LHC: en route vers le titre?
Actuels leaders de National League, les Lions peuvent rêver du titre. Mais John Fust, leur directeur sportif, reste prudent. page 5
Suite à son discours au WEF de Davos, notre chroniqueur analyse les effets de la présidence Trump sur l’économie helvétique. page 6
3
Malgré les tensions entre la Ville et la FASL, cette dernière conservera son autonomie. David Payot s’en explique. page 7
En misant sur l’eau, la durabilité et la lumière, Copenhague réinvente l’avenir urbain avec une certaine audace. page 11
Gagnez G Jouez
La pétillante humoriste valaisanne Priscilla Formaz se produira à la Salle de Spectacles de Renens le 14 février. p.9
Fabio Bonavita Rédacteur en chef
Contrairement à l’image idéalisée que la majorité des membres du Conseil communal a tenté de nous présenter lors d’une soirée de janvier, en acceptant sans hésitation un projet pilote visant à désarmer la police de proximité, Lausanne, bien qu’elle soit parfois surnommée «Laus’Angeles», est loin d’être uniquement peuplée d’anges. La capitale vaudoise reste une ville comme les autres où la réalité du terrain finit toujours par contredire les beaux discours partisans. Depuis le début de l’année, pas moins de trois faits divers sont venus nous le rappeler. Le premier remonte au samedi 11 janvier, lorsque le corps inanimé d’un Nigérian de 45 ans est retrouvé dans un passage sousvoies de la gare de Lausanne. Acheminé dans un état grave au CHUV, il succombera à ses blessures consécutives à une altercation. Le même jour, une femme de 68 ans est violemment agressée aux abords du parc de Milan. Souffrant d’une fracture à l’épaule, elle se voit hospitalisée pendant plus d’une semaine. Dix jours plus tard, le mardi 21 janvier, une tentative de féminicide fait trois blessés par balle et à l’arme blanche au chemin de la Prairie: la femme visée et deux personnes qui ont tenté de s’interposer. Ces faits démontrent avec force qu’il est inconcevable de laisser nos policiers démunis face à de telles menaces. L’absence d’armes les rendrait non seulement vulnérables, mais enverrait également un très mauvais signal aux criminels: ceux qui vous poursuivent ne sont pas équipés pour vous arrêter. A Lausanne aussi, la rue peut être dangereuse et des policiers armés restent notre principal atout pour y faire face, que cela plaise ou non.
COMMERCE • Un récent rapport atteste d’une augmentation fulgurante du nombre d’épiceries bio et en vrac entre 2009 et 2023. Si la nouvelle paraît réjouissante, à Lausanne, les concernés tirent un constat plus sombre. Reportage.
Lausanne, je ne vois pas d’augmentation, mais plutôt des ouvertures et des fermetures rapides.» D’emblée, le constat du rapport des Artisans de la Transition, ne résonne pas tel un écho enthousiasmant chez Jean Soncini, gérant de l’épicerie Le Topinambour, dans le quartier SousGare. Sortie en novembre dernier, l’enquête s’est consacrée à la place et l’évolution des épiceries alternatives dans le paysage suisse romand. Par «alternatives», il faut comprendre «alternatives à la grande distribution». Cela comprend les épiceries vrac, bio, participatives et coopératives. Le résultat: en 14 ans, soit entre 2009 et 2023, leur nombre sur le territoire étudié est passé de 40 à 149.
«On est tous au bord du gouffre»
Christelle Urfer, gérante d’Aromavrac
Ces chiffres sont-ils la preuve d’une prise de conscience au sein de la population? Ou occultent-ils une réalité moins idyllique? Il n’aura échappé à personne que ces deux dernières années ont vu ces petits commerces mettre la clé sous la porte en nombre. Et si la période pandémique a souvent été identifiée comme le terreau d’une nouvelle conscience écologique et d’une consommation durable, les chiffres montrent que la tendance était présente avant le premier confinement. Les années 2016 à 2020 concentrent en effet à elles seules 80% des ouvertures d’épiceries alternatives en 14 ans. «Le vrac était à la mode, les gens recherchaient du local, nous vivions une vague verte attestée par les résultats aux élections. Mais le Covid a complètement rebattu les cartes», observe Jean Soncini. La pandémie a donc plutôt signé l’arrêt de mort de bon nombre de commerçants, malgré une courte période de succès. Pourquoi on en
parle encore? Parce que l’effet de la pandémie est toujours cité par les personnes concernées. «Pour nous, les années Covid ont été bonnes. Mais la suite a été destructrice; les gens ont repris des habitudes différentes, notamment avec le commerce en ligne.» L’épicerie a perdu 20 à 25% de son chiffre d’affaires par rapport à la période pré-Covid. «On se casse la figure depuis deux ans.»
Le paradoxe du shop en ligne
Quitte à utiliser des formules rebattues, disons-le: pour ces commerces, l’argent, c’est bien le nerf de la guerre.
En juillet 2023, Jeannette Bichsel a repris l’épicerie Saveurs en Vrac,
située à deux pas de la Riponne, en sachant que «ce n’était pas la joie et que les comptes étaient difficiles.»
Actuellement, ils ne lui permettent pas d’employer une personne, même si le besoin est là. Mais, convaincue, elle compte bien rester et ne pas lâcher l’affaire. «Je suis optimiste, j’avance un jour à la fois et croise les doigts.» Mais si croiser les doigts avait déjà sauvé quelqu’un, ça se saurait. C’est pourquoi elle place beaucoup d’espoir dans la boutique en ligne qu’elle prépare pour 2025, afin d’«atteindre des personnes qui n’ont pas le temps de venir au magasin.»
Jean Soncini rebondit: «Pour des petits commerces, un shop en ligne
c’est beaucoup de frais à engager.»
Beaucoup ne sautent pas ce pas, mais parfois aussi s’y refusent par principe, pour favoriser des liens de proximité avec les clients, mais aussi avec les fournisseurs, véritable cœur de leur activité.
Personnel en péril
Le déchirement, c’est que lorsque la survie est menacée, ce sont justement de personnes dont il faut se séparer. Le Topinambour n’a pas échappé à la règle. Quant à La Brouette, située à l’avenue d’Echallens, elle a dû prendre des mesures drastiques pour ne pas disparaître. «Nous avons réduit nos
charges de personnel de presque 50% en dématérialisant notre système de gestion grâce à un logiciel», explique Pierre Jacot, membre du comité de la coopérative. Une partie de la solution réside souvent dans l’étoffement du stock: ajouter en rayons plus de produits de consommation courante, tel que papier toilette, alcool ou produits ménagers, permet aux clients de faire un maximum de courses au même endroit. «S’ils doivent acheter quelque chose ailleurs, c’est nous qu’ils supprimeront», commente Jean Soncini.
