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Lyon urban trail 2012 ème
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ĂŠdition
Dossier de presse
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Table des matières Presse ............................................................................ 4 Presse spécialisée .......................................................... 9 Sites internet ............................................................... 30 Sites internet spécialisés ............................................. 40 Blogs .......................................................................... 107
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Presse Le Progrès - Les sports, lundi 2 avril 2012
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http://www.leprogres.fr/sports/2012/04/02/patrick-bringer-grand-touriste-en-injection 5|Page
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Lyon Citoyen N째 107-Mai 2012- page 3
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Rythmes – Ville de Caluire et Cuire – Avril 2012
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Presse spécialisée N°2 – Automne 2011
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National Trail Running Cup Salomon
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Running pour Elles – Mai/Juin 2012 – pages 76-77
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Endorphin Mag – Communiqué de presse Avril 2012
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ESPRIT TRAIL
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ESPRIT TRAIL N째47 Mai/Juin 2012
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Running Attitude
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RUNNING ATTITUDE N°123 – Juin 2012
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OUTDOOR EXPERTS N°135 – Mars 2012
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Sites internet
Le 03/04/2012 à 12:32:00 | Mis à jour le 03/04/2012 12:59:06
Trail - LUT
Bringer et Lafaye marchent fort Médaillé de bronze au Mondial de trail 2011, Patrick Bringer, 36 ans, s'est imposé sur la grosse course du Lyon Urban Trail, disputée sur 38km à travers les collines de la Capitale des Gaules (Croix rousse et Fourvière) et empruntant... 6000 marches ! En 2h51'21'', l'ancien triathlète a devancé Yoan Meudec (2h53'20'') et Nicolas Pianet (2h53'30''). « Je ne vais pas pouvoir marcher pendant quatre jours, a commenté le vainqueur sur le site endurance-mag. Avec toutes ces marches à descendre, cela finit par taper taper, taper! (...) Mais c'est une victoire qui compte. » Dans la course féminine, Céline Lafaye, déjà victorieuse l'an dernier, a récidivé (3h14'09'', 27e au scratch) devant Elodie Arrault-Pimont (3h42'38'') et Fanny Berrut (3h47'35''). Victoires sur le 23km de Arnaud Bonin (1h37'54'') et d'Anne Valéro (1h58'28''), déjà victorieuse une semaine avant du 50km de l'Ecotrail de Paris. L'ensemble des courses de la 5e édition du Lyon Urban Trail a réuni près de 6000 coureurs. - P.G.-B. http://www.lequipe.fr/Tous-sports/Actualites/Bringer-et-lafaye-marchent-fort/274647
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Athlétisme. Bringer s’offre le Lyon Urban Trail Publié le 01/04/2012 à 16:32
L’Auvergnat a devancé son partenaire du Team Sigvaris Yoan Meudec qui a été le seul à le suivre après le 30e kilomètre. Nicolas Pianet complète le podium. Le Jurassien du Team Scott avait curieusement franchi la ligne en premier après une erreur d’aiguillage dans les tout derniers kilomètres, mais les organisateurs ont décidé de le classer à la place qu’il occupait avant de se tromper de chemin. En tout, ce sont plus de 6000 concurrents qui ont crapahuté sur les collines de Fourvière et de la Croix-Rousse sur des parcours de 38km, 23km ou 12km. http://www.leprogres.fr/actualite/2012/04/01/bringer-s-offre-le-lyon-urban-trail
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Lyon Urban Trail. Patrick Bringer, Grand Touriste en Injection Publié le 02/04/2012 à 06:01
Encore un Bleu ! Décidément, les membres de l’équipe de France aiment Lyon et ses trails. En décembre dernier, c’est Erik Clavery qui avait levé les bras à l’arrivée de la SaintéLyon, tout auréolé de son titre de champion du monde de la discipline. Quatre mois plus tard, c’était hier matin au tour de Patrick Bringer, médaillé de bronze du dernier Mondial, de faire main basse sur le LUT, les doigts pointés vers le ciel bleu azur au-dessus de la Place des Terreaux, juste à la descente du porche de l’Hôtel de ville. Une dernière petite série de marches à dévaler et c’en était enfin fini. Et là, surprise ! L’Auvergnat tombait sur Nicolas Pianet, arrivé depuis quelques instants, sûr d’avoir profité d’une erreur d’aiguillage de Bringer et de son partenaire du Team Sigvaris Yoan Meudec, tout en reconnaissant leur supériorité : « Ils étaient plus forts que moi, disait aussitôt le double vainqueur du marathon du Mont-Blanc en toute honnêteté.
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Je n’avais pas les jambes pour rivaliser sur un tel profil de course… » Quant à Bringer, il assurait pour sa part avoir « suivi la moto ouvreuse »… Il fallut quelques minutes pour démêler cette affaire et comprendre que Pianet avait sans doute fait lui-même fausse route, pris dans le flux des coureurs du parcours de 23km… Les organisateurs le reclassaient troisième. La morale était sauve et la hiérarchie respectée. Car en l’absence d’Emmanuel Meyssat, le double vainqueur sortant forfait pour cause de doigts de pieds en pagaille, Bringer (36 ans) a assumé son statut de favori. « J’étais déçu que Manu ne soit pas là, affirmait-il d’ailleurs. J’aurais aimé aller au combat. » Une semaine après l’Eco Trail de Paris et le Trail du Ventoux qui ont occupé la plupart des caïds français, cela n’a pas été des vacances mais il n’a pas cillé. Vainqueur en 2h51’23’’, il a bouclé les 38 bornes avec trois minutes de moins que Meyssat l’an dernier sur un parcours paraît-il rendu plus difficile par l’inversion du sens de rotation. Pourtant, « on a fait 20km groupés à sept/huit coureurs », expliquait-il. « C’était plus agréable vu le parcours tortueux. Avec Yoan (Meudec), on a ensuite mis un petit coup parce cela commençait à ne pas être normal d’être aussi nombreux. On s’est relayé jusqu’au 30ème kilomètre jusqu’à ce que je m’isole dans la montée vers Fourvière puis sur la piste de La Sarra. Et j’ai bien fini. Enfin, j’avais quand même très mal aux jambes. » Beaucoup plus qu’il y a un mois lorsqu’il s’était imposé dans le Trail de Vulcain pourtant long de 70km : « Ce jour-là, je n’avais presque rien senti musculairement. Cette fois, je ne vais pas pouvoir marcher normalement avant quatre ou cinq jours… Il y a énormément de marches à descendre. À force, cela finit par taper, taper, taper ! Mais, je ne regrette pas d’être venu. On m’avait dit le plus grand bien de cette épreuve et j’ai été agréablement surpris. C’est joli, varié et finalement cela passe très vite… »De quoi être content du voyage. Déjà qualifié pour les Mondiaux de trail 2013, Bringer entend occuper sa saison 2012 à préparer l’événement tout en poussant sa plongée dans la discipline qu’il découvre de l’intérieur depuis trois ans après avoir longtemps pratiqué le triathlon. « J’ai à m’aguerrir, à progresser techniquement, assure-t-il. Je sens que je suis de mieux en mieux. Je commence à me faire plaisir dans les descentes et j’encaisse mieux les dénivelés. »Ce n’est pas forcément le cas des quelque 6000 autres participants qui ont au moins deux choses en commun avec le grand vainqueur du jour : ils ont ce matin un terrible mal de jambes et des belles images plein la tête. http://www.leprogres.fr/sports/2012/04/02/patrick-bringer-grand-touriste-en-injection 33 | P a g e
SPORTS
01-04-2012 à 05:20
Départ du Lyon Urban Trail dimanche La 5e édition promet une nouveauté aux amateurs de trail puisque le parcours lyonnais a été inversé. Les inscriptions sont fermées mais elles sont encore possibles sur place à partir de 6h. Le départ de la plus longue distance (38km) se fera à 7h30. Les traileurs prendront ensuite le départ du parcours 23km à 8h45 et du 12km à 9h45. Le tracé se concentre sur Lyon mais aussi Ste-Foy-lès-Lyon et Caluire. Le principe du trail est de dompter la ville et ses obstacles. Plus de 6000 marches devront être gravies et tous les revêtements de sol seront présents. Le départ se fait sur la place des Terreaux. A.A. http://www.lyonmag.com/article/38433/depart-du-lyon-urban-trail-dimanche
SPORTS
01-04-2012 à 17:37
Le médaillé Patrick Bringer s'adjuge le Lyon urban trail 2012
L'Auvergnat a terminé premier dimanche, devant son partenaire du Team Sigvaris Yoan Meudec. Le médaillé de bronze au mondial 2011 de trail a dompté les 38km de parcours à travers la ville. A noter que Nicolas Pianet avait franchi en premier la ligne d'arrivée mais il a été déclassé suite à une erreur de parcours. Au total, plus de 6000 coureurs ont pris le départ d'un des trois parcours disponibles. A.A. http://www.lyonmag.com/article/38455/le-medaille-patrick-bringer-s-adjuge-le-lyon-urban-trail2012 34 | P a g e
5E ÉDITION LYON URBAN TRAIL Luc Hernandez | 30/03/2012 - 00:00 | 0 commentaire(s) | Envoyer | Imprimer | Courir partout dans la ville...
Pourquoi courir au Parc de la Tête d'Or quand on peut courir sur du béton au milieu des voitures ? C'est l'idée très urbaine et complètement farfelue du Lyon Urban Trail. Si vous savez vous équipez comme un yamakasi, vous pourrez traverser tout le patrimoine de la ville sans jamais avoir le temps de la visiter. Vieux Lyon, amphithéâtres romains, sentiers méconnus, Lyon Urban Trail offre des points de vue uniques sur la capitale des Gaules. En tout, c'est plus de 6000 marches d'escalier à monter et près de 1700m de dénivelé cumulé. Heureusement, si ça fait mal aux jambes, le parcours existe en trois tailles comme le Coca au McDO que vous irez prendre juste après : 12 km pour les petits joueurs, 23 km réservés aux collines de Fourvière et Croix-Rousse, et 38 km pour les marathoniens qui courront jusqu'à Sainte-Foy-lès-Lyon. Le top départ est donné devant le Musée des Beaux-Arts, mais vous n'aurez pas droit de courir au milieu des tableaux, et l'arrivée se fera par une « séquence frisson » à l'Hôtel de Ville dans les bras de Gérard Collomb. 5e édition Lyon Urban Trail dimanche 1er avril. Inscriptions jusqu'au 29 mars sur Internet. De 12 à 38 € selon les formules. www.lyonurbantrail.com http://www.tribunedelyon.fr/index.php?la-ville-bouge/sports/32532-5e-edition-lyon-urban-trail
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J’AI TESTÉ LE LYON URBAN TRAIL Mohamed Braïki | 05/03/2012 - 00:00 | 7 commentaire(s) | Envoyer | Imprimer | Le principe du Lyon Urban Trail est simple : envoyer 4000 coureurs crapahuter entre 23 et 38 kilomètres et monter (mais aussi descendre) 6000 marches. Tribune de Lyon y a envoyé un correspondant sportif. Il est revenu vivant. Ouf....
© Mohamed Braïki D’emblée, ma réaction en entrant dans le tunnel de la Croix Rousse est celle d’un privilégié. Se faire avaler tout de suite avec les 1380 participants du 23 km dans ce décor hollywoodien c’est un signe. Les foulées s’interrompent par instants face à des marches rudes. Voilà une forme d’humilité. Certains coureurs déjà épuisés sourient pour ne pas craquer mais je me retourne et du haut de mes six cent mètres j’ai mes premières impressions de liberté. Lyon brille sous le soleil. En dévalant l’ancienne piste de ski de La Sarra, je prie pour ne pas glisser où y laisser mes chevilles. Des compétitions de course à pied, j’en ai fait mais là c’est une autre vision surtout après avoir avoir couru dans le Site Antique de Fourvière, mêmes quelques secondes. UN SOUFFLE FORT ET HAUT Tiens ! Je ne connaissais pas le Fort de Vaise ! Là aussi la pierre sent bon l’histoire. Le coup de barre est violent. Je fais des calculs désespérés pour arriver en 2 heures et 34 minutes tout en traversant, toujours en hauteur, de nombreux parcs qui constituent les poumons verts de Lyon. Comme celui de La Ceriseraie et ses quatre hectares. Je prends tout mon temps au ravitaillement, le record personnel ce sera pour la prochaine fois. En passant la frontière de Caluire et Cuire, les bénévoles gérant la sécurité routière et les enfants nous tapant dans la main annoncent que c’est bientôt fini. Je galère tellement que je ne les crois plus. Après la Rue des Tables Claudiennes, les rayons reviennent, l’Opéra se dresse et j’entre comme une vedette classée au moins millième dans l’hôtel de ville. Je reviendrai… http://www.tribunedelyon.fr/index.php?la-ville-bouge/sports/26260-j-ai-teste-le-lyon-urban-trail 36 | P a g e
http://rhone-alpes.france3.fr/info/dimanche-1er-avril-5e-edition-de-l-urban-trail-73223205.html
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COURSE À PIED
Lafaye et Valéro gagnent Lyon Urban Trail Les Savoyardes Céline Lafaye et Anne Valéro ont remporté le 38 km (gagné au général par Patrick Bringer) et le 23 km du Lyon Urban Trail, quatrième ... http://www.ledauphine.com/savoie/2012/04/03/lafaye-et-valero-gagnent-lyon-urban-trail
Lyon: Patrick Bringer victorieux de l'Urban Trail Publié le lundi 2 avril 2012 08:50 Écrit par Actucity Patrick Bringer a remporté hier dimanche la 5e édition du Lyon urban trail. L’Auvergnat a devancé son partenaire du Team Sigvaris Yoan Meudec qui a été le seul à le suivre après le 30e kilomètre. Nicolas Pianet complète le podium. Le Jurassien du Team Scott avait curieusement franchi la ligne en premier après une erreur d’aiguillage dans les tout derniers kilomètres, mais les organisateurs ont décidé de le classer à la place qu’il occupait avant de se tromper de chemin. En tout, ce sont plus de 6000 concurrents qui ont crapahuté sur les collines de Fourvière et de la Croix-Rousse sur des parcours de 38km, 23km ou 12km.(source le progrès) http://www.actucity.com/sport/autres/lyon-patrick-bringer-victorieux-de-lurban-trail.html 38 | P a g e
Lyon: Urban trail dans la ville ce dimanche Publié le dimanche 1 avril 2012 09:08 Écrit par Actucity La 5e édition de l'Urban Trail promet une nouveauté aux amateurs de trail puisque le parcours lyonnais a étéinversé. Les inscriptions sont fermées mais elles étaient encore possibles sur place ce dimanche dès 6h. Ledépart de la plus longue distance (38km) s'est fait à 7h30. Les traileurs prendront ensuite le départ du parcours 23 km à 8h45 et du 12km à 9h45. Le tracé se concentre sur Lyon mais aussi Ste-Foy-lès-Lyon et Caluire. Le principe du trail est de dompter la ville et ses obstacles. Plus de 6000 marches devront être gravies et tous les revêtementsde sol seront présents. Le départ se fait sur la place des Terreaux. (source radio espace) http://www.actucity.com/infos-locales/rhone/lyon-urban-trail-dans-la-ville-ce-dimanche.html
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Sites internet spécialisés www.salomonrunning.com
LYON URBAN TRAIL / J-7 : Edité le 23/03/2012 http://www.salomonrunning.com/fr/blog/lyon-urban-trail---la-video.html
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www.salomonrunning.com Décrié lors de ses débuts le Lyon Urban Trail est devenu l’un des grands rendez-vous de la saison. Il a réussi à concilier trail et ville. Dimanche 1 avril, 5500 à 6000 trailers seront au départ de sa cinquième édition. Romain Houzé est le chef de projet de ce trail. « Son concept est ludique, sportif et touristique. Le Lyon Urban Trail ouvre l’accès à un vaste terrain de jeu jalonné de parcs, mobilier urbain, escaliers. Il se déroule sur un profil varié et technique et permet de visiter d’une façon insolite la ville de Lyon et ses quartiers classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Parmi ses moments forts je peux citer la traversée de l’Hôtel de ville. Nouveauté 2012, le parcours est dans l’autre sens. Il permet ainsi aux trailers de découvrir de face des panoramas entrevus de dos dans les éditions précédentes. Les difficultés deviennent différentes et se situent majoritairement en fin de parcours. » Le Lyon Urban Trail fortement aidé par la beauté de Lyon, de ses parcs et collines, doit aussi sa réussite à la qualité de son organisation. Baliser et sécuriser un parcours de trail en zone urbaine n’est pas simple et près de 500 bénévoles sont mobilisés. Pour optimiser l’accueil, le retrait des dossards se fait dans l’Atrium de l’Hôtel de ville et la Place des Terreaux est transformée en village trail et point infos. Le 38 km a un dénivelé positif de 1700 mètres à travers les communes de Lyon, Sainte-Foy et Caluire. Il part du tunnel de l’ancien funiculaire vers le plateau de Caluire et emprunte du bitume, des sentiers sur terre ou herbe, surfaces en gore, escaliers et pavés. Le 23 km concentré sur les collines de Fourvière et de la Croix Rousse, totalise 1100 mètres de dénivelé positif et 10 ascensions. Le 12 km avec ses 500 mètres de dénivelé positifs offre la possibilité de s’initier au trail dans de bonnes conditions. Une formule randonnée est proposée sur le 12 et 23 km. Le 38 km dames et hommes est le support de la quatrième étape de la National Trail Running Cup Salomon / Endurance Mag 2012. Parmi les engagés sur cette distance, Emmanuel Meyssat double vainqueur du 38 km en 2010 et 2011 et son copain du team Asics Franck Bussière, Céline Lafaye et Pascal Pianet du team Scott Odlo Les Saisies, Arnaud Bremont du team Running Conseil, Patrick Bringer et Yoan Meudec du team Sigvaris et trois jeunes du team espoir Salomon : Guillaume Beauxis, Thibault Baronian et Cyrille Gardet. Seul manque à l’appel Fabien Nabias : « Je regrette de ne pas être au départ avec Cyrille, Guillaume et Thibault, mais je viens juste de terminer ma saison de ski de fond. Je retrouverai la National Cup le 28 avril sur l’Ardéchois, sa date me convient mieux pour ma préparation. » Leur coach Christophe Malardé sera présent. « Je cours le 38 kilomètres. Nous ferons une causerie d'avant la course mais ensuite ce sont de grands garçons. Ils seront comment s'y prendre pour être devant dans le même état d'esprit que la Romeufontaine. L'attitude était bonne, il faut conserver cet état d'esprit. » Paroles d’espoirs Guillaume Beauxis « Je n’ai jamais disputé de trail urbain ni visité Lyon, c’est une des raisons pour lesquelles je me suis inscrit. Le trail urbain est un moyen de faire découvrir cette discipline à la population en venant à son contact. C’est aussi une façon de visiter la ville et ses monuments, même si je rêve d’avantage de montagne et de nature ! Près de 6000 coureurs c’est impressionnant. Je pense que Lyon, par son 41 | P a g e
emplacement géographique et son histoire, se prête particulièrement à ce type d’évènement. J’ai couru le 18 mars en individuel l’Open international Derby 3000 Gavarnie, ma dernière course de ski alpinisme de la saison et j’ai terminé deuxième du scrach et premier espoir. J’ai basculé dans ma préparation course à pied début mars. Il faut que je fasse « encore du jus » pour arriver en forme le 1er avril. J’ai déjà couru quelques séances sur piste pour être plus à l’aise sur les parties avec bitume. Je redoute un peu les escaliers qui sont plutôt rares en montagne ! Bien que situé en ville ce trail a un bon dénivelé. Je vais apprécier les passages près des monuments et les parties qui surplombent la ville. J’espère rester sur ma lancée de ma victoire à la Romeufontaine et vise un top 5 pour marquer de précieux points dans la National Cup. Actuellement je suis 3ème avec une course en moins que les deux premiers. Je me réjouis de retrouver deux de mes copains du team espoir. On va pouvoir discuter de notre début de saison et de nos préparations et bénéficier en prime des précieux conseils de notre coach Christophe Malardé, deuxième de ce trail en 2011.Après Lyon, je ferai une petite semaine de régénération pour récupérer de la course et de ma saison de ski alpinisme. » Cyrille Gardet « Ce sera mon premier trail urbain et je ne connais pas Lyon. D’habitude sur un trail on admire les paysages, là on va pouvoir apprécier l’architecture, les panoramas et tous les endroits de la ville où on ne serait pas forcément allé dans une visite classique. Ce trail attire un grand nombre de pratiquants qui habitent en ville et qui n’ont pas forcément envie de faire de longs trajets pour courir en montagne. Etre engagé avec Guillaume et Thibaut c’est très sympa. On verra si les circonstances nous permettent de faire une course d’équipe. Le 25 mars je participe à une coupe du monde de ski alpinisme en Italie. Je n’aurai pas de préparation spécifique pour le Lyon Urban trail et davantage d’heures dans les jambes en ski qu’à pied. Ce trail va être un bon test de début de saison. Après c’est sûr que je vais essayer de faire au mieux. Je ne suis pas trop habitué aux escaliers et aux parties en bitume et il me faudra surement un temps d’adaptation. » Thibaut Baronian « C’est aussi mon premier trail urbain. J’ai déjà visité Lyon et garde un super souvenir d’une magnifique vue ensoleillée depuis Fourvières. Je suis toujours allé à Lyon sous un grand soleil, croisons les doigts pour le 1er avril ! Je pense que ce genre de course est un excellent tremplin pour notre sport. C’est une énorme promotion de courir en plein centre d’une grande ville comme Lyon. Cela permet, à la fois aux habitués du trail, de découvrir cette ville d’une façon plutôt originale et de permettre à d’autres de se lancer dans le trail, tout en courant « chez eux » ! Etre au départ avec Cyrille et Guillaume est un plus ! La course à pied est un sport individuel mais comme dans toute équipe, il y a une certaine dynamique, qui est pour la plupart du temps positive ! Prendre le départ ensemble sur les courses peut nous rassurer, nous mettre en confiance et nous booster ! Je sors d’une grosse rhinopharyngite et ma hanche était encore douloureuse à la mi-mars. Je ne serai surement pas au meilleur de ma forme, mais espère vivement me présenter au départ et être débarrassé de mes petits soucis dans la dernière semaine de mars. Je pense que les descentes bitumées sans escaliers vont être mon point faible et je vais particulièrement apprécier les montées d’escaliers. » www.lyonurbantrail.com 42 | P a g e
Lyon Urban Trail - On change de sens en 2012 !
En 4 éditions, Lyon Urban Trail a su imposer le concept de trail urbain dans et conjuguer avec succès originalité, décalage, qualité du parcours et véritable engouement populaire. La 5eme édition propose juste de changer le sens de la course. Et ca change tout ! Toujours au départ de la somptueuse place de l’Hôtel de Ville, face au palais des BeauxArts, Lyon Urban Trail propose 3 parcours de 38, 23 et 12 km en formule chrono ou rando, sur un terrain de jeu à nul autre pareil, qui a séduit plus de 5000 participants en 2011. Ce parcours ludique, touristique et technique, monte et descend en permanence au sein des quartiers les plus pittoresques de la ville lumière : des itinéraires « cartes postales », offrant des points de vues à couper le souffle, des passages mythiques (Fort de Vaise, Amphithéâtre Gallo-Romain de Fourvière, Traboules de la Croix Rousse, piste de la Sarra…) et une arrivée « séquence frisson » enchaînant l’opéra, la traversée de la cour de l’hôtel de Ville et l’escalier d’honneur débouchant sur la place des Terreaux.
Nouveau sens, nouveaux parcours ? Les organisateurs, entre autres nouveautés (et quelques surprises), proposent en 2012 d’inverser le sens habituel de la boucle effectuée par Lyon Urban Trail. Les participants vont découvrir un parcours et des points de vues totalement inédits. Avec la colline de Fourvière et ses nombreuses difficultés abordées dans la deuxième moitié du parcours pour le 38 ou le 23 km, il faudra en garder sous la semelle pour venir à bout des 1700 m de dénivelé du grand parcours. A noter que les horaires de départ vont évoluer afin d’assurer une meilleure cohabitation entre les différentes formules, une meilleure lisibilité de la course, et permettre aux meilleurs du 38 km d’avoir la primeur de la cour et des escaliers d’honneur de l’Hôtel de ville.
