou lors de sécheresses », explique Roger Nordmann, conseiller national PS et spécialiste en matière d’énergie. « Ici réside l’un des grands atouts de l’énergie photovoltaïque : un ensoleillement important engendre une utilisation plus intensive de climatiseurs et un besoin accru de refroidissement dans les centrales, mais augmente également la production d’électricité solaire. L’énergie éolienne, elle aussi, est indépendante de l’eau. » Æ Rapport du DFE (PDF) Æ Puissance en baisse à la centrale de Beznau à cause de la chaleur L’avenir est renouvelable ! Le journal en ligne de l’alliance « Non au nucléaire » édition 04/2012
Atom 64.46%
Gas 13%
Wind 0.11% Biomasse 0.25% Wasser 22.17%
Anteil neue erneuerbare Energien: 0.36% Anteil fossile Energien: 13%
Les grandes entreprises d’électricité suisses vont-elles manquer le tournant énergétique ? La tendance globale va clairement dans le sens des énergies renouvelables, mais en Suisse, la construction de nouvelles capacités se fait cruellement attendre.
Depuis 1990, la production issue des énergies renouvelables au niveau mondial a été équivalente à celle d’environ 400 centrales nucléaires, comme en atteste le Global Energy Report 2012. Par rapport à cette tendance, la Suisse, qui se positionne traditionnellement bien dans le domaine des énergies renouvelables grâce à l’énergie hydraulique, est largement à la traîne dans la construction d’installations de biomasse, d’énergie solaire et d’énergie éolienne. La production d’électricité à partir des nouvelles énergies renouvelables ne joue un rôle majeur dans aucune des quatre plus grandes entreprises d’électricité suisses, telle est la conclusion de la Fondation suisse de l’énergie (SES), qui a analysé le mix d’électricité des distributeurs suisses d’énergie. Dans le portefeuille d’Axpo, seuls 0,36 % de la production sont issus des nouvelles énergies renouvelables, chez Alpiq il s’agit de de 1,1 %, chez Repower de 2,64 % et chez FMB de 3,78 %. Æ L’enquête de la SES (en allemand). Æ Télécharger le Global Energy Report 2012 (PDF ; en anglais). Zusammensetzung der Axpo-Stromproduktion 2011 © Energie-Stiftung SES im Schweizerische In- und Ausland nach Produktionstechnologie. Grafik: Schweizerische Energie-Stiftung SES
Point fort
Efficacité électrique : le coup d’envoi est donné
Faire l’économie de huit centrales du type de Mühleberg Armin Braunwalder, de l’Agence suisse pour l’efficacité énergétique (S.A.F.E.), estime que la variante « économie d’électricité » recèle un grand potentiel : « Techniquement, il est possible de faire en sorte que notre consommation d’électricité diminue de 23 % d’ici à 2035, et ce malgré la croissance. » Dans l’étude actualisée
Dans sa dernière étude, l’Agence suisse pour l’efficacité énergétique (S.A.F.E.) prédit pour 2035 un potentiel d’économie de 23 % par rapport à la consommation d’électricité actuelle.
30 25,8
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Total des économies d’électricité
Le Conseil fédéral et le Parlement ont donné le mot d’ordre : il faut en finir avec l’énergie nucléaire. Comme c’est souvent le cas lors de grands changements, ce revirement suscite de l’appréhension çà et là. Pouvonsnous remplacer le courant nucléaire ? Les énergies renouvelables tiendront-elles leurs promesses ? A première vue, le défi semble effectivement considérable. Selon les estimations de la Confédération, si la consommation continue à augmenter au même rythme qu’actuellement, les besoins en électricité vont augmenter pour passer d’environ 60 Térawattheures (TWh) annuellement aujourd’hui à 75 TWh d’ici à 2035. La population et l’économie continuent à croître, la mobilité électrique augmente, de plus en plus de personnes possèdent un nombre croissant d’appareils électriques et les pompes à chaleur électroniques remplacent de plus en plus souvent les chauffages au mazout. L’efficacité est l’une des réponses à ce développement. Les piliers de la stratégie énergétique 2050 du Conseil fédéral sont l’énergie hydraulique d’une part, et les énergies renouvelables d’autre part. Par ailleurs, l’accent est mis sur la promotion intensive de l’efficacité énergétique.
de la S.A.F.E. sur le potentiel de l’efficacité électrique, l’agence calcule un potentiel d’économie annuelle techniquement possible de 26 TWh d’ici à 2035, ce qui correspond à huit fois la production annuelle de la centrale de Mühleberg. Armin Braunwalder identifie un potentiel considérable au niveau des moteurs électriques dans l’industrie, les arts et métiers et les services. A eux seuls, ils représentent quasiment 40 % de la consommation d’électricité suisse. La mise en service de moteurs plus efficaces permettrait d’économiser 5 TWh par an, selon ses estimations. Pour ce faire, des prescriptions d’efficacité strictes sont nécessaires. Selon lui, « Les prescriptions sont le moyen le plus efficace sur la voie vers la transition énergétique. » Ainsi par exemple, c’est grâce à une prescription que depuis cette année, on ne
Potentiel d’économie d’électricité en milliards de kWh / a
L’efficacité électrique joue un rôle déterminant dans l’avènement de la transition énergétique. Elle peut permettre de couvrir les besoins en électricité de la Suisse grâce aux énergies renouvelables et doper l’économie suisse.