«C’était ça ou la fermeture»
Face à ces réalités, Christelle Urfer, gérante d’Aromavrac – ouverte en 2020 - sent parfois poindre le découragement. «Les gens trouvent trop cher d’acheter local et bio, mais se procurer le dernier téléphone sorti n’est pas un problème», déplore-t-elle. D’autant qu’en étant une filiale partenaire de la Poste, elle est témoin directe des nombreux colis de shops en ligne qui vont et viennent «à gogo». Ses «clients vrac», comme elle les appelle, lui redonnent le sourire. Mais début 2024, elle a tout de même dû diversifier son assortiment en y ajoutant des articles de loisirs de gros distributeurs: livres, jeux, coffrets cadeaux… «On est tous au bord du gouffre. C’était soit ça, soit la fermeture.» Située au cœur de l’écoquartier piéton de Pra Roman, dans les hauts de Lausanne, elle n’attire guère beaucoup d’autres acheteurs que ceux du pâté de maisons. «Si je ne tenais pas le service de Poste et n’avais pas le soutien des habitants, je ne serais plus là», conclut-elle.
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HOCKEY • En ce début d’année, le Lausanne Hockey Club (LHC) est sur un petit nuage. Numéro 1 du pays, l’équipe enchaîne les bons résultats et peut se permettre de rêver du titre. Son directeur sportif, le Canado-suisse John Fust, tient toutefois à calmer certaines attentes qu’il considère quelque peu prématurées.
Lausanne Cités: Vu les résultats du LHC ces dernières semaines, vous devez être un homme calme et serein en ce début d’année…
John Fust: Vous savez, le calme et la sérénité sont des mots qui nous accompagnent depuis que nous avons repris l’équipe, qu’il était alors nécessaire de retrouver de la stabilité et que nous avons engagé Geoff Ward comme entraîneur. Depuis, ces deux mots nous suivent chaque jour dans notre travail. L’équipe joue très bien en ce moment. C’est la validation de ce que nous avons commencé à mettre en place il y a deux ans. Ce travail, aujourd’hui, porte ses fruits.
Justement, ce travail est évidemment celui de tout un staff, mais il y a un nom toutefois qui revient sur toutes les lèvres, c’est celui du Canadien Geoff Ward. Dans son rôle d’entraîneur, il a visiblement réussi à profondément changer la culture des joueurs… Absolument. Ce changement de culture, on ne le voit pas forcément, mais on le sent. Geoff Ward est le premier à dire que c’est le résultat d’un travail d’équipe. Que les joueurs, à l’interne, ont adopté cette nouvelle culture avec motivation et un gros engagement. Quand on les voit aujourd’hui sur la glace, on voit une équipe et pas une collection des meilleurs joueurs. On sent qu’ils aiment jouer ensemble et qu’ils se plaisent à Lausanne qui est devenue une très bonne adresse de la National League.
Il existe donc bel et bien une méthode Ward. En quoi tient-elle? Je dirais que c’est la confiance dans la préparation. Geoff est un des meilleurs entraîneurs en Europe pour moi. Il a beaucoup d’expérience. Son point fort, c’est qu’il peut s’adapter très rapidement, que ce soit pendant les entraînements ou les matches, et procéder à des adaptations
tactiques que les fans ne voient pas. Les joueurs le respectent pour cela et ils adorent jouer pour lui. Ils connaissent leur rôle et se sentent encouragés.
Dans toutes les phases de jeu, le LHC s’est clairement bonifié. Tout particulièrement dans le power play. Avant ça ne marchait pas, aujourd’hui le LHC est bien meilleur dans cet exercice. C’est quoi le secret? (Sourire) C’est une excellente question, même la grande question de l’année passée chez nous. D’où le transfert de quelques joueurs clés comme Kuokkanen ou Oksanen qui sont des spécialistes de power play. On a créé une alchimie et le calme, comme la confiance, qui animent l’équipe ont permis de
30 DR
Dans une petite rue paisible sur les hauteurs de Lausanne, au niveau du Chemin du Flond-Morand, les habitants ont eu une drôle de surprise en découvrant les chiffres peints sur la chaussée à l’entrée de leur zone 30. L’inscription, au lieu d’indiquer un «30», affiche fièrement un «30». Cette erreur a suscité quelques moqueries bon enfant. «Pour déchiffrer cette inscription, les bagnoles doivent ralentir, c’est peutêtre volontaire» plaisante un riverain.
Tout se passe donc pour le mieux du monde, mais le championnat est
A l’interne, je vous assure qu’on ne se met pas de pression pour finir premiers, même si on a cette position aujourd’hui. On réalise qu’il y a effectivement encore beaucoup de matches à jouer, mais que la fin est très proche aussi, qu’il n’y pas beaucoup
«Le LHC n’a jamais gagné un titre en National League. C’est excitant d’en parler, mais la concentration et l’humilité doivent être là pour réussir»
de différences de points entre le premier et le cinquième non plus, donc que les choses peuvent changer. Ce qui est important pour nous, c’est de nous concentrer sur notre jeu, sur la santé de notre équipe et ses performances.
En point de mire, il y a tout de même le titre. Vous en rêvez secrètement?
La saison passée, on s’est rendu compte que cette possibilité existait. Alors oui, le titre c’est une motivation, durant toute la saison, chaque semaine quand on joue. Mais les playoffs, c’est encore autre chose. C’est un grand test, non seulement physique, mais aussi mental. C’est une guerre. Il y beaucoup de facteurs qui entrent en jeu. Le LHC n’a jamais gagné un titre en National League. C’est excitant d’en parler, mais la concentration et l’humilité doivent être là aussi pour réussir.
Ça vous empêche de dormir parfois?
Je dirais que pendant les payoffs, oui, mais maintenant non!
Propos recueillis par Philippe Kottelat
ENTREPRISES ÉNERGÉTIQUES
Les SiL améliorent leur classement
Les Services industriels de Lausanne (SiL) ont progressé de 11,3 points en 2024 depuis le précédent benchmarking des entreprises en approvisionnement en énergie (EAE) de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) réalisé en 2022. Ils atteignent 72,2% des objectifs et se situent au-dessus de la moyenne des grandes EAE de 66,2%, et de la moyenne suisse de 60,3%. Pour le chauffage à distance, le score augmente de 9,9% pour s’établir à 76,6%; là encore, au-dessus de la moyenne des grands distributeurs helvétiques (74,7%). DR
ARCHES DU GRAND-PONT
Les deux clubs bientôt ouverts
Le 7 février, la scène lausannoise dédiée aux musiques actuelles comptera deux nouveaux clubs sous les arches du Grand-Pont: Le Romandie et La Brèche. Pour rappel, Le Romandie avait dû fermer ses portes en 2020 suite à des infiltrations d’eau. En parallèle, les travaux du Grand-Pont devaient démarrer, empêchant le lancement d’un chantier pour Le Romandie. En 2020 toujours, l’Association du Salopard quittait le café-théâtre Le Bourg et cherchait un nouveau lieu. Après plus de quatre ans de fermeture, la modernisation du Romandie offrira une expérience de concert améliorée, avec une capacité augmentée à 300 (contre 240 auparavant). Ces travaux ont aussi permis la création d’une deuxième salle pour l’Association du Salopard, La Brèche, d’une capacité de 160 places.