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LYON URBAN TRAIL – Bringer : «Une victoire qui compte »
Le mouvement de grève des éboueurs lyonnais s’est arrêté juste à temps la semaine dernière. Les 6000 participants de la 5e édition du Lyon Urban Trail ont pu profiter sans obstacle des quartiers les plus pittoresques de la ville aux deux collines (Fourvière et la Croix Rousse) sous un grand soleil. Unique petite rature dans ce beau paysage, le curieux dénouement de l’épreuve de 38km quand Nicolas Pianet, pourtant pointé deux minutes derrière Patrick Bringer à cinq kilomètres de l’arrivée, a contre toute attente surgi du porche de l’hôtel de ville pour passer la ligne en première position. Aussitôt, le Jurassien du Team Scott reconnaissait qu’il y avait eu une erreur de parcours. Après quelques minutes de flottement, il était finalement classé troisième derrière les deux coureurs du Team Sigvaris Patrick Bringer et Yoan Meudec. Un mois après sa victoire au Trail de Vulcain, l’Auvergnat médaillé de bronze au Mondial de trail 2011 poursuit tranquillement mais sûrement sa progression vers le championnat du monde 2013.
Patrick, comment avez-vous construit cette victoire ? Patrick Bringer : Vu le parcours tortueux, on a fait 20km groupé à sept/huit coureurs. C’était plus agréable comme cela. Avec Yoan (Meudec), on a mis un petit coup après le ravitaillement parce cela commençait à ne pas être normal d’être aussi nombreux. On s’est relayé jusqu’au 30e kilomètre jusqu’à ce que je m’isole dans la montée vers Fourvière puis sur la piste de La Sarra. Et j’ai bien fini. Enfin, j’avais quand même très mal aux jambes.
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Plus ou moins qu’il y a un mois après votre victoire au Trail de Vulcain ? Après les 70km du Vulcain, je ne ressentais rien musculairement. Là, je ne vais pas pouvoir marcher pendant quatre ou cinq jours. Avec toutes ces marches à descendre, cela finit par taper, taper, taper ! Ce n’est pas non plus destructeur, mais il ne faut pas avoir un objectif les quinze jours qui suivent… Mais c’est une très belle épreuve. J’en avais entendu parler en bien. Et je suis agréablement surpris. C’est joli, c’est varié et finalement, cela passe vite.
Le double vainqueur sortant, Emmanuel Meyssat (blessé aux orteils), vous a-til manqué ? J’étais déçu parce que je me sentais bien depuis un mois. J’aurais aimé aller au combat contre lui. C’est toujours bien d’affronter un client. Même si je pense qu’il était « taquinable », il est quand même le spécialiste. Cette victoire va-t-elle compter dans votre palmarès ? Le Lyon urban trail fait partie des dix ou douze plus belles courses du calendrier français. Oui, c’est une victoire qui compte. Le plateau n’était pas si mal une semaine après l’Eco trail de Paris et le trail du Ventoux. Je suis content de gagner. Entre l’Ardéchois (28 avril) et Lyon, je voulais en gagner au moins une…
Pré-sélectionné pour le Mondial 2013, vous avez annoncé votre intention de réaliser une saison très sage… On m’a fait confiance en me retenant. Donc je vais respecter un calendrier raisonnable avec une course par mois maximum. Je vais tacher de progresser en technique. Il me semble que c’est en train de venir comme j’ai pu le constater au Trail de Vulcain où j’ai pris beaucoup de plaisir dans les descentes. J’encaisse mieux également les dénivelés, j’ai moins de courbatures. Il faut continuer. Maintenant, j’attends de voir où auront lieu les Mondiaux pour me préparer au mieux.
C’est vrai qu’à 36 ans, vous êtes un jeune traileur… Ce n’est que ma troisième saison. C’est pour cela que cette année, j’ai décidé de participer à quelques classiques comme l'Ardéchois, la 6000D ou les Templiers que je connais comme entraîneur mais pas comme concurrent. S’il y a des résultats tant mieux, mais ce n’est pas l’objectif.
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Vous étiez surtout connu en tant que triathlète puis comme coach, notamment de Thomas Lorblanchet jusque l’an dernier. Comment vous considérez-vous désormais ? Je ne dissocie pas mon activité de traileur de celle de coach, même si pour moi ma priorité, c’est d’être entraîneur. Je suis plus soucieux des gens que j’entraîne que de moi-même. Mais ils apprécient que je pratique. C’est un plus.
Propos recueillis par Benjamin Steen Céline Lafaye sans trembler
Chez les femmes, Céline Lafaye a sans problème conservé le titre qu’elle avait remporté l’an dernier en s’imposant avec près d’une demi-heure d’avance sur Elodie Arrault-Pimont. La Savoyarde a quand même dû s’employer : « Moi qui n’en ai jamais, j’ai été surprise d’avoir des débuts de crampes, dit-elle. J’ai aussi eu quelques ennuis gastriques. Mais je suis contente. Je me suis fait mal au genou au Trail des Cabornis (11 mars). Depuis j’ai fait essentiellement du vélo. Mais c’est passé aujourd’hui. »
Classements 38km : 1. Bringer (Sigvaris) en 2h51’23’’ ; 2. Meudec (Sigvaris) 2h53’22’’ ; 3. Pianet (Scott) 2h53’30’’ ; 4. Beauxis (Salomon espoirs) 2h53’40’’ ; 5. Baronian (Salomon espoirs) 2h59’00’’. Femmes : 1. Lafaye (Scott) 3h14’11’’ ; 2. Arrault-Pimont 3h42’38’’ ; 3. Berrut 3h47’35’’. 23km : 1. Bonin 1h37’54’’ ; 2. Picout 1h39’31’’ ; 3. Ferel 1h39’35’’. Femmes : 1. Valéro (Mizuno) 1h58’29’’ ; 2. Dubois (Tecnica) 2h05’10’’ ; 3. Laila Kaergaard 2h06’49’’. 12km : 1. Veyrat-Durebex 53’05’’. Femmes : 1. Moron 1h02’01’’. Photo archives. http://www.endurance-mag.com/LYON-URBAN-TRAIL-Bringer-Une-victoire-quicompte.2828.0.html
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COURSE À PIED
Lyon Urban Trail : Patrick Bringer et Céline Lafaye vainqueurs logiques Publié le 01 avril 2012 à 13h57, par Christophe Rochotte
Patrick Bringer à 3 km du but En l’absence de la plupart des membres de l’élite de la discipline, qui avaient privilégiés la semaine dernière, soit l’Eco-Trail de Paris, soit le Trail du Ventoux afin d’effectuer leur rentrée au niveau national, Patrick Bringer, 3e des championnats du Monde de trail en 2011 et Céline Lafaye, victorieuse du TTN court l’an passé n’ont pas eu à trop forcer leur talent pour remporter cette épreuve de plus en plus populaire.
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Pour tout organisateur, le succès de la 5e édition s’apparente quelque peu à un premier cap à passer, avant d’ancrer sa manifestation dans la durée Ainsi, il en allait aujourd’hui du Lyon Urban Trail contraint de satisfaire l’énorme majorité de ses participants, dont le nombre ne cesse d’augmenter au fil des ans. Cette fois, plus de 6000 inscrits ont tenu à goûter à ce concept de trail urbain accessible à une large palette de coureurs, puisque 3 distances étaient proposées : le 38 km regroupant 800 unités, le 23 km en rassemblant plus de 2000 et le 12 km en réunissant 3000. Outre son accessibilité, le Lyon Urban Trail attire également en raison de sa spécificité comme l’explique Jean-Michel Faure-Vincent, manager du Team Salomon : « Le Lyon Urban Trail plaît parce qu’il associe un effort sportif à une nouvelle façon de découvrir une ville. C’est sportif en ce sens, où par exemple le 38 km comporte 6000 marches et 1700 mètres de dénivelé positif et c’est ludique vu que le parcours ne contient aucune partie monotone. On a l’impression que les coureurs tournent sur un manège enchanté. Aucun secteur n’est semblable entre les escaliers, les collines, les sentiers, les passages dans des parcs et les monuments du centre ville. Aussi au plan compétitif il demeure toujours une part de suspense, puisque personne n’est préparé à aborder ce format. On retrouve des coureurs sur route, des spécialistes de la course en montagne et des habitués du trail. Or, ce terrain ne convient vraiment à aucun des adeptes de ces 3 catégories. L’an passé un montagnard s’était imposé. Là, deux trailers ont dominé. Peut-être verra-t-on un jour un marathonien gagner » Très sélectif, le tracé s’avère impitoyable et rapidement la sélection s’opère. Une fois le départ donné Place de l’Hôtel de Ville et le premier kilomètre avalé, les concurrents s’engouffrent dans un tunnel, dont l’inclinaison de la pente se révèle assassine. Puis, à peine ce premier obstacle passé se présente une première série d’escaliers rendus célèbres par le film : « L’horloger de Saint-Paul ». Dès lors, au 10e km, il ne restait plus que 8 coureurs à la lutte. Parmi eux : Patrick Bringer, Yohan Meudec et le Jurassien Nicolas Pianet. Ensuite, seuls 4 de ces protagonistes résisteront jusqu’au 25e km, où Patrick Bringer passera à l’attaque, parviendra à se détacher et à tenir jusqu’au bout, avant d’accrocher pour la première fois cette nouvelle classique à son palmarès. A l’arrivée, il clamera : « C’est magnifique » avant d’ajouter : « J’ai été bien jusqu’au 30e. Après, j’ai souffert au niveau des mollets. C’est plus cassant qu’un trail classique avec tous ces escaliers et ces portions de bitume. 48 | P a g e
Mais c’est très beau. Maintenant, je vais me consacrer à la suite de la saison. Je vais être raisonnable. Comme je suis qualifié pour les Mondiaux 2013, je ne vais pas me mettre la pression avec le TTN et bien espacer les compétitions. Je vais même m’accorder une coupure de 3 semaines en mai, pour pouvoir bien préparer les Templiers » Vainqueur en 2h51’23’’, il précède Yoann Meudec, 2h53’22’’ et Nicolas Pianet, qui s’est perdu en fin de course et qui par un tour de passe-passe avait coupé le finish en 2h48’45’’. Sans doute manque-t-il quelques hectomètres à ce dernier, mais à 3 km du but sa montée sur le podium était garantie et il est apparu normal au directeur de course de ne pas le déclasser. Céline Lafaye pointera à la 25e position en 3h14’11’’ et réalisera le doublé. Bien que satisfaite, elle n’explosera pas de joie et lâchera : « Comme je n’ai jamais été inquiété, j’ai géré. En plus, j’ai été gênée par des maux de ventre et des crampes » Plus tard, une fois le but atteint des cohortes d’arrivants arboreront un visage radieux, heureux d’avoir vécu une mâtinée si riche en émotions et en sensations. De quoi booster le moral des organisateurs, prêts à repartir pour un long bail.
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PATRICK BRINGER ET CÉLINE LAFAYE VAINQUEURS DU 38 KM DU LYON URBAN TRAIL, LE 1 ER AVRIL 2012 Par Sabine Dechaume le 1 avril 2012 Ils étaient plus de 6 000 coureurs au départ sur l’ensemble des trois courses au programme de cette édition 2012 du Lyon Urban Trail.
Au terme du 38 km, Patrick Bringer s’impose en 2h51mn23s suivi de Yoan Meudec (2h53mn22) et Nicolas Pianet (2h53mn30s). Chez les femmes, Céline Lafaye l’emporte en solitaire en 3h14mn11s, 26e au général. Elodie Arrault Pimont (3h42mn38s) et Fanny Berrut (3h47mn35s) complètent le podium.
Sur le 23 km, victoires d’Alexandre Helbert (1h21mn23s) et Anne Valéro (1h58mn29s) tandis que François Veyrat-Durebex (53mn05s) et Marjorie Moron (1h02mn35s) inscrivent leurs noms au palmarès sur le 12 km.
http://www.lepape-info.com/courses/patrick-bringer-et-celine-lafaye-vainqueurs-du-38-kmdu-lyon-urban-trail-le-1-er-avril-2012
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Le Lyon Urban Trail sans dessus dessous En seulement quatre éditions, Lyon Urban Trail s’est taillé une belle réputation. Cette année encore, trois formats seront proposés le 1er avril : 38km, 23km et 12km. Côté parcours, tout va changer. L’organisation a décidé de proposer la boucle en sens inverse avec de nouvelles difficultés et d’autres points de vue. Montée et descentes s’enchaîneront au départ de la place des Terreaux, avec une découverte rythmée des quartiers les plus pittoresques de la ville aux deux fleuves : Fort de Vaise, amphithéâtre gallo-romain de Fourvière, Traboules de la Croix Rousse, piste de la Sarra pour une arrivée « séquence frisson » enchaînant l’opéra, la traversée de la cour de l’hôtel de Ville et l’escalier d’honneur débouchant sur la place de départ. Avec la colline de Fourvière et ses nombreuses difficultés à aborder en 2e partie du parcours, il faudra en garder sous la semelle pour venir à bout des 1 700m de dénivelé du grand parcours. Les inscriptions sont ouvertes. Pour en savoir plus, cliquez ICI. http://runners.fr/le-lyon-urban-trail-sans-dessus-dessous/
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Nouveau succès pour le LUT En cinq éditions, Lyon a réussi à imposer le concept a priori paradoxal du trail urbain. Près de 6 000 coureurs ont participé cette année au LUT (Lyon Urban Trail), mêlant montées et descentes d’escaliers, passages étroits au cœur des traboules comme dans les parcs de la capitale des Gaules. Parmi les 3 distances proposées, le format populaire de 12km (500m+) a littéralement explosé avec 3 000 inscrits. Bon compromis, le 23km comptant 1 100m+ et 10 ascensions, a attiré 2 000 concurrents. Le grand parcours de 38km, plus sélectif avec 1 100m+ et 6 000 marches, a rassemblé 800 participants. En tête de course, l’absence du double vainqueur Manu Meyssat, blessé, a laissé le champ libre à Patrick Binger, 3e des derniers Championnats du monde de trail, et Céline Lafaye, victorieuse du Trail Tour National court en 2011. Ils l’ont emporté sans trop forcer leur talent, respectivement en 2h51mn23s et 3h14mn11s. Pour en savoir plus, cliquez ICI http://runners.fr/nouveau-succes-pour-le-lut/
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Comme chaque année le 1er avril à Lyon, non ce n’est pas une blague, c’est le rendez-vous pour le premier trail urbain en Europe. C’est parti pour la 5ème édition d’une épreuve décidément unique. Une visite inédite et sportive de la ville lumière et de ses quartiers classés au patrimoine mondial de l’Unesco, tout cela les trail au pied.... « Changez de point de vue », tel est le slogan cette année. Les organisateurs ont d’ailleurs décidés de nous inviter à découvrir le désormais fameux parcours lyonnais… dans l’autre sens. On ne dirait pas comme ça, mais si, ça change tout… nouveaux point de vue, nouvelles difficultés, juste le nombre de marches, le dénivelé et le plaisir de courir reste. Comme l’indique son nom, avec le Lyon Urban Trail tout est dans l’antithèse : ni course sur route, ni course nature, mais un savant mélange de montées courtes et violentes (plus de 20 côtes au programme), d’escaliers interminables (plus de 6 000 marches), de descentes techniques, de pavés disjoints et de sentiers méconnus. Courir le Lyon Urban Trail, c’est comme monter sur un manège enchanté qui vous fait découvrir le patrimoine historique d’une des plus belles villes d’Europe (bon d’accord je ne suis pas très objectif) : amphithéâtre gallo-romain, traversée de l’Hôtel de Ville, traboules de la Renaissance et vous offre au détour d’une ruelle des panoramas grandioses sur le ville et sa région, et pour des parcours toujours aussi exigeants si on vise un chrono. Le tracé du parcours est indéniablement un des points forts de cet(te) course, événement. • Le 38 km traverse les communes de Lyon, de Sainte-Foy et de Caluire et présente un dénivelé positif de 1700m minimum, avec des ascensions plus ou moins longues sur tout type de terrain : bitume, sentiers (terre ou herbe), gore, escaliers, pavés… • Le 23 km se concentrent sur les collines de Fourvières et de la Croix Rousse. (1100 m+ et 10 ascensions) • Le 12 km est une initiation au trail (500 m +). Il y en a vraiment pour tous les goûts, enfin, il faut quand même aimer grimper pour (re)découvrir les plus beaux sites de la capitale des Gaules.
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7h du matin, quelques retardataires sont encore dans le métro, perdus. Ce n’est pas une C.O., mais presque pour les non-lyonnais qui font l’épreuve avant l’épreuve, trouver la place des Terreaux, l’Hôtel de ville de Lyon. Dans la rame du métro, ils ne passent pas inaperçus, tous vêtus de couleurs flashy … D’où viennent ces gens qui illuminent le métro et sentent l’odeur de la plage alors que nous entrons juste sur le mois d’avril ? Tout calme, sont-ils d’ailleurs encore endormis ou tout juste stressés ? Sortie du métro, les voilà se retrouvant devant l’Hôtel de ville. Le rythme cardiaque accélère ; la musique, la foule active cette montée d’adrénaline, et cela tombe bien car le départ est à 7h30 pour les 38 kilomètres. Ce sont alors près de 6000 personnes qui se sont réunis pour cette nouvelle édition. 7h30 pétante, le départ est donné et ce sont 800 personnes qui partent pour les 38kms. Quelques virages plus tard une première sélection s’opère dégageant la tête de course du peloton après s’être engouffrés dans un tunnel où l’inclinaison de la pente fait déjà joujou avec le rythme cardiaque des coureurs. Après cet « obstacle » passé, les coureurs s’approchent très rapidement des premières marches assassinent, c’est alors que les pulsations cardiaques jouent aux montagnes russes pendant que les jambes chauffent de plus en plus. Au 10ième km il ne restait que 8 hommes en têtes dont Patrick Bringer, Yohan Meudec et le Jurassien Nicolas Pianet. Puis, seuls 4 de ces traileurs fous résisteront jusqu’au 25ième km, où Patrick Bringer passera à l’attaque et parviendra à se dégager de ce groupuscule. Il y parviendra et sera donner vainqueur de la course. En effet, petit bémol, après avoir été annoncé deux minutes derrière Patrick Bringer à quelques kilomètres de l’arrivée, c’est pourtant Nicolas Pianet qui arrive en première position sur la place des Terreaux. Il reconnu immédiatement qu’il y aurait eu une erreur de parcours en ajoutant : « les autres étaient bien mieux que moi physiquement, j’espère que l’on pourra se retrouver sur une autre course pour nous refaire la guerre … ». Après quelques minutes, il fut classé troisième derrière Patrick Bringer (médaillé de bronze au Mondial de trail 2011, et champion du Monde de trail par équipe en 2011) et Yoan Meudec. "Ce fut une course magnifique, il s'agit d'un très beau trail, beaucoup plus dur qu'un trail classique. Mais je retiendrais aussi une très belle visite de Lyon avec des spectateurs tout au long du parcours". Patrick Bringer Chez les femmes, c’est Céline Lafaye qui s’est imposée, facile, elle aura dominée la course de la tête à l’arrivée sans se poser trop de questions.
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38km : 1. Bringer (Sigvaris) en 2h51’23’’ ; 2. Meudec (Sigvaris) 2h53’22’’ ; 3. Pianet (Scott) 2h53’30’’ ; 4. Beauxis (Salomon espoirs) 2h53’40’’ ; 5. Baronian (Salomon espoirs) 2h59’00’’. Femmes : 1. Lafaye (Scott) 3h14’11’’ ; 2. Arrault-Pimont 3h42’38’’ ; 3. Berrut 3h47’35’’. 23km : 1. Bonin 1h37’54’’ ; 2. Picout 1h39’31’’ ; 3. Ferel 1h39’35’’. Femmes : 1. Valéro (Mizuno) 1h58’29’’ ; 2. Dubois (Tecnica) 2h05’10’’ ; 3. Laila Kaergaard 2h06’49’’.
http://www.kairn.com/article.html?id=2400
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www.pure-runners.com mar 27 2012
Lyon Urban Trail : dimanche ! Publié par purerunner dans 2012, Champion, lyon, Rhône-Alpes, Trail running, urban Trail, tags: 12 km, 2012, 23 km, 38 km, avril, lyon, lyon urban trail, Rhône, Rhône-Alpes, trail
Critiqué à son lancement, le Lyon Urban Trail est devenu une épreuve majeure. Il a réussi à concilier trail et ville. Dimanche 1 avril à Lyon, 5500 à 6000 trailers seront au départ de la cinquième édition du Lyon Urban Trail.
Romain Houzé est le chef de projet de ce trail. « Son concept est ludique, sportif et touristique. Le Lyon Urban Trail ouvre l’accès à un vaste terrain de jeu jalonné de parcs, mobilier urbain, escaliers. Il se déroule sur un profil varié et technique et permet de visiter d’une façon insolite la ville de Lyon et ses quartiers classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Parmi ses moments forts je peux citer la traversée de l’Hôtel de ville. Nouveauté 2012, le parcours est dans l’autre sens. Il permet ainsi aux trailers de découvrir de face des panoramas entrevus de dos dans les éditions précédentes. Les difficultés deviennent différentes et se situent majoritairement en fin de parcours. » Le Lyon Urban Trail fortement aidé par la beauté de Lyon, de ses parcs et collines, doit aussi sa réussite à la qualité de son organisation. Baliser et sécuriser un parcours de trail en zone urbaine n’est pas simple et près de 500 bénévoles sont mobilisés. Pour optimiser l’accueil, le retrait des dossards se fait dans l’Atrium de l’Hôtel de ville et la Place des Terreaux est transformée en village trail et point infos.
