«La pauvreté va augmenter»
Plus indépendant que jamais!
Un projet ambitieux
D’ici à 2026, la Ville souhaite couvrir 100% des besoins en places d’accueil de jour pour le préscolaire et le parascolaire. page 6
D’ici à 2026, la Ville souhaite couvrir 100% des besoins en places d’accueil de jour pour le préscolaire et le parascolaire. page 6
-«Carte noire nommée désir», une pièce qui interpelle au Théâtre de Vidy.
-Expos, concerts, théâtre: découvrez notre sélection de sorties du weekend.
-Du 16 au 20 octobre, la Semaine Olympique est de retour à Lausanne.
pages 9 et 11
Dans cette édition: Plongée dans les archives de
La crise énergétique impacte fortement les locataires. Selon le député socialiste Jean Tschopp, il est urgent de les soutenir. page 6
Président à 27 ans
Le nouveau spectacle d’Elie Semoun (et de ses monstres) est à découvrir le 21 octobre prochain à la Salle Métropole de Lausanne. page 11
Dylan Montefusco, le nouveau président UDC du Conseil communal de Renens, mise sur la proximité. page 7 Gagnez GJouez Ville LausanneConnu pour son sérieux, son professionnalisme et son engagement, le Centre social protestant est depuis des décennies aux avant-postes de la lutte contre la précarité et la pauvreté. A ce titre, ses constats doivent être pris aux sérieux et entendus. La directrice de sa section vaudoise, lance ainsi dans nos colonnes un signal d’alerte (lire l’interview en page 3) dressant un constat inquiétant. Les premiers signes d’un appauvrissement massif d’une part importante de la population vaudoise sont là, un premier constat alarmant que les statistiques confirmeront sans aucun doute dans une année ou deux.
Les causes de cette pauvreté sont connues. Elles sont d’une part structurelles, liées à l’échec patent de la terrible théorie du ruissellement et d’autre part conjoncturelles: d’abord, les effets de la pandémie de Covid sur les plus précaires sont loin, bien loin d’être résorbés. Et puis bien sûr, il y a la flambée, hélas devenue coutumière, des primes d’assurance maladie, mais aussi l’inflation qui commence à prendre des proportions alarmantes, sans compter les prix de l’énergie qui explosent, sans que jusqu’à présent le Conseil fédéral n’ait jugé utile de proposer autre chose que des rustines de grand-mère.
La bonne nouvelle, c’est que les communes et le Canton, à l’instar des autres cantons suisses, bien plus proches de la population que ne peut l’être la Confédération, sont conscients de la gravité de la situation. La balle est désormais dans leur camp pour affiner les dispositifs de soutien actuels, et faire en sorte que les aides soient, en quantité et en qualité, à la mesure de l’urgence annoncée. Quant à savoir qui financera celles-ci...
rents. Nous-mêmes au CSP, souffrons de cette complexité, alors imaginez les potentiels bénéficiaires…
Cette complexité n’est-elle pas indispensable pour éviter les abus?
La société souhaite que l’aide soit donnée à la bonne personne au bon moment et pour de bonnes raisons, et du coup le système est très contrôlant. Sauf qu’aujourd’hui, il y a bien plus de personnes qui renoncent à l’aide à laquelle elles ont droit, que de profiteurs…
Lausanne Cités: Après deux années, l’impact social de la pandémie de Covid s’est-il résorbé?
Bastienne Joerchel: Je ne pense pas.
Le Covid a fragilisé deux catégories de population très précaires, les personnes sans statut légal, alors même qu’elles travaillaient et ne coûtaient rien à la société, ainsi que les personnes qui étaient juste au-dessus des minimas et seuils pour recevoir de l’aide, comme certaines familles.
Donc si on y ajoute en plus la crise qui arrive, on est loin du compte…
Justement, l’inflation qui s’installe, les prix de l’énergie qui explosent… Observez-vous une augmentation de la précarité dans le canton?
Nous n’avons pas encore de chiffres, et nous avons du mal à mesurer l’ampleur du phénomène car nos structures sont déjà saturées. Ainsi nous avons reçu cet été, ce qui est très rare en période de vacances, beaucoup plus d’appels téléphoniques de personnes très inquiètes. Et actuellement, les gens doivent attendre 20 minutes pour que nous puissions leur répondre au téléphone, trois semaines pour obtenir un ren-
dez-vous chez nous. Cela donne une idée de la pression actuelle…
Comment risque de s’exprimer cette pression?
«Des familles avec deux revenus ne boucleront pas leur fin de mois»
Ce que l’on anticipe, ce sont des difficultés chez des populations qui travaillent, qui ont donc un revenu souvent même deux, et qui n’arriveront plus à boucler leur fin de mois.
Celles-ci n’ont pas accès aux aides, et entrent souvent dans une spirale pour tenter de s’en sortir: d’abord en puisant dans leurs économies, puis en faisant appel à la solidarité fami-
En 2021, l’année de ses 60 ans, le CSP Vaud a assuré des consultations individuelles, des prestations de prévention du surendettement et de nombreuses formations. Pas moins de 14’300 consultations ont été assurées, comprenant 8300 nouvelles situations de précarité dans 16 lieux différents du canton. 52% des consultations données concernaient des personnes qui résidaient dans l’agglomération lausannoise. Outre ses prestations traditionnelles, le CSP a assuré l’année dernière une aide spécifique aux personnes touchées par la crise sanitaire du Covid. Ses activités sont principalement subventionnées par l’Etat de Vaud, l’Eglise évangélique réformée ainsi que de nombreuses fondations.
liale et puis enfin en ayant recours à l’endettement. Ce n’est d’ailleurs que lorsqu’elles se retrouvent avec des factures impayées qu’elles viennent chez nous, et c’est souvent trop tard.
La crise risque donc de s’exprimer d’abord par un endettement croissant des plus précaires?
Probablement oui. En 2021, le CSP Vaud a suivi 654 situations de ménages endettés, à hauteur d’un total de 21 millions de francs, soit une moyenne de 75'000 francs par cas! Avec l’inflation cela risque d’empirer. Beaucoup de populations comme les jeunes ou les nouveaux parents, ou ceux dont l’enfant devient majeur, et qui étaient dans un équilibre précaire, risquent de basculer. Saviezvous que 20% de la population vaudoise n’est pas capable d’honorer une facture imprévue de 2000 francs?
Sommes-nous prêts à faire face à cette crise?
Le Canton en tout cas, exprime une volonté d’affronter le problème et met des ressources à disposition. Le plafonnement des assurances maladie à 10% du revenu est un bon exemple d’aide efficace. De surcroit, les autorités ont réfléchi à ce qui s’est passé pendant le Covid et ont lancé un appel à projets pour mobiliser les acteurs du secteur social autour de
FORMATION • Depuis des années, l’association des Amis du Conservatoire de Lausanne vient en aide à tous les étudiants dans le besoin, afin de les aider à f inancer soit leur écolage soit la location ou l’acquisition d’instruments de musique, indispensable à leur apprentissage. Cette aide, l’AACL l’a jusqu’à présent financée grâce aux cotisations de ses membres. Sauf qu’avec les années, le nombre de ceux-ci décroit. Au point de mettre en danger les activités de soutien de l’AACL. «Faire des études de musique coûte cher, et notre but est de soutenir les plus modestes dans cette démarche, car contrairement à ce que l’on pense, le conservatoire et la HEMU ne sont pas réservés à une élite, explique Christine Fleischmann, présidente de l’AACL. Mais nous avons besoin de sang neuf et de soutien pour poursuivre cette mission». Deux manières de soutenir l’AACL: soit en devenant membre, soit en faisant un don.
AACL, www.aacl.ch et association-aacl@gmail.com
solutions qui permettraient de pallier aux lacunes des dispositifs d’aide actuels.
Quelles sont ces lacunes?
Outre les effets de seuil déjà évoqués, il y a le fait que le système est trop complexe et devrait être plus simple à appréhender et plus facile d’accès.
Entre les prestations complémentaires, le chômage, l’aide sociale, etc., il y a trop de régimes différents avec des seuils et des modalités d’accès diffé-
A court terme, que manque-t-il selon vous?
Un dispositif qui permette de donner rapidement une aide ciblée, concrète et automatique au bon moment à ceux qui en ont besoin! Ce serait un bon moyen de briser la spirale de la précarité. Durant la période de Covid, c’est la charité privée qui a joué ce rôle. Ce devrait être le rôle des pouvoirs publics.
Que doivent faire les personnes qui rencontrent des difficultés?
Réagir vite, ne pas attendre et demander dès que possible de l’aide auprès de leur commune ou d’autres instances. Avec Caritas et le service social de la Ville de Lausanne, le CSP Vaud répond à la ligne d’aide mise en place par le Canton appelée «Parlons cash» (ndlr: 0840 43 21 00) et qui donne des conseils professionnels à toute personne qui éprouve des difficultés avec des factures impayées.
Propos recueillis par Charaf AbdessemedCRISE • A la direction de CSP Vaud (Centre social protestant) depuis six ans, Bastienne Joerchel est aux avant-postes de la lutte contre la pauvreté dans le canton. Après le Covid et avec l’inflation, elle anticipe une nette aggravation de la situation. Entretien.Bastienne Joerchel, directrice du Centre social protestant Vaud, estime que le système d’aide est trop complexe. VERISSIMO Les institutions caritatives, ici Caritas, seront de plus en plus sollicitées. DR
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Rares sont encore les artistes formés à enseigner le dessin académique et les bases classiques. C’est sur ce constat et l’intérêt suscité par ses connaissances que Ksénia, titulaire d’un Master de l’Académie des Beaux-Arts de Moscou, décide en 2019 de créer Artiloft. Les professeurs de l’école des Beaux-Arts Artiloft sont des artistes professionnels avec des portfolios solides et une éducation supérieure. Ils dispensent un enseignement centré sur l’apprentissage primordial de l’art classique qu’il soit théorique, technique ou pratique, dans les domaines de la peinture, du dessin, de l’illustration et de la gravure. Et Ksénia en est très fière car ses étudiants entrent dans les universités d’art les plus prestigieuses du monde et remportent des concours internationaux! Vous êtes débutant ou confirmé? Vous voulez devenir artiste professionnel? N’hésitez pas à essayer! Le système d’abonnement «au cour» Artiloft offre une participation flexible à la carte, des cours en petits groupes et une approche personnalisée de vos objectifs. Et si vous avez un enfant créatif, dès 3 ans, des classes mixant toutes les disciplines permettent de s’initier à l’art. Artiloft organise également sur demande des cessions d’art ludiques
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Le Service des parcs et domaines de la Ville de Lausanne mène déjà de nombreuses actions pour amener plus de biodiversité dans notre ville. Mais tout le monde peut également y participer. Vous habitez Lausanne ou vous faites partie d’une association et vous souhaitez amener de la nature dans votre quartier. Vous faites partie du corps enseignant et souhaitez réaliser un projet concret avec vos élè-
ves. Vous avez un commerce, une entreprise ou une institution publique et vous aimeriez accueillir de la flore et de la faune sur vos devantures. Si c’est votre cas, participez au Concours Nature en ville! Places, placettes, rues, ruelles, cours privées, cours d’école, places de parcs, parkings, murs, toitures ou pelouses stériles du territoire lausannois seront votre terrain de jeux.