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INFRASTRUCTURES • Après le retard pris par le chantier d’agrandissement de la gare de Lausanne, c’est au tour du projet de sa future place de subir une pluie d’oppositions et le blâme d’une majorité de conseillers communaux.
C’est lors du dernier Conseil communal que le projet de réaménagement de cette place, tel que voulu par la Municipalité, a connu de nouveaux soubresauts. Alors qu’il faisait déjà l’objet de nombreuses oppositions, les élus lausannois ont majoritairement accepté trois résolutions qui le mettent à mal et attestent implicitement que la «galère» liée à la refonte de ce lieu est loin d’être terminée.
Souvenez-vous: le 17 mars 2023, les CFF et l’Office fédéral des transports annonçaient que les travaux de réaménagement de la gare allaient durer beaucoup plus longtemps que prévu et qu’il faudrait attendre 2037 au mieux pour les voir aboutir, soit avec 12 ans de retard sur le calendrier initial. Aujourd’hui, l’histoire se corse donc un peu plus encore avec le projet de réaménagement de la place qui fait la part belle aux piétons et prévoit, entre autres, un parvis entièrement renouvelé avec la création de deux esplanades «en gradins», une dizaine
de points d’accès au sous-sol et la plantation de quelque 70 arbres.
Oppositions tous azimuts Tout beau, tout neuf. Sur le papier en tous cas. Mais c’était sans compter avec d’innombrables oppositions issues de milieux divers. Arrêts de bus jugés trop courts; arrêt-minute supprimés en surface et insuffisants en soussol; pas de stations-taxis devant la gare; passage difficile pour les véhicules d’urgence et les véhicules de livraison aux musées tout proches, et j’en passe… des griefs auxquels s’ajoute maintenant la fronde d’une majorité de conseillers communaux qui ont accepté trois résolutions du PLR dont le contenu
rejoint pour l’essentiel celui des opposants. Lors de la mise à l’enquête du projet, à la fin de l’année dernière, la municipale Natacha Litzistorf évoquait «une nouvelle façon de pratiquer la gare». C’est raté. A l’image de nombre d’opposants qui lui ont rappelé que cet endroit est aussi un lieu de travail, une majorité de conseillers communaux viennent de lui demander de revoir sa copie. Une belle leçon de realpolitik qui ne fait que raviver l’idée que doter Lausanne d’une gare futuriste et hyper performante est un projet qui est vraiment encore loin d’être sur de bons rails.
Philippe Kottelat
L’invitée L’i ité
Isis Bihiry
Candidate indépendante aux élections communales de 2026 et naturopathe
Imaginez un jeune de 18 ans, encore marqué par l’insouciance de l’enfance, qui doit soudain faire face à des responsabilités écrasantes. Mais pour certains, la situation est bien pire: ils n’ont pas de parents pour les guider, parfois emportés trop tôt par un accident ou une maladie. Ces jeunes se retrouvent seuls face à un monde qu’ils ne comprennent pas encore. Sans repères ni soutien, chaque facture devient une montagne, chaque poursuite un rappel cruel de leur isolement. En quelques années, ils accumulent des dettes, souvent par ignorance ou par incapacité à y faire face. A 22 ans, certains sont déjà submergés par 30’000 ou 40’000 francs de dettes. Dès que les dettes d’un jeune dépassent 2000 francs, les banques ou les services de poursuites devraient être tenus de signaler la situation aux services sociaux. Une intervention rapide pourrait leur éviter de sombrer. Enseigner les bases de la gestion financière, les droits et responsabilités, ainsi que les solutions face aux dettes. Une simple journée peut leur donner les clés pour commencer leur vie d’adulte avec sérénité. Ces jeunes, orphelins ou abandonnés, ne doivent pas être laissés seuls. Nous avons le devoir, en tant que société, de les soutenir. Ne les oublions pas. Ces jeunes ne sont pas juste des chiffres ou des dettes, ce sont nos enfants, l’avenir de notre monde. Agissons pour leur offrir une chance.
Le regard satirique d’Alan Monoc sur l’actualité
Après ce qu’il s’est passé à Malley je suis très rassuré. Car je suis désormais convaincu que même désarmée, la police pourra toujours voler à mon secours et terrasser à mains nues les méchants. Même s’il faut commencer par rappeler que les vrais méchants, ce sont d’abord les flics. La preuve? La dernière fois que j’en ai croisé un à Lausanne, il a sorti son arme et il a fallu que je lui crie «I can’t breathe» pour qu’il admette que je n’étais pas un délinquant et la range piteusement dans son fourreau, sous le regard éberlué des mendiants et des toxicomanes de la Riponne. C’est d’ailleurs ce jourlà que j’ai compris qu’Ilias Panchard avait raison et que la meilleure garantie de sécurité collective dans notre bonne vieille ville était un désarmement général, un peu comme ce que les Deux Grands avaient essayé de faire à la fin de la Guerre froide.
Il y a d’ailleurs quelque chose de biblique dans tout ça. L’arme appelle l’arme et la violence appelle la violence. Ce bon vieux Gandhi qui comme chacun sait, est sagement mort dans son lit, en savait quelque chose lui qui avait si bien prêché la non-violence pour semer la nonviolence. Des policiers désarmés, c’est donc la certitude que nos délinquants, criminels et autres forcenés cesseront de se sentir agressés par la vue quotidienne de nos poulets en uniforme et deviendront enfin doux comme des agneaux. Comme Vercingétorix face à César, ils déposeront alors leurs propres armes à terre et distribueront des hugs à la cantonade, après avoir entendu les sermons de nos gentils flics enfin formés à la gestion non violente des foules et des fous. Louange en soit donc rendue à Ilias, l’homme par la grâce duquel nous ferons tous l’amour et plus la guerre…
Le «nouveau maître» autodéclaré Donald Trump a commencé son mandat de 47e président des Etats-Unis en tenant ses promesses vis-à-vis de ses électeurs. Les décideurs de la planète entière, exceptés les Russes, étaient présents à World Economic Forum de Davos pour entendre le discours et les menaces de «Super Donald». Quel sera son impact réel sur la Suisse? Sachant que notre pays affiche un joli excédent commercial dans ses échanges avec les Etats-Unis, 34 milliards de francs en 2023, cela devrait provoquer l’adoption de mesures protectionnistes de la part du président américain.
En effet, comme cela a été annoncé par Trump, les droits de douane sur les produits mexicains et canadiens devraient grimper à 25%. Or ce sont justement les deux plus grands partenaires commerciaux des Etats-Unis. Certes, à côté de ces deux voisins des USA, l’excédent commercial de la Suisse est marginal. Mais ce serait être naïf de penser que le président américain va épargner notre pays. En résumé, on peut sans autre affirmer que Donald Trump va décider de protéger le secteur industriel américain en instaurant des droits de douane élevés pour nos exportations.
