Les jeunes élèves vaudois qui font l’école à la maison sont de plus en plus nombreux. Une tendance accrue par le Covid.
indépendant que jamais!
L’ancien syndic de Lausanne Daniel Brélaz tape du poing sur la table. Il estime que le fiasco de la gare est lié à une lutte de pouvoir.
La Revue Vaudoise met le paquet. Fous rires garantis!
Une performance qui se penche sur les droits des animaux.
La bande
développement
de crèche
Lausanne
Alors que les boutiques de seconde main ont le vent en poupe, le CSP ouvre un nouveau galetas à Renens.
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Lucky Luke est de retour dans «L’arche de Rantanplan», un nouvel album qui évoque le bien-être animal.
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Un GPS? Peut-être une boussole? Ou une carte routière? Il doit bien exister un moyen d’orienter les militants de Renovate Switzerland. Les malheureux semblent, en effet, drôlement perdus depuis quelques semaines. Eux qui veulent alerter les autorités fédérales et cantonales sur l’inaction climatique passent le plus clair de leur temps à se tromper de cible en pourrissant la vie d’honnêtes travailleurs dont la seule erreur est de croiser leurs banderoles de beau matin.
Avant que ces agitations matinales ne tournent au drame, que l’on a frôlé à Berne lorsqu’un camion a forcé le passage, il semble urgent de rappeler aux «embouteilleurs» de Renovate Switzerland que le Palais Fédéral ou le château Saint-Maire ne se situent pas à proximité des sorties d’autoroute de Berne ou de Lausanne, ni près de l’UNIL.
L’UNIL justement, parlons-en. On y trouve l’une des égéries lausannoises du mouvement, Julia Steinberger. Payée par les impôts des contribuables, ceux-là mêmes qu’elle bloque sans vergogne, cette scientifique s’apparente autant à un cheval de Troie qu’à une universitaire. En même temps, elle aurait tort de s’en priver puisque son employeur la soutient. Pire, l’UNIL estime qu’il est normal que le devoir de réserve de son personnel soit «plus réduit» que pour d’autres professions. Oui, car voyez-vous, les élites de la pensée ont des droits supérieurs, c’est d’une logique implacable. Ils peuvent donc se permettre d’être financés par la population tout en la dédaignant. A bien y regarder, les égarés de Renovate Switzerland ressemblent furieusement à certains élus qu’ils dénoncent…
TENDANCE • Depuis la dernière rentrée scolaire, des centaines d’élèves vaudois n’ont toujours pas repris le chemin de l’école. Ils suivent, en effet, un enseignement à domicile, une tendance renforcée par le Covid. Ce choix de vie, certes épanouissant, exige aussi du temps et des sacrifices financiers.
Lors de la dernière rentrée scolaire, certains élèves n’ont pas eu besoin d’apprivoiser leurs nouveaux camarades et professeurs.
Pour cause: leurs parents ont choisi de les déscolariser pour leur faire «l’école à la maison» ou plutôt l’instruction en famille (IEF). Pour l’année 2021-2022, 759 jeunes étaient concernés sur sol vaudois d’après la Direction générale de l’enseignement obligatoire.
A titre de comparaison, ils étaient 328 en 2016, soit deux fois plus qu’en 2013 et quatre fois plus qu’en 2009!
Faut-il voir dans cette augmentation constante une défiance vis-à-vis du système traditionnel? «Pas forcément. Il s’agit souvent d’une envie de certains parents d’offrir un enseignement sur mesure à leur enfant et de grandir avec eux sur ce chemin», répond Jeanne Rektorik, coprésidente de l’association Instruire en Liberté-Vaud.
Le plus souvent, les parents agissent par conviction. Ils jugent parfois l’enseignement public trop formaté
ou ne stimulant pas au mieux la curiosité naturelle de leurs enfants.
Parmi ceux-là, on trouve aussi des personnes estimant que les nouvelles idéologies dominantes déteignent toujours davantage sur les enseignements et érodent l’esprit critique et le sens des valeurs.
D’autres sont méfiants quant à la numérisation galopante du système scolaire, à l’heure où les effets dévastateurs des écrans sur les jeunes cerveaux sont étayés par de nombreu-
Seize cantons suisses sur 26 permettent l’école à la maison. Vaud fait figure de paradis du homeschooling. C’est le canton romand où cette manière d’instruire est la plus facile à mettre en place du point de vue administratif. Avant chaque année scolaire ou même en cours d’année, les parents concernés n’ont qu’à informer par courrier le directeur de l’établissement où devrait aller leur enfant qu’il sera scolarisé à la maison. Celui-ci en informe ensuite la Direction pédagogique. Et une fois l’an au moins, un inspecteur de l’Etat viendra contrôler les connaissances de l’enfant concerné dans les branches principales. L’instruction dispensée doit respecter le plan d’études romand. Les enfants sont soumis aux mêmes examens que les autres élèves et des échecs répétés peuvent conduire à leur retour à l’école.
ses études scientifiques réalisées aux quatre coins du globe.
Il arrive souvent aussi que des familles optent pour l’école à la maison à cause de problèmes de santé de leur enfant ou car ce dernier subit , par exemple, des violences répétées à l’école.
Ancrés dans le concret
«Les divers semi-confinements lors de la pandémie de Covid ont permis à ces familles de véritablement tester l’enseignement à la maison. Et, constatant que leur enfant allait mieux, elles ont décidé de sauter le pas», explique Jeanne Rektorik, dont la fille de sept ans n’a encore jamais été scolarisée. «Très tôt, elle s’intéressait
aux lettres. On a souhaité accompagner cette précocité sans la freiner et on a constaté que cela nous plaisait. Les enseignements sont ancrés dans le concret et on passe beaucoup de temps ensemble», explique la Lausannoise qui travaille à mitemps, tout comme sa partenaire enseignante de profession et avec qui elle se partage l’instruction en famille.
Les critiques assènent souvent que homeschooling rime avec désocialisation. Cela agace les concernés car en pratique, l’école à la maison se fait bien souvent à l’extérieur et en compagnie d’autres familles avec lesquelles sont organisées des activités pédagogiques.
Plus de temps «L’enseignement personnalisé en petits groupes d’âges parfois différents laisse aussi plus de temps pour les copains et les activités extra-scolaires. Au final, les enfants apprennent plus en moins de temps. Leur compétences sociales, leur développement psycho-affectif et leur capacité à s’entraider sont étonnants», se réjouit Charlotte Daouk. La Lausannoise et son mari travaillent à temps partiel et font l’école à la maison depuis deux ans à leur fils de huit ans et à leur fille de quatre.
PRÉVENTION • Lausanne Cités l’écrivait déjà en juillet 2021. Pour qu’une politique de prévention en matière de drogues soit efficace, il est indispensable que les consommateurs puissent tester leur drogue avant de la consommer. En clair, de mettre à leur disposition un lieu où ils peuvent vérifier que leur cannabis ainsi que d’autres substances psychotropes ne contiennent pas de produits toxiques.
C’est désormais chose faite: depuis le 13 octobre dernier, dans le cadre d’un projet pilote coordonné par la Fondation Le Levant-CAP, l’École des sciences criminelles de l’UNIL, Addiction Suisse et la Fondation vaudoise contre l’alcoo-
lisme, une permanence hebdomadaire de Drug checking a ouvert ses portes à Lausanne et les consommateurs peuvent non seulement y analyser leurs produits, mais aussi bénéficier d’un entretien de réduction des risques. Avantage évident: les progrès technologiques dans le domaine de l’analyse de substances permettent aujourd’hui d’envisager un protocole de tests s’affranchissant en partie des contraintes logistiques liées aux analyses effectuées en laboratoire et permet
Ils s’y sont mis voici deux ans faute de place en crèche pour leur dernière et ont poursuivi lors de la crise du Covid. «Le rythme de la famille est devenu plus calme depuis. On a davantage de souplesse et moins de pression des horaires. C’est épanouissant!»
Certaines familles n’hésitent pas à s’installer sur Vaud pour déscolariser leurs enfants. C’est ce qu’ont fait voici sept ans Murielle Favre Perret et son mari en quittant Charmey (FR) pour Payerne.
Leur fils, désormais âgé de douze ans, était ressorti abîmé d’un an d’école publique. «A quatre ans, il enchaînait les crises, ses rythmes d’apprentissage et besoins n’étaient pas vraiment respectés.
Aujourd’hui, il va bien et on continue sur ce chemin avec sérénité», explique la quadragénaire qui est coordinatrice romande des «travailleurs de la pensée», association spécialisée dans l’IEF.
«L’IEF est un choix de vie qui est de mieux en mieux compris mais ne convient pas forcément à tous. Il faut être curieux, énergique, mais aussi souvent prêt à renoncer à un deuxième salaire», prévient Jeanne Rektorik. La spécialiste ne pense dès lors pas que le boom se prolonge indéfiniment. Elle estime qu’en Suisse, environ 2,5% des familles au maximum en arriveront peut-être à déscolariser un jour leur enfant.