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Le 38 km a un dénivelé positif de 1700 mètres à travers les communes de Lyon, Sainte-Foy et Caluire. Il part du tunnel de l’ancien funiculaire vers le plateau de Caluire et emprunte du bitume, des sentiers sur terre ou herbe, surfaces en gore, escaliers et pavés. Le 23 km concentré sur les collines de Fourvière et de la Croix Rousse, totalise 1100 mètres de dénivelé positif et 10 ascensions. Le 12 km avec ses 500 mètres de dénivelé positifs offre la possibilité de s’initier au trail dans de bonnes conditions. Une formule randonnée est proposée sur le 12 et 23 km. Le 38 km dames et hommes est le support de la quatrième étape de la National Trail Running Cup Salomon / Endurance Mag 2012. Parmi les engagés sur cette distance, Emmanuel Meyssat double vainqueur du 38 km en 2010 et 2011 et son copain du team Asics Franck Bussière, Céline Lafaye et Pascal Pianet du team Scott Odlo Les Saisies, Arnaud Bremont du team Running Conseil, Patrick Bringer et Yoan Meudec du team Sigvaris et trois jeunes du team espoir Salomon : Guillaume Beauxis, Thibault Baronian et Cyrille Gardet. Seul manque à l’appel Fabien Nabias : « Je regrette de ne pas être au départ avec Cyrille, Guillaume et Thibault, mais je viens juste de terminer ma saison de ski de fond. Je retrouverai la National Cup le 28 avril sur l’Ardéchois, sa date me convient mieux pour ma préparation. » Leur coach Christophe Malardé sera présent. « Je cours le 38 kilomètres. Nous ferons une causerie d’avant la course mais ensuite ce sont de grands garçons. Ils seront comment s’y prendre pour être devant dans le même état d’esprit que la Romeufontaine. L’attitude était bonne, il faut conserver cet état d’esprit. »
Paroles d’espoirs Guillaume Beauxis « Je n’ai jamais disputé de trail urbain ni visité Lyon, c’est une des raisons pour lesquelles je me suis inscrit. Le trail urbain est un moyen de faire découvrir cette discipline à la population en venant à son contact. C’est aussi une façon de visiter la ville et ses monuments, même si je rêve d’avantage de montagne et de nature ! Près de 6000 coureurs c’est impressionnant. Je pense que Lyon, par son emplacement géographique et son histoire, se prête particulièrement à ce type d’évènement. J’ai couru le 18 mars en individuel l’Open international Derby 3000 Gavarnie, ma dernière course de ski alpinisme de la saison et j’ai terminé deuxième du scrach et premier espoir. J’ai basculé dans ma préparation course à pied début mars. Il faut que je fasse « encore du jus » pour arriver en forme le 1er avril. J’ai déjà couru quelques séances sur piste pour être plus à l’aise sur les parties avec bitume. Je redoute un peu les escaliers qui sont plutôt rares en montagne ! Bien que situé en ville ce trail a un bon dénivelé. Je vais apprécier les passages près des monuments et les parties qui surplombent la ville. J’espère rester sur ma lancée de ma victoire à la Romeufontaine et vise un top 5 pour marquer de précieux points dans la National Cup. Actuellement je suis 3ème avec une course en moins que les deux premiers. Je me réjouis de retrouver deux de mes copains du team espoir. On va pouvoir discuter de notre début de saison et de nos préparations et bénéficier en prime des précieux conseils de notre coach Christophe Malardé, deuxième de ce trail en 2011.Après Lyon, je ferai une petite semaine de régénération pour récupérer de la course et de ma saison de ski alpinisme. »
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Cyrille Gardet « Ce sera mon premier trail urbain et je ne connais pas Lyon. D’habitude sur un trail on admire les paysages, là on va pouvoir apprécier l’architecture, les panoramas et tous les endroits de la ville où on ne serait pas forcément allé dans une visite classique. Ce trail attire un grand nombre de pratiquants qui habitent en ville et qui n’ont pas forcément envie de faire de longs trajets pour courir en montagne. Etre engagé avec Guillaume et Thibaut c’est très sympa. On verra si les circonstances nous permettent de faire une course d’équipe. Le 25 mars je participe à une coupe du monde de ski alpinisme en Italie. Je n’aurai pas de préparation spécifique pour le Lyon Urban trail et davantage d’heures dans les jambes en ski qu’à pied. Ce trail va être un bon test de début de saison. Après c’est sûr que je vais essayer de faire au mieux. Je ne suis pas trop habitué aux escaliers et aux parties en bitume et il me faudra surement un temps d’adaptation. » Thibaut Baronian « C’est aussi mon premier trail urbain. J’ai déjà visité Lyon et garde un super souvenir d’une magnifique vue ensoleillée depuis Fourvières. Je suis toujours allé à Lyon sous un grand soleil, croisons les doigts pour le 1er avril ! Je pense que ce genre de course est un excellent tremplin pour notre sport. C’est une énorme promotion de courir en plein centre d’une grande ville comme Lyon. Cela permet, à la fois aux habitués du trail, de découvrir cette ville d’une façon plutôt originale et de permettre à d’autres de se lancer dans le trail, tout en courant « chez eux » ! Etre au départ avec Cyrille et Guillaume est un plus ! La course à pied est un sport individuel mais comme dans toute équipe, il y a une certaine dynamique, qui est pour la plupart du temps positive ! Prendre le départ ensemble sur les courses peut nous rassurer, nous mettre en confiance et nous booster ! Je sors d’une grosse rhinopharyngite et ma hanche était encore douloureuse à la mi-mars. Je ne serai surement pas au meilleur de ma forme, mais espère vivement me présenter au départ et être débarrassé de mes petits soucis dans la dernière semaine de mars. Je pense que les descentes bitumées sans escaliers vont être mon point faible et je vais particulièrement apprécier les montées d’escaliers. » www.lyonurbantrail.com Photos organisation Lyon Urban Trail et JMK Consult. Texte : Robert Goin
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Lyon Urban Trail
23/03/2012 1 avril Lyon Urban Trail 5500 à 6000 trailers au cœur de la ville Décrié lors de ses débuts le Lyon Urban Trail est devenu l’un des grands rendez-vous de la saison. Il a réussi à concilier trail et ville. Dimanche 1 avril, 5500 à 6000 trailers seront au départ de sa cinquième édition. Romain Houzé est le chef de projet de ce trail. « Son concept est ludique, sportif et touristique. Le Lyon Urban Trail ouvre l’accès à un vaste terrain de jeu jalonné de parcs, mobilier urbain, escaliers. Il se déroule sur un profil varié et technique et permet de visiter d’une façon insolite la ville de Lyon et ses quartiers classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Parmi ses moments forts je peux citer la traversée de l’Hôtel de ville. Nouveauté 2012, le parcours est dans l’autre sens. Il permet ainsi aux trailers de découvrir de face des panoramas entrevus de dos dans les éditions précédentes. Les difficultés deviennent différentes et se situent majoritairement en fin de parcours. Le Lyon Urban Trail fortement aidé par la beauté de Lyon, de ses parcs et collines, doit aussi sa réussite à la qualité de son organisation. Baliser et sécuriser un parcours de trail en zone urbaine n’est pas simple et près de 500 bénévoles sont mobilisés. Pour optimiser l’accueil, le retrait des dossards se fait dans l’Atrium de l’Hôtel de ville et la Place des Terreaux est transformée en village trail et point infos.
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Le 38 km a un dénivelé positif de 1700 mètres à travers les communes de Lyon, Sainte-Foy et Caluire. Il part du tunnel de l’ancien funiculaire vers le plateau de Caluire et emprunte du bitume, des sentiers sur terre ou herbe, surfaces en gore, escaliers et pavés. Le 23 km concentré sur les collines de Fourvière et de la Croix Rousse, totalise 1100 mètres de dénivelé positif et 10 ascensions. Le 12 km avec ses 500 mètres de dénivelé positifs offre la possibilité de s’initier au trail dans de bonnes conditions. Une formule randonnée est proposée sur le 12 et 23 km. Le 38 km dames et hommes est le support de la quatrième étape de la National Trail Running Cup Salomon / Endurance Mag 2012. Parmi les engagés sur cette distance, Emmanuel Meyssat double vainqueur du 38 km en 2010 et 2011 et son copain du team Asics Franck Bussière, Céline Lafaye et Pascal Pianet du team Scott Odlo Les Saisies, Arnaud Bremont du team Running Conseil, Patrick Bringer et Yoan Meudec du team Sigvaris et trois jeunes du team espoir Salomon : Guillaume Beauxis, Thibault Baronian et Cyrille Gardet. Seul manque à l’appel Fabien Nabias : « Je regrette de ne pas être au départ avec Cyrille, Guillaume et Thibault, mais je viens juste de terminer ma saison de ski de fond. Je retrouverai la National Cup le 28 avril sur l’Ardéchois, sa date me convient mieux pour ma préparation. » Leur coach Christophe Malardé sera présent. « Je cours le 38 kilomètres. Nous ferons une causerie d'avant la course mais ensuite ce sont de grands garçons. Ils seront comment s'y prendre pour être devant dans le même état d'esprit que la Romeufontaine. L'attitude était bonne, il faut conserver cet état d'esprit. »
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Paroles d’espoirs Guillaume Beauxis « Je n’ai jamais disputé de trail urbain ni visité Lyon, c’est une des raisons pour lesquelles je me suis inscrit. Le trail urbain est un moyen de faire découvrir cette discipline à la population en venant à son contact. C’est aussi une façon de visiter la ville et ses monuments, même si je rêve d’avantage de montagne et de nature ! Près de 6000 coureurs c’est impressionnant. Je pense que Lyon, par son emplacement géographique et son histoire, se prête particulièrement à ce type d’évènement. J’ai couru le 18 mars en individuel l’Open international Derby 3000 Gavarnie, ma dernière course de ski alpinisme de la saison et j’ai terminé deuxième du scrach et premier espoir. J’ai basculé dans ma préparation course à pied début mars. Il faut que je fasse « encore du jus » pour arriver en forme le 1er avril. J’ai déjà couru quelques séances sur piste pour être plus à l’aise sur les parties avec bitume. Je redoute un peu les escaliers qui sont plutôt rares en montagne ! Bien que situé en ville ce trail a un bon dénivelé. Je vais apprécier les passages près des monuments et les parties qui surplombent la ville. J’espère rester sur ma lancée de ma victoire à la Romeufontaine et vise un top 5 pour marquer de précieux points dans la National Cup. Actuellement je suis 3ème avec une course en moins que les deux premiers. Je me réjouis de retrouver deux de mes copains du team espoir. On va pouvoir discuter de notre début de saison et de nos préparations et bénéficier en prime des précieux conseils de notre coach Christophe Malardé, deuxième de ce trail en 2011.Après Lyon, je ferai une petite semaine de régénération pour récupérer de la course et de ma saison de ski alpinisme. »
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Cyrille Gardet « Ce sera mon premier trail urbain et je ne connais pas Lyon. D’habitude sur un trail on admire les paysages, là on va pouvoir apprécier l’architecture, les panoramas et tous les endroits de la ville où on ne serait pas forcément allé dans une visite classique. Ce trail attire un grand nombre de pratiquants qui habitent en ville et qui n’ont pas forcément envie de faire de longs trajets pour courir en montagne. Etre engagé avec Guillaume et Thibaut c’est très sympa. On verra si les circonstances nous permettent de faire une course d’équipe. Le 25 mars je participe à une coupe du monde de ski alpinisme en Italie. Je n’aurai pas de préparation spécifique pour le Lyon Urban trail et davantage d’heures dans les jambes en ski qu’à pied. Ce trail va être un bon test de début de saison. Après c’est sûr que je vais essayer de faire au mieux. Je ne suis pas trop habitué aux escaliers et aux parties en bitume et il me faudra surement un temps d’adaptation. » Thibaut Baronian « C’est aussi mon premier trail urbain. J’ai déjà visité Lyon et garde un super souvenir d’une magnifique vue ensoleillée depuis Fourvières. Je suis toujours allé à Lyon sous un grand soleil, croisons les doigts pour le 1er avril ! Je pense que ce genre de course est un excellent tremplin pour notre sport. C’est une énorme promotion de courir en plein centre d’une grande ville comme Lyon. Cela permet, à la fois aux habitués du trail, de découvrir cette ville d’une façon plutôt originale et de permettre à d’autres de se lancer dans le trail, tout en courant « chez eux » ! Etre au départ avec Cyrille et Guillaume est un plus ! La course à pied est un sport individuel mais comme dans toute équipe, il y a une certaine dynamique, qui est pour la plupart du temps positive ! Prendre le départ ensemble sur les courses peut nous rassurer, nous mettre en confiance et nous booster ! Je sors d’une grosse rhinopharyngite et ma hanche était encore douloureuse à la mi-mars. Je ne serai surement pas au meilleur de ma forme, mais espère vivement me présenter au départ et être débarrassé de mes petits soucis dans la dernière semaine de mars. Je pense que les descentes bitumées sans escaliers vont être mon point faible et je vais particulièrement apprécier les montées d’escaliers. »
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www.lyonurbantrail.com Pourles amoureux des grands espaces, le même Week End le Trail de Mirmande (26), présentation de la manifestation et des coureurs dans le week end Photos organisation Lyon Urban Trail et JMK Consult
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02/04/2012 Lyon Urban Trail victoires de Céline Lafaye et Patrick Bringer sur le 38 km Dimanche 1 avril à Lyon, la Savoyarde Céline Lafaye et le Clermontois Patrick Bringer ont remporté le 38 km du Lyon Urban Trail, quatrième étape de la National Trail Running Cup Salomon / Endurance Mag 2012. Les conditions météorologiques étaient idéales avec des températures fraiches le matin et douces ensuite. Pendant les 20 premiers km, un groupe de 8 à 10 trailers s’est formé à l’avant de la course, imprimant une allure relativement tranquille, avant que Patrick Bringer et Yoan Meudec prennent définitivement les commandes avec une avance autour d’une minute sur Nicolas Pianet. Vers le 32 ème km, constatant que Nicolas Pianet se rapprochait, Patrick Bringer, a relancé sèchement et s’est retrouvé seul en tête jusqu’à l’arrivée. Yoan Meudec et Nicolas Pianet complètent le podium. Guillaume Beauxis et Thibaut Baronian du team espoir Salomon se classent quatrième et cinquième. Chez les dames scénario différent avec Céline Lafayequi a caracolé en tête du départ à l’arrivée. Elle signe un beau chrono après avoir creusé de gros écarts avec ses dauphines Elodie Arrault Pimont et Fanny Berrut.
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Arnaud Bonin et Anne Valéro remportent le 23 km. François Veyrat-Durebex et Marjorie Moron les imitent sur le 12 km. Plus de 5000 coureurs étaient sur la ligne de départ de l’une de ces trois distances. Prochaine étape de la National Cup le 28 Avril sur le 34 km femmes et 57 km hommes du trail Ardéchois. Karine Sanson, team Salomon Bouliac SPet Maxime Durand, team Inov8,sont les leaders actuels. Propos de trailers Dans un sens et dans l’autre « J’ai abordé ce trail avec un peu d’appréhension suite à une douleur au genou consécutive à une chute le 11 mars sur le trail des Cabornis, mais tout s’est bien passé et mes sensations étaient bonnes. En 2011 j’ai remporté ce 38 km et suis très heureuse de récidiver dans l’autre sens. Nouveauté 2012 le tracé était inversé et cela ne m’a pas gêné du tout. Simple différence l’an passé j’ai préféré les 10 premiers kilomètres et cette fois-ci les dix derniers. Ils correspondent à la partie qui enchaîne le plus de montées et descentes. Un profil qui me convient bien, contrairement aux secteurs plats. Je suis restée en tête du départ à l’arrivée et j’ai géré la course à ma convenance. Mon prochain objectif est le Nivolet Revard. » Céline Lafaye, team Scott Odlo les Saisies, première 38 km. Plus difficile qu’un trail classique « Avec mon copain de team Yoan on a découvert ce dimanche le Lyon Urban Trail. Une très agréable surprise ajoutée au plaisir d’avoir couru longtemps ensemble et à la satisfaction de nous retrouver sur les deux plus hautes marches du podium. Musculairement le L.U.T. est plus difficile qu’un trail classique. Les contacts avec le sol sont plus violents et les escaliers génèrent des foulées différentes qui provoquent pas mal de courbatures. Je suis satisfait de mon début de saison et de gagner à Lyon après déjà avoir remporté le 4 mars le trail de Vulcain. »Patrick Bringer, team Sigvaris. Trail et ville, une alliance réussie « Pas de sentier mais du dénivelé et des difficultés. Les organisateurs ont voulu allier trail et ville à travers un cocktail de trail et de tourisme. Je trouve leur challenge réussi. Chacun y trouve son petit bonheur. J’ai gravé dans ma mémoire le passage des arènes romaines. Un voyage dans le temps et l’espace au cœur d’une ville. Ce trail était mon premier rendez-vous national 2012. J’espérais être dans le top 5. Terminer deuxième après avoir partagé les trois quart de la course avec Patrick, c’est très sympa. » Yoan Meudec, team Sigvaris. Une frayeur sans conséquence « Je me suis fait une frayeur à 2 km de l’arrivée alors que j’évoluais en quatrième position. Une erreur d’aiguillage heureusement sans conséquence sur mon classement. J’ai eu le plaisir d’évoluer dans le groupe de tête avec mes deux copains du team pendant les 20 premiers km. Cyril Gardet qui sort juste de sa saison de ski alpinisme a levé alors le pied et Thibaut Baronian est resté avec 64 | P a g e
moi jusque vers le 30ème km. Je pense que nos résultats sont très encourageants pour la suite de la saison. Les 10 derniers kilomètres ont été longs pour mes muscles et ligaments très sollicités par les escaliers et les secteurs en bitume, mais globalement j’ai apprécié l’ambiance et le parcours.» Guillaume Beauxis, team espoir Salomon, quatrième. Résultats 12 km femmes : 1 Moron Marjorie, Sathonay Camp, 01:02:01. 2 Subrin Maryline, Tassin La Demi Lune, 01:02:31. 3 Mensing Félicitas, 01:05:48. 12 km hommes : 1 Veyrat-Durebex Francois, Lyon, 00:53:05. 2 Lucand Armand, 00:53:09. 3 Fenrich Florent, Rouvres, 00:53:14. 23 km femmes : 1 Valéro Anne, Saint Jean d’Arvey, 01:58:29. 2 Dubois Catherine, Villeurbanne, 02:05:10. 3 Laila Kaergaard Starr, Lyon, 02:06:49. 23 km hommes : 1 Bonin Arnaud, Lyon, 01:37:54. 2 Picout Marc, Villeurbanne, 01:39:31. 3 Ferel Julien, Lyon, 01:39:35. 38 km femmes : 1 Lafaye Céline, team Scott Odlo Les Saisies,03:14:11. 2 Arrault Pimont Elodie, Saint-Rémy de Provence, 03:42:38. 3 Berrut Fanny, Troistorrents, 03:47:35. 4 Blachon Sylvie, Loire, 03:59:18. 5 Pariset Frédérique, Sainte Foy lès Lyon, 04:09:41. 38 km hommes : 1 Bringer Patrick, team Sigvaris, 02:51:23. 2 Meudec Yoan, team Sigvaris, 02:53:22. 3 Pianet Nicolas, teamScott Odlo Les Saisies, 02:53:30. 4 Beauxis Guillaume, team espoir Salomon, 02:53:40. 5 Baronian Thibaut, team espoir Salomon,02:59:00. www.lyonurbantrail.com Photos EXTRA L’AGENCE // RT et Jean Luc Armand.
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www.le-sportif.com 1 avril Lyon Urban Trail 5500 à 6000 trailers au cœur de la ville
Publié le : 23/03/2012 Discipline : Trail / Course nature Décrié lors de ses débuts le Lyon Urban Trail est devenu l’un des grands rendez-vous de la saison. Il a réussi à concilier trail et ville. Dimanche 1 avril, 5500 à 6000 trailers seront au départ de sa cinquième édition. Romain Houzé est le chef de projet de ce trail. « Son concept est ludique, sportif et touristique. Le Lyon Urban Trail ouvre l’accès à un vaste terrain de jeu jalonné de parcs, mobilier urbain, escaliers. Il se déroule sur un profil varié et technique et permet de visiter d’une façon insolite la ville de Lyon et ses quartiers classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Parmi ses moments forts je peux citer la traversée de l’Hôtel de ville. Nouveauté 2012, le parcours est dans l’autre sens. Il permet ainsi aux trailers de découvrir de face des panoramas entrevus de dos dans les éditions précédentes. Les difficultés deviennent différentes et se situent majoritairement en fin de parcours. » Le Lyon Urban Trail fortement aidé par la beauté de Lyon, de ses parcs et collines, doit aussi sa réussite à la qualité de son organisation. Baliser et sécuriser un parcours de trail en zone urbaine n’est pas simple et près de 500 bénévoles sont mobilisés. Pour optimiser l’accueil, le retrait des dossards se fait dans l’Atrium de l’Hôtel de ville et la Place des Terreaux est transformée en village trail et point infos. Le 38 km a un dénivelé positif de 1700 mètres à travers les communes de Lyon, Sainte-Foy et Caluire. Il part du tunnel de l’ancien funiculaire vers le plateau de Caluire et emprunte du bitume, des sentiers sur terre ou herbe, surfaces en gore, escaliers et pavés. Le 23 km concentré sur les collines de Fourvière et de la Croix Rousse, totalise 1100 mètres de dénivelé positif et 10 ascensions. Le 12 km avec ses 500 mètres de dénivelé positifs offre la possibilité de s’initier au trail dans de bonnes conditions. Une formule randonnée est proposée sur le 12 et 23 km. Le 38 km dames et hommes est le support de la quatrième étape de la National Trail Running Cup Salomon / Endurance Mag 2012. Parmi les engagés sur cette distance, Emmanuel Meyssat double vainqueur du 38 66 | P a g e
km en 2010 et 2011 et son copain du team Asics Franck Bussière, Céline Lafaye et Pascal Pianet du team Scott Odlo Les Saisies, Arnaud Bremont du team Running Conseil, Patrick Bringer et Yoan Meudec du team Sigvaris et trois jeunes du team espoir Salomon : Guillaume Beauxis, Thibault Baronian et Cyrille Gardet. Seul manque à l’appel Fabien Nabias : « Je regrette de ne pas être au départ avec Cyrille, Guillaume et Thibault, mais je viens juste de terminer ma saison de ski de fond. Je retrouverai la National Cup le 28 avril sur l’Ardéchois, sa date me convient mieux pour ma préparation. » Leur coach Christophe Malardé sera présent. « Je cours le 38 kilomètres. Nous ferons une causerie d'avant la course mais ensuite ce sont de grands garçons. Ils seront comment s'y prendre pour être devant dans le même état d'esprit que la Romeufontaine. L'attitude était bonne, il faut conserver cet état d'esprit. » Paroles d’espoirs Guillaume Beauxis « Je n’ai jamais disputé de trail urbain ni visité Lyon, c’est une des raisons pour lesquelles je me suis inscrit. Le trail urbain est un moyen de faire découvrir cette discipline à la population en venant à son contact. C’est aussi une façon de visiter la ville et ses monuments, même si je rêve d’avantage de montagne et de nature ! Près de 6000 coureurs c’est impressionnant. Je pense que Lyon, par son emplacement géographique et son histoire, se prête particulièrement à ce type d’évènement. J’ai couru le 18 mars en individuel l’Open international Derby 3000 Gavarnie, ma dernière course de ski alpinisme de la saison et j’ai terminé deuxième du scrach et premier espoir. J’ai basculé dans ma préparation course à pied début mars. Il faut que je fasse « encore du jus » pour arriver en forme le 1er avril. J’ai déjà couru quelques séances sur piste pour être plus à l’aise sur les parties avec bitume. Je redoute un peu les escaliers qui sont plutôt rares en montagne ! Bien que situé en ville ce trail a un bon dénivelé. Je vais apprécier les passages près des monuments et les parties qui surplombent la ville. J’espère rester sur ma lancée de ma victoire à la Romeufontaine et vise un top 5 pour marquer de précieux points dans la National Cup. Actuellement je suis 3ème avec une course en moins que les deux premiers. Je me réjouis de retrouver deux de mes copains du team espoir. On va pouvoir discuter de notre début de saison et de nos préparations et
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bénéficier en prime des précieux conseils de notre coach Christophe Malardé, deuxième de ce trail en 2011. Après Lyon, je ferai une petite semaine de régénération pour récupérer de la course et de ma saison de ski alpinisme. » Cyrille Gardet « Ce sera mon premier trail urbain et je ne connais pas Lyon. D’habitude sur un trail on admire les paysages, là on va pouvoir apprécier l’architecture, les panoramas et tous les endroits de la ville où on ne serait pas forcément allé dans une visite classique. Ce trail attire un grand nombre de pratiquants qui habitent en ville et qui n’ont pas forcément envie de faire de longs trajets pour courir en montagne. Etre engagé avec Guillaume et Thibaut c’est très sympa. On verra si les circonstances nous permettent de faire une course d’équipe. Le 25 mars je participe à une coupe du monde de ski alpinisme en Italie. Je n’aurai pas de préparation spécifique pour le Lyon Urban trail et davantage d’heures dans les jambes en ski qu’à pied. Ce trail va être un bon test de début de saison. Après c’est sûr que je vais essayer de faire au mieux. Je ne suis pas trop habitué aux escaliers et aux parties en bitume et il me faudra surement un temps d’adaptation. » Thibaut Baronian « C’est aussi mon premier trail urbain. J’ai déjà visité Lyon et garde un super souvenir d’une magnifique vue ensoleillée depuis Fourvières. Je suis toujours allé à Lyon sous un grand soleil, croisons les doigts pour le 1er avril ! Je pense que ce genre de course est un excellent tremplin pour notre sport. C’est une énorme promotion de courir en plein centre d’une grande ville comme Lyon. Cela permet, à la fois aux habitués du trail, de découvrir cette ville d’une façon plutôt originale et de permettre à d’autres de se lancer dans le trail, tout en courant « chez eux » ! Etre au départ avec Cyrille et Guillaume est un plus ! La course à pied est un sport individuel mais comme dans toute équipe, il y a une certaine dynamique, qui est pour la plupart du temps positive ! Prendre le départ ensemble sur les courses peut nous rassurer, nous mettre en confiance et nous booster ! Je sors d’une grosse rhinopharyngite et ma hanche était encore douloureuse à la mi-mars. Je ne serai surement pas au meilleur de ma forme, mais espère vivement me présenter au départ et être débarrassé de mes petits soucis dans la dernière semaine de mars. Je pense que les descentes bitumées sans escaliers vont être mon point faible et je vais particulièrement apprécier les montées d’escaliers. » 68 | P a g e
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TRAIL
LYON URBAN TRAIL 2012 Crée le par Benoit
EN QUOI CONSISTE L'ÉVÈNEMENT?
