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La santé

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Les pondeuses

Les pondeuses

Mieux observer pour voir davantage

En se contentant de surveiller les aspects techniques, tels que taux de ponte et qualité des œufs, croissance, ou consommation d’aliments et d’eau, vous courez le risque de passer à côté de signes importants et d’être dépassé par les événements. Ces signes proviennent des poulets eux-mêmes et pourront découler de leur aspect, de leur comportement, de leurs fientes ou de leurs œufs.

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Sur un beau troupeau en bonne santé, il est impératif de déceler les dysfonctionnements sans délai pour éviter les problèmes.

Faites appel à tous vos sens. Avant même d’entrer dans le bâtiment d’élevage, le bruit de vos poules peut vous paraître différent. Restez un moment devant la porte ; n’entrez pas directement. Utilisez vos yeux et vos oreilles pour voir et entendre l’activité des oiseaux et percevoir s’ils réagissent à votre arrivée différemment, ou plus ou moins intensément, qu’à l’accoutumée. En entrant, votre odorat décèlera les problèmes de fiente ou de ventilation.Recourez également à vos sens pour observer le chaud ou le froid dans le bâtiment. Toute irrégularité nécessite une action corrective. Mais restez conscient du risque de cécité d’élevage. La cécité d’élevage, consiste à considérer la situation sur son exploitation comme la norme. Pour en limiter les effets, discutez avec des collègues et des conseillers. Faites suivre d’actions les commentaires négatifs.

Cécité d’élevage

Pour déceler les dysfonctionnements, vous devez reconnaître ce qui est normal. Vous apprendrez à le faire en pratiquant des observations aussi fréquentes et objectives que possible.

Limitez les effets de la cécité d’élevage en discutant avec des collègues et des conseillers.

Capter les signes

On peut apprendre beaucoup sur un troupeau tout en procédant au nettoyage, à la collecte des œufs ou à la distribution des grains. Mais il faut aussi mener des inspections sans faire autre chose en même temps. Vous aurez ainsi une meilleure perception des signes émis par les poules car toute votre attention sera dirigée vers elles et leur environnement. Aussi faut-il éviter de combiner une inspection avec d’autres activités. Ces activités – ainsi que votre humeur – affectent son efficacité. Le comportement des poules en sera modifié, d’où la disparition de signes importants. Par ailleurs, la réaction des poules à votre présence sera moins marquée si vous circulez fréquemment dans leur bâtiment sans vous livrer à une activité spécifique. Une inspection consiste à faire le tour de la totalité du bâtiment. Veillez à accorder votre attention à chaque oiseau. Et donc regardez partout, devant, derrière, au milieu, en bas, en haut.

Du général au spécifique

Commencez l’inspection en observant le troupeau dans son ensemble. Comment se répartit-il dans l’espace ? Quelle utilisation fait-il des différentes parties du bâtiment ? Y a-t-il des endroits qui sont évités, peut-être parce le climat est mauvais à cet endroit (froid, chaud) ? Essayez de déceler les différences individuelles entre les oiseaux. Ont-ils un aspect uniforme ? En quoi se distinguent-ils les uns des autres ? Par leur réactivité, leur état général ou tout autre critère ? Prenez les oiseaux qui semblent différents et inspectez-les de plus près. Si une anomalie apparaît, voyez si c’est un cas isolé ou le signe d’un problème plus général et sous-jacent. Prenez aussi quelques individus au hasard pour les contrôler. Une anomalie n’est pas toujours visible à première vue. Les observations faites en détail ne peuvent être interprétées convenablement que dans leur contexte. Revenez donc de la poule au troupeau. Il peut arriver que vous deviez prendre du recul pour mieux voir.

Cette poule n’est pas en bonne santé et représente un risque. Retirez-la du troupeau. Intéressez-vous à toutes les zones du poulailler, pas seulement aux

emplacements à hauteur de vue.

Surveillez le système de distribution d’aliment et vérifiez que tous les oiseaux y accèdent pour se nourrir, et qu’aucun ne coure dans tous les sens sans but. Toutes les poules doivent avoir accès à la nourriture.

La poule et son environnement

Cage ou sol : il y a un monde entre les deux systèmes. En cages, c’est principalement l’aviculteur qui mène la barque. Dans les systèmes alternatifs, ce sont les poules qui décident et il vous reste à vous, l’aviculteur, à réagir en conséquence. Vous pourrez piloter leur comportement avec l’aliment, l’eau, la lumière, et d’autres facteurs.

Ferme de pondeuses avec distribution automatique d’eau et d’aliment, et nids à gestion manuelle.