Laurent Grabet«On a davantage de souplesse et moins de pression des horaires. C’est épanouissant!» Charlotte Daouk, maman et «enseignante à domicile»
«Le Covid a permis à ces familles de tester l’enseignement à la maison»Jeanne Rektorik, coprésidente de l’association Instruire en Liberté-Vaud Nicole Nebehay (à gauche), la compagne de Jeanne Rektorik, débat avec Rebecca et son père Ben Simkins sur les différentes méthodes d’allemand lors de l’entrée au gymnase. PYTHON
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Le risque de pénurie d’énergie nous guette car nous consommons plus d’énergie que nous n’en avons à disposition. Ensemble, adoptons de nouveaux gestes pour essayer de l’éviter. | page 3
PRATIQUE — Lacto-fermentation, stérilisation, séchage ou déshydratation. La Ville de Lausanne propose à la population un kit de transformation alimentaire disponible à la location.
Destiné au grand public ou aux associations, le kit de transformation et de conservation alimentaire est composé d’un grand choix d’ustensiles de haute qualité, allant des déshydrateurs au hachoir, en passant par un stérilisateur, un extracteur de jus ou encore un set de couteaux. Si vous souhaitez transformer des produits alimentaires et ainsi éviter le gaspillage, vous pouvez louer ce matériel dès à présent. Le kit est disponible auprès de la Manivelle, une organisation spécialisée dans la location d’objets qui a été lauréate du budget participatif de la Ville de
en 2019. Une série de vidéos est également disponible afin de vous informer sur ces
vous
PORTRAIT — On les remarque facilement lors d’événements publiques, avec leur cape typique et leur chapeau spécial appelé «bicorne». Mais quel est leur rôle? Hervé Petit, chef huissier de la Ville de Lausanne nous explique.
«Un métier multitâche.» C’est ainsi qu’Hervé Petit nous décrit cette profession. Avec ses collègues Cyndie Frei et Cédric Rivoire, il est au service de la Municipalité et du Conseil communal. Pour les tâches, elles sont variées: préparation des collations, logistique des votations et élections, transport des Municipales et Municipaux. Vous l’aurez compris, le trio s’occupe de tout.
«Il faut être capable de sentir les choses et les gens. C’est une des conditions à remplir pour exercer ce métier», nous explique Hervé Petit, chef huissier de la Ville depuis 2019. Un métier particulier puisqu’il n’existe pas de formation spécifique pour l’exercer. Il déclare d’ailleurs avoir commencé ce métier en 2018 un peu «par hasard». Certaines qualités sont néanmoins nécessaires, comme le fait d’avoir un bon
contact avec les gens. En effet, les rencontres avec les femmes et hommes politiques les obligent à être de nature accueillante. Comme ce sont les seules personnes à avoir accès aux séances de la Municipalité, l’huissière et les huissiers doivent aussi faire preuve de discrétion vu le degré de confidentialité des informations qu’ils entendent. Faire preuve de disponibilité est également important puisqu’il n’y pas d’horaires fixes, ce qui implique parfois de devoir travailler les soirs ou les week-ends. Finalement, il faut être capable de se débrouiller en cas de problème afin de trouver des solutions. «Nous sommes les couteaux suisses de la Municipalité», rigole-t-il.
Un costume qui a un sens Quand on leur demande ce qui les surprend le plus dans l’exercice de leur fonction, les trois répondent être toujours étonnés de voir l’admira-
tion que les gens ont pour les événements publiques. Les trois ne s’attendaient pas à voir un tel engouement. C’était par exemple le cas cet été, lors de la venue du président de la Confédération Ignazio Cassis pour le 1er août. «Etre si proches des membres de la
ÉCOLES — Comment occuper vos enfants pendant les vacances? Voilà un défi auquel sont confrontés bien des parents. Les activités proposées par la Ville de Lausannedonnentuneréponsecibléeauxbesoinsetenvies des enfants et des jeunes de 5 à 15 ans qui vont être en vacances. Changer de rythme et d’environnement, voir d’autres enfants et d’autres adultes, faire de nouvelles expériences, découvrir des domaines inhabituels, se trouver des compétences inattendues. Avec le plaisir comme seul objectif. Plaisir de se retrouver ensemble, entre enfants, pour jouer et partager d’intenses moments
de vie. Au programme: jeu, découverte, nature et environnement, sport, culture. Mais aussi farniente. Car être en vacances rappelle qu’on a aussi le droit de ne rien faire.
Comme les vacances sont une affaire sérieuse, une équipe de pros initie et encadre les enfants durant les activités et les moments de vie en collectivité.
L’agenda des vacances d’automne est disponible.
Les inscriptions pour cet hiver (Noël et relâches de février) ouvrent le 2 novembre à 12h. | N. Bohnet
www.lausanne.ch/jeunessevacances
1er octobre, 1544 petits chênes ont été plantés pour célébrer les enfants nés à Lausanne en 2021. Avant d’être plantés, ces petits arbres ont été cultivés au sein de l’éta-
blissement horticole de la Ville. Ces arbres grandiront au bénéfice de plusieurs générations d’habitantes et habitants.
Manifestation majeure pour les nouveaux parents lausannois, Un
arbre, un enfant a célébré cette année sa 22e édition. Depuis le début de l’événement, ce sont plus de 33’000 arbres qui ont été plantés pour marquer les naissances des enfants lausannois. | E. Elsner
Municipalité est également un honneur que nous apprécions particulièrement.»
Pour finir, la question que vous vous posez sûrement: pourquoi un tel costume? En réalité, cette tenue permet avant tout qu’on les remarque. Elle les transforme en point
de repère. Ainsi, on trouve immédiatement la femme ou l’homme politique qu’ils accompagnent. Mais rassurez-vous, ce costume n’est pas porté tout le temps. Il est revêtu uniquement lors d’événements spéciaux! | L. Buenzod
SPORT — Une patinoire ouverte plus largement au public, plus écologique et plus économique. C’est le projet présenté par la Ville de Lausanne dans le cadre du déplacement de la patinoire de la Pontaise. Un déplacement nécessaire pour faire place au deuxième secteur de l’écoquartier des Plaines-du-Loup dans la zone du vélodrome. L’infrastructure sera aménagée du côté de la halle 7 du palais de Beaulieu dès 2024 et comprendra un espace de glace ainsi qu’une surface synthétique. Il y aura aussi des tribunes, des vestiaires et un espace d’accueil dans un espace couvert. L’installation de la patinoire sur le site de Beaulieu permet de maximiser l’efficience globale du projet et de réduire les coûts de deux millions de francs. Ce projet correspond aussi pleinement à la volonté de la Ville d’animer de façon permanente le site de Beaulieu et d’en faire un lieu prisé de la population lausannoise. Le Conseil communal doit désormais approuver le projet. | J. Dubuis
La patinoire devrait s’installer au palais de Beaulieu dès 2024.
Vous avez de la peine à comprendre un document? Un service fourni par l’administration communale ne vous convient pas? Vous pouvez faire appel au service de médiation.
Marche à suivre: Vous pouvez écrire quelques lignes à mediation@lausanne.ch Vous pouvez aussi faire une demande en scannant le code QR Ci-dessus. Il suffit ensuite de remplir le formulaire de contact.
Nous vous garantissons une prise de contact rapide, un échange transparent et respectueux, ainsi qu’une recherche de solution dans le respect du cadre légal.
Ce service de médiation s’adresse à la population lausannoise ainsi qu’aux associations rencontrant des difficultés avec l’administration communale lausannoise. Cetteprestationrépondàl’ambitionde laVilled’êtreàl’écoutedelapopulation.
ÉNERGIE — Le risque de pénurie d’énergie guette la Suisse ces prochains mois. La production hydro-électrique (qui vient des barrages) est plus faible en hiver et, pour compenser, les fournisseurs d’électricité suisses achètent de l’énergie auprès des pays voisins, France et Allemagne notam-
ment. Mais cette année, cela pourrait changer car la France fait face à un défaut de production de la moitié de ses centrales nucléaires et l’approvisionnement en gaz de l’Allemagne est incertain car la Russie a suspendu ses livraisons vers l’Europe. Si cette situation perdure, le Conseil fédéral
pourrait décider de couper l’électricité durant plusieurs heures par jour (délestage) et cela aurait des conséquences sur toute la société.
En diminuant notre consommation d’énergie dès aujourd’hui, nous pouvons peutêtre éviter la pénurie d’ici quelques mois.
.Elle devrait être à19-20°Cdanslesalon/ cuisine,17°Cdanslachambre à coucheret 22°Cdanslasallede bain Ne bloquez paslachaleurémisepar lesradiateursavecdesrideaux ou desmeublesetévitezà toutprix les radiateursélectriquesd appoint, qui feront bondir votrefactured’électricité Vouspouvezvous habillerunpeuplus chaudement à l’intérieursi vousn ’ avez pasl’habitude
Unepartiedelachaleurseperd à traverslesfenêtres.Lorsquela températureextérieure baisse, les vitresserefroidissent Ce gestepermet doncde garderlachaleur à l’intérieur dulogement, surtoutsi votre bâtiment n apasétérénovérécemment
Lefrigodoitavoirunetempérature de 5°Cetlecongélateurde -18°C Dégivrez lecongélateurcarla glaceincitel’appareil à consommer davantagepoursemaintenir à température.Etremplacez lesappareils deplusde huitanspardesappareilsde classeA (avecl’aidedelasubvention équiwatt).