Vous aimeriez y participer mais vous n’avez pas d’idée? La Ville met à disposition, sur son site internet, un catalogue d’inspirations et des conseils pratiques pour vous guider. | E. Elsner
PATRIMOINE — Durant deux soirées, les enfants peuvent rencontrer la personne qui crie les heures toutes les nuits du haut de la Cathédrale.
Les deux soirées de rencontre avec le guet de la Cathédrale sont réservées exclusivement aux enfants de 6 à 10 ans. Chaque rencontre est précédée d’une courte promenade dans la vieille ville où, lanterne à la main, les enfants pourront rencontrer ce personnage mystérieux qui monte chaque soir au sommet de cette cathédrale depuis plus de 6 siècles. Les enfants pourront annoncer l’heure avec lui et termineront cette expérience incroyable par la décou-
verte de coins secrets de la cathédrale à la lueur de leur petite flamme. Comme chaque année, cet événement est organisé par la Ville de Lausanne en collaboration avec «Je trottine dans ma ville». | VdL
Date: vendredi 4 et samedi 5 novembre Heure: 17h15, 18h15, 19h15 ou 20h15
Durée: environ 1 heure
Prix: gratuit, mais inscription obligatoire dans les bureaux d’Info cité, place de la Palud 2, du lundi au vendredi de 8h à 17h
Les enfants sont sous la responsabilité d’une personne adulte qui les accompagne durant toute la visite.
Actualités et informations pratiques de la Commune Le 7 octobre, plus de 90 coureuses prendront le départ du premier Tour de Romandie féminin. Les plus grandes championnes seront de la partie. page 2 Une première à ne pas manquer Lausanne compte beaucoup d’arbres dont 300 considérés comme remarquables. On en parle avec Michaël Rosselet, le délégué aux arbres de la Ville. Une mesure du Plan climatPORTRAIT — A Lausanne, les arbres ont pris une place majeure. Les bienfaits qu’ils procurent sont en effet immenses. Modérateurs climatiques, les arbres rafraîchissent la ville, stockent le CO2, infiltrent les précipitations et retiennent les particules fines. Rencontre avec Michaël Rosselet, délégué aux arbres.
Michaël Rosselet est délégué aux arbres, en charge de l’unité Arbres de la Ville de Lausanne. Son activité consiste à faire le lien entre les partenaires externes et l’adminstration communale dès qu’il y a un enjeu lié aux arbres. Lors de la mise en œuvre de projets urbanistiques, il accompagne les équipes de terrain dans la gestion des arbres en matière de plantation et d’entretien. Il coordonne leur contrôle régulier pour garantir la sécurité du public. Il s’assure également que tout soit entrepris pour permettre leur conservation chaque fois que cela est possible.«Il faut convaincre les propriétaires qu’un arbre se contente d’un entretien modéré s’il est choisi et planté de façon adéquate», explique Michaël Rosselet.
La place de l’arbre en ville Véritable totem, l’arbre est devenu incontournable dans les enjeux urbains et exacerbe une sensibilité toujours plus grande en cas de coupes. Il faut être fin pédagogue pour gérer la tension entre l’amour des arbres et la nécessité d’en assurer la gestion. «Etre au cœur d’un thème aussi cher au public, c’est un privilège», note le délégué. L’arbre est une des composantes majeure de l’adaptation au changement climatique. Il apporte une ombre bienfaisante et joue le rôle de brumisateur grâce à l’éva-
potranspiration. La Ville compte donc sur lui pour rester habitable et agréable à vivre. C’est ainsi que le Service des parcs et domaines prend soin de son patrimoine arboré depuis de nombreuses années, en limitant la taille faite sur les arbres pour privilégier l’ombrage et en appliquant sa devise «planter plus et mieux».
1’300 arbres plantés chaque année Depuis 2021, la stratégie «Objectif Canopée» - déclinaison de l’une des mesures du Plan climat - se déploie avec la plantation annuelle de plus de 1’300 arbres dans la ville, qu’il s’agit d’arroser et d’entretenir. Un travail considérable, particulièrement durant l’été caniculaire que nous venons de connaître. Pour 2022, cet objectif sera largement atteint et l’optimisme est de mise pour les années futures.
Planter autant que possible, définir ensemble entre collègues le choix des futures essences, les lieux et les modalités de plantations: des choix cruciaux pour que les arbres prennent racine et grandissent jusqu’à devenir remarquables. A ce propos, parmi les quelque 300 arbres remarquables présents en ville, Michaël Rosselet a un coup de cœur pour le pin qui se trouve au cœur de la garderie de Montelly. | E. Elsner
PARTICIPATION — 21 projets visant à améliorer la qualité de la vie de quartier et à renforcer les liens sociaux sont soumis au vote de la population lausannoise. A vous de jouer!
Dans le cadre du Budget participatif, les associations lausannoises et la population peuvent déposer des projets visant à améliorer la qualité de vie du quartier et à renforcer les liens sociaux. La phase d’appels à projets vient de se terminer et, suite à une étude de faisabilité portant sur leur légalité et leur capacité à se concrétiser, 21 projets ont été retenus parmi les 28 présentés. Les projets peuvent recevoir un soutien maximal de CHF 20’000.–.
Jusqu’au 30 novembre, la population est invitée à choisir les projets qu’elle souhaite voir se réaliser.
Toutes les personnes qui habitent Lausanne peuvent voter. Pas besoin d’avoir le droit de vote, d’avoir plus de 18 ans ou d’être de nationalité suisse. Il suffit de remplir et renvoyer le bulletin de vote que vous recevrez chez vous ou de voter en ligne sur le site de participation de la Ville (lien en fin d’article).
Une expo présente les projets Jusqu’à la fin du vote, de jeunes ambassadrices et ambassadeurs du Budget participatif sillonneront les quartiers pour vous présenter les 21 projets et vous encourager à voter. De plus, du 25 octobre au 4
novembre, vous pourrez découvrir les projets dans l’espace d’exposition du forum de l’Hôtel de Ville. L’inauguration de l’exposition aura lieu le 25 octobre à 18h et les résultats seront annoncés le 16 décembre. Cette année, la Fondation pour l’animation socioculturelle (FASL) a soutenu les personnes qui portent les projets durant des permanences. De plus, une formation en gestion de projets a été proposée en collaboration avec le Bureau lausannois pour les immigrés (BLI). | S. Maadi
participer.lausanne.ch
SPORT — Le vendredi 7 octobre, à 12h05, le premier Tour de Romandie féminin s’élancera du quai d’Ouchy. L’occasion de venir encourager les plus de 90 cyclistes professionnelles sur la ligne de départ.
Initiée par la Ville de Lausanne, Aigle et le Canton de Vaud, la campagne de promotion «2022, l’Année du Vélo» va se clôturer sur un événement inédit. Le Tour de Romandie féminin, première édition, partira à 12h05 devant le Musée Olympique. Plus de 90 coureuses s’élanceront pour une étape de 130 km en direction de Lavaux pour faire une boucle dans le Jorat et revenir à Lausanne aux alentours de 15h45, devant le Musée Olympique.
Ce sera une occasion unique de voir les plus grandes championnes du peloton, comme la Néerlandaise Annemiek van Vleuten, qui a gagné le Giro, le Tour de France et la Vuelta, ou les Suissesses Marlen
Reusser, championne d’Europe, et Elise Chabbey.
Cette course est inscrite au calendrier «World Tour» de l’Union cycliste internationale. | Y. Rod
www.lausanne.ch/ tourderomandiefeminin2022
MOBILITÉ — La police de Lausanne mène actuellement une campagne de prévention pour sensibiliser les utilisatrices et utilisateurs de trottinettes électriques sur les bons comportements à adopter au guidon. L’action «En e-trot’, je laisse le trottoir aux piétons» permet de rappeler cinq règles de base, à savoir que:
– la vitesse est limitée à 20 km/h
– l’âge minimal d’utilisation est de 14 ans (permis requis entre 14 et 16 ans)
– la puissance maximale est de 500 watts
– une seule personne est autorisée par trottinette
– seule la chaussée leur est autorisée, ce qui exclut les trottoirs hors des bandes cyclables
Durant la période de la campagne, menée avec le soutien du TCS Vaud, des affiches seront visibles en ville et des actions de communication se dérouleront sur les réseaux sociaux. En parallèle, le jardin de circulation de la police de Lausanne sera ouvert aux utilisatrices et utilisateurs de trottinettes électriques durant quatre journées.
Nos spécialistes de prévention routière seront sur place et rappelleront les règles de sécurité à respecter, avant d’accompagner des groupes sur un trajet commenté dans le sud de la ville. | L. Imhof
Que faut-il pour acheter une carte journalière CFF à prix réduit? Avoir 16 ans ou plus. Habiter Lausanne.
Cette carte vous permet de voyager pendant une journée,
tous
Le nombre de cartes disponibles chaque jour est limité. Avant d’aller chez Lausanne Tourisme, vous pouvez voir s’il y a des billets disponibles pour le jour que vous voulez sur le site
• Vous pouvez acheter 3 cartes maximum par mois.
• Vous pouvez acheter des cartes pour le mois en cours ou le mois suivant.
sont
Tourisme
• Chaque carte porte votre nom. Une autre personne ne peut pas utiliser une carte à votre place.
dans
principal
CFF de Lausanne Horaires: tous les jours de 9h à 18h Téléphone: 021 613 73 73 E-mail: info@lausanne-tourisme.ch
• Ces cartes ne peuvent pas être réservées, remboursées ou échangées pour être utilisées un autre jour.