Le but visé est de finir par contraindre certaines de nos sociétés à délocaliser une partie au moins de leur production aux Etats-Unis. Ce mouvement a déjà commencé et devrait sans doute malheureusement s’amplifier.
La seule alternative? Que la Suisse poursuive la négociation autour d’accords de libres échanges avec les pays du groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde et Chine), rejoints par l’Indonésie, l’Iran, l’Arabie Saoudite, l’Egypte, l’Ethiopie et les Emirats arabes unis. A suivre.
Lausanne Cités
ENJEU • Alors que la Municipalité vient de rendre public son rapportpréavis sur la politique des quartiers, David Payot municipal en charge du dossier revient sur la place qu’il entend accorder à l’animation socioculturelle à Lausanne.
Lausanne Cités: Dans votre rapport-préavis, vous annoncez que la Ville ne souhaite pas une «municipalisation» de la Fondation pour l’animation socioculturelle lausannoise (FASL). En quoi est-il important qu’elle conserve son autonomie?
David Payot: La Ville compte désormais 19 lieux d’animation, dont 17 confiés à la FASL et deux gérés directement par la Ville. Il y a un réel intérêt à disposer des deux types d’organisation, pour que chacun puisse s’inspirer des succès de l’autre. Il y a un intérêt à maintenir un modèle auquel adhèrent le personnel d’animation, et surtout les associations de chaque lieu et leurs usagers. Chaque lieu d’animation a une identité propre, qui est liée à son quartier, mais aussi à son histoire. C’est aussi pour préserver ces aspects que nous souhaitons renouveler notre convention avec la FASL.
le
ges pour la population. Ce rôle est indispensable, mais pas exclusif, la politique des quartiers pouvant prendre de nombreuses formes. C’est pourquoi nous voulons aussi offrir avec le Domaine vie de quartier d’autres soutiens – le budget participatif et la Caravane des quartiers, notamment – et des occasions d’échange pour mettre en lien, débattre et soutenir les initiatives de la population.
La Ville affirme ne pas vouloir administrer les lieux, les ressources et le personnel de la FASL mais expose sa volonté de poser des outils de coordination au service des acteurs de la vie de quartiers. Ce faisant, n’exerce-t-elle pas une tutelle sur les activités de la FASL?
Quel rôle jouera la FASL dans la politique des quartiers que vous esquissez dans ce rapport-préavis?
Le fait d’avoir du personnel d’animation qualifié et des lieux dédiés est la spécificité de l’animation socioculturelle par rapport au reste de la politique des quartiers. Cela permet d’élaborer des activités et des projets avec des publics qui ne s’engageraient pas dans une association et ne pourraient pas développer seuls leurs projets, je pense en premier lieu aux enfants et aux jeunes, mais aussi à des personnes à la recherche de lien social ou de collaborations. La FASL propose quantité d’occasions d’engagement, de partage et d’apprentissa-
L’animation socioculturelle est un service public important, mais qui doit se coordonner avec d’autres services, et en particulier ceux assurés par la Ville. Premièrement, c’est une source d’information précieuse pour pouvoir connaître les enjeux rencontrés sur le terrain de l’animation socioculturelle qui doivent interpeller d’autres entités de la Ville. Deuxièmement, cela permet de partager les connaissances des quartiers réunies par la FASL et par la Ville, et d’y répondre en tirant le meilleur parti des forces et ressources de chacune. Enfin, cela permet d’avoir un discours cohérent vis-à-vis de la
population. Entre Ville et FASL, cela n’a pas de sens de nous ignorer ou de nous délégitimer.
Vous annoncez une collaboration plus active avec la FASL pour coconstruire des outils de pilotage institutionnel. N’est-ce pas une manière de maintenir sous tutelle l’animation socio-culturelle avec le risque de braquer ses animateurs? Avec le développement de la politique des quartiers, en 2016, nous avons voulu une ville qui permet à chaque habitant de s’engager, ce qui a a changé la position de la Ville en tant qu’autorité, et a obligé à questionner aussi la position de l’animation socioculturelle. Cela implique un rapprochement qui peut faire craindre pour leur indépendance. Mais c’est surtout une reconnaissance de leur travail, et une occasion d’augmenter son impact sur toute la ville.
La convention qui lie la Ville à la FASL arrive à échéance cette année. Quelles modifications allez-vous introduire dans la prochaine convention?
Nous insisterons moins sur le contenu des activités ou les publics à toucher, et plus sur les besoins de coordination, moins sur les indicateurs chiffrés et plus sur les diagnostics communs.
Propos recueillis par Charaf Abdessemed
COMMERCE • La buvette du Parlement vaudois a accueilli une centaine de personnes lors du traditionnel apéritif dînatoire de début d’année organisé par la Société coopérative des commerçants lausannois (SCCL) et le Trade Club Vaud, qui œuvrent pour la défense et la promotion
1. Laurent David, président du Trade Club Vaud, Anne-Lise Noz, présidente de la SCCL et Grégoire Junod, syndic de Lausanne.
2. Tomé Varela, directeur de la SCCL et Pierre-Antoine Hildbrand, municipal.
3. Florence Germond, municipale et Filippo Botticini, vice-président de la SCCL.
4. Emilie Moeschler, municipale et Jacques Pernet, conseiller communal PLR.
Jusqu’au 9 mars
Patterns in Art and Science
Cette expo explore la richesse des motifs naturels et artificiels qui nous entourent. Entre art, mathématiques, science des matériaux et biologie, elle met en lumière la fascination partagée des scientifiques et des artistes pour les structures géométriques, dynamiques et symétriques. L’exposition invite le public à découvrir et explorer des motifs d’une richesse et esthétique souvent insoupçonnées, et présente des œuvres d’artistes inspirés par les mathématiques, tels que le Néerlandais M.C. Escher.
EPFL Pavilions, place Cosandey, Lausanne.
Jusqu’au 13 avril - Open Art
La cinquième édition d’Open’Art au Mont-sur-Lausanne met à l’honneur le travail d’un photographe montain installé en Californie, Eric Raeber. Jusqu’au 13 avril prochain, quatorze œuvres de son travail «Dancers at Home» seront présentées dans une galerie à ciel ouvert, entre zone urbaine et forêt, au Mont-sur-Lausanne. Le Mont-sur-Lausanne.
Jusqu’au 1er juin
Trésors du Petit Palais de Genève
La Fondation de l’Hermitage accueille ce printemps les chefs-d’œuvre du Petit Palais de Genève, une collection impressionniste et postimpressionniste particulièrement originale. Réuni à partir des années 1950 par Oscar Ghez, cet ensemble témoigne d’un esprit de collectionneur remarquablement libre.
Fondation de l’Hermitage, Lausanne.
Festival
Du 31 janvier au 2 février Au-delà des Préjugés
23 édition du Festival international de danses urbaines «Au-delà des Préjugés». Au programme: battles, concours chorégraphique, spectacles, stages et échanges autour du
breakdance, du hip-hop et d’autres danses urbaines. Casino de Montbenon, Lausanne.