Un poulailler idéal

Une poule préfère avoir un environnement cloisonné avec une zone bien délimitée pour chaque activité : repos, ponte, grattage, prise d’aliment et de boisson, bain de poussière. Pour le repos, la ponte et le bain de poussière, il lui faut des endroits tranquilles où elle ne sera pas dérangée par les allées et venues des autres poules. Bien entendu, un environnement sain impose également les niveaux adéquats de température et de lumière, et les quantités nécessaires d’air, de nourriture et d’eau. Le choix d’un système d’élevage n’est pas qu’un choix financier. De nombreux autres critères entrent en jeu, comme le temps dont vous disposez et le genre de travail que vous aimez faire. Il n’y a pas de système « blanc » ou « noir ».

L’aviculteur s’efforce de reproduire la nature dans le poulailler. Les perchoirs simulent l’environnement naturel et dissuadent les poules de se percher ailleurs (sur les distributeurs de boison ou d’aliment).

Inconvénient des systèmes au sol

1. Ponte au sol 2. Déshydratation des poules 3. Quand il y a un souci, les conséquences sont plus sérieuses. Une infection peut se répandre rapidement à travers tout le poulailler.

vos volailles et capable d’y répondre. les poules, et donc en faire plus par vous-même. ponte doit être invisible ; voyez avec votre fournisseur. fonctionnent pas de la même façon : • poules moins nombreuses, générant moins de chaleur ; • plus de sensibilité à l’influence du temps qu’il fait ; • impossibilité de baser la ventilation sur une dépression pour un parcours. Des paniers relativement simples où les poules peuvent pondre leurs œufs, mais qui demandent beaucoup de

Points à prendre en compte pour les systèmes alternatifs

L’aviculteur dispose de moins de temps de loisir, parce que le travail est moins susceptible d’être délégué à d’autres. Quand il y a un souci, les conséquences sont plus sérieuses. Vous devez être davantage conscient du comportement de Vous devez passer davantage de temps dans le poulailler avec La transition entre la fin de la croissance et le début de la Dans un système alternatif, les systèmes de ventilation ne travail pour collecter les œufs.

Les cages permettent une densité et une efficacité élevées des volailles. Mais une bonne ventilation devient extrêmement importante.

Les poulets de chair peuvent également être élevés en cage. Ce système de colonies présente des avantages pour le nombre d’oiseaux par compartiment, la conversion alimentaire, la qualité de la viande et l’utilisation de médicaments. Mais cela nécessite un contrôle climatique optimal et de gros investissements.

Différences entre les systèmes d’élevage

Coûts Main-d’œuvre Sécurité opérationnelle Temps libre Santé animale Poussière Ammoniac dans le bâtiment Qualité sanitaire de l’œuf Comportement naturel Image Cage/cage enrichie Colonie

Système au sol traditionnel +/+/+ + +/- +/+ + Volière

Notes : ++ très bonne, + bonne, +/- moyenne, - mauvaise, -- très mauvaise

Libre parcours Bio

Poulaillers ouverts ou fermés sur les côtés ?

Dans les poulaillers de type Louisiane, il n’est pas vraiment possible d’agir sur la température autour des oiseaux. Mais il est possible d’installer des ventilateurs pour rafraîchir les oiseaux. Souvent, des rideaux sont utilisés pour éviter un refroidissement

trop important pendant la nuit. Si la température monte très haut ou chute très bas, il faut ajuster la quantité d’aliment et les périodes de distribution en fonction. Dans les poulaillers ouverts ou ceux qui laissent entrer beaucoup de lumière, il n’est pas possible de raccourcir la durée du jour et il faut s’adapter au rythme naturel. Amener les oiseaux à pondre au bon moment pose un problème, surtout en phase d’élevage. Une modification du programme lumineux peut aider.

Ces fenêtres peuvent être ouvertes, mais elles sont des sources possibles de courant d’air. Il y a peu de moyens de contrôle, les fenêtres sont ouvertes ou fermées.

Vous pouvez réduire l’impact de l’ensoleillement direct avec un toit largement débordant. Au moment de la construction d’un nouveau poulailler, pensez à orienter la grande longueur du bâtiment dans la direction estouest. Cela limite également l’ensoleillement. Dans les bâtiments ouverts, les coûts de climatisation et d’éclairage sont réduits mais vos possibilités d’action aussi.

Dans les poulaillers fermés, il est possible de réguler l’ambiance pour mieux contrôler la production. Mais une alimentation électrique fiable est indispensable. Les coûts

du bâtiment et de la climatisation sont élevés.

Densité trop élevée entraînant le stress thermique (les volailles ont le bec ouvert).

