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NOTRE PORTEFEUILLE partir d’un cahier des charges exigeant de plus de 150 pages, rédigé par les organisateurs du concours. Au collège d’Alamanda, les équipiers ont 13 ans et planchent dur sur un projet global, hérissé de contraintes qui vont de la conception et de la fabrication à la stratégie d’usinage - ou encore des tests sur circuit, en passant par la création d’un logo, le sponsoring ou le marketing. Les jeunes d’Alamanda College ne ménagent pas leurs efforts. L’enjeu est de taille. Ms Tracey Hubert, leur professeur STEM en charge du projet, elle même fan de Formule 1, est enthousiaste : « Le concours de F1 est un programme vraiment formidable. Il permet de mettre les élèves au défi d’une manière qu’une salle de classe ne peut pas offrir. Il n’y a pas de réponses induites. Les jeunes gens doivent travailler avec des règlements techniques très complexes pour trouver des solutions, comme dans la vraie F1. C’est beaucoup de travail, mais c’est très stimulant pour eux comme pour moi ».
« Ne pas sous-estimer les jeunes »
Ms Tracey Hubert est convaincue que « nous sous-estimons beaucoup trop nos jeunes. » Ceux avec lesquels elle manage la finale de Singapour n’ont que 13 ans ! « Ils sont amenés à utiliser des compétences en modélisation 3D, en FAO, en dynamique des fluides, en informatique, en aérodynamique »
Elle réfute le qualificatif de « professeur » dans le cadre du Projet F1® in Schools. Elle leur préfère celui de mentor. « Je ne
LES JEUNES GENS PLÉBISCITENT L’EXPÉRIENCE
suis ni ne veux être la personne qui possède toutes les connaissances et qui donne des réponses. Ma méthode consiste à les guider en leur posant des questions propres à stimuler leur réflexion, puis je les laisse trouver leurs propres solutions. Ces jeunes gens sont pleins d’idées et d’imagination. Il ne faut pas oublier que ce sont eux qui résoudront les problèmes de demain ; nous devons leur faire confiance et les écouter. Ils savent que pour ma part, je suis persuadée qu’ils accompliront de grandes choses ».
Un levier fort pour la mixité Nul doute que déjà, l’expérience les a transformés. Certains plus que d’autres. Les jeunes filles plus que les jeunes garçons. C’est une des finalités de F1® in Schools, entité guidée par l’égalité, la diversité et l’inclusion. Les filles ne sont que 35 % à travers le monde à étudier les disciplines STEM et des écarts sont observés au sein de chaque discipline. Cette disparité entre les genres est d’autant plus alarmante que les carrières STEM sont souvent désignées comme les emplois du futur, le moteur de l’innovation, du bien-être social, d’une croissance inclusive et du développement durable. F1® in Schools est un levier de mixité. En France, le constat est alarmant : entre 2020 et 2021, la part des filles suivant l’enseignement de spécialité « mathématiques » en terminale a régressé pour atteindre 40%. Les représentants des secteurs de l’ingénierie et du numérique en ont des sueurs froides : de l’opérateur à l’ingénieur, ces métiers nécessitent une gie. «Il y a des choses difficiles : par exemple nous avons du assimiler un logiciel particulier. J’ai pu repousser mes propres limites et apprendre à travailler dans un groupe. C’est une énorme satisfaction, un projet passionnant. D’autre part, j’ai pris conscience que je pouvais « casser le moule », et dépasser le rôle que la société ou la famille avait prévu pour moi ». formation initiale forte dans les matières scientifiques qui forment le socle de la créativité et de l’innovation dans les entreprises.
Shrishti reconnait elle aussi que « c’est quelque chose de difficile. Mais je veux prouver ce que je peux faire. Ce projet me permet de m’affirmer davantage dans la société, parce que je peux montrer de quoi je suis capable. Je me sens aujourd’hui plus sûre de moi, et capable de parler à des interlocuteurs très différents ».
« Girls on Track »
Au collège Alamanda, les filles ont répondu à l’appel : « J’ai dans mon équipe quelques filles formidables. 4 des 5 filles de notre équipe gagnante de l’année dernière se sont orientées vers des filières sélectives, et la dernière souhaite intégrer une école scientifique pour devenir ingénieur. La plupart du temps, elles n’ont pas été informées des possibilités qui s’offrent à elles. J’ai travaillé avec une organisation appelée « Girls on Track » qui organise des programmes mettant les filles en contact avec des femmes qui travaillent dans l’industrie » précise Tracey Hubert.
« La représentation est très importante. Voir d’autres femmes qui font ce travail et être encouragées par celles-ci est très motivant pour nos élèves féminines. Je pense que le simple fait que je sois moi-même impliquée dans le programme a changé leur vision des choses et nous savons que c’est une raison pour laquelle beaucoup de filles participent. Lorsque le programme était dirigé par des hommes, il n’y avait pas de filles dans la compétition. Il faut simplement qu’elles constatent que c’est possible ».
science permet de construire, porte une utilité pratique, par exemple dans l’ingénierie spatiale ou automobile, qui la séduisent tout particulièrement.
Du côté des garçons
Shaeshan aime la compétition, et s’épanouit dans un travail de groupe comme celui auquel il est associé. Il a lui aussi eu à plancher sur le nouveau logiciel pour le design du prototype. « J’ai pu me rendre compte que l’élaboration du portfolio était complexe, qu’il fallait se contraindre à en respecter les étapes ». Les difficultés qu’il a surmontées lui ont donné confiance et il se projette dans des études plus longues que celles qu’il avait envisagées au départ.
Que retirent les jeunes gens de leur participation à la compétition ? Tant sur le plan technique que sur le plan personnel, le bilan est positif.
Du côté des jeunes filles : Sybil s’est portée volontaire « par curiosité ». Elle avait toujours pensé à l’ingénierie son père ayant un emploi dans la technolo-
Elle souhaitait devenir médecin : aujourd’hui elle aimerait s’orienter vers l’ingénierie, un domaine qu’elle pensait réservé aux garçons.
Sahitya apprécie l’ouverture que lui donne la participation au projet. Elle a découvert de nouveaux horizons, comme le marketing. Elle pensait que les mathématiques, ce n’était que des chiffres : elle a compris que cette
Dulain, pour sa part, ne s’intéressait pas à la F1, étant fan d’informatique. « Je n’avais pas eu l’occasion d’être associé à un projet qui mettrait la programmation informatique au service de la mécanique. « Mais en construisant le prototype, j’ai compris qu’il y avait une jonction à faire entre la conception et la fabrication, ce qui m’a donné un intérêt supplémentaire au projet ».