Le 31 janvier
Julius Amber // Simon Grab + Francesco Giudici
Pour cette première soirée de créations sonores organisée par Fracanaüm, c’est le projet Julius Amber, duo constitué du batteur et artiste sonore bernois Julian Sartorius (Prix Suisse de Musique 2014) et du saxophoniste et improvisateur lucernois Elio Amberg qui est mis en avant. Les deux musiciens travaillent sur des «micro-sons», c’est à dire, des sons acoustiquement à peine perceptibles et qui ne peuvent être entendus que par prise de son et amplification. Leur démarche crée une audition quasimicroscopique des instruments et une puissance inégalée du silence qui prend ainsi une tout autre présence. Cinéma Bellevaux, Lausanne, 20h.
Le 1er février - Joseph Kamel
Joseph Kamel fait partie de cette génération d’artistes qui démêle les codes de la chanson française et de la pop pour un résultat revigorant de fraicheur. Dans les pas de Ben Mazué, Stromae ou encore Julien Doré – avec lequel on le retrouve sur le titre «Beau», l’auteur-compositeur-interprète franco-égyptien à la voix percutante propose un univers sensible au fort potentiel de partage. Docks, Lausanne.
Le 7 février - Improspection
Le duo formé par Alfio Origlio et Marc-Olivier Savoy est un dialogue
La jeune humoriste genevoise Cinzia Cattaneo jouera son spectacle «Avec les gens», le 1er février à l’ABC . Dans un stand-up authentique, Cinzia est incisive et nous fait rire avec ses observations espiègles. Parfois vulnérable, toujours sincère, elle se confronte à nous, le public. Standuppeuse et chroniqueuse à Couleur 3, Cinzia est devenue une figure incontournable des scènes humoristiques de Suisse romande. Elle essuie les comedy clubs, tourne son spectacle et avance dans les pas des Helvètes qui l’ont précédée, comme Marina Rollman et Alexandre Kominek.
Le 1er février 19h30, Bar club ABC - Lausanne.
poétique improvisé qui puise ses diverses racines dans la culture riche et singulière de ces deux artistes. Leur langage emprunte des rythmes et sonorités issus tantôt des musiques jazz, world, classique et électro en quête d’un univers sonore profond et contemplatif. Chorus, Lausanne.
Le 30 janvier - Cyril Dion
Le Hub des possibles accueille Cyril Dion, écrivain, réalisateur et militant écologiste, pour une conférence intitulée «2040, j’y vais! Récits pour soutenir la transition». Lors de cette soirée exceptionnelle, Cyril Dion explorera le pouvoir des nouveaux récits pour inspirer la transition écologique, mais aussi sociale. Aux côtés de personnalités engagées telles que Natacha Litzistorf et Katia Delay (directrice de la Maison du récit), il proposera des pistes concrètes pour repenser notre rapport à la nature et imaginer un futur désirable. Théâtre Vidy-Lausanne. De 19h à 21h.
La 53e édition du Prix de Lausanne aura lieu du 2 au 9 février! Une semaine dédiée à l’excellence de la danse et à la découverte des talents de demain. Les temps forts incluent la Soirée chorégraphique le mercredi, avec le Young Creation Award et le Projet Chorégraphique des Ecoles Partenaires, suivie de la Finale le samedi, avec son fameux Intermède, pour une compétition riche en émotions. Le dimanche, le spectacle Etoiles Montantes mettra à l’honneur de jeunes talents prêts à briller sur les scènes internationales, auprès de stars du ballet. Du 2 au 9 février, Théâtre de Beaulieu, Lausanne.
Du 31 janvier au 9 février
Le bizarre incident du chien pendant la nuit
Quand Christopher, jeune autiste asperger surdoué en mathématiques, de 15 ans, 3 mois et 2 jours, retrouve mort Wellington, le chien de la voisine, Mme Shears, «une fourche plantée dans le ventre», il se lance dans une enquête à la Sherlock Holmes: attentif aux micro-détails, ce héros pas comme les autres, analyse tout ce qu’il voit, les sens en éveil, et interroge tour à tour chacun… Théâtre Kléber-Méleau, Renens.
Du 28 janvier au 9 février
De la Table Ronde
Cinq créatures non identifiables assises «de guingois» autour d’une sculpture servant de table et appartenant à une ère indéfinie, s’amusent chaque soir avec sérieux à refaire le montage en live d’une discussion-débat à propos d’un sujet tabou. «De la Table Ronde» veut donner la parole à des récits cachés, et faire émerger la coexistence «des vérités» pendant un temps de crise et de situation d’urgence sanitaire que l’on a tous connu il y a peu. Théâtre 2.21, Lausanne.
Du 29 janvier au 16 février Bachibouzouk Trois garçons partent à l’aventure en se fabriquant des mondes qui se font et se défont sans arrêt. Ils traversent des épreuves, s’inventent des combats, sont maladroits et téméraires, à l’image de ces mercenaires «bracaillons» de l’Empire Ottoman, les Bachibouzouk. Dès 6 ans. Le Petit Théâtre, Lausanne.
Construites au début du XXe siècle, les galeries étaient une réponse des producteurs et des détaillants locaux à la concurrence des premiers grands magasins.
ARCHITECTURE • Comme souvent à Lausanne, les beautés se cachent. Pour trouver celles-ci, il faut emprunter le très banal passage piéton sous la place SaintFrançois. A droite, à l’ombre de l’hôtel des Postes, voici les galeries du Commerce, imaginées par les architectes Otto Schmid et Paul Rosset. Construites au début du XXe siècle, les galeries étaient une réponse des producteurs et des détaillants locaux à la concurrence des premiers grands magasins. Tout en longueur, sous de splendides verrières, le lieu a accueilli en 1916 la première édition du Comptoir vaudois d’échantillons, qui devint, à partir de 1920, le Comptoir suisse et migra par la même occasion à Beaulieu. Les commerçants s’y initiaient alors au tout nouvel art
de l’étalage. Menacé de destruction, le bâtiment simplifié et magnifiquement rénové abrite depuis 1990 la Haute Ecole de Musique (classique). La promenade dans ce lieu longtemps dévolu aux boutiques de luxe, qui aujourd’hui résonne d’arpèges et d’arias, vaut le détour.
Touches Art déco Et peut-être y entendrez-vous le violoniste Renaud Capuçon, directeur artistique de l’Orchestre de Chambre de Lausanne, qui enseigne dans cette école reconnue. D’un étage à l’autre, un ascenseur à mouvement continu (un paternoster, soit une chaîne de cabines ouvertes dans lesquelles les passagers montent ou descendent sans que l’ascenseur s’arrête) est encore en état de
Planète, état d’urgence
fonctionnement. De l’autre côté de la place, les galeries SaintFrançois sont plus proches du modèle des passages parisiens et relient la place éponyme à la rue de Bourg sous deux bâtiments achevés en 1909 par les architectes Georges Epitaux et Joseph Austermayer. Sous la belle verrière, quelques touches Art déco et un sol en damier façon trompe-l’œil. Pour les historiens, ces galeries sont un important témoin d’un courant international de renouvellement de l’architecture au début du XXe siècle. Entre bar à sushis, traiteur exotique et boutique de vêtements pour hommes, femmes et bébés, les commerces s’y succèdent, au gré des modes.
