Dans le quartier de Midi/Beau-Séjour, les travaux en lien avec le chauffage à distance suscitent la grogne des petits commerçants. page 3
Plus indépendant que jamais!
Tabagisme: vers un tour de vis?
L’élu lausannois Ilias Panchard relance l’idée de bannir la cigarette autour des écoles et des places de jeux. Chronique. page 6
Crèches publiques: les parents fliqués!
Promoteur accusé
Un entrepreneur basé à Crissier est mis en cause pour des impayés et plusieurs chantiers bâclés. Enquête. page 7
Machine à faire rêver
Immersion unique dans les coulisses du temple romand des comédies musicales, le Théâtre Barnabé à Servion. page 8
Gagnez G Jouez
Le Théâtre de Vidy met en scène, du 8 au 10 avril, un spectacle de danse jouant avec l’imaginaire des morts-vivants. page 11
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ÉDITORIAL
Fabio Bonavita
Rédacteur en chef
Ce n’est pas le courage qui étouffe le Conseil d’Etat
Si le camouflet infligé à Valérie Dittli de lui retirer la gestion des finances vaudoises est un séisme politique, c’est parce que le Conseil d’Etat en a voulu ainsi. En laissant pourrir une situation où la directrice générale de la fiscalité a, durant plusieurs mois, entravé le travail de la centriste par une inadmissible rétention d’informations, en refusant d’écarter cette fonctionnaire pour mettre fin à ses pratiques, en se basant sur le seul avis d’un expert externe pour trancher dans le vif, l’exécutif vaudois démontre ici, comme dans tant d’autres dossiers, son absence de courage politique. Certes, Valérie Dittli a commis des erreurs, des erreurs graves qui, selon l’ancien conseiller d’Etat neuchâtelois et ex-président de la Banque nationale suisse (BNS) Jean Studer, auraient dépassé le cadre institutionnel et légal, mais, dans le même temps, la directrice générale de la fiscalité, aussi fautive, bénéficie d’une retraite anticipée sans que la moindre mesure disciplinaire ne soit prise à son égard. Est-ce logique? Aucunement. Mais comme l’a rappelé, lors de la conférence de presse de vendredi dernier, le PLR Frédéric Borloz, chef de l’enseignement et de la formation, à un journaliste qui s’interrogeait sur l’identité de la personne au sein du Conseil d’Etat ayant empêché de «se débarrasser» de la directrice générale de la fiscalité: «A l’Etat de Vaud, on ne se débarrasse pas des gens!» Qu’ils soient de mauvaise foi ou fautifs, ils peuvent tranquillement vaquer à leurs occupations, même si ces dernières nuisent au travail d’une conseillère d’Etat en charge d’un département aussi crucial que celui des finances. Voilà de quoi rassurer les contribuables vaudois...
A la rue de la Grotte, les commerçants se sentent abandonnés
CHANTIERS • Depuis le mois d’août 2024, d’importants travaux liés à l’extension du chauffage à distance étouffent les rues du Midi, Beau-Séjour et de la Grotte. Sur cette dernière, le chantier a pris du retard et de nombreux commerçants déplorent le manque d’informations claires de la part de la Ville.
«Nous
nous sentons délaissés car nous ne savons pas quand ces travaux prendront fin», commence David Herel, conseiller en thé japonais et gérant du Marutcha, situé à la rue de la Grotte. Initialement, les travaux sur cette rue devaient se terminer en décembre 2024. Mais des imprévus, notamment la découverte de conduites non-répertoriées ou mal localisées, ont nécessité des adaptations techniques et des investigations supplémentaires retardant l’échéance de fin. Aujourd’hui, la devanture du Marutcha, tout comme celles du Qwertz ou de Alpha Coiffure, se trouvent encore encerclées de barrières rouges et blanches et de tranchées.
Sentiment d’abandon Ces chantiers, commencés en août 2024, doivent permettre d’étendre le réseau de chauffage à distance lausannois, mais également de rénover les infrastructures souterraines. L’année dernière, pour laisser place au chantier, Nicolas Giller, gérant du Qwertz, a dû faire retirer sa terrasse, à ses frais. Mais alors qu’il pensait pouvoir la réinstaller en janvier, il déchante et craint de ne pas pouvoir profiter du printemps, une période importante pour le service en terrasse. «J’ai la sensation d’être laissé dans le flou, sans
pouvoir planifier quoi que ce soit.»
Tout comme ses voisins, il comprend la nécessité de mener ces travaux ainsi que les contraintes qui peuvent survenir. «Ce qui m’embarrasse, c’est le manque de communication et d’informations claires et officielles de la part de la Ville. Nous sommes plusieurs à avoir l’impression que l’on ne se soucie pas de nous et de nos réalités.»
Des informations lacunaires
De son côté, Xavier Company, municipal en charge des Services industriels (SIL) ne nie pas que son service souffre d’un déficit de communication qu’il tente petit à petit d’améliorer (lire encadré). Mais concernant l’absence de renseignements sur le retard des travaux de la rue de la Grotte, il tempère: «Lors d’une permanence d’information organisée en février 2025, nos collaborateurs en ont informé les com-
Des lacunes en communication
Municipal en charge des SiL, Xavier Company ne nie pas que ses services présentent des lacunes en communication. «Avant, peu de chantiers impliquaient en priorité nos services, alors qu’aujourd’hui beaucoup de travaux sont dus à la transition énergétique. Cela nécessite des ajustements. Quand des travaux sont planifiés, nous nous devons d’approcher les commerçants impactés et de les tenir informés.» Dans ce but, un poste de médiateur de terrain vient d’être mis au concours par les SiL. Concernant l’imbroglio à la rue de la Grotte, il admet: «nous avons informé l’ensemble des commerçants au début des travaux, et avons eu quelques échanges concernant le prolongement des délais, mais peutêtre pas avec tous. Nous essayons d’améliorer nos processus d’information.» A cette fin, le municipal indique que les associations de commerçants de l’ensemble du territoire lausannois ont été rencontrées en début d’année pour les informer des chantiers de l’année en cours.
dans l’entrée de l’immeuble qui abrite le Marutcha et le Coffee Page, un courrier officiel apposé sur les boîtes aux lettres mentionne encore des travaux censés se terminer au mois de décembre dernier. Rien de plus récent n’y a fait son apparition.
Baisse de clientèle et incertitudes
merçants présents.» Or, il semble que l’information soit distribuée à qui veut bien aller la chercher. David Herel par exemple, n’a pas pu se rendre à cette permanence organisée un samedi matin entre 10 et 12 heures, car il devait tenir sa boutique. Nicolas Giller réagit: «Nous devons aller nous-mêmes à la pêche aux informations. Si un courrier nous invite à une permanence d’information, pourquoi ne pas nous informer directement dans ce courrier de l’état actuel de la situation?»
«Je ne sais pas si j’ose engager des employés. Je n’arrive juste pas à me projeter»
Jean Kehlhofer, gérant du Coffee Page
Peut-être parce que cet événement, organisé par le Service de la mobilité, portait officiellement sur le projet de végétalisation du quartier. Une étape planifiée après les rénovations des réseaux souterrains. Nicolas Giller, lui, s’est bien rendu à cette permanence
d’information, où il a appris par un collaborateur des SiL que le chantier devant son bar serait susceptible de se terminer en avril. Mais ce n’était qu’après avoir été mis devant le fait accompli. Avant cet échange «on ne m’avait donné aucune nouvelle officielle. Est-ce qu’ils envisagent la possibilité que, peut-être, j’avais déjà engagé quelqu’un pour réinstaller ma terrasse en janvier?» Fin mot, ou pas, de l’histoire: selon les SiL, les travaux souterrains dans la zone située devant le Qwertz devraient être achevés d’ici la fin du mois de mai, «sauf nouvel imprévu».