Gestion de l’ambiance en présence de températures élevées

La température ambiante idéale pour des poules pondeuses est de 25 °C. Jusqu’à 30 °C, vous constaterez que les poules régulent assez bien leur propre température. Au-delà, il est nécessaire de prévoir une climatisation. Un climatiseur adapté baisse fortement la température à l’intérieure du bâtiment quand l’air extérieur est chaud et sec. Veillez à ne pas diriger l’air froid directement sur les oiseaux. S’il n’y a pas de climatisation, la ventilation peut aider à éviter le stress thermique. Les poules se rafraîchissent en évaporant l’humidité par halètement. Quand les poules halètent, l’air autour de leur tête est très humide. Il est important de l’évacuer aussi vite que possible pour s’en débarrasser. Quelques ventilateurs supplémentaires qui provoquent plus de mouvement d’air dirigé vers les oiseaux sont un moyen efficace de gérer les températures élevées. Vous devriez voir les plumes bouger dans le flux d’air. Comme les poules ne transpirent pas, un refroidissement excessif ne les affecte pas tant que la température reste supérieure à 26 °C.

Dans les régions tropicales, la température externe peut chuter en dessous de 25 °C pendant la nuit et même approcher du gel. Dans les poulaillers ouverts, il est alors nécessaire de fermer les rideaux la nuit. Sur la photo, on voit que ces rideaux peuvent être relevés. L’air froid ne doit pas être dirigé directement sur les oiseaux. Les oiseaux qui subissent un fort courant d’air en dessous de 25 °C vont souffrir de froid et parfois de coryza. Dans les poulaillers à ventilation dynamique, les arrivées d’air doivent être conçues de telle sorte que l’air entrant soit dirigé vers les bords du bâtiment où il est mélangé à l’air chaud de l’intérieur. Sous un soleil intense, le toit du poulailler devient brûlant et l’air qui pénètre dans le poulailler se réchauffe fortement. Arroser le toit crée une forte évapo-

En prévision des nuits fraîches

ration de l’eau sur le toit, ce qui le refroidit. Des brumisateurs installés sous le toit apportent aussi un peu de fraîcheur par l’humidification. Mais seulement si l’humidité relative n’est pas trop élevée.

Les climatiseurs à evaporation représentent une bonne méthode pas trop gourmande en électricité.

L’élevage des poulettes

Layer management

Layer management

L’élevage des poulettes a pour objectif de produire des poules en bonne santé exemptes de problèmes. L’élevage est une réussite quand les poules sont homogènes et qu’elles ont le bon poids et le bon développement pour démarrer la ponte.

Répartition des poussins dans les poussinières Too cold To hot

Too cold

régulièrement avec un petit cercle vide au centre directement sous le radiant.

Layer management

Too cold To hot Trop chaud : les poussins ont soif et ils se tiennent autour du périmètre. Remontez la source de chaleur. Les conditions et le contexte de l’élevage sont à l’origine de 60 à 70 % des performances techniques des

To hot

Draught Ideal Bien : les poussins pépient en permanence, ils sont répartis

poules sur la ferme de ponte. Trop de courants d’air : Draught Ideal les poussins piaillent trop fort, ils se serrent les uns contre les autres pour éviter le courant d’air. Si les poussins se grimpent les uns sur les autres , la température Layer management du groupe va augmenter fortement et provoquer des stress thermiques.

Too cold To hot Trop froid : les poussins se rassemblent bruyamment sous la source de chaleur. Descendez la source de chaleur.

Pour chaque source de chaleur dédiée à 500 poussins, délimitez un cercle de 6 m de diamètre avec des barrières. Élargissez régulièrement le cercle au bout d’une semaine et retirez les barrières au bout de trois semaines pour que les poussins aient assez de place.

Un cas indiscutable de courants d’air. Mais le coin de cette zone a été arrondi de sorte que les oiseaux ne puissent pas s’entasser dans un coin. Grande poussinière en anneau, mais ambiance trop froide pour la plupart des poussins. Ils se rassemblent sous les sources de chaleur..

Préparez un sol chaud et confortable avec une litière de quelques centimètres d’épaisseur. Suspendez le radiant à hauteur de genou pour que tous les poussins puissent s’asseoir dans la zone de chaleur. En grandissant, les poussins ont besoin de plus d’espace et vous pourrez remonter progressivement le radiant. L’élargissement de la zone de sol chauffée directement permettra encore aux poussins de se tenir au chaud à leur température optimale. En élevant la source de chaleur, la température au sol va baisser progressivement et vous pourrez

bientôt passer au chauffage général des locaux.

Poussinière trop froide pour les poussins. Ils se blottissent tous dans la partie réchauffée directement par le soleil.

Du poussin à la pondeuse en 18 semaines

Le poussin d’un jour se transforme en une pondeuse sexuellement mature en un peu plus de 4 mois. Son développement intervient à plusieurs niveaux.

Derniers jours au couvoir

Avant d’éclore, les poussins communiquent entre eux pour s’encourager à briser leur coquille. Après leur sortie de la coquille, ils sont épuisés et se reposent en se séchant. Ils ont alors tous leurs réflexes. Si un poussin d’un jour tombe d’un tapis roulant, il agite ses ailes. Mis sur le dos, il se retourne. Les poussins subissent diverses manipulations au couvoir (sexage, nébulisation de vaccin contre la bronchite infectieuse, vaccination par injection contre la maladie de Marek).