LYON URBAN TRAIL 2012 Le Lyon Urban Trail c'est fini ! Bravo a tous !
RESULTATS LYON URBAN TRAIL 2012 12 km femmes : 1 Moron Marjorie, Sathonay Camp, 01:02:01. 2 Subrin Maryline, Tassin La Demi Lune, 01:02:31. 3 Mensing Félicitas, 01:05:48. 12 km hommes :
1 Veyrat-Durebex Francois, Lyon, 00:53:05. 2 Lucand Armand, 00:53:09. 3 Fenrich Florent, Rouvres, 00:53:14. 23 km femmes : 1 Valero Anne, Saint Jean d Arvey, 01:58:29. 2 Dubois Catherine, Villeurbanne, 02:05:10. 3 Laila Kaergaard Starr, Lyon, 02:06:49. 23 km hommes : 1 Bonin Arnaud, Lyon, 01:37:54. 2 Picout Marc, Villeurbanne, 01:39:31. 3 Ferel Julien, Lyon, 01:39:35. 38 km femmes : 1 Lafaye Celine, team Scott Odlo Les Saisies, 03:14:11. 2 Arrault Pimont Elodie, Saint-Remy de Provence, 03:42:38. 3 Berrut Fanny, Troistorrents, 03:47:35. 4 Blachon Sylvie, Loire, 03:59:18. 5 Pariset Frédérique, Sainte Foy les Lyon, 04:09:41. 38 km hommes : 1 Bringer Patrick, team Sigvaris, 02:51:23. 2 Meudec Yoan, team Sigvaris, 02:53:22. 3 Pianet Nicolas, team Scott Odlo Les Saisies, 02:53:30. 4 Beauxis Guillaume, team espoir Salomon, 02:53:40. 5 Baronian Thibaut, team espoir Salomon, 02:59:00. 71 | P a g e
ROADBOOK LYON URBAN TRAIL Road book lyon Urban trail (pdf)
LES 3 FORMULES DU TRAIL Pour la 5e édition du Lyon Urban Trail, 3 parcours : 38, 23 ou 12 km avec respectivement,
Le 38 km traverse les communes de Lyon, de Sainte-Foy et de Caluire et présente un dénivelé positif de 1700m minimum, avec des ascensions plus ou moins longues sur tout type de terrain : bitume, sentiers (terre ou herbe), gore, escaliers, pavés Le 23 km se concentrent sur les collines de Fourvière et de la Croix-Rousse. (1100 m+ et 10 ascensions) Le 12 km vous permettra de vous initier au trail (500 m +). Une formule randonnée sur les parcours 23km et 12km pour profiter pleinement de Lyon, la ville Lumière.
RÉSULTATS DU LYON URBAN TRAIL 2011 CÉLINE LAFAYE ET EMMANUEL MEYSSAT REMPORTENT LE 38 KILOMÈTRES DU LYON URBAN TRAIL 2011. Dimanche 1er avril 2012, s’est disputé sous le soleil la 5e édition du Lyon Urban Trail. Au menu trois parcours : 38, 23 et 12 kilomètres. Articles et résultats Lyon Urban Trail 2012 sur le blog running de widiwici Comme l’indique son nom, avec le Lyon Urban Trail tout est dans l’antithèse : ni course sur route, ni course nature, mais un savant mélange de montées courtes et violentes (plus de 20 côtes au programme), d’escaliers interminables (plus de 6 000 marches), de descentes techniques (une ancienne piste de ski est même au programme), de pavés disjoints et de sentiers méconnus. Courir le Lyon Urban Trail, c’est comme monter sur un manège enchanté qui vous fait découvrir le patrimoine historique d’une des plus belles villes d’Europe : amphithéâtre galloromain, traversée de l’Hôtel de Ville, traboules de la Renaissance et vous offre au détour d’une ruelle des panoramas grandioses sur le ville et sa région.
PHOTOS LYON URBAN TRAIL 2012 Le diaporama des photos du Lyon Urban Trail 2012 sur le Flickr de widiwici
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02/04/2012Trail
Vedettes ou anonymes : pourquoi courent-elles ? Texte: Jacques Cortie (envoyé spécial) / Photo: Extra Lagence - RT La cinquième édition du Lyon Urban Trail (LUT) s’est déroulée dimanche 1er avril. Courant pour la gagne et le chrono ou bien pour le loisir et la condition physique les participantes plébiscitent une course exigeante et son paysage urbain. Le petit matin n’est pas si loin. Il est 7h15 dans le hall de l’hôtel de ville de Lyon et des grappes de concurrent-e-s préparent leur départ pour l’épreuve des 38 kilomètres. Un dénivelé positif de 1.700 mètres, 6.000 marches à avaler, la colline de Fourvière à gravir, des descentes, des chemins et des tunnels à enchaîner. Trois heures de course pour les meilleurs. Beaucoup plus pour une majorité d’autres. Corine Gruffaz semble absente de cette agitation. Contre un des piliers de cet espace majestueux elle attend. Dossard 427 agrafé et équipement impeccable. Sereine mais pas plus fière que ça. «On a couru hier, avec mon mari, les 30 kilomètres d’Annecy. » Bienvenue chez les fondu-e-s du kilométrage accidenté et du dépassement de soi. « On était sur l’Eco-Trail de Paris la semaine dernière. J’ai fini 203ème », ajoute-t-elle. Pas de boulimie chez cette blonde comptable mais la volonté de vivre à fond un loisir sportif. Corine Gruffaz a toujours fait du sport et cultivé le dépassement de soi. 73 | P a g e
Du cyclisme sur route, d’abord, avec quelques bonnes prestations, mais, maintenant, son truc c’est la course et le trail. « On va voir comment on s’en sort ici. C’est la première fois à Lyon … » La 5ème édition du Lyon Urban Trail surfe sur la vague d’une course maintenant installée qui tient le choc face à l’attrait des trails pleine nature. Le concept urbain attire donc nombre de participantes. Des plus sportivement huppées aux plus modestes. Un vrai phénomène que Sportiva-infos est allé voir de près. Marine Yver n’a que 23 ans. Elle a surtout fait de la musique dans sa jeunesse. Mais depuis deux ans le sport s’est installé dans sa vie. «J’aime le dépassement de soi, la nature et la paysage, ainsi que l’ambiance des courses. Je fais des raids et je prépare un Run and Bike avec mon ami. Malgré tout, l’idée c’est de monter dans les classements", dit-elle en souriant, un gobelet à la main, contente de son 23 km du jour. Marjorie Moron, gagnante en 12 km, a effectué à Lyon son premier trail ce dimanche 1er avril. Dans sa besace sportive, de nombreux semi-marathons, avec un temps de référence perso de 1h19’. Et une découverte : « Lyon, c’est vraiment super. C’est sympa , bien organisé. Je referai le parcours en dilettante pour mieux profiter du paysage de la ville », commente cette psychologue de 31 ans attachée aux jeunes en réinsertion. La découverte de la ville est ainsi une thématique forte parmi les participantes. Pour certaines c’est une manière, la meilleure peut-être, de connaître vraiment une ville. Catherine Usclard, infirmière de 49 ans, est de celles-là : «On peut découvrir la ville différemment» C’est aussi l’une des motivations de Sylvie Peret. « Je me fous du classement», dit cette directrice financière qui confesse partir courir « avant le petit déjeuner » quand elle est en déplacement ou en vacances pour « bien découvrir une ville ou un lieu ». Si elle se cantonne aux petites distances (« Pas plus de 15km »), elle avoue quand même avoir ses exigences: « J’aime être en condition physique. Là, je crois que je suis pas mal sur les 12 km. Je dirais maxi 2 heures. »
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Evidemment, pour Anne Valéro, vainqueur en 01h58’29’’ (59ème au général hommes-femmes) du 23 km, les motivations changent un peu. Le calendrier lui a enfin permis de venir à Lyon. « Et j’y reviendrai. C’est ludique. Il y a beaucoup de relance. » 35 ans, préparatrice physique, Anne Valéro a gagné l’Eco-Trail de Paris la semaine dernière (4h23’06’’ sur les 50 kilomètres) et s’est préparée en conséquence pour affronter Lyon : «Dans la semaine j’ai fait 150 km de vélo, 3 footings d’une cinquantaine de minutes, pour retrouver un peu de foulée, et beaucoup d’étirements. » Le résultat est probant. 1ère visite et 1ère victoire devant une prétendante sérieuse, Catherine Dubois, la lyonnaise, ancienne du basket, du tennis et du raid multisports. « Je voulais faire plus simple sportivement. Et j’ai commence le trail en 2007 », explique-telle. Victoire sur la St Elyon 2007, Équipe de France, 3ème de l’Ultra Trail du Mont Blanc en 2008, Cathy Dubois n’a cependant rien pu faire contre Valéro : « 23 kilomètres c’est un peu court. Il me manque de la vitesse », lance-t-elle tout sourire. Quant à Céline Lafaye, 1ère féminine du 38 kilomètres, cette cinquième édition a été une promenade de santé. « J’ai fait une bonne course. J’ai bien géré car je n’ai pas été inquiétée comme l’an dernier avec Maud Gobert qui était partie très vite. Je me suis fait plaisir et j’ai bien aimé le parcours», dit cette ingénieure en biologie de 30 ans, qui met en avant la « beauté des lieux et le dépassement » et qui a bouclé cette ‘promenade’ en 3h14’11’’. A peine 22’49’’ derrière le vainqueur absolu, Patrick Bringer. Bien plus loin de ces sommets chronométriques voilà Corine Gruffaz qui arrive. Elle finit son 38km en 4h25’28’’. Un grand sourire. Oubliée l’incertitude du petit matin, elle se lance tout de suite dans l’analyse : « Chouette parcours. On le refera. Ça a passé vite. » Lyon pour toutes ces sportives? Trailment bon… La fiche Sportiva-infos du Lyon Urban Trail – 2012 (589 classé-e-s sur 38 km ; 1.481 sur 23 km ; 2.015 sur 12 km) Classement féminin 38 km : 1/Céline Lafaye en 3h14’11’’ (26ème au scratch absolu) 2/Elodie Arrault Pimont en 3h42’38’’ (94ème ) 3/Fanny Berrut en 3h47’35’’ (113ème) Classement féminin 23 km : 1/Anne Valéro en 1h58’29’’ (5ème au scratch absolu) 2/Catherine Dubois en 2h05’10’’ (94ème) 75 | P a g e
3/Delphine Sabran en2h21’59’’ (372ème) Classement féminin 12km : 1/Marjorie Moron en 1h02’01’’ (33ème) 2/Maryline Subrin en 1h02’31’’ (41ème) 3/Felicitas Mensing en 1h05’48’’ (74ème) file:///T:/En%20cours/LYON%20URBAN%20TRAIL/LYON%20URBAN%20TRAIL%202012/LUT012_ADM INISTRATIF/LUT12_PRESS/PRESS%20BOOK/Sportiva,%20le%20sport%20au%20f%C3%A9minin.htm
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Lyon Urban Trail 2012 : petit rendez-vous entre amis Écrit par Cécile Lundi, 02 Avril 2012 12:26
Lyon Urban Trail 2012 : petite fête entre amis ! Elle n’était pas vraiment prévue celle là… oui je sais comme beaucoup d’autres, je vous le fais à chaque fois ! Mais là en fait, tout est venu d’un concours de circonstances et je n’invente rien pour justifier encore mon dernier petit délire dominical. Je m’explique : on me propose de venir faire une conférence pour présenter mon projet 4 déserts à Brest ou plus précisément à Landerneau devant le club Rotary de la ville. J’accepte avec grand plaisir, trop ravie de retourner voir ma Bretagne et pour y aller le plus efficacement possible, je vais prendre l’avion de Lyon. Par la force des choses, je me retrouve dans la capitale des Gaules le week-end du LUT. Avouez que je ne pouvais pas faire autrement non ? Du coup je décide de rentabiliser ma venue, ce sera article comparatif LUT – Ecotrail pour Running pour ELLES et LUT tout seul pour Running Attitude. Je préviens les copains lyonnais que je suis dans la place, et roule ma poule c’est parti. Cela va me permettre de mettre également un visage sur des « amies virtuelles » que ce soit pour CAF et Facebook. Cerise sur le gâteau, le journaliste du Progrès en charge de couvrir l’évènement me contacte pour faire un portrait de moi et parler de mon année 2012 quelque peu chargée dirons-nous. Ça part sacrément bien cette aventure lyonnaise moi je dis !
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Maintenant j’ai 2 paramètres stress à gérer : j’ai ma trombine dans le journal autant dire que ce serait la honte si je ne finissais pas sur mes 2 pieds et j’ai un train que je dois absolument prendre pour rentrer chez moi en temps et en heure pour faire des crêpes et prendre le relais de Guillaume qui part bosser.
En attendant, j’attaque la journée de samedi par un déjeuner chez Arthur que je vais voir pour la première fois de ma vie en « non coureur » ! Le petit groupe de la première LyonSainteLyon a vraiment été pour moi une grande et belle rencontre. Nous nous retrouvons partout et il est quand même très rare que je ne prenne pas le départ d’un ultra sans un de mes « nains » préférés à mes côtés. Bon évidemment les sujets de conversation vont vite s’orienter course à pied même si j’essaye de ne pas trop imposer nos petits délires à sa famille. J’ai les mêmes à la maison je connais ! Direction le retrait des dossards avec une balade découverte de la cathédrale de la Fourvière qui est juste une petite merveille. Débrief du parcours et de la ville de Lyon, en gros ça donne : « bon ben là tu vas monter, là tu as plein d’escaliers, là ça remonte encore, là ça descend bien mais ça casse »… et j’en passe… Ah pas de doute Arthur sait parler aux runneuses inquiètes… Je fais des calculs savants dans ma tête parce que depuis que je sais que la petite balade présente un vrai dénivelé avec 6000 marches en plat de résistance, j’avoue mes jambes fatiguées d’un 80 km et autres réjouissances m’inquiètent un peu. 77 | P a g e
Bon alors j’ai un train à 14h50, il faut que je sois à la gare à 14h30 pour acheter mon ravito post ultra, le journal (je suis dedans, je ne peux pas rater ça !). Avant ça il faut que je retourne à mon hôtel où j’ai négocié sans grande difficulté de pouvoir garder ma chambre pour prendre une douche, bref pour être tranquille il faut que j’ai passé la ligne dernier carat à 13h30, ce qui me fait 6h de course. En théorie je vaux moins mais je me méfie parce que je suis quand même vraiment fatiguée et comme un fait exprès les Anglais ont débarqué avec l’armée américaine, l’armée canadienne et tout le régiment, c’est bien simple c’est Omaha beach, le D day… En attendant j’arrête de penser et nous allons chercher nos dossards. Enfin j’essaye puisque le vigile en charge de faire le filtre entre les touristes par le monde alléchés et les coureurs. Il me demande « vous êtes coureuse ? », ben ouais mon gars ! Tu veux voir mes dessous de pieds qui tombent en lambeau depuis le retour de mon dernier ultra dans le désert d’Atacama ? Mais pourquoi on me pose toujours la question ??? Ah oui pour faire marrer Arthur ! Je récupère mon dossard et là première très bonne surprise du week-end : on m’a attribué le 33. Pour une fille dont le chiffre fétiche est le 3, avouez que c’est plutôt bien parti cette histoire. Séance photo sur le parvis de l’hôtel de ville et là nouvelle bonne surprise : je me trouve bien sur la photo ! Disons que je me reconnais en tout cas et ça c’est tellement rare qu’il est important de le signaler. Direction mon hôtel pour me poser 2 min avant de repartir pour la pasta party CAF organisée d’une main de maître par Cecile. Bon par contre mettez 7 filles passionnées autour d’une table et automatiquement le niveau sonore monte un peu… Je m’excuse auprès des autres clients du restaurant qui sont maintenant imbattables sur la Sainte Express, le fartleck et autres joyeusetés du monde de la course à pied. Je rentre un peu tard je l’avoue à l’hôtel et en 2 min je fonce au lit. Petit déjeuner prévu à 6h avec mes collègues journalistes venus là pour couvrir la course et ça fait tôt cette histoire… Mais je ne vais pas me plaindre parce que normalement le petit déj le we n’ouvre qu’à 7h. Là, je vais avoir la possibilité de bien charger les batteries, ce qui n’est pas un moindre mal vu mon état global.
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Dimanche, jour des braves ! Métro, boulot mais pas dodo… Il faut y aller, parce que je ne suis pas d’ici et il va falloir tout donner pour cette foutue course le plus vite terminer. Je retrouve Arthur planqué au chaud, Jean-Philippe forcément, mort de rire de me voir « encore » là (allez avoue tu me suis !) et je rencontre enfin Patricia, une brut de fleurs tout en sourire et en énergie. Arrive ensuite Juju qui n’avait pas communiqué sur sa venue, et que je suis ravie de revoir. Décidemment y a tout le monde ! Et ce n’est pas fini, j’embrasse Thierry le 3èmepingouin de la bande avant de tomber par le plus grand des hasards dans le sas du départ sur un garçon qui m’aborde « euh Cécile tu te rappelles je suis l’infirmier en psychiatrie de la LyonSainteLyon ». Tu m’étonnes que je me rappelle ! Une rencontre pareille alors que tu te ramasses les pâquerettes avec Kilian, le mien, pas l’autre… en tentant de rentrer à Lyon ça ne s’invente pas ! Sans parler du fait qu’il était là aussi sur la ligne d’arrivée de ma deuxième attendant une collègue qui arrivait juste derrière moi. Là, Vincent est coureur lui aussi et il est accompagné de Julien, collègue de son hôpital, en charge de la sécurité incendie. Vous la voyez venir la blague à 2 balles ? Je la fais avant vous : c’est tout à fait un équipage comme ça qu’il me faut, un infirmier en psychiatrie parce que je suis barrée, un pompier parce que je fous le feu avec ma jupette ! Voilà ça c’est fait, ça vous fera un commentaire de moins à écrire ! Nous ne décidons pas de partir spécialement ensemble c’est la course et mes ennuis mécaniques qui vont faire que je vais passer 38 km à leurs côtés. Mon lecteur MP3 est vide… Je n’y crois pas… 79 | P a g e
Moi une course pareille sans musique dans les oreilles punaise ça va être long… Et le rythme du duo me convient bien. C’est parti pour une bonne séance de papotage. Les 12 premiers km s’écoulent sans grande difficulté, premier ravito, il fait beau tout va bien. J’avale un verre de coca avec une pâte de fruits et c’est reparti. J’ai bien compris le principe de cette course : tu montes et tu descends, tu montes, tu descends. Les escaliers sont certes les rois de la balade mais ils se révèlent sacrément traîtres avec des marches bien tordues. Je bénis le ciel de l’avoir faite sous le soleil parce que la même chose sous la pluie tu oublies ! C’est carrément holiday on Ice cette histoire sur un sol mouillé. Je suis rassurée parce que ce premier ravito est celui qui sera le plus éloigné, après nous aurons à peine 10km entre chaque et franchement il fait soif. C’est super bien organisé en tout cas à ce niveau, on trouve de tout, les bénévoles sont comme toujours adorables et efficaces. Notre équipage repart rassasié pour de nouvelles aventures. Au bout de quelques km il faut se rendre à l’évidence, y a comme un blême. Euh c’est qui tous ces gens ? Ils viennent d’où ? Le 22 et le 38 se rejoignent pour quelques km communs et là ça devient du grand n’importe quoi. Dans un parc nous allons nous retrouver à faire de l’accrobranche pour nous extraire de ce bouchon, des coureurs affutés pour faire un temps s’énervent même si je ne comprends pas trop où est leur problème mais ça râle sérieux. Et moi je me dis que oui mes newtons sont super belles et que j’assure grave question look des pieds mais qu’une paire de trails légères auraient été les bienvenues. En plus à ce rythme je vais me péter un ongle moi…
Nous arrivons au 2ème ravito et là ça devient du grand guignol (forcément à Lyon, c’est logique… page culture générale puisque c’est à Lyon qu’est né Guignol). Il y a tellement de monde pour en sortir que l’unique petit portillon est saturé. Du coup, on fait d’abord demi-tour pour retourner boire un verre. Pas la peine de s’énerver, on ne peut pas avancer, autant ravitailler. Mais comme le redbull est servi sans vodka, on ne va pas s’éterniser non plus. Des coureurs tentent un passage par la droite et je les suis embarquant mes 2 compagnons dans notre nouvel atelier ludique et pas du tout dangereux baptisé « tu escalades les barrières, tu t’accroches dans le vide en espérant ne pas glisser et tu sautes pour récupérer l’escalier ». Je tiens à remercier ici le gentil coureur qui a préféré m’assurer dans mon retour sur le plancher des vaches plutôt que de se prendre une blonde de 58kg sur la tête ! 80 | P a g e
Dieu merci ce foutoir finit très vite et nous partons vers la droite alors que les autres partent sur la gauche. Mais du coup on se retrouve tellement seuls que je finis par me demander si on n’a pas raté un truc là… Coureur en vu loin devant, coureurs en vue loin derrière, ça doit être ça. Et les montagnes russes reprennent, un coup tu montes, un coup tu descends. Un petit tour du côté des quais où je découvre ces foutus galets ronds franchement pas adaptés à ma foulée plus vraiment légère. Point positif : notre temps. Je suis la première surprise, je tiens le rythme alors que j’attends le moment où je vais forcément m’écrouler mais il ne vient pas. Je ne sais pas si c’est la perspective d’avoir le temps de prendre une douche avant de sauter dans mon train mais j’avance et je ne suis pas trop un handicap pour les copains. Par contre, Julien commence à montrer des signes de faiblesse. On dit souvent que je suis cinglée mais bon lui il est venu courir après sa nuit de service… Tu m’étonnes qu’il commence à fatiguer le pauvre. On lui remonte le moral, on s’accroche tous les 3, l’objectif maintenant est clairement annoncé, en dessous de 5h ou mourir. La montée à Fourvière au milieu des croyants qui fêtent le dimanche des rameaux est assez surréaliste pour être honnête. On nous laisse passer en nous demandant souvent « c’est un marathon ». Oui oui, c’est ça ! Pas la force d’expliquer la vérité ! Arthur m’avait prévenu, quand tu attaques la piste de ski, tu ne lâches plus rien c’est fini. Et oui il y a une piste de ski désaffectée en pleine ville et vous pensez bien que l’orga ne pouvait pas la rater celle-là. Dans ma tête ça va dérouler jusqu’à l’arrivée, forcément Arthur me l’a dit. Tu parles Charles !!!! Et ça continue à monter, et ça continue les escaliers bien tordus où tu as intérêt à regarder où tu mets les pieds. Vincent est clairement devenu le leader du trio, je m’accroche, j’arrête de penser parce que de toute façon si je pense, je me mets en boule et je pleure. Les jambes sont vraiment douloureuses et j’ai un genou qui hurle qu’on l’achève là sur place. J’ai le regard dans le rétro pour surveiller Julien qui est à la peine et nous filons vers l’arrivée qui se fait tellement désirer. J’ai aussi le nez sur mon chrono et je me demande si nous allons y arriver. Ça n’en finit plus de monter alors que j’espérais 3km roulant pour tout donner.