L’écho est unanime parmi les commerçants de la rue de la Grotte interrogés; les informations limpides concernant l’avancée des travaux dans cette zone manquent à l’appel. A titre d’exemple,
L’impact de ce chantier sur la fréquentation de la clientèle se fait aussi sentir. «Beaucoup de nos clients sont des personnes âgées. Aujourd’hui, elles ne sont plus capables de venir; leurs accompagnants ne savent plus où les déposer, et les taxis craignent le quartier, se désole Yolanda Salomao, gérante d’Alpha Coiffure. Chaque semaine nous réalisons qu’une personne n’est plus venue depuis longtemps», poursuit-elle. Un peu plus bas, à l’angle de la rue de la Grotte et de celle du Midi, Jean Kehlhofer remarque la baisse des commandes à l’emporter de son établissement, le Coffee Page. «Avec la fermeture des escaliers de la Grotte, les passants prennent de nouveaux itinéraires, alors qu’ils reliaient St-François à la gare en passant par là.» Lui qui voudrait pouvoir se défaire du service au bar afin de se consacrer aux autres tâches qui lui incombent, il ne s’y risque pas pour le moment. «Je ne sais pas si j’ose engager des employés. Je n’arrive juste pas à me projeter.» Quant à la fin des travaux souterrains sur les rues du Midi et Beau-Séjour, elle est toujours agendée à décembre 2025, une échéance qui n’a pas bougé pour le moment. Mais l’aménagement complet de ces rues ne sera terminé qu’en 2027, après les étapes de végétalisation et de pose de pavés, que redoutent encore les commerçants. «Ce qui me réconforte, glisse Jean Kehlhofer, c’est que si j’arrive à tenir, j’ai bon espoir qu’il s’agira d’un chouette quartier qui sera une plus-value pour moi et pour les commerçants. Mais est-ce que l’on sera encore là quand ce sera fini?»
Joëlle Tille
Yvan Pahud Sylvain Freymond Thomas Aeschi Guy Parmelin Jean-François Thuillard Albert Rösti Marcel Dettling Michaël Buffat Jacques Nicolet
Nicolas Giller, gérant du Qwertz, a été contraint de retirer sa terrasse pour laisser place ... aux travaux. PHOTOS TILLE
Jean Kehlhofer, exploitant du Coffee Page. Depuis la place St-François, la rue de la Grotte n’est plus que l’ombre d’elle-même
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Des familles critiquent le «flicage» de la Ville
CRÈCHES • Des garderies municipales demandent aux parents une attestation de l’employeur pour prouver qu’ils travaillent bien aux horaires indiqués. Les autorités expliquent que cette mesure vise à garantir l’accueil du plus grand nombre.
La Ville de Lausanne ne fait-elle pas confiance aux parents d’enfants en bas âge? Ce jeune papa récemment installé aux Plaines-du-Loup est tombé des nues en ouvrant la lettre adressée aux familles de la crèche de l’écoquartier qui accueille sa cadette. Dans cette missive datée du 20 février dernier, la direction du centre de vie enfantine (CVE) veut connaître les jours de fréquentation souhaités pour la rentrée prochaine. Jusque-là, rien d’inhabituel. Ce qui étonne le papa, c’est qu’il faut aussi renseigner ses horaires de travail et faire signer le formulaire par son employeur. En clair: la garderie veut s’assurer que les parents disent la vérité sur leur taux d’activité. Le délai de réponse était fixé au 7 mars. Pour le père de famille, cela va trop loin. «La politique lausannoise de l’enfance
devient un véritable flicage parental», critique-t-il. Il questionne: «Quid des indépendants, des chômeurs, des personnes en recherche d’emploi et autres cas particuliers dont la situation n’est pas régulière et connue dans un horizon de six mois?» «Je n’ai jamais vu ça», témoigne une maman «fâchée» qui a reçu le même courrier. Elle se désole de «l’ambiance suspicieuse» que cette demande instaure. «Je ne connais personne qui profite de mettre ses enfants à la garderie pour prendre du bon temps», dit-elle.
D’abord, les parents qui bossent
A ses yeux, les parents font les frais du manque d’investissements de la Ville dans l’accueil préscolaire. «Nous sommes entourés de familles qui galèrent», déplore-t-elle. Et de citer le cas de voisins qui ont dû laisser leur fille dans le CVE du quartier où ils habitaient auparavant, faute de place aux Plaines-du-Loup. Ou d’une amie en recherche d’emploi avec deux enfants qui aurait été menacée de se voir retirer son unique jour de crèche parce qu’elle ne trouvait pas de travail au bout de plusieurs mois. Contactée, la Ville déclare justement vouloir garantir l’accueil d’un maximum d’enfants. Dans ce but, les nouvelles conditions de la procédure d’attribution des places (PAP) entrée en vigueur en avril 2023 prévoient que «le taux et les jours de fréquentation sont adaptés aux jours de travail effectifs des parents». Ces derniers en avaient été informés par écrit.
«Les places sont attribuées en priorité aux personnes avec un besoin de conciliation entre vie familiale et vie professionnelle (typiquement: activité salariée ou indépendante, études), mais nous répondons dans la mesure du possible aux demandes pour des motifs de socialisation ou de prévention», précise Bertrand Martinelli, chef du Service de la petite enfance. Les directions de crèches peuvent exiger des parents une attestation de l’employeur, mais toutes ne le font pas. Aux Plaines-duLoup, le problème est que les possibilités d’accueil sont pour l’instant limitées. Le quartier, dont la première étape s’achève, ne possède encore qu’une seule crèche pour 2500 habitants. «Les groupes se remplissent très vite et il reste peu de marge de manœuvre pour proposer un accueil en dehors du motif de la conciliation (ndlr: entre vie familiale et vie professionnelle), relève Bertrand Martinelli. La deuxième garderie qui ouvrira cet été dans le quartier permettra de pouvoir couvrir davantage de besoins.»
Ces justifications ont le don d’agacer la maman des Plaines-du-Loup à qui nous avons parlé. «Nous avons dû signer un papier une année avant d’emménager pour indiquer combien nous avions d’enfants, quels étaient nos besoins, etc. Je ne comprends pas qu’on décide de créer un quartier aussi énorme et qu’on n’ouvre pas des places de crèches en conséquence.»
Benjamin Keller
Un gouverneur kurde incognito à Lausanne
INSOLITE • Un pari entre deux Lausannois a mené à un voyage, un livre et une soirée inattendue où le gouverneur de la plus importante province irakienne a festoyé incognito à Lausanne. Nous y étions. Que se passait-il donc en cette soirée du 11 mars dans la luxueuse salle de réception de l’historique Hôtel de l’Ours de Lausanne? En présence d’une télévision et d’une radio kurde, une soixantaine de personnes folâtraient là autour d’un festin moyen-oriental et d’un mystérieux petit livre intitulé «Opération Irak». Parmi eux: une majorité de membres de la communauté kurde de Suisse romande et deux hommes au centre de leur attention. Le premier est le Dr Haval Abubaker, gouverneur de la province de Souleymanieh du Kurdistan irakien depuis 2016, venu en Suisse incognito, et le second Olivier Racine, aventurier et écrivain lausannois de 63 ans.
Via son interprète Aso Piroti, directeur de l’établissement secondaire de Renens, Haval Abubaker nous confie: «J’ai tenu à venir remercier Monsieur Racine de nous avoir fait l’honneur de mettre notre région et notre peuple en valeur dans son livre. Cet ouvrage contribue à faire comprendre que le Kurdistan irakien est une enclave de paix et de prospérité dans une région agitée.» L’élu kurde de 54 ans a 2,5 millions de personnes sous sa juridiction de Souleymanieh, qui est la plus grande province de tout l’Irak et riche en ressources naturelles. Son peuple, connu notamment pour avoir fait plier Daesch, en a vu, et lui aussi. C’est d’ailleurs à cause de cette riche et douloureuse histoire qu’il était venu dans la capitale vaudoise une première fois en juillet 2023. «Nous avions alors réuni près de 10’000 personnes sur la place de la Navigation à l’occasion du centenaire du fameux Traité de paix de Lausanne qui avait coûté si cher à notre peuple», se souvient-il.
Petit pari pour un grand voyage
Le Dr Haval Abubaker est déterminé à faire distribuer le plus largement possible «Opération Irak» dans sa région en commençant par les nombreuses écoles et institutions francophones présentes sur place. Des traductions en sorani (ndlr: la langue kurde), arabe et anglais sont en cours. «Nos bénéfices seront injectés dans la culture», souligne-t-il. Pas mal pour un ouvrage né d’un simple pari à l’Hôtel de l’Ours précisément! En effet, un jour de mai 2024, de retour de sa traditionnelle longue marche quotidienne, Olivier Racine s’attable avec le patron des lieux Farhad Faraj, devenu un ami au fil de leurs partages.
Cet hôtelier d’origine kurde allume un cigare et lance sans vraiment y croire pour la enième fois à son interlocuteur globe-trotteur cette invitation: «Quand est-ce que je t’emmène visiter mon pays?» Sauf que cette fois, ses volutes accouchent d’un cinglant: «Et pourquoi pas maintenant?» Une poignée de main et de jours plus tard, les deux hommes se retrouvent donc à Souleymanieh.