Semaines 1-2

Les premiers jours apparaissent des comportements propres à l’espèce : • les poussins picorent tout ce qu’ils voient pour déterminer ce qui se mange et se boit • ils mangent leur aliment sur du papier de démarrage ou dans des mangeoires • ils apprennent à gratter le sol et à prendre des bains de poussière • ils ont des comportements de jeu et courent partout en groupes • ils apprennent à se percher durant la journée le système digestif se développe. Tout est organisé pour que le développement ne soit pas interrompu.

En fonction du bâtiment qu’il exploite, l’aviculteur fera ce qui suit : • volière : installation des poussins au niveau intermédiaire • bâtiment à sol en caillebotis : confinement des poussins sur caillebotis et/ou sur zones de grattage. • épointage du bec • vaccinations.

Semaines 5-6

Le développement physique est intense. La totalité du duvet est remplacée par le plumage juvénile (première mue). Le squelette est complet à 50 %.

Semaines 9-10

La croissance est presque achevée pour la taille, mais pas pour la masse musculaire et le dépôt de graisse. Une mue partielle intervient. Les plumes du corps sont remplacées, mais celles de la queue restent en place (seconde mue). Si la bande est suffisamment homogène et le poids moyen supérieur à la moyenne (ne pas se baser sur l’âge), vous pouvez ralentir l’augmentation de la quantité d’aliment. Pour prévenir un excès de consommation, passez à un aliment de croissance de phase II à la teneur protéique moindre. Ceci permettra aux oiseaux d’être performants en période de ponte.

Semaines 3-4

Les poussins apprennent à s’alimenter à la mangeoire ou au matériel de démarrage. Passez-les de l’aliment de démarrage à l’aliment « croissance » (phase 1). Tâches à accomplir par l’aviculteur : • zone de grattage à proposer aux poussins si disponible. • premières vaccinations dans l’eau de boisson.

Semaines 7-8

Les poulettes ne demandent qu’à être nourries : laissez-les manger la totalité de l’aliment de la mangeoire une ou deux fois par jour pour les empêcher de trier. Une mue partielle, rendant les poulettes plus vulnérables aux problèmes sanitaires, peut survenir. Les poulettes se battent pour instaurer une hiérarchie de picage (temporaire). C’est le moment de vacciner.

Mues au cours de l’élevage

Les poules en élevage muent 4 fois : une mue complète suivie de 3 mues partielles. L’ordre de mue des plumes est fixé. La première rangée de plumes détermine la rapidité de la mue. Le premier plumage est complètement en place à 6 semaines, avec 75 % de la croissance en longueur des plumes les trois dernières semaines.

8 9 10 7 Rémiges primaires

56 4 23 1 Plume axiale

1 2

Plumes du pouce 1 2 3 4

Pointe de l’aile Rémiges secondaires

3 4 5 6

7 8 9 10 11 12 13 14 Chronologie de la mue

Première rangée (primaires) : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10

Deuxième rangée (secondaires) : 11, 12, 13, 14, 10, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 1, plume axiale

Périodes critiques du développement

Les différentes parties de la poule ne croissent pas au même rythme. Chacune a une phase de croissance maximale. Les poules sont plus vulnérables en période de croissance rapide. Leur développement risque d’être gêné si elles sont perturbées, avec pour conséquence un début de ponte tardif ou une production inférieure au maximum attendu. Durant les périodes de croissance plus lente (semaines 10-15), la poule est plus résistante, et on peut réduire son alimentation. Pour le producteur d’œufs, la seconde période critique est importante, car c’est le moment où la bande est constituée : une raison de plus pour veiller au mieux à la qualité des soins.

Croissance (grammes par semaine) 120 100 80 60 40 20 Période critique Squelette } Période critique } Muscles Organes sexuels

et graisse

0 0 5 10 15 20

Graisses

25

Âge (semaines) Semaines 15-16

C’est la période où la poule est la plus vulnérable. Le squelette est complet à 95 %. Les organes de la ponte commencent à se développer. La croissance de la masse corporelle est rapide et provient de la rétention de fluide et non de la consommation alimentaire. Les sons émis changent : la poule commence à glousser. La coloration de la tête se précise et la crête grandit. Administrez les derniers vaccins et vérifier les prises, de poids et l’homogénéité. Vérifier les plumes des ailes pour évaluer le déroulement de la mue : c’est un indice

30 35

Semaines 11-12

Administrez les vaccins sous forme de gouttes oculaires, par transfixion de la membrane alaire et par injections dans les muscles du bréchet.

Semaines 13-14

La seconde partie de la mue partielle se déroule de la 12 ou 13e semaine jusqu’à la 16e semaine. Les interruptions du processus se voient très bien lors du remplacement des rémiges. Le stress et les vaccinations influencent le démarrage et la fin de cette mue. Les oviductes et les ovaires entament leur développement. L’immunité se construit.