4.Laverenmode«éco»
Une grandepartiedel’énergie consomméeparunlave lingeouun lave-vaissellesert à chaufferl’ eau nécessaire à sonfonctionnement
Lemode «éco» oulelavage àbasse températurepermetderéduirecette consommation.Séchez aussi votre linge à l’airlibre.Silesappareilsontplus de huitans, ilsdevraient êtreremplacés pardesappareilsdeclasseA (avec l aidedelasubventionéquiwatt).
5.Aérerbrièvement
Si vouslaissez unefenêtreouverte enimposte (seulementlapartie supérieure), celaaèremallapièceet larefroiditénormément.Un grand courantd’airdeuxà troisfoispar jouren ouvranttouteslesfenêtresdurantcinq minutespermetderenouvelerl’airsans gaspillerd’énergie
6.Economiserl’eau
Leséconomiseursd eausurles robinetsdelasallede bainetdela cuisine, ainsiquelespommeaux de doucheéconomiques, permettent d’économiser jusqu’à40% desa consommationd’ eauchaude
Les LED consomment jusqu’à10 fois moinsd’électricitéquelesanciennes ampoulesetdurentcinqfoisplus longtemps.N’oubliez pasd éteindrela
Mais pour cela, nous sommes toutes et tous appelés à faire un effort. Qu’il s’agisse de chauffage, d’électricité ou d’eau, équiwatt (le programme d’efficacité énergétique de Lausanne) vous propose les écogestes les plus efficaces à appliquer. Page rédigée par F. Augsburger
L’administration lausannoise veut montrer l’exemple et réduire sa propre empreinte énergétique. Depuis le 1er octobre, le chauffage a été baissé dans les bureaux et les temples à 20,5°C et à 18°C dans les ateliers, couloirs et salles de gym. Il est aussi abaissé la nuit et supprimé les week-ends. Les chauffe-eau électriques sont éteints dans les sanitaires. Les collaboratrices et collaborateurs s’efforcent également de fermer les stores et volets le soir et le week-end, là où c’est possible. Ils utilisent avec par-
cimonie les ascenseurs et autres installations gourmandes en énergie et ils éteignent les appareils et lumières en fin de journée ou lorsque ceux-ci ne sont pas utilisés.
En première ligne pour économiser l’énergie: l’éclairage public. Lausanne a décidé de diminuer son éclairage des rues et places dans les limites du possible, selon les normes et les technologies. Mais il ne sera pas éteint de manière globale car l’éclairage public procure à la fois sécurité – routière et piétonne – et
sentiment de sécurité. Il est constamment amélioré pour moins consommer. Depuis le 1er octobre, certains lieux peu fréquentés à la nuit tombée sont éteints comme le parc de l’Elysée, le parc de Milan et les crêtes de Montriond, la promenade de la Ficelle, la promenade Jean-Villard Gilles, la place de la Navigation et l’éclairage piétonnier des quais d’Ouchy et de Belgique, la cheminée de Pierre-de-Plan, le Pavillon Thaï et la Tour Haldimand. Quant à la Cathédrale et l’église Saint-François, elles restent illuminées jusqu’à 23h seulement.
Côté vitrines et enseignes lumineuses
Les vitrines et enseignes lumineuses des magasins dépendent du secteur privé et il n’existe actuellement pas de loi permettant d’obliger à les éteindre. Toutefois, Lausanne a montré l’exemple. La Société coopérative des commerçants lausannois (SCCL) et le Trade Club Vaud ont demandé à leurs membres d’éteindre leurs vitrines et enseignes une heure après la fermeture et de les allumer une heure avant l’ouverture, et de réduire ou rénover leur éclairage.
Ouvertes à toutes et tous, ces lieux de prêts de jeux et de jouets vous permettent, à vous et vos enfants, de découvrir, tester, inventer, construire ou imaginer. Le principe est simple: pour un petit prix, vous empruntez pour une durée de quatre semaines. Profitez!
LUDOTHEQUE PINOCCHIO
Lieu Place de la Palud 7
Transports m2 RiponneM. Béjart / tl 1, 2 rue Neuve tl 8 Riponne Infos 021 311 62 87 info@ludopinocchio.ch
LUDOTHEQUE DE CHAILLY
Lieu Collège de Chailly, chemin du Devin 10
Transports tl 6 Vallonnette tl 7, 42 Pont de Chailly Infos 079 229 59 99 contact@ludochailly.ch
LUDOTHEQUE ALI-BABA
Lieu Centre de loisirs la Maison de Boveresses – local bibliothèque Av. des Boveresses 27 Bis
Transports tl 6 Boveresses Infos 021 653 87 08 alibaba@ludothequelausanne.ch
Comment vivre avec les ressources d’une planète? Comment faire mieux avec moins? Pour y arriver, il faut que tout le monde comprenne les enjeux, l’urgence d’agir et les moyens à leur disposition. Réduire notre impact environnemental n’est pas une option, c’est un défi commun et urgent pour préserver des conditions environnementales propices à la vie sur Terre.
Lundi, 12h-18h30. Mardi-vendredi, 10h-18h30
Samedi, 9h-18h. Entrée libre
Forum de l’Hôtel de Ville, place de la Palud 2 Lausanne Marathon
Le 23 octobre
Manifestation de renommée mondiale, le Lausanne Marathon a vu le jour en 1993.
9h-17h.
Départ et arrivée: piscine de Bellerive, avenue de Rhodanie 23 www.lausanne-marathon.com
Budget participatif 2022:découvrez les projets soumisau vote!
Du 25 octobre au 3 novembre Lausannoises et Lausannois, aux urnes! Le Budget participatif se trouve à un moment clé de sa 4e édition: la population lausannoise (enfants comme adultes) est appelée à choisir parmi les projets proposés ceux qu’elle souhaite voir se réaliser. Rendez-vous au Forum de l’Hôtel de Ville pour découvrir les projets et voter selon vos préférences.
Lundi, 12h-18h30. Mardi-vendredi, 10h-18h30
Samedi, 9h-17h. Entrée libre Forum de l’Hôtel de Ville, place de la Palud 2 participer.lausanne.ch
Le 28 octobre
Pianiste et compositeur, Sylvain Papotto compose de manière autodidacte et solitaire, développant un langage singulier dont les influences vont de la musique médiévale à l’électro, en passant par le jazz, le classique et le rock. Concert donné dans le cadre du 750e anniversaire de l’église Saint-François.
20h30. CHF 20.–. Location www.monbillet.ch
Eglise Saint-François, place Saint-François www.lausanne.ch/750esf
Les 29 et 30 octobre
Après une année riche en rencontres et en manifestations, l’édition de transition 2022 de BDFIL touche à sa fin.
Et quoi de mieux que le week-end d’Halloween pour célébrer une dernière fois les monstres. Ce week-end sera l’occasion de mettre à l’honneur de nombreuses actrices et acteurs du monde de la BD et de partager des moments conviviaux et festifs.
Horaires et programme détaillés sur le site officiel Entrée libre
Espace Amaretto, rue de Genève 97B www.bdfil.ch
Du 1er au 6 novembre
En plus de 30 ans d’existence, le JazzOnze+ Festival Lausanne s’est fait une place parmi les meilleurs festivals de jazz de Suisse et d’Europe. Sa programmation, son accueil et le magnifique cadre autant que la belle architecture du Casino de Montbenon ont permis au festival d’accueillir les plus grands musiciens de jazz de la planète et de faire rayonner la ville de Lausanne bien au-delà des frontières helvétiques et européennes.
Horaires, programme et billetterie sur le site officiel Casino de Montbenon, allée Ernest-Ansermet 3 et autres lieux www.jazzonzeplus.ch
Cet agenda est publié sous réserve de modifications. D’autres événements sont à découvrir sur www.lausanne.ch/agenda
ÉNERGIES — Pour aider les ménages dans leur quête d’économies d’énergie, équiwatt met à disposition un «kit» composé de six objets efficaces à installer dans son appartement. D’une valeur de 90 francs, il est vendu au prix préférentiel de 10 francs et permet d’économiser environ 100 francs par an.
Le kit équiwatt se compose de:
1 ampoule LED
Avec seulement 6 watts, l’ampoule LED remplace une ancienne ampoule
de 60 watts! Alors n’attendez plus. Si ce n’est pas déjà fait, remplacez toutes vos vieilles ampoules ainsi que votre luminaire halogène par des LED. L’effetsurvotrefactureseraimmédiat.