Durant deux semaines, Olivier Racine y partage quantité d’aventures à découvrir dans son truculent ouvrage. C’est à cette occasion que Farhad Faraj introduit son hôte auprès du gouverneur Abubaker, ce dernier confie avoir «beaucoup apprécié la beauté de Lausanne, du lac et de Lavaux et aussi les musées, particulièrement le Pôle Muséal et le Musée olympique». Et une chose semble presque sûre: il reviendra!
Le centre de vie enfantine (CVE) des Plaines-du-Loup suscite la colère des parents. KELLER
Laurent Grabet
Haval Abubaker (à gauche) a fait huit heures d’avion pour venir remercier Olivier Racine. DR
Les places en crèche? Un enjeu brûlant. DR
Le coup de pression de la semaine
Fumée passive: le débat relancé
TABAGISME • L’élu Vert Ilias Panchard relance l’idée consistant à bannir la clope autour des places de jeux. Après avoir botté en touche une première fois il y a deux ans, voilà la Municipalité une nouvelle fois mise au pied du mur.
Même s’il fait souvent de la surenchère et déclenche, de ce fait, des polémiques vaines dont son parti pourrait bien se passer, on ne peut pas nier pour autant qu’Ilias Panchard n’a pas de la suite dans les idées. Pour preuve: après avoir essuyé un premier refus en 2023, le conseiller communal Vert lausannois vient de relancer l’idée de bannir la cigarette autour des écoles et des aires de jeux. Protéger la population, et notamment les plus jeunes, des méfaits de la fumée, paraît être une évidence. Dans notre pays, il existe ainsi des mesures pour les protéger contre le tabagisme passif. Outre les interdictions de fumer dans les écoles, des réglementations existent pour les crèches ou encore les centres de loisirs.
Une vieille histoire
Les cantons, voire les villes, peuvent édicter des règles plus strictes. A Lausanne, elles sont alignées sur celles du Canton. Il est non seulement interdit de fumer dans les lieux publics fermés ou semi-fermés, y compris les bâtiments administratifs et les espaces partagés, mais aussi dans les écoles, les crèches et les centres de loisirs. Mais pas autour des places de jeux, contrairement à Genève ou
Neuchâtel. Dans ce contexte, l’intervention d’Ilias Panchard a du sens. En 2018 déjà, il déposait un postulat qui demandait «de créer des zones sans fumée dans les lieux publics extérieurs», notamment les places de jeux. Cinq ans (!) plus tard, la Municipalité y répondait par la négative: «Une telle interdiction irait largement au-delà d’une protection contre la fumée passive (…)», écrivait-elle, relevant par ailleurs qu’elle «pourrait avoir pour effet de restreindre l’accès universel aux espaces et équipements publics auquel elle est très attachée». Bref qu’au final, «la balance entre bénéfices et risques de l’instauration d’une interdiction de fumer» ne se justifiait pas. En relisant ses conclusions, on tombe des nues. Et, comme Ilias Panchard, on s’interroge. Pourquoi un non-sens pareil dans une ville qui se dit engagée dans la promotion de
la santé et de la prévention? La réponse est sans doute à chercher en partie dans les liens qui l’«unissent» à l’industrie du tabac, Lausanne abritant le siège opérationnel du cigarettier Philip Morris.
Une question légitime
Ce dernier pourrait-il prendre ombrage d’une décision qui pourrait le pousser à quitter la capitale vaudoise, la privant ainsi d’importantes rentrées fiscales ou, sans aller si loin, de la manne que la multinationale voue à la culture locale?
La question mérite d’être posée et la démarche d’Ilias Panchard permettra peut-être d’y voir plus clair. A moins que la Ville ne tergiverse à nouveau et qu’il faille attendre cinq années supplémentaires pour obtenir une nouvelle réponse… alambiquée. Philippe Kottelat
L’invitée L’iité
Alexandra Gerber Conseillère communale Verte à Lausanne
Favoriser la rénovation et la transformation de bâtiments existants au lieu de les démolir et de tout reconstruire à neuf. C’est ce que propose un postulat récemment déposé au Conseil communal de Lausanne par les Verts. Le bilan social et environnemental des démolitions/reconstructions est souvent négatif: en cas de démolition d’un immeuble, les locataires doivent quitter les lieux et chercher un logement ailleurs.
Les loyers des nouveaux appartements sont presque toujours plus élevés. Peu à peu, le quartier se transforme. Il perd son caractère populaire et devient inaccessible aux personnes à revenus plus modestes. Démolir un bâtiment gaspille l’énergie grise qu’il contient et génère une quantité importante de déchets. Ceux-ci finissent souvent en décharge. Leur transport en camion crée des nuisances pour les localités traversées. Les décharges se remplissent rapidement et il devient de plus en plus difficile d’en créer de nouvelles.
Le postulat propose donc toute une série de mesures pour encourager la réutilisation du bâti existant, par des rénovations et, au besoin, par des transformations, extensions ou surélévations. L’exigence de faire un bilan environnemental pour les démolitions/reconstructions est aussi une piste intéressante. De plus en plus d’architectes proposent des projets créatifs de transformation et d’extension. Pourquoi ne pas les faire connaître, par exemple en proposant un prix d’architecture lausannois pour la meilleure transformation d’un bâtiment existant et une exposition publique des projets les plus originaux et innovants?
L’ÉCONOMIE VUE PAR SERGE GUERTCHAKOFF
de la mouette d Le cri
Le regard satirique d’Alan Monoc sur l’actualité
Merci à moi!
Franchement, je suis indispensable, et je n’aurais jamais dû partir. Car un chef, c’est fait pour cheffer, comme le disait si bien le grand Chirac, un autre immense radical. Pendant des années, j’ai tenu la barque, entre Sainte-Croix et Lausanne certes, mais j’ai tenu le cap. Pas un souci, pas une plainte, pas de prise de tête, bien au contraire, que des taxes, du calme et de l’autorité. Sous mon long règne de patriarche des finances publiques, les comptes du Canton ont été au beau fixe, redressés par la grâce de mon action vigoureuse et déterminée. A l’époque, pas une cheffe de service pour me tenir tête et une administration tenue la bride très courte. Fallait pas déconner quand même, le patron c’était moi, et moi seul, et l’on pouvait en plus me faire confiance pour entretenir des relations apaisées avec mes collègues, le tout agrémenté d’une gestion aussi onctueuse qu’efficace de la chose publique. Et quelle ges-
tion quand même! Quel bilan! Quels résultats! Rien que RIE III aurait dû me valoir un prix Nobel de gestion publique. Cette manière subtile de le négocier, de sceller un compromis dynamique avec la gauche à qui j’ai su tendre la main, et ensuite de gagner devant le peuple. Rien à dire, la classe. Rien à dire, et surtout rien à voir avec les psychodrames, cacas nerveux, crises, complots, -sans parler des lamentables erreurs de gestion-, qui n’ont cessé d’éclater après mon départ, jusqu’à aboutir à la situation que l’on sait.
Parfois le peuple s’égare et élit n’importe qui... On a dit de moi que je n’étais qu’un petit comptable trop près de ses sous, et la suite montre que j’étais un vrai homme d’Etat, dans un vrai gouvernement, avec une vraie vision. Franchement puisque personne ne l’a jamais dit, je le fais moi-même: merci à moi!
Pascal B.
Rares, les places de parking restent rentables
A en croire nos confrères de l’émission Basik, qui vulgarise l’ économie sur la RTS, acheter une place de parking ne serait pas un bon placement. Pl utôt étonnant comme analyse. Revenons en détail sur ce cas de figure. Tout d’abord, si l’on examine le marché, rares sont les places de parking en vente dans les métropoles r omandes. Actuellement, il n’y en a même aucune à Lausanne et une poignée à Genève. Sans prendre le cas particulier d’un box, qui se loue forcément un peu plus cher, si l’on retient les rares places en vente, celle se louent CHF 250 par mois et se vendent 90’000 francs. Autrement dit, une place en sous-sol rapporte en moyenne 3000 francs au centre-ville genevois.
Si l’on a dépensé 90’000 francs pour son acquisition, cela signifie donc un rendement annuel de 3,33%. Est-ce négligeable? On ne peut comparer cet actif «pépère» avec l’achat d’actions, une classe d’actifs qui subit de grandes variations aux incertitudes géostratégiques.
A l’inverse, une place de parking ne nécessite pas d’investissement et son rendement est des plus pérennes. Dès lors, on devrait comparer ce placement avec les obligations de la Confédération. Celles-ci rapportent 0,18% à un an et 0,68% à 30 ans! Dès lors, si l’on compare deux actifs très conservateurs et donc avec un risque quasi nul, on constate que même sur une période de 30 ans, il est quasiment cinq fois plus intéressant d’acheter une place de parking dans un centre-ville comme Genève ou Lausanne. A condition d’en trouver une, bien sûr.