Semaines 17-18

Transfert des poulettes vers la ferme de ponte.

Outre le poids, le développement est très important. Deux poulettes de cinq semaines. Celle de gauche est beaucoup mieux développée que celle de droite. En triant pour placer les oiseaux les moins développés dans une section spéciale où ils reçoivent plus de soins, vous

pouvez augmenter l’homogénéité du troupeau. important de la qualité des soins donnés à la poule en période de croissance.

Les pondeuses

Le taux de ponte et le calibre des œufs dépendent de la souche de poule et de l’alimentation.C’est en tenant compte des exigences du marché que vous réaliserez vos meilleures recettes de vente d’œufs : vendez-vous à la pièce ou au kilo ?

Sur une ferme de ponte, la vente des œufs est la principale source de recettes. Mais toutes sortes de facteurs se combinent pour atteindre un taux de ponte important et des œufs de bonne qualité.

Un calendrier n’est pas gravé dans le marbre

N’appliquez pas un calendrier aveuglément. Faites Restez en contact fréquent avec l’éleveur de pousurtout attention au développement des poules. lettes. Si un grand nombre de poules sont au même Par exemple, si elles ont perdu toutes leurs plumes, stade de développement, il est aisé de les conduire donnez-leur davantage de lumière. Si elles ont avec des programmes d’alimentation et d’éclairage. été correctement élevées, cela arrivera dans les semaines 17 et 18, mais cela n’est pas gravé dans le marbre. À savoir Il est nécessaire que toutes les poules commencent Une semaine de ponte supplémentaire vous à pondre en même temps. Vous devez donc veiller à rapportera plus qu’une semaine d’élevage écoce qu’autant de poules que possible pèsent le même nomisée. Aussi, si vous achetez des poulettes, n’acceptez pas la livraison de vos poules avant 17 poids et soient au mieux de leur forme au moment ou 18 semaines. où vous les mettrez dans le bâtiment de ponte.

Ingrédients alimentaires

La qualité et la composition des ingrédients de base sont deux des principaux facteurs de mauvaise santé digestive. Des changements significatifs dans la composition de l’aliment et sa digestion nuisent à l’équilibre de la flore intestinale et donc à la bonne santé de l’intestin. Des ingrédients bruts, par exemple des grains entiers, stimulent le développement du gésier. Ils prolongent la durée de rétention du bol alimentaire dans l’estomac de sorte que les enzymes aient plus de temps pour agir. Mélanger du blé avec un aliment de base est aussi un excellent moyen d’améliorer l’action de l’intestin, mais tenez compte du prix des ingrédients localement. L’ajout de céréales entières rend les fientes plus sèches. Veillez à augmenter les apports en minéraux, en vitamines et en anticoccidiens dans l’aliment pour éviter les carences.

La maturité du blé dépend beaucoup des conditions météorologiques et la qualité du blé peut être différente d’une récolte à l’autre ou d’une parcelle à l’autre. La viscosité est un critère de qualité important, souvent attribué à l’emploi de blé fraîchement récolté ainsi qu’à la variété de blé. Vous pouvez atténuer les inconvénients d’un blé à viscosité trop élevée en utilisant une enzyme, la xylanase. Contrôlez la présence d’impuretés comme la balle et les cailloux. Les cailloux peuvent endommager les lignes de distribution d’aliment. Mettez en place une toile métallique à mailles fines sur la trémie pour filtrer les petits cailloux et autres débris. N’utilisez pas ces céréales moisies comme aliment de

vos poulets !

Trop de blé signifie trop peu de protéines dans la ration. Les poulets trient leur nourriture et laissent le blé ou le rejettent.

Mycotoxines

Aliment moisi. Les moisissures peuvent contaminer l’aliment pendant la culture des ingrédients de base ou pendant le stockage. Elles produisent des mycotoxines. L’exposition à ces substances toxiques provoque un ralentissement de la croissance et un affaiblissement des oiseaux à cause de leur moindre résistance (ils réagissent mal à la vaccination et sont plus vulnérables aux maladies). Les symptômes sont en général assez flous. Pour éviter les dégâts des mycotoxines, il est possible d’ajouter des adsorbants à l’aliment. Le foie, qui joue un rôle décisif dans la neutralisation des toxines, peut être renforcé avec un supplément de vitamines B, de vitamine E et éventuellement de choline.

Poulets de chair

Les poulets de chair sont sélectionnés pour la rapidité de leur croissance et un développement abondant de la chair de la poitrine. À sept jours, le poussin pèse quatre fois son poids de naissance. Son début dans la vie est de la plus haute importance pour la suite de son cycle vital. À chaque souche correspond un jeu spécifique de directives pour tenir compte de son comportement et de ses exigences.