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3,0 Comparaison Mühleberg*
*A titre de comparaison : centrale nucléaire de Mühleberg, production annuelle Ménages (appareils, éclairage ; sans installations du bâtiment/ chauffage/eau chaude)
Appareils de bureau, technique de communication/d’information (sans les bureaux à domicile)
Chauffages et chauffe-eau électriques
Installations du bâtiment/ éclairage (services, commerce, industrie, éclairage public)
Applications industrielles et commerciales (75 % de moteurs)
Transports (trains, trams, etc., sans la mobilité électrique individuelle)
L’avenir est renouvelable ! Le journal en ligne de l’alliance « Non au nucléaire » édition 04/2012
Pompes à chaleur électriques
trouve plus dans le commerce que des sèche-linge avec pompe à chaleur intégrée qui consomment 50 à 60 % d'électricité en moins que les traditionnels sèche-linge à condensation ou à évacuation. Récompenser la consommation économe Outre les prescriptions sur la consommation électrique des appareils, les taxes d’incitation sont également une mesure efficace pour réduire la consommation d’électricité. Il peut s’agir d’une taxe d’incitation semblable à celle introduite par le canton de Bâle-Ville il y a 13 ans, la première de ce genre en Suisse. Le système est simple : les ménages et les entreprises paient un supplément pour l’électricité consommée. À la fin de l’année, tous les habitants reçoivent un bonus d’économie d’électricité et les entreprises un bonus déterminé sur la base de la masse salariale. « Ceux qui sont économes dans leur consommation d’électricité sont gagnants », explique Marcus Diacon, directeur du Basler Stromsparfonds (fonds de Bâle-Ville en faveur des économies d’électricité). « Ils dépensent moins d’argent pour l’électricité, mais à la fin de l’année, ils se voient rembourser exactement le même montant que les grands consommateurs. » Le canton est satisfait du système et reçoit de nombreuses demandes de villes et de cantons intéressés. Et ce système fonctionne. En effet, ces dernières années, la consommation d’électricité a augmenté dans une mesure nettement moindre que dans le reste de la Suisse. L’économie nationale y gagne aussi Une gestion plus économe de l’électricité n’est pas seulement positive pour le porte-monnaie. Une diminution de la consommation permet également de couvrir les besoins de la Suisse entièrement grâce aux énergies renouvelables. L’efficacité électrique présente donc aussi un intérêt pour l’économie nationale. En effet, les investissements consentis dans les domaines de l’efficacité
Point fort
Chronique
énergétique et des énergies renouvelables créent des emplois. Conformément à une étude de McKinsey & Company datant de 2010, quelque 25 000 emplois pourraient être créés d’ici à 2020. Le conseiller national Vert libéral Jürg Grossen est directeur de l’entreprise Elektroplan Buchs & Grossen AG, spécialisée dans la planification et la réalisation de bâtiments à haute efficacité énergétique et dans l’intégration de systèmes. Jürg Grossen sent que les mentalités commencent à changer et que de plus en plus de personnes se préoccupent de l’efficacité énergétique. « Ce changement se produira au plus tard lorsque le prix de l’électricité reflètera les coûts réels. » La demande pour des bâtiments et des systèmes à faible consommation électrique va augmenter parallèlement. Et cela « va bien sûr se répercuter sur la création d’emplois. »
L’efficacité électrique : un pilier majeur du tournant énergétique
Les clés du tournant énergétique Les mesures à prendre dans le domaine de l’énergie recèlent un potentiel considérable. Les outils pour l’exploiter sont prêts. Mais le fait est qu’en politique, ou du moins dans un système de démocratie directe, il faut tenir compte d’intérêts très divergents. Ou, pour reprendre les propos d’Armin Braunwalder de S.A.F.E.,« le coup d’envoi a été donné avec la sortie du nucléaire. Maintenant, deux équipes, qui vont se battre avec acharnement, se font face. » Après un court moment de réflexion, il ajoute : « Je suis quasiment certain que l’équipe des centrales nucléaires a un moins beau jeu. »
L’électricité non utilisée est l’énergie la moins chère qui soit. Elle ne doit ni être produite, ni être importée, ni être acheminée jusqu’au consommateur. Elle profite à tous, tant aux particuliers qu’aux entreprises, tout spécialement en cas de hausse du prix de l’électricité, ce à quoi il faut s’attendre. L’efficacité électrique fonctionne 24h sur 24, 365 jours sur 365, sans coupure et sans générer d’émission. Tout type de production d’électricité a des répercussions écologiques, à des degrés divers, qu’il s’agisse de déchets radioactifs, d’émissions de CO2 ou de conséquences négatives sur les cours d’eau. L’efficacité électrique offre par conséquent la meilleure protection pour la nature et résout les conflits avec élégance.