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Fumer à proximité des places de jeux? L’élu Ilias Panchard n’en veut pas. 123RF
Rénover plutôt que démolir
Un promoteur sous le feu des critiques
CONSTRUCTION • Salaires impayés, travaux bâclés, fournisseurs et petits propriétaires lésés. Enquête sur plusieurs chantiers genevois en main d’un maître d’ouvrage vaudois aux pratiques décriées.
«C’est du grand n’importe quoi! Cet entrepreneur ne payait pas certains salaires ou certaines charges sociales obligatoires à ses employés engagés sur des chantiers. C’est pourquoi notre syndicat a été appelé à l’aide.» Responsable au secteur construction d’UNIA, Pietro Carrobio ne mâche pas ses mots. En ligne de mire, un individu à la tête d’une dizaine de sociétés actives dans le secteur immobilier romand. Et selon divers témoignages recueillis dans le canton de Genève, les litiges sur des chantiers non terminés ou mal exécutés se sont accumulés. «Il s’agit d’un système que l’on dénonce depuis longtemps mais la loi suisse, laxiste en la matière, tolère cela», regrette Pietro Carrobio.
Des propriétaires, mais aussi des fournisseurs lésés
Quant à un ancien employé qui réclame des salaires, il nous jure que pour rien au monde il ne travaillera de nouveau pour cet entrepreneur. Associé à son frère, l’homme incriminé loue ses bureaux en zone industrielle de Crissier. La justice vaudoise a officiellement déclaré en faillite en juillet 2024 une de ses sociétés anonymes inscrite au Registre du commerce. Le juge a rejeté ses diverses requêtes, puis une mise en liquidation aurait dû suivre mais tout est suspendu en raison d’un recours déposé au Tribunal cantonal. Cette entreprise était engagée dans des chantiers d’immeubles à Genève, dont un à Pregny-Chambésy. Un des copropriétaires mécontents explique par exemple avoir payé des plus-values pour l’installation d’une cuisine ou de carrelage. Pourtant, les fournisseurs n’ont jamais reçu l’argent pour cela. D’où de forts soupçons que cet argent versé en avance ait été utilisé ailleurs pour autre chose.
ne sont dus qu’à la mise en faillite de sa société qu’il conteste en justice. Lui, qui a tenté en 2001 d’être élu dans la commune d’Ecublens, estime même être la personne lésée dans cette affaire: «Ces copropriétaires me doivent un million de francs pour les travaux et les installations déjà effectués. Je leur ai proposé de poursuivre le chantier avec une autre de mes sociétés mais ils ont refusé.» Il conteste radicalement être impliqué ailleurs à Genève. Puis il prétend être souffrant pour mettre fin à l’entretien.
Après avoir tenté de l’appeler quelques jours plus tard, puis être allé dans ses bureaux à Crissier, c’est son avocat qui finit par nous contacter. Il confirme qu’un recours a été déposé à la Cour cantonale des poursuites et faillites contre la décision, suspendue, de faillite et mise en liquidation.
Il réitère enfin les dénégations de son client quant à une implication dans d’autres chantiers genevois.
Et pourtant… Nous nous sommes procurés des documents qui prouvent l’inverse. Comme le courrier recommandé d’une célèbre société vaudoise active dans l’immobilier, qui était alors mandatée par l’entrepreneur incriminé.
Banques pointées du doigt
Cette situation fait écho à d’autres récriminations que des copropriétaires genevois lésés, ainsi que des sous-traitants, portent contre l’homme d’affaires. Après enquête, nous avons recensé une dizaine de chantiers genevois où cela s’est mal passé: à Veyrier, à Cartigny, à Carouge, à Pregny-Chambesy, au GrandSaconnex. Cela représente des dizaines de propriétaires (dont des familles), de maîtres d’ouvrage et de sous-traitants mécontents et prétérités.
Le promoteur se défend Joint par téléphone, l’administrateur vaudois pointé du doigt n’admet que des problèmes rencontrés à Pregny-Chambésy. Selon lui, ils
Datée de 2022, elle liste un nombre élevé de fautes et de manquements graves répétés sur trois chantiers genevois qui n’ont toujours pas été résolus. Elle parle même de situation «invraisemblable et intolérable». Après cela, ce soustraitant a préféré cesser de collaborer avec l’administrateur mis sur le grill. Tout aussi troublant, nous avons rencontré dans les locaux à Crissier, un de ses collaborateurs qui n’a pas démenti les dossiers litigieux dans diverses communes genevoises, mais nous a invités à nous adresser au patron qui gère seul cela. Nous avons enfin vu des photos d’un chantier d’une commune contestée où une bâche des travaux indiquait en grand le nom de l’entreprise générale de construction, désormais mise en faillite. «Si je dénonce cet homme, c’est pour protéger de futurs acquéreurs qui seraient tentés de faire affaire avec lui», explique un copropriétaire d’un bien à Pregny-Chambésy (GE). Lui et un autre lésé s’interrogent aussi sur le sérieux des vérifications censées être menées par des banques connues qui ont validé le choix d’un tel promoteur immobilier et prêté de l’argent.
Frédéric Nejad Toulami
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Un Vaudois à la tête d’une dizaine de sociétés actives dans le secteur immobilier romand est dans la tourmente. 123RF
Dans les coulisses du Théâtre Barnabé: prouesses, défis et succès populaire
THÉÂTRE • C’est un grand vaisseau de bois amarré à Servion, qui met le cap toute l’année vers les rives de Broadway. Le Théâtre Barnabé, réputé pour ses comédies musicales, se distingue par son approche ambitieuse et sa scénographie unique. Immersion au cœur de cette machine à faire rêver.
Le chrono est lancé: une fois le spectacle écrit, l’équipe a seulement sept semaines pour concevoir les décors, les costumes, la scénographie, se préparer et répéter. Des avions de chasse aux sous-marins, de la forêt de Sherwood aux casinos de Las Vegas, les créations repoussent sans cesse les limites du possible en mêlant ingénierie, effets spéciaux et technologie numérique. Derrière ces prouesses, se cache un travail titanesque assuré par une cinquantaine de professionnels.
Une équipe soudée
Giliane Béguin, régisseuse, ajoute:
«On doit savoir faire plein de choses très différentes, la polyvalence et la capacité d’adaptation sont des forces collectives ici.» Dans un milieu où le stress, le mobbing et les egos démesurés peuvent parfois prendre le dessus, le Théâtre Barnabé se distingue par son atmosphère coopérative, qui n’exclut pas, évidemment, quelques coups de stress.
Mais Noam Perakis, directeur du théâtre, et co-auteur avec Céline Rey des spectacles, ne s’interdit rien et réfléchit dès le processus d’écriture à la faisabilité technique des idées.
«J’ai la chance de maîtriser un peu l’électronique, l’informatique, la mécanique, la construction de décors… et surtout je connais par cœur ce lieu unique. Je n’imagine rien qu’on ne puisse pas faire à Barnabé.» Florian Zaramella, le directeur technique,
nuance: «Cela nous est déjà arrivé de devoir demander à Noam de revoir un peu sa copie. On arrive parfois aux limites techniques offertes par nos moyens, ou tout simplement par la taille du plateau.» Mais à Barnabé, rien n’est impossible. «Sur “Robin des Bois”, un de nos grands défis a été de fabriquer une trappe anglaise, enchaîne Florian. C’est un système complexe de menuiserie avec un mécanisme qui enclenche une trappe qui s’ouvre au sol pour faire disparaître un comédien et qui se referme aussitôt. C’est tellement sensible et précis qu’on a dû la refaire six fois avant que le mécanisme fonctionne à la perfection.»
Noam Perakis a un argument imparable, celui du public: «Ici, ce n’est pas comme à Vidy ou au théâtre contemporain. On ne peut pas proposer un plateau vide et dépouillé pour que le spectateur fasse sa propre construction mentale. Si une scène se passe dans une forêt dense et mystérieuse, notre public veut voir une forêt dense et mystérieuse.» Reste que si le public est conquis par ces spectacles grandioses, la réalité financière est plus complexe. Les subventions ne couvrent que 15% du budget, qui se situe entre trois et quatre millions de francs pour une saison. Le soutien de sponsors pri-
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Renseignements
Conseils
Sur place ou
vés, comme la Raiffeisen, ou de l’association des Amis du Théâtre, est essentiel. Et le théâtre doit faire preuve de créativité pour assurer sa pérennité. Céline Rey, co-directrice et co-autrice, s’enthousiasme: «On a fait un avion de chasse pour Hollywood, le public attendait donc encore plus pour le prochain! Alors on a fait voler un hélicoptère pour Viva Vegas. Pour notre dernier spectacle jeune public, une adaptation du roman «Les Malheurs de Sophie», Noam a fini par inventer un sous-marin!».