On sait beaucoup de choses sur les poussins d’un jour : les parentaux, la conservation des œufs à couver, la qualité du processus d’incubation, le couvoir, le transport, et tout ceci affecte la qualité des poussins. La tâche de la ferme d’élevage est de donner à ces animaux les meilleurs soins possibles. Les erreurs commises à l’arrivée des poussins et dans la première semaine ne peuvent pas être annulées plus tard. Les bases ont été jetées, désormais le poussin doit commencer sa croissance et développer ses organes, son squelette et ses muscles correctement pour pouvoir suivre un rythme de croissance soutenu. Le comportement, la consommation d’eau et de nourriture, et le taux de mortalité des poussins sont des indices de la performance des

Poussins d’un jour

Semaine 2

poussins.

Semaine 3

L’attention se porte désormais sur le système gastro-intestinal, prérequis de la croissance. La consommation d’aliment augmente rapidement et les formules alimentaires sont souvent changées à ce stade, de sorte que la pression sur le tractus gastrointestinal est forte et augmente le risque de problèmes intestinaux. C’est une période de vulnérabilité pour les jeunes poulets. Soyez particulièrement attentif aux fientes.

Quand les poussins sortent du carton de livraison, certains d’entre eux ont déjà 48 heures. Les manipulations subies au couvoir, le transport et l’installation dans le bâtiment sont autant de sources de stress. Quatre heures après leur arrivée dans le bâtiment, la température de la litière devrait être entre 33 et 35 °C, et les poussins commencent à chercher à manger et à boire. Dans les 12 heures qui suivent leur arrivée, les poussins doivent bénéficier d’une période d’obscurité de 4 heures pour les calmer si possible.

Les poulets ont besoin de chaleur dans les premières semaines de leur vie. Mais à présent, ils dégagent à leur tour tant de chaleur qu’ils ont du mal à l’évacuer. Ils le font essentiellement par les voies aériennes, et c’est à cette période que se manifestent la plupart des problèmes respiratoires. Poulailler ouvert, mais il y a manifestement un stress thermique (becs ouverts). Des ventilateurs supplémentaires

Semaine 4

auraient été utiles.

Semaine 5

Le poulailler se remplit de poulets qui passent leur temps à manger, boire... et produire des fientes. Avec une telle densité d’oiseaux, la litière ne peut plus sécher aussi facilement. Comme les poulets deviennent plus lourds et qu’ils se reposent beaucoup, ceci conduit régulièrement à des problèmes au niveau des pattes et à des irritations du bréchet et des jarrets.

Semaine 6

Vous allez constater une autre accélération de la croissance dans la dernière semaine. Il est désormais trop tard pour procéder à de nouveaux ajustements, cependant éviter les problèmes à ce stade fera toute la différence entre profit et perte. À l’abattage, de nouveaux signes apparaîtront sous la peau. Ils ne vous seront plus d’aucun secours pour cette fois mais pourront vous aider à faire mieux la prochaine fois.

La santé

Une poule ne peut donner de bons résultats que si elle est en bonne santé. Un animal malade n’a pas envie de boire et de manger alors même qu’il a besoin d’énergie supplémentaire pour renforcer ses défenses naturelles. La production de protéines pour la croissance et la ponte n’est plus une priorité, c’est la survie qui le devient. La consommation d’oligoéléments et de vitamines augmente chez les oiseaux en mauvaise santé.

Les troupeaux plus âgés attrapent régulièrement des infections mais ils ont construit une immunité suffisante pour leur résister. Cependant, ils peuvent transmettre ces infections à des poulettes en élevage. Même une infection modérée aura un impact sur le système immunitaire et bouleversera un programme de vaccination soigneusement préparé. Gardez les jeunes oiseaux en élevage strictement à l’écart des troupeaux plus âgés. N’appelez pas le vétérinaire que lorsqu’il y a un problème. Consultez-le aussi pour prendre le pouls de votre troupeau et les bonnes décisions avant que les problèmes

Pas de contact entre les poules pondeuses et les poules en élevage

n’apparaissent. La maladie coûte toujours cher. Outre le manque à gagner (moins de croissance, d’œufs, de développement), il faut aussi payer les traitements : le coût direct des médicaments et le coût indirect de l’attente pendant que les résidus de médicament disparaissent de la viande et des œufs. Il est essentiel de prévenir les infections entrantes pour éviter les maladies dans un élevage de volailles. Une autre méthode de prévention consiste à utiliser l’immunité propre des oiseaux par la vaccination. Mais si votre hygiène est mauvaise, la vaccination seule ne suffit pas. Si les oiseaux sont submergés par les pathogènes, même une vaccination parfaite finira par échouer !