Soudain apparaît devant nous une veste rose reconnaissable entre toutes, Patricia est là juste devant moi. Ah cool ça c’est une super surprise. J’accélère un peu pour la rattraper et immédiatement nous décidons de finir ensemble. 81 | P a g e
Sincèrement j’ai rarement autant donné pour finir une course, autant surveillé l’heure. Vincent ouvre la route, nous le suivons et j’avoue, là j’ai un peu oublié Julien. De toute façon, je sais qu’il va finir, il reste 1km, la question ne se pose même pas. Une dernière traboule, un hôtel de ville à traverser, l’arche est là enfin. Le speaker veut attraper Patricia au vol mais nous filons comme l’éclair pour passer la ligne d’arrivée main dans la main. Je suis trop contente !!!! 12h28 et des poussières à mon garmin, objectif atteint, je suis LUT de Bronze comme on dit là-bas. J’embrasse mes compagnons de route et je file me chercher un verre de coca parce que là j’en ai bien besoin. Je tombe sur Arthur et les copains et je râle « eh les mecs vous étiez où pour la haie d’honneur ? ». J’ai le droit à un « ben tu comprends on ne pensait pas que tu arriverais si vite aussi »… no comment les garçons ! Je prends un deuxième verre et je file sur la ligne d’arrivée pour accueillir Julien qui arrive enfin. Il a l’air content de mon initiative en tout cas. Photos souvenir (je les attends) et déjà je dois filer. Je récupère mon sac, fais un coucou aux cafeuses qui ont assuré sur le 22 et direction mon hôtel, la douche, le train, la maison. Sincèrement cette course m’a fait du bien au moral parce que j’en avais encore sous le pied pour finir en beauté avec Patricia, ce qui était loin d’être évident. J’avais 80 bornes dans les pattes le we précédent, aucun entraînement, je me contente uniquement de faire des courses en ce moment mais ça a tenu. Bon j’ai mis un peu moins de 5h, je n’ai pas fait ma Brinouille en faisant un podium non plus (4h53 exactement)! Mais je me suis régalée, j’ai passé un super we avec les copains et les copines, mis enfin un visage sur plusieurs amis FB qui n’étaient que virtuels et qui se sont révélés comme je les imaginais. Pour le moment, je ne suis pas sur la liste de finishers comme je m’y attendais, 2 dossards pour la même personne forcément ça finit comme ça. Mais surtout j’ai eu la confirmation de ce que je subodorais : le 3 est vraiment mon chiffre ! Cécile http://www.courir-au-feminin.com/les-comptes-rendus/lyon-urban-trail-2012-petit-rendezvous-entre-amis.html
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Lyon Urban Trail : victoires de Céline Lafaye et Patrick Bringer sur le 38 km Posté par MAT le 1/4/2012 22:40:00 Dimanche 1 avril à Lyon, la Savoyarde Céline Lafaye et le Clermontois Patrick Bringer ont remporté le 38 km du Lyon Urban Trail, quatrième étape de la National Trail Running Cup Salomon / Endurance Mag 2012. Les conditions météorologiques étaient idéales avec des températures fraiches le matin et douces ensuite. Pendant les 20 premiers km, un groupe de 8 à 10 trailers s’est formé à l’avant de la course, imprimant une allure relativement tranquille, avant que Patrick Bringer et Yoan Meudec prennent définitivement les commandes avec une avance autour d’une minute sur Nicolas Pianet. Vers le 32 ème km, constatant que Nicolas Pianet se rapprochait, Patrick Bringer, a relancé sèchement et s’est retrouvé seul en tête jusqu’à l’arrivée. Yoan Meudec et Nicolas Pianet complètent le podium. Guillaume Beauxis et Thibaut Baronian du team espoir Salomon se classent quatrième et cinquième. Chez les dames scénario différent avec Céline Lafayequi a caracolé en tête du départ à l’arrivée. Elle signe un beau chrono après avoir creusé de gros écarts avec ses dauphines Elodie Arrault Pimont et Fanny Berrut. Arnaud Bonin et Anne Valéro remportent le 23 km. François Veyrat-Durebex et Marjorie Moron les imitent sur le 12 km. Plus de 5000 coureurs étaient sur la ligne de départ de l’une de ces trois distances. Prochaine étape de la National Cup le 28 Avril sur le 34 km femmes et 57 km hommes du trail Ardéchois. Karine Sanson, team Salomon Bouliac SP et Maxime Durand, team Inov8, sont les leaders actuels. Propos de trailers Dans un sens et dans l’autre « J’ai abordé ce trail avec un peu d’appréhension suite à une douleur au genou consécutive à une chute le 11 mars sur le trail des Cabornis, mais tout s’est bien passé et mes sensations étaient bonnes. En 2011 j’ai remporté ce 38 km et suis très heureuse de récidiver dans l’autre sens. Nouveauté 2012 le tracé était inversé et cela ne m’a pas gêné du tout. Simple différence l’an passé j’ai préféré les 10 premiers kilomètres et cette fois-ci les dix derniers. Ils correspondent à la partie qui enchaîne le plus de montées et descentes. Un profil qui me convient bien, contrairement aux secteurs plats. 83 | P a g e
Je suis restée en tête du départ à l’arrivée et j’ai géré la course à ma convenance. Mon prochain objectif est le Nivolet Revard. » Céline Lafaye, team Scott Odlo les Saisies, première 38 km. Plus difficile qu’un trail classique « Avec mon copain de team Yoan on a découvert ce dimanche le Lyon Urban Trail. Une très agréable surprise ajoutée au plaisir d’avoir couru longtemps ensemble et à la satisfaction de nous retrouver sur les deux plus hautes marches du podium. Musculairement le L.U.T. est plus difficile qu’un trail classique. Les contacts avec le sol sont plus violents et les escaliers génèrent des foulées différentes qui provoquent pas mal de courbatures. Je suis satisfait de mon début de saison et de gagner à Lyon après déjà avoir remporté le 4 mars le trail de Vulcain. » Patrick Bringer, team Sigvaris. Trail et ville, une alliance réussie « Pas de sentier mais du dénivelé et des difficultés. Les organisateurs ont voulu allier trail et ville à travers un cocktail de trail et de tourisme. Je trouve leur challenge réussi. Chacun y trouve son petit bonheur. J’ai gravé dans ma mémoire le passage des arènes romaines. Un voyage dans le temps et l’espace au cœur d’une ville. Ce trail était mon premier rendez-vous national 2012. J’espérais être dans le top 5. Terminer deuxième après avoir partagé les trois quart de la course avec Patrick, c’est très sympa. » Yoan Meudec, team Sigvaris. Une frayeur sans conséquence « Je me suis fait une frayeur à 2 km de l’arrivée alors que j’évoluais en quatrième position. Une erreur d’aiguillage heureusement sans conséquence sur mon classement. J’ai eu le plaisir d’évoluer dans le groupe de tête avec mes deux copains du team pendant les 20 premiers km. Cyril Gardet qui sort juste de sa saison de ski alpinisme a levé alors le pied et Thibaut Baronian est resté avec moi jusque vers le 30ème km. Je pense que nos résultats sont très encourageants pour la suite de la saison. Les 10 derniers kilomètres ont été longs pour mes muscles et ligaments très sollicités par les escaliers et les secteurs en bitume, mais globalement j’ai apprécié l’ambiance et le parcours.» Guillaume Beauxis, team espoir Salomon, quatrième. Résultats 12 km femmes : 1 Moron Marjorie, Sathonay Camp, 01:02:01. 2 Subrin Maryline, Tassin La Demi Lune, 01:02:31. 3 Mensing Félicitas, 01:05:48. 12 km hommes : 1 Veyrat-Durebex Francois, Lyon, 00:53:05. 2 Lucand Armand, 00:53:09. 3 Fenrich Florent, Rouvres, 00:53:14. 23 km femmes : 1 Valéro Anne, Saint Jean d’Arvey, 01:58:29. 2 Dubois Catherine, Villeurbanne, 02:05:10. 3 Laila Kaergaard Starr, Lyon, 02:06:49. 84 | P a g e
23 km hommes : 1 Bonin Arnaud, Lyon, 01:37:54. 2 Picout Marc, Villeurbanne, 01:39:31. 3 Ferel Julien, Lyon, 01:39:35. 38 km femmes : 1 Lafaye Céline, team Scott Odlo Les Saisies, 03:14:11. 2 Arrault Pimont Elodie, Saint-Rémy de Provence, 03:42:38. 3 Berrut Fanny, Troistorrents, 03:47:35. 4 Blachon Sylvie, Loire, 03:59:18. 5 Pariset Frédérique, Sainte Foy lès Lyon, 04:09:41. 38 km hommes : 1 Bringer Patrick, team Sigvaris, 02:51:23. 2 Meudec Yoan, team Sigvaris, 02:53:22. 3 Pianet Nicolas, team Scott Odlo Les Saisies, 02:53:30. 4 Beauxis Guillaume, team espoir Salomon, 02:53:40. 5 Baronian Thibaut, team espoir Salomon, 02:59:00. www.lyonurbantrail.com Photos EXTRA L’AGENCE // RT et Jean Luc Armand
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Lyon Urban Trail - 1 avril 2012 Victoires de Céline Lafaye et Patrick Bringer sur le 38 km Dimanche 1 avril à Lyon, la Savoyarde Céline Lafaye et le Clermontois Patrick Bringer ont remporté le 38 km du Lyon Urban Trail, quatrième étape de la National Trail Running Cup Salomon / Endurance Mag 2012. Les conditions météorologiques étaient idéales avec des températures fraiches le matin et douces ensuite. Pendant les 20 premiers km, un groupe de 8 à 10 trailers s’est formé à l’avant de la course, imprimant une allure relativement tranquille, avant que Patrick Bringer et Yoan Meudec prennent définitivement les commandes avec une avance autour d’une minute sur Nicolas Pianet. Vers le 32 ème km, constatant que Nicolas Pianet se rapprochait, Patrick Bringer, a relancé sèchement et s’est retrouvé seul en tête jusqu’à l’arrivée. Yoan Meudec et Nicolas Pianet complètent le podium. Guillaume Beauxis et Thibaut Baronian du team espoir Salomon se classent quatrième et cinquième. Chez les dames scénario différent avec Céline Lafaye qui a caracolé en tête du départ à l’arrivée. Elle signe un beau chrono après avoir creusé de gros écarts avec ses dauphines Elodie Arrault Pimont et Fanny Berrut. Arnaud Bonin et Anne Valéro remportent le 23 km. François Veyrat-Durebex et Marjorie Moron les imitent sur le 12 km. Plus de 5000 coureurs étaient sur la ligne de départ de l’une de ces trois distances. Prochaine étape de la National Cup le 28 Avril sur le 34 km femmes et 57 km hommes du trail Ardéchois. Karine Sanson, team Salomon Bouliac SP et Maxime Durand, team Inov8, sont les leaders actuels. Propos de trailers 86 | P a g e
Dans un sens et dans l’autre “J’ai abordé ce trail avec un peu d’appréhension suite à une douleur au genou consécutive à une chute le 11 mars sur le trail des Cabornis, mais tout s’est bien passé et mes sensations étaient bonnes. En 2011 j’ai remporté ce 38 km et suis très heureuse de récidiver dans l’autre sens. Nouveauté 2012 le tracé était inversé et cela ne m’a pas gêné du tout. Simple différence l’an passé j’ai préféré les 10 premiers kilomètres et cette fois-ci les dix derniers. Ils correspondent à la partie qui enchaîne le plus de montées et descentes. Un profil qui me convient bien, contrairement aux secteurs plats. Je suis restée en tête du départ à l’arrivée et j’ai géré la course à ma convenance. Mon prochain objectif est le Nivolet Revard.” Céline Lafaye, team Scott Odlo les Saisies, première 38 km. Plus difficile qu’un trail classique “Avec mon copain de team Yoan on a découvert ce dimanche le Lyon Urban Trail. Une très agréable surprise ajoutée au plaisir d’avoir couru longtemps ensemble et à la satisfaction de nous retrouver sur les deux plus hautes marches du podium. Musculairement le L.U.T. est plus difficile qu’un trail classique. Les contacts avec le sol sont plus violents et les escaliers génèrent des foulées différentes qui provoquent pas mal de courbatures. Je suis satisfait de mon début de saison et de gagner à Lyon après déjà avoir remporté le 4 mars le trail de Vulcain.” Patrick Bringer, team Sigvaris. Trail et ville, une alliance réussie “Pas de sentier mais du dénivelé et des difficultés. Les organisateurs ont voulu allier trail et ville à travers un cocktail de trail et de tourisme. Je trouve leur challenge réussi. Chacun y trouve son petit bonheur. J’ai gravé dans ma mémoire le passage des arènes romaines. Un voyage dans le temps et l’espace au cœur d’une ville. Ce trail était mon premier rendez-vous national 2012. J’espérais être dans le top 5. Terminer deuxième après avoir partagé les trois quart de la course avec Patrick, c’est très sympa.” Yoan Meudec, team Sigvaris. Une frayeur sans conséquence “Je me suis fait une frayeur à 2 km de l’arrivée alors que j’évoluais en quatrième position. Une erreur d’aiguillage heureusement sans conséquence sur mon classement. J’ai eu le plaisir d’évoluer dans le groupe de tête avec mes deux copains du team pendant les 20 premiers km. Cyril Gardet qui sort juste de sa saison de ski alpinisme a levé alors le pied et Thibaut Baronian est resté avec moi jusque vers le 30ème km. Je pense que nos résultats sont très encourageants pour la suite de la saison. Les 10 derniers kilomètres ont été longs pour mes muscles et ligaments très sollicités par les escaliers et les secteurs en bitume, mais globalement j’ai apprécié l’ambiance et le parcours.” Guillaume Beauxis, team espoir Salomon, quatrième. Résultats 12 km femmes1 Moron Marjorie, Sathonay Camp, 01:02:01. 2 Subrin Maryline, Tassin La Demi Lune, 01:02:31. 3 Mensing Félicitas, 01:05:48. 12 km hommes1 Veyrat-Durebex Francois, Lyon, 00:53:05. 2 Lucand Armand, 00:53:09. 3 Fenrich Florent, Rouvres, 00:53:14. 23 km femmes1 Valéro Anne, Saint Jean d’Arvey, 01:58:29. 2 Dubois Catherine, Villeurbanne, 02:05:10. 3 Laila Kaergaard Starr, Lyon, 02:06:49. 87 | P a g e
23 km hommes1 Bonin Arnaud, Lyon, 01:37:54. 2 Picout Marc, Villeurbanne, 01:39:31. 3 Ferel Julien, Lyon, 01:39:35. 38 km femmes1 Lafaye Céline, team Scott Odlo Les Saisies, 03:14:11. 2 Arrault Pimont Elodie, Saint-Rémy de Provence, 03:42:38. 3 Berrut Fanny, Troistorrents, 03:47:35. 4 Blachon Sylvie, Loire, 03:59:18. 5 Pariset Frédérique, Sainte Foy lès Lyon, 04:09:41. 38 km hommes : 1 Bringer Patrick, team Sigvaris, 02:51:23. 2 Meudec Yoan, team Sigvaris, 02:53:22. 3 Pianet Nicolas, team Scott Odlo Les Saisies, 02:53:30. 4 Beauxis Guillaume, team espoir Salomon, 02:53:40. 5 Baronian Thibaut, team espoir Salomon, 02:59:00. www.lyonurbantrail.com Photos EXTRA L’AGENCE // RT et Jean Luc Armand.
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Céline Lafaye et Patrick Bringer remportent le Lyon Urban Trail (01/04/2012) Dimanche 1 avril à Lyon, Céline Lafaye et Patrick Bringer ont franchi sous le soleil et en vainqueur la ligne d’arrivée du 38 km du Lyon Urban Trail, support de la quatrième étape de la National Trail Running Cup Salomon / Endurance Mag. Pendant les 20 premiers km un groupe de 8 à 10 trailers s’est formé à l’avant de la course, imprimant une allure relativement tranquille, avant que les Auvergnats Patrick Bringer et Yoan Meudec prennent définitivement les commandes avec une avance autour d’une minute sur Nicolas Pianet. Vers le 32 ème km, constatant que Nicolas Pianet se rapprochait, Patrick Bringer, a relancé sèchement et s’est retrouvé seul en tête jusqu’à l’arrivée. Yoan Meudec et Nicolas Pianet complètent le podium. Guillaume Beauxis et Thibaut Baronian du team espoir Salomon se classent quatrième et cinquième.
Chez les dames scénario différent avec la Savoyarde Céline Lafaye qui a caracolé en tête du départ à l’arrivée. Elle signe un beau chrono après avoir creusé de gros écarts avec ses dauphines Elodie Arrault Pimont et Fanny Berrut. Arnaud Bonin et Anne Valéro remportent le 23 km. François Veyrat-Durebex et Marjorie Moron les imitent sur le 12 km. Plus de 5000 coureurs étaient sur la ligne de départ de l’une de ces trois distances. 88 | P a g e
Prochaine étape de la National Cup le 28 Avril sur le 34 km femmes et 57 km hommes du trail Ardéchois. Karine Sanson, team Salomon Bouliac SP et Maxime Durand, team Inov8, sont les leaders actuels.
Propos de trailers Dans un sens et dans l’autre « J’ai abordé ce trail avec un peu d’appréhension suite à une douleur au genou consécutive à une chute le 11 mars sur le trail des Cabornis, mais tout s’est bien passé et mes sensations étaient bonnes. En 2011 j’ai remporté ce 38 km et suis très heureuse de récidiver dans l’autre sens. Nouveauté 2012 le tracé était inversé et cela ne m’a pas gêné du tout. Simple différence l’an passé j’ai préféré les 10 premiers kilomètres et cette fois-ci les dix derniers. Ils correspondent à la partie qui enchaîne le plus de montées et descentes. Un profil qui me convient bien, contrairement aux secteurs plats. Je suis restée en tête du départ à l’arrivée et j’ai géré la course à ma convenance. Mon prochain objectif est le Nivolet Revard. » Céline Lafaye, team Scott Odlo les Saisies, première 38 km. Plus difficile qu’un trail classique « Avec mon copain de team Yoan on a découvert ce dimanche le Lyon Urban Trail. Une très agréable surprise ajoutée au plaisir d’avoir couru longtemps ensemble et à la satisfaction de nous retrouver sur les deux plus hautes marches du podium. Musculairement le L.U.T. est plus difficile qu’un trail classique. Les contacts avec le sol sont plus violents et les escaliers génèrent des foulées différentes qui provoquent pas mal de courbatures. Je suis satisfait de mon début de saison et de gagner à Lyon après déjà avoir remporté le 4 mars le trail de Vulcain. » Patrick Bringer, team Sigvaris. Trail et ville, une alliance réussie « Pas de sentier mais du dénivelé et des difficultés. Les organisateurs ont voulu allier trail et ville à travers un cocktail de trail et de tourisme. Je trouve leur challenge réussi. Chacun y trouve son petit bonheur. J’ai gravé dans ma mémoire le passage des arènes romaines. Un voyage dans le temps et l’espace au cœur d’une ville. Ce trail était mon premier rendez-vous national 2012. J’espérais être dans le top 5. Terminer deuxième après avoir partagé les trois quart de la course avec Patrick, c’est très sympa. » Yoan Meudec, team Sigvaris. Une frayeur sans conséquence « Je me suis fait une frayeur à 2 km de l’arrivée alors que j’évoluais en quatrième position. Une erreur d’aiguillage heureusement sans conséquence sur mon classement. J’ai eu le plaisir d’évoluer dans le groupe de tête avec mes deux copains du team pendant les 20 premiers km. Cyril Gardet qui sort juste de sa saison de ski alpinisme a levé alors le pied et Thibaut Baronian est resté avec moi jusque vers le 30ème km. Je pense que nos résultats sont très encourageants pour la suite de la saison.
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Les 10 derniers kilomètres ont été longs pour mes muscles et ligaments très sollicités par les escaliers et les secteurs en bitume, mais globalement j’ai apprécié l’ambiance et le parcours.» Guillaume Beauxis, team espoir Salomon, quatrième.
Résultats 12 km femmes : 1 Moron Marjorie, Sathonay Camp, 01:02:01. 2 Subrin Maryline, Tassin La Demi Lune, 01:02:31. 3 Mensing Félicitas, 01:05:48. 12 km hommes : 1 Veyrat-Durebex Francois, Lyon, 00:53:05. 2 Lucand Armand, 00:53:09. 3 Fenrich Florent, Rouvres, 00:53:14. 23 km femmes : 1 Valéro Anne, Saint Jean d’Arvey, 01:58:29. 2 Dubois Catherine, Villeurbanne, 02:05:10. 3 Laila Kaergaard Starr, Lyon, 02:06:49. 23 km hommes : 1 Bonin Arnaud, Lyon, 01:37:54. 2 Picout Marc, Villeurbanne, 01:39:31. 3 Ferel Julien, Lyon, 01:39:35. 38 km femmes : 1 Lafaye Céline, team Scott Odlo Les Saisies, 03:14:11. 2 Arrault Pimont Elodie, Saint-Rémy de Provence, 03:42:38. 3 Berrut Fanny, Troistorrents, 03:47:35. 4 Blachon Sylvie, Loire, 03:59:18. 5 Pariset Frédérique, Sainte Foy lès Lyon, 04:09:41. 38 km hommes : 1 Bringer Patrick, team Sigvaris, 02:51:23. 2 Meudec Yoan, team Sigvaris, 02:53:22. 3 Pianet Nicolas, team Scott Odlo Les Saisies, 02:53:30. 4 Beauxis Guillaume, team espoir Salomon, 02:53:40. 5 Baronian Thibaut, team espoir Salomon, 02:59:00. www.lyonurbantrail.com Copyright Photos EXTRA L’AGENCE // RT et Jean Luc Armand.
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Décrié lors de ses débuts le Lyon Urban Trail est devenu l’un des grands rendezvous de la saison. Il a réussi à concilier trail et ville. Dimanche 1 avril, 5500 à 6000 trailers seront au départ de sa cinquième édition. Romain Houzé est le chef de projet de ce trail. « Son concept est ludique, sportif et touristique. Le Lyon Urban Trail ouvre l’accès à un vaste terrain de jeu jalonné de parcs, mobilier urbain, escaliers. Il se déroule sur un profil varié et technique et permet de visiter d’une façon insolite la ville de Lyon et ses quartiers classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Parmi ses moments forts je peux citer la traversée de l’Hôtel de ville. Nouveauté 2012, le parcours est dans l’autre sens. Il permet ainsi aux trailers de découvrir de face des panoramas entrevus de dos dans les éditions précédentes. Les difficultés deviennent différentes et se situent majoritairement en fin de parcours. » Le Lyon Urban Trail fortement aidé par la beauté de Lyon, de ses parcs et collines, doit aussi sa réussite à la qualité de son organisation. Baliser et sécuriser un parcours de trail en zone urbaine n’est pas simple et près de 500 bénévoles sont mobilisés. Pour optimiser l’accueil, le retrait des dossards se fait dans l’Atrium de l’Hôtel de ville et la Place des Terreaux est transformée en village trail et point infos. Le 38 km a un dénivelé positif de 1700 mètres à travers les communes de Lyon, Sainte-Foy et Caluire. Il part du tunnel de l’ancien funiculaire vers le plateau de Caluire et emprunte du bitume, des sentiers sur terre ou herbe, surfaces en gore, escaliers et pavés. Le 23 km concentré sur les collines de Fourvière et de la Croix Rousse, totalise 1100 mètres de dénivelé positif et 10 ascensions. 92 | P a g e
Le 12 km avec ses 500 mètres de dénivelé positifs offre la possibilité de s’initier au trail dans de bonnes conditions. Une formule randonnée est proposée sur le 12 et 23 km. Le 38 km dames et hommes est le support de la quatrième étape de la National Trail Running Cup Salomon. Parmi les engagés sur cette distance, Emmanuel Meyssat double vainqueur du 38 km en 2010 et 2011 et son copain du team Asics Franck Bussière, Céline Lafaye et Pascal Pianet du team Scott Odlo Les Saisies, Arnaud Bremont du team Running Conseil, Patrick Bringer et Yoan Meudec du team Sigvaris et trois jeunes du team espoir Salomon : Guillaume Beauxis, Thibault Baronian et Cyrille Gardet. Seul manque à l’appel Fabien Nabias : « Je regrette de ne pas être au départ avec Cyrille, Guillaume et Thibault, mais je viens juste de terminer ma saison de ski de fond. Je retrouverai la National Cup le 28 avril sur l’Ardéchois, sa date me convient mieux pour ma préparation. » Leur coach Christophe Malardé sera présent. « Je cours le 38 kilomètres. Nous ferons une causerie d'avant la course mais ensuite ce sont de grands garçons. Ils seront comment s'y prendre pour être devant dans le même état d'esprit que la Romeufontaine. L'attitude était bonne, il faut conserver cet état d'esprit. » Paroles d’espoirs Guillaume Beauxis : « Je n’ai jamais disputé de trail urbain ni visité Lyon, c’est une des raisons pour lesquelles je me suis inscrit. Le trail urbain est un moyen de faire découvrir cette discipline à la population en venant à son contact. C’est aussi une façon de visiter la ville et ses monuments, même si je rêve d’avantage de montagne et de nature ! Près de 6000 coureurs c’est impressionnant. Je pense que Lyon, par son emplacement géographique et son histoire, se prête particulièrement à ce type d’évènement. J’ai couru le 18 mars en individuel l’Open international Derby 3000 Gavarnie, ma dernière course de ski alpinisme de la saison et j’ai terminé deuxième du scrach et premier espoir. J’ai basculé dans ma préparation course à pied début mars. Il faut que je fasse « encore du jus » pour arriver en forme le 1er avril. J’ai déjà couru quelques séances sur piste pour être plus à l’aise sur les parties avec bitume. Je redoute un peu les escaliers qui sont plutôt rares en montagne ! Bien que situé en ville ce trail a un bon dénivelé. Je vais apprécier les passages près des monuments et les parties qui surplombent la ville. J’espère rester sur ma lancée de ma victoire à la Romeufontaine et vise un top 5 pour marquer de précieux points dans la National Cup. Actuellement je suis 3ème avec une course en moins que les deux premiers. Je me réjouis de retrouver deux de mes copains du team espoir.