Michaël Rosselet est le délégué aux arbres de la Ville de Lausanne. Mathilde Imesch Ville de Lausanne Plus de 100 athlètes prendront le départ de cette course. DRCULTURE — Le Service des archives de la Ville a pour mission de gérer le patrimoine écrit et audiovisuel de l’administration communale. Mais pas seulement. Des associations, entreprises, familles ou particuliers lui
ont également confié – et lui confient encore – leurs documents afin de témoigner de leurs activités sur Lausanne.
Ces archives, c’est un peu comme internet avant internet: une immense toile. Pour éviter
de s’y perdre, les archivistes classent, décrivent et contextualisent des millions de documents (correspondance, procès-verbaux, articles de presse, photos,…) afin de rendre la mémoire de la ville la plus accessible possible.
De nombreux documents sont disponibles en ligne. Les archives sont également ouvertes au public sur rendez-vous. |M.Blanc
En mai dernier, quand la Confrérie des ondes a pris contact avec la Ville, Charline Dekens ne se doutait pas qu’elle s’embarquait dans une enquête. «La radio est née il y a 100 ans et cette Confrérie voulait faire une fête. C’est pourquoi elle a pris contact avec la Municipalité», relate l’archiviste adjointe. La décision a été prise de poser une plaque commémorative. Oui, mais où précisément?
C’est en voulant répondre à cette question que Charline Dekens a plongé dans les archives. Plus précisément dans 7 cartons provenant de l’ancienne direction des travaux de la Ville, contenant au total plusieurs milliers de docu-
ments. Des documents classés sans logique apparente et pas toujours datés. «Il est mentionné que le poste de radio se trouvait au Champ de l’Air. Comme ce lieudit était connu à l’époque, les documents ne précisent rien de plus.» Grâce à ses recherches, on sait désormais que le poste se trouvait à l’emplacement de l’actuel rue du Bugnon 9.
Le premier concert en direct La radio à l’époque? Un émetteur qui avait pour but de transmettre des informations météorologiques aux avions qui reliaient Paris à Lausanne. Mais Roland Pièce, futur chef du poste du Champ de l’Air, a de la suite dans les idées. Le soir de l’inauguration officielle de cet émetteur, ce passionné réserve
une surprise aux personnes présentes au banquet donné pour l’occasion à l’Hôtel Beau-Rivage: la diffusion du concert d’un orchestre qui n’était pas dans la salle. Une émission radiophonique en direct était alors en cours de diffusion. Une première en Suisse! La date? Le 26 octobre. Enfin c’est ce qu’on a longtemps cru…
Un travail de précision «Dans ses mémoires, Roland Pièce a indiqué cette date. On a donc pris cette date pour argent comptant. Mais, en documentant le texte de la plaque, je suis tombée sur une conférence donnée par Pierre-Yves Pièce, le petitneveu de Roland, qui m’a interpellée. Celui-ci affirmait que cette date n’était pas la bonne. Pour
lui, il fallait retenir celle du 14.» Ce n’est que 12 jours de différence mais, lorsqu’on inscrit une date sur une plaque, il vaut mieux être précis. L’archiviste replonge alors dans les documents d’époque: articles de presse, correspondance, documents de travail. Elle consulte aussi les archives can-
tonales et fédérales. De son côté, Pierre-Yves Pièce poursuit ses recherches. Plusieurs documents confirmeront finalement la date du 14 octobre 1922. Une sacrée découverte quand on sait que l’anniversaire de la radio est fêté à une fausse date chaque année, depuis sa création. | M. Blanc
Le 13 septembre dernier était annoncé le décès de Jean-Luc Godard, figure incontournable du cinéma franco-suisse. L’occasion de rappeler le succès rencontré sur la scène internationale de son court-métrage «Lettre à Freddy Buache» consacré à la capitale vaudoise et certainement le film le plus vu sur cette ville. Tourné en 1981, il est une commande du Conseil communal pour renouveler l’image de la ville et renforcer son rayonnement. Le film sera sélectionné à Cannes en 1982 pour être
présenté dans la catégorie «Un certain regard».
Ce court-métrage est disponible sur la WebTV des Archives de Lausanne, tout comme plus de 8’150 archives audiovisuelles, dont quelque 5’500 vidéos. Histoire de la ville, vie politique ou culturelle, faits surprenants, les documents sont extrêmement variés. Une mine d’or unique parmi les villes romandes. | J. Dubuis
Ces photos ont été trouvées après la mort de la reine Elisabeth II, le 8 septembre dernier, dans un album faisant partie des archives de l’ancien service de presse et d’information. Des archives qui n’ont pas encore été traitées. «Cela me procure toujours une émotion de mettre la main sur un document conservé en l’état, explique l’archiviste
Charline Dekens. On ne sait même pas qui a pris ces photos.»
Ces clichés immortalisent la seule visite officielle de la reine Elisabeth II à Lausanne.
Le 30 avril 1980, elle fait une halte au Palais de Beaulieu où elle rencontre plusieurs centaines de personnes composant l’Association des Britanniques résidant en Suisse. | M. Blanc
Une nouvelle série de documents est désormais en ligne: «le registre des commerçants lausannois», l’ancêtre de l’actuel registre des entreprises, qui couvre les années 1900 à 1980 environ. Au total, 21’687 fiches aujourd’hui numérisées, classées dans un premier temps dans des cartons par ordre alphabétique en fonction du nom du commerce ou de la personne propriétaire. Ces fiches donnent les informations de base sur la nature du commerce, sa localisation et sa longévité notamment. Ce registre est une source d’information importante pour toute personne à la recherche de renseignements liés aux commerces lausannois ou à l’histoire des commerces à Lausanne au XXe siècle. | J. Dubuis
Une des fiches qui a été numérisée.
Depuis sa création, en Suisse, la radio fête son anniversaire le 26 octobre. En prévision des 100 ans, une archiviste de la Ville fait des recherches et finit par découvrir que cette date est fausse. Documents de travail établis par R. Pièce avant juillet 1922. C3, carton 15/1159, hors dossier. © Mathilde Imesch –Ville de Lausanne © Alexandre Almirall –VdLL’évasion à petits prix
Quelle place laissent les villes à la nature? Comment s’adaptent les villes au changement climatique? Comment font les villes pour réduire leur impact sur la planète? L’exposition «Vert. La nature en ville» tente de répondre à ces questions.
Cette exposition pousse à la réflexion, sans parti pris, grâce à une mise en perspective historique des défis environnementaux actuels et futurs.
www.lausanne.ch/vert
Quoi? Exposition «Vert. La nature en ville» Où? Musée Historique Lausanne (MHL), pl. de la Cathédrale 4
Le 5 octobre
En collaboration avec Pierre Corajoud, cette balade commentée vous fera (re)découvrir le quartier des Plaines-du-Loup au travers des aménagements existants ainsi que les réflexions menées pour la 2 étape de l’écoquartier.
17h. Entrée libre sur inscription Maison du projet des Plaines-du-Loup, route des Plaines-du-Loup 28 www.lausanne.ch/metamorphose
Les 8 et 9 octobre
Du 8 au 15 octobre
café à la bibliothèque avec une professionnelle du numérique. Café en petit groupe pour favoriser les réponses personnalisées.
14h-17h. Entrée libre
Bibliothèque d’Entre-Bois, chemin d’Entre-Bois 10 www.lausanne.ch/bibliotheques
Du 16 au 20 octobre
Plus de 40 activités sportives gratuites sont proposées et près de 50’000 initiations sont effectuées sous l’œil attentif de spécialistes des disciplines.
Horaires et programme détaillés sur le site officiel Musée Olympique, quai d’Ouchy 1 www.olympics.com/musee
À travers un projet artistique pluridisciplinaire (concerts, art de rue, expositions, cinéma, etc.) le Festival onirique des libertés (FOL) met en scène et rend visibles les luttes pour les droits humains.
Le 8 octobre
Transports: tl 6,7
Bessières / 16
Métro m2
Pierre-Viret
Riponne M.-Béjart ou Bessières
Quand? De mardi à dimanche, de 11h à 18h.
Jusqu’au 29 janvier 2023
Combien? Adultes: CHF 12.–, réduit: CHF 6.–Infos 021 315 41 01
musee.historique@lausanne.ch www.lausanne.ch/mhl
Si vous aimez nager, venez participer au défi 24h pour récolter CHF 1.- pour chaque kilomètre parcouru en faveur de Léman Hope. Vous pourrez aussi assister à des démonstrations et participer à des animations en lien avec l’eau.
Du samedi à 14h au dimanche à 14h Vaudoise aréna, chemin du Viaduc 14, Prilly www.lausanneaquatique.ch
Horaires et programme détaillés sur le site officiel Entrée libre
Centre socioculturel Pôle Sud – Maison de quartier Sous-Gare – Casino de Montbenon – Place de la Louve – Espace Dém’Art www.folfestival.org
Le 11 octobre
Vous avez besoin de votre téléphone quotidiennement mais vous avez du mal à l’utiliser? Ne vous découragez pas et prenez un
Vous aimez les mangas yaoi et vous avez plus de 16 ans? Alors rendez-vous pour la Yaoi Generation, la rencontre suisse incontournable pour les fans du genre! Au programme: conférences, stands, projections, spectacle de danse K-pop, etc.
11h-18h. Différents forfaits à partir de CHF 17. Salle des Fêtes du Casino de Montbenon, allée Ernest-Ansermet 3 www.yaoi-generation.ch
Cet agenda est publié sous réserve de modifications. D’autres événements sont à découvrir sur www.lausanne.ch/agenda
ÉNERGIES — Conformément à l’Ordonnance fédérale sur la garantie d’origine et le marquage de l’électricité (OGOM), les Services industriels de Lausanne (SiL) vous renseignent sur la composition et la provenance de l’électricité qu’ils ont fournie en 2021.
En 2021, l’électricité fournie par les SiL a été à 95,9% produite à partir de sources renouvelables, telles que de l’hydraulique à 87,6%, du solaire photovoltaïque à 1,3% et de l’éolien à 0,3%. Cette dernière part provient de l’éolienne Cime de l’Est, construite en 2005 dans la vallée du Rhône et exploitée par RhônEole SA (participation SiL de 20% au capital-actions).
