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Préface
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Grace de Monaco photographiée par Yousuf Karsh en 1956. Elle porte la robe Flamme, collection haute couture printemps-été 1956, ligne Flèche.
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La grâce d’un style
Florence Müller Commissaire générale de l’exposition Grace de Monaco, princesse en Dior Par son mariage avec le prince Rainier III, le 18 avril 1956, Grace Kelly, qui incarnait un idéal de star américaine, se métamorphose en princesse de Monaco. Les couturiers américains Oleg Cassini ou James Galanos et les costumiers Edith Head ou Helen Rosy, qui l’habillaient, cèdent la place aux grands couturiers parisiens. Parmi ceux-ci, Christian Dior, dont elle a porté une robe pendant sa période hollywoodienne, sera l’un de ses préférés. Le couturier l’aidera à accomplir sa mutation d’actrice en princesse, en conservant ce sens d’une élégance classique qui en avait fait l’héroïne des films de Hitchcock. Blonde, les cheveux rangés dans un chignon ou sagement ondulés, les mains gantées, un maquillage naturel, elle est d’une beauté parfaite. Grace possède une distinction innée et, selon le maître du suspense, elle est « séduisante sans être sexy. Sous une apparence glacée, elle semble dévorée d’un feu intérieur qui fera merveille à l’écran 1 ». Pour la première de Fenêtre sur cour, en 1954, Grace Kelly porte une robe Dior New York qui souligne cette double identité d’une beauté troublante sous une apparence sage, en robe à taille bien prise à col marinière et petits gants blancs. Après son mariage, son nouveau rôle de princesse de Monaco lui impose paradoxalement de
« redevenir une personne normale, après avoir été pendant longtemps une actrice de cinéma. Pour moi, à l’époque où je vivais à New York et Hollywood, une personne normale était quelqu’un qui faisait des films 2 ». Dès 1956, les robes signées Christian Dior qu’elle choisit l’aident à incarner ses nouvelles fonctions en exprimant déjà un sens de la tenue appropriée à chaque circonstance. La robe de satin blanc de ses fiançailles avec Rainier ou ses deux tenues de maternité, la robe Flamme de mousseline parme et la robe Colinette, sont d’un style mesuré, sobre, aux couleurs douces, sans détails inutiles. Pour le jour, le manteau en lainage gris chiné à col Claudine de l’hiver 1957 montre sa préférence pour des modèles nets et confortables aux lignes construites. Avec l’arrivée de Marc Bohan à la tête de la maison de l’avenue Montaigne, le style de Grace se précise. « Elle n’était ni narcissique ni spécialement éprise de mode, mais veillait à chaque détail d’une image qu’elle souhaitait fidèle à sa mission », se souvient le couturier 3. Les tenues de grand soir sont réservées au bal de la Rose et au bal de la Croix-Rouge, que la princesse présidait et avait transformé en un moment inoubliable, point culminant de la saison monégasque. Dans
Grace Kelly entourée d'Alfred Hitchcock et de James Stewart lors de la première du film Fenêtre sur cour en 1954. Elle porte la robe Caracas, collection Christian Dior-New York printemps-été 1954.
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ci-dessus : Cette illustration de Jacques Darnel,
réalisée à la demande de Marc Bohan pour Christian Dior en 1965, montre l’attachement de la Maison Dior pour le muguet, fleur fétiche du fondateur. Régulièrement présent dans les collections de haute couture, le muguet devient un parfum avec Diorissimo, créé en 1956 par Edmond Roudnitska.
ci- contre : Lors de son mariage avec le prince Rainier III le 18 avril 1956, la princesse Grace offrit son bouquet de mariée exclusivement composé de muguet à sainte Dévote, dans la petite église du même nom chère aux Monégasques.
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ci-dessus : Christian Dior par Marc Bohan.
Ensemble du soir composé d’une robe en shantung rose et d’un manteau en gaze rose brodé or, haute couture printemps-été 1968. Collection Palais princier de Monaco.
ci- contre : Grace de Monaco lors de la cérémonie d’ouverture du festival de Cannes, le 10 mai 1968.