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On va pouvoir discuter de notre début de saison et de nos préparations et bénéficier en prime des précieux conseils de notre coach Christophe Malardé, deuxième de ce trail en 2011.Après Lyon, je ferai une petite semaine de régénération pour récupérer de la course et de ma saison de ski alpinisme. » Cyrille Gardet « Ce sera mon premier trail urbain et je ne connais pas Lyon. D’habitude sur un trail on admire les paysages, là on va pouvoir apprécier l’architecture, les panoramas et tous les endroits de la ville où on ne serait pas forcément allé dans une visite classique. Ce trail attire un grand nombre de pratiquants qui habitent en ville et qui n’ont pas forcément envie de faire de longs trajets pour courir en montagne. Etre engagé avec Guillaume et Thibaut c’est très sympa. On verra si les circonstances nous permettent de faire une course d’équipe. Le 25 mars je participe à une coupe du monde de ski alpinisme en Italie. Je n’aurai pas de préparation spécifique pour le Lyon Urban trail et davantage d’heures dans les jambes en ski qu’à pied. Ce trail va être un bon test de début de saison. Après c’est sûr que je vais essayer de faire au mieux. Je ne suis pas trop habitué aux escaliers et aux parties en bitume et il me faudra surement un temps d’adaptation. » Thibaut Baronian « C’est aussi mon premier trail urbain. J’ai déjà visité Lyon et garde un super souvenir d’une magnifique vue ensoleillée depuis Fourvières. Je suis toujours allé à Lyon sous un grand soleil, croisons les doigts pour le 1er avril ! Je pense que ce genre de course est un excellent tremplin pour notre sport. C’est une énorme promotion de courir en plein centre d’une grande ville comme Lyon. Cela permet, à la fois aux habitués du trail, de découvrir cette ville d’une façon plutôt originale et de permettre à d’autres de se lancer dans le trail, tout en courant « chez eux » ! Etre au départ avec Cyrille et Guillaume est un plus ! La course à pied est un sport individuel mais comme dans toute équipe, il y a une certaine dynamique, qui est pour la plupart du temps positive ! Prendre le départ ensemble sur les courses peut nous rassurer, nous mettre en confiance et nous booster ! Je sors d’une grosse rhinopharyngite et ma hanche était encore douloureuse à la mi-mars. Je ne serai surement pas au meilleur de ma forme, mais espère vivement me présenter au départ et être débarrassé de mes petits soucis dans la dernière semaine de mars. Je pense que les descentes bitumées sans escaliers vont être mon point faible et je vais particulièrement apprécier les montées d’escaliers. » Photos organisation Lyon Urban Trail et JMK Consult
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Dimanche 1er avril à Lyon, la Savoyarde Céline Lafaye et le Clermontois Patrick Bringer ont remporté le 38 km du Lyon Urban Trail, quatrième étape de la National Trail Running Cup. Les conditions météorologiques étaient idéales avec des températures fraiches le matin et douces ensuite. Pendant les 20 premiers km, un groupe de 8 à 10 trailers s’est formé à l’avant de la course, imprimant une allure relativement tranquille, avant que Patrick Bringer et Yoan Meudec prennent définitivement les commandes avec une avance autour d’une minute sur Nicolas Pianet. Vers le 32 ème km, constatant que Nicolas Pianet se rapprochait, Patrick Bringer, a relancé sèchement et s’est retrouvé seul en tête jusqu’à l’arrivée. Yoan Meudec et Nicolas Pianet complètent le podium. 95 | P a g e
Guillaume Beauxis et Thibaut Baronian du team espoir Salomon se classent quatrième et cinquième. Chez les dames scénario différent avec Céline Lafaye qui a caracolé en tête du départ à l’arrivée. Elle signe un beau chrono après avoir creusé de gros écarts avec ses dauphines Elodie Arrault Pimont et Fanny Berrut. Arnaud Bonin et Anne Valéro remportent le 23 km. François Veyrat-Durebex et Marjorie Moron les imitent sur le 12 km. Plus de 5000 coureurs étaient sur la ligne de départ de l’une de ces trois distances. Prochaine étape de la National Cup le 28 Avril sur le 34 km femmes et 57 km hommes du trail Ardéchois. Karine Sanson, team Salomon Bouliac SP et Maxime Durand, team Inov8, sont les leaders actuels. Propos de trailers Dans un sens et dans l’autre : « J’ai abordé ce trail avec un peu d’appréhension suite à une douleur au genou consécutive à une chute le 11 mars sur le trail des Cabornis, mais tout s’est bien passé et mes sensations étaient bonnes. En 2011 j’ai remporté ce 38 km et suis très heureuse de récidiver dans l’autre sens. Nouveauté 2012 le tracé était inversé et cela ne m’a pas gêné du tout. Simple différence l’an passé j’ai préféré les 10 premiers kilomètres et cette fois-ci les dix derniers. Ils correspondent à la partie qui enchaîne le plus de montées et descentes. Un profil qui me convient bien, contrairement aux secteurs plats. Je suis restée en tête du départ à l’arrivée et j’ai géré la course à ma convenance. Mon prochain objectif est le Nivolet Revard. » Céline Lafaye, team Scott Odlo les Saisies, première 38 km. Plus difficile qu’un trail classique : « Avec mon copain de team Yoan on a découvert ce dimanche le Lyon Urban Trail. Une très agréable surprise ajoutée au plaisir d’avoir couru longtemps ensemble et à la satisfaction de nous retrouver sur les deux plus hautes marches du podium. Musculairement le L.U.T. est plus difficile qu’un trail classique. Les contacts avec le sol sont plus violents et les escaliers génèrent des foulées différentes qui provoquent pas mal de courbatures. Je suis satisfait de mon début de saison et de gagner à Lyon après déjà avoir remporté le 4 mars le trail de Vulcain. » Patrick Bringer, team Sigvaris. Trail et ville, une alliance réussie : « Pas de sentier mais du dénivelé et des difficultés. Les organisateurs ont voulu allier trail et ville à travers un cocktail de trail et de tourisme. Je trouve leur challenge réussi. Chacun y trouve son petit bonheur. J’ai gravé dans ma mémoire le passage des arènes romaines. Un voyage dans le temps et l’espace au cœur d’une ville. Ce trail était mon premier rendez-vous national 2012. J’espérais être dans le top 5. Terminer deuxième après avoir partagé les trois quart de la course avec Patrick, c’est très sympa. » 96 | P a g e
Une frayeur sans conséquence : « Je me suis fait une frayeur à 2 km de l’arrivée alors que j’évoluais en quatrième position. Une erreur d’aiguillage heureusement sans conséquence sur mon classement. J’ai eu le plaisir d’évoluer dans le groupe de tête avec mes deux copains du team pendant les 20 premiers km. Cyril Gardet qui sort juste de sa saison de ski alpinisme a levé alors le pied et Thibaut Baronian est resté avec moi jusque vers le 30ème km. Je pense que nos résultats sont très encourageants pour la suite de la saison. Les 10 derniers kilomètres ont été longs pour mes muscles et ligaments très sollicités par les escaliers et les secteurs en bitume, mais globalement j’ai apprécié l’ambiance et le parcours.» Guillaume Beauxis, team espoir Salomon, quatrième.
Résultats complets sur : http://sportcommunication.info/CHRONO/LUT/ Photos EXTRA L’AGENCE // RT et Jean Luc Armand.
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www.tribalsport.com Résultats Lyon Urban Trail 2012 Samedi, 31 Mars 2012 08:54 |
Lyon Urban Trail victoires de Céline Lafaye et Patrick Bringer sur le 38 km Dimanche 1 avril à Lyon, la Savoyarde Céline Lafaye et le Clermontois Patrick Bringer ont remporté le 38 km du Lyon Urban Trail, quatrième étape de la National Trail Running Cup Salomon / Endurance Mag 2012. Les conditions météorologiques étaient idéales avec des températures fraiches le matin et douces ensuite. Pendant les 20 premiers km, un groupe de 8 à 10 trailers s’est formé à l’avant de la course, imprimant une allure relativement tranquille, avant que Patrick Bringer et Yoan Meudec prennent définitivement les commandes avec une avance autour d’une minute sur Nicolas Pianet. Vers le 32 ème km, constatant que Nicolas Pianet se rapprochait, Patrick Bringer, a relancé sèchement et s’est retrouvé seul en tête jusqu’à l’arrivée. Yoan Meudec et Nicolas Pianet complètent le podium. Guillaume Beauxis et Thibaut Baronian du team espoir Salomon se classent quatrième et cinquième. Chez les dames scénario différent avec Céline Lafaye qui a caracolé en tête du départ à l’arrivée. Elle signe un beau chrono après avoir creusé de gros écarts avec ses dauphines Elodie Arrault Pimont et Fanny Berrut. Arnaud Bonin et Anne Valéro remportent le 23 km. François Veyrat-Durebex et Marjorie Moron les imitent sur le 12 km. Plus de 5000 coureurs étaient sur la ligne de départ de l’une de ces trois distances. Prochaine étape de la National Cup le 28 Avril sur le 34 km femmes et 57 km hommes du trail Ardéchois. Karine Sanson, team Salomon Bouliac SP et Maxime Durand, team Inov8, sont les leaders actuels. Propos de trailers Dans un sens et dans l’autre 98 | P a g e
« J’ai abordé ce trail avec un peu d’appréhension suite à une douleur au genou consécutive à une chute le 11 mars sur le trail des Cabornis, mais tout s’est bien passé et mes sensations étaient bonnes. En 2011 j’ai remporté ce 38 km et suis très heureuse de récidiver dans l’autre sens. Nouveauté 2012 le tracé était inversé et cela ne m’a pas gêné du tout. Simple différence l’an passé j’ai préféré les 10 premiers kilomètres et cette fois-ci les dix derniers. Ils correspondent à la partie qui enchaîne le plus de montées et descentes. Un profil qui me convient bien, contrairement aux secteurs plats. Je suis restée en tête du départ à l’arrivée et j’ai géré la course à ma convenance. Mon prochain objectif est le Nivolet Revard. » Céline Lafaye, team Scott Odlo les Saisies, première 38 km. Plus difficile qu’un trail classique « Avec mon copain de team Yoan on a découvert ce dimanche le Lyon Urban Trail. Une très agréable surprise ajoutée au plaisir d’avoir couru longtemps ensemble et à la satisfaction de nous retrouver sur les deux plus hautes marches du podium. Musculairement le L.U.T. est plus difficile qu’un trail classique. Les contacts avec le sol sont plus violents et les escaliers génèrent des foulées différentes qui provoquent pas mal de courbatures. Je suis satisfait de mon début de saison et de gagner à Lyon après déjà avoir remporté le 4 mars le trail de Vulcain. » Patrick Bringer, team Sigvaris. Trail et ville, une alliance réussie « Pas de sentier mais du dénivelé et des difficultés. Les organisateurs ont voulu allier trail et ville à travers un cocktail de trail et de tourisme. Je trouve leur challenge réussi. Chacun y trouve son petit bonheur. J’ai gravé dans ma mémoire le passage des arènes romaines. Un voyage dans le temps et l’espace au cœur d’une ville. Ce trail était mon premier rendez-vous national 2012. J’espérais être dans le top 5. Terminer deuxième après avoir partagé les trois quart de la course avec Patrick, c’est très sympa. » Yoan Meudec, team Sigvaris. Une frayeur sans conséquence « Je me suis fait une frayeur à 2 km de l’arrivée alors que j’évoluais en quatrième position. Une erreur d’aiguillage heureusement sans conséquence sur mon classement. J’ai eu le plaisir d’évoluer dans le groupe de tête avec mes deux copains du team pendant les 20 premiers km. Cyril Gardet qui sort juste de sa saison de ski alpinisme a levé alors le pied et Thibaut Baronian est resté avec moi jusque vers le 30ème km. Je pense que nos résultats sont très encourageants pour la suite de la saison. Les 10 derniers kilomètres ont été longs pour mes muscles et ligaments très sollicités par les escaliers et les secteurs en bitume, mais globalement j’ai apprécié l’ambiance et le parcours.» Guillaume Beauxis, team espoir Salomon, quatrième. Résultats 12 km femmes : 1 Moron Marjorie, Sathonay Camp, 01:02:01. 2 Subrin Maryline, Tassin La Demi Lune, 01:02:31. 3 Mensing Félicitas, 01:05:48.
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12 km hommes : 1 Veyrat-Durebex Francois, Lyon, 00:53:05. 2 Lucand Armand, 00:53:09. 3 Fenrich Florent, Rouvres, 00:53:14. 23 km femmes : 1 Valéro Anne, Saint Jean d’Arvey, 01:58:29. 2 Dubois Catherine, Villeurbanne, 02:05:10. 3 Laila Kaergaard Starr, Lyon, 02:06:49. 23 km hommes : 1 Bonin Arnaud, Lyon, 01:37:54. 2 Picout Marc, Villeurbanne, 01:39:31. 3 Ferel Julien, Lyon, 01:39:35. 38 km femmes : 1 Lafaye Céline, team Scott Odlo Les Saisies, 03:14:11. 2 Arrault Pimont Elodie, Saint-Rémy de Provence, 03:42:38. 3 Berrut Fanny, Troistorrents, 03:47:35. 4 Blachon Sylvie, Loire, 03:59:18. 5 Pariset Frédérique, Sainte Foy lès Lyon, 04:09:41. 38 km hommes : 1 Bringer Patrick, team Sigvaris, 02:51:23. 2 Meudec Yoan, team Sigvaris, 02:53:22. 3 Pianet Nicolas, team Scott Odlo Les Saisies, 02:53:30. 4 Beauxis Guillaume, team espoir Salomon, 02:53:40. 5 Baronian Thibaut, team espoir Salomon, 02:59:00. Retrouvez les résultats du Lyon Urban Trail 2012 sur www.lyonurbantrail.com Photos EXTRA L’AGENCE // RT et Jean Luc Armand.
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1 avril Lyon Urban Trail 5500 à 6000 trailers au cœur de la ville 23 mars 2012 Aucun commentaire
Cet article a été rédigé par La rédaction Trail Mag (531 articles) Trail Mag fournit depuis 2009 du contenu gratuit de qualité sur le web.
Décrié lors de ses débuts le Lyon Urban Trail est devenu l’un des grands rendez-vous de la saison. Il a réussi à concilier trail et ville. Dimanche 1 avril, 5500 à 6000 trailers seront au départ de sa cinquième édition. Romain Houzé est le chef de projet de ce trail. « Son concept est ludique, sportif et touristique. Le Lyon Urban Trail ouvre l’accès à un vaste terrain de jeu jalonné de parcs, mobilier urbain, escaliers. Il se déroule sur un profil varié et technique et permet de visiter d’une façon insolite la ville de Lyon et ses quartiers classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Parmi ses moments forts je peux citer la traversée de l’Hôtel de ville. Nouveauté 2012, le parcours est dans l’autre sens. Il permet ainsi aux trailers de découvrir de face des panoramas entrevus de dos dans les éditions précédentes. Les difficultés deviennent différentes et se situent majoritairement en fin de parcours. » Le Lyon Urban Trail fortement aidé par la beauté de Lyon, de ses parcs et collines, doit aussi sa réussite à la qualité de son organisation. Baliser et sécuriser un parcours de trail en zone 101 | P a g e
urbaine n’est pas simple et près de 500 bénévoles sont mobilisés. Pour optimiser l’accueil, le retrait des dossards se fait dans l’Atrium de l’Hôtel de ville et la Place des Terreaux est transformée en village trail et point infos. Le 38 km a un dénivelé positif de 1700 mètres à travers les communes de Lyon, Sainte-Foy et Caluire. Il part du tunnel de l’ancien funiculaire vers le plateau de Caluire et emprunte du bitume, des sentiers sur terre ou herbe, surfaces en gore, escaliers et pavés. Le 23 km concentré sur les collines de Fourvière et de la Croix Rousse, totalise 1100 mètres de dénivelé positif et 10 ascensions. Le 12 km avec ses 500 mètres de dénivelé positifs offre la possibilité de s’initier au trail dans de bonnes conditions. Une formule randonnée est proposée sur le 12 et 23 km. Le 38 km dames et hommes est le support de la quatrième étape de la National Trail Running Cup Salomon / Endurance Mag 2012. Parmi les engagés sur cette distance, Emmanuel Meyssat double vainqueur du 38 km en 2010 et 2011 et son copain du team Asics Franck Bussière, Céline Lafaye et Pascal Pianet du team Scott Odlo Les Saisies, Arnaud Bremont du team Running Conseil, Patrick Bringer et Yoan Meudec du team Sigvaris et trois jeunes du team espoir Salomon : Guillaume Beauxis, Thibault Baronian et Cyrille Gardet. Seul manque à l’appel Fabien Nabias : « Je regrette de ne pas être au départ avec Cyrille, Guillaume et Thibault, mais je viens juste de terminer ma saison de ski de fond. Je retrouverai la National Cup le 28 avril sur l’Ardéchois, sa date me convient mieux pour ma préparation. » Leur coach Christophe Malardé sera présent. « Je cours le 38 kilomètres. Nous ferons une causerie d’avant la course mais ensuite ce sont de grands garçons. Ils seront comment s’y prendre pour être devant dans le même état d’esprit que la Romeufontaine. L’attitude était bonne, il faut conserver cet état d’esprit. »
Paroles d’espoirs Guillaume Beauxis « Je n’ai jamais disputé de trail urbain ni visité Lyon, c’est une des raisons pour lesquelles je me suis inscrit. Le trail urbain est un moyen de faire découvrir cette discipline à la population en venant à son contact. C’est aussi une façon de visiter la ville et ses monuments, même si je rêve d’avantage de montagne et de nature ! Près de 6000 coureurs c’est impressionnant. Je pense que Lyon, par son emplacement géographique et son histoire, se prête particulièrement à ce type d’évènement. J’ai couru le 18 mars en individuel l’Open international Derby 3000 Gavarnie, ma dernière course de ski alpinisme de la saison et j’ai terminé deuxième du scrach et premier espoir. J’ai basculé dans ma préparation course à pied début mars. Il faut que je fasse « encore du jus » pour arriver en forme le 1er avril. J’ai déjà couru quelques séances sur piste pour être plus à l’aise sur les parties avec bitume. Je redoute un peu les escaliers qui sont plutôt rares en montagne ! Bien que situé en ville ce trail a un bon dénivelé. Je vais apprécier les passages près des monuments et les parties qui surplombent la ville. J’espère rester sur ma lancée de ma victoire à la Romeufontaine et vise un top 5 pour marquer de précieux points dans la National Cup. Actuellement je suis 3ème avec une course en moins que les deux premiers. Je me réjouis de retrouver deux de mes copains du team espoir. On va pouvoir discuter de notre début de saison et de nos préparations et bénéficier en prime des précieux conseils de notre coach Christophe Malardé, deuxième de ce trail en 2011.Après Lyon, je ferai une petite semaine de régénération pour récupérer de la course et de ma saison de ski alpinisme. » Cyrille Gardet « Ce sera mon premier trail urbain et je ne connais pas Lyon. D’habitude sur un trail on admire les paysages, là on va pouvoir apprécier l’architecture, les panoramas et tous les endroits de la ville où on ne serait pas forcément allé dans une visite classique. 102 | P a g e
Ce trail attire un grand nombre de pratiquants qui habitent en ville et qui n’ont pas forcément envie de faire de longs trajets pour courir en montagne. Etre engagé avec Guillaume et Thibaut c’est très sympa. On verra si les circonstances nous permettent de faire une course d’équipe. Le 25 mars je participe à une coupe du monde de ski alpinisme en Italie. Je n’aurai pas de préparation spécifique pour le Lyon Urban trail et davantage d’heures dans les jambes en ski qu’à pied. Ce trail va être un bon test de début de saison. Après c’est sûr que je vais essayer de faire au mieux. Je ne suis pas trop habitué aux escaliers et aux parties en bitume et il me faudra surement un temps d’adaptation. » Thibaut Baronian « C’est aussi mon premier trail urbain. J’ai déjà visité Lyon et garde un super souvenir d’une magnifique vue ensoleillée depuis Fourvières. Je suis toujours allé à Lyon sous un grand soleil, croisons les doigts pour le 1er avril ! Je pense que ce genre de course est un excellent tremplin pour notre sport. C’est une énorme promotion de courir en plein centre d’une grande ville comme Lyon. Cela permet, à la fois aux habitués du trail, de découvrir cette ville d’une façon plutôt originale et de permettre à d’autres de se lancer dans le trail, tout en courant « chez eux » ! Etre au départ avec Cyrille et Guillaume est un plus ! La course à pied est un sport individuel mais comme dans toute équipe, il y a une certaine dynamique, qui est pour la plupart du temps positive ! Prendre le départ ensemble sur les courses peut nous rassurer, nous mettre en confiance et nous booster ! Je sors d’une grosse rhinopharyngite et ma hanche était encore douloureuse à la mi-mars. Je ne serai surement pas au meilleur de ma forme, mais espère vivement me présenter au départ et être débarrassé de mes petits soucis dans la dernière semaine de mars. Je pense que les descentes bitumées sans escaliers vont être mon point faible et je vais particulièrement apprécier les montées d’escaliers. » www.lyonurbantrail.com Photos organisation Lyon Urban Trail et JMK Consult
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www.trailmag.fr Lyon Urban Trail victoires de Céline Lafaye et Patrick Bringer sur le 38 km 2 avril 2012 Aucun commentaire
Cet article a été rédigé par La rédaction Trail Mag (537 articles) Trail Mag fournit depuis 2009 du contenu gratuit de qualité sur le web.
Dimanche 1 avril à Lyon, la Savoyarde Céline Lafaye et le Clermontois Patrick Bringer ont remporté le 38 km du Lyon Urban Trail, quatrième étape de la National Trail Running Cup Salomon / Endurance Mag 2012. Les conditions météorologiques étaient idéales avec des températures fraiches le matin et douces ensuite. Pendant les 20 premiers km, un groupe de 8 à 10 trailers s’est formé à l’avant de la course, imprimant une allure relativement tranquille, avant que Patrick Bringer et Yoan Meudec prennent définitivement les commandes avec une avance autour d’une minute sur Nicolas Pianet. Vers le 32 ème km, constatant que Nicolas Pianet se rapprochait, Patrick Bringer, a relancé sèchement et s’est retrouvé seul en tête jusqu’à l’arrivée. Yoan Meudec et Nicolas Pianet complètent le podium. Guillaume Beauxis et Thibaut Baronian du team espoir Salomon se classent quatrième et cinquième. Chez les dames scénario différent avec Céline Lafaye qui a caracolé en tête du départ à l’arrivée. Elle signe un beau chrono après avoir creusé de gros écarts avec ses dauphines Elodie Arrault Pimont et Fanny Berrut.