Cette traçabilité de l’électricité est assurée par Pronovo SA, un organisme mandaté par la Confédération. En Suisse, chaque nouvelle centrale de production d’électricité doit obligatoirement être certifiée par un auditeur indépendant et émettre des garanties d’origine correspondant à sa production nette d’électricité. Les producteurs vendent alors ces garanties d’origine aux distributeurs d’électricité, qui peuvent ainsi assurer à leurs
clients l’origine exacte de leurs livraisons d’électricité. Les SiL ont donc conclu des contrats d’achat de l’électricité et des garanties d’origine avec les producteurs mentionnés ci-dessus. Ils peuvent ainsi prouver, lors de l’audit de contrôle annuel, que l’argent versé par la clientèle revient bien aux producteurs concernés, en leur assurant un retour sur investissement suffisant. La part de courant au bénéfice de mesures d’encouragement de 6,7% provient d’installations de production subventionnées par la Confédération qui, en contrepartie, répartit les garanties d’origine concernées uniformément sur l’ensemble des clients alimentés en Suisse.|
www.lausanne.ch/
F. Augsburger
«Nous avons survécu à la pandémie, mais ce que nous vivons aujourd’hui est bien pire.» Laurent Buet, co-fondateur et chef de la Maison Buet à Lausanne, n’y va pas par quatre chemins. Pour lui, si la Confédération n’intervient pas, c’est à une hécatombe d’entreprises que nous assisterons. Et pour survivre, les commerçants seront forcés, à un moment ou un autre, d’augmenter leurs prix de vente.
Une première hausse du prix des matières premières est déjà intervenue en 2021, couplée à une pénurie de papier et carton nécessaires aux emballages. Cela avait forcé la Maison Buet à procéder à une augmentation du prix de 10% de ses produits. «Je ne dirai pas que cela est passé comme une lettre à la poste auprès des clients, mais presque, se souvient Laurent Buet. La plupart se sont montrés très compréhensifs.»
Entre octobre et novembre de cette année, l’entrepreneur devra à nouveau faire grimper ses prix pour couvrir une nouvelle fois le coût des
matières premières telles que la farine, mais aussi celui du carburant qui pèse lourd sur la facture des fournisseurs.
«Au mois de mars, je payais le petit pot de safran 44 francs. Lors de ma der-
bénéficie d’un contrat avec les Services industriels de Lausanne qui lui garantit encore un prix fixe pour un an et demi. «Mais à la fin de mon contrat, si les prix sont ce qu’ils sont aujourd’hui, ma facture d’électricité passera de 6000 francs par mois à 31'000 francs. Avec des montants pareils, ce sera la fin de la Maison Buet.»
Le taillé de la discorde
nière commande, pour le même petit pot, j’en ai eu pour 62 francs. C’est monstrueux», illustre-t-il. Cette augmentation est donc une question de survie pour les commerçants. Ces derniers ne se voilent cependant pas la face, car cela ne suffira pas à combler le trou que pourrait leur laisser le coût de l’électricité. «Avec les fours, les frigos et les congélateurs, dont nous ne pouvons absolument pas nous passer, je consomme 210'000 kilowatts par année», poursuit Laurent Buet. Pour le moment, il
A la boucherie La Bouche qui Rit, située rue Madeleine, les produits carnés ne sont pas encore concernés par l’inflation, contrairement aux produits laitiers et dérivés de farine, pour lesquels les prix des fournisseurs ont pris l’ascenseur. Pour cette raison, la boucherie a été forcée de revoir le prix de son taillé aux greubons, provoquant des mécontentements au passage. «Nous avons reçu la lettre d’un client nous accusant de profiter de la guerre en Ukraine pour augmenter le prix de notre taillé et faire du bénéfice, raconte Romain Losey, directeur marketing de la boucherie. C’est un peu tiré par les cheveux quand on sait que nous avons des charges mensuelles de plusieurs centaines de milliers de
francs et que le taillé, qui a augmenté de 20 centimes, représente 20 unités vendues par semaine.»
«Nous avons entendu quelques réflexions sur l’augmentation des prix, mais rien de bien méchant, rapporte quant à lui Yohann Callet, responsable au sein de l’épicerie Chez Ernest, à la rue du Cheneau-de-Bourg. En discutant avec les clients, la plupart comprennent bien, même si c’est une gêne pour certains.» Ici, une augmentation progressive des prix de vente a été effectuée depuis le début de l’année sur certains produits d’épicerie. La hausse, entre 2% et 5%, a été effectuée uniquement sur les produits qui en ont subi l’impact. Cela représente environ 25 produits sur 400 réfé-
rences. Avec la perte du pouvoir d’achat du consommateur, il est difficile et risqué pour les commerces de toucher trop fortement aux prix de vente.
Ces augmentations, tout comme celles de l’énergie, finissent en grande partie absorbées par les marges de l’entreprise, qui s’amenuisent comme peau de chagrin. «Au bout d’un moment, nous ne pourrons plus tout combler; nous devons gagner nos vies, et en ce qui nous concerne, nous avons 35 familles qui comptent sur nous», conclut Laurent Buet, qui en est convaincu: la réponse doit être politique.
Joëlle Misson-Tille PUB Laurent Buet est très inquiet quant à la survie de sa boulangerie-chocolaterie. MISSON-TILLEPARASCOLAIRE • Pour répondre au manque de places en matière d’accueil de jour des enfants, Lausanne met les bouchées doubles. Elle veut combler l’intégralité des besoins d’ici quatre ans.
Le plan est ambitieux. D’ici à 2026, la Ville de Lausanne entend couvrir 100% des besoins en places d’accueil de jour pour le préscolaire et le parascolaire. Dans une réponse à un postulat du conseiller communal Benoît Gaillard, qui exigeait une couverture complète des besoins en la matière, elle vient d’annoncer la création, sur quatre ans, de 1200 places supplémentaires grâce à de nouveaux locaux et des transformations ou aménagements des espaces exis-
A quoi reconnaît-on un enfant mauvais joueur?
Au fait que s’il perd, il trépigne de colère et de frustration pour finir par fracasser son jeu par terre. A quoi reconnait-on un politicien mauvais joueur? Au fait que s’il perd, il trépigne de colère et de frustration et finit par fracasser les règles du jeu démocratique. Trump en a été un exemple parfait, faisant son caca nerveux du Capitole au mépris de toute évidence faisant vaciller la démocratie américaine. En France, plus récemment, Mélenchon n’a pas fait mieux en contestant la légitimité du président Macron nouvellement réélu.
Et chez nous? Eh bien chez nous il y a notre pasionaria verte Léonore Porchet, qui le jour de la votation sur l’AVS, s’est fendue d’un tweet désabusé: «Est-ce que 35'000 personnes vont décider pour toute la Suisse?» a-telle ainsi lâché non sans une compréhensible amertume. Pour juste qu’il soit, le constat recèle une implicite et dangereuse remise en
tants. Ce qui, selon le municipal David Payot, en charge de cette problématique, devrait permettre d’atteindre l’objectif fixé.
Le plan est ambitieux, oui. Et il a un coût: quelque 30 millions de francs. Mais il répond à un véritable besoin. Pas seulement à Lausanne, mais dans l’ensemble du canton. Pour rappel, il y a trois mois, à la veille des vacances d’été, des milliers de familles vaudoises ne savaient pas encore à quelle sauce elles allaient être mangées à la rentrée de septembre, autrement dit qui, les mères étant de plus en plus nombreuses à travailler, allait garder leurs enfants.
Si nombre de familles ont finalement trouvé une solution à la rentrée, d’autres galèrent encore, ayant dû user de moyens de substitutions - amis, grands-parents, etc. - pour garder les petits.
Le phénomène n’est pas nouveau. Ces dix dernières années, la pression sur l’accueil des enfants n’a pas cessé. Mais la situation n’a guère évolué non plus. Pourquoi? La réponse est simple: la Constitution de l’Etat de Vaud prévoit que le Canton et les Communes organisent un accueil préscolaire et parascolaire en collaborant avec les partenaires privés.
Uniformiser les règles Une situation qui s’apparente à un véritable labyrinthe où rien n’est uniformisé, chaque réseau ayant sa propre manière de gérer les listes d’attente, ses propres règles tarifaires ou encore sa propre administration. Mais aussi parce que les normes et les réglementations cantonales sont parfois trop strictes. Sans une standardisation des règles, cette situation va donc perdurer et les parents ne pourront que compter sur la bonne volonté de certaines communes pour que ça change. Dans ce brouhaha continu, la décision prise par la Ville de Lausanne résonne donc comme une douce mélodie. Et devrait servir d’exemple.
Philippe KottelatLes temps sont durs. La crise énergétique se profile. Cet hiver, nous risquons des coupures de courant. Notre dépendance au gaz russe est une faiblesse. 70% des habitants du canton de Vaud sont des locataires. Ils n’ont pas leur mot à dire sur le choix de leur système de chauffage fonctionnant encore trop souvent au gaz ou au mazout. Il est temps de nous libérer des énergies fossiles et d’investir sans réserve dans les énergies renouvelables. Trop de ménages et de familles peinent à joindre les deux bouts: hausse du prix de l’énergie, des primes d’assurance maladie ou encore de l’alimentation. Le Groupe socialiste au Grand conseil vaudois agit aux côtés des locataires. Une motion de Jessica Jaccoud demande une allocation énergie aux ménages en difficulté.
Laurent Balsiger veut que les locataires soient renseignés de manière claire sur les qualités énergétiques de leur logement. Sébastien Cala s’engage pour un relèvement des aides pour le paiement des charges locatives des familles aux prestations complémentaires. Enfin, je demande l’installation de compteurs individuels dont trop de logements anciens sont encore privés ainsi qu’une accélération de l’assainissement énergétique des bâtiments.
question d’un des piliers de la démocratie: aussi courte que soit son avance 300'000, 35'000 ou même 10 voix, c’est toujours la majorité qui décide, et c’est d’ailleurs en acceptant ce principe que tous les concourants se jettent dans l’arène politique. Remettre cela en question, c’est au mieux faire preuve d’immaturité politique au pire d’une fâcheuse tendance à la pyromanie, la remise en question même indirecte des règles démocratiques dans un contexte de défaite n’étant bonne ni pour les institutions ni pour la paix civile.