Fruit de quarante ans d’engagement de son auteur, ce livre offre un état des lieux documenté de l’«état d’urgence» où se trouve notre monde et répertorie les origines, les motivations, les textes fondamentaux et les réalisations du développement durable en faisant le lien entre les accords internationaux et les pratiques de terrain. Un chapitre spécifiquement consacré à la Suisse souligne la difficulté de passer des paroles aux actes.
René Longet, éditions Savoir Suisse.
Montagnes suisses
Fabian Lang s’est plongé dans la montagne de données récoltées par la Suisse pour en tirer des infographies étonnantes. En réunissant information et design, ce livre offre un regard neuf sur le monde alpin, de la cohabitation entre loups et humains à l’égalité entre les sexes, en passant par la production d’énergie et le changement climatique. Il joue aussi avec ses lecteurs. Saviez-vous que les cartographes ont ajouté un dessin de marmotte sur une de nos cartes fédérales? Fabian Lang, éditions Helvetiq.
ADRESSE
Conservatoire de Lausanne, rue de la Grotte 2, 1003 Lausanne; galeries Saint-François, place Saint-François et rue de Bourg, 1003 Lausanne
TRANSPORTS EN COMMUN Bus TL 1/2/4/6/8/9, arrêt Saint-François
A SAVOIR
Au troisième étage du conservatoire se situe le restaurant Le Mozart dans un faux décor Belle Epoque, mais avec une agréable terrasse (accessible depuis la place SaintFrançois).
cès, uur et ’y es Le tex
à Lausanne à ne pas manquer», de
HUMOUR • La chanteuse et humoriste valaisanne, Priscilla Formaz, alias Forma, se produira à Renens le vendredi 14 février afin de présenter son premier one-woman-show.
C’est l’histoire de Priscilla qui, depuis toute petite, ressent un grand besoin de reconnaissance. A l’adolescence c’est décidé: elle deviendra chanteuse! Ainsi on la regardera, on la considérera et on l’aimera. Ça, c’est pour la théorie.
La réalité est toute différente: conseils douteux de managers toxiques, les nombreux commentaires d’un public souvent éméché et autres recommandations foireuses de sa prof de chant, tout n’est pas aussi rose que prévu. «Formats», c’est le nom de son spectacle, et c’est l’his-
toire vraie de Priscilla, qui
CONCERT • Ludwig van Beethoven est âgé d’à peine plus de 30 ans lorsqu ’il achève sa «Symphonie n° 3» Eroica, œuvre avec laquelle il fait éclater les dimensions et les ambitions de ce genre musical. L’héroïsme qui donne à cette partition un souffle sans précédent est donc aussi celui de la jeunesse, cette jeunesse qu’incarne Ursina Maria Braun, compositrice et violoncelliste zurichoise à la créativité débordante. Rendez-vous le 13 février à la salle Paderewsi au Casino de Montbenon à Lausanne pour ce quatrième concert de saison du Sinfonietta de Lausanne, sous la direction de David Reiland.
Le 13 février 20h, salle Paderewski, Lausanne.
attendrissante (parfois) et pas si éloignée que cela de notre vie à nous, où on se rend compte que se libérer du regard des autres et faire de son mieux pour être qui on est, ce n’est déjà pas si mal.
Vous l’aurez compris, Priscilla Formaz est une artiste aux multiples facettes, pleine d’humour et d’autodérision, et formée à la musique depuis l’âge de quatre ans. Si l’autodérision est son arme secrète, elle n’en est pas moins une musicienne accomplie. Avec une formation classique et jazz en poche, elle a décroché son diplôme de la Haute Ecole de Musique de Lausanne en 2017, prouvant ainsi qu’on peut très bien mélanger la musique et les pitreries. Depuis 2017, la chanteuse humoris-
tique multiplie les invitations sur les plateaux de radio, de télévision ainsi que les collaborations. Une personnalité pétillante à découvrir à la Salle de Spectacles à Renens le 14 février prochain!
«Formats», Salle de Spectacles, Renens, le 14 février, 20h.
Pour gagner 2 billets, envoyez LC REN au 911 en indiquant nom, prénom, email ou appelez le 0901 888 021, code 10 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 3 février à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
Pour gagner 2 billets, envoyez LC MUS au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 11 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 3 février à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
Un Parfait Inconnu
POLAR • Ankara, 1935. Au cabaret du Chat noir, Bernard de Jonsac boit un verre avec Nouchi, une entraîneuse. Sans le sou, celle-ci lui demande de l’emmener avec lui à Stamboul. Nouchi rêve d’autres horizons. Elle rêve surtout d’argent qui coulerait à flots, car «c’est trop bête d’être pauvre». A Stamboul, Jonsac l’introduit dans son cercle de connaissances. Nouchi fait sensation auprès de ses amis, amateurs de haschich et de poésie, accros aux palabres et à la vie de bohème. Mais
elle a «horreur des hommes», comme elle le dit elle-même. Sa relation avec Jonsac, qui lui propose de l’épouser pour lui éviter d’être expulsée, reste platonique, au grand désespoir de celui-ci. Nouchi continue cependant à faire tourner la tête de ceux qu’elle rencontre, mais un drame bouleversera bientôt cette vie d’insouciance et de plaisirs... «Les Clients d’Avrenos» Simenon, par Jean-Luc Fromental et Laureline Mattiussi, éditions Dargaud. Sortie le 31 janvier.
Thomas Lécuyer
Le titre de ce biopic très attendu sur Bob Dylan, avec un Timothée Chalamet absolument parfait dans la peau du jeune Robert Zimmerman, ne cache pas son jeu: revenant sur les jeunes années du chanteur légendaire, parfois de manière un peu simplifiée, il fait un peu figure de «Manuel de Bob Dylan pour les nuls». Le film, produit par Disney, ne se revendique ni aussi complexe que «I’m Not There», référence en la matière, ni encyclopédique. C’est une évocation classique et pleine d’énergie des jeunes années d’un gars encore inconnu qui deviendra l’une des figures majeures de la musique du XXe siècle. On est sur les traces d’un jeune homme timide aux contours flous et au talent fou, un jeune chanteur de folk qui se cherche et tombe souvent amoureux, qui se rebelle contre l’ordre établi, qui aime bien fumer des pétards, et qui ne sait pas encore que ses mots bouleverseront le monde. Le film nous donne envie d’aimer ce petit gars-là, et il nous offre évidemment de supers numéros musicaux, dans lesquels Timothée Chalamet chante vraiment, et c’est assez bluffant!