Vaccinations

Les vaccinations évitent certaines maladies. La vaccination consiste à infecter l’animal avec un pathogène mort ou très atténué, de manière contrôlée, pour construire des défenses adaptées contre les infections. Réduisez le nombre des vaccinations au minimum surtout les cinq premières semaines. Chaque vaccination provoque une réaction qui rend les oiseaux légèrement malades pendant quelques jours. Ce stress peut contrarier le développement des oiseaux. Ne vaccinez que des oiseaux en bonne santé. Il faut aussi attendre entre deux vaccinations pour que les oiseaux soient entièrement remis de la réaction précédente. La plupart des réactions disparaissent au bout de 14 jours. Vérifiez que les oiseaux sont en forme et en bonne santé avant de les vacciner.

Moins, c’est mieux

N’oubliez pas qu’un programme de vaccination très vigoureux n’offre pas nécessairement de meilleures garanties. Contrarier la croissance d’un poussin avant la cinquième semaine peut avoir de sérieuses conséquences plus tard. Une vaccination répétée peut réduire fortement l’immunité déjà développée par le poussin contre un virus donné pendant une courte période, et la vaccination ne sera pas efficace à cause de l’immunité déjà existante. Répéter la même vaccination plusieurs fois de suite est risqué et n’offre aucune garantie d’une meilleure immunité. Les poules reproductrices transmettent une protection contre un certain nombre de maladies à leurs poussins d’un jour par les anticorps maternels présents dans le jaune d’œuf. Le poussin est protégé pendant quelques jours. Mais cette protection durera rarement jusqu’à ce que l’oiseau soit abattu. Il faut donc vacciner les oiseaux au couvoir ou sur l’exploitation d’élevage. Les vaccins non inhibés par l’immunité maternelle (pas d’effet significatif) et qui sont administrés in-ovo ou en injection sous-cutanée sont beaucoup plus fréquents de nos jours.

Maladie de Newcastle : présence mondiale, SAUF : Norvège, Suède, Danemark, Islande et Groenland. Gumboro/Bronchite infectieuse : présence mondiale. Coryza : surtout les régions tropicales humides et d’autres parties de l’Asie. Choléra des poules : présent surtout au Moyen-Orient, au Pakistan, en Inde, au Bengladesh. Adénovirus 4/maladie d’Angara : surtout au Pakistan.

Les programmes de vaccination sont différents suivant les régions. Ne vous contentez pas de recopier un programme prévu pour une autre région. Il ne sert à rien de vacciner vos oiseaux contre des maladies qui n’existent pas chez vous ; cela pourrait affecter leur développement.

Vaccins vivants ou inactivés

La vaccination individuelle des poussins est très précise mais souvent trop chère pour être faisable (on utilise alors surtout des vaccins inactivés). Les techniques de vaccinations par nébulisation ou par l’eau de boisson sont des alternatives intéressantes (vaccin vivant). Les vaccins vivants offrent une protection plus rapide.

La technique par pulvérisation (atomiseur à gauche, pulvérisateur dorsal à droite) présente l’avantage de faire suivre au vaccin la voie naturelle d’infection, de sorte que les poussins développent des anticorps rapidement. Cependant elle fait courir un risque un peu plus élevé de réaction postvaccinale. Avant de vacciner par pulvérisation, il faut rassembler les poussins. Après tout, vous voulez vacciner les poussins, pas la litière...

Méthodes de vaccination

Administrez le vaccin immédiatement dès qu’il est prêt, au plus dans l’heure qui suit. La charge virale dans la solution diminue rapidement à température élevée. Vous pouvez vacciner par voie injectable les œufs ou les poussins. La vaccination individuelle, par exemple par goutte dans l’œil, est possible mais demande beaucoup de main-d’œuvre ce qui la rend trop coûteuse dans certains pays. Le gros avantage de cette méthode est que vous êtes sûr que tous les oiseaux ont été vaccinés avec la bonne dose. Les autres méthodes font appel à l’eau de boisson, à la pulvérisation ou à la nébulisation.

Vous ajoutez un colorant à la solution de vaccin. Le colorant doit être visible à l’extrémité de la ligne de boisson. Pour vérifier si les oiseaux ont effectivement reçu le vaccin, vous pouvez effectuer des contrôles ponctuels à l’intérieur de leur bec.

Il y a plusieurs endroits sur le corps pour appliquer une injection. Avec les jeunes poussins souvent dans le cou. Avec les animaux plus âgés, dans la patte ou la poitrine.

Vaccination par pulvérisation

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5.

6.

Utilisez exclusivement du matériel propre. Préparez une pré-solution dans les règles. Remplissez le pulvérisateur. La quantité nécessaire de liquide de vaccination dépend de l’ouverture de la buse de pulvérisation (consommation/minute) et de la taille du bâtiment. Utilisez suffisamment de liquide pour toucher tous les animaux, soit 1 litre pour 1 000 animaux. Pour les poussins d’un jour : 0,3-0,5 l/1 000 oiseaux, pour les oiseaux plus âgés : 0,5-1 l/1 000. Réduisez l’éclairage. Les oiseaux seront plus calmes et resteront immobiles, donc plus faciles à atteindre avec le pulvérisateur. Dans les bâtiments ouverts, ne vaccinez que la nuit. Pulvérisez les poussins en passes successives se chevauchant légèrement. Si vous utilisez un atomiseur (aérosol), arrêtez la ventilation pendant et une quinzaine de minutes après la vaccination pour éviter de perdre le vaccin. Dirigez la buse légèrement en direction des poussins pour qu’une couche homogène de gouttelettes se dépose sur eux. Contrôlez en permanence la température dans le bâtiment car elle peut augmenter rapidement.