Chaque année, vous recevez trois factures d’électricité pour les acomptes calculés sur la consommation de l’année précédente, puis une facture pour le décompte, soit le solde à payer. Sur cette dernière facture, vous voyez la totalité des kilowattheures consommés durant l’année écoulée.
Vous pouvez retrouver en tout temps ces informations sur votre compte en ligne. C’est très facile: il suffit de s’enregistrer au moyen de votre dernière facture qui contient un numéro de référence.
Vous pouvez ainsi comparer votre consommation réelle avec les estimations suivantes: un logement de deux pièces consomme environ 1600 kWh/an. Et un quatre pièces environ 2500 kWh/an.
Si vous avez un chauffe-eau électrique ou un sèche-linge, cela augmente rapidement à 4500 kWh/an. Si votre consommation d’énergie dépasse largement ces seuils, réfléchissez à l’âge de vos appareils électroménagers. Au-delà de huit ans, il devient intéressant de les remplacer par des modèles de classe énergétique élevée, au besoin avec la subvention d’équiwatt.
1 prise à interrupteur déporté Votre bloc TV-box TV-modem-wifi reste allumé 24h/24? Regroupezles sur une multiprise, et grâce à la prise à interrupteur déporté, éteignez tout d’un seul geste avant d’aller vous coucher ou de partir travailler. Des centaines de kilowattheures seront ainsi économisés.
1 thermomètre d’ambiance Placez le thermomètre dans la pièce pendant 30 minutes puis mettez vos vannes de chauffage sur 2 ou 3. Il devrait faire entre 18 et 20°C selon les pièces. Pour chaque degré en moins, vous économisez 7% d’énergie.
1 thermomètre de frigo Laissez-le pendant 1h dans votre réfrigérateur (qui devrait être à 5°C) ou votre congélateur (qui devrait être à -18°C) puis ajustez les réglages.
environnement.ch
1 pommeau de douche éco et 1 économiseur pour robinet L’eau chaude consomme 100 fois plus d’énergie que l’eau froide. Il vaut donc la peine de diminuer la quantité d’eau utilisée dans la douche ou au lavabo. Le système d’aéra-
tion du jet de ce pommeau et de cet économiseur pour robinet permet d’économiser environ 40% d’eau.
Comment obtenir son kit?
Il suffit de le réserver en remplissant le formulaire en ligne ou
d’appeler le numéro 021 315 83 83, puis de venir le chercher à l’espace clients des Services industriels de Lausanne, à la place Chauderon 23. | F. Augsburger
TRANSPORTS • A la gare du Flon, deux ascenseurs et un escalator sont en panne depuis un long moment, au grand dam de nombreux usagers. Les tl attendent la livraison de pièces spécifiques pour pouvoir les remettre en marche.
«Je ne comprends pas, cet ascenseur est toujours en panne. Et pour moi, qui souffre d’un handicap, cela pose un véritable problème. Je me demande s’ils l’ont arrêté pour faire des économies d’énergie...» François *, Lausannois de 55 ans, ne cache pas son mécontentement. A la gare du Flon, au cœur de Lausanne, certaines installations ne fonctionnent pas depuis un bon moment. Deux ascenseurs (place de l’Europe et passerelle) ainsi qu’un escalator, celui qui permet l’accès au LEB et au m1, sont en effet en panne. Sans compter le rideau métallique qui sépare les quais du LEB et du m2, dont le rôle est de compartimenter
l’espace en fonction des heures et des flux de personnes dans la station, et qui reste désespérément abaissé. Sur les réseaux sociaux en tout cas, les usagers expriment leur mécontentement. Sur le mur de la page LEB info «Espace de dialogue sur le Chemin de fer Lausanne-Echallens-
Bercher (LEB) et relais de communications officielles sur la vie de la ligne», de nombreux internautes y sont allés de leurs commentaires: «Nous sommes dans une gare où il y a toujours soit un escalator soit un ascenseur en panne»; «Le Flon, où jamais rien ne fonctionne correctement»; «Au Flon, bravo au réparateur du rideau de fer. La réparation n’aura tenu que 24 heures, vu qu’il est de nouveau bloqué.»
Contactés, les transports lausannois ne nient pas le problème: «Il y a actuellement à la station de Lausanne-Flon des infrastructures qui sont effectivement hors-service et il ne s’agit pas de mesures d’écono-
mies d’énergie, confirme ainsi leur porte-parole Martial Messeiller. Les pannes des ascenseurs et de l’escalator ont malheureusement une certaine durée, car nous sommes toujours dans l’attente de pièces spécifiques pour effectuer les réparations nécessaires. Nous espérons pouvoir les remettre prochainement en service, mais nous ne pouvons pas garantir de délais, car la livraison des pièces connaît des retards en raison de la pénurie ou de la raréfaction de certaines matières premières ou composantes et aux délais de productions rallongés que connaissent de nombreux domaines d’activités et industrie».
Quant à la panne du rideau métallique entre le LEB et le m2, son mécanisme a été endommagé en raison d’un problème d’infiltration d’eau en toiture. «Il s’agit donc de résoudre le problème d’étanchéité avant de pouvoir solutionner la question du rideau», précisent les tl.
Dans l’attente d’une remise en service des installations défectueuses, et dont la date reste encore à ce jour imprévisible, une signalisation ad hoc a été mise en place et des alternatives ont été proposées aux personnes à mobilité réduite.
* prénom fictif, identité connue de la rédaction.
MOBILITÉ • Ancien syndic et fin connaisseur des questions ferroviaires, Daniel Brélaz ne cache pas son agacement face au fiasco de la modernisation de la gare de Lausanne. Il estime que le Conseil fédéral pourrait prendre en charge les éventuels surcoûts engendrés par les retards à répétition.
Lausanne Cités: Le chantier de la gare de Lausanne tourne à la bérézina, comment en est-on arrivé là?
Daniel Brélaz: C’est d’abord dû à une incompréhensible sous-estimation des difficultés de la part des CFF et de l’Office fédéral des transports (OFT). Je ne sais pas lequel des deux est le plus fautif, mais je trouve très grave de découvrir ces problèmes de statique après treize ans de discussions. Si la statique n’est pas bonne, il faut le dire tout de suite! En traînant des pieds, cela met en grave difficulté l’ensemble des projets de transports publics, que ce soit la prolongation du M2 ou la réalisation du M3. C’est inacceptable!
Que peux faire la Ville pour débloquer le dossier?
Très sincèrement pas grand-chose, si ce n’est redoubler d’efforts pour que le chantier reprenne dans les meilleurs délais.
Peut-être inverser certaines priorités en démarrant une partie des travaux du M3, mais, n’étant plus aux manettes, il m’est difficile de l’affirmer avec certitude.
Justement, si vous étiez encore aux manettes, vous auriez tapé du poing sur la table?
Peut-être, ce qui est sûr c’est que si ce type de fiasco s’était déroulé dans mon administration, j’aurais ordonné aux personnes responsables de rattraper le retard ou sinon je leur aurais demandé de prendre la porte.
La municipale verte Natacha Litzistorf a demandé de faire enlever les palissades de chantier, c’est un aveu d’impuissance?
Pas nécessairement, si le retard devait se chiffrer à 15, 18 ou 24 mois, je pense que c’est une bonne idée. Et cela risque d’être le cas car ce chantier est un bordel depuis bien longtemps.
La Berne fédérale qui se moque de la Suisse romande, ce n’est pas vraiment nouveau, non?
Si un tel couac se produisait à Berne ou Zurich, vous pouvez être sûr que des solutions seraient rapidement trouvées et que les coupables se feraient sonner les cloches, ça c’est évident. En
fait, Lausanne est victime d’une guerre de pouvoir entre l’OFT et les CFF. Le premier souhaite démontrer aux seconds qu’il commande.
Ce petchi va générer des surcoûts colossaux, qui doit payer?
Un crédit a été voté, donc s’il est augmenté à cause de ces retards, les proportions définies entre le Canton, la Confédération, la Ville et CFF Immobilier doivent rester identiques. On peut même envisager que le Conseil fédéral prenne en charge les surcoûts car ce fiasco met en péril
du réseau ferroviaire romand.
DR
L’Objectif canopée entre dans sa saison d’intense plantation dans l’ensemble de la ville. Nouveauté: un marquage spécifique sera prochainement mis en place pour annoncer la venue de nouveaux arbres. En 2021, première année de concrétisation de cette nouvelle politique publique, ce sont 1454 arbres entre octobre et décembre, puis 1376 arbres de janvier à avril 2022 qui ont été plantés, dépassant largement l’objectif. La saison qui s’ouvre (d’octobre 2022 à mars 2023) verra 1373 arbres les rejoindre. La Ville de Lausanne ambitionne une couverture de 30% de son territoire par la canopée des arbres en 2040, contre environ 20% à ce jour, soit davantage d’arbres mais aussi de plus grands spécimens.
La Municipalité a choisi Nils Kapferer pour mettre en œuvre sa stratégie LGBTIQ+, il débutera son activité le 1er février 2023.