On aime le cinéma de Robert Guédiguian, un cinéma social et ensoleillé, un cinéma qui tutoie la vérité, souvent celle des pauvres gens, mais sans jamais tomber dans le pathos ou le misérabilisme. Chez Guédiguian, il y a toujours de l’espoir, de la solidarité, de l’humanité, une lumière, celle de Marseille bien sûr, et celle du cœur de femmes et des hommes dont le cinéaste raconte les histoires. Ici, la pie voleuse, c’est Maria, incarnée par la septantaine rayonnante d’Ariane Ascaride. Maria veille sur des personnes plus âgées qu’elle en travaillant comme aide à domicile et vole quelques euros à tous ces braves gens dont elle s’occupe avec une dévotion extrême. C’est qu’elle n’est pas riche, et rêve que son petit fils, prodige du piano, puisse faire le conservatoire, mais les cours, ça a un coût, et le piano aussi. Au fil d’une intrigue joliment menée, Maria se retrouve en garde à vue pour abus de faiblesse, et ses petits larcins vont bouleverser bien des vies. Du cinéma tendre et social, servi par un joli casting avec notamment Jean-Pierre Darroussin et la formidable Marilou Aussilloux.
Un
Pour gagner 1 BD, envoyez LC BAN au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 12 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 3 février à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
nouveau tandem de choc à l’Auberge de Montheron
L’Auberge de l’Abbaye de Montheron, nichée au cœur des Bois du Jorat, est désormais dirigée par Alba Farnós Viñals et Paul Marsden. Alba, cheffe catalane formée à l’Ecole Ferrandi à Paris, a perfectionné son art dans des établissements prestigieux tels que l’Astrance (3 étoiles Michelin) et Virtus (1 étoile). En Suisse, son talent a été reconnu par le guide Gault & Millau, la classant parmi les «Dix chefs à suivre». Paul, ancien militaire britannique, a su transformer sa rigueur en passion pour l’hospitalité, fondant en 2019 LEGRAM à Renens, un concept prônant le circuit court et la cuisine durable. Leur collaboration, tant professionnelle qu’amoureuse, les a conduits à s’installer à Montheron, où ils proposent une expérience culinaire contemporaine et créative.
La cuisine de l’auberge se distingue par son engagement envers des pratiques durables et locales. Les menus, composés exclusivement de produits de saison, mettent en valeur les richesses du terroir vaudois. Dans ce cadre enchanteur, doté d’une magnifique terrasse bucolique, Alba et Paul invitent les convives à une évasion culinaire unique, où chaque plat raconte une belle histoire.
Aurore Clerc
Route de l’Abbaye 2, Montheron, www.montheron.ch
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Lumière, eau et durabilité redéfinissent la ville pour concilier bien-être quotidien et respect de l’environnement, loin des gratte-ciels ostentatoires.
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L’eau, partenaire de l’innovation citadine
L ai déb apais d tionner l é
Les intérieurs baignent ainsi dans un halo doux, débouchant sur une ambiance apaisante qui reflète l’art de vivre danois. Impossible de mentionner la conception de la cité sans évoquer son rapport à l’eau. Enchevêtrée de canaux et bordée par la mer, elle intègre ce composant à la fois comme ressource et décor.
Des projets tels CopenHill, une centrale énergétique dotée d’une piste de ski artificielle(!), montrent comment le précieux liquide peut être associé à des infrastructures écoresponsables et conviviales.
notamment le BLOX ou Tingbjerg Library, sont réalisés dans l’idée de répondre aux besoins réels des citoyens. Aires vertes, toitures végétalisées et zones piétonnes y abondent, ce qui place Copenhague en tête des villes les plus agréables de la planète. Cette démarche s’inscrit dans une vision durable. Les matériaux recyclés, panneaux solaires et systèmes d’économie d’énergie sont devenus la norme. Des choix pragmatiques qui font de la séduisante nordiste une pionnière en matière de transition écologique urbaine. Vous avez dit un exemple à suivre?
Textes Didier Walzer Photos DR
ans la capitale, la lumière est à la base de chaque conception architecturale. Les dessinateurs en bâtiment exploitent la clarté du jour nordique en intégrant de larges baies vitrées et des orientations intelligentes pour maximiser l’apport de cet élément naturel. Cette approche, visible dans des édifices emblématiques comme The Royal Playhouse ou 8 House, possède une double vertu: celle de favoriser le bien-être des habitants et de réduire la consommation énergétique.
Les quartiers récemment aménagés, à l’image de Nordhavn, illustrent cette harmonie avec leur mélange d’aménagements résidentiels et d’espaces publics qui bordent les réseaux hydrauliques. Objectif?
Réconcilier les Copenhaguois avec leurs quartiers tout en valorisant le potentiel touristique de ces lieux.
Zones ouvertes et durabilité: le futur est ici
Loin des tours géantes des grandes métropoles, la perle scandinave privilégie des constructions raisonnables. Ces ouvrages à taille humaine,
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• Le Danemark, version hygge (art de vivre à la danoise): un itinéraire en voiture de 8 jours recommandé pour visiter trois belles régions tout en se
relaxant et en expérimentant l’hospitalité du pays.
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Kontiki Voyages Bvd de Grancy 37 1006 Lausanne Tél. 022 389 70 80 info@kontiki.ch www.kontiki.ch/fr PUB
Dès 2190 fr. par pers. en chambre double.
Renseignements et réservations
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Aarhus où le bonheur s’invite au quotidien
Couronnée «ville la plus heureuse du monde» en 2024, Aarhus, deuxième métropole du Danemark, démontre à merveille le secret du bonheur scandinave. Grâce à sa vitalité culturelle, ses paysages enchanteurs et sa convivialité, la cité portuaire offre un cadre idyllique, aussi agréable pour les autochtones que les visiteurs. Parmi les incontournables, le musée ARoS et son célèbre Rainbow Panorama propose une vue spectaculaire à travers des vitraux colorés, symboles de la diversité et la joie qui règnent par ici. Les amateurs d’histoire, eux, apprécieront Den Gamle By, ce musée à ciel ouvert où l’on remonte le temps au fil des rues reconstituées.
Outre son patrimoine singulier, ce petit bijou recèle quantité d’étendues de verdure. A ce titre, citons le parc Marselisborg, qui invite à flâner sous ses grands hêtres, ou les plages de sable fin, fort recommandées pour une escapade au bord de l’eau.
A la nuit tombée, l’animation se déplace vers les cafés chaleureux et autres festivals réputés. Une touche de dynamisme bienvenue, qui n’empêche jamais la cité de garder son atmosphère paisible.
28. 1 – 3. 2. 2025
33%
9.95 au lieu de 15.–
Avocats Migros Bio Espagne, la pièce 31%
1.20 au lieu de 1.75
1.25 au lieu de 1.80
Viande hachée de bœuf M-Classic Allemagne, les 100 g, en libre-service 30%
Filets de saumon avec peau M-Classic, ASC d’élevage, Norvège, 4 pièces, 500 g, en libre-service, (100 g = 1.99)
à partir de 2 articles 30%
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Toutes les pâtes alimentaires et les sauces, Agnesi p. ex. pennette rigate, 500 g, 1.50 au lieu de 2.50, (100 g = 0.30)
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Capsules Café Royal, Delizio et boules CoffeeB en emballages géants, p. ex. Café Royal Lungo, 36 pièces, 10.47 au lieu de 14.95, (100 g = 5.51), valable du 30.1 au 2.2.2025
Jusqu’à épuisement du stock.