P COU DE R CŒU
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No Man’s Zone
Documentaire de Toshi Fujiwara (Japon 2012) Après la catastrophe, la ville de Fukushima se présente comme un nouveau mémorial rappelant l’aberration que représente l’énergie nucléaire. Quelques semaines après l’incident, le cinéaste japonais Toshi Fujiwara s’est rendu dans la zone interdite de 20 km autour de la centrale pour fixer sur la pellicule ce qui était à peine visible dans les médias. Comment se portent les sinistrés, qu’en est-il de la nature et comment montrer les dégâts invisibles de cette région déshumanisée ? Dès le 6 septembre dans les cinémas de Suisse. www.trigon-film.org
Pia Stebler, responsable de « L’initiative pour l’efficacité électrique »
© zvg
Une vaste alliance composée de membres issus du monde politique, économique et d’associations de protection de l’environnement s’est constituée dans le but de donner plus de poids à l’efficacité électrique sur la scène politique et au sein de la population. Pourquoi ? Parce qu’il n’existe pas de solution plus abordable, plus sûre, plus écologique et plus garante d’indépendance que l’exploitation de l’énorme potentiel de l’efficacité. A l’heure actuelle, ce potentiel est encore souvent sous-estimé.
Une initiative en faveur de l’efficacité électrique largement soutenue et avec un objectif clair Tous ces éléments, parmi bien d’autres encore, ont poussé des politiciens fédéraux des sept grands partis ainsi que des représentants de l’économie et d’organisations environnementales à lancer l’initiative populaire fédérale « Pour un approvisionnement en électricité sûr et économique ». L’objectif de l’initiative est que la consommation finale annuelle d’électricité en 2035 ne dépasse pas celle de 2011. Des pompes à chaleur plutôt que des chauffages au mazout, des voitures électriques plutôt que des moteurs à essence, les transports publics plutôt que le trafic individuel. De tels substituts écologiques, souvent sensés, ont besoin d’électricité supplémentaire. L’augmentation de la population entraîne elle aussi un accroissement de la consommation d'électricité. Il faut compenser cette hausse par une augmentation correspondante de l’efficacité des applications électriques existantes. C’est la raison pour laquelle l’initiative exige « seulement
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» un maintien de la consommation actuelle. Si les applications mentionnées ou le nombre d’habitants n’évoluent pas comme prévu, le Conseil fédéral peut adapter l’objectif de consommation. Un objectif de consommation d’électricité réaliste Les chiffres de l’Office fédéral de l’énergie pour 2011 montrent qu’en l’absence de mesures supplémentaires dans le domaine de l’efficacité, la consommation d’électricité augmenterait d’environ 23 % ou de 13,3 TWh d’ici à 2035. L’initiative veut éviter cette augmentation (13,3 TWh voir un peu plus en fonction de l’étude ou des scénarios) grâce à l’efficacité énergétique. Les Académies suisses des sciences (A+), de même que les experts en électricité de l’Agence suisse pour l’efficacité énergétique (S.A.F.E.), identifient des potentiels d’efficacité électrique bien supérieurs, au niveau technique, mais aussi politique. Afin d’anticiper une mise en œuvre de l’initiative qui soit conforme au système du compromis propre à la Suisse et de s’assurer la majorité, le texte de l’initiative se base uniquement sur des données confirmées par un organisme officiel et par conséquent moins ambitieuses. Elle se montre donc réaliste. D’ici à 2035, l’initiative pour l’efficacité électrique contribuera pour un tiers à la quantité d’électricité nécessaire pour réussir le tournant énergétique. Apportez votre contribution et soutenez cette initiative qui montre la voie, dans toute l’acceptation du terme. L’initiative nationale « Efficacité électrique » a été lancée le 28 août dernier. Cette initiative prévoit l’intégration d’un objectif d’efficacité électrique contraignant dans la Constitution pour permettre l’exploitation des énormes potentiels d’efficacité et d’économie dans le domaine de l’énergie grâce à des mesures appropriées. Pour de plus amples informations : www.initiative-efficacite-electrique.ch
Impressum Rédaction et graphisme: Service Médias Alliance « Non au nucléaire » Falkenplatz 11, Case postale 5815, CH-3001 Berne medias@non-au-nucleaire.ch www.non-au-nucleaire.ch