Titulaire de deux licences, en droit et en histoire de l’art, Nils Kapferer est actuellement juriste et en charge de projets au Bureau cantonal pour l’égalité entre les femmes et les hommes (BEFH). Ce nouveau poste de responsable de la politique LGBTIQ+ a notamment pour vocation de coordonner les prestations internes de la Ville de Lausanne dans ce domaine et à mettre sur pied des projets visibles du public pour réaffirmer les engagements municipaux sur ce thème.
Dans sa nouvelle étude, HelloSafe s’est penché sur la position des villes suisses dans le classement de Startup Blink des 1 000 meilleures villes au monde pour les startups en 2022. Lausanne arrive en troisième position sur le plan helvétique, elle n’est supplantée que par Zurich et Bâle. Elle devance Zoug, Genève et SaintGall. Dans le classement international, la capitale vaudoise occupe la 109ème place. Un rang plus qu’honorable au vu de sa dimension réduite.
Le Conseil fédéral vient d’annoncer que les rentes AVS n’allaient être augmentées que de 2,5% l’année prochaine. Une c pour le Parlement, qui demandait unanimement 3%, comme pour tou les retraités de ce pays.
La nouvelle est tombée la semaine dernière. Comme un cheveu sur une soupe à la grimace. Dans sa grande mansuétude, le Conseil fédéral annonçait aux bénéficiaires de l’AVS de ce pays que, dès l’année prochaine, leur rente minimale sera augmentée de... 2,5%. Pour arriver à ce chiffre, l’exécutif fédéral s’est basé sur l’indice mixte, soit la moyenne arithmétique de l’indice des salaires et de l’indice des prix. Le premier prévoit globalement un renchérissement de 2%, le second de 3%, soit une moyenne de 2,5%.
C’est mieux que rien, ont dit certains. Certes, mais ce chiffre ne tient pas vraiment compte de la réalité du marché. Dans notre pays, le prix de l’essence à la pompe reste élevé et celui de l’électricité va prendre l’ascenseur.
Si on ajoute à cela la très forte hausse du prix des assurances maladies, dont le Conseil fédéral n’a pas tenu compte dans son calcul, et de cer-
de gueuledCoup
tains biens de consommation, on est loin du compte avec seulement 2,5% d’augmentation. Pour rappel, l’histoire de l’AVS a débuté avec son approbation par le peuple en 1947, pour permettre à l’ensemble de la population de bénéficier d’une sécurité économique minimale en âge de vieillesse. Autrement dit pour couvrir les besoins vitaux de la personne assurée.
Les Chambres fédérales, elles, l’ont bien compris. En septembre dernier, elles ont décidé que les rentes devaient être intégralement adaptées au renchérissement d'ici 2023, soit augmentées de 3%, à l’inverse du Conseil fédéral donc qui, lui, refuse de voir la véritable urgence de la situation.
Mais rien n’est encore décidé: lors de la session de décembre des Chambres fédérales, les députés reviendront à la charge concernant ce fameux indice. En espérant le modifier par un vote qui pourrait
changer la donne. Reste que la récente décision de l’exécutif fédéral est à l’évidnce un mauvais signal donné aux rentiers de ce pays et incarne plus généralement, l’exemple même d’un mauvais calcul. Car le coup de massue que vivent les rentiers aujourd’hui, comme les
Depuis peu, la Municipalité de Lausanne annonce avoir la solution pour couvrir à 100 % les besoins des familles d’ici à 2026. C’est magnifique, reste à espérer que l’offre couvrira bien tous les quartiers. Qu’il ne s’agira plus, après de nombreux mois d’attente, que la place enfin accordée se situe à l’autre bout de la ville.
Vu que certains depuis ont l’art de tirer la couverture à eux, une mise au point s’impose. En 1987, le Mouvement des Paroles aux Actes (aujourd’hui Fondation Pacte), composé de femmes et d’hommes issus du monde académique et économique, de figures politiques de gauche et de droite, s’est créé pour promouvoir la place des femmes dans le monde professionnel. Une première crèche d’entreprise avait ainsi vu le jour. Dans cette mouvance, Lausanne initie dès le début années 90 des mesures pour développer son offre et ceci à travers des personnes successives de différents partis chargées de ce dicastère. La politique de l’accueil de jour n’est donc pas l’apanage d’un seul bord politique.
salariés du reste, ne restera pas sans conséquences sur la consommation des ménages, donc sur la stabilité économique, si rien n’est fait pour soutenir vraiment le pouvoir d’achat
Enfin, sans attendre 2026, j’invite les femmes enceintes qui ne trouvent pas de place pour leur futur enfant à soutenir l’idée de collaborer avec les structures privées non subventionnées pour élargir rapidement l’offre en place de crèche aux familles qui n’ont pas les moyens de payer le tarif plein.
Idée non soutenue à ce jour mais que je compte bien ne pas lâcher. Car dans cet engagement, toute solution complémentaire est bonne à prendre, ce n’est pas une question de gauche ou de droite, c’est une affaire d’égalité des chances tout simplement.
Françoise Piron, conseillère communale PLR, directrice de la Fondation Pacte
Ambiance très enflammée cette semaine à Lausanne. Pendant qu’une foldingue a brûlé la réceptionniste d’un hôtel à coup de… chalumeau, les autorités politiques n’ont pas hésité à cramer au napalm aussi bien les CFF que l’Office fédéral des routes, renvoyés dos à dos dans le fiasco des travaux de la gare qui de retards en retards, ne devraient pas s’achever avant… 2034, le temps que bon nombre d’entre nous se retrouvent à l’incinérateur.
Pour faire feu de tout bois, et ne pas se contenter d’observer impuissante, les dégâts de ce gigantesque incendie fédéral en gestation depuis des années, la municipale Natacha Litzistorf dont le tempérament incandescent est connu de tous, s’est quant à elle fendue d’une déclaration comminatoire exigeant que les palissades qui entourent depuis de longs mois les travaux qui n’ont pas encore commencé soient retirés, histoire
que les commerçants qui n’ont pas encore consumé le reste de leurs maigres économies puissent enfin connaître un retour de flamme en termes de clientèle.
Heureusement, il reste l’inoxydable Pascal Broulis, l’homme qui s’est brûlé les ailes sur les braises de l’impôt heureux optimisé et dont la flamme pour le service public et les vieilles pierres brûle toujours, lui qui a repris le flambeau des mains de Pascal Couchepin pour présider la Fondation de l’école suisse d’archéologie en Grèce.
Persuadés qu’il n’y a pas de fumée sans feu, les Lausannois quant à eux, se diront sans doute que l’incroyable coïncidence de voir un enfant né des amours d’Hestia et d’Helvetia se retrouver à la tête d’une telle entreprise, ne peut que relever d’une immense fumisterie.
La Confédération a présenté ses mesures d’économies d’énergie: baisser son chauffage, consommer moins d’eau chaude, éteindre les appareils électriques et … cuisiner avec un couvercle. Ces recommandations sont à saluer.
Cependant, pour les élus engagés en faveur de la transition énergétique, il flotte un sentiment mitigé. Il semble que l’on soit resté au milieu du gué. Le rythme de développement du solaire devient sérieux. Mais comment expliquer qu'il n'y ait pas de soutien réel pour le solaire thermique alors que c’est une partie de la solution pour remplacer les chauffages fossiles? Comment justifier l’attentisme de la Confédération sur l’obligation de maintenir des réserves d’eau dans les lacs de nos barrages alors qu’il s’agit d’une réserve stratégique afin de garantir l’approvisionnement du pays en hiver?
Quant à l’industrie, pourquoi le Conseil fédéral ne développe pas le système d’enchères proposé par les Verts suisses? Un principe pourtant simple: les gros consommateurs proposent des réductions de consommation (gaz et électricité) pour un certain montant puis la Confédération achète les offres d’économies les plus avantageuses.
Enfin, quid du soutien à la formation et à la reconversion professionnelle dans les métiers techniques de la transition énergétique et de l’isolation des bâtiments? L’initiative des écologistes pour la création d’un fonds climat répond à ses enjeux de façon globale et responsable. Pendant ce temps, le Conseil fédéral se déplace en hélicoptère pour se rendre dans les Grisons…
Une erreur de calcul, ça arrive. C’est un peu plus gênant lorsqu’elle provient de l’un des plus prestigieux bureaux d’ingénieurs du pays. Et elle devient scandaleuse lorsqu’elle concerne le chantier du siècle et qu’elle impacte des centaines de milliers de personnes. Voilà le dernier acte d’une saga interminable de reports dans les travaux géants de la gare de Lausanne, enjeu majeur pour la mobilité de toute la Suisse romande. Le Canton de Vaud et la Ville de Lausanne ont aussi sorti leur calculatrice pour chiffrer les conséquences financières de ce fiasco auprès de la Confédération. Et elles s’annoncent monstrueuses.