Très «classe», Pierre-Yves Maillard, a lui entériné la défaite sans broncher, se félicitant même du score obtenu par son camp, et anticipant déjà les prochains combats. En homme d’Etat madré et expérimenté, conscient de la fragilité des institutions, il sait mieux que personne à quel point il faut tourner sept fois son doigt sur son smartphone avant de tweeter n’importe quoi.
La semaine dernière s’est tenu à l’EPFL le Congrès international de chronométrie. Il réunissait des centaines d’acteurs de l’horlogerie, des marques les plus prestigieuses aux soustraitants anonymes. Chacun représente à son échelle une pièce incontournable du rouage de cette fine mécanique. L’occasion de prendre le pouls de cette industrie qui se porte à merveille malgré le contexte géopolitique et économique mondial. Une insolente santé qui concerne avant tout les produits de luxe, ceux de la haute horlogerie.
Comme partout ailleurs, les enjeux climatiques étaient au cœur des discussions avec un constat frappant: bien qu’elle puisse encore s’améliorer, l’industrie horlogère est durable par nature. Ses objets d’art, dont la traçabilité des matières premières s’est considérablement accrue, se transmettent de génération en génération. Pas d’obsolescence programmée non plus: chaque aiguille, chaque vis pouvant être remplacée à tout moment.
Et les plus jeunes l’ont bien saisi. Ils se ruent sur des montres de collection qui certes représentent un véhicule d’investissement mais racontent aussi une histoire. De leur côté, les marques suppriment les intermédiaires pour augmenter les marges et créer un lien direct avec leurs clients, une relation privilégiée et tout aussi durable que leurs montres. Un contexte rassurant pour une autre forme de durabilité, celle des milliers d’emplois d’une industrie séculaire.
Renens a déjà eu des présidents UDC avant moi.
Quelle sera votre priorité durant votre présidence?
Lausanne Cités: Dans quel état d’esprit abordez-vous cette présidence?
Dylan Montefusco: Pour moi, c’est un honneur de représenter la population et les autorités communales.
Nous sommes en octobre et vous rentrez dans le vif du sujet. Un peu de stress tout de même?
Pour l’instant pas du tout! Je siège au Conseil communal depuis 7 ans et j’ai une certaine expérience des débats et règles de fonctionnement de l’assemblée. En plus, l’année dernière, j’ai dû remplacer au pied levé en tant que vice-président, l’ancienne présidente qui avait dû s’absenter et cela s’est bien passé. Je suis donc plutôt confiant (rires).
Pour moi c’est clairement un atout. Etre jeune permet souvent d’avoir une vision différente et aussi, ce qui est important pour moi, de contribuer à motiver d’autres jeunes à entrer en politique.
Tout de même vous ne craignez pas les procès en inexpérience, les critiques…
Non, les critiques font partie du jeu politique. Il faut certes les écouter mais ne pas les prendre personnellement. Les bonnes critiques constructives sont en revanche toujours bienvenues car elles permettent d’apprendre et d’avancer.
Vous êtes UDC dans une ville très ancrée à gauche, n’est-ce pas également un handicap?
Aller à la rencontre de la population, d’autant que toutes les manifestations ont été quasi interrompues durant deux ans en raison du Covid. Mon rôle sera d’écouter la population et de faire remonter ses propos. Et cela me tient d’autant plus à cœur que la
politique communale est fondée sur la proximité.
Qu’est-ce qui pourrait gâcher votre année de présidence?
Le vrai coup dur serait justement que le Covid revienne et que toutes les manifestations soient à nouveau annulées.
Vous travaillez comme assistant en ressources humaines à l’Etat de Vaud. Comment concilier cela avec la présidence du Conseil communal?
Je bénéficie du congé «charge publique» accordé par l’Etat de Vaud aux élus. Et puis nombre de séances se tiennent le soir, ce qui facilite les choses. Cela dit, je sais que je ne pourrai pas tout faire car cela reste une tâche exigeante…
Serez-vous encore en politique dans 20 ans?
Le premier objectif pour moi est de finir cette législature et de continuer à acquérir de l’expérience. Ensuite je n’ai pas de ligne de conduite précise, tout est ouvert et cela dépendra des circonstances.
Vous êtes très jeune, 27 ans, c’est un atout ou un handicap pour diriger un Conseil communal?
J’ai été élu par l’ensemble du Conseil communal et je ne doute pas qu’une bonne collaboration va se mettre en place et pourra démentir toutes les étiquettes que l’on attribue à l’UDC. Je n’ai d’ailleurs pas d’inquiétudes, car le conseil communal de
Bénévoles pour préparer ou servir des repas à la Soupe populaire
La Fondation Mère Sofia cherche à renforcer son équipe de la Soupe populaire, qui travaille 7jours/7. Si vous souhaitez aider à préparer les repas (9h-12h / 14h-17h) ou aider à servir les repas (11h30-14h / 18h30-22h), nous nous réjouissons de vous accueillir. Pas d’engagement longue durée demandé, vous pouvez venir nous aider quand vous le souhaitez!
Fondation Mère Sofia Soupe populaire, 078 626 43 22, soupe@meresofia.ch
Accueil et service de table dans des appartements protégés à Lausanne
ProSenectute Vaud contribue au bienêtre matériel, physique et moral des personnes âgées à domicile. Dans cette optique, nous recherchons des béné voles pour assurer l’accueil et le service de table pour les repas de midi dans trois lieux lausannois gérés par les référentes sociales de l’organisation. Disponibilité: en semaine durant la journée de 9h30 à 14h30 env., au min. 2x/mois.
Le Repair Café Lausanne cherche des réparateur·trice·s pour réduire la consommation d’objets que nous pou vons souvent réparer au lieu de jeter! Notre système repose sur l’entraide et le partage des connaissances: si vous connaissez l’électronique par exemple, venez partager votre passion avec les débutant·e·s. Si vous voulez découvrir l’intérieur de vos appareils, nous vous faisons participer dès le début au dé montage et prenons le relais quand si ça devient trop technique. Il n’y a donc pas de prérequis, il suffit d’être prêt·e à prendre un tournevis dans les mains et de passer un moment agréable avec nous!
Repair Café Lausanne, 076 231 64 28, info@repaircafe-lausanne.ch
Bénévoles à la 1ère bibliothèque d’objets du canton de Vaud
Propos recueilis par Charaf Abdessemed
Selon la dernière analyse du lectorat réalisée par l’institut de Recherches et études des médias publicitaires (REMP), Lausanne Cités confirme sa place de leader dans la capitale vaudoise avec 103’000 lecteurs hebdomadaires. Un grand merci à vous, fidèles lectrices et lecteurs!
Après une saison estivale qui a vu des essais pour trois buvettes au bord de l’eau et la création d’une zone de baignade éphémère, la Municipalité tire un bilan positif. Elle soumettra au Conseil communal la création d’une zone de baignade pérenne tout le long des quais d’Ouchy. Elle entend aussi pérenniser trois emplacements pour des établissements saisonniers sur les rives.
La centrale alimentaire de Lausanne (CA-RL) récolte et redistribue de la nourriture à plus de 22 associations membres qui aident les plus démunis.
Nous recherchons des bénévoles dis ponibles 4h/semaine les jeudis matin ou après-midi. Prérequis: niv. de français minimum A2, permis de conduire va lable (manuel, cat. B), min. 3 mois d’expérience de conduite, s’engager sur du moyen à long terme. Un plus: expé rience dans la conduite de camionnette.
Caritas Vaud - CA-RL, 021 317 59 80, benevolat@caritas-vaud.ch
ProSenectute Vaud, 021 646 17 21, benevolat@vd.prosenectute.ch
Les Cartons du Cœur de Lausanne, qui apportent de l’aide alimentaire à envi ron 65 familles par semaine, sont à la recherche de bénévoles pour complé ter leur équipe les mercredis (confection des cartons) ou les jeudis (distribution des cartons), 4h par semaine.
Cartons du Cœur de Lausanne, 021 616 02 18, lausanne@cartons-du-coeur.org
La bibliothèque La Manivelle rassemble une équipe dynamique de tous horizons intéressée par des questions de développement durable, de service à la communauté, de partage et d’entraide Nous cherchons des bénévoles principalement pour assurer les permanences; prêts et retours des objets empruntés par nos membres. Il s’agit d’enregistrer les objets dans le catalogue, vérifier leur état, les accessoires, la charge de la batterie, préparer les réservations et contacter les membres pour tout retard. Les permanences ont lieu les mardis et jeudis de 18h à 19h30 et les samedis de 11h à 13h
La Manivelle Lausanne, lausanne@manivelle.ch
Jeunes bénévoles (aide-) moniteur·trice·s dès 16 ans Vous êtes passionné·e par la nature et aimez le contact avec les enfants? Alors engagez-vous auprès des jeunes de votre région en devenant moniteur·trice Pro Natura Vaud! Notre but est de sensibiliser les enfants et les jeunes à la protection de la nature par des activités ludiques. Vous par ticipez également à l’élaboration des programmes. Planning: les weekends. Contrepartie: événements conviviaux organisés spécialement pour les mo niteur·trice·s env. deux fois par an. Défraiements des repas et déplace ments.
Pro Natura Vaud, Jeunes+Nature, 021 566 82 50, jeunes.vaud@pronatura.ch
Assistant·e numérique ponctuel·le pour utilisation du smartphone
Dans le cadre des permanences numériques organisées dans tout le canton par ProSenectute Vaud, nous souhaitons venir en soutien aux pro fessionnel·le·s pour accompagner les seniors dans la résolution de leurs problèmes (niveau: simple à moyen), liés au fonctionnement et/ou à l’utili sation de leur smartphone. Disponibilité: ponctuelle
ProSenectute Vaud, 021 646 17 21, benevolat@vd.prosenectute.ch
L’AdE est une association d’Aide aux demandeurs d’Emploi, active à Lau sanne depuis plus de 28 ans. Nous recherchons des conseiller·ère·s bé névoles pour l’élaboration du dossier de postulation lors d’une recherche d’emploi. Il s’agit de rédiger un CV, des lettres de motivation, de postuler par le biais de sites internet, de don ner de la confiance et d’éviter l’isolement aux personnes en recherche d’emploi. Compétences recherchées: aisance dans les contacts humains, bonne capacité d’écoute, être posi tif·ve et dynamique, volonté d’aider, maîtrise de Word, facilité en français et excellente orthographe pour la ré daction des documents. Horaires: mardi/mercredi matin 8h30-11h30 ou jeudi après-midi 13h30-16h30. Né cessité d’être disponible 1/2 journée par semaine.