Les articles M-Budget et ceux bénéficiant déjà d’une réduction sont exclus de toutes les offres.
Tout l’assortiment de légumes au vinaigre et d’antipastis, Condy p. ex. concombres aux fines herbes, 290 g, 1.82 au lieu de 2.60, (100 g = 0.63)
2.95 au lieu de 4.95
Saucisses à rôtir de veau IP-SUISSE 2 pièces, 280 g, en libre-service, (100 g = 1.05), valable du 30.1 au 2.2.2025 40%
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Tout l’assortiment de chaussettes, collants et leggings pour femme et pour homme (excepté les articles Hit), p. ex. collant pour femme Essentials, transparent mat nude, la pièce, 5.97 au lieu de 9.95
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Valable jeudi – dimanche imbattables semaine!
Tous les toasts American Favorites, IP-SUISSE p. ex. XL, 730 g, 2.38 au lieu de 3.40, (100 g = 0.33), valable du 30.1 au 2.2.2025 30%
Actualités et informations pratiques de la Commune
Presque toutes les habitantes et habitants du premier secteur de l’écoquartier des Plaines-du-Loup sont arrivés, soit 2’500 personnes. Ici, tout a été pensé pour favoriser le vivre-ensemble.
Une galerie LGBTIQ+ sur notreHistoire.ch
Participation —
Quand?
Où?
Prix?
Local —
Jusqu’au 2 février: MocktailSwiss
Du 3 février au 9 mars: Fika
Vaše ideje su dobrodošle
Vos idées sont les bienvenues
Participation —
Du 10 mars au 27 avril: CookiEd
Du 28 avril au 25 mai: Bocal de Fruits
Où? Quand?
Rénovations énergétiques
Energies —
Où? Quand?
Ecoles — Que faire après l’école obligatoire? Cette question est un facteur de stress pour beaucoup de jeunes. Pour les aider à traverser cette période, la Ville de Lausanne lance une campagne de sensibilisation.
En collaboration avec les jeunes
Un Prix du livre pour l’histoire d’un écrivain déchu
Culture — Marc Agron remporte le Prix du livre de la Ville avec son roman «La vie des choses». Un livre à suspens qui raconte la chute d’un écrivain à succès dont le dernier ouvrage est un fiasco.
Remporter le Prix du livre de la Ville de Lausanne, qu’est-ce que cela représente pour vous?
Quelles sont vos attentes, vos ambitions maintenant que vous avez remporté ce prix?
L’histoire de votre personnage reflète-t-elle d’une manière ou d’une autre vos propres craintes?
Profiter de projections gratuites au Capitole
Marche à suivre
Une touche artistique à la gare
Espaces publics —
«Ici, la vie est plus facile»
«On a l’impression d’arriver dans le futur»
Une grande place de jeux inclusive
Concept énergétique 0 carbone
«Tout le monde vit comme bon lui semble»
La nature aussi prend ses quartiers
La maison de quartier, un exemple de collaboration
Environnement — La saison froide est une période propice à la plantation des arbres. Avant de rejoindre les avenues et les parc de la ville, les arbres ont poussé quelques années dans des pépinières.
Avant d’être plantés dans les rues
Le moteur à salades
Préserver la diversité génétique
Le moteur à salades est une machine qui, si elle n ’ explose pas, reconstitue les histoires du temps passé. Dans ce spectacle, la compagnie de la Pie qui chante vous fera découvrir cette étonnante invention (à moins qu’elle n ’ explose) et vous racontera les histoires qui en sortiront. Dès 4 ans
Quoi? Spectacle de contes en musique
Quand? Le samedi 1er février, 14h30
Où? Bibliothèque Jeunesse
Av. d’Echallens 2a
Prix? Gratuit, sans inscription Infos www.lausanne.ch/bibliotheques
Initiations de hockey sur glace pour les filles
Durant la saison hivernale, l’association Girls Ice Hockey organise, en collaboration avec les clubs de la région, des initiations gratuites de hockey sur glace à Lausanne pour les filles de 4 à 12 ans. Le but? Offrir l’opportunité aux jeunes filles de découvrir ce sport.
Quoi? Sport
Quand? Les dimanches 2 et 9 février, 9h Où? Patinoire de la Pontaise
Rte des Plaines-du-Loup 11
Prix? Gratuit, sur inscription Infos www.girlsicehockey.ch
Adaptons Lausanne
au climat de demain!
Atelier participatif sur la thématique du climat.
Les personnes qui habitent Lausanne pourront partager
leur avis pour une ville adaptée aux changements climatiques
Quoi? Atelier participatif Quand? Le samedi 8 février, 14h30-17h30
Où? Halle 18 de Beaulieu, av. des Bergières 10 Prix? Gratuit, sur inscription Inscriptions participer.lausanne.ch
Swing avec le Big Band de Dorigny
Le temps d’une soirée, le Big Band de
Dorigny vous ouvre les portes de sa
répétition pour vous faire découvrir son
répertoire swing et vous faire danser.
Quoi? Concert et danse
Quand? Le mercredi 12 février, 20h-22h
Où? Maison de quartier Sous-Gare
Av. Dapples 50 Prix? Gratuit, sans inscription Infos www.maisondequartiersousgare.ch
Cet agenda est publié sous réserve de modifications. D’autres événements sont à découvrir sur www.lausanne.ch/agenda
Visite publique du théâtre Vidy-Lausanne
Visite guidée du bâtiment construit par l’artiste et architecte Max Bill pour l’Exposition nationale de 1964 et récemment rénové, modernisé et agrandi.
Quoi? Visite guidée
Quand? Le samedi 1er février, 14h
Où? Av. E. Jaques-Dalcroze 5 Prix? Gratuit, sur inscription Infos www.vidy.ch/fr/calendrier
Soirée jeux
Une fois par mois, le mercredi soir, une
équipe de joueuses et joueurs se retrouve à l’Agora Café autour de jeux de sociétés
divers et variés
Quoi? Jeux de société
Quand? Le mercredi 5 février, 20h
Où? Maison de quartier de Chailly
Av. de la Vallonnette 12
Prix? Gratuit, sans inscription Infos www.m-q-c.ch
A ne pas rater ce week-end
Ciné au Palais
Ciné au Palais, c’est 16 documentaires récents suivis de rencontres avec les réalisatrices et réalisateurs. Tous les films sont accessibles aux personnes malentendantes grâce à une boucle auditive
Quand? Samedi 1er février, 14h-22h. Dimanche 2 février, 10h45-19h30 Où? Palais de Rumine, pl. de la Riponne 6
Prix? Gratuit, sans inscription Infos www.cineaupalais.ch