Imaginez. Il s’agit d’abord d’assumer le coût des reports à répétition lié à l’ensemble les entreprises engagées dans le chantier. En off, on parle déjà de dizaines de millions. Ajoutez à ce savant calcul les frais inhérents à d’autres reports en cascade, en particulier la construction du futur métro m3. Dans ce cas, il faut trouver des solutions alternatives pour garantir la liaison avec le nord de la ville en plein développement. Cela passera par la création de nouvelles lignes de bus. Encore quelques millions.
On ne parle ici que des surcoûts directs. Les conséquences se feront aussi sentir sur l’ensemble du tissu économique romand qui a connu, durant la dernière décennie, une croissance du PIB supérieure au reste du pays. Quant aux Genevois qui verraient cette gabegie valdo-bernoise d’un œil malicieux, prenez garde : le chantier titanesque de la place Cornavin débutera en 2024. A moins que…
Qu’il est loin le temps où la seconde main était réservée à un clientèle désargentée et précarisée. Aujourd’hui, le «second hand» connaît une deuxième vie, en attirant en plus des personnes soucieuses de participer au développement durable, en prolongeant la vie d’objets et de vêtements encore en excellent état.
Après la Blécherette, la Palud et Morges, c’est donc Renens que le Centre social protestant vaudois a choisi pour ouvrir son prochain galetas. «Cela fait un moment que nous pensions à ouvrir une nouvelle antenne dans un lieu à la fois adapté aux besoins de la population mais aussi à nos objectifs, explique Adrien Pernet, responsable Ramassage et vente d’objets d’occasion au CSP Vaud. Alors que nous sommes présents à Renens depuis longtemps via une permanence juridique et dans le domaine de la migration, nous n’avions pas de magasin de vente d’objets d’occasion».
«Nous observons actuellement une forte demande de produits d’occasion, ajoute de son côté Nour El Mesbahi, responsable de la commu-
nication et recherche de fonds du CSP Vaud. L’ouest lausannois est en pleine expansion et nous voulons augmenter notre offre pour être au plus près de la population».
Sis à la Rue Neuve, qui plus est juste à côté d’une épicerie Caritas, le futur galetas qui ouvrira ses portes le 5 novembre prochain, sera pour l’essentiel consacré à la vente de vêtements d’occasion, petite surface de 64 m2 oblige. Son aménagement, encore en cours, aura nécessité un budget d’environ 25'000 francs, alors que manquent encore 10'000 francs. «Pour obtenir ces 10'000 francs, nous avons lancé un crowdfunding (financement participatif, ndlr) sur le site Wemakeit sous le nom «Du shopping qui a du sens», ajoute Nour El Mesbahi. Cela nous permettrait vraiment de nous lancer dans cette aventure avec plus de confiance.»
Et ce n’est pas tout. Le futur galetas est également à la recherche de bénévoles pour le faire fonctionner. «Nous ouvrirons quatre jours par semaine, du mercredi au samedi. Il nous fau-
drait donc au moins une vingtaine de personnes, disponibles au moins une demi-journée, pour que le magasin puisse tourner correctement», ajoute Adrien Pernet.
Pour rappel, les commerces de seconde main du Centre social protestant ne font pas que mettre à disposition de la population des objets à prix modérés. En 2021, ils ont généré un total de 1,4 million de francs de recettes qui ont contribué à financer les prestations sociales qu’il offre gra-
tuitement à la population. Mieux encore, grâce à une signalétique appropriée et renouvelée, ils permettent également de faire connaître à la clientèle, l’existence même de ces prestations sociales, ainsi que leur gratuité, alors que selon une étude du CSP, seuls 37% des Vaudois en connaissent actuellement l’existence.
Fête d’inauguration du Galetas de Renens, le samedi 5 novembre de 11 heures à 13 heures.
Le Conseil d’Etat a décidé de ne pas limiter le nombre de médecins autorisés à pratiquer dans les domaines de la médecine interne générale, de la pédiatrie, de la gynécologie-obstétrique, ainsi que de la psychiatrie et psychothérapie pour adultes, enfants et adolescents. En effet, la régulation de nouveaux médecins dans ces spécialités pourrait rapidement conduire à une couverture médicale insuffisante pour combler les besoins de la population vaudoise.
Selon le bilan de la Commission internationale de la pêche dans le Léman, 502 tonnes de poissons ont été capturés en 2021, un chiffre en baisse de 8% par rapport à 2020. L’essentiel du rendement repose toujours sur les deux principales espèces que sont la perche avec 241 tonnes (253 tonnes en 2020) et le corégone, communément appelé «féra» avec 195 tonnes (203 tonnes en 2020). Les captures de brochets continuent quant à elles de diminuer pour les deux catégories de pêcheurs professionnels et de loisir avec 21 tonnes en 2021, contre 29 tonnes en 2020 et 39 tonnes en 2019.
A l’affiche du film d’Olivier Dahan consacré à Simone Veil, l’actrice Elsa Zylberstein se livre sur l’importance de son rôle.
La comédie bon enfant «Le nouveau jouet» avec le talentueux Jamel Debbouze et le très réussi «Bros» qui met en scène l’amour au
Le spectacle «Le petit bout manquant» est une fable sur la liberté et le bonheur destinée aux plus petits. page 13
Concert La vibrante chanteuse argentine Maria de la Paz se produira du 3 au
HUMOUR • La quatrième édition de «La Revue Vaudoise» innove et prend ses nouveaux quartiers à l’intérieur d’un Magic Mirror offrant une scène spectaculaire au Port de Territet. En effet, un chapiteau de bois, de velours et miroirs conçu comme une salle de bal itinérante des années folles, venu des Pays-Bas sera spécialement monté pour cette édition. Ce Magic Mirror permettra de proposer une mise en scène inédite à 360° avec des places tout autour de la piste centrale ainsi que
des alcôves et loges VIP, pour une capacité d’accueil de 340 personnes. En termes d’écriture et d’interprétation, l’accent sera naturellement mis sur le collectif, une véritable troupe née sous l’impulsion de Yann Lambiel qui épaule Jean-Luc Barbezat, le fondateur, à la mise en scène et à la direction artistique. Également au casting de cette expérience innovante, le public retrouvera Nathalie Devantay, Jenny Lorant et Marc Donnet-Monay, accompagnés par le guitariste
Florent Bernheim et le jeune beatboxer Keumart. Sans oublier la participation exceptionnelle de Lord Betterave sur quelques dates fin novembre. Une véritable association artistique inédite au service du rire et de la satire 100% locale pour une expérience unique à vivre du 20 octobre au 30 novembre.
Revue Vaudoise, du 20 Octobre au 30 Novembre 2022, Port de Territet, www.revuevaudoise.ch
A l'occasion de son 62e déjeuner, l'association Ladies'Lunch Lausanne a récolté la somme de 48’000 francs afin de soutenir le projet «Léman Hope» qui propose aux jeunes en rémission du cancer, de reprendre confiance en eux et de se reconstruire grâce à la voile, à l’aventure et au partage. La manifestation s’est déroulée le
CINÉMA • Elsa Zylberstein est éblouissante dans le biopic dédié à Simone Veil. L’actrice nous explique pourquoi ce rôle est si important pour elle.
Lausanne Cités: Quelle était votre rapport avec la figure historique de Simone Veil avant de l’incarner ?
Elsa Zylberstein: Il se trouve que j'ai eu la chance de connaître Simone Veil, je lui ai remis un prix à l'Université hébraïque de Jérusalem il y a plus de dix ans. Je devais faire un discours devant sa famille, je ne connaissais d’elle que ce que tout le monde connaît et j'avais écrit quelque chose d’un peu enflammé, inconscient. Pour moi, c'était déjà un modèle de femme, évidemment.
Comment se prépare-t-on à incarner une telle personnalité, dont l’empreinte est si forte dans l’histoire?
C'est moi qui ai voulu ce film, j'ai essayé de le développer pendant huit ans. Je suis allée prendre un petit déjeuner avec Antoine Veil (le mari de Simon Veil, ndlr). Je lui ai dit que je voulais faire un film sur Simone. Et puis elle est décédée en 2017. Il a fallu du temps pour que les planètes s’alignent.
Alors ce n’est pas Olivier Dahan qui s’est dit qu’il vous verrait bien dans le rôle?
Non (rires). Par contre, j’ai tout de suite pensé à Olivier Dahan. On s’est appelés, je suis allée le voir chez lui et le lendemain, il m’a tout de suite dit «oui».
Comment vous êtes-vous préparée physiquement à rentrer dans la peau de cette figure historique?
J’ai tout arrêté pendant un an. Plus de tournage, rien. J’avais besoin de laisser mûrir ce personnage. Je ne pouvais pas y aller comme ça.
Pendant un an, j’ai laissé Simone Veil infuser profondément en moi. Pour avoir chaque pas, chaque inspiration, chaque battement de cils, chaque battement de cœur, une compréhension de la psyché et de l'intime, tu dois faire comme cela. Je devais comprendre ce qu’elle ressentait, ce qu’elle vivait intérieurement. Je me suis mise à parler comme elle, j'ai travaillé la voix, cherché ses intonations, avec des coachs. Ça a été une montagne de travail.
