Réponses architecturales et physiologiques de rosier buisson à la restriction hydrique

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UMR IRHS - Institut de Recherche en Horticulture et Semences INRA - AGROCAMPUS OUEST - UNIVERSITÉ D’ANGERS

Réponses architecturales et physiologiques de rosier buisson à la restriction hydrique Réponses architecturales des cultivars ‘The Fairy’ et ‘Baipome’ à la restriction hydrique

Objectif Caractériser la réponse génotypique du rosier à la restriction hydrique au niveau architectural et physiologique.

probablement dû une production plus élevée en cytokinines et plus faible en acide salicylique ; (ii) la reprise du débourrement en période de confort hydrique, probablement due à une production plus faible en acide abscissique.

Contexte

Perspectives

La forme globale de la plante est une composante majeure de la qualité visuelle des plantes d’ornement en pot et résulte de la construction architecturale de la plante, c’est-à-dire de la mise en place dans l’espace des différents organes aériens selon des règles d’organisation propres à chaque espèce. La forme de la plante peut ainsi être contrôlée par la voie génétique, via la création variétale, et/ou par le contrôle de l’environnement, via l’application

Cette diversité de réponse variétale devra être prise en compte par l’horticulteur (choix de gammes variétales adaptées aux conditions de culture) pour un meilleur contrôle de la forme de la plante.

du spectre lumineux, la stimulation mécanique ou la restriction hydrique. L’utilisation de ces techniques reste cependant empirique ; elle ne prend que très rarement en compte la diversité des réponses variétales (i.e. l’interaction Génotype x Environnement ; GxE). Une meilleure connaissance de l’interaction GxE permettrait de mieux raisonner le contrôle de la forme des plantes.

Bibliographie

Résultats Les réponses génotypiques de huit cultivars de rosier buisson ont donc été caractérisées pour l’alternance de périodes de restriction (-20hPa) et de confort hydrique (-10hPa). Elles ont été évaluées sur le plan architectural, par digitalisation 3D, et physiologique, par le dosage d’hormones, de sucres et de la proline. Une diminution de la croissance

Partenaires Ce travail a été réalisé dans le cadre d’une thèse CIFRE portée par l’Astredhor.

Li-Marchetti C., Le Bras C., Relion D., Citerne S., Huché-Thélier L., Sakr S., Morel P., Crespel L. 2015. Genotypic differences in architectural and physiological responses to water restriction in rose bush. Frontiers in Plant Science 6:355

Contact Laurent Crespel, UMR IRHS, 42 rue Georges Morel, 49071 Beaucouzé Cédex Mél : laurent.crespel@agrocampus-ouest.fr

les génotypes, avec cependant deux groupes de réponses architecturales d’intensités différentes (i.e. interaction GxE) : modérée et forte, représentées respectivement par les cultivars cv ‘Baipome’ et cv ‘The Fairy’. Cette différence de réponse s’expliquerait, pour ‘Baipome’ par rapport à ‘The Fairy’, par : (i) le maintien de l’activité photosynthétique et du débourrement en période de restriction hydrique,

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IRHS

Equipe Arch-E

Biologie Intégrative de l’Architecture et Environnement


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