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Dior de mère en filles
Gwénola Fouilleul Chargée des collections au musée Christian Dior
Fidèle à Christian Dior depuis ses débuts d’actrice à Hollywood, S.A.S. la princesse Grace de Monaco privilégia jusqu’à la fin de sa vie la maison de couture de l’avenue Montaigne, que Marc Bohan, styliste mythique, dirigea de 1961 à 1989. La princesse sut d’emblée, dès son arrivée sur le Rocher, conjuguer son chic naturel avec l ’élégance intemporelle de cette maison, en privilégiant des créations aux teintes douces : twin-sets, robes ceinturées ou tailleurs de laine qu’elle accessoirisait avec une prédilection pour les chapeaux. Ce goût pour la mode et le raffinement, Grace de Monaco le transmit à ses deux filles, Caroline et Stéphanie, dont les nombreuses apparitions en Dior incarnaient un attachement tout particulier à Marc Bohan et à la Maison Dior. Pour les grands évènements de sa vie, la princesse Caroline choisit les créations de Marc Bohan, et opta tout naturellement pour des modèles Dior le jour de ses noces. Le 29 juin 1978, lors de son mariage avec Philippe Junot, elle était somptueuse en robe Christian Dior haute couture par Marc Bohan. En tulle avec un jupon brodé de fleurs, celle-ci s’évasait en corolle resserrée à la taille. Puis, à l’occasion de son union avec Stefano Casiraghi le 29 décembre 1983 dans les salons du palais princier, Caroline de Monaco portait une robe drapée au décolleté cache-cœur en crêpe de satin beige, modèle structuré et sobre à la fois. Au fil des années, la famille princière cultiva avec le couturier des liens d ’amitié presque familiaux. Grace de Monaco sollicita personnellement son ami Marc Bohan afin de permettre à Stéphanie d’effectuer un stage de stylisme au sein de Christian Dior Couture. La jeune femme, dont le goût prononcé pour le dessin et la mode s’était
manifesté très tôt, devint alors la collaboratrice de Marc Bohan de 1983 à 1984. Elle dessinait des silhouettes, des accessoires, des tissus… Ce stage permit à Stéphanie de rencontrer Alix de la Comble, avec laquelle elle créa sa propre marque de mode spécialisée dans le maillot de bain. De nombreux évènements mondains témoignèrent des liens privilégiés entre LL.AA.SS. les princesses de Monaco et leur couturier fétiche. Lors de la célébration des quarante ans de la Maison Christian Dior, Caroline, accompagnée de son mari Stefano Casiraghi et de Marc Bohan, fut remarquable dans une robe de cocktail en taffetas de soie rose fuchsia de la collection haute couture printemps-été 1987. En couverture, Paris Match la désigna comme une icône de la mode, la « reine de Paris à la soirée Dior 1 ». À l’instar des plus grands top-modèles de leur temps, les deux princesses posèrent à plusieurs reprises en Dior pour la couverture du célèbre magazine Vogue Paris. En 1979, Sir Cecil Beaton photographia Caroline dans une robe au corsage de mousseline façonnée de Bucol, rebrodée par Lesage 2 . Quatre ans plus tard, ce fut au tour d’Andy Warhol de capturer la beauté de la jeune femme dans une robe drapée d’un violet éclatant 3. À l’image de leur mère, Caroline et Stéphanie restèrent fidèles à Marc Bohan jusqu’à son départ de la Maison Dior, en 1989.
1. 2. 3.
Robe Marc Bohan pour Christian Dior. Paris Match, 3 avril 1987. Vogue Paris, 1er mars 1979. Robe Marc Bohan pour Christian Dior, Vogue Paris, décembre 1983- janvier 1984.
La princesse Grace et le prince Rainier III de Monaco photographiés avec leurs trois enfants Caroline, Albert et Stéphanie, le 30 novembre 1966. La princesse Grace porte un ensemble de la collection haute couture printemps-été 1966.
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Grace de Monaco et Cary Grant lors de la soirée d’adieux de Frank Sinatra au Los Angeles Music Center, le 13 juin 1971.
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ci-dessus et ci- contre : Christian Dior par
Marc Bohan. Robe en crêpe georgette ivoire, brodée de perles et de paillettes multicolores, haute couture printemps-été 1971. Collection Palais princier de Monaco.
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ci-dessus , à gauche : Christian Dior par Marc Bohan.
Robe longue en velours et dentelle noirs, col orné d’un nœud en satin noir, haute couture automne-hiver 1967. Collection Palais princier de Monaco.
ci-dessus , à droite : Christian Dior par Marc Bohan. Robe Diorama en mousseline et dentelle noires, haute couture printemps-été 1965. Collection Palais princier de Monaco. ci- contre : Christian Dior par Marc Bohan. Ensemble composé d’une tunique et d’un pantalon en soie cloquée noire, col en ruban de satin noir, haute couture automne-hiver 1979. Collection Palais princier de Monaco.
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ci-dessus , à gauche : Christian Dior par Marc Bohan.
Robe courte en crêpe de soie rouge, haute couture automne-hiver 1966. Collection Palais princier de Monaco.
ci-dessus , à droite : Christian Dior par Marc Bohan. Robe en crêpe de soie brique, haute couture automnehiver 1970. Collection Palais princier de Monaco. ci- contre : Christian Dior par Marc Bohan. Tailleur en velours de soie rouge grenat, chemisier plissé en soie rouge, haute couture automne-hiver 1976. Collection Palais princier de Monaco.
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Arrivée de la famille princière au gala de la Croix-Rouge monégasque en 1980. De gauche à droite : Luisa Mattioli (épouse de Roger Moore), Gregory Peck et son épouse Véronique Passani, Roger Moore, la princesse Caroline de Monaco, la princesse Grace de Monaco, le prince Albert de Monaco, Barbara Sinatra, le prince Rainier III de Monaco et Frank Sinatra.
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Grace de Monaco et Frank Sinatra lors du gala de la Croix-Rouge monĂŠgasque en 1980.
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ci-dessus : Sophia Loren, Carlo Ponti et la princesse
Grace de Monaco lors du bal costumé « Dîner de Têtes » à Monaco, le 16 mars 1969.
ci- contre : Christian Dior par Marc Bohan. Robe longue en jersey corail et broderies or, haute couture automne-hiver 1968. Collection Palais princier de Monaco.
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