Vous n’avez pas eu peur de tomber dans l’imitation plus que dans l’interprétation, comme certains le font dans l’exercice du biopic?
Je ne me pose pas ces questions là quand je travaille. L'imitation, c'est quand même un peu réducteur. Je crois qu’une chose fondamentale à l'écran, c'est de toucher l'âme, de toucher la vérité. Ce qui compte, ce n'est pas tant que tu imites, c’est qu’à travers ton travail, la personne soit là, vraiment là. Ce qui compte, ce n’est pas que j’ai pris des cours, que je me suis mise à parler comme elle, que j'ai marché pendant huit mois avec ses chaussures. Ça, c'est à moi, c’est mon travail de préparation. Ce qui compte, c’est qu’elle soit là. Quand Meryl Streep fait Margaret Thatcher, quand je vois Gary Oldman en Winston Churchill, ils sont exceptionnels. On ne se pose pas la question. C'était plus ça, mes références d'incarnation. Je voulais devenir Simone Veil, la trouver, vraiment.
Comment avez-vous envisagé le travail d’interprétation de la même personne sur différents âges?
De 38 à 87 ans, c’est la même personne, mais pas la même voix. Le travail commence d’abord là. La vérité du cinéma c’est le gros plan, le regard. Voir si, dans mes yeux, j’ai Simone Veil.
Le devoir de mémoire porte un éclairage sur les secousses du présent. Ce qui frappe quand on sort du film, c’est de se rendre compte à quels points tous les acquis issus des combats de Simone Veil sont fragiles… le droit à l’avortement, la construction européenne… Ce n'est pas un film politique, mais par la force des choses, c’en est devenu un. Ce qui est trou-
blant, c'est que, par exemple, le film devait sortir en février avant que Warner ne le décale en octobre. Et de voir ce qui se passe aux Etats-Unis, comment l'histoire fait écho au film, c'est fou.
Je ne pensais pas qu'en Espagne, en Pologne, en Amérique, tout d'un coup, l'avortement serait remis en question. C'est épouvantable.
Est-ce qu'il y a quelqu'un aujourd’hui pour remplacer Simone Veil et incarner ses combats?
Je n'ai pas l'impression, non.
Propos recueillis par Thomas Lécuyer
«Simone, le voyage du siècle», sorti le 12 octobre.
Droits des animaux, activisme climatique, musique et féminisme, le tout agrémenté d’une bonne dose de drag queen: voilà Soya the Cow! L’alter ego de l’artiste Daniel Hellmann brouille les frontières entre masculin et féminin, humain et vache. Elle danse, chante et parle, entre désir sérieux de changer le monde et sens de l’humour et de la légèreté. Une performance qui remet en question la relation entre humains et non-humains, en se demandant à quoi ressemblerait notre vie si nous arrêtions de découper les autres en morceaux. Le 12 novembre, La Grange, UNIL, Lausanne.
La jeune artiste peintre et créatrice d’objets d’art en verre Elina Bilous, habitant la ville de Lvov en Ukraine, a obtenu plusieurs prix en Europe et expose dans certains grands salons
d'art. Une sélection de ses œuvres est exposée au Café des Avenues à Lausanne.
Sous le titre «De qui se moque-t-on? Burnand caricaturé», le Musée Eugène Burnand à Moudon expose
des caricatures récentes d’œuvres du grand peintre vaudois. Il met également à l’honneur les dessins de l’artiste. Le musée situé au numéro 48 de la rue du Château à Moudon est ouvert les mercredis, samedis et dimanches de 14 h à 18 h.
Jusqu’au 26 février 2023 -Art brut et bande dessinée
Alors que l’art du XXe siècle s’est largement émancipé du narratif au profit de recherches formelles ou conceptuelles, les créatrices et créateurs d’Art Brut s’emparent des codes de la bande dessinée, prouvant ainsi avec éloquence que les images conservent leur capacité à produire des récits. Collection de l’Art Brut, Lausanne.
Le 6 novembre - De la Norvège à la Suisse
Concert d’un ensemble vocal de 15 à 20 chanteurs dirigé par Steve Dunn. Daniel Thomas à l’orgue et au piano. Au programme: un répertoire de compositeurs norvégiens et suisses ainsi que d’autres compositeurs européens. Chansons POP de ABBA, a-ha et Queen. Entrée libre, collecte. Réservations recommandées à dt@carillonneur.ch ou au 079 391 46 96.
Eglise de Montheron, 17h.
Le 11 décembre - Peter Doherty et Frédéric Lo Peter Doherty dévoile son nouveau projet musical, imaginé en association avec Frédéric Lo, guitariste et compositeur. Cette rencontre donna lieu à la production d’un album entier intitulé «The Fantasy Life Of Poetry And Crime», qu’ils partageront sur la scène de L’Octogone à Pully le 11 décembre prochain.
L’Octogone, théâtre de Pully.
Du 15 octobre au 6novembre - Les monstres d’Hollywood
Les stars de la peur sont de retour à Chaplin's World pour célébrer Halloween. Aurez-vous le courage de vous aventurer dans les recoins les plus obscurs du parc du Manoir de Ban? L’animation «Les Monstres d’Hollywood» se déroule dans les espaces extérieurs de Chaplin's World.
Et si tu étais la star d’un magazine de mode? Pose devant l’objectif et crée le design de ta couverture! L’activité de deux heures est destinée aux enfants âgés de 8 à 12 ans. Inscription conseillée sur www.elysee.ch.
Photo Elysée, Lausanne.
Le 5 novembre - Karl Karl est un bonhomme un peu trop carré. Lʼun de ses petits bouts voudrait se faire la belle, pour vivre des aventures extraordinaires. Mais Karl va devoir changer sa façon de voir les choses. Au fil du voyage, Karl se confronte à la vie et nous parle droit au cœur. Peut-être parce que nous avons aussi un petit Karl au fond de nous?
L’Echandole, Yverdon-les-Bains.
Le 28 octobre - Irish Dance Reborn Murphy’s Celtic Legacy présente Irish Dance Reborn, un spectacle à découvrir au Théâtre de Beaulieu, Lausanne. En plus d’un excellent groupe live, un orateur charismatique entre en scène, racontant l’histoire de deux tribus irlandaises. Un voyage palpitant au cœur de la culture celtique.
Du 3 au 6 novembreUnending love, or love dies,on repeat like it’s endless Performance chorégraphique. Une réflexion sensuelle et politique sur l’amitié, le désir, l’amour et ses communautés solidaires ainsi que sur la notion de perte et de temps. Arsenic, Lausanne.
Du 25 octobre au 13 novembre - Odyssée, dernierChant
Avec cette comédie grinçante pour trois interprètes, la nouvelle création de la Cie Les Célébrants revisite la figure d’Ulysse grâce à la plume impertinente et ciselée de l’auteur français Jean-Pierre Siméon. Théâtre 2.21, Lausanne.
Saxon fait partie de ces groupes qui traversent les générations et les décennies sans prendre une ride. Depuis 1977, les leaders de la New Wave of British Heavy Metal ont vécu des hauts et des bas, des périodes sombres et d’autres de pleine lumière, mais ils n’ont jamais perdu le goût du beau son, comme en atteste leur dernier album Carpe Diem: les riffs déchirent l’air, la voix robuste s’élève et les coups de batterie conquièrent le reste. Ils seront en concert le 23 octobre prochain aux Docks, avec le groupe Diamond Head en première partie! Le 23 octobre, Les Docks, Lausanne.
ou capacité réduite. Disponible de suite. Logée si besoin. Tél. 077.909.44.10
Dame avec formation cherche travail, auxiliaire de vie. Tél. 078.653.34.64
Dame dynamique, attentionnée, permis de conduire, disponible pour vos différents besoins: courses... 24/24. Tél. 078.762.01.15
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CONCERT • Maria de la Paz se produira au Casino de Rolle du 3 au 6 novembre et présentera son nouveau concert «Envies».
La vibrante chanteuse Maria de la Paz revient faire frissonner le Casino Théâtre de Rolle avec un tout nouveau concert nommé «Envies». Dans ce road trip musical, Maria de la Paz évoque sa vie à travers un voyage émouvant entre Buenos Aires et la Suisse.
Vie intense et colorée
Accompagnée de musiciens hors-pairs, la chanteuse nous emmène dans une atmosphère sensible et intimiste à travers ses propres compositions et celles issues de diverses collaborations.
Après l'hommage à Lhasa, Maria la Paz se dévoile et raconte sa vie intense et colorée, persuadée qu’en partant de l’intime, on rejoint très vite le sentiment universel. Plus qu'un concert, c'est un réel univers que Maria de la
Paz nous propose ici, sous le regard de Sandra Gaudin à la mise en scène et Philippe Saire en complice du mouvement. Une respiration envoûtante et des compositions originales, servies par une artiste habitée, en fusion parfaite avec des musiciens d’exception.