Un hangar de stockage
Outre leur conception qui défie à la fois les lois de l’inventivité et de l’imagination, l’autre grand défi de ces décors est le stockage. Car contrairement à ce qu’on l’on pourrait croire, la plupart de ces éléments est vouée à finir à la benne, faute de possibilité de stockage. «C’est un problème récurrent pour bon nombre de grands théâtres. On ne sait pas où stocker nos décors, alors on les détruit, confie Noam Perakis. C’est aberrant car on pourrait certainement les réutiliser. Nous réfléchissons à la création d’un hangar inter-théâtres pour stocker et réutiliser les décors, une solution à la fois écologique et économique.» Du haut de sa vingtaine et avec beaucoup de motivation, Elodie Belin s’est
GASTRONOMIE • Les cuisiniers de la communauté Euro-Toques Suisse se sont mis à table pour un repas festif qui s’est déroulé à l’Ecole Hôtelière de Lausanne. Il s’agit d’une association qui existe depuis 1988 et compte deux mille cuisiniers en Europe qui s’engagent à promouvoir la qualité des produits locaux. Le repas a été rythmé par le maître Michel De Matteis et les élèves de l’école.
1. Thierry Bréhonnet et Fabien Thomas, président.
2. Kévin Villaret et Naïs Ayadi.
3. Ivo Ostinelli et Brigitta Bréhonnet.
4. Celeste et Christophe Rattazi. 5. Wasim Boughrara et Julien Poncet.
6. Estelle Bragard est entourée par Romain Desvenain et Philippe Lehmann.
retrouvée à la tête du département costumes du Théâtre Barnabé, qui conserve avec soin une collection unique de plus de dix mille pièces issues des créations précédentes. Un formidable fond dans lequel elle puise au gré de ses inspirations et des besoins pour les nouveaux spectacles. La comédie musicale «Robin des Bois», à l’affiche jusqu’au 26 février dernier, a offert un exemple frappant de son travail. Les costumes devaient être à la fois fidèles aux personnages présents dans l’imaginaire collectif, et adaptés aux chorégraphies dynamiques de Gilles Guenat. «Un des défis a résidé dans les changements rapides de costumes sur scène, qui nécessitaient des solutions innovantes comme les bandes quick change qui permettent de quitter un vêtement d’un seul geste.»
Envole-moi
«On ne sait pas où stocker nos décors, alors on les détruit. C’est aberrant!»
Noam Perakis, directeur
Avec Jean-Claude Blaser, les comédiens s’envoyaient littéralement en l’air durant le spectacle. Cet artisan passionné, basé à Blonay, a une profession unique en son genre: concepteur de machines de vol. Des concerts de Slimane au Puy du Fou, de Disneyland
Paris au Théâtre Barnabé, tout le monde s’arrache ses mécanismes. Ses créations, basées sur un système ingénieux de contrepoids et de poulies, défient les lois de la gravité et transportent les artistes dans les airs. Sur «Robin des Bois», il y avait des séquences de vols, dont une audessus du public, qui a donné quelques sueurs froides à son concepteur: «Le risque zéro n’existe pas. Une fois, le comédien en vol est resté coincé à quatre mètres au-dessus du sol. On a dû sortir une grande échelle pour le faire descendre. Le public a cru à un gag et a applaudi.» Mais derrière cette légèreté apparente se cache un savoir-faire exigeant. Chaque machine est conçue sur mesure et chaque pièce est assemblée à la main, sans soudure, uniquement par boulonnage. De saison en saison, le Théâtre Barnabé repousse les limites de ses créations pour surprendre son public. Au-delà de la scène, c’est une histoire de passion, de collaboration et de dévouement qui continue de s’écrire chaque soir...
Thomas Lécuyer
Le spectacle «Robin des Bois» est inspiré du théâtre anglais de type «goes wrong». En médaillon, Noam Perakis, directeur du théâtre. DR
Le Théâtre Barnabé est devenu une institution drainant 40’000 spectateurs chaque année. DR
Notre sélection de sorties DR
Le bouquin du week-end
Expos, spectacles, foires, retrouvez les événements à ne pas rater dans notre agenda. page 10
L’auteure Claude Robert publie un polar qui mêle l’art, l’enquête et la psychologie. Un livre à dévorer! page 10 DR
Théâtre
Jazz éclectique
FESTIVAL
• Le Cully Jazz revient du 4 au 12 avril prochain, marquant le début des festivités musicales de la saison. Pour cette 42 édition, le festival révèle une affiche prestigieuse comprenant des artistes de renom tels que Sophye Soliveau, Tigran Hamasyan, Ben L’Oncle Soul, Peet, Youssou N’Dour (en médaillon), Knobil, Ballaké Sissoko & Piers Faccini, Ibrahim Maalouf, Niño de Elche, Kyoto Jazz Massive et Naïssam Jalal. Rassemblant des artistes confirmés et des talents émergents, cette édition proposera 34 concerts sur les trois scènes du «in». Les spectateurs décou-
vriront une palette musicale riche, allant du jazz traditionnel au R’n’B et à la soul, sans oublier les sonorités du monde entier. Pendant huit jours, le festival offrira une ambiance printanière unique au cœur de Lavaux, combinant virtuosité, convivialité et éclectisme.
L’événement s’ouvrira avec le célèbre pianiste cubain Chucho Valdés et son Royal Quartet. Du hip-hop magistral à la pop colorée, des vibrations électro aux folklores hybridés, la diversité des créations issues de la scène émergente se déclinera aussi dans le programme «off» du festival.
Qu’il soit contemporain, improvisé ou traditionnel, le jazz sera également au cœur des 90 propositions musicales réparties sur les 17 scènes extérieures et caveaux culliérans.
Mike Niriama 42e Cully Jazz Festival, du 4 au 12 avril, billetterie et programmation sur www.cullyjazz.ch
Le savoureux spectacle «La révolte des zozios» attend son public sur le campus de l’Université de Lausanne! page 11
Sorties cinéma
«La Cache», le nouveau film de Lionel Baier et le retour de la star Pamela Anderson dans le réussi «The Last Showgirl». p.11 DR
DU 23 MARS AU 15 JUIN
E U R V T 7/7
Le Chucho Valdés Royal Quartet jouera sous le chapiteau le vendredi 4 avril. DR
Bien-être à Mednat Expo
Durant quatre jours, du 27 au 30 mars Mednat Expo revient à Beaulieu. Cet espace d’échanges et de rencontres permet à chacun de découvrir et d’explorer les tendances en matière de santé naturelle, de bien-être, d’épanouissement personnel et d’énergétique. Exposants, conférences, ateliers, démonstrations, consultations, et un espace d’animations attendent les visiteurs.
Spectacles
Du 27 mars au 6 avril
Rhinocéros
Dans une petite ville frappée par une étrange épidémie, les habitants se transforment peu à peu en rhinocéros. Absurde et visionnaire, cette pièce d’Eugène Ionesco éclaire avec une acuité troublante notre monde actuel, où la pression du groupe et la montée des idéologies extrêmes résonnent plus que jamais. Théâtre du Vide Poche, Lausanne.
Jusqu’au 13 avril - Will you!
L’univers du grand Shakespeare fascine autant qu’il effraie. Ce spectacle immerge les spectateurs dans un mélange de plusieurs œuvres de cet auteur. Une tentative improbable de mettre en résonance certaines figures emblématiques de ce monstre sacré du théâtre élisabéthain.
Théâtre 2.21, Lausanne.
Inauguration
Les 28 et 29 mars QG des Stars
Le QG des Stars est un nouveau lieu à Lausanne qui a pour objectif de rendre l’astronomie accessible à tous.
Situé à Sébeillon, ce lieu est rythmé par des activités diverses: observations, conférences, soirées Astro Fondue, Astro Café ou Astro Cinéma. Et lors de son inauguration, les 28 et 29 mars, un riche programme de conférences, de stands interactifs, l’observation d’une éclipse et des invités prestigieux attendent les curieux. Résidence Sev52, Lausanne www.desetoilespleinlesyeux.ch
Du 27 au 30 mars, BeaulieuLausanne
Expositions
Du 28 mars au 29 juin
Etienne Delessert.
Illuminateur
Cette exposition revisite l’ensemble du parcours d’Etienne Delessert, illustrateur, dessinateur de presse, peintre, graphiste, écrivain, entrepreneur dans les domaines de l’édition et du dessin animé.