ProSenectute Vaud, 021 646 17 21, benevolat@vd.prosenectute.ch
RENENS • Agé de 27 ans, un record de jeunesse, Dylan Montefusco est le nouveau président du Conseil communal de Renens. Rencontre avec un jeune élu qui prend sa tâche très au sérieux.
Bénévolat Vaud vous offre les petites annonces des associations de la région lausannoise et vous souhaite beaucoup de satisfaction dans votre futur engagement
«Les critiques font partie du jeu politique. Elles permettent d’avancer quand elles sont positives»
PERFORMANCE • Dans les années 90, «Carte Noire, un café nommé Désir» était un slogan publicitaire. Depuis 2021, «Carte noire nommée désir» est un manifeste afroféministe en noir et blanc qui marque un nouveau territoire. La metteure en scène et autrice Rébecca Chaillon en définit les pourtours: il y a «nous» et «le reste du monde». «Carte noire nommée désir» commence par une blague en forme de point d’interrogation sur les boissons chaudes, le colorisme et le colonialisme. Elle devient la fabrication d’une communauté sur scène entamant un voyage initiatique poétique de réappropriation de leur Histoire de femmes noires dans un pays qui n’est pas décolonisé de ses imaginaires. Ensemble, les huit interprètes multiples mais unifiées, se transforment sans cesse, elles sont des Alices trop souvent inadaptées au monde et glissent dans un long tunnel avec à chaque bout, leur affreux-passé et leur afro-futur. Le temps y est distordu, interminable et insaisissable. Elles interrogent l’hypersexualisation et l’exotisation de leurs corps, elles interrogent leur aliénation à la blanchité et l’histoire coloniale, elles interrogent leur visibilité et leur invisibilité en France et bordures, elles interrogent les modèles avec lesquelles elles grandissent, elles interrogent leur communauté noire sur le besoin de respectabilité et les secrets de famille qui brouillent toutes perspectives de projection. C’est une tentative d’œuvre performative d’empuissancement qui n’épargne ni les oreilles ni les yeux. Et qui donne clairement à réfléchir...
«Carte noire nommée désir», Théâtre de Vidy, Lausanne, du 6 au 9 octobre, www.vidy.ch
épopée, le
d’animation de Michel Ocelot, «Le pharaon, le sauvage et la princesse» sort le 19 octobre.
Conséquence de la pandémie, les lieux culturels lausannois font face à
baisse de
Le nouveau film de Cédric Jimenez «Novembre» avec Jean Dujardin et la comédie très réussie «Le visiteur du futur». page 11Nuria Gorrite, conseillère d’Etat avec Grégoire Junod, syndic de Lausanne. Olivier Feller, et Natacha Litzistorf, municipale lausannoise. Daniel Ruch, conseiller national et Rebecca Ruiz, conseillère d’Etat. Sarah Neumann, présidente du PSL et Xavier Company, municipal lausannois. Kilian Duggan, député et Pierre-Antoine Hildbrand, municipal.
Du 3 au 7 octobre aura lieu la première semaine de la durabilité à l’école de Prélaz à Lausanne. Elle s’articulera autour de la mobilité douce, la consommation de produits locaux et générant le moins de déchets possibles et les énergies renouvelables, au travers de diverses activités. Parmi elles: pédaler pour actionner un mixer et réaliser des smoothies, ou faire fonctionner une gameboy; un atelier de réparation de chambres à air ou encore préparer un goûter avec des produits locaux. Ecole de Prélaz, chemin de Renens 1, Lausanne.
Originaire de Saint-Ursanne, Gerchev se consacre dans son propre atelier à la peinture à l’huile et à la création de tableautins cloisonnés et sertis d’un cadre de cuivre en travaillant l’image par polymérisation de la matière. Ses créations sont une fenêtre sur une vision imaginaire haute en couleurs. Et pourquoi ne pas coupler la visite de l’expo avec une promenade et une cueillette de champignons dans les alentours? A découvrir au Château de La Sarraz.
La jeune artiste peintre et créatrice d’objets d’art en verre Elina Bilous, habitant la ville de Lvov en Ukraine, a obtenu plusieurs prix en Europe et expose dans certains grands salons d'art. Une sélection de ses œuvres est exposée au Café des Avenues à Lausanne.
Sous le titre «De qui se moque-t-on? Burnand caricaturé», le Musée Eugène Burnand à Moudon expose des caricatures récentes d’œuvres du grand peintre vaudois. Il met également à l’honneur les dessins de l’artiste. Le musée situé au numéro 48 de la rue du Château à Moudon est ouvert les mercredis, samedis et dimanches de 14 h à 18 h.
Dans sa nouvelle exposition d’art contemporain, intitulée Caroline Tschumi - Princesses en lumière, la
Fondation du Château de Chillon a commandé à l’artiste suisse douze portraits exclusifs. Au sein de son univers unique, magique et coloré, la dessinatrice réinterprète les comtesses et les duchesses de la Maison de Savoie, ayant vécu à la fin du Moyen Age. Du 9 septembre 2022 au 19 février 2023, elles vont trôner au cœur de la forteresse lémanique.
Jusqu’au 26 février 2023 -Art brut et bande dessinée Alors que l’art du XXe siècle s’est largement émancipé du narratif au profit de recherches formelles ou conceptuelles, les créatrices et créateurs d’Art Brut s’emparent des codes de la bande dessinée, prouvant ainsi avec éloquence que les images conservent leur capacité à produire des récits. Collection de l’Art Brut, Lausanne.
Le 10 octobre - Ásgeir Les sons d’Ásgeir sentent bon l’Islande. Des étendues de terre aux collines verdoyantes, du sable noir aux icebergs translucides, le chanteur-
compositeur met à l’honneur sa terre natale dans des morceaux sensibles en résonance avec la nature. De l’islandais à l’anglais, la voix transmet des émotions apaisantes et, le cœur léger, l’esprit peut voyager.
Les Docks, Lausanne.
L'Ensemble Vocal Auditea propose deux concerts cet automne sous le thème «Voyage musical à travers l’Europe de la Renaissance aux temps modernes.» Un premier au Temple de Cheseaux le samedi 8 octobre à 20h, et un second à l’Eglise Romane de SaintSulpice le dimanche 9 octobre à 17h.
Peter Doherty dévoile son nouveau projet musical, imaginé en association avec Frédéric Lo, guitariste et compositeur. Cette rencontre donna lieu à la production d’un album entier intitulé «The Fantasy Life Of Poetry And Crime», qu’ils partageront sur la scène de L’Octogone à Pully le 11 décembre prochain.
L’Octogone, théâtre de Pully.
Jusqu’au 9 octobre -Andromaque de Racine Dans «Andromaque», les sublimes vers de Racine brossent le portrait d’une humanité cruelle, privée de grâce divine et vouée à la tragédie. Spectacle de la Compagnie «Qu’il soit dit», mis en scène par François Landolt et Isabelle Vallon.
Centre culturel des Terreaux, Lausanne.
Samedi 8 et dimanche 9 octobre, la Ville d’Evian vous convie au palais des festivités à la 5e édition de «Recompensa», seul concours général de la gastronomie des produits des Savoie. Destiné à la découverte, la reconnaissance et la promotion des produits du terroir de la Haute-Savoie et de la Savoie, il vise en particulier à valoriser les produits locaux et sains, les saveurs, la créativité, la gastronomie et les circuits courts. Cette année, la manifestation revient à sa formule originelle en étant totalement ouverte au public.
Les 8 et 9 octobre, Palais des Festivités, Evian, 10h-18h.
Au Centre Pôle Sud à Lausanne aura lieu une vente 2ème main pour enfants de 0 à 15 ans. Le vendredi de 16h à 19h. Le samedi de 9h à 11h30.
Après 4 ans d'absence dans les salles obscures de Suisse romande, l'association veveysanne des Trois Petits Points revient en force présenter les 15 courts-métrages et clips produits entre 2019 et aujourd'hui dans les salles Cinérive à Vevey, le 9 octobre 2022.
Bien que les dessins de Marcel Barelli soient hauts en couleur et souvent humoristiques, les sujets qu'il choisit de mettre en scène témoignent d'une grande sensibilité aux questions écologiques et sociales. Le réalisateur, qui se décrit comme étant «passionné par les animaux et la nature», cherche à questionner son public, jeune et moins jeune, sur le monde qui l'entoure. 10h30, Casino de Montbenon, Lausanne.
Du 15 octobre au 6novembre - Les monstres d’Hollywood
Les stars de la peur sont de retour à Chaplin's World pour célébrer Halloween et rendre votre visite effroyablement inoubliable. Aurezvous le courage de vous aventurer dans les recoins les plus obscurs du parc du Manoir de Ban à la rencontre des créatures emblématiques du cinéma hollywoodien ?
L’animation «Les Monstres d’Hollywood» qui se déroule dans les espaces extérieurs de Chaplin's World est accessible avec un billet d’entrée selon le calendrier d’ouverture.
Et si vous n’étiez qu’un pion dans leur jeu? Deux femmes, deux destins, deux visions opposées du monde.L’une croit dans la force du groupe. L’autre en l’individualisme. Leur duel est inévitable... laquelle aura l’avantage? Des années 1970 à 2050, entre guerres, attaques terroristes et espionnage, elles vont s’opposer sans répit et sans merci dans ce roman puissant, porté par deux héroïnes exceptionnelles. Bernard Werber, Albin Michel.
Les vertus du vin Cet ouvrage rappelle la faculté protectrice de la consommation régulière et modérée de vin rouge sur le cœur et les vaisseaux, sur le cerveau – que ce soit pour l’AVC, Alzheimer ou Parkinson –, sur le microbiote intestinal, ainsi que son action sur le vieillissement et les maladies métaboliques comme le diabète, l’hypertension, et en prévention du cancer. Ce livre décortique les études internationales qui démontrent les bienfaits du vin rouge sur la santé des hommes et des femmes. Jean-Pierre Rifler, Favre.
