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Portraits de conseillers – Nicolas Joss et Blaise Corminboeuf

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Propos de Clavende

Propos de Clavende

Nicolas Joss du tonus pour la Confrérie!

Directeur de Swiss Wine Promotion, Nicolas Joss vient d’une famille de vignerons du Chablais. Attiré par les arts de l’hôtellerie et de la gastronomie, il se forme à l’Ecole Hôtelière de Genève, dont il est un des ambassadeurs. D’où son élocution, parfois un peu rapide… Parti à Gstaad pour six mois, il restera finalement quatre ans au Grand Hôtel Park. Suivent ensuite cinq belles années au Lausanne Palace sous l’ère de JeanJacques Gauer. Pierre Keller repère ses compétences et son intérêt pour le vignoble vaudois, suisse et mondial. Il le nomme directeur de l’Office des Vins Vaudois. Après six ans et demi de collaboration passionnelle et passionnante, Nicolas s’engage dans un nouveau défi: préparer l’organisation en Suisse, à Aigle, du Concours mondial de Bruxelles. Ce futur commissaire de la Confrérie est un passionné du bien manger et des bons vins. Ceux d’ici comme ceux d’ailleurs. Il a visité l’Europe, l’Amérique du Nord, l’Australie, et de nombreux pays asiatiques. Ces voyages lui permettent aussi d’assouvir sa passion pour la plongée, qu’il partage avec son épouse Virginie. Hyperactif et toujours à la recherche de nouveaux défis, il a dû toutefois quelque peu lever le pied avec l’arrivée, il y a quinze mois, de Quentin.

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Fabien Loi Zedda, conseiller

Blaise Corminboeuf, un grand palais

L’exceptionnel est le quotidien de ce petit-fils d’agriculteurs. S’il n’est pas attablé avec un chef étoilé, vous le retrouverez sans doute derrière un grill futuriste à mitonner une côte de bœuf de Simmental maturée plus de cent jours. Comme cet épicurien a le sens des priorités, son verre de Chasselas n’est jamais bien loin. Né à Ménières, une commune fribourgeoise enclavée dans la Broye vaudoise, ce passionné de cyclisme a fait un apprentissage de boucher-charcutier à Payerne. Bientôt les secrets de fabrication des saucisses, saucissons et autres spécialités charcutières n’ont plus rien de secret pour lui. Engagé chez Suter Viandes, il devient rapidement responsable des grandes tables. C’est l’époque où Benoît Violier reprenait Crissier. Le chef trois étoiles lui fait confiance. Cela se sait. Il devient le fournisseur de tous les cuisiniers passionnés par leur métier. Lorsqu’en 2015, le groupe vaudois rachète la Boucherie du Palais, il s’installe dans le fauteuil du directeur. Aujourd’hui, ses poulets de Jussy et ses bœufs Parthenais ravissent les gastronomes de toute la Suisse romande. Et comme notre prince de la bonne chère a tout juste quarante ans, ses talents devraient enchanter les papilles du Guillon pendant très longtemps.

Alexandre Truffer, échotier

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