Espace Arlaud, Lausanne.
Jusqu’au 19 avril
Monique Saint-Hélier. Une écriture en étoile
Exposition consacrée à l’écriture de la romancière Monique Saint-Hélier à découvrir à la BCUL. Clouée par la maladie dès sa jeunesse, avec Rilke, Proust et Virginia Woolf comme modèles, elle invente un univers, le cycle des Alérac, qui lui permet d’accéder à cette vie «vivante et chaude» dont elle est privée.
BCUL site Riponne
Jusqu’au 8 juin
Mining Photography
Photographier est-il polluant? L’exposition «Mining Photography» est consacrée à l’histoire matérielle des principales ressources utilisées pour la production d’images, en abordant le contexte social et politique de leur extraction et de leur gaspillage, ainsi que leur relation avec le changement climatique.
Musée suisse de l’appareil photographique, Vevey.
Jusqu’au 24 août
Spécimens 24
Plongée au cœur des collections scientifiques et historiques de deux
Dimanche 30 mars à 14h
LOTO A ECUBLENS
Salle Amphimax UNIL
M1, arrêt UNIL Sorges, parking Ouverture des portes à 13h Par abonnement Fr. 50.15'000 Fr. + de lots, Séjour SPA ordinateur, Apple watch équipements sportifs appareils ménagers vins, bons d’achats
Réservation: 078 214 37 17 Organisation Volley-Ball Club Ecublens
musées cantonaux. Cette exposition invite à explorer les passionnantes coulisses de la science, de ses origines à ses derniers progrès, et à découvrir comment elle se transmet. Palais de Rumine et Jardin botanique cantonal de Lausanne.
Jusqu’au 21 septembre
Soleil•s De l’équinoxe de printemps à l’équinoxe d’automne, le mudac vous invite à prendre un grand bain de soleil avec la deuxième édition de la Solar Biennale. mudac, Lausanne.
Conférences
Le 28 mars Etre en santé et le rester
Une conférence intitulée «Etre en santé et le rester… quand l’assiette parle à l’âme», se tiendra le 28 mars à 19h30 à la Salle polyvalente d’Epalinges. Elle explorera les nombreux liens entre alimentation, santé et bien-être. Entrée libre. Salle polyvalente, Epalinges.
Foires
Les 1er et 2 avril
Braderie de printemps
Ne manquez pas la traditionnelle braderie de printemps dans le petit village de Paudex. L’occasion idéale pour faire de bonnes affaires et dénicher des petits trésors d’occasion. Livres, jeux, habits, accessoires bébés, etc. Salle communale, Paudex, 1er avril de 20h à 21h, 2 avril de 10h à 17h.
Musique
Le 30 mars - Flûte et piano
Le Duo Cano-Moix se produira pour la première fois au Temple de Renens, le 30 mars à 17h. Un duo talentueux qui s’est illustré en Suisse et à l’international, dans des lieux aussi prestigieux que le Musikverein de Vienne. Temple de Renens.
Le 30 mars - Fuego Quinteto
Le Fuego Quinteto investit la scène de La Fraternelle à Grandvaux pour une soirée où le tango rencontre le feu de la passion musicale. Porté par l’accordéoniste Alexis Cellerier, ce quintet rend hommage à l’univers envoûtant d’Astor Piazzolla et aux rythmes vibrants de l’Amérique latine. Grandvaux.
Le 1er avril - Sahel
Concert relax le 1er avril aux Docks avec sur scène, Sahel , chanteur suisse dont le style mêle jazz, soul et musique urbaine. Docks, Lausanne. 19h.
Solidarité
Le 29 Fonduemarssolidaire
Tous unis pour l’enfance (TUPE) se lance un défi: servir la plus grande fondue caritative de Suisse romande, en partenariat avec le Mondial de Fondue, au profit des associations engagées en faveur de l’enfance. Avec des concerts de Kendji Girac, Dany Brillant, Stéphane, Aliose, Gjons’ Tears, Fanny Leeb, Stevans, etc. Beaulieu, Lausanne.
Un Western a cappella
Le Quatuor Bocal retrace a cappella 50 ans d’histoire de la Conquête de l’Ouest avec une poignée de dollars, des pépites musicales et un paquet de comédie burlesque. Le public est embarqué dans une double intrigue: celle d’un film doublé en direct en version française, sous forme de braquage chanté et dansé, à mi-chemin entre Sergio Leone, Aya Nakamura et Charlie Chaplin et celle liée aux péripéties d’un studio de post-production. Un spectacle plein de coups de théâtre, de trahisons et de surprises en hommage aux westerns de notre enfance. Au CPO - Lausanne les 27, 28 et 29 mars.
Le mémorial de Davel, seul jusque dans la mort
Les bouquins du week-end
Le tableau
J.Crausaz
Interdit de jouer à l’aide d’appareils électroniques Pétanque du Verney + Juniors AVP
HÉROS • Le plus illustre héros vaudois se nomme Jean-DanielAbraham Davel, mort pour sa patrie. Militaire de haut rang, il marcha sur Lausanne à la tête de 600 soldats pour haranguer les Lausannois: les maîtres bernois étant momentanément absents du Canton, il appela le
Conseil des Vingt-Quatre, le conseil exécutif de la ville, à profiter de la situation. «Il est temps que nous soyons émancipés», affirma Davel. A l’intention des Bernois, il avait dressé une liste de critiques et de revendications. Les notables, feignant de l’écouter, alertèrent leurs maîtres à son insu. Le lendemain, le major Davel fut arrêté, puis condamné à mort. Sa démarche était présentée comme mystique et non politique. Son calme héroïque, sous la torture, au procès et sur l’échafaud, a grandement contribué à sa légende: «Je ne suis pas un païen, pour qu’on me parle d’héroïsme.»
Ramuz et le mythe «Ceux pour qui il allait mourir l’ont laissé aller à la mort sans rien dire.»
La terrible accusation de l’écrivain Charles-Ferdinand Ramuz en 1923 constitua le point d’orgue du mythe construit autour de Davel. Curieusement, à l’indépendance vaudoise de 1798, on convoquait encore Guillaume Tell plutôt que
Dans une usine désaffectée et réhabilitée en atelier d’artistes, un homme est retrouvé mort, assis sur une chaise.
Face à lui, un tableau au motif effrayant coloré de son sang. La victime est un peintre de talent aux multiples vies et aux nombreuses conquêtes, admiré par certains, mais contre lequel plusieurs personnes nourrissaient une haine tenace. Les inspecteurs Ji et Costa feront équipe pour résoudre cette affaire qui touche aux limites de l’art.
Claude Robert, éditions Favre.
Dictionnaire passionné de Lavaux
Ce dictionnaire passionné propose pas moins de 87 entrées concernant aussi bien le passé que le présent de Lavaux. Loin de se restreindre à la seule dimension historique de cette sublime région, il explore aussi méthodiquement les connaissances dans divers domaines comme l’art, l’architecture, les évolutions sociétales, de même que l’évolution des métiers de la vigne. Jean-Pierre Bastian, éditions Cabédita.
Militaire de haut rang, Jean-Daniel Davel marcha sur Lausanne à la tête de 600 soldats pour haranguer les Lausannois.
l’enfant du pays. La Restauration qui suivit en Europe n’était pas plus propre à célébrer les rebelles.
Notoriété
Peu à peu, une plaque commémorative (dans la cathédrale), un monument (à Cully), puis le travail de l’historien Juste Olivier et du peintre Charles Glayre, lui donnèrent un visage et une notoriété.
A chaque anniversaire de son exécution, le 24 avril, la société d’étudiants Zofingue refait à pied sa dernière marche, de la statue de Maurice Reymond devant le château SaintMaire au gibet de Vidy (monument de 1899).
Aux célébrations des patriotes un peu vieux jeu, s’est joint depuis quelque temps la voix d’une gauche revendiquant la désobéissance civile. Une première demande de révision du procès de Davel a été déclarée irrecevable par le Tribunal cantonal en 1998. Une autre a été déposée au Grand
à
ADRESSE
Route de Vidy, 1007 Lausanne, à la lisière du parc Bourget.
TRANSPORTS EN COMMUN Bus TL 24, arrêt Sports-UNILEPFL.
A SAVOIR
Les lieux de mémoire en hommage au major Davel sont légion: des rues à son nom, bien sûr, mais aussi des cafés à Cully et à Morrens, sans oublier «l’ancien Mao», surnom du café
Major Davel devenu l’Etoile Blanche (place BenjaminConstant 2, 1005 Lausanne).