QuartiersLe film de Michel Ocelot, «Le pharaon, le sauvage et la princesse» réunit 3 contes, 3 époques, 3 univers. C’est une épopée de l’Egypte antique, une légende médiévale de l’Auvergne, une fantaisie du XVIIIe siècle dans des costumes ottomans et des palais turcs, pour être emporté par des rêves contrastés, peuplés de dieux splendides, de tyrans révoltants, de justiciers réjouissants, d’amoureux astucieux, de princes et de princesses n’en faisant qu’à leur tête, dans une explosion de couleurs. Ne manquez pas cette perle animée qui sort au cinéma le 19 octobre.
Le film est basé sur trois ouvrages: «Le Pharaon!», «Le Sauvage», et «La Princesse des Roses et le Prince des Beignets». Ce dernier tome - à gagner dans notre concours - raconte une histoire d’amour magnifique et sucrée.
A Istanbul au XVIIIe siècle, on découvre un prince déguisé qui fait des beignets, une princesse qui s’ennuie dans un palais d’or et de cristal, un amour qui fleurit, un souterrain secret, une caravane, des pillards, des roses, trois dames de compagnie, un luth et beaucoup de gaité. Une fantaisie pleine de charme, deux jeunes héros réjouissants et de splendides décors orientaux pour un feu d’artifice ottoman.
Film en salles le 19 octobre.
SCIENCE FICTION & POLICIER • Deux nouvelles parutions aux éditions Dupuis à ne pas manquer cet automne: «CityZen» et «Une romance anglaise». Dans «CityZen», le monde, écrasé de pollution, s’est effondré au cours de la World Weather War. Amal, une lycéenne modèle, se prépare à s’impliquer dans les actions militantes de CityZen sitôt ses études finies. Dans «Une romance anglaise», Stephen Ward, ostéopathe ami de nombreux notables, se partage entre réceptions mondaines et parties fines. Fasciné par une danseuse ambitieuse, il lui fait rencontrer un espion russe ainsi que le ministre de la Guerre anglais, John Profumo. Miles Hyman et Jean-Luc Fromental explorent l’affaire Profumo, le plus grand scandale de l’Angleterre des sixties. Palpitant et sulfureux.
Editions Dupuis.
HUMOUR • Après une tournée triomphale de 200 dates pour son spectacle «A Partager», Elie Semoun est de retour avec «Elie Semoun et ses Monstres», son septième spectacle en solo! Il se produira à Lausanne, à la Salle Métropole, le 21 octobre prochain. Faire connaître Wagner et la danse des canards au public, danser une valse avec l’urne de sa mère, vous faire assister à une prise d’otage, sortir du coma au bout de trente ans, tenter de reconquérir sa femme après quinze ans d’infidélité…. Ce ne sont que quelques thèmes de ce nouveau spectacle qui va chercher des sujets toujours plus originaux, plus profonds, plus spectaculaires et surtout plus humains. Les monstres, c’est lui, c’est nous !
Au fond, la vie est un cirque, une comédie, une tragédie à l’intérieur de laquelle on s’agite. Elie Semoun répond à sa manière et avec son regard si particulier à la question: peut-on rire de tout? Spectacle co-écrit avec Nans Delgado et sa complice de trente ans: Muriel Robin.
Le 21 octobre, Salle Métropole, Lausanne.
Pour
Après le percutant «Bac Nord», qui scrutait les violences dans les cités marseillaises et le malaise dans la police qui lutte contre ces phénomènes avec des méthodes aux frontières de la légalité, Cédric Jimenez nous plonge au cœur de l’Anti-Terrorisme pendant les cinq jours d'enquête qui ont suivi les attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Le réalisateur choisit de se mettre plus en retrait pour aborder cet épisode hautement traumatique de l’histoire contemporaine française. «Novembre» n’est pas un film de questionnements, ni un film politique. C’est une traque minutieusement décortiquée, un témoignage précieux sur l’enquête titanesque qui a fini par aboutir à la localisation et l’élimination du chef du commando terroriste, et a aussi permis de nombreuses avancées pour aboutir à l’arrestation de Salah Abdeslam, le seul terroriste encore vivant impliqué dans ces attaques, aujourd’hui condamné à la perpétuité incompressible en France. La force de «Novembre», c’est de parler de ces attaques ignobles sans les reconstituer, ni incarner les victimes ou les terroristes. Cet haletant film d’enquête, porté par un casting solide, permet d’aborder ce drame d’un autre point de vue, essentiel et factuel, celui de la SDAT (Sous Direction Antiterroriste).
Une comédie de science-fiction française avec Arnaud Ducret dans le rôle-titre, et «visiteur» dans le titre? Aïe aïe, ça fait sacrément peur sur le papier. Mais le miracle arrive, et le résultat débarque sur les écrans suisses, après un succès mérité en France. «Le visiteur du futur» est une belle surprise, un projet porté à bout de bras depuis plus de dix ans par François Descraques. Ce fut d’abord une web-série, des mangas, un roman et même un jeu de plateau. On peut être passé totalement à côté (comme moi) et savourer quand même les chouettes propositions du film, qui mélange allègrement humour potache, comédie familiale, pure SF et même un clin d’œil au film de genre. C’est un peu comme si Luc Besson (celui de la bonne époque!) avait mangé Les Nuls, et si ces références sonnent trop boomer, j’ajuste un poil: voici une comédie très drôle qui joue à fond la carte de la culture web avec à l’affiche les champions du genre (Ludovik, McFly, Carlito, Alex Ramires, mais aussi David Marsais du Palmashow et Kyan Khojandi y font des apparitions), une bonne dose d’écologie, un soupçon de punk, et beaucoup de débrouille. Ajoutons-y un vrai amour du cinéma qui transparaît à l’écran, et un scénario digne de ce nom et voilà une belle surprise!
Pour sa 41e édition, la Semaine Olympique est de retour au Musée Olympique à Lausanne, et aura lieu du 16 au 20 octobre. Le programme s’adresse aux jeunes de 8 à 15 ans, les invitant à bouger, apprendre et s’amuser. Du Parc Olympique aux quais d’Ouchy en passant par le Collège de l’Elysée, ils auront de nouveau accès à plus de 23 initiations sportives, incluant tous les nouveaux sports Olympiques. En plus des initiations, six ateliers complèteront le programme.
Les jeunes pourront découvrir comment les objets sont conservés au Musée, expérimenter le métier de journaliste sportif ou encore interroger des professionnelles et des professionnels de la santé du sport. De nouveaux ateliers comme l’initiation à la photographie sportive ou la préparation et l’animation d’une émission radio seront aussi proposés. En fin de journée, les rencontres avec des athlètes permettront de faire connaissance avec Marielle Giroud (basket 3x3), Sofya Yokoyama (escalade) et Alicia Martinet (surf). Les démonstrations sportives seront l'occasion d'admirer des performances de breaking ou de skate.
Du 16 au 20 octobre, Inscription sur www.olympics.com
Pour Aurore ClercCINÉMA • Le film étincelant de Michel Ocelot, basé sur 3 ouvrages, sort en salles le 19 octobre.FABRICE ROBIN
Vendredi 18 novembre 2022, à 10h00, dans la salle no 1 du Cinéma Rex, Rue Jean-Jacques Rousseau 6, 1800 Vevey, il sera procédé à la vente aux enchères publiques de l’objet suivant :
Commune de Chardonne Chemin de l’Ecouralaz 3
.Alouersaisondeski6/8persdu 01/12/22au30/04/23belappart.esprit chalet-centreChatel.Entréeskieuravec sèchechaussures.Unebellepièceàvivre: cuisineouvertesursalonpoutres apparentes,Vuesurlavalléeavecbalcon expsud.Troischambres,troissallesde bains,uncellier:Lave-lingeetsèche-linge. Accèsauxpistesdeskivianavette. Stationnementsouterrain.€22'000.-Tél. 0033.670.60.12.78
3 pièces, Lausanne, quartier Montoie, calme, vue, proximité Métro M1, non-fumeur. Tél. 021.626.48.40
Mies. Appartement neuf, 55 m2, cuisine ouverte sur salon, chambre, salle de bain, balcon, 2ème étage, ascenseur, cave, place de parking intérieur. Gare à 10 minutes. Loyer CHF 2'090.-, charges CHF 95.-, parking CHF 150.-. Libre mi-décembre. Tél. 078.328.58.08
Vous recherchez un logement (location- achat), nous le trouvons. www.chasseurimmo.ch
Parcelle RF no 3424, plan no 47, situation : Le Pré-Ducret. Dans un quartier résidentiel proche des transports publics et du village, situé dans le Lavaux à seulement 6 km de Vevey et 20 km de Lausanne, se trouve cette villa individuelle en duplex de 6,5 pièces, d’une surface de 240 m2 avec terrasse d’environ 200 m2, jardin de 798 m2 et piscine à débordement. De conception contemporaine érigée en 1962 et rénovée en 2010, l’habitation, laquelle possède un ascenseur intérieur, est composée au rez-de-chaus sée : d’une hall d’entrée, d’un bureau avec salle de douche attenante, WC douche, d’une cuisine ouverte de 60 m2 et d’un grand séjour de 64 m2. A l’étage (avec accès terrasse) : deux chambres de 17 m2 dont une avec salle de bains ainsi qu’une suite parentale de 48 m2 avec dressing et bain-WCdouche. Un local technique, une buanderie/chaufferie, un garage double et une place de parc extérieure complètent ce bien.
Estimation de l’office selon rapport d’expertise : Fr. 3’000’000.00.
Les conditions de vente, l’état des charges ainsi que le rapport d’expertise sont à la disposition des amateurs au bureau de l’office et sur le site internet www.vd.ch/opf, rubrique ventes aux enchères.
Visite sur inscription selon les indications qui figurent sur le site internet précité ou par téléphone au 021 557 12 35 (D. Reinwarth, huissière cheffe).
Délai pour les inscriptions : 14 octobre 2022.