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Arnaud Bonin et Anne Valéro remportent le 23 km. François Veyrat-Durebex et Marjorie Moron les imitent sur le 12 km. Plus de 5000 coureurs étaient sur la ligne de départ de l’une de ces trois distances. Prochaine étape de la National Cup le 28 Avril sur le 34 km femmes et 57 km hommes du trail Ardéchois. Karine Sanson, team Salomon Bouliac SP et Maxime Durand, team Inov8, sont les leaders actuels. Propos de trailers Dans un sens et dans l’autre « J’ai abordé ce trail avec un peu d’appréhension suite à une douleur au genou consécutive à une chute le 11 mars sur le trail des Cabornis, mais tout s’est bien passé et mes sensations étaient bonnes. En 2011 j’ai remporté ce 38 km et suis très heureuse de récidiver dans l’autre sens. Nouveauté 2012 le tracé était inversé et cela ne m’a pas gêné du tout. Simple différence l’an passé j’ai préféré les 10 premiers kilomètres et cette fois-ci les dix derniers. Ils correspondent à la partie qui enchaîne le plus de montées et descentes. Un profil qui me convient bien, contrairement aux secteurs plats. Je suis restée en tête du départ à l’arrivée et j’ai géré la course à ma convenance. Mon prochain objectif est le Nivolet Revard. » Céline Lafaye, team Scott Odlo les Saisies, première 38 km. Plus difficile qu’un trail classique « Avec mon copain de team Yoan on a découvert ce dimanche le Lyon Urban Trail. Une très agréable surprise ajoutée au plaisir d’avoir couru longtemps ensemble et à la satisfaction de nous retrouver sur les deux plus hautes marches du podium. Musculairement le L.U.T. est plus difficile qu’un trail classique. Les contacts avec le sol sont plus violents et les escaliers génèrent des foulées différentes qui provoquent pas mal de courbatures. Je suis satisfait de mon début de saison et de gagner à Lyon après déjà avoir remporté le 4 mars le trail de Vulcain. » Patrick Bringer, team Sigvaris. Trail et ville, une alliance réussie « Pas de sentier mais du dénivelé et des difficultés. Les organisateurs ont voulu allier trail et ville à travers un cocktail de trail et de tourisme. Je trouve leur challenge réussi. Chacun y trouve son petit bonheur. J’ai gravé dans ma mémoire le passage des arènes romaines. Un voyage dans le temps et l’espace au cœur d’une ville. Ce trail était mon premier rendez-vous national 2012. J’espérais être dans le top 5. Terminer deuxième après avoir partagé les trois quart de la course avec Patrick, c’est très sympa. » Yoan Meudec, team Sigvaris. Une frayeur sans conséquence « Je me suis fait une frayeur à 2 km de l’arrivée alors que j’évoluais en quatrième position. Une erreur d’aiguillage heureusement sans conséquence sur mon classement. J’ai eu le plaisir d’évoluer dans le groupe de tête avec mes deux copains du team pendant les 20 premiers km. Cyril Gardet qui sort juste de sa saison de ski alpinisme a levé alors le pied et Thibaut Baronian est resté avec moi jusque vers le 30ème km. Je pense que nos résultats sont très encourageants pour la suite de la saison. Les 10 derniers kilomètres ont été longs pour mes muscles et ligaments très sollicités par les escaliers et les secteurs en bitume, mais 105 | P a g e
globalement j’ai apprécié l’ambiance et le parcours.» Guillaume Beauxis, team espoir Salomon, quatrième. Résultats 12 km femmes : 1 Moron Marjorie, Sathonay Camp, 01:02:01. 2 Subrin Maryline, Tassin La Demi Lune, 01:02:31. 3 Mensing Félicitas, 01:05:48. 12 km hommes : 1 Veyrat-Durebex Francois, Lyon, 00:53:05. 2 Lucand Armand, 00:53:09. 3 Fenrich Florent, Rouvres, 00:53:14. 23 km femmes : 1 Valéro Anne, Saint Jean d’Arvey, 01:58:29. 2 Dubois Catherine, Villeurbanne, 02:05:10. 3 Laila Kaergaard Starr, Lyon, 02:06:49. 23 km hommes : 1 Bonin Arnaud, Lyon, 01:37:54. 2 Picout Marc, Villeurbanne, 01:39:31. 3 Ferel Julien, Lyon, 01:39:35. 38 km femmes : 1 Lafaye Céline, team Scott Odlo Les Saisies, 03:14:11. 2 Arrault Pimont Elodie, Saint-Rémy de Provence, 03:42:38. 3 Berrut Fanny, Troistorrents, 03:47:35. 4 Blachon Sylvie, Loire, 03:59:18. 5 Pariset Frédérique, Sainte Foy lès Lyon, 04:09:41. 38 km hommes : 1 Bringer Patrick, team Sigvaris, 02:51:23. 2 Meudec Yoan, team Sigvaris, 02:53:22. 3 Pianet Nicolas, team Scott Odlo Les Saisies, 02:53:30. 4 Beauxis Guillaume, team espoir Salomon, 02:53:40. 5 Baronian Thibaut, team espoir Salomon, 02:59:00. www.lyonurbantrail.com Photos EXTRA L’AGENCE // RT et Jean Luc Armand.
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Blogs 3d-trail.over-blog.com 1 AVRIL LYON URBAN TRAIL 5500 A 6000 TRAILERS AU CŒUR DE LA VILLE
Décrié lors de ses débuts le Lyon Urban Trail est devenu l’un des grands rendez-vous de la saison. Il a réussi à concilier trail et ville. Dimanche 1 avril, 5500 à 6000 trailers seront au départ de sa cinquième édition.
Romain Houzé est le chef de projet de ce trail. « Son concept est ludique, sportif et touristique. Le Lyon Urban Trail ouvre l’accès à un vaste terrain de jeu jalonné de parcs, mobilier urbain, escaliers. Il se déroule sur un profil varié et technique et permet de visiter d’une façon insolite la ville de Lyon et ses quartiers classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Parmi ses moments forts je peux citer la traversée de l’Hôtel de ville. Nouveauté 2012, le parcours est dans l’autre sens. Il permet ainsi aux trailers de découvrir de face des panoramas entrevus de dos dans les éditions précédentes. Les difficultés deviennent différentes et se situent majoritairement en fin de parcours. »
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Le Lyon Urban Trail fortement aidé par la beauté de Lyon, de ses parcs et collines, doit aussi sa réussite à la qualité de son organisation. Baliser et sécuriser un parcours de trail en zone urbaine n’est pas simple et près de 500 bénévoles sont mobilisés. Pour optimiser l’accueil, le retrait des dossards se fait dans l’Atrium de l’Hôtel de ville et la Place des Terreaux est transformée en village trail et point infos. Le 38 km a un dénivelé positif de 1700 mètres à travers les communes de Lyon, Sainte-Foy et Caluire. Il part du tunnel de l’ancien funiculaire vers le plateau de Caluire et emprunte du bitume, des sentiers sur terre ou herbe, surfaces en gore, escaliers et pavés. Le 23 km concentré sur les collines de Fourvière et de la Croix Rousse, totalise 1100 mètres de dénivelé positif et 10 ascensions. Le 12 km avec ses 500 mètres de dénivelé positifs offre la possibilité de s’initier au trail dans de bonnes conditions. Une formule randonnée est proposée sur le 12 et 23 km. Le 38 km dames et hommes est le support de la quatrième étape de la National Trail Running Cup Salomon / Endurance Mag 2012. Parmi les engagés sur cette distance, Emmanuel Meyssat double vainqueur du 38 km en 2010 et 2011 et son copain du team Asics Franck Bussière, Céline Lafaye et Pascal Pianet du team Scott Odlo Les Saisies, Arnaud Bremont du team Running Conseil, Patrick Bringer et Yoan Meudec du team Sigvaris et trois jeunes du team espoir Salomon : Guillaume Beauxis, Thibault Baronian et Cyrille Gardet. Seul manque à l’appel Fabien Nabias : « Je regrette de ne pas être au départ avec Cyrille, Guillaume et Thibault, mais je viens juste de terminer ma saison de ski de fond. Je retrouverai la National Cup le 28 avril sur l’Ardéchois, sa date me convient mieux pour ma préparation. »
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Leur coach Christophe Malardé sera présent. « Je cours le 38 kilomètres. Nous ferons une causerie d'avant la course mais ensuite ce sont de grands garçons. Ils seront comment s'y prendre pour être devant dans le même état d'esprit que la Romeufontaine. L'attitude était bonne, il faut conserver cet état d'esprit. »
Paroles d’espoirs Guillaume Beauxis « Je n’ai jamais disputé de trail urbain ni visité Lyon, c’est une des raisons pour lesquelles je me suis inscrit. Le trail urbain est un moyen de faire découvrir cette discipline à la population en venant à son contact. C’est aussi une façon de visiter la ville et ses monuments, même si je rêve d’avantage de montagne et de nature ! Près de 6000 coureurs c’est impressionnant. 109 | P a g e
Je pense que Lyon, par son emplacement géographique et son histoire, se prête particulièrement à ce type d’évènement. J’ai couru le 18 mars en individuel l’Open international Derby 3000 Gavarnie, ma dernière course de ski alpinisme de la saison et j’ai terminé deuxième du scrach et premier espoir. J’ai basculé dans ma préparation course à pied début mars. Il faut que je fasse « encore du jus » pour arriver en forme le 1er avril. J’ai déjà couru quelques séances sur piste pour être plus à l’aise sur les parties avec bitume. Je redoute un peu les escaliers qui sont plutôt rares en montagne ! Bien que situé en ville ce trail a un bon dénivelé. Je vais apprécier les passages près des monuments et les parties qui surplombent la ville. J’espère rester sur ma lancée de ma victoire à la Romeufontaine et vise un top 5 pour marquer de précieux points dans la National Cup. Actuellement je suis 3ème avec une course en moins que les deux premiers. Je me réjouis de retrouver deux de mes copains du team espoir. On va pouvoir discuter de notre début de saison et de nos préparations et bénéficier en prime des précieux conseils de notre coach Christophe Malardé, deuxième de ce trail en 2011.Après Lyon, je ferai une petite semaine de régénération pour récupérer de la course et de ma saison de ski alpinisme. »
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Cyrille Gardet « Ce sera mon premier trail urbain et je ne connais pas Lyon. D’habitude sur un trail on admire les paysages, là on va pouvoir apprécier l’architecture, les panoramas et tous les endroits de la ville où on ne serait pas forcément allé dans une visite classique. Ce trail attire un grand nombre de pratiquants qui habitent en ville et qui n’ont pas forcément envie de faire de longs trajets pour courir en montagne. Etre engagé avec Guillaume et Thibaut c’est très sympa. On verra si les circonstances nous permettent de faire une course d’équipe. Le 25 mars je participe à une coupe du monde de ski alpinisme en Italie. Je n’aurai pas de préparation spécifique pour le Lyon Urban trail et davantage d’heures dans les jambes en ski qu’à pied. Ce trail va être un bon test de début de saison. Après c’est sûr que je vais essayer de faire au mieux. Je ne suis pas trop habitué aux escaliers et aux parties en bitume et il me faudra surement un temps d’adaptation. »
Thibaut Baronian « C’est aussi mon premier trail urbain. J’ai déjà visité Lyon et garde un super souvenir d’une magnifique vue ensoleillée depuis Fourvières. Je suis toujours allé à Lyon sous un grand soleil, croisons les doigts pour le 1er avril ! Je pense que ce genre de course est un excellent tremplin pour notre sport. C’est une énorme promotion de courir en plein centre d’une grande ville comme Lyon. Cela permet, à la fois aux habitués du trail, de découvrir cette ville d’une façon plutôt originale et de permettre à d’autres de se lancer dans le trail, tout en courant « chez eux » ! Etre au départ avec Cyrille et Guillaume est un plus ! La course à pied est un sport individuel mais comme dans toute équipe, il y a une certaine dynamique, qui est pour la plupart du temps positive ! Prendre le départ ensemble sur les courses peut nous rassurer, nous mettre en confiance et nous booster ! Je sors d’une grosse rhinopharyngite et ma hanche était encore douloureuse à la mi-mars. Je ne serai surement pas au meilleur de ma forme, mais espère vivement me présenter au départ et être débarrassé de mes petits soucis dans la dernière semaine de mars. Je pense que les descentes bitumées sans escaliers vont être mon point faible et je vais particulièrement apprécier les montées d’escaliers. »
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Photos organisation Lyon Urban Trail et JMK Consult
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Résultats et photos du Lyon Urban Trail 2012
L’Urban Trail de Lyon c’était ce matin ! Température un peu plus fraiches que ces derniers jours, un vent du nord sensible et un gros soleil côté conditions ! Autrement au programme : des escaliers qui montent, des escaliers qui descendent ! Jamais de plat (ou presque). En tous cas une manière insolite de découvrir Lyon et de débuter la saison 2012 de Trail! Bravo à Patrick Bringer qui l’emporte sur le 38 km en 2h51mn23s, à Arnaud Bonin qui gagne le 23 km en 01:37:54 et à François Veyrat-Durebex qui finit 1er sur le 12 km en 53 mn et 12s ! Bravo à tous les widistes qui ont participé, notamment ceux qui couraient pour la 1ère fois !
Résultats Lyon Urban Trail 2012 : le classement scratch sur le 38 km >
1. 11 BRINGER PATRICK 02:51:23 SENIORS HOMME 2. 5 MEUDEC YOAN COURNON D AUVERGNE 02:53:22 SENIORS HOMME 3. 16 PIANET NICOLAS 02:53:30 SENIORS HOMME 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10.
20 BEAUXIS GUILLAUME OSSUN 02:53:40 SENIORS HOMME 13 BARONIAN THIBAUT besancon 02:59:00 SENIORS HOMME 453 CHARLES-MANGEON BENOIT LYAUD 02:59:46 SENIORS HOMME 15 PROST PHILIPPE MONISTROL SUR LOIRE 03:00:17 SENIORS HOMME 616 BIDOLI DAVID ECHIROLLES 03:01:02 SENIORS HOMME 692 TANGUY FABIEN SAIN BEL 03:01:04 SENIORS HOMME 7 RACINET FLORIAN BOURG ST CHRISTOPHE 03:01:18 VETERAN 1 HOMME
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www.coursensavoie.1fr1.net Lyon Urban Trail victoires de Céline Lafaye et Patrick Bringer sur le 38 km par pelloche Hier à 20:40
Dimanche 1 avril à Lyon, la Savoyarde Céline Lafaye et le Clermontois Patrick Bringer ont remporté le 38 km du Lyon Urban Trail, quatrième étape de la National Trail Running Cup Salomon / Endurance Mag 2012. Les conditions météorologiques étaient idéales avec des températures fraiches le matin et douces ensuite. Pendant les 20 premiers km, un groupe de 8 à 10 trailers s’est formé à l’avant de la course, imprimant une allure relativement tranquille, avant que Patrick Bringer et Yoan Meudec prennent définitivement les commandes avec une avance autour d’une minute sur Nicolas Pianet. Vers le 32 ème km, constatant que Nicolas Pianet se rapprochait, Patrick Bringer, a relancé sèchement et s’est retrouvé seul en tête jusqu’à l’arrivée. Yoan Meudec et Nicolas Pianet complètent le podium. Guillaume Beauxis et Thibaut Baronian du team espoir Salomon se classent quatrième et cinquième. Chez les dames scénario différent avec Céline Lafaye qui a caracolé en tête du départ à l’arrivée. Elle signe un beau chrono après avoir creusé de gros écarts avec ses dauphines Elodie Arrault Pimont et Fanny Berrut.
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Arnaud Bonin et Anne Valéro remportent le 23 km. François Veyrat-Durebex et Marjorie Moron les imitent sur le 12 km. Plus de 5000 coureurs étaient sur la ligne de départ de l’une de ces trois distances. Prochaine étape de la National Cup le 28 Avril sur le 34 km femmes et 57 km hommes du trail Ardéchois. Karine Sanson, team Salomon Bouliac SP et Maxime Durand, team Inov8, sont les leaders actuels. - Propos de trailers Dans un sens et dans l’autre « J’ai abordé ce trail avec un peu d’appréhension suite à une douleur au genou consécutive à une chute le 11 mars sur le trail des Cabornis, mais tout s’est bien passé et mes sensations étaient bonnes. En 2011 j’ai remporté ce 38 km et suis très heureuse de récidiver dans l’autre sens. Nouveauté 2012 le tracé était inversé et cela ne m’a pas gêné du tout. Simple différence l’an passé j’ai préféré les 10 premiers kilomètres et cette foisci les dix derniers. Ils correspondent à la partie qui enchaîne le plus de montées et descentes. Un profil qui me convient bien, contrairement aux secteurs plats. Je suis restée en tête du départ à l’arrivée et j’ai géré la course à ma convenance. Mon prochain objectif est le Nivolet Revard. » Céline Lafaye, team Scott Odlo les Saisies, première 38 km.
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Plus difficile qu’un trail classique « Avec mon copain de team Yoan on a découvert ce dimanche le Lyon Urban Trail. Une très agréable surprise ajoutée au plaisir d’avoir couru longtemps ensemble et à la satisfaction de nous retrouver sur les deux plus hautes marches du podium. Musculairement le L.U.T. est plus difficile qu’un trail classique. Les contacts avec le sol sont plus violents et les escaliers génèrent des foulées différentes qui provoquent pas mal de courbatures. Je suis satisfait de mon début de saison et de gagner à Lyon après déjà avoir remporté le 4 mars le trail de Vulcain. » Patrick Bringer, team Sigvaris. Trail et ville, une alliance réussie « Pas de sentier mais du dénivelé et des difficultés. Les organisateurs ont voulu allier trail et ville à travers un cocktail de trail et de tourisme. Je trouve leur challenge réussi. Chacun y trouve son petit bonheur. J’ai gravé dans ma mémoire le passage des arènes romaines. Un voyage dans le temps et l’espace au cœur d’une ville. Ce trail était mon premier rendez-vous national 2012. J’espérais être dans le top 5. Terminer deuxième après avoir partagé les trois quart de la course avec Patrick, c’est très sympa. » Yoan Meudec, team Sigvaris. Une frayeur sans conséquence « Je me suis fait une frayeur à 2 km de l’arrivée alors que j’évoluais en quatrième position. Une erreur d’aiguillage heureusement sans conséquence sur mon classement. J’ai eu le plaisir d’évoluer dans le groupe de tête avec mes deux copains du team pendant les 20 premiers km. Cyril Gardet qui sort juste de sa saison de ski alpinisme a levé alors le pied et Thibaut Baronian est resté avec moi jusque vers le 30ème km. Je pense que nos résultats sont très encourageants pour la suite de la saison. Les 10 derniers kilomètres ont été longs pour mes muscles et ligaments très sollicités par les escaliers et les secteurs en bitume, mais globalement j’ai apprécié l’ambiance et le parcours.» Guillaume Beauxis, team espoir Salomon, quatrième. Propos recueillis par Robert Goin Résultats
-12 km femmes : 1 Moron Marjorie, Sathonay Camp, 01:02:01. 2 Subrin Maryline, Tassin La Demi Lune, 01:02:31. 3 Mensing Félicitas, 01:05:48. -12 km hommes : 1 Veyrat-Durebex Francois, Lyon, 00:53:05. 2 Lucand Armand, 00:53:09. 3 Fenrich Florent, Rouvres, 00:53:14. -23 km femmes : 1 Valéro Anne, Saint Jean d’Arvey, 01:58:29. 2 Dubois Catherine, Villeurbanne, 02:05:10. 3 Laila Kaergaard Starr, Lyon, 02:06:49. -23 km hommes : 1 Bonin Arnaud, Lyon, 01:37:54. 2 Picout Marc, Villeurbanne, 01:39:31. 3 Ferel Julien, Lyon, 01:39:35.
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-38 km femmes : 1 Lafaye Céline, team Scott Odlo Les Saisies, 03:14:11. 2 Arrault Pimont Elodie, Saint-Rémy de Provence, 03:42:38. 3 Berrut Fanny, Troistorrents, 03:47:35. 4 Blachon Sylvie, Loire, 03:59:18. 5 Pariset Frédérique, Sainte Foy lès Lyon, 04:09:41. -38 km hommes : 1 Bringer Patrick, team Sigvaris, 02:51:23. 2 Meudec Yoan, team Sigvaris, 02:53:22. 3 Pianet Nicolas, team Scott Odlo Les Saisies, 02:53:30. 4 Beauxis Guillaume, team espoir Salomon, 02:53:40. 5 Baronian Thibaut, team espoir Salomon, 02:59:00. www.lyonurbantrail.com Photos EXTRA L’AGENCE // RT et Jean Luc Armand.
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www.runningcafe.fr
Lyon Urban Trail
Ambiance sur le Lyon Urban Trail - Photos EXTRA L’AGENCE RT
Céline Lafaye et Patrick Bringer victoires sur le 38 km Dimanche 1 avril à Lyon, la Savoyarde Céline Lafaye et le Clermontois Patrick Bringer ont remporté le 38 km du Lyon Urban Trail, quatrième étape de la National Trail Running Cup Salomon / Endurance Mag 2012. Les conditions météorologiques étaient idéales avec des températures fraiches le matin et douces ensuite. Pendant les 20 premiers kilomètres, un groupe de 8 à 10 trailers s’est formé à l’avant de la course, imprimant une allure relativement tranquille, avant que Patrick Bringer et Yoan Meudec prennent définitivement les commandes avec une avance autour d’une minute sur Nicolas Pianet. Vers le 32 ème km, constatant que Nicolas Pianet se rapprochait, Patrick Bringer, a relancé sèchement et s’est retrouvé seul en tête jusqu’à l’arrivée. Yoan Meudec et Nicolas Pianet complètent le podium. Guillaume Beauxis et Thibaut Baronian du team espoir Salomon se classent quatrième et cinquième. Chez les dames scénario différent avec Céline Lafaye qui a caracolé en tête du départ à l’arrivée. Elle signe un beau chrono après avoir creusé de gros écarts avec ses dauphines Elodie Arrault Pimont et Fanny Berrut. Arnaud Bonin et Anne Valéro remportent le 23 km. François Veyrat-Durebex et Marjorie Moron les imitent sur le 12 km. Plus de 5000 coureurs étaient sur la ligne de départ de l’une de ces trois distances. Prochaine étape de la National Cup le 28 Avril sur le 34 km femmes et 57 km hommes du trail Ardéchois. Karine Sanson, team Salomon Bouliac SP et Maxime Durand, team Inov8, sont les leaders actuels. Lire la suite …
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Photo Jean Luc Armand. Propos de trailers Dans un sens et dans l’autre « J’ai abordé ce trail avec un peu d’appréhension suite à une douleur au genou consécutive à une chute le 11 mars sur le trail des Cabornis, mais tout s’est bien passé et mes sensations étaient bonnes. En 2011 j’ai remporté ce 38 km et suis très heureuse de récidiver dans l’autre sens. Nouveauté 2012 le tracé était inversé et cela ne m’a pas gêné du tout. Simple différence l’an passé j’ai préféré les 10 premiers kilomètres et cette fois-ci les dix derniers. Ils correspondent à la partie qui enchaîne le plus de montées et descentes. Un profil qui me convient bien, contrairement aux secteurs plats. Je suis restée en tête du départ à l’arrivée et j’ai géré la course à ma convenance. Mon prochain objectif est le Nivolet Revard. » Céline Lafaye, team Scott Odlo les Saisies, première du 38 km. Plus difficile qu’un trail classique … « Avec mon copain de team Yoan on a découvert ce dimanche le Lyon Urban Trail. Une très agréable surprise ajoutée au plaisir d’avoir couru longtemps ensemble et à la satisfaction de nous retrouver sur les deux plus hautes marches du podium. Musculairement le L.U.T. est plus difficile qu’un trail classique. Les contacts avec le sol sont plus violents et les escaliers génèrent des foulées différentes qui provoquent pas mal de courbatures. Je suis satisfait de mon début de saison et de gagner à Lyon après déjà avoir remporté le 4 mars le trail de Vulcain. » Patrick Bringer, team Sigvaris. Trail et ville, une alliance réussie « Pas de sentier mais du dénivelé et des difficultés. Les organisateurs ont voulu allier trail et ville à travers un cocktail de trail et de tourisme. Je trouve leur challenge réussi. Chacun y trouve son petit bonheur. J’ai gravé dans ma mémoire le passage des arènes romaines. Un voyage dans le temps et l’espace au cœur d’une ville. Ce trail était mon premier rendez-vous national 2012. J’espérais être dans le top 5. Terminer deuxième après avoir partagé les trois quart de la course avec Patrick, c’est très sympa. » Yoan Meudec, team Sigvaris.