Spectacle
Salon
Le texte de cette rubrique est tiré du livre «111 lieux à Lausanne à ne pas manquer», de Martine
Une inversion des rôles au cœur de la danse
THÉÂTRE • Marie-Caroline
Hominal confie les rênes de sa nouvelle création à Markus Öhrn, figure radicale du théâtre européen. A découvrir au Théâtre de Vidy-Lausanne du 8 au 10 avril.
Marie-Caroline Hominal bouleverse la relation traditionnelle entre chorégraphe et interprète en choisissant volontairement d’être dirigée par Markus Öhrn. Ce metteur en scène, figure marquante de la scène artistique européenne, dénonce avec force l’emprise patriarcale occidentale sur les corps et les individus. En s’abandonnant à son autorité, Hominal interroge les notions de pouvoir et de soumission au sein du processus créatif. Pour elle, la danse est un lieu de transformation où les métamorphoses corporelles modifient le regard du spectateur. Son univers, peuplé d’êtres
nocturnes, oscille entre l’intimité et l’artifice, la manipulation et le lâcherprise.
Cauchemar De son côté, Markus Öhrn met en scène un grotesque cruel où l’oppression inhérente aux structures familiales est poussée à l’extrême. Ses spectacles, aux allures de cauchemar, déforment jeu, scénographie et musique, révélant avec fracas les logiques de domination et de contrôle. Ne man-
quez pas cette découverte au Théâtre de Vidy-Lausanne du 8 au 10 avril. Hominal / Öhrn, du 8 au 10 avril. Théâtre Vidy-Lausanne.
billets b 6
Pour gagner 2 billets pour le 8 avril, envoyez LC MIN au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 10 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 31 mars à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
La révolte des zozios
JEUNE PUBLIC • Les horripilantes Marine et Georgine viennent présenter leur nouvelle recette de cuisine: les spaghettis aux zozios! Ce démoniaque duo incarne en tout le mal et le dégoût, et leur cruauté ne connait pas de tabou. Mais alors qu’elles avancent dans leur leçon, les voix des oiseaux interfèrent, et surgissent des questions. Les deux canailles se retrouvent déboussolées, sens dessus dessous: leur plan est saboté. En s’associant aux enfants par leurs chants grandissants, les oiseaux parviennent ainsi à interroger la suprématie de
l’humain sur le vivant. A découvrir, dans le cadre de la deuxième partie de saison de La Grange, Centre/Arts et Sciences/UNIL le 9 avril pro-
Le 9 avril à 14h et à 17h30 Campus UNIL, bât. Amphipôle, salle 318.
Cette semaine au cinéma
La Cache
The Last Showgirl
billets b 10
Pour gagner 2 billets pour le 9 avril à 14h, envoyez LC DOR au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 11 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 31 mars à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
par Thomas Lécuyer
Lionel Baier est né à Lausanne, en 1975, bien loin du Paris agité de mai 68. C’est pourtant un portrait impressionniste plein de fantaisie et de nostalgie de ce Paris-là que le cinéaste livre avec «La Cache», adaptation du roman éponyme signé Christophe Boltanski. Quatre générations d’une même famille sont réunies dans un appartement labyrinthique dans lequel ils ont trouvé refuge pour faire face aux événements de l’histoire. Christophe, neuf ans, est persuadé qu’un chat vit caché sous les marches d’escalier. A défaut de chat, on comprendra bientôt que cette cache recèle bien d’autres secrets. Peut-on voir dans «La Cache» une filiation avec «Les Grandes Ondes» qui nous plongeait au cœur du Portugal de la Révolution des Oeillets en 1974 avec le même contexte socio-politique, celui d’une révolution? Le film regorge de Madeleines de Proust visuelles et esthétiques. Un magnifique écrin pour Michel Blanc, particulièrement juste et touchant dans ce qui aura été son dernier rôle, avec un plan final qui prend un sens tout particulier.
Regarder «The Last Showgirl», c’est tout à la fois assister au crépuscule d’un show de cabaret de Las Vegas et à la renaissance d’une hyperstar des années 90 coincée dans la mémoire collective comme étant la bimbo ultime en maillot de bain rouge pétant: Pamela Anderson. L’actrice signe une performance remarquable en tous points dans ce très joli film indépendant américain qui raconte donc par le menu les derniers jours d’une revue de Las Vegas. Pour paraphraser les slogans de mai 68, ici ce n’est pas «sous les pavés, la plage», mais «sous les paillettes, la nage». Sueur, souffrance, solitude, abnégation, tel est le quotidien en coulisses de ces showgirls qui donnent tout pour faire rêver le quidam entre deux coups de machine à sous. En cela, le film sonne comme un écho de la carrière de Pamela Anderson, dans une mise en abyme touchante et vertigineuse. Une certaine idée de l’Amérique, à cheval entre la beauté d’un rêve plein de glamour et la froideur d’une réalité vaine et désenchantée.
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Perspective d’une cage d’escaliers lausannoise historique. Photo choisie par Béa @minuitquarante_
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Depuis Genève, vols directs vers New York et Washington, puis correspondance vers Détroit.
OÙ LOGER? OÙ MANGER?
• Ville de 650’000 habitants, Détroit dispose d’un parc d’hébergement conforme à une ville de cette taille. On logera de préférence dans Downtown, où l’on compte de nombreux hôtels de chaine, certains historiques et rénovés.
• De nombreux restaurants sont à découvrir en ville, depuis ceux spécialisés dans le Coney Dog (hot-dog au bœuf) jusqu’aux restaurants ethniques et fusion, en passant par les adresses servant la pizza de Détroit, rectangulaire, avec pepperoni, fromage fondu et sauce tomate.
VISITER
• Downtown: à pied ou avec le métro aérien gratuit the People Mover.
• Midtown, New Center et Milwaukee Junction: accès avec The Q-Line, tramway gratuit circulant sur 3,3 miles.
• Autres quartiers (Eastern Market, Corktown, Belle-Isle, Dearborn…): avec Lyft, système de transport de type Uber.
• A voir absolument: Ford Rouge Factory, The Henry Ford Museum et Greenfield Village; Guardian Building; Eastern Market; Motown Museum; Exhibit 3000; le Detroit Institute of Arts. En savoir plus: www.visitdetroit.com
La ville du Michigan connait depuis quinze ans un revival qui révèle un passé d’une richesse inouïe. L’ex-capitale mondiale de l’automobile, également un des foyers de la musique américaine, propulse le visiteur dans l’Histoire des Etats-Unis et d’une ville capable de renaître de ses cendres.
Ford, Chrysler, General Motors (GM) et ses marques Chevrolet, Cadillac, Buick… Iggy Pop & The Stooges. L’invention de la musique techno…. Vous
Vue de Downtown Detroit.
en voulez encore? L’iconique studio Motown, où Stevie Wonder, Marvin Gaye, Diana Ross et les Jackson Five ont enregistré des albums. Bienvenue à Détroit, Michigan, cité à l’histoire brillante, tombée très bas après maints crashs économiques mais de retour sur scène depuis une quinzaine d’années.
General Motors, bientôt dans Downtown Symbole de cette reconquête, General Motors, née en 1908 à deux pas de Détroit, réinvestit downtown. Le constructeur va installer son nouveau quartier général sur Woodward Avenue, l’artère principale de la ville, dans un immeuble neuf. L’automobile… De la fin du XIXème siècle aux années 1960, cette industrie a incarné la puissance de Détroit. La ville bénéficiait pour cela d’atouts, avec des ressources minières et hydrauliques proches.
nes. Un pan d’histoire à découvrir au Ford Rouge Factory et à The Henry Ford Museum (lire encadré).
Les Big Three, Ford, Chrysler et GM En 1896, Henry Ford crée son premier atelier, avant de lancer en 1910 une usine automobile révolutionnaire, où le travail «vient» à l’ouvrier. Le taylorisme rayonne à travers le fameux modèle T, produit par milliers chaque jour dans les années 1920. La concurrence entre marques mène à une concentration inédite: dans l’entre-deux guerres, les Big Three (Ford, Chrysler et GM) emploient plus de 300’000 person-
Guardian et Fischer Buildings Dans cette ville irriguée par la Detroit River, frontière avec le Canada et les Grands Lacs – des oies sauvages survolent régulièrement la cité – l’urbanisme exprime cette réussite. Il y a les mansions d’industriels de l’acier et de la construction, enrichis dès les années 1870 –Détroit est alors le «Petit Paris du Midwest». De rares exemples existent dans Brush Park, une zone délaissée. Il y a ensuite les skyscrappers. Guardian Building (Downtown) et Fischer Building (New Center) en sont deux illustres exemples. Marbres et céramiques rivalisent de luxe dans ces temples du business. Las, cette opulence subit un coup d’arrêt en 1929 puis après-guerre, avec la poursuite du transfert des usines automobiles en banlieue. Détroit se vide. Les quartiers se paupérisent, livrés aux squats et à la criminalité. Le choc pétrolier de 1970 et la crise de 2008 mènent la ville à la faillite.