OFFICE DES POURSUITES DU DISTRICT DE LA RIVIERA-PAYS-D’ENHAUT
Orsières région St-Bernard, appartement 3,5 pièces, entièrement rénové, proche commerces. CHF 1'200.- /mois sans charges. Tél. 079.220.41.03
A vendre ou à louer villa individuelle au Montsur-Lausanne 9 pièces. CHF 1'950'000.- ou CHF 7'500.-
A louer local dans salon de coiffure pour indépendant(e): esthéticienne, onglerie. Tél. 079.447.88.50, Mme Clerc
Champéry Valais confortable 2.5 pièces près téléphérique. Tél. 022.793.23.53
La Tzoumaz chalet 10- 12 personnes CHF 2'500.. /semaine. Tél. 079.212.08.69
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VENTECULTURE • Après deux ans de pandémie, les théâtres, les salles de spectacles et de concerts, s’apprêtent à vivre une saison à peu près normale. Normale, vraiment? Nous avons tenté de répondre à la question avec Michael Kinzer, chef du Service de la culture de la Ville de Lausanne.
Lausanne Cités: Quel est le bilan de l’été culturel lausannois?
Michael Kinzer: On peut se réjouir de la vitalité de la scène culturelle et de sa renaissance après deux années en suspens. Ce n'était pas acquis. Il y avait beaucoup d’inconnues, notamment au niveau de l'intérêt public. Par ailleurs, Lausanne a toujours eu une politique culturelle très engagée pour offrir à sa population l’accès à un grand nombre d’événements, marqués par une ouverture esthétique et une diversité culturelle qui s’adressent à tous les publics.
Vous pensez que la culture est un outil d'inclusion sociale?
Complètement. Que ce soit au travers du partage au sens artisti que comme au sens sociétal, si l’on tient compte du langage, de nos comportements, de nos coutumes, la culture est un extraordinaire créateur de liens et d’échanges. Notre société est culture. Ce rapprochement des différents publics est un des défis majeurs de notre politique culturelle. S’assurer que l’offre soit diffusée au plus grand nombre, dans les quartiers, qu’elle soit créatrice de mixité. Se pose évidemment la question de la politique tarifaire, mais aussi celle de la légitimité. Notre objectif est de contribuer à aider le public à se sentir légitime, à vouloir découvrir et s’approprier cette offre, à comprendre qu’il est le bienvenu.
Le public est de retour. N’a-t-il pas changé depuis la fin de la crise sanitaire?
On a vu un retour en masse du jeune public, du public festif et du public festivalier. Le public plus régulier, celui des institutions, des théâtres, les abonnés, les seniors ne sont pas encore tous revenus. Il y a une certaine baisse de fréquentation qui pourrait peser sur cette rentrée culturelle. Je pense qu’une partie de la population est dans un certain attentisme, par déshabitude ou par prudence en lien avec les questions sanitaires, avec les incertitudes géopolitiques et énergétiques, entre autres.
Il y a beaucoup d’autres projets en cours, comme la rénovation du Théâtre de Vidy, la Maison du Cinéma au Capitole, le renouveau du Romandie, le projet musical des Jumeaux au Flon... Ne pensez-vous pas que cela risque de surcharger une offre déjà très riche?
Depuis quatre à cinq décennies, Lausanne a développé une offre culturelle forte et marquante. Cela fait partie de l’ADN de la ville. Tous ces nouveaux projets s’articulent autour de besoins identifiés et documentés, ils se basent sur les intérêts du public, sur ses attentes, sur la complémentarité entre les lieux existants. Ainsi, quand on considère le développement de cet écosystème musical dans le quartier élargi du Flon, on est vraiment dans un bouillonnement qui fait écho au dynamisme créatif, à l'intérêt du public et au manque évident d'infrastructures depuis la fermeture du Romandie notamment.
Après 15 ans d’absence, les grands concerts ont fait leur retour au stade de la Pontaise avec Soprano au mois de juin dernier. C’est aussi de la culture?
La question ne se pose pas, bien sûr que oui. La Ville se réjouit de voir proposés dans son offre des grands rendez-vous populaires. La rénovation de Beaulieu, le plus grand théâtre de Suisse, s’inscrit dans cette optique. La Salle Métropole propose aussi une offre importante en matière de divertissement grand public et la Vaudoise Arena viendra progressivement compléter ce panorama de l'offre culturelle.
Vous ne mettez pas d’un côté la culture et de l’autre le divertissement?
Globalement, pour moi, la culture est bien plus large que les disciplines artistiques, elle infuse notre quotidien. Et en ce sens-là, une offre très contemporaine cohabite très bien avec une offre plus fédératrice ou festive, pour former un tout, une seule et même vie culturelle.
On dit que la culture est un miroir de nos sociétés. Que percevez-vous dans son reflet?
Nous vivons une période dure et sombre, avec des perspectives floues sur ce que pourraient être nos lendemains. Cette dureté s'est retrouvée dans les langages artistiques de ces dix dernières années. On y a ressenti une vision tendue du futur. On voit qu'on y est aujourd'hui.
Mais l’art permettra aussi de nous redonner espoir et confiance, de nous permettre d’inventer ensemble des perspectives pour un monde à même de faire face aux défis qui nous sont aujourd’hui posés.
Du 7 au 23 octobre, Manor, le plus grand groupe suisse de grands magasins, fêtera son 120e anniversaire. L’occasion de profiter de nombreuses offres et de temps forts comme la collection exceptionnelle proposée en collaboration avec la talentueuse designer suisse Yael Anders.
Promotions, grand jeu-concours, prix attractifs, collections exceptionnelles et limitées proposées en collaboration avec la designer suisse Yael Anders et les partenaires Manor dans les domaines de la mode et de la maison... les 59 grands magasins Manor, 27 supermarchés Manor Food et 24 restaurants Manora se préparent à fêter, du 7 au 23 octobre prochain, le 120e anniversaire de la grande maison suisse!
Innovation, tendances, exclusivités, marques internationales et marques maison à prix attractifs, Manor propose un choix unique de produits auquel vient s’ajouter les coopérations exclusives avec
Sephora, LEGOTM à Genève ou encore La Redoute à Bâle et à Genève. Un large assortiment dans de nombreux domaines qui permet de rendre l’expérience client Manor «Special Everyday» dans les magasins et sur la boutique en ligne manor.ch! En adéquation avec son temps, Manor attache également une grande importance au développement durable et s’engage en faveur de l’environnement et de la société. Les produit ne sont étiqueté durable que si la part de matériaux durables atteint au moins 70%, les produits durables des collections Manor sont labelisées «REThink
Everyday» et un focus particulier est porté sur la réduction du gaspillage alimentaire.
Manor et le Metaverse Entre innovation et traditions suisses, Manor collabore avec la talentueuse designer Yael Anders pour une collection capsule iconique. Ses créations artistiques seront non seulement disponibles physiquement dans les grands magasins et sur manor.ch, mais également numérisées et combinées pour créer des œuvres d’art vidéo uniques dans le cadre du premier Metaverse Manor. manor.ch
Propos recueillis par Thomas Lécuyerous ne faites certainement pas exception à la règle. Quand on vous dit «Taïwan», vous pensez naturellement au «Made in
L’île de Taïwan bénéficie d’un climat tropical au sud et subtropical au nord. Les mois de juin, juillet et août sont particulièrement à éviter car les fortes chaleurs sont présentes la nuit comme le jour. De plus, cette période est aussi celle des typhons. La météo la plus clémente s’étend d’octobre à mars, les températures y sont encore agréables et le climat est sec. De plus, les tarifs proposés par les hôteliers sont plutôt intéressants durant l’hiver et les transports en commun moins fréquentés.
Comme au Japon ou en Corée du Sud, les transports en commun sont extrêmement modernes à Taïwan. Depuis la gare centrale de Taipei, par exemple, vous pouvez vous rendre très facilement dans toutes les villes du pays. L’un des grands avantages des transports publics est la facilité d’utilisation du système de paiement. Une carte de paiement sans contact peut être utilisée, elle permet aussi de faire ses courses dans certains magasins. Si vous préférez louer une voiture, c’est évidemment possible. A noter que les Taïwanais peuvent avoir la fâcheuse tendance de vous griller la politesse, même quand vous avez la priorité. De plus, l’alcool est strictement interdit au volant.
Taïwan». Ce label qui colle encore à la peau de l’île est pourtant à l’opposé de la culture de ce pays surprenant. Depuis deux décennies, l’économie taïwanaise connaît un formidable essor, oubliant au passage les babioles bon marché qui avaient fait sa réputation. Désormais, l’île mise sur son héritage, son infinie diversité et son développement technologique pour prospérer. Et une balade au cœur de sa capitale Taipei suffit pour s’en convaincre! Cette métropole est, en effet, à l’image du pays. Elle a su conserver ses quartiers anciens, composés de petites ruelles et de magasins traditionnels, tout en se tournant vers l’avenir grâce à ses innombrables startups technologiques. Côté héritage, un détour s’impose
dans le district de Wanhua où se trouve le célèbre temple de Longshan, le plus vieux de Taipei. Autre monument des plus impressionnants, le mémorial de Chiang Kai Shek dont l’architecture octogonale domine une grande place où il fait bon y déambuler.
Les délices nocturnes C’est au sud-est que la visite peut se poursuivre. Aux pieds de la spectaculaire tour Taipei 101 qui propose une vue à 360 degrés de la ville au 89e étage. En plus de ses nombreuses curiosités historiques ou architecturales la journée, Taipei offre une vie nocturne des plus intenses. Avec ses cafés, ses bars et ses marchés nocturnes dédiés à la délicieuse gastronomie taïwanaise. On se perd volon-
tiers dans ce labyrinthe d’étalages richement garnis qui proposent du boudin noir, des omelettes aux huitres, du ragoût de porc au riz, de la soupe aux calamars ou encore les incontournables gua bao, des brioches moelleuses garnies de porc ou de poulet. Un régal!
Sortir du tumulte de Taipei Une découverte de Taïwan ne doit cependant pas se résumer à sa capitale. Si vous y séjournez plus de trois jours, n’hésitez pas à prendre un train pour parcourir les autres beautés de l’île. Si la ville à flanc de colline de Jiufen est souvent choisie par les voyageurs, celle de Yilan peut représenter une excellente alternative avec ses sources chaudes et ses marchés aux poissons. Le centre mérite
aussi le détour avec la majestueuse Montagne de Jade, le poétique Sun Moon Lake, sans oublier les sommets féeriques d’Alishan. Quant au sud, il héberge le parc national de Kenting où le quotidien est rythmé par les balades en forêt ou les activités nautiques. Autant de possibilités qui contribueront à rendre votre séjour taïwanais forcément inoubliable.
Fabio Bonavita Electrisante, la capitale taïwanaise mélange subtilement traditions et modernité.