N’utilisez que des vaccins correctement stockés dans un endroit frais et à l’abri de la lumière.

Remplissez le doseur d’eau froide propre.

Bien préparer la vaccination Vaccination dans l’eau de boisson

1. Dosez avec précision ; n’utilisez pas des demi-doses ou des quarts de dose. Retirez les poussins incapables de boire assez d’eau : animaux très petits ou boiteux. 2. Dans les 24 heures qui précèdent, n’ajoutez plus d’acides, d’antibiotiques, de peroxydes ou de vitamines dans les tuyaux, juste de l’eau pure. Si vous utilisez une pompe pour le dosage, rincez-la soigneusement à l’eau claire. Elle pourrait contenir des résidus de précédents traitements. 3. Ne donnez rien à boire environ deux heures avant la vaccination. C’est facile à faire en remontant les lignes de distribution. 4. Préparez la pré-solution de vaccination en suivant les instructions. Ajoutez la quantité de lait écrémé ou de stabilisant. Mélangez bien. Ajoutez la pré-solution à l’eau de boisson et mélangez encore. 5. Ouvrez les tuyaux d’eau au fond du bâtiment jusqu’à ce que le vaccin apparaisse (il est utile de verser un colorant dans la solution vaccinale) sinon les poussins au fond du bâtiment ne recevraient pas ou peu de vaccin. Puis remettez les lignes à la hauteur des poussins. 6. Pendant la vaccination, parcourez le bâtiment plusieurs fois pour encourager tous les oiseaux à boire. Faites très attention aux côtés du poulailler, là où les oiseaux les plus faibles ont tendance à s’asseoir.

Quantité de solution vaccinale nécessaire

Volume (litres) = âge en jours x 1,5 x (Nb d’oiseaux/1 000)

1.

Exemple : 20 000 poulets de 18 jours = 18 x 1,5 x 20 = 540 litres.

2.

Vérifiez le dosage. Des flacons identiques à première vue peuvent contenir des doses différentes. Vaccinez à l’âge prévu : un usage incorrect des vaccins peut entraîner des réactions fortes

3.

Utilisez un verre doseur réservé à cet effet et rincez-le soigneusement après usage. Les résidus de désinfectants peuvent détruire le vaccin.

4.

(retard de croissance ou diarrhées).

5.

Utilisez du lait écrémé ou un « protecteur » du commerce pour neutraliser les molécules dangereuses (chlore de l’eau courante) et conserver l’efficacité du vaccin. Mélangez bien le produit avec l’eau dans le doseur à l’aide d’un fouet.

6.

Ouvrez les flacons de vaccin dans l’eau : le vide dans le flacon va aspirer l’eau, ce qui va solubiliser le contenu. Mélangez bien au fouet pour obtenir une pré-solution homogène.

« L’infrastructure n’est qu’une petite partie de l’élevage de poules. Vous êtes un facteur bien plus important que vous ne le pensez ».

Tous les éleveurs de volailles n’utilisent pas le potentiel de leurs oiseaux à son maximum. Cela vaut autant pour les éleveurs de pondeuses que pour les éleveurs de poulets de chair. Pour de bonnes performances en production, l’élevage doit être équipé et géré de façon ciblée et efficace. Mais comment savoir si ce que l’on fait est adapté ? Vos poules émettent des signes en permanence : sur leur santé, sur leur capacité d’orientation et sur le fait qu’elles se sentent bien et bien installées.

Reconnaissez-vous les signes qu’émettent vos poules ? Et savez-vous quoi faire si, par exemple, il y trop de pontes au sol, ou si les poules gaspillent trop d’aliment ? Êtes-vous capable de reconnaître les signaux de stress thermique ? C’est extrêmement important en Afrique. Et accordez-vous suffisamment d’attention à la biosécurité ?

Si vous reconnaissez les signes indicateurs de problèmes potentiels, assurez-vous de disposer aussi des connaissances permettant de prendre les mesures appropriées à une remise de votre troupeau sur les rails.

Signes de Poules est un guide pratique qui montre comment capter les signes que vos animaux émettent, comment les interpréter et quelle action il convient de mener. SIGNES DE POULES

Guide pratique de l’observation des volailles

ÉDITION AFRICAINE

Signes de Poules® présente des connaissances pratiques sur un élevage de poules « animalier », dans un format fonctionnel et accessible.

ISBN 978-90-8740-354-6

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