Une épopée musical au Motown Museum
Détroit en porte les stigmates et il faut une âme de poète urbain pour trouver du charme à ce fouillis de quartiers revisités et d’ilots délabrés. C’est le lot des villes en renaissance, plus vibrantes que belles. On trouvera aussi un intérêt certain à Eastern Market, le plus grand mar-
ché des Etats-Unis. Les produits maraîchers du Michigan y sont prisés des néo-urbains, dans une ambiance très «bobo bio». Impossible aussi de passer à côté de Motown Museum. Ce site raconte l’épopée musicale de Détroit quand, dans les années 60 à 70, les stars de scène US enregistrent ici,
dans le mythique studio A. Une visite à compléter par celle d’Exhibit 3000, qui raconte l’aventure passionnante de la musique techno, née à Détroit dans les années 80. Illustration de la capacité de la ville à se réinventer.
Textes et photos: Philippe Bourget
Ford, d’hier à aujourd’hui
C’est l’une des rares usines automobiles américaines ouvertes au public. A Dearborn, banlieue ouest de Détroit où Ford possède son siège social mondial et un complexe usinier high tech, le Ford Rouge Factory Tour et The Henry Ford Museum rappellent l’impact de la marque dans la vie de Détroit. Après deux shows «ciné» sur l’histoire de Ford et sa place dans le sport automobile, les visiteurs ont le privilège d’observer les ouvriers de l’usine fabriquant le modèle T150, le pick-up le plus vendu aux Etats-Unis. 4000 personnes travaillent chez Ford à Deaborn et 1200 véhicules sortent chaque jour de la chaine ultra robotisée. Dans une autre partie du site, The Henry Ford Museum a collecté des souvenirs entiers de l’histoire automobile US: les voitures de présidents (dont celle où Kennedy fut assassiné); le bus où Rosa Parks a refusé de laisser sa place à un blanc; des modèles de course et même des avions et des trains. S’il faut aller à Détroit, c’est pour cette visite, à étaler sur deux jours en incluant un tour au Greenfield Village et ses maisons d’Américains typiques ou célèbres.
L’ensemble Renaissance Center (années 1970) abrite des bureaux de General Motors.
La voiture dans laquelle fut assassiné Robert Kennedy, à The Henri Ford Museum.
e qu ev Diana en Bienvenu
Soirée au FOX Cinéma, grande salle de spectacle de la ville, dans Midtown.
Hits de la semaine
25. 3 – 31. 3. 2025
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Entrecôtes de bœuf Black Angus M-Classic Uruguay, 2 pièces, les 100 g, en libre-service 40%
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Saucisses à rôtir Olma de Saint-Gall IGP Suisse, 3 x 2 pièces, 3 x 320 g, (100 g = 0.83), valable du 27.3 au 30.3.2025
Carottes Suisse, le sachet de 1 kg 1.–
Mélange de Pâques Frey assorti, 1 kg 30%
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Tout l’assortiment de vêtements pour adulte y c. sous-vêtements, chaussettes et collants, chaussures, sacs à main, accessoires et ceintures (sans articles de voyage et articles Hit), valable du 27.3 au 30.3.2025
Actualités et informations pratiques de la Commune
Le futur, c’est maintenant
Pour que le monde soit plus durable, tout le monde peut faire un geste. Que l’on souhaite s’investir un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, de nombreuses initiatives existent.
Local — Le domaine des Saugealles appartient à la Ville de Lausanne. Il est devenu sociétaire de la Fromagerie du Haut-Jorat. Le lait des vaches du couple Demont est ainsi transformé en Gruyère AOP localement.
Toujours plus durable
Coups de cœur gourmands
Pratique —
A chaque saison sa nouvelle arnaque
Une course qui sent bon le printemps
Evénement —
Accessible à toutes et tous
et inscriptions
—
Un futur durable se construit ensemble
Mais qu’est-ce que ça veut dire?
On peut parfois se perdre quand on parle de climat et de durabilité. Voici quelques définitions qui devraient permettre de vous y retrouver.
Changements climatiques
Durabilité
Atténuation
Transition écologique et sociale
Une invitation à voyager dans le temps
C’est quoi une visite du futur imparfait?
Adaptation
Comment cela se passe?
Chaque voix compte
D’où vous est venue cette idée?
— Prochaines visites gratuites, sur inscription
Informations et inscriptions
Une dose d’inspiration pour passer à l’action
Aux Saugettes, une place au frais
— Quand?
Informations et inscriptions
Pour la biodiversité
Pour la réutilisation des objets et la vie de quartier
Pour la mobilité et l’alimentation
«Certains jours, on gère plus de 300 appels»
Rencontre — Dominique Fessel dirige l’équipe des gestionnaires téléphonistes du Contrôle des habitants depuis près de 20 ans. Derrière chaque appel, une voix rassurante guide la population lausannoise au travers de multiples démarches et prestations.
Une porte d’entrée pour la population
Des douceurs bienvenues
Une équipe soudée
Les contes de mon pays
L’exposition met en lumière les talents de jeunes
artistes à travers des contes traditionnels du
monde entier. Venez admirer les œuvres inspirées
de récits enchanteurs et laissez-vous emporter par
l’imaginaire des enfants
Quoi? Exposition
Quand? Du 31 mars au 12 avril
Lundi-samedi, 11h-18h
Où? Forum de l’Hôtel de Ville, pl. de la Palud 2
Infos www.together-association.ch
«Mâle alpha»: faut-il devenir un loup pour être un «vrai homme»?
Quelques minutes de recherche sur internet suffisent pour trouver des milliers de conseils pour devenir un «mâle alpha», un «vrai homme», un dominant. La journaliste Pauline
Ferrari s ’ est intéressée aux puissants mouvements masculinistes auxquels de plus en plus de jeunes hommes semblent adhérer.
Quoi? Conférence
Quand? Dimanche 6 avril, 13h
Où? Aula du Palais de Rumine
Pl. de la Riponne 6
Infos www.lausanne.ch/egalite-evenements
Cet agenda
sous
de
Saperlipitouille
Saperlipitouille était une adorable princesse qui, un jour, fut transformée par sa tante très bizarre en sorcière rigolote qui adorait cuisiner la soupe aux œufs de grenouilles. Pour découvrir son histoire, tu devras suivre des indices au fil d’une magnifique promenade.
Quoi? Promenade en famille Quand? Dimanche 30 mars, 14h-16h
Où? Départ: arrêt tl Victor Ruffy, ligne 6 Infos www.lespromenadesdefloriane.ch
Portes ouvertes du Conservatoire Les portes ouvertes offrent au public l’occasion d’explorer l’univers musical sous toutes ses facettes. Goûter au plaisir de la musique, essayer des instruments, participer à des ateliers interactifs et apprécier le concert de l’atelier LabOpéra. Un programme riche et varié, pensé pour émerveiller toute la famille
Quoi? Portes ouvertes
Quand? Samedi 5 avril, 10h-16h Où? Rue de la Grotte 2 Infos www.conservatoire-lausanne.ch
Concert aux Jumeaux Jazz club
Concert de la Banda des écoles Venez swinguer en compagnie des élèves de la Banda des écoles lausannoises et de leurs profs avec un petit croissant et du thé pour démarrer la journée en musique
Quoi? Musique
Quand? Samedi 29 mars, 11h-12h
Où? Bibliothèque jeunesse
Av. d’Echallens 2a
Infos www.lausanne.ch/bibliotheques
Cinq est un projet de hip hop alternatif formé d’un batteur, d’un claviériste et de 2 MC Ce groupe propose des textes captivants sur des boucles hypnotiques et des harmonies planantes. La soirée se poursuivra avec Janeen, DJ et présentatrice de l’émission «Elements» sur Couleur 3.
Quoi? Musique
Quand? Vendredi 28 mars, 21h
Où? Rue de Genève 19 Infos www.jumeaux.club
A ne pas rater
Festival Histoire et Cité
Cette édition explore le rôle central des animaux dans les sociétés à travers les âges. Des mythologies anciennes à la domestication, en passant par la philosophie et la science, cette réflexion repose sur les innombrables interactions entre êtres humains et animaux.
Quand? Du lundi 31 mars au dimanche 6 avril. Horaires sur le site
Où? Palais de Rumine, pl. de la Riponne 6 Infos www.histoire-cite.ch