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Une frayeur sans conséquence « Je me suis fait une frayeur à 2 km de l’arrivée alors que j’évoluais en quatrième position. Une erreur d’aiguillage heureusement sans conséquence sur mon classement. J’ai eu le plaisir d’évoluer dans le groupe de tête avec mes deux copains du team pendant les 20 premiers km. Cyril Gardet qui sort juste de sa saison de ski alpinisme a levé alors le pied et Thibaut Baronian est resté avec moi jusque vers le 30ème km. Je pense que nos résultats sont très encourageants pour la suite de la saison. Les 10 derniers kilomètres ont été longs pour mes muscles et ligaments très sollicités par les escaliers et les secteurs en bitume, mais globalement j’ai apprécié l’ambiance et le parcours.» Guillaume Beauxis, team espoir Salomon, quatrième. Résultats 12 km femmes : 1 Moron Marjorie, Sathonay Camp, 01:02:01. 2 Subrin Maryline, Tassin La Demi Lune, 01:02:31. 3 Mensing Félicitas, 01:05:48. 12 km hommes : 1 Veyrat-Durebex Francois, Lyon, 00:53:05. 2 Lucand Armand, 00:53:09. 3 Fenrich Florent, Rouvres, 00:53:14. 23 km femmes : 1 Valéro Anne, Saint Jean d’Arvey, 01:58:29. 2 Dubois Catherine, Villeurbanne, 02:05:10. 3 Laila Kaergaard Starr, Lyon, 02:06:49. 23 km hommes : 1 Bonin Arnaud, Lyon, 01:37:54. 2 Picout Marc, Villeurbanne, 01:39:31. 3 Ferel Julien, Lyon, 01:39:35. 38 km femmes : 1 Lafaye Céline, team Scott Odlo Les Saisies, 03:14:11. 2 Arrault Pimont Elodie, Saint-Rémy de Provence, 03:42:38. 3 Berrut Fanny, Troistorrents, 03:47:35. 4 Blachon Sylvie, Loire, 03:59:18. 5 Pariset Frédérique, Sainte Foy lès Lyon, 04:09:41. 38 km hommes : 1 Bringer Patrick, team Sigvaris, 02:51:23. 2 Meudec Yoan, team Sigvaris, 02:53:22. 3 Pianet Nicolas, team Scott Odlo Les Saisies, 02:53:30. 4 Beauxis Guillaume, team espoir Salomon, 02:53:40. 5 Baronian Thibaut, team espoir Salomon, 02:59:00. www.lyonurbantrail.com
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Le Lyon Urban Trail, le 1er avril 2012 mai 05, 2012 By: Arthurbaldur Category: Compétitions, Course à pied, Trail
Le Lyon Urban Trail, ça déchire grave … Il fait bon vivre à Lyon quand on est un coureur. La ville regorge de parcs et les quais du Rhône sont devenus plaisants depuis que les véhicules ont déserté les lieux. Le coureur trailer n’est pas en reste malgré l’environnement urbain. Les Monts du Lyonnais et les Monts d’Or tout proches offrent un terrain d’entraînement idéal pour 121 | P a g e
les sorties longues du week-end. Il suffit d’avoir participé une fois au trail des Cabornis pour en être convaincu. Mais en semaine, les entraînements dans Lyon ne manquent pas d’intérêts. Le trailer Lyonnais peut alors exploiter tout le potentiel des collines de la Croix Rousse et de Fourvière pour assouvir sa passion. Et il y a de quoi faire ! Escaliers interminables, ruelles escarpées, parcs et jardins verdoyants apportent la diversité et la touche ludique indispensable pour éviter toute lassitude à l’entraînement. Et quel plaisir de profiter du panorama sur Lyon depuis les hauteurs de la ville. Alors forcément, comment ne pas aimer une course qui traverse son chez soi ?
Moment d’euphorie dans la rue Joséphin Soulary. Crédit photo : Joël Philippon / Le Progrès. En 2011, je n’avais pas participé au Lyon Urban Trail. A une semaine des 24h de StFons, il me semblait plus raisonnable de m’abstenir. Participer à une orgie d’escaliers n’est pas le meilleur moyen de faire du jus, ça se saurait. Pas la peine de donner dans le « p’tit slip » pour autant, même l’ami Oslo, avec son volume kilométrique gonflé à la testostérone, a renoncé à cumuler les deux épreuves en 2012 et pourtant il était gracieusement invité. Du reste, il aurait peut-être mieux fait de participer … Mais voilà, le jour J, impossible de résister à la tentation, j’étais parti encourager les copains le long du parcours au risque d’entamer mes réserves. Une expérience quelque peu frustrante malgré le plaisir de revoir quelques têtes connues. 122 | P a g e
Pas question de rester sur le bas côté cette année. Cécile alias Barbie est venue déjeuner à la maison la veille de l’épreuve. Après avoir avalé quelques pâtes de rigueur, nous sommes partis à la découverte de mes terres. Nous traversons le Parc des Hauteurs avant de profiter de la vue sur la ville depuis l’esplanade de Fourvière, sans aucun doute le plus beau panorama de Lyon. Il y a malheureusement un peu de brume, Cécile va finir par penser que le Mont Blanc n’existe pas. La visite se poursuit par les jardins du Rosaire et les escaliers de la montée des Chazeaux qu’il faudra gravir demain. Notre petite balade donne un bon aperçu à Cécile de l’ampleur de la tâche. 6000 marches au programme alors que l’on vient tout juste d’en finir avec l’Atacama Crossing et l’Ecotrail, il faut avouer que ça pourrait en refroidir quelques-uns. Cécile ne se laisse pas impressionner pour autant. Du moment qu’elle ne rate pas son train …
La Montée du Greillon. Il y a un peu de monde dans l’atrium de l’Hôtel de Ville. Malgré tout, les formalités de retrait des dossards sont vite expédiées. Nous sommes dans les temps, Cécile a rendez-vous avec un photographe du Progrès. Il doit faire quelques photos d’elle pour illustrer un article à paraître de Benjamin Steen. Tout cela est fait avec rapidité et une efficacité toute professionnelle. Barbie fait sa star, chevelure blonde volant au vent au sommet de la volée de marches qui mènent à l’atrium.
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Le papotage avec les copains nous prendra beaucoup plus de temps. Je ne suis pas un ours, mais il faut dire que dans le domaine de la causette, Cécile est tout simplement hors catégorie. Madame a une endurance indéniable dans le maniement de la langue et cette densité dans le papotage n’est pas atteinte aux dépens de la qualité des sujets abordés. Impossible de trouver le temps long d’autant que de nombreux arrêts venaient ponctuer notre progression : atrium de l’Hôtel de Ville, stand Running Conseil et Salomon, tente de retrait des caquettes Lyon Urban Trail … Je n’étais pas loin d’avoir épuisé mon stock de salive en quittant Cécile. Un coup de fil de Biscotte plus tard alors que je rentrais chez moi par le Chemin de Montauban et me voilà totalement à sec. L’ami Biscotte m’annonçait être de la fête avec son frère Joël sur le 12 km. Une course de reprise après ses déboires de début d’année. C’est fragile une Biscotte.
Le Fort de Vaise. Après une bonne nuit de sommeil (quoique un peu courte) je suis prêt à affronter les petites réjouissances du jour. On nous annonce 22 ascensions, jamais très longues mais qui devraient s’avérer usantes à la longue. Côté salive, les niveaux sont faits. Je m’attends à une réplique d’envergure après le séisme verbal de la veille.
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Effectivement, le papotage sera de rigueur dès mon arrivée sur la place des Terreaux. Je ne vous ferai pas l’énumération exhaustive des forces connues en présence, la liste est un poil longue et cela m’évitera d’oublier quelques têtes. Ce qui est toujours désagréable pour les têtes en question. Je me retrouve sur la ligne de départ en compagnie de Mamanpat et de Tidgi. Une Mamanpat toujours égale à elle-même avec un sourire grand comme ça accroché sur son visage et un Tidgi très motivé pour maraver de l’Arthur après avoir pris une pâtée indéniable au Trail des Cabornis, il y a peu. Il y a un petit vent frais sur la place qui me ferait presque regretter d’avoir enfilé une tenue d’été : un cuissard court Raidlight et un t-shirt manches courtes assez fin (celui du Nivolet Revard en 2009). T-shirt Salomon, sac Salomon XA 20, casquette du Lyon Urban Trail, le tout bien rouge. Ca va saigner, j’imagine déjà l’odeur de la gomme surchauffée sur l’asphalte, là où Arthur passe, le bitume trépasse.
Les Jardins du Rosaire. Le départ est donné. Devant cela part vite, enfin beaucoup trop vite pour moi. Pas besoin de s’affoler et de se mettre dans le rouge dès le départ d’autant que nous attaquons les festivités par la rue Terme, une petite plaisanterie qui nous conduit sur le plateau de la Croix Rousse sans faire dans la dentelle. Droit dans le pentu, on se croirait dans les Bauges, la montagne en moins ! 125 | P a g e
J’opte donc pour un rythme prudent. Quelques mots échangés avec les copains me permettent de vérifier que mon niveau d’essoufflement est à un niveau tout à fait acceptable. Cela dit, me voilà contraint d’abréger ce babillage matinal, je suis obligé de forcer un poil mon allure pour rester en contact avec le compère Tidgi. Mon challenger semble plus à l’aise sur le bitume de la Croix-Rousse que sur les pentes abruptes des Monts d’Or. Un comble, c’est quand même moi le local de l’épreuve. Saône Mont d’Or Nature, m’enfin mais qu’est-ce qu’on leur enseigne dans son club ? Jacques ne leur a pas encore appris à marcher dans la pente ? En tout cas, le bougre ne montre que peu de velléité à ralentir dans la montée Bonafous. Je ne suis pas contrarié pour autant, je me connais, je suis un poil long à mettre en route. Ce n’est pas que je sois vraiment un diesel mais je dois respecter un temps de chauffe minimum avant de me lâcher. Je laisse filer mon compère. Avec un peu de chance, je pourrai toujours le poutrer en beauté en fin de course, les finishs, c’est ma spécialité. En attendant, je jette mon dévolu sur Jean-Michel, adversaire redoutable en temps normal mais qui est quelque peu entamé par sa récente participation à l’Ecotrail. Je bats ma culpe. Tu voudras bien me pardonner Jean-Michel, j’ai eu l’esprit joueur, j’avoue avoir un poil accéléré en descendant la rue Joseph Soulary. Bah, un peu de pression ne fait pas de mal et puis c’était pour une bonne cause, être en première place sur la photo du Progrès.
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Les escaliers qui longent le Théâtre Antique Romains de Fourvière.
Chemin des Pommières. Ils n’ont pas mis une rampe pour rien …
Quelques spectateurs nous encouragent chaudement dans la Montée Mascrany. « Vas-y Arthur … » Tiens donc mais c’est la team Extra Sports … « J’y vais, j’y vais, à plus tard … ». Bon, faudrait pas croire, le Lyon Urban Trail, ce n’est pas que des escaliers qui font mal, des montées qui tuent et des descentes de folies. Il y a aussi du plat. Ben oui du plat de chez plat. D’ailleurs, j’ai trouvé ce premier round sur la Croix-Rousse plutôt roulant. A commencer par cette longueur sur les quais du Rhône le long du Cours Aristide Briand où j’ai pris plaisir à dérouler mes gambettes à ma vitesse marathon et plus tard sur la voie verte que j’ai empruntée à maintes reprises lors des 10 km de Caluire. Les premières difficultés débutent à l’extrémité ouest du plateau de la Croix-Rousse, côté Saône, avec les montées de l’Eglise, de la Rochette et la rue d’Ypres. On ne les emprunte pas dans le sens de la montée mais n’allez pas croire qu’il faille se réjouir pour autant. Le finish de folie des Cabornis a bien entamé le bonhomme et je manque un poil de fraicheur niveau guiboles pour être tout à fait relâché dans la pente. J’ai beau essayé de laisser dérouler les gambettes, rien n’y fait, je me freine, je suis sur la défensive, le corps désespérément en arrière et forcément je sens que ça tabasse un poil à chaque planter du talon. 127 | P a g e
Ce n’est d’ailleurs guère mieux dans les montées où j’ai l’impression de pédaler dans la guimauve. Dans les lacets de la rue Niepces, j’envisage même de basculer en mode touriste et je commence à prendre quelques photos et à lever la tête pour admirer le paysage. Il y aurait pas une tête connue dans le coin pour faire la causette ? Je me débarrasserais bien du petit excédent de salive que je traine avec moi depuis ce matin. C’est ça de faire salon la veille d’une course avec Cécile, l’entrainement est plutôt rude sur le moment mais le lendemain la surcompensation a fait son boulot et vous voilà avec le stock de salive des grands jours. Une vraie crue décennale. Hé, je n’ai pas dit non plus que je bavais en courant …
Montée des Epies. Le bitume est rainuré pour Un petite problème de synchro entre les éviter que les véhicules glissent par mauvais parcours a provoqué un bon gros bouchon dans temps … Ca donne une idée de la pente. la Montée des Chazeaux mais comme le montre la photo celui-ci s’est vite résorbé. Après une traversée paisible du Parc de la Cerisaie, j’attaque le long aller-retour sur les quais de Saône. Ce qu’il y a de bien finalement avec un quai c’est que c’est plat de chez plat, ce n’est donc pas trop exigeant physiquement parlant. Le revers de la médaille, c’est le côté ligne droite interminable et la vision des innombrables coureurs qui vous précèdent. Cette plaisanterie a tendance à me travailler le neurone insidieusement. Pour faire passer le temps, j’essaye de repérer le compère Tidgi sur une bonne partie du trajet aller. C’est toujours mieux que de compter les mouettes.
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C’est peine perdue, la Saône est suffisamment large pour m’empêcher d’identifier avec certitude les coureurs qui progressent sur le quai opposé. Tidgi était peut-être dans le lot, je ne le saurai jamais. Une fois traversée la passerelle Masaryck, cela va tout de suite mieux. Je suis du bon côté de la Saône, en direction de mon chez moi. Une nouvelle occupation s’offre à moi, tenter de repérer Mamanpat et Barbie sur la rive opposée. L’opération est tout aussi difficile qu’avec Tidgi mais s’avère plus positive pour le moral : force est de constater que s’il y avait beaucoup de coureurs devant moi, il y en a tout autant derrière. Je m’aperçois que je connais parfaitement les lieux mais pas le parcours. J’avais oublié cette petite boucle sur Vaise. Elle ne manque pourtant pas d’intérêt avec ce petite crochet dans la cour du fort de Vaise, enfin ce qu’il en reste. Autre intérêt indéniable mais circonscrit à votre humble serviteur, la montée du Boulevard StExupery me sert de terrain d’entrainement pour mes séances de fractionné en côte. Très important ça.
La basilique de Fourvière dans son écrin de verdure. Après être remonté sur le plateau, nous empruntons le chemin du Viaduc pour rejoindre l’esplanade de Fourvière. [autopromotion-start] Le chemin du Viaduc : une composante essentielle (pour courir un peu) du tracé de la future Ultra Boucle de la Sarra. 129 | P a g e
L’attention du lecteur étant inversement proportionnelle à la longueur des récits, je m’empresse d’en remettre une couche épaisse. Je veux être sûr d’avoir suffisamment stimulé vos cerveaux engourdis après ces pages de récits. En mai 2013, le parc des hauteurs accueillera la première édition de l’Ultra Boucle de la Sarra, une petite douceur créée spécialement à votre attention et qui prendra la forme d’une course horaire sur un circuit de 2km et 70m de D+ ! Ca va vous chauffer les cuisses et vous faire briller les pupilles, je vous le promets.[autopromotion-stop] Et hop première traversée des jardins du Rosaire, au prochain passage nous aurons nettement plus de bornes dans les pattes. Je profite de la petite remontée avant la sortie des jardins pour faire à nouveau une petite photo. Mine de rien, il n’y a pas des masses de temps morts pour souffler, il faut souvent relancer la machine pour rester dans le flot. Je prends une p’tite suée dans les escaliers qui bordent le théâtre antique, c’est qu’il commence à faire un peu chaud. Ce n’est pas tant dû à la température, loin d’être caniculaire,
qu’au
nombre
de
marches
franchies.
Le ravitaillement du Parc de la Visitation est quasiment désert. On annonce le passage prochain des coureurs du 23 km. Quand je pense qu’il y aura bientôt foule ici … Je ne m’attarde pas. Il ne faut pas confondre un ravitaillement avec une aire de pique-nique, j’ai mis près de 8 ans pour intégrer la chose et encore je vous fais grâce des nombreuses rechutes …
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La Piste de la Sarra, un des plus beau spot du Lyon Urban Trail et composante essentielle de la future Ultra Boucle de la Sarra. Curieusement, je suis plutôt relâché en descendant la montée du Télégraphe pourtant la pente est plutôt raide dans sa partie terminale. Une petite sniffette de gaz d’échappement dans la montée de Choulans et me voilà à nouveau perdu côté parcours. En digne stakhanoviste de la LyonSaintéLyon, je me voyais déjà emprunter le chemin de Fontanières mais non, ce sera pour plus tard. C’est vrai que ce serait dommage de louper la rue des Pommières : mini mur et maxi dégâts dans les quadriceps. Quand je pense que je me fais un devoir de la franchir en courant en rentrant de mes séances d’entrainement. Faut tirer un minimum sur les bras pour la passer, celle-là. En traversant la résidence universitaire, j’ai la surprise de trouver Cyrion juste devant moi. Purée, je pensais l’avoir laissé loin derrière moi dès le tunnel de la rue Terme. Me voilà obligé de faire deux fois le travail. C’est pas humain de me faire ça ! Cette fois sera la bonne. Si la quintessence du Lyon Urban Trail se trouve au cœur du secteur de Fourvière, celui de Sainte-Foy ne manque pas d’intérêt. Le quartier est verdoyant et la traversée des parcs qui émaillent le parcours est très agréable. Le Parc du Brulet, le chemin du Fort, autant de lieux que je fréquente volontiers lors de mes séances en semaine.
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Nous revoilà sur le tracé de la LyonSaintéLyon. Il y a bien cette petite anomalie dans le parcours qui nous fait remonter sur les hauteurs de Sainte-Foy après avoir enquillé Fournache mais on rattrape bien vite le tracé SaintéLyonnais. L’euphorie ressentie en décembre lors du retour refait surface. Le chemin de Fontanières n’est pas forcément exaltant, le regard est contenu la plupart du temps par les hauts murs qui bordent la rue mais j’ai appris à apprécier les lieux. J’ai eu une telle patate en décembre dernier dans cette rue qu’il en reste forcément des traces.
La Passerelle de l’Homme de la Roche neutralisée par la Police municipale pour réguler la circulation sur le Quai St-Vincent. Je fais une petite pause au ravitaillement sur les quais de Saône. J’ai peur d’être un peu juste en liquide pour finir la balade. Là aussi je ne traine pas. Je suis passé en mode warrior, il m’aura fallu du temps pour chauffer le bonhomme mais là cela semble enfin bon. C’est reparti pour un tour sur Fourvière histoire de faire tourner un peu le compteur de D+. La montée des Epies y contribue fortement. Des rainures transversales ont été creusées dans le bitume de la rue pour éviter que les voitures glissent en hiver quand la chaussée est glissante, vous voyez le genre. Les parcours se rejoignent dans la montée du Gourguillon. Il y a tout de suite un peu plus de monde mais sans que ce soit bien gênant. C’est même tout le contraire. 132 | P a g e
Un petit maravage en masse n’est pas pour me déplaire, c’est toujours un poil flatteur pour l’égo de se sentir fort. En tout cas ça me donne la niaque, mon côté obscur probablement. Dans les jours qui ont suivi la course, j’ai vu quelques photos et une vidéo du bouchon qui s’est formé dans la Montée des Chazeaux. Même la partie bétonnée chargée de collecter les eaux en bordure de l’escalier avait été envahie par les coureurs. Impressionnant. Il y avait effectivement un peu de monde lors de mon passage mais dans une toute autre proportion. Le bouchon s’était quasiment résorbé à mon passage. Bien sûr, il est toujours frustrant d’être arrêté dans son élan en pleine compétition, encore que cela peut permettre de récupérer un peu. Il est clair qu’il y a eu un petit loupé au niveau du timing de la part des organisateurs mais de là à les insulter copieusement et à appeler à la démission du chargé de projet, il faut quand même un peu relativiser ! Pourquoi ne pas les brûler sur la place publique ou les lapider pendant qu’on y est. Se défouler c’est bien, mais il ne faudrait pas se tromper de cible. Les organisateurs, ce sont les gentils. Sans eux, pas de compétition tout au long de l’année alors un peu de compréhension serait la bienvenue.
Le Parc Sutter. C’est vrai que certains randonneurs avaient le neurone peu réactif quand il s’agissait de laisser passer des coureurs par nature plus rapides. Mais c’était loin d’être la majorité des cas et jamais par mauvais esprit me semble-t-il. 133 | P a g e
En tout cas, ça ne m’aura pas empêcher de dévaler les marches de la montée Nicolas de Lange quasiment trois par trois. Cette cavalcade sera pour moi le moment fort de cette course. Une grosse décharge d’adrénaline qui a bien failli me coûter un mollet ! Ca tabasse un peu ce genre de délire même si les marches ne sont pas très hautes. On longe un moment la rue de Montauban et c’est la montée de la Piste de la Sarra. Purée, 12h en descente puis 12h en montée, elle va faire rudement mal aux coureurs de l’Ultra Boucle celle-ci ! Je fais beaucoup moins le mariole dans les escaliers de la Sarra qui sont quand même nettement plus casse-gueules que ceux de Nicolas de Lange, surtout dans la partie basse. Une petite surprise nous attend sur les quais. La police municipale bloque l’accès à la passerelle et laisse passer les coureurs par vague. Ce n’est d’ailleurs pas pour sécuriser la traversée de la passerelle mais pour réguler la circulation sur le quai Saint-Vincent. La chance est encore avec moi, je n’aurai à attendre que le temps d’une vague, bref quelques minutes tout au plus. Dans la montée vers le Cours Général Giraud, je fais la connaissance de François qui a gagné il y a peu un dossard pour le trail Verbier St-Bernard sur le site de la LyonSaintéLyon. J’échange quelques mots avec lui puis nos routes se séparent au niveau de la place Rouville.
Une belle journée ensolleilée. 134 | P a g e
« Tu verras, quand tu auras passé la Piste de la Sarra, tu seras presque arrivée … » Je m’entends encore prononcer cette phrase à Cécile la veille. J’ai dans l’idée qu’elle va me maudire. Parce que mine de rien, il reste pas mal de tournicotis dans les pentes de la Croix-Rousse avant la descente finale sur les Terreaux. Une mention toute particulière pour la petite grimpette du passage Thiaffait : je ne m’attendais pas à cette petite plaisanterie après avoir dévalé la Montée de la Grand Côte ! Je fais un peu le forcing pour le finish, il faut ce qu’il faut. La traversée de la Place Louis Pradel, l’entrée la cour de l’Hôtel de ville, une petite volée de marche franchi avec dynamisme pour accéder à l’atrium et c’est l’arrivée en haut des marches qui dominent
la
place
des
Terreaux.
Pas de cri guerre hurlé à pleins poumons ni de sac agité au-dessus de ma tête, je l’ai joué sobre cette année. Je n’allai quand même pas faire le guignol tout seul, c’est peut-être pour ça que j’ai un faible pour les arrivées communes. Bah ce sera pour la prochaine fois. Une bonne surprise : le chrono est meilleur que je ne l’espérais (4h12) et j’ai nettement amélioré mon classement par rapport aux éditions précédentes (270/589). Je suis plutôt content même s’il m’a semblé avoir été légèrement en retrait pour ce qui est de ma forme par rapport au Cabornis. Mais bon, la comparaison n’est pas évidente, j’avais été rudement motivé par l’ami Stéphane lors de notre balade dans les Monts d’Or.
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Une fois les compères retrouvés, nous pouvons entamer la récupération. L’après course aura été un régal à l’image de cette belle journée. Un petit mâchon pour se remplir l’estomac et la dégustation d’une boisson maltée à la terrasse du CaféLeffe pour le plaisir du gosier. Emplacement idéal pour suivre la remise des trophées aux vainqueurs avec un maximum de confort et de convivialité. Y a pas à dire, il fait bon être un LUTin. Arthurbaldur. PS : j’oubliais, ce bougre de Tidgi m’a maravé, il y a pas photo mais l’honneur est sauf au général … Je sens que ça va chauffer grave en décembre cette année !
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La casquette et le t-shirt (cadeau pour bibi)
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