Maria de la Paz - Envies. Du 3 au 6 novembre 2022 Casino Théâtre de Rolle. www.theatre-rolle.ch
Pour gagner 2 billets pour le samedi 5 novembre à 19h, envoyez LC MAR au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 10 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 24 octobre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
Pour ce projet, les productions «Hors cases» proposent une adap tation mêlant marionnettes et création sonore en direct. Un territoire de jeu à la lisière entre deux disciplines pour raconter: Face A – les aventures d’un drôle de disque auquel il manque un petit bout. Une part absente qui l’empêche de se sentir heureux et le pousse à partir «à la recherche de son petit bout manquant». Alors qu’il trouve le bout qui le complète, il l’abandonne pour pouvoir à nouveau chanter. Face B – ce petit bout délaissé au bord du chemin attend le passage de son grand tout. Il va de déceptions en hésitations, jusqu’à la rencontre avec le Grand O qui, lui, roule vers son destin. Une fable sur la liberté et le bonheur comme deux faces d’une même pièce pour donner envie de rouler de ses propres ailes.
«Le petit bout manquant», Théâtre de Marionnettes de Lausanne - www.marionnettes-lausanne.ch Du 2 au 13 novembre.
Pour gagner 2 billets, envoyez LC BOU au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 11 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 24 octobre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
JEUNESSE • Pour Lucky Luke, l’heure n’est pas aux «Adieu veau, vache, mouton, couvée»... A Cattle Gulch, un type farfelu nommé Ovide Byrde a établi un havre de paix pour animaux, avec Rantanplan pour figure de proue. Tout cela n’est que douce dinguerie jusqu’au jour où Rantanplan découvre bien malgré lui un gisement d’or. Soumis à la mauvaise influence d’escrocs sans foi ni loi, Ovide Byrde se mue alors en tyran local et impose régime végétarien et protection animale à marche forcée aux autochtones. Du bien-être animal à la tyrannie, du jamais vu dans l’Ouest sauvage!
«Les aventures de Lucky Luke, l’arche de Rantanplan», d’après Morris, Jul et Achdé. Tome 10 Editions Dargaud
Pour gagner 1 BD, envoyez LC LIV au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 12 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 24 octobre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
Une nouvelle comédie avec Jamel Debbouze, l’enfant chéri du stand-up français devenu depuis le Parrain incontesté de la discipline dans l’hexagone avec son célèbre Comedy Club, cela crée forcément l’événement. Il faut dire que l’humoriste multiplie les emprunts aux plus grands maîtres du genre pour l’occasion, Pierre Richard par ici («Le Nouveau Jouet» est un remake du film «Le Jouet» de 1978 avec le blond lunaire dans le rôle titre), Charlie Chaplin par là (Jamel reprend dans le film le gag d’ouverture des «Lumières sur la Ville»). Le résultat est une comédie familiale de très bonne facture, évidemment consensuelle et facile d’accès, mais dont on ne peut que souligner les qualités formelles. Evidemment, le réalisateur James Huth a du budget, et on le sait capable de joyeusetés visuelles, comme dans les «Brice de Nice» ou le trop mal-aimé «Lucky Luke». Il s’amuse beaucoup ici avec toutes les possibilités que lui offre ce «monde de riches» dans lequel évolue innocemment un Jamel des grands jours, entre candeur et insolence. La farce cache même une fable acidulée sur les méfaits du capitalisme outrancier. Il n’est jamais trop tôt pour inculquer de bonnes valeurs de gauche à ses enfants!
C’est une histoire toute simple, l’histoire de deux hommes dont la relation pourrait, peut-être, se transformer en une grande histoire d’amour. Une comédie romantique qui aurait comme héros deux homosexuels et qui pourrait aussi s’adresser aux hétéros? C’est la promesse faite sur le papier par l’équipe de «Bros», à qui l’on doit déjà certaines des plus drôles comédies romantiques de ces dernières années («Sans Sarah rien ne va» ou «Mes meilleures amies» notamment).
Et le film est une grande réussite! Déjà, parce qu’il est très très très (très) drôle, ensuite parce qu’il est aussi très touchant par moments, et surtout parce sous ses airs de comédie légère, il est historique: «Bros» est la première comédie romantique autour de deux hommes gays produite par une major, ainsi que le premier film de studio de l’histoire dont les rôles principaux sont tous interprétés par des acteurs LGBTQIA+. Les acteurs sont tous épatants, l’histoire nous emporte et surtout, surtout, quelle que soit notre orientation sexuelle, on rit beaucoup! Si le public hétéro semble avoir raté le coche aux USA, ne passez pas à côté d’une des meilleures comédies de l’année!
Y ALLER
La Polynésie reste chère (forfait du voyagiste fortement recommandé). Pour en tirer le meilleur, la croisière locale constitue alors une bonne alternative aux vols internes.
Au départ de Paris: vols à destination de Papeete avec escale à Los Angeles.
Pour compenser son empreinte Co2: www.naturelabworld.com/fr/calculempreinte-ecologique
Haute saison de fin mars à fin octobre. En dehors, la météo peut s’avérer pluvieuse.
Aux grandes chaînes internationales, on peut préférer de charmantes pensions familiales qui offrent un meilleur contact avec les autochtones.
Des perles, du monoï, des fringues colorées et fleuries.
«L’île», de Robert Merle et «La tête coupable», de Romain Gary (Ed. Folio); «Les Immémoriaux», de Victor Segalen (Livre de poche).
Se renseigner www.tahiti-tourisme.ch
Quant aux Marquises – plus éloignées encore – elles garantissent le contraste de paysages sauvages. Elles révèlent aussi une culture originale, qui conserve sa part d’opacité.
Forgé par la littérature et le cinéma, le mythe du jardin d’Eden reste bien implanté dans les archipels du Pacifique Sud. Un voyage de rêve?
Tahiti, Moorea, Bora-Bora, Tuamotu, Marquises… De la Polynésie française nous arrivent toujours des embruns parfumés d’innocence et de douceur de vivre. L’existence de ces rivages enchanteurs est révélée par les marins du XVIIIe siècle: Wallis, Cook et autre Bougainville, découvrant en 1768 que le «bon sauvage existe».
La littérature prend ensuite le relais: les Stevenson, London, Loti et autre Segalen – tous grands bourlingueurs – contribuent à brosser le cliché du paradis terrestre. Une image que le cinéma peaufinera encore.
Ce territoire éclaté au milieu du Pacifique compte 118 îles réparties sur une surface équivalente à l’Europe. En conséquence, au terme d’un long voyage via Los Angeles, le seul vrai problème qui se pose au vacancier réside dans le choix des sites à explorer, en fonction du temps et du budget dont il dispose. S’il entend limiter son périple à l’archipel de la Société, il devrait viser Tahiti, Moorea et Bora Bora; aux Tuamotu, faire escale à l’atoll de Rangiroa, à celui de Tikehau ou à Manihi, privilégier la plongée sous-marine.
Besoin de racines
Depuis quelques décennies, les autochtones réaffirment leur identification par des tatouages dont les motifs, bien au-delà de ce qui est tendance en Occident, ramènent à la tradition maorie. En exhibant son corps décoré de symboles tribaux, Teve, 23 ans, rappelle que cette distinction sociale servait aussi de camouflage aux guerriers dont l’aspect devait terroriser l’adversaire. Il ajoute qu’il a dû retrouver leur endurance pour supporter les ancestrales méthodes de scarification.
De nombreux jeunes de sa génération se sont mis en quête d’un passé chargé de vieilles superstitions, tout en revalorisant une longue histoire de danses et musique. Ils délivrent les antiques tiki (sculptures de pierre ou de bois représentant des êtres mythiques) de leur gangue de lianes et broussailles, réhabilitant ainsi tout un panthéon qui fourmille de légendes fantastiques. La revalorisation des mariages «à la polynésienne» s’inscrit pleinement dans cette mouvance. Les Japonais en raffolent.
A Tahiti, chacun a entendu parler du domaine acheté dans les années 60 par Marlon Brando: un atoll proche de Papeete où les riches et célèbres viennent se ressourcer. Peu de locaux ont eu ou auront les moyens de séjourner dans ce cinq étoiles très exclusif.
Jouxtant les luxueuses villas, sous les cocotiers de Tetiaroa se niche l’un des plus beaux spas du monde. Il surplombe les nénuphars d’un lac d’eau douce, comme sorti d’une toile de Monet. Les espaces de soins sont aménagés dans des alvéoles de végétaux tressés, parfaitement intégrés à un environnement d’une rare photogénie. On prodigue dans ce cadre exceptionnel des traitements holistiques inspirés de techniques polynésiennes ancestrales ou internationales. Sur plus de 2000 m², le spa comporte aussi des espaces de détente, avec bain de vapeur, cascade, tisanerie ainsi qu’un «lieu d’énergie douce», le Fare Mana. Bon pour le corps et l’esprit.
de photos et vidéos sur www